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27 « DEPUTES » BRETONS, obéissant à leur parti, par crainte de ne plus bénéficier des rentes d’Etat, viennent de se ranger eux-mêmes parmi les traitres à leur pays .

 

 

LA BRETAGNE N’A AUCUN ENNEMI DANS LE MONDE, SAUF UN : MAIS IL EST FEROCE. NOUS L’AVONS DEVANT NOUS DEPUIS LE SIXIEME SIECLE : IL FAUT ABSOLUMENT S’EN DEBARRASSER. ET NOUS LES AVONS SUR LE DOS, CHAQUE JOUR, DEPUIS LA MORT DE LA DUCHESSE, EN 1514.

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UN VOCABULAIRE ENFIN ADAPTE AU COMBAT QUE MENE LA BRETAGNE : LA TOTALE RECUPERATION DE SES DROITS, NATIONAUX ET INTERNATIONAUX.

 

 

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Le journal LE TEMPS, de Genève, avec qui je suis en relations, critique très sévèrement le découpage de la France, sans préparation, sans consultation des populations ni des élus, réalisé à la petite semaine, par d’authentiques insuffisants mentaux. Une monstruosité. Les Alsaciens et les Bretons  sont consternés par le mépris de ce pouvoir parisien désastreux, constitué de pieds nickelés, qui n’a même pas réfléchi aux compétences des futures régions avant d’en dessiner le tracé. Ces faits constituent des fautes politiques graves, qui vont relever de la justice, avant quelques années. Le pire : des collaborateurs ont accepté d’être associés à cette monstruosité.
Lire l’important article de Richard Werly, dans le Temps, édition du 28 novembre 2014 :

 

Un député Suisse, recevant une délégation française récemment, stupéfait par l’ insolence dévergondée et ronronnante de ces étranges animaux, écrit :

« Le cancre de l’Europe (= la France), ose faire la leçon au premier de la classe ( = la Suisse) !

 

Nous les avons sur le dos depuis le 9 janvier 1514, date de la mort de la Duchesse Anne, morte trop jeune pour nous protéger de cette SHOAH..

Combien de fois, depuis des années, ai-je répété que devant la France, il ne faut pas courber l’échine, mais se dresser de toute sa hauteur, et parler un langage dru, dur, sans concession, en un mot : celui de la vérité. Ces gens, qui ont colonisé le monde, au nom de leur civilisation, qu’ils ont présentée partout comme le chef d’oeuvre de l’humanité, sont aujourd’hui déstabilisés, car eux qui nous ont humiliés pendant des siècles, les voilà enfin conscient de ce qu’ils ont fait.

louis-melennec-politique

 

Nous n’avons RIEN à demander à la France : NOUS EXIGEONS.

Nous exigeons qu’elle s’en aille, et qu’elle indemnise les effroyables dégâts de sa colonisation abominable.

Malheur à celui qui courbera la tête devant le colonisateur !

Le vocabulaire utilisé par les Bretons s’enrichit enfin : on parle clairement aujourd’hui de traitres, de vendus, de collabos. Après 7 seiz, Bretagne réunie, même le doux et timide LE FUR s’y met ! M. Urvoas, familier des opportunités, va-t-il adapter son vocabulaire aux temps nouveaux ? Bien sûr !

Que de temps perdu ! Quelle tristesse d’avoir été massacrés par ces minables !

Ce fut un de mes buts en écrivant, que de lever ce tabou verbal, très nocif. Il y a seulement dix ans, personne n’osait le dire clairement en Bretagne. Les prétendus « députés » et « sénateurs » ne le deviennent que parce que l’ennemi millénaire, par la maîtrise de leur carrière politique – qui passe obligatoirement par l’investiture accordée non par les électeurs, mais par le marigot des états-majors des partis français -, leur donne l’onction pour se présenter aux élections, c’est à dire pour être élus. Le choix des électeurs est une mascarade : ils n’ont le droit que de confirmer le choix qui a été fait en dehors d’eux, sur des critères de magouilleurs, carriéristes, centré sur des nombrils, des égos, des ambitions presque toujours médiocres, le tout sur fond d’incompétence, de nullité (souvent absolue : Ayrault, Le Drian, Lebranchu). Quelques-uns, bien sûr, sont assez courageux et sincères. Quelques-uns, même, ne sont pas totalement incompétents. Beaucoup ont la fibre bretonne, mais rasent les murs : l’avoine a meilleur goût qu’un brouet clair. Le « système » les tient : « Ne parlez surtout pas de moi, m’écrit l’un de mes lecteurs – aujourd’hui nombreux -, « lis sont capables de me priver de mon salaire; si cela arrive, ce sera dramatique « . L’un des précédents directeurs de l’Institut culturel de Bretagne m’avait dit : « J’ai des enfants à nourrir, je dois être prudent ».

Cette fois, la Bretagne a vu clair, parce que les choses sont tellement gosses … Les langues se délient, les médias authentiquement bretons se déchainent : BIENTÔT, MÊME LA PRESSE COLLABO, comme en France en 1945, va les maudire. Ils l’ont voulu, ils l’ont cherché : C’EST BIEN.

Le Drian a été au dessous du lamentable. Lebranchu est du même niveau que Rachida Dati,  pire. Ayrault est un cas pathologique. Mais pourquoi donc la France impose à ses citoyens de pareilles nullités ??? Pourquoi laisser ces imbécile détruire le pays ?

27 « députés », tous socialistes, se sont vautrés dans le camp du déshonneur. C’est définitif. Leur attitude provoque pire que le dégout. Ce clan des 27 a voté CONTRE LEUR PAYS, LA BRETAGNE.

 

Je propose une sanction terrible, terrifiante : qu’on refuse désormais de leur serrer la main, qu’on ne leur parle plus. JAMAIS, jusqu’à leur mort.

 

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LA FRANCE, ETAT VOYOU. Mes propos, dans un passé encore récent, ont pu paraitre parfois excessifs, tant ils étaient drus. Les temps ont passé : on a vu, et on voit tous les jours de quoi l’Etat français, outre la sottise de ses « dirigeants », est capable.

Il est nécessaire, pour lever les derniers doutes – s’il en existe -, de lire le livre ci-après, publié par Albin Michel sous le titre : L’ETAT VOYOU. Cette lecture sera bénéfique : elle vous prouvera qu’aujourd’hui vous pouvez parler librement, et que vous ne devez pas vous gêner pour le faire. Je ne vous souhaite pas bon appétit, vu que la trajectoire de votre repas va sûrement s’inverser.

http://www.albin-michel.fr/L-Etat-voyou-EAN=9782226245427

A l’époque où peu d’auteurs osaient s’exprimer clairement, quelques-uns, toutefois, l’ont fait. Jean MONTALDO a été de ceux-là. Ses livres sont féroces et assassins. En 2001, en particulier, il avait publié un brulot sous le titre : « Les voyous de la République ». il n’a épargné personne. Surtout pas François MITTERRAND ni les tristes sires de son entourage. Mais les tirages, non soutenus par les médias aux ordres de la censure, et aux journalistes percevant des cachets pharamineux, n’en ont pratiquement pas parlé.

 

 

Notre Livre Bleu, recommandé à ce jour par une quinzaine de sites internet, est TOTALEMENT IGNORE DE LA GRANDE PRESSE, et, est-il besoin de la dire, des médias COLLABOS bretons.

Bretons timides et peureux, donc : parlez, exprimez vous, surtout sur la colonisation dont vous êtes victimes : IL NE VOUS ARRIVERA RIEN, si vous écrivez en français correct, sans insultes, et si vous dites strictement la vérité.

 

 

LES TOTALITAIRES  et Nazillons français NE SONT JAMAIS QUE DES INSUFFISANTS INTELLECTUELS. LES COLLABOS BRETONS NE SONT QUE CE QU’ILS SONT : MEPRISABLES, et aujourd’hui démasqués, et désignés par leurs noms. A toutes les époques de l’histoire du monde, les collabos carriéristes ont toujours été vomis par les populations.

L’Etat violateur des droits des peuples a la prétention de vouloir supprimer les Nations incluses de force dans les frontières qu’il a fixées d’une manière unilatérale, sans avoir jamais consulté les populations intéressées. Une fois de plus les Bretons, ces rêveurs impénitents, ont rêvé de lendemains qui chantent. Lorsqu’il faisait campagne pour être élu, M. LE DRIAN ne leur avait-il pas laissé entrevoir, lui dont l’amour de sa vie est la Bretagne, que celle-ci rentrerait dans ses droits à Nantes, et serait Libérée ?

Plus de 90 pour 100 des Alsaciens ont témoigné de leur volonté de rester Alsaciens. Que fait la France des droits de l’homme ? Elle viole le droit.

 

 

L’EVOLUTION DU DROIT INTERNATIONAL EST POUR NOUS. L’EVOLUTION DES REGLES DE DROIT EN FAVEUR DE LA MISE EN CAUSE DES POLITIQUES L’EST AUSSI

Cessons, écrit un lecteur, de mettre en cause un Etat anonyme, ou des administrations irresponsables, mais des personnes nommément désignées.
Un processus, plus ou moins latent jusqu’alors, s’est mis en place au moment de ce redécoupage stupide des régions françaises. Les Bretons, s’expriment dans des blogs – et même dans des revues officielles comme celle, excellente, publiée par BRETAGNE REUNIE, prononce des noms, ou posent des questions claires derrière lesquelles se profilent des silhouettes très claires, des intentions plus que louches :

– Quel est le principal acteur de la débretonnisation de Nantes et de la Loire Atlantique  ?………Répondez : vous avez tous gagné !

– Quels sont les deux responsables principaux de la Bretagne à 4 départements, alors que la population leur intimait l’ordre de se battre jusqu’au sang pour que notre pays soit reconstitué dans ses droits historiques ? …..

 

RELIRE ABSOLUMENT : Le sabotage de l’Histoire de la Bretagne par l’Etat-voyou. La présente affaire démontre qui l’Etat totalitaire qui vous a colonisé est capable pour vous castrer de votre identité :

 

 

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Ceux qui doutaient encore, intoxiqués par le lavage incessant des cerveaux dont ils sont lessivés, ont maintenant les yeux bien ouverts. L’ONU a raison de condamner la présence française en Polynésie. La France n’est dans ces contrées que par l’effet d’un processus de colonisation. Elle s’est emparée par la force de ces territoires, elle y a exporté ses nationaux, combattu les langues et les coutumes locales. Les dégâts sur la nature, la pollution par la radioactivité et autres déchets de sa « civilisation », niés encore aujourd’hui, scandale mondial, sont effrayants ; encore une conquête des droits de l’homme.

 

NOUS NE DEVONS EN AUCUN CAS BAISSER NOTRE PAVILLON, LE GWEN-HA-DU, qui flotte désormais victorieusement sur notre pays. On verra de moins en moins de drapeaux français. Ne cédez pas au découragement. Notre peuple existe depuis l’antiquité. Les nazillons ne peuvent vaincre, devant la volonté clairement exprimée de toute une Nation : ils ne sont rien d’autre que les héritiers de l’abominable machine à exterminer deux cents millions de victimes innocentes, nous sommes le défenseurs des droits de l’homme et des peuples.

 

COURRIER DES LECTEURS.

Avant que le découragement ne s’empare de la population, j’ai relancé quelques correspondants. Je rappelle que, sauf pour quelques uns, dont la passé en faveur de la Bretagne est connu, aucune identité n’est révélée à personne, et que, s’il y a lieu, je garde seulement la substance de leurs lettres.

 

Marcel Texier, ex-président de l’OBE (Bretons du Monde). « La France est le pire ennemi de la Bretagne. Elle le montre tous les jours, en poursuivant impitoyablement la destruction de sa culture et de sa langue, en privant le peuple de son histoire, en charcutant son territoire. Alors, demander à une institution française qu’il soit fait justice, en quelque domaine que ce soit, au droit des Bretons, c’est une absurdité. J’ai mis du temps à comprendre ces choses. Je suis sûr que beaucoup de Bretons, sont maintenant de notre avis, et ont (enfin !) ouvert les yeux ».

LM.  « C’est PIRE : depuis le 6ème siècle, en dehors de quelques conflits avec l’Angleterre, NOUS N’AVONS EU QU’UN SEUL ENNEMI FEROCE AU COURS DE L’HISTOIRE : LA FRANCE.

Tous les autres ont été nos amis : l’Ecosse, l’Aragon, la Castille, la Navarre, le Saint Empire … … Aujourd’hui, tous les pays nous estiment … sauf notre ennemi héréditaire – son gouvernement, en tout cas, dont la dernière SALOPERIE lui sera fatale : l’amputation de notre territoire national, votée par des députés complaisants, appointés par l’Etat français pour cela – avec nos deniers, bien entendu.

C’est le thème que nous devons tous clamer maintenant : la France est non seulement le pire ennemi de la Bretagne, elle est presque le seul que nous ayons eus au cours de notre histoire, depuis le sixième siècle.

Les dégâts commis par notre voisin de l’est en Bretagne sont colossaux.
Des Bretons, sachant que la France n’autorisera jamais l’enseignement de notre histoire dans nos écoles, et continuant entoure impudeur à imposer la sienne – avec notre argent -, ont décidé de prendre en mains l’enseignement de notre histoire, de notre civilisation, de nos valeurs. La France est et sera définitivement exclue de cette entreprise : les mensonges, les manipulations mentales, cela suffit ! Vous allez voir que, de simplement de parler de créer un enseignement de l’histoire, en dehors de l’Etat occupant : LES COLLABOS vont s’emparer de l’idée, et s’y mettre ! Comme après la chute du Maréchal Pétain, ils vont brâmer partout qu’ils sont des résistants !

 

M. H. Vannes, docteur en histoire. Mon constat est le même que le vôtre : Les politiciens ne savent rien… Et chaque fois qu’on leur parle de l’histoire de leur pays, ils tombent des nues, ou presque. En fait, ce sont des hauts-fonctionnaires, qui nous emm… Pas de la nouvelle génération, non, des gens de 50 à 60 ans, bien formés par d’autres à la retraite, mais toujours en activité. Ils agissent bien planqués. Il me manque des noms… Une liste de noms pour les faire connaître : ils vont détester… Ne pas oublier une chose : ils adorent l’argent et veulent garder leur traitement de 15 à 20 000 euros.

Réponse. Initiez les, ensemencez leur esprit stérile par l’envoi internet du livre bleu de la Bretagne. Ils n’ont jamais rien compris, et ne comprendront pas, en tout cas tout de suite .. Mais vous déclencherez chez certains une secousse de leurs méninges engourdies …

 

– M. H. Quimper. J’ai lu votre livre sur l’histoire de la Bretagne avec beaucoup d’intérêt … Il y  a 20 ans, l’avenir de la Bretagne semblait être une lente digestion dans la France. Je pense que les choses changent. J’aimerais beaucoup avoir votre avis ….. notamment sur notre dépendance énergétique …. J’ai interpellé certains politiques députés, et autres. Mais c’est sans espoir à court terme, tant leur niveau est faible, sans parler d’un réel intérêt de leur part sur la vraie vie.

Réponse. La Bretagne n’est absolument pas dépourvue de ressources énergétiques : le vent, la force des marées, le soleil (dans le sud) ne sont pas encore exploités d’une manière suffisante.  Des progrès considérables sont à attendre des recherches en cours partout dans le monde, qui permettront d’accroitre les faibles rendements actuels, par le simple jeu des progrès techniques. Notre littoral et notre plateau continental ne sont pas encore explorés. Qui aurait prédit d’Israel découvrirait au voisinage de ses côtes de très vastes réserves de gaz ? … L’énergie n’est pas tout : voyez le Japon, la Suisse … Nos atouts sur le plan mondial – pas seulement européen – sont énormes. Il faut que les Bretons s’informent, ouvrent les yeux, et …. agissent : là est le problème. Vous pouvez y contribuer en adressant par mail à vos politiques – dont vous soulignez le plus que lamentable niveau – le livre bleu de la Bretagne, qui est téléchargeable partout, et le programme politique que je propose pour une Bretagne qui accepterait enfin d’ouvrir les yeux, et de passer aux actes. Les choses évoluent à vue : les Bretons ne supportent plus d’être sous la dépendance des pieds nickelés incompétents de Paris, encore moins d’être prisonniers de l’hypocrisie de leurs « élus », qui ne sont, pour les parlementaires, que des rentiers de l’Etat français, et qui sont enfin désignés comme ce qu’ils sont : des pleutres, pire : des traitres.

http://louis-melennec.fr/2013/07/20/programme-politique-pour-la-bretagne-souveraine/

– M.V. Guingamp.  » Vous avez raison, il s’agit d’un véritable coup de force stupide du pouvoir jacobino-collectiviste, pour  tenter de « neutraliser » les territoires où il perçoit une  volonté autonomiste : l’Alsace, la Bretagne, le Pays Basque, la Savoie. C’est peine perdue : humiliés une fois de plus, les populations concernées vont cette fois manifester avec davantage de violence leur revendication : le droit d’ avoir une identité propre, non d’être fondues dans une masse de zombies dans laquelle on voudrait les néantiser. Mais qui sème le vent récolte la tempête et le pouvoir pourrait bien être amené à regretter ce coup de force. »

 

– M. T. Saint Nazaire. « Ce que certains découvrent aujourd’hui, je l’ai vécu dans ma chair depuis longtemps…. je ne suis en aucun cas choqué par la sévérité de vos propos à l’égard de la France (et de la Bretagne, d’ailleurs), ni par votre indignation, car je connais l’histoire de la Bretagne, les invraisemblables cruautés perpétrées dans ce pays par celui qui prétend avoir inventé les droits de l’homme … L’un de mes très proches parents a exercé des fonctions importantes dans l’immobilier .. J’ai donc été le témoin des opérations de racket dont nous étions victimes, sans pouvoir nous plaindre, car les plaintes étaient classées par le procureur de la République. Je n’ai jamais autant vomi que pendant cette période. Il est vrai qu’il y avait une omerta, et que peu de personnes étaient au courant du cancer qui gangrenait la société, y compris en Bretagne. 

J’ai connu la guerre des fausses factures en Bretagne, spécialement dans la région nantaise.

Qui se souvient de ce maire d’une petite ville jouxtant Nantes, trouvé suicidé chez lui, le matin du jour où il était convoqué – enfin -, par le juge d’instruction. Maleureusement, ces faits sont prescrits, il ne sera pas possible d’y revenir.

Réponse. Je suis plus optimiste que vous. L’arrêt récent de la cour de cassation étend la prescription au dela de dix ans pour les crimes, lorsqu’il est avéré qu’un obstacle  insurmontable a rendu les poursuites impossibles. Or, dans nombre de cas que vous citez, des interventions politiques ont rendu impossible les instructions. Un coup de pouce à la jurisprudence, et l’on pourra encore élargir la prescription à certains délits, en raison de leurs auteurs (des politiques ou des élus), et de leur gravité. Une association remarquable – dont je suis membre -, Contribuables associés, qui compte plus de 300 000 membres, s’emploie à mette en cause la responsabilité des filous. La société évolue, les magistrats condamnent lourdement, lorsqu’ils le peuvent. Le mouvement ne peut que s’accentuer. La population, jadis strictement non informée, est maintenant largement au courant de ce que j’ai vu, moi aussi, au cours de mon exercice professionnel.

 

– M. D. Paris.  « L’acte qui vient de se dérouler à Paris est un acte nazi. Il vise à étouffer les nations périphériques, qui SONT PROTEGEES PAR LE DROIT INTERNATIONAL. Aux premiers rangs de celles ci : Les Bretons, les Basques, les Alsaciens … On dira que ce sont les lois de la démocratie. NON, NON, NON : c’est aux peuples, protégés par l’ONU de décider de leur destin, non à des pieds nickelés … Les députés sont aux ordres, et reçoivent des directives du gouvernement ou de leur « groupe » ( = leur groupe maffieux), à peine d’être exclus s’ils n’obéissent pas, et de ne pouvoir prétendre à obtenir l’investiture pour les élections suivantes, c’est à dire à rester au bord du chemin. IL N’Y A AUCUNE DEMOCRATIE EN FRANCE. Par bonheur : aujourd’hui tous le savent ….  »

 

 

COMMENT LA FRANCE ROULE LES BRETONS DEPUIS CINQ SIECLES.

 

 L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE DE L’HISTOIRE DE BRETAGNE AUX BRETONS, c’est la fin assurée de la colonisation française en Bretagne, avec un énorme coup de pied au cul.
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QUARANTE ANS D’EXPERIENCE PERSONNELLE AU CONTACT DES MINISTERES. MODE D’EMPLOI : COMMENT PARIS ROULE LES BRETONS.
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LES DEPUTES ET LES SENATEURS BRETONS DOIVENT OBEISSANCE ABSOLUE A LA NATION QUI LES ELIT, NON A LEUR PARTI, UN POINT C’EST TOUT.
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Récapitulons en quelques phrases les modes de fonctionnement des politiques de Paris et des Bretons « normaux » (je ne parle que de ceux-là) :

– Les bretons, avec beaucoup de défauts, sont naifs, et ne mentent guère : ils sont généralement sincères, ils croient donc à peu près tout ce qu’on leur dit (plan Balladur, réforme de l’article 2 pour les langues régionales, redécoupage, propos de Sarkosy sur Nantes, etc …). Cela est tellement vrai, je le rappelle souvent, que nos voisins les Normands, avec humour d’ailleurs, nous décrivent ainsi : « Les Bretons sont des gens qui croient tout ce qu’on leur dit ». Je ne fais pas exception à la règle. Quoique devenu plus méfiant, par expérience, je suis généralement peu enclin à mettre en doute ce que me disent mes interlocuteurs; en tout cas, ce n’est pas mon réflexe premier.

– A Paris, et surement dans les administrations régionales entièrement contrôlées par nos voisins colonisateurs Français, le comportement est l’inverse : TROMPE QUI PEUT, telle pourrait être la devise générale, tant il est vrai que les politiques trompent les citoyens d’une manière outrancière et permanente, que les médias mentent, tous les soirs, et quasiment tout le temps : voyez les promesses du candidat Hollande, notamment la dernière sur l’absence d’impôts nouveaux pour 2015, et, en ce moment, le lamentable duel de M.M. Fillon et Jouyet. Deux champions du genre au cours des dernières décennies : François MITERRAND – le plus menteur -, Jacques CHIRAC – le plus bête, depuis Hugues Capet; « cet homme n’a rien dans la tête a dit de lui Dominique de Villepin, son premier ministre. Avant l’avènement du glorieux François Hollande, s’entend.

Dans les ministères, que j’ai pratiqués de 1966 à 2008, inclusivement, on vous reçoit toujours admirablement. On vous écoute. On vous remercie : vous êtes le Phénix, on s’étonne que vous ne vous soyez pas manifesté plus tôt.

Vous croyez qu’on vous a écouté. Et vous vous félicitez d’avoir été utile, puisqu’on vous a donné l’impression qu’on vous a cru. Et que ceux d’en face, croyez-vous, sont comme vous : étant vous-même sincère, vous croyez qu’ils le sont.

Que dire de l’Elysée et de Matignon ?
Lorsque vous sortez de là – au moins la première fois -, vous êtes admiratif ….. DE VOUS MÊME : VOUS CROYEZ AVOIR RECU L’ONCTION DU PAPE.

Mais la porte fermée, c’est fini.

Six mois plus tard, rien n’est fait. Un an plus tard : rien … et ainsi de suite : on a encore roulé ces débiles bretons : à croire qu’ils aiment ça !

Et on se dit : « qu’est-ce que c’est con, un Breton ! »

DONC, pour parler des seuls éléments récents :

– Il vont continuer à s’opposer à l’enseignement de notre histoire – car il savent qu’elle est le ciment de notre si spectaculaire identité -, et continuer à enseigner la leur, avec notre argent, dans nos propres écoles;

– Ils vont continuer à détruire la langue, sous couvert de l’autorisation donnée jadis de créer quelques classes bilingues : dans vingt ans, on ne parlera plus le breton que dans quelques salons littéraires d’attardés mentaux, et c’en sera fini de notre si magnifique et si antique langue nationale;

– Ils ne permettront pas la réintégration de la Loire Atlantique, qui nous appartient, dans nos limites historiques.

REDONC : C’est un rapport de forces entre Paris et les Bretons. Les BRETONS DOIVENT FAIRE EUX-MÊME, ET LEUR PISSER DESSUS, résolument. Et le faire OSTENSIBLEMENT.

Tout le reste est du vent.

NE JAMAIS CROIRE CES MENTEURS ET CES FILOUS.
D’autant qu’il y a de francs collabos dans le système, et que même, certains ont des bureaux près de la « centrale », voire pire (je pense être clair, n’est-ce pas ? Quelle abomination !).

Cela dure depuis CINQ SIECLES.
Et les Bretons sont toujours roulés et naïfs.
On leur promet, ils croient; on leur promet, ils croient; on leur promet, ils croient. Ceci indéfiniment depuis que la Duchesse Anne est morte, soit cinq cents ans.
Je ne vois aucun progrès dans leur tête en 2014 : ils croient et espèrent toujours, enfermés dans leur naiveté génétique. (cf les discours de LE FUR, de LE BIHAN, et de MOLAC, etc. Pour ne citer que ceux qu’on considère comme les moins mauvais). Ils ne comprennent pas QU’IL FAUT COUPER LES AMARRES, définitivement, et reconstruire notre Pays. ILS N’OSENT PAS !

Très triste et très bête.

Je vais publier cela, en forme de pense-bête sur mon site. MAIS ON NE ME CROIRA PAS.

En tout cas pas tout de suite.

Dieu, à l’idée que nous pourrions reconstruire nous mêmes notre Pays : quelle exaltation ! Quel beau pays nous allons reconstruire ! Notre belle Bretagne, enfin sortie des griffes de notre malveillant voisin ! Quel Breton ne sent pas monter les larmes dans ses yeux à cette pensée ! Pour ma part, je vois déjà le Président-Duc installé dans le château ducal, recevant le monde entier pour la proclamation de l’Indépendance retrouvée, toutes les télévisions mondiale convoquées, tous se rendant à pied à la cathédrale pour célébrer le Te Deum de la Liberté retrouvée, le Chancelier-Premier ministre dans ce superbe bâtiment qui abrite actuellement le gouvernorat français (la préfecture), à quelques centaines de mètres de là, un mausolée construit dans la cathédrale, pour abriter le coeur d’Anne de Bretagne …

Je me laisse emporter. Mais NOUS VERRONS CELA DE NOS YEUX.

LE BON DOCTEUR MELENNEC (qui, lorsqu’il évoque ces procédés et toute cette mauvaiseté, éprouve des sentiments franchement MAUVAIS).

 

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ECHANGES AVEC LES LECTEURS.

De Marcel TEXIER, Ex-Président de l’OBE (Bretons du Monde) :

Je suis à 100 % d’accord avec vous. Mais, il n’y a pas que les Bretons à se faire rouler.

J’ai fréquenté moi aussi les Ministères, il y a des années, lorsque j’étais Secrétaire Général de l’AIDLCM (Association Internationale pour la Défense des Langues et Cultures Menacées). On me recevait toujours « admirablement » comme vous dîtes. J’étais souvent flanqué d’un représentant des Basques ou des Catalans. Quand nous sortions  (c’est bien vrai !), nous nous disions:

« Eh bien ! Cette fois-ci, il semble que nous n’ayons pas été inutiles ! ».

Résultat: effectivement, six mois après, RIEN ! Un an après: RIEN !

Bien sûr qu’il faut couper les amarres ! Et vite ! La France nous précipite dans sa chute, nous sommes menacés de ce qui peut arriver de pire : disparaitre, au moment même ou nous avalons renoué avec notre histoire, notre identité, notre fierté. C’est une évidence pour qui a encore deux neurones qui fonctionnent.
Cette année, ils nous ont écrasés d’impôts. L’année prochaine, ce sera pire. Notre argent passe notre frontière, transformée en passoire, pour alimenter des politiques débiles d’assistanat, nous dont l’une des valeurs fondamentales est le travail, une autre la responsabilité de chacun.
Dieu merci, les jeunes ont l’air de comprendre plus rapidement que nous, puisque 25 pour cent sont pour l’indépendance chez les moins de trente ans. Le conditionnement par le lavage des cerveaux, qui a bien fonctionné pour nous (du moins pour moi !), n’est plus efficace chez les jeunes. Dire que lorsque j’étais aux Etats-Unis, en un temps où la France n’y avait pas bonne presse, j’écrivais sans arrêt aux journaux pour défendre le point de vue français ! Et je donnais de mon temps aux Alliances Françaises locales pour promouvoir la langue et la culture françaises.
Que j’ai été naïf, moi aussi !
Pour autant, tous les espoirs nous sont permis, si enfin nous décidons de prendre notre destin en mains. Je sais, par exemple, que dans les pays baltes, maintenant libres, il y avait, sous le régime soviétique, des gens qui croyaient aussi naïvement que nous, que même à l’intérieur de l’URSS ils arriveraient, en se montrant conciliants, à obtenir des conditions plus favorables pour l’estonien, le letton ou le lituanien. Il leur a bien fallu finalement se rendre à l’évidence: là aussi, c’était Niet ! Là où on nous reproche de faire du « communautarisme », on leur reprochait de faire du « nationalisme bourgeois ». J’ai connu aussi un Ecossais qui, il y a trente ans, se gaussait du Scottish National Party, estimant qu’il défendait plus efficacement l’Ecosse au sein du Labour. Il y a peu, le SNP est passé à deux doigts de la victoire.
Comme vous, je ne peux même pas imaginer que la Bretagne puisse ne pas sortir victorieuse du combat que nous menons, et qui est enfin compris d’une large fraction de notre population.
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Réponse brève de Louis MELENNEC : « NON, le fascisme ne passera pas, il ne passe plus ! »
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Sur l’hommage des Ducs de Bretagne aux rois de France. « Cette matière reste particulièrement obscure, voire incompréhensible pour la plupart des Bretons, surtout des historiens d’ailleurs. Avez vous l’intention de publier une étude de synthèse sur ce sujet complexe, qu’on y voie enfin clair ! »
Réponse. Le grand Planiol – que personne ne lit, bien qu’il ait été notre plus grand juriste, avait renoncé à y voir clair; non par ignorance, mais par manque de temps. Il qualifie la matière de « poussiéreuse », et passe outre. Dans le cadre de la mise à jour de la 3ème édition du livre bleu je vais rédiger un bref article de deux pages, mais clair et complet, sur cette matière que personne n’a compris en Bretagne, faute de s’être donné les moyens de la comprendre. C’est un sujet plus que complexe, qui a exigé de ma part la lecture de gros ouvrages, qui m’ont été accessibles puisque je suis juriste, et seulement à cause de cela. J’ai eu beau donner toutes les références utiles, personne n’a voulu se donner la peine de les lire, ni de se donner la formation pour tout comprendre. Les textes publiés sur Wikipédia sont d’authentiques fumisteries sur ce sujet, comme sur tant d’autres ! Je publierai à part cet article, dans mon deuxième blog, consacré plus particulièrement à l’histoire de la Bretagne.

BRETAGNE, terre des Ponce-Pilate, des traitres et des renégats. La France est depuis toujours l’ennemie héréditaires des Bretons, et ceux qui la soutiennent sont ses complices. .

 

 

 

LA RESPONSABILTE DES POLITIQUES POUR FAUTES GRAVES DE GOUVERNANCE. IL IMPORTE QUE LES CITOYENS PUISSENT LIBREMENT POURSUIVRE LES « POLITIQUES », QUI GOUVERNENT EN DEPIT DU BON SENS, POUR LEURS CRIMES DE GOUVERNANCE, QUI RUINENT LE PAYS DEPUIS DES DECENNIES. ALLONGEMENT DE LA PRESCRIPTION POUR CERTAINS CRIMES.

 

Comment se débarrasser de ces punaises qui ruinent la France, plus gravement encore la Bretagne ? Il sont exécrés par une population de plus en plus furieuse. Les Bretons ne comprennent pas qu’ils possèdent des atouts exceptionnels pour former un Etat comparable à la Suisse, pays admirablement gouverné, dont les citoyens sont heureux, et fiers d’être ce qu’ils sont. En France, ces imbéciles sont indéboulonnables parce qu’on a fabriqué  cette hérésie de faire admettre comme un dogme que les élections périodiques, qui amènent au pouvoir des cancres, des débiles mentaux, des incompétents de toute sorte, sont le garant de la démocratie et de la bonne gouvernance. Comment un Hollande a-t-il pu accéder à la plus haute charge de l’Etat ? Comment un Ayrault a-t-il pu devenir premier ministre? Pouvait-on imaginer tomber si bas ? A l’étranger, le gouvernement est l’objet d’une dérision féroce, même si la créativité des Français est en général admirée, à juste titre. Comment ce peuple survit-il encore, avec ces clowns qui exercent une action de destruction aussi invraisemblable ?

On avance des hypothèses de travail : prévoir une procédure de destitution du président de la république, d’initiative populaire, pour insuffisance de compétence manifeste; créer des filtres pour interdire à des gens qui n’ont jamais exercé de métier, d’accéder à des charges gouvernementales .., poursuivre les politiques pour fautes graves de gouvernance, pour impéritie (Martine Aubry la femme des 35 heures et de la CMU, Rachida Dati, Marylise Lebranchu, Arnaud Montebourg …), interdiction définitive d’exercer le moindre mandat électif pour tout « élu » condamné en correctionnelle, avec effet rétroactif …

PONCE-PILATE EST REVENU PARMI NOUS. Comment le Ponce Pilate Breton a-t-il été autorisé à dire publiquement, à propos de la réintégration de Nantes, devenue ville-symbole de l’arbitraire de l’Etat colonial : « Ce n’est pas mon affaire, cela ne me regarde pas, la balle est dans le camp du gouvernement  » !!!! Que peuvent penser de cet homme  ses enfants, ses frères, ses soeurs, ses petits enfants ?

Une nouvelle que nous attendions depuis longtemps : la Cour de cassation vient d’admettre de nouvelles règles pour la poursuite de certains crimes au delà de la prescription traditionnelle de dix ans. Nous annoncions cela lors de ma candidature aux fonctions de Médiateur de la république, en 1998, et de la  candidature de Claude REICHMAN aux élections présidentielles de 2002 : la création d’une nouvelle catégorie de crimes : les crimes politiques de gouvernance aberrante, et les crimes économiques, avec allongement indéfini de la prescription dans certains cas. Nous avions en vue, particulièrement, les 35 heures, mesure unique en Europe, fruit de l’incompétence absolue de son initiatrice principale, mesure qui est l’une des causes de la ruine et du désordre économique et législatif de la France, dont le coût est inchiffrable actuellement. La Cour de cassation, dans son arrêt du 7 novembre, décide que la prescription est suspendue en cas d’obstacle insurmontable aux poursuites. Tel est bien le cas actuellement par ces « ministres » incompétents, qui gaspillent les milliards des contribuables , sans avoir la moindre qualité ni la moindre formation pour occuper les fonctions qui leur sont attribuées. Et, bien entendu, pour ceux qui nomment des politiques manifestement nuls et nocifs dans les postes de responsabilité, pour des raisons de pur clientélisme.

Notre thèse, que nous soutenons depuis des dizaines d’années, n’a rien d’original : la loi est la même pour tous; tout citoyen est responsable de ses fautes, y compris la plus minuscule (culpa levissima). A plus forte raison les fautes gravissimes commises quotidiennement par par des ministres nuls, incompétents, considérés comme tels par tous, dont l’impéritie se traduit par la perte de milliards  pour le pays, et par la complexification inouie d’un appareil législatif aberrant et stupide, sous l’impulsion des imbéciles au pouvoir, incapables qu’ils sont de connaitre les répercussions souvent perverses des textes dont ils ne comprennent pas même la signification, relèvent, selon les principes généraux du droit, le droit européen, le droit français, de la mise en cause des fautifs devant les tribunaux. La  nomination de ministres nuls, incompétents, est en soi une faute engageant la responsabilité de ceux qui les désignent. La responsabilité de ceux qui acceptent des postes ministériels sans avoir la moindre compétence pour les occuper (presque tous depuis 2012) est engagée par le seul fait qu’ils acceptent des fonctions dans lesquelles ils ne peuvent commettre que des dégâts; enfin, au moins les fautes les plus évidentes commises par ces nullités doivent les conduire devant les tribunaux, et les faire condamner, comme tous les autres citoyens, à des peines d’autant plus lourdes que les fautes commises ont été graves.

On voit que ce n’est pas une révolution que nous proposons, mais l’application aux membres des gouvernements, de l’administration,et aux autres, du droit applicable à tous les citoyens, sans exception.

Les politiques – pour le grand nombre méprisables -, qui phagocytent et polluent le pouvoir en France relèvent du même droit que nous tous. POINT.

 

LE DRIAN, LEBRANCHU, AYRAULT, ENFIN DESIGNES PAR LES BLOGS COMME ETANT DES TRAITRES.


LA POPULATION EST SEULE DETENTRICE DU DROIT DE DECIDER DE SON DESTIN. ELLE N’A, EN AUCUN CAS, DELEGUE CE POUVOIR AUX MEPRISABLES CLIENTS DU POUVOIR, ENCORE MOINS A DES CARRIERISTES, qui se rendent coupables d’un grave abus de pouvoir, en prétendant décider au lieu et place des ses mandants. LA VOIX POPULAIRE NOUS DONNE DE TOUTES PARTS  LA VOIE A SUIVRE : DENONCER SANS RELACHE LES TRAITRES, ET LES FAIRE JUGER EN TEMPS UTILE . CEUX QUI JOUENT OSTENSIBLEMENT ET HYPOCRITEMENT LE DOUBLE JEU DOIVENT PAYER ENCORE PLUS CHER QUE LES AUTRES.

A lire absolument : Taper dans Google : Le Drian traitre; Ayrault traitre; Lebranchu traitre.

Relire absolument : LE TRISTE BILAN DE Jean-YVES LE DRIAN, en termes de restauration de la Bretagne dans ses droits immémoriaux, ce 14 juillet 2010, fête nationale de nos voisins les Français.

http://blog-louis-melennec.fr/2010/07/14/le-triste-bilan-de-le-drian-en-termes-de-restauration-de-la-bretagne

Le bilan de l’illustre « bretonne » Marilyse le Branchu en termes de restitution à la Bretagne de ses droits ancestraux : le même : zéro pointé :

http://louis-melennec.fr/2012/05/24/

Les salaires et avantages cumulés par ces deux illustres « Bretons » pour ces remarquables bilans : un vertige, qui mérite une thèse de doctorat. (La règle de droit : quiconque a perçu une somme d’argent pour l’accomplissement d’une mission déterminée, et qui n’a rien fait, doit le remboursement de la somme indue. Cette action porte le nom de « répétition de l’indu », c’est à dire : remboursement de ce qui a été payé, mais qui n’était pas dû).

 

LA VOIX POPULAIRE NE S’EST PAS TROMPEE : Plusieurs blogs ont prononcé les mêmes phrases, les mêmes condamnations féroces à l’encontre de ceux qu’ils ont élus, avec une mission précise, et qui les ont trompés. Il y est question, principalement, de LE DRIAN, l’homme aux yeux baissés, celui qui ne regarde jamais personne en face.

Les gens au pouvoir, nullissimes comme d’habitude, ont « managé » un découpage absurde des « régions » françaises. La Bretagne, soulignons le fortement chaque fois que l’occasion se présente, a été annexée par la force, en trois temps, de plus en plus oppressifs (1491, 1532, 1789 surtout), sans avoir consenti à rien, et sans avoir jamais été consultée sur rien. Elle est un pays occupé, non pas une nation « minoritaire », mais une nation incluse malgré elle dans les frontières d’un pays voisin, majoritaire chez elle, la France y étant un pays occupant le terrain par invasion, donc étranger.

Le « partage » des régions françaises s’est fait dans des conditions d’amateurisme effrayantes sur un coin de table. Faute politique d’une gravité extrême au regard du droit international, les incompétents au pouvoir ont opéré dans un mépris abyssal des populations. Ce sont des crimes contre les peuples qui composent la France. Il s’agissait, avant tout, dans un climat désastreux, de donner au pays stupéfait l’impression de « faire quelque chose », et de réserver aux petits amis du pouvoir des territoires à leur convenance, leur garantissant  à la fois des revenus immenses, des avantages en nature considérables, et la faculté de continuer à pérorer devant les médias, les télévisions, les badauds, en toute ridicule impunité.

Les magouilles du pouvoir ont été éventées très rapidement, et divulguées dans la presse, au bout de quelques jours seulement. Les Bretons ont été ahuris qu’une fois de plus, des combines de bas étage ont prétendu disposer d’eux comme des bestiaux, sans leur demander leur avis, une fois de plus. Cette fois, leur fureur est extrême. Leurs yeux étant enfin ouverts, ils s’en prennent à ceux qu’ils ont « élus » (en réalité, les clients les plus dociles des partis, qui ont été adoubés par eux, et « confirmés par un pseudo scrutin, mais non pas choisis par la population), avec véhémence.

Le Drian a « convaincu » François Hollande que la Bretagne doit rester mutilée, amputée de la perle que constituent Nantes et la Loire Atlantique. Là où sa seule et impérative mission était de combattre, les armes à la main, pour que la Bretagne soit immédiatement réintégrée dans tous ses droits, nationaux et internationaux. Et de le faire savoir partout, en Bretagne, en France, dans le monde, l’occasion lui étant offerte, de se promener partout, avec nos deniers. Et de démissionner dans un tintamarre infernal en cas de refus de son Maître et de ses subsides de respecter ce principe incontournable : le droit des peuples à décider d’eux-mêmes; c’est à dire de leur destin. Aucun raisonnement, aucune pseudo-justification, aucun fait n’effaceront ces actes de lâcheté veule et vile, qui ne sont que la suite de prises de position qui confirment ce qu’ils sont, d’une manière certaine, sans qu’il subsiste le moindre doute à cet égard.

Ayrault, principal responsable de la « débretonnisation » de la Loire Atlantique (dénoncée depuis des années par Bretagne réunie, preuves accablantes à l’appui), honni de tous, le plus nul parmi les nuls, classé comme tel par les médias unanimes, a eu la prétention insensée de se tailler une principauté en réunissant la Bretagne et les fantoches « Pays de Loire ». Tout cela sur le dos des Bretons, pour de vulgaires et misérables intérêts carriéristes, au mépris affiché de l’histoire et de la volonté clairement exprimée des populations concernées.

Mais qui se croient-ils donc ? Pour qui se prennent-ils ?

LE DOUBLE JEU. Les pires sont ceux qui jouent le double jeu, et qui mangent dans les râteliers dégoûtants qu’ils ont devant leur bouche.

Une apostrophe, intitulée « Lettre ouverte à Jean-Yves LE DRIAN, ce traître », a été publiée sur l’ex- président du Conseil régional de Bretagne, l’homme au regard de chien battu, ce courageux parmi les courageux, par 7seizh, le 26 juin 2014, dans des termes incendiaires. Il est nécessaire  que tous les lecteurs du présent blog lisent ce texte particulièrement juste dans son intégralité :

 

http://7seizh.info/2014/06/26/lettre-ouverte-jean-yves-drian-ce-traitre/

 

Je pense très exactement ce qui y est dit de ce triste sire, sûrement plus durement encore. Les commentaires publiés sont explicites : lamentable, traître, dégonflé, minable, dégoûtant, abject, imbécile …

Sur les autres aussi. Ces hypocrites voyant la Bretagne dépérir, la langue perdre plus de dix mille locuteurs par an, le débat sur la réintégration s’amplifier, en ont, avec une lâcheté à vomir, été totalement absents; ils ont louvoyé, menti, triché avec tout le monde. Où étaient-ils, que faisaient-ils ? On ne les a vu nulle part. Tapis dans l’ombre, ils attendaient de voir de quel côté la balance allait pencher. Aujourd’hui, voyant que leur stratégie de louvoiement ne paie plus, ne trompe plus personne, ils louvoient encore : ils essaient de se justifier, au moyen de nouveaux sophismes : ils seront doublement punis, car leurs manoeuvres sont exécrables, la lâcheté à ce degré est une insulte au peuple breton (cf. Bretons magazine, novembre 2014).

Qu’ont-ils fait pendant que la population combattait sur le terrain ? Je vais vous le dire : ILS ETAIENT A LA SOUPE, car telle est leur philosophie et leur devise : à la soupe, à la soupe, à la soupe !  Et ils continuent, car seule la soupe les intéresse. Traitres à la Bretagne, traitres à la France, Judas de toujours, mangeant la bonne soupe bretonne, la bonne sousoupe française, maintenant des deux.

Mais que croient-ils donc ? Imaginent-ils le mépris et la haine qu’ils suscitent en Bretagne ? Pensent-ils que leur jeu n’est pas d’une limpidité absolue ?

Ne sentez vous pas la puanteur ?

Un autre, pour tenter de se justifier, ose écrire : « Je suis un militant obéissant, j’obéirai aux directives de mon parti ». Or, ce parti a voté contre les Bretons. NON, monsieur URVOAS, vous n’avez aucun droit de vous coucher sur le sol, ni d’obéir aux quatre ou cinq pelés et sous-débiles qui dirigent votre parti ; encore moins de ramper; vous avez été élu par des Bretons, en vous écrasant sur la boue, vous portez atteinte à l’honneur de tous les Bretons. Ils ne vous le pardonneront jamais. En matière de droits nationaux de la Bretagne, ce ne sont pas trois ou quatre tondus qui décident, mais LES BRETONS, seuls propriétaires légitimes, selon le droit international.

CELA NE PASSE ABSOLUMENT PLUS : ces gens ont été élus par nous, ils sont payés avec l’ argent volé dans nos poches, ils ruinent par leur stupidité la France et la Bretagne, distribuant de l’argent qui n’existe pas à leurs clients, alourdissant chaque année la dette abyssale de la France; ils bénéficient de rentes scandaleuses; ils sont là exclusivement pour nous servir : ILS SONT LES DOMESTIQUES DE LA POPULATION BRETONNE, ILS LUI DOIVENT OBEISSANCE, tout particulièrement dans cette affaire de la récupération des Droits de notre Pays.

La Bretagne, pays martyr, occupée illégalement depuis cinq siècles, s’est exprimée par des sondages répétés. Veut-elle reconstituer son territoire ? Qu’ils obéissent ! Veut-elle réintégrer dans son territoire national la Loire Atlantique, bretonne depuis douze siècles ? Qu’ils obéissent ! La Bretagne exige-t-elle qu’ils respectent ce pourquoi ils ont été élus ? Qu’ils obéissent, qu’ils obéissent, qu’ils obéissent !

Le sort naturel de ceux qui accomplissent ces actes misérables de trahison et de vulgaire nombrilisme intéressé, est d’être jugés. Les crimes contre la Nation et les personnes qui la composent sont les plus graves que puissent commettre ceux qui, trahissant la confiance des citoyens, ne pensent qu’à défendre leurs misérables intérêts personnels.

En Bretagne comme dans toutes les autres pays évolués, pas seulement en Europe, les jeunes s’organisent, publient dans Internet, se battent : ILS NE VEULENT PLUS DE CETTE CORRUPTION; ILS VEULENT QUE LES CORROMPUS SOIENT JUGES, ET MIS AU BAN DE LA SOCIETE. Et qu’aucune chance de se raccrocher aux branches ne leur soit donnée.

 

Avoir trompé pendant des décennies ce peuple naïf est abominable; les mensonges de cette nature, si longtemps infligés par un authentique lavage des cerveaux est ignoble, et sont jugés tels.

Jean-Yves LE DRIAN est agrégé d’histoire. Poignant l’est aussi. Où les a- t’on vu prêcher la mission sacrée d’ouvrir les yeux de leurs compatriotes naïfs, crédules, trompés par la France tous les jours depuis cette funeste année 1789, qui fut la SHOAH des Bretons ?

Vade retro satanas : s’il te reste un minimum de dignité, Jean-Yves LE DRIAN, toi qui a trompé  les Bretons, et qui continue à louvoyer, demandes pardon au peuple dans lequel la nature t’a fait l’honneur de naître. Car tu n’es plus digne d’être considéré comme un Breton.

 

Adressé à Bretons magazine, avec la lettre suivante :

« Vous venez de publier une interview consacrée à Jean-Yves LE DRIAN. Tous les Bretons sont interpelés par cette interview, et interloqués par l’affaire de la Loire Atlantique. Nous sommes TOUS mis en cause. Je vous demande, au nom des 70 pour cent des Bretons qui ont exprimé leur opinion par des sondages répétés, de considérer la présente comme un droit de réponse ».

Louis Mélennec, docteur en droit.

 

 

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LE SALUT DE LA BRETAGNE EST DANS LA CONNAISSANCE DE SON HISTOIRE.

La vérité historique va détruire inéluctablement le peu qui reste du sentiment d’appartenance de certains Bretons à la France. Extrait d’une conférence sur le sentiment d’appartenance et la Nation (Louis Mélennec) :

« Lorsque les jeunes Bretons apprendront qu’avant 1789, et tant que la monarchie étrangère française a exercé son autorité sur la Bretagne, notre pays a conservé des droits réels quoique réduits, qu’il avait ses institutions parlementaires,  votait lui-même ses impôts, avait le droit de s’opposer aux lois françaises, présentait librement des critiques souvent très dures au roi de France, allant jusqu’à le rappeler à ses devoirs ..….. .  et qu’à partir de 1789 ses Institutions séculaires ont été supprimées avec une extrême brutalité, ses représentants publiquement humiliés, ses administrateurs bretons remplacés par des préfets étrangers  de nationalité française, sa législation particulière anéantie, sa fiscalité, deux fois moins lourde que celle du royaume voisin, alignée sue celle de ce pays qui n’a jamais su rien gérer dans aucun domaine  ….. ..

 Lorsque, de surcroit, ils sauront que ce pays a anéanti a humilié et anéanti sa langue ………..

Lorsque, surtout, ils sauront que ce pays a interdit l’enseignement de l’histoire de la Bretagne aux enfants Bretons, qu’il a osé la remplacer par la sienne, et les a obligé à apprendre par coeur que la France, destructrice des Libertés de la Bretagne, a inventé les droits de l’homme, a apporté la Liberté au monde ….

Quel est le jeune Breton qui, apprenant cela, aura envie de rester français, s’il a jamais pensé qu’il l’était ? La suppression brutale de toutes les prérogatives de la nation bretonne, avant que l’année 1789 soit écoulée a été une entreprise totalitaire répugnante    …….

Avoir trompé pendant des décennies ce peuple naïf est abominable; les mensonges de cette nature, si longtemps infligés par un authentique lavage des cerveaux est ignoble, et sont jugés tels  …… »

 

LOUIS MELENNEC, Breton, endoctriné et humilié par l’Etat français pendant toute son enfance et son adolescence …….

 

http://blog-louis-melennec.fr/2009/03/12/le-nationalisme-francais-a-eu-la-pretention-insensee-damputer

 

 

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 LES BRETONS SONT ENCORE DES PERDANTS, DES LOSERS, PARCE QUE, ACCULTURES PAR LEUR MARÂTRE, ILS N’ONT PAS ENCORE RECUPERE LA PLEINE CONFIANCE EN LEUR CAPACITES NATIONALES, QUI SONT IMMENSES.

LETTRE DU 24 octobre 2014. M. H. NANTES
« Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les Bretons ne pensent qu’à leur nombril, et POURQUOI ILS REFUSENT DE GAGNER, alors que la victoire est à la portée de leurs mains ».

REPONSE DE LOUIS MELENNEC (29 octobre 2014) : LE COMPLEXE DU PLOUC.

« …… La raison pour laquelle les Bretons refusent de gagner – plus exactement : sont encore incapables de gagner -, me semble simple : toutes les nations acculturées sont réduites à néant, pendant une très longue période, parfois d’une manière définitive.

Il existe une pathologie mentale collective. Les névroses, les psychoses, les états dépressifs collectifs sont aujourd’hui bien connus. L’exemple des populations amérindiennes est celui qui a été le mieux étudié, à ma connaissance.

Dans ma jeunesse, nous étions presque tous atteints d’un complexe d’infériorité : le complexe du plouc. Formatés et écrasés par l’école « républicaine », nous nous sentions inférieurs; les autres (les Français de France, ou les « Français de l’intérieur », comme disent les Alsaciens), présentés comme modèles, étaient supérieurs à nos yeux. Ils le montraient, d’ailleurs, lorsqu’ils venaient en touristes dans notre pays de sauvages, et, fait extraordinaire, de la même manière que les esclaves intériorisent l’image mauvaise qu’ils ont d’eux mêmes, nous admettions cela, nous les admirions, nous essayions de leur ressembler. Chez nombre d’entre nous, cela allait plus loin : nous avions honte de nous, de la langue de nos parents, plus encore de celle de nos grands parents, de leur accent, de leur costume, de leur air si gauche (beaucoup de Bretons de ce temps étaient timides). J’ai connu ces exemples affreux : des élèves du lycée de Quimper décourageaient les visites de leur propre mère au parloir, honteux qu’ils étaient de se montrer en compagnie d’une femme « plouque », portant une coiffe, un costume de velours, et parlant fort mal le français. Ce ne sont pas des exemples extrêmes. Je cite de mémoire – donc d’une manière pas rigoureusement exacte -, cette phrase de Pierre-Jakès Hélias, à propos de ce que lui disait son grand père de sa propre langue de cro-magnon : « avec le breton, tu n’iras nulle part : tu es comme l’âne attaché à son piquet » (!) Tel était le triste jugement que, peuple acculturé, nous portions sur nous-mêmes.

Quant à la vision que nous avions, presque tous, de notre avenir, elle était affectée de ce même complexe : attendu que nous étions un peuple d’essence inférieure, nous n’irions nulle part, car nous n’avions pas la capacité d’aller bien loin (A suivre).

Les jeunes d’aujourd’hui ont peine à croire ce que j’écris ici. Ils assument avec fierté leur identité. Ecrasés par le colonisateur, nous aspirions, de mon temps, à devenir des Français, pour échapper à notre affreuse condition, quoique la qualité de Français nous dont la nature humaine a été mise en cause par de nombreux héritiers glorieux de la glorieuse révolution des droits de l’homme, ne nous fut reconnue par ceux d’en face qu’avec réticence. Aujourd’hui, les jeunes sont offensés qu’on les « traite » de Français, et réagissent comme les Ecossais, lorsqu’on s’avise de dire qu’ils sont Anglais. Pour autant, la population est encore loin d’être guérie de cette dévalorisation dans laquelle toute la nation bretonne a été précipitée à partir de 1789, jusqu’à ces dernières décennies. Ce sont les séquelles de cette pathologie qui expliquent, selon moi, que les Bretons ont un statut mondial encore très inférieur à celui qu’ils méritent, attendu, bien qu’ils ne soient en aucun cas supérieurs aux autres, les qualités de sérieux, de travail, d’inventivité, que chacun leur reconnait : foncièrement, ils n’osent pas se reconnaître à eux-mêmes les potentialités qui sont les leurs, et en assumer les conséquences, notamment dans le succès. Comme un enfant qui aurait été battu par ses parents, et n’aurait pu, infériorisé par eux, épanouir ses talents. On ne peut s’épanouir, et assumer toute sa créativité que si l’on a retrouvé sa vraie personnalité.

Les choses évoluent, dans le bon sens. Cette évolution est appelée à s’accélérer lorsque la Bretagne aura récupéré tous ses droits, nationaux et internationaux, c’est à dire aura coupé tout lien institutionnel avec le pays qui l’a abaissé d’une manière si honteuse : la France.

Jusqu’à l’exhumation de l’histoire de la Bretagne, d’ailleurs, les Bretons étaient de longue date un peuple vaincu, écrasé sur le sol, ils ne savaient même pas qu’il y avait une partie à perdre ou à gagner. Par le formatage mis en place par le gouvernement français de Paris, le lavage ininterrompu des cerveaux bretons à travers les programmes scolaires dont les Bretons n’avaient aucune possibilité de discuter le moindre élément, on avait (presque) réussi à leur faire accroire qu’ils étaient français; ils savent aujourd’hui qu’ils ne le sont pas, et qu’ils ne le seront jamais. Leur marâtre avait incarcéré d’énormes sabots de bois dans leur tête, ils s’en sont débarrassés, cela va beaucoup mieux.

Nous sommes entrés dans une autre phase de notre destin national.

La connaissance de notre histoire, dans cette évolution, joue un rôle fondamental.

Le breton Ernest RENAN, originaire de Tréguier, dans sa remarquable conférence sur la Nation, faite à la Sorbonne en 1882, intitulée « Qu’est-ce qu’une nation », a remarquablement décrit ce phénomène incontournable : lorsqu’un pays a réussi a annexer des nations étrangères par la violence, les massacres, la persécution, le mensonge, la concussion, la recherche historique, en faisant remonter en surface ces agissements nauséabonds, le pays envahisseur est menacé de désintégration, en tout cas de perdre les territoires et les populations qu’elle a annexés par la violence.

Cela explique toute ma démarche depuis plus de quarante ans : réécrire l’histoire des relations brito-françaises pour permettre à l’identité bretonne de se reconstruire; n’écrire jamais que la vérité, sans la pervertir, pour que cette histoire devienne le rocher sur lequel elle puise s’accrocher et prendre appui. Mes efforts ont consisté à exhumer les archives – la plupart étaient connues de longue date -, mais surtout à les débarrasser de ce fatras idéologique dont on les a recouvertes, et à les ré-interpréter à la lumière de l’histoire des autres pays, des autres civilisations, des institutions du plus grand nombre de pays, du droit grec, romain, babylonien, juif, et surtout des principes élémentaires du droit, qui existent depuis des siècles, en aucun cas seulement depuis la révolution française, qui a consisté en une régression dans le cours naturel des choses  ……. Les abominations commises par un pays sur un autre sont, s’agissant de la Bretagne, à leur zénith : invasions répétées, destructions massives, anéantissement définitif des armées nationales, destruction de la dynastie par des manoeuvres illégales et frauduleuses nombreuses, destruction des vieilles institutions monarchiques consensuelles et en avance sur leur temps, massacres (dont ceux de 1675 et de 1793-1794), remplacement scandaleux des hauts responsables bretons (conseillers, magistrats, évêques et abbés ….) par des Français et des collabos, violations des droits élémentaires, exploitation du pays comme une ferme, au bénéfice de l’occupant, impositions forcées, extorquées, illégales, obligation pour les Bretons de combattre et de se faire tuer dans les armées françaises, en violation des engagements solennels pris par la France en 1532 ….

La liste des exactions commises en Bretagne par la France est illimitée. Des auteurs universitaires extrêmement méthodiques ont consacré à ces abominations des recherches plus que détaillées, de 1491 – date des dernières invasions armées, et de la privation de son titre et de ses prérogatives souveraines de notre Duchesse régnante, Anne de Bretagne -, à aujourd’hui. Ces travaux n’ont jamais été portés à la connaissance des Bretons, et restent sur les étagères des bibliothèques. Quiconque veut accomplir la même trajectoire de recherches que moi peut le faire. Qu’il lise les ouvrages, parmi les dizaines publiées, entre autres, de Le Baud, Alain Bouchard, d’Argentré, Dom Lobineau, Dom Morice, Rébillon, A. Le Moy, Fréville, Jean Kerhervé (L’Etat breton), Lepage (thèse sur les finances et la politique en Bretagne de 1491 à 1547), Dupuy, La Borderie, Marcel PLaniol (ouvrages déterminants sur les Institutions de la Bretagne, les plus importants qui aient été publiés, par ce très grand juriste, le plus important que la Bretagne ait engendré), Pocquet du Haut Jussé, et les montagnes d’archives publiées et non publiées …. Cela représente plusieurs dizaines de milliers de pages, sans doute plusieurs centaines de milliers. Mais il faudra de surcroit acquérir une formation superlative en droit, et pas seulement en droit médiéval .. Ré-écrire l’histoire de la Bretagne impose que l’on cesse de regarder son nombril, et qu’on s’oblige à regarder, longuement encore, celui des autres, et à respecter autrui. C’est de ce promontoire que représente l’histoire du monde, depuis les origines, que l’on peut commencer à comprendre ce qui s’est passé en Bretagne, et ce qu’est la Nation bretonne, ses souffrances, la légitimité de ses aspirations.

 

Les nations existent, principalement, parce que les populations qui les composent ont vécu de très longs siècles une histoire commune, partagé les mêmes joies, mais surtout les mêmes malheurs. La langue commune n’est jamais qu’un élément secondaire pour définir la nation, d’ailleurs parfois absent (les Juifs, dispersés dans le monde, prototype de la nation qui a survécu à toutes les vissicitudes, parlent au moins cent langues !). (1). La maison « nation » se construit au fil des siècles sur les évènements partagés ensemble; la maison nation qui veut renaître ne peut le faire, principalement, qu’en se réapropriant son histoire, et en mettant de côté, au moins provisoirement, celle, étrangère, qui lui a été imposée par la violence mentale, mais qui n’est pas la sienne. Et cette réappropriation n’est en aucun cas un repli sur soi : nul ne peut s’assumer si on veut faire de lui un être composé de bric et de broc, un homme fabriqué avec des prothèses, encore plus s’il s’agit de prothèses mentales ou intellectuelles.

Le Breton est Breton, c’est la moindre des choses. Mais il est aussi européen, et citoyen du monde. J’ajoute, pour clouer au pilori ceux qui poussent des cris d’orfraie en voulant placarder sur les Bretons l’étiquette « d’identitaires », qu’eux sont des imbéciles, et qu’ils raisonnent comme le faisaient jadis les NAZIS. Et que nous sommes, avant tout, des êtres humains, particulièrement ouverts au monde, et à toutes les cultures, que nous considérons toutes comme très enrichissantes. En voulant faire de nous, par la force, ce que nous ne sommes pas, la France et les idéologues stupides qui nous attaquent ont eu et ont une démarche exécrable : totalitaire et fasciste.

La Bretagne accède aujourd’hui à son histoire, celle qu’on lui a cachée; ce fait est irréversible.

IV – L’ABOMINABLE RACISME ANTI-BRETON : UNE TRES SALE ATTITUDE QUI SE POURSUIT A L’HEURE ACTUELLE, dans certains milieux et dans des cerveaux malades.

Vous souvenez vous de ces propos ? On ne peut rien imaginer de plus vulgaire ni de plus imbécile :

Fouché, désignant la Bretagne et les Bretons, en 1794 :

 » DANS CE PAYS MAUDIT, il ne peut y avoir que des coupables « .

Michelet, 1831 : » La Bretagne est une colonie, comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe « .
Auguste Romieu, sous-préfet de Quimperlé, 1831 :
» La Bretagne est une contrée à part, qui n’est plus la France. Exceptez-en les villes, LE RESTE DEVRAIT ETRE SOUMIS A UNE SORTE DE REGIME COLONIAL « .

Auguste Romieu, 1831 : » Créons, POUR L’AMELIORATION DE LA RACE BRETONNE, quelques unes de ces primes QUE NOUS RESERVONS AUX CHEVAUX « .

Malte BRUN, 1831 :
» Leurs habitudes, leurs coutumes, leur crédulité et leurs superstitions leur laissent A PEINE UNE PLACE AU DESSUS DE L’HOMME SAUVAGE  ……

» Le paysan y est d’une malpropreté dégoûtante; son habitation peut presque se comparer à celle des Hottentots … les paysans ont une mauvaise physionomie, stupide et brutale à la fois « .

Prosper MERIMEE, lettre à Jubert de Passa, 1835 :
» On voit dans les villages les enfants et les cochons se roulant pêle-mêle sur le fumier; la pâtée que mangent les premiers serait probablement refusée par les cochons du Canigou « .

M. BUSSON, Manuel de géographie à l’usage des lycéens, 1929 :
» Les principaux traits de la race bretonne sont la malpropreté, la superstition, et l’ivrognerie « .
PROSPER MERIMEE, lettre à Requien, 1836 :

. »Au lieu de votre joli patois, dont on comprend toujours quelque chose, c’est une langue que le diable a inventée là-bas ….. »

GUSTAVE FLAUBERT, Par les monts et par les grèves.

« J’ai croisé deux marins Bretons sur la grève de Port Navalo : faciès stupéfiés de dégénérés, regards délavés par l’abus de l’eau-de-vie; ils regardent la mer comme les vaches regardent passer le train de Quimper. Je tente d‘engager la conversation, ne tire d’eux que d’inconsistants borborygmes. Au moment de nous croiser, deux créatures approximativement femelles, coiffées d’un long tuyau disgracieux probablement chargé de compenser leur nanisme congénital, se signent, puis s’engouffrent dans un édicule bas sur pattes qui doit être une chapelle. Un vent  soulève des odeurs de varech, de bouses, de hardes mal lavées. Un effarement m’envahit. Dans quel trou d’ivrognerie et de superstition sommes-nous tombés ? »

A Locminé :

« On a installé une estrade de bois pour les danseurs. La danse consiste à se remuer et à se secouer en rond en se tenant le petit doigt. Sur le contretemps, tout le monde saute et retombe sur le plancher dans une grand bruit de sabots. Les puces et les poux tombent des habits sur les lattes du plancher et, de là, dans l’herbe. Cette sorte de gymnastique hygiénique offre d’ordinaire aux couples l’occasion de se former, en vue des appariements qui ont lieu dans ces contrées à la période des moissons ……

Les sauts des danseurs donnent le rythme au musico qui s’époumone dans une cornemuse de fabrication locale qu’on appelle ici biniou et dont le son m’a paru aussi harmonieux que celui du chant du canard à la saison des amours. La danse prend fin d’ordinaire quand toutes les puces sont tombées. Cela ne se produit pas avant la nuit close, d’où le nom de fest-noz donné à ces réjouissances (d’autres prétendent que ce nom vient de l’habitude qu’ont les danseurs de se curer le nez entre les danses). (2)

A Dinan :

« Dimanche à Dinan. Jour de première communion. Trognes rondes rosâtres rasées, porcines, des gamins engoncés dans leurs habits de velours noir; fillettes déjà formées suant ferme sous leurs amas de dentelles. Enfants de choeur ahuris emboîtant le pas du curé doré sur tranche.  Nourriture exécrable; le cidre est une infâme piquette; on nous sert au café des morceaux d’un gâteau local au beurre ranci appelé « far »; je manque y laisser une dent sur un pruneau encore muni de son noyau ….. Odeurs pestilentielles. Maxime et moi descendons une rue pentue bordée de vague boutiques. Derrière des vitrages crasseux, nous devinons des faces racornies, ridées, tavelées comme des rainettes de l’automne précédent : les a-t-on retirées de leurs claies pour leur faire prendre le jour gris, éviter qu’elles ne pourrissent avant octobre ….. Au bas de la descente, au-delà d’ un quai désert, stagne une étendue d’ eau brune et morne ….. Nous en demandons le nom à une passante embéguinée et sabotée. « Tiens, c’est la Rance, pardi ! » La Rance : quel nom bien choisi pour ce flot paresseux et sale ! «

(Note de l’auteur : c’est cela que l’UNESCO vient de classer au patrimoine mondial de l’humanité ! Admirez l’intelligence des Français, le peuple autoproclamé le plus subtil de la terre !)

Gustave Flaubert, Par les champs et par les grèves, édition nouvelle, établie à partir des manuscrits originaux par Léopold Jambrun (Presses de l’Université Libre du Haut-Verdon )

VICTOR HUGO. LE BRETON selon HUGO : Quatre-vingts treize, 1874 :

» Qu’on place ce sauvage, parlant une langue morte….. ce qui est faire habiter une tombe à sa pensée (!) ……. (Ce paysan) vénérant sa charrue d’abord, sa grand mère ensuite, …….. On se demande si cet aveugle peut accepter la clarté « .
RAYMOND CARTIER, Les 19 Europes, Plon, Paris, 1960 :
» Ils vivaient dans leur langue pataude et leurs vêtements grossiers, COMME DES ESPECES DE BAS-BRETONS « .
LES BRETONS, NEGRES DE LA FRANCE : Laurent TAILHADE  » L’assiette au beurre « , 3 octobre 1903 :
» Il n’est pas de meilleur chrétien que cette crapule de Bretagne; il n’en est pas de plus réfractaire à la civilisation. idolâtre, lâche, sournois, alcoolique et patriote, les cagot armoricain ne mange pas : IL SE REPAÎT; il ne boit pas : IL SE SAOULE; il ne se lave pas : IL SE FROTTE DE GRAISSE; il ne raisonne pas : IL PRIE (!!!); et, porté par la prière, IL TOMBE AU DERNIER DEGRE DE L’ABJECTION .
» C’EST LE NEGRE DE LA FRANCE, cher aux noirs ensoutanés, qui dépouille à son bénéfice de véritables miséreux « .

Anatole DE MONZIE, ministre de l’instruction publique, 1925 :

 » Pour l’unité de la France, la langue bretonne doit disparaître « .
CHARLES PASQUA, 1992, professeur de morale, oie blanche parmi les hommes politiques français, l’homme du SAC, de la tuerie d’Auriol (voir Google),  aux innombrables procès, rejoint et condamné par le justice (enfin !), en 1992, à la suite du traité de Maestricht :
» Les Bretons, C’EST COMME LES COCHONS « .

JEAN – LUC MELENCHON, 2007 : l’invraisemblable Mélenchon,  allié mental des Chinois au Tibet, admirateur de l’oeuvre « civilisatrice » des tortionnaires des Tibétains, assassins de leur culture, comme la France l’a été de la langue bretonne :
» Le vocabulaire et la grammaire de la  » pseudo-langue bretonne « ,  …..furent fixées à la demande de l’occupant NAZI, en 1941 « .
» Les écoles Diwan sont une secte « .
» Le breton est la langue de la collaboration « (Cette allégation tient du génie de son auteur : la collaboration s’est faite en français : et pour cause : aucun allemand ne parlait breton, ceux que la France stipendiait sous le terme de collabos ne dépassaient pas quelques centaines de personnes. C’est la France qui était atteinte d’un nationalisme furieux, c’est la France qui a collaboré, non la Bretagne.
Jacky BERROYER : Les Bretons : des porcs; les petits Bretons : des gorets. (Chanson éructée en langue française, la langue universelel, la langue des langues : 2006) :
» Ah ! Connaissez vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes, leurs enfants hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales ..

» De Quimper à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus, pendant que leurs maris se soulagent dans les flots, et refusent de signer le protocole de Kyoto.
» Ah ! Les Bretons sont vraiment immondes : ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir au Tiers Monde. Si on leur reproche ça, ça les fait marrer, c’est leur humour moche noir comme leur marée « .
http://www.youtube.com/watch?v=7HKkhtITFiU&feature=share
2011. Claude HAGEGE, insuffisant intellectuel, professeur honoraire au Collège de France :
« La Bretagne a été rattachée à la France. C’étaient des sauvages. Mais ils sont devenus français.  »
(Emission de Frédéric TADDEI, le 8 février 2011, « Ce soir ou jamais ».

2014 : Nicolas BEDOS, le vulgarissime sans talent, s’adressant à DIEUDONNE :
« Ma quenelle à moi s’appelle une merguez, et je te l’enfonce dans ton gros cul de Breton inculte ». (Emission de Laurent RUQUIER, sur France 2, « On n’est pas couché », 11 janvier 2014).

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Peut-on laisser des débiles mentaux proférer de telles âneries, de tels propos racistes et puants ?
Réalisez vous, Français même si ce sont les plus bêtes et les plus corrompus d’entre vous qui ont éructé ces insultes graves, qui puent le mépris d’autrui, le racisme et le nazisme, que les Bretons vont jeter tout cela aux oubliettes ??? Notre civilisation bretonne, celle du roi Arthur, du chevalier Lancelot, de la fée Mélisande, de l’enchanteur Merlin, des Chevaliers de la Table ronde, bien que non exempte de sévères reproches sur bien des points, n’a jamais rien produit d’aussi bassement vulgaire.
Jean-Luc de CARBUCCIA, terminant l’émission à laquelle il avait convié Louis MELENNEC, à Lumière 101 (confere : L’assassinat de la Bretagne), avait conclu par ces propos : » Toutes ces horreurs se payeront un jour « .
Ce moment est en train d’arriver. On récolte ce que l’on sème : ne soyez pas étonnés, Français, de ce qui arrive à votre pays. Après la révélation des horreurs réalisées par la France en Bretagne, c’est au tour de la France d’être HUMILIEE. Les Bretons ne se réjouissent pas de la déliquescence de votre Pays, mais il y a dans ce renversement de la situation une forme de justice : celui qui a fait souffrir les autres souffre à son tour : soyez assurés que nous sommes aussi affligés que vous de voir vos médias et votre presse nationale qualifier de nuls le couple au pouvoir, et les trois  » acteurs  » politiques principaux de l’UMP qui se trouvent en face d’eux en ce moment, dans un ballet aussi ridicule que lamentable, de leurs véritables noms : le voyou, le pleutre, l’impuissant. Des Bretons, me dit-on, réfléchissent à une Constitution qui écartera cette sorte d’engeance des postes de responsabilité en Bretagne, lorsqu’elle aura accompli la même trajectoire que l’Ecosse, la Catalogne, mieux encore : l’Irlande, libérée du joug de son colonisateur depuis près d’un siècle.
Je termine par cette réflexion. Si, avec quelques qualités, les Bretons possèdent tant de défauts – le plus pernicieux, à mon avis, étant la jalousie, qui anime, bien plus que l’ignorance et la sottise, dont le lecteur aura un triste exemple en se reportant aux injures qui peuplent les  » commentaires  » sous l’émission de Jean-Luc CARBUCCIA (confere : La Bretagne assassinée), ils ont, en revanche, un sens très vif de la reconnaissance et de la fidélité.
Les phrases que M. HAZO Nétanel, président de l’association Bretagne-Israel a écrite dans l’Agence Bretagne Presse, le 31 août 2010, sur l’exceptionnelle résistance des Bretons à la phagocytose et à la dissolution dans un pays étranger, nous ont particulièrement touchés. Ces phrases ne sont absolument pas banales pour nous, là ou les Français ne sont pas encore capables de comprendre les drames dont leur pays est responsable. NI D’AILLEURS DES EXACTIONS QU’ILS SUBISSENT DE LA PART DE LEURS NULLISSIMES ET CORROMPUS GOUVERNANTS. Mais les scandales vont maintenant se succéder, et ils seront avant peu pleinement informés de ce dont ils sont victimes de leur part.
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PROPOS COLLIGES PAR LOUIS MELENNEC.

 A lire absolument : la destruction programmée et voulue de la langue antique des Bretons par la France, Etat totalitaire :

 

http://www.ph-ludwigsburg.de/html/2b-frnz-s-01/overmann/baf4/bretagne/langue.htm

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COURRIER D’UN LECTEUR, DE NANTES, reçu ce jour, dès la publication de cette chronique non achevée.

M. M. Nantes.  » Vous dites que les Bretons sont très ouverts ?
Sauf moi, qui suis très fermé: mon identité bretonne vient de ce que je suis fier de ne pas être français : Je préfèrerais encore être belge.

Je voulais d’ailleurs éditer un auto – collant:  » Fier de ne pas être français « .

Et puis çà s’est noyé dans l’aboulie temporaire et la médiocrité quotidienne. Mais j’y reviendrai. »

Réponse de Louis Mélennec : « Vous êtes un fieffé menteur. Je vous connais depuis vingt ans : nul n’est plus ouvert que vous, ni plus cordial. Et les Belges sont un peuple très sympathique. Mais vous avez un humour assassin. Et vous vous en servez, comme moi, pour contourner l’adversité. Il est vrai qu’en votre qualité de Nantais, vous avez eu à souffrir de tout ce qui a été fait pour débretonniser notre chère capitale historique. Mais vous savez que des Bretons ont consigné dans leurs publications ces actes abominables, et qu’ils songent à poursuivre les responsables. Ces poursuites se feront sur le fondement du droit international et du droit européen, qui imposent l’absolu respect des langues, des coutumes, du territoire des nations  dites « minoritaires ». En Bretagne ces lois internationales sont violées tous les jours, et l’on connait par leur nom les principaux coupables, spécialement à Nantes ».

 

…. Vous évoquez les correspondances qui me sont adressées depuis peu, précisément depuis la deuxième édition du Livre Bleu de la Bretagne.

Je suis, comme vous, infiniment touché par ces lettres simples, avec des fautes d’orthographe, qui émanent de gens qui n’ont rien à voir avec les lâches qui composent l’ » établissement » breton. Ces correspondants parlent avec le coeur. C’est merveilleux, la Bretagne profonde est avec nous, elle est incapable de tricher, elle.

La lettre qui m’a le plus ému est celle de ce Breton exilé en Amérique, qui nous a écrit :
« La vieille maman, restée au pays, ne peut s’empêcher de pleurer en lisant le livre bleu ».
Vous me dites qu’en sortant du salon du Livre, à Carhaix, un homme s’est précipité sur vous. Je reproduis les termes exacts de votre lettre :
« P., je te connais, où puis-je acheter le Livre bleu ? » Un paysan du pays. je lui ai donné un exemplaire : il était fou de joie ».
Vous comprenez aussi pourquoi j’ai refusé, à l’âge de 25 ans, déja plus que largement informé de ce que sont les milieux politiques, d’être le suppléant de Hervé NADER, député de Quimper, qui me proposait de démissionner en ma faveur au bout de deux ans ..

Je suis effaré de ce que vous me dites du salon du livre de Carhaix : alors que déjà quinze sites offrent le livre bleu de la Bretagne à leurs lecteurs, que ceux-ci ont effectué plus de 40 000 téléchargements, qu’on nous parle de ce livre de Pékin, de Moscou, de Berlin … les éditeurs « bretons », qui osent se dire « nationalistes » refusent toute éventualité de le ré-éditer, et « refusent absolument – surtout pas, dites vous -, de se mouiller ». Se mouiller ??? Mais de quoi ?

Il va sans dire que leur attitude me détourne d’avoir désormais jamais à faire à eux, à l’exception du plus courageux, qui vient de me dire que ce texte ne lui fait pas peur, bien au contraire. Qui est-il ? Un seul éditeur breton a cette audace : vous saurez son nom. Internet est aujourd’hui le moyen par lequel la vérité parvient jusqu’à nous. Nous avons gagné la bataille du Livre bleu, qui court maintenant sur la toile, partout.

A mon âge, je reste naïf : je n’imaginais pas que nous sommes encore si bas, plus bas que le caniveau, là où notre jeunesse nous donne l’exemple.

Mais d’où nous vient cette lâcheté ? Pourrons nous en guérir ? OUI : IMPOSSIBLE N’EST PAS BRETON.

Louis Mélennec.

LES BRETONS ONT SEULS LE DROIT DE DECIDER DE LEUR AVENIR . Ceux d’en face ne disposent pas D’UN SEUL argument pour se maintenir chez nous .

 A LIRE ABSOLUMENT :
 
SUR L’AUTONOMIE INDISPENSABLE DE L’ALSACE : Bernard Wittmann, L’Alsace, demain : plaidoyer pour un statut d’autonomie, Fouesnant, Yoran Embanner, 2011. 238 p. ISBN978-2-914855-77-8
SUR LES ABOMINATIONS COMMISES PAR L’ETAT FRANCAIS : L’Etat voyou, par Caroline Brun et ..
Il ya quarante ans que nous dénonçons les pratiques illégales de l’Etat français. D’autres l’ont fait et le font : Montaldo, de Closets, Thierry Desjardins …. La Bretagne a eu à subir ces abominations pendant cinq siècles. Les injurieurs chroniques, dans les blogs, véritables sçavants bretons, ont réagi par des injures. Les députés et les sénateurs : rien, rien, rien …
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ECHANGES AVEC LES LECTEURS. COURRIER DES BRETONS, ET DES AUTRES.
D’OU NOUS VIENT CETTE LÂCHETE. POURQUOI LES BRETONS REFUSENT-ILS D’ÊTRE DES GAGNEURS, ET SE COMPORTENT TOUJOURS EN PERDANTS, EN LOSERS ?
 
 LETTRE DU 24 octobre 2014. M. H. NANTES. Nouvelles du Livre bleu : de mieux en mieux.

« Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les Bretons ne pensent qu’à leur nombril, et POURQUOI ILS REFUSENT DE GAGNER, alors que la victoire est à la portée de leurs mains ».

REPONSE DE LOUIS MELENNEC (29 octobre 2014) : LE COMPLEXE DU PLOUC. LA BATAILLE DU LIVRE BLEU EST GAGNEE. LE RESTE VA SUIVRE.

« …… La raison pour laquelle les Bretons refusent de gagner – plus exactement : sont encore incapables de gagner -, me semble simple : toutes les nations acculturées sont réduites à néant, pendant une très longue période, parfois d’une manière définitive.

Il existe une pathologie mentale collective. Les névroses, les psychoses, les états dépressifs collectifs sont aujourd’hui bien connus. L’exemple des populations amérindiennes est celui qui a été le mieux étudié, à ma connaissance. Dans ma jeunesse, nous étions presque tous atteints d’un complexe d’infériorité : le complexe du plouc. Formatés et écrasés par l’école « républicaine », nous nous sentions inférieurs; les autres (les Français de France, ou les « Français de l’intérieur », comme disent les Alsaciens), présentés comme modèles, à nos yeux, nous étaient supérieurs. Ils le montraient, d’ailleurs, lorsqu’ils venaient en touristes dans notre pays de sauvages, et, fait extraordinaire, de la même manière que les esclaves intériorisent l’image mauvaise qu’ils ont d’eux mêmes, nous admettions cela, nous les admirions, nous essayions de leur ressembler. Chez nombre d’entre nous, cela allait plus loin : nous avions honte de nous, de la langue de nos parents, plus encore de celle de nos grands parents, de leur accent, de leur costume, de leur air si gauche (beaucoup de Bretons de ce temps étaient timides). J’ai connu ces exemples affreux : des élèves du lycée de Quimper décourageaient les visites de leur propre mère au parloir, honteux qu’ils étaient de se montrer en compagnie d’une femme « plouque ». Ce ne sont pas des exemples extrêmes. Je cite de mémoire – donc d’une manière pas rigoureusement exacte -, cette phrase de Pierre-Jakès Hélias, à propos de ce que lui disait son grand père de sa propre langue de cro-magnon : « avec le breton, tu n’iras nulle part : tu es comme l’âne attaché à son piquet  » (!) Telle était la triste impression que, peuple acculturé, nous avions de nous-mêmes.

Quant à la vision que nous avions, presque tous, de notre avenir, elle était affectée de ce même complexe : attendu que nous étions un peuple d’essence inférieure, nous n’irions nulle part, car nous n’en avions pas la capacité. (A suivre).

 

Les jeunes d’aujourd’hui ont peine à croire ce que j’écris ici. Ils assument avec fierté leur identité. Ecrasés par le colonisateur, on aspirait, de mon temps, à devenir des Français, pour échapper à notre affreuse condition, quoique cette qualité, nous dont la nature humaine a été mise en cause par de nombreux héritiers glorieux de la glorieuse révolution des droits de l’homme, ne nous fut reconnue par ceux d’en face qu’avec réticence. Aujourd’hui, les jeunes sont offensés qu’on les « traite » de Français, et réagissent comme les Ecossais, lorsqu’on s’avise de dire qu’ils sont Anglais. Pour autant, la population est encore loin d’être guérie de cette dévalorisation dans laquelle toute la nation bretonne a été précipitée à partir de 1789, jusqu’à ces dernières décennies. Ce sont les séquelles de cette pathologie qui expliquent, selon moi, que les Bretons ont un statut mondial encore très inférieur à celui qu’ils méritent, attendu les qualités de sérieux, de travail, d’inventivité, que chacun leur reconnait : foncièrement, ils n’osent pas se reconnaître à eux-mêmes les potentialités qui sont les leurs, et en assumer les conséquences. Comme un enfant qui aurait été battu par ses parents, et n’aurait pu, infériorisé par eux, épanouir ses talents. On ne peut s’épanouir, et assumer toute sa créativité que si l’on a retrouvé sa vraie personnalité.

Les choses évoluent, dans le bon sens. Cette évolution est appelée à s’accélérer lorsque la Bretagne aura récupéré tous ses droits, nationaux et internationaux, c’est à dire aura coupé tout lien institutionnel avec le pays qui l’a abaissé d’une manière si honteuse : la France.

Jusqu’à l’exhumation de l’histoire de la Bretagne, d’ailleurs, les Bretons étaient de longue date un peuple vaincu, écrasé sur le sol, ils ne savaient même pas qu’il y avait une partie à perdre ou à gagner. Par le formatage mis en place par le gouvernement français de Paris, le lavage ininterrompu des cerveaux bretons à travers les programmes scolaires dont les Bretons n’avaient aucune possibilité de discuter le moindre élément, on avait (presque) réussi à leur faire accroire qu’ils étaient français; ils savent aujourd’hui qu’ils ne le sont pas, et qu’ils ne le seront jamais. Leur marâtre avait incarcéré d’énormes sabots de bois dans leur tête, ils s’en sont débarrassés, cela va beaucoup mieux.

Nous sommes entrés dans une autre phase de notre destin national.

Le breton RENAN, dans sa remarquable conférence  sur la Nation, faite à la Sorbonne en 1882,  intitulée « Qu’est-ce qu’une nation », a bien décrit ce fait incontournable : lorsqu’un pays a réussi à absorber des nations étrangères par la violence, la persécution, le mensonge, la recherche historique, en faisant remonter en surface ces agissements nauséabonds, le pays envahisseur est menacé de désintégration, en tout cas de perdre les territoires et les populations qu’elle a annexés par la violence. La Bretagne accède aujourd’hui à son histoire, celle qu’on lui a cachée; ce fait est irréversible.

…. Vous évoquez les correspondances qui me sont adressées depuis peu, précisément depuis la deuxième édition du Livre Bleu de la Bretagne. Je suis, comme vous, infiniment touché par ces lettres simples, avec des fautes d’orthographe, qui émanent de gens qui n’ont rien à voir avec les lâches qui composent l’  » établissement » breton. Ces correspondants parlent avec le coeur. C’est merveilleux, la Bretagne profonde est avec nous, elle est incapable de tricher, elle.

La lettre qui m’a le plus ému est celle de ce Breton exilé en Amérique, qui nous a écrit :
« La vieille maman, restée au pays, ne peut s’empêcher de pleurer en lisant le livre bleu ».
Vous me dites qu’en sortant du salon du Livre, à Carhaix, un homme s’est précipité sur vous. Je reproduis les termes exacts de votre lettre :
« P., je te connais, où puis-je acheter le Livre bleu ? » Un paysan du pays. je lui ai donné un exemplaire : il était fou de joie ».

Vous comprenez aussi pourquoi j’ai refusé, à l’âge de 25 ans, déja plus que largement informé de ce que sont les milieux politiques, d’être le suppléant de Hervé NADER, député de Quimper, qui me proposait de démissionner en ma faveur au bout de deux ans ..

Je suis effaré de ce que vous me dites du salon du livre de Carhaix : alors que déjà quinze sites offrent le livre bleu de la Bretagne à leurs lecteurs, que ceux-ci ont effectué plus de 40 000 téléchargements, qu’on nous parle de ce livre de Pékin, de Moscou, de Berlin … les éditeurs « bretons », qui osent se dire « nationalistes » refusent toute éventualité de le ré-éditer, et « refusent absolument – surtout pas, dites vous -, de se mouiller ». Se mouiller ??? Mais de quoi ?

Il va sans dire que leur attitude me détourne d’avoir désormais jamais à faire à eux, à l’exception du plus courageux, qui vient de me dire que ce texte ne lui fait pas peur, bien au contraire. Qui est-il ? Un seul éditeur  breton a cette audace : vous saurez son nom. Internet est aujourd’hui le moyen par lequel la vérité parvient jusqu’à nous. Nous avons gagné la bataille du Livre bleu, qui court maintenant sur la toile, partout.

A mon âge, je reste naïf : je n’imaginais pas que nous sommes encore si bas, plus bas que le caniveau, là où notre jeunesse nous donne l’exemple.

Mais d’où nous vient cette lâcheté ? Pourrons nous en guérir ?

Louis Mélennec.

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UN EMINENT CORRESPONDANT m’écrit, de Vannes, le 23 octobre 2014.
« Les droits de la Bretagne résultent du droit des peuples à disposer d’eux – mêmes, point final.
Est-il besoin de gloser là-dessus ? »

 

 

REPONSE de Louis MELENNEC

Certes. En droit moderne, c’est ainsi qu’on énonce le principe juridique, depuis déjà plus d’un siècle : c’est bien aux peuples et aux nations de décider de leur sort, non à ceux qui les ont colonisés.

Mais cela ne suffit pas, on est loin du compte.

1 – Il faut d’abord qu’il s’agisse d’un peuple. Ou d’une nation.

Mais comment se définit un peuple, une nation ?

C’est ce que je me suis appliqué à faire, dans mes nombreuses publications et émissions. (Google : mélennec nation). Lorsque j’ai publié mes premières chroniques dans Internet, les attaques les plus virulentes portaient sur plusieurs points, dont celui-ci : formatés par l’enseignement « républicain », beaucoup de Bretons tombait des nues lorsqu’on leur exposait qu’ils sont une vraie Nation, beaucoup plus ancienne que la nation française.

Il a donc fallu, année après année, expliquer ce qu’est une nation, en dégager les critères, et, cela étant fait, appliquer ces critère, comme une grille, sur le peuple breton.

Les Bretons sont-ils un peuple, une nation ?

Je pense l’avoir démontré d’une manière irréfutable. CETTE REALITE N’EST PAS EVIDENTE POUR TOUS, et est encore niée par beaucoup, en particulier par des Bretons, et des historiens ignares de ce qu’est une nation (Minois, Alain Croix, et tutti quanti). La France a TOUT MIS EN OEUVRE pour cela, depuis 1789, en écrasant les cerveaux, en les tripatouillant d’une manière ignoble.

Avant 1789, les Bretons, sachant qu’ils avaient émigré de l’Angleterre – au 5ème siècle,  croyaient-il -, proclamaient hautement que la Bretagne était une Nation, et que leurs droits étaient nationaux. Et cela ne gênait personne, pas même la monarchie française.
Voyez ce que le pays des droits de l’homme a fait de ce principe sacré.

Et cela ne suffit pas !

2 – TOUS LES PEUPLES, toute les nations peuvent -ils accéder à l’indépendance ?

Il y a plus de deux cents nations en Europe. Il y a plus de six mille langues dans le monde. On peut supposer que le nombre des nations mondiales dépassent largement plusieurs milliers. Le droit international proclame hautement le droit de toutes les nations, y compris celles qui sont intégrées dans les frontières d’un Etat étranger, à être protégées dans leur culture, dans leurs coutumes, dans leurs langues, dans leurs religions. Mais pour des raisons évidentes, toutes ne peuvent accéder à l’indépendance. Certaines, d’ailleurs, sont de très petite taille, voire minuscules. Certaines aussi ne souhaitent pas changer de statut. Voyez le désordre si toutes ces nations étaient admises à être indépendantes. L’Europe et le monde seraient ingérables.

3 – Se pose alors le problème de la légitimité pour accéder à l’indépendance.

Quelles nations ont le droit de disposer d’elles mêmes ?

La source principale de la légitimité – non pas la seuls -, est L’HISTOIRE VECUE ENSEMBLE.

Nous, Bretons avons une histoire de plus de 2000 ans, des guerres, des luttes, un sentiment d’appartenance, des contentieux avec nos voisins, une langue. (Google : Mélennec, Nation bretonne, nation française).

Nous sommes de ceux qui ont le droit de décider, sans aucune sorte de doute.

Les Français, eux, nation tard venue sur la scène de l’histoire, ont la même légitimité à être chez eux, en aucun cas chez nous, car ils nous ont envahis, pillés, volés, persécutés ……. Et ils mentent sans cesse, depuis cinq siècles qu’ils sont là.

C’est pourquoi l’enseignement de l’histoire est une nécessité impérative.
M. Marc LE FUR, député, vice-président de l’assemblée nationale des Français vient de faire cette découverte stupéfiante (!). Et il ne fait d’ailleurs RIEN pour que cela entre dans les moeurs. Ses collèges non plus. On y pourvoira, comme on a pourvu au reste.

Vous voyez qu’une affirmation ex-cathedra ne suffit ni de près ni de loin pour que les Bretons accèdent à l’indépendance.

 Une construction doctrinale est nécessaire, UNE JUSTIFICATION A LA FOIS PHILOSOPHIQUE, HISTORIQUE, JURIDIQUE.

Et il faut la diffuser, convaincre les intéressés.

En revanche, ceux d’en face n’ont pas un seul argument pour justifier leur présence chez nous. Le mal qu’ils ont fait pendant cinq siècles est colossal. J’aime citer cette phrase écrite par M. HAZO NETANEL, ancien président de l’association Bretagne – Israël, reproduite dans la page 8 du Livre Bleu :
 
« Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout !
La France est en faillite morale, intellectuelle. Elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent … C’est une chance pour les peuples premiers de France … Le chemin sera encore long jusqu’à l’indépendance, mais c’est inéluctable ».
4 – IL FAUT ENFIN RENVERSER LE RAPPORT DE FORCES AVEC L’ETAT COLONISATEUR, celui-ci étant voleur, menteur, de constante mauvaise foi …. et détenant la force armées, les nominations dans toutes les fonctions, des moyens financiers colossaux pour acheter les radios, les journalistes, les députés, les parlementaires, avec des moyens camouflés (la pseudo-démocratie, en particulier ..).(Les parlementaires sont censés « contrôler » l’exécutif; en réalité, c’est l’exécutif qui les tient en laisse, en permettant, eux qui ne servent à peu près à rien, de se voter des rentes phénoménales, dont certaines sont dispensées d’impôts, ce qui fait d’eux des délinquants agissant en bande organisée, ces rentes là étant inconstitutionnelles).

C’est à tous ces problèmes que j’ai travaillé pendant tant d’années. Les réponses théoriques sont dans le livre bleu.

Et c’est ce que le colonisateur ne permettait pas de dire, avant l’invention d’Internet, toute personne prêchant la vérité au lieu du discours convenu étant écartée. Ecartée de TOUT. Voire sanctionnée et punie. Ceux qui se couchaient devant ce discours, au contraire, étaient et sont encore récompensés. (Vous savez que je parle d’expérience).

5 – RESTE A PASSER AUX ACTES.

Mais où donc sont les Bretons ????? Où sont les héros ?

Il bavassent, se disputent, mais n’agissent pas. Ils se divisent, se subdivisent, se fragmentent encore et encore, comme les amibes.  L’inertie atteint son sommet chez ceux qui sont payés pour nous représenter chez les Français. RIEN à l’horizon pour le moment. En tout cas pas grand choses, malgré le dévouement de quelques uns. Les débats sur la réintégration de la Loire Atlantique et Nantes ont été lamentables. Pas une parole vraie n’a été prononcée.

Certains sont dans les blogs, et se sont spécialisés dans l’injure. (Ce sont les plus bêtes, les plus ignorants, les moins éduqués …..).

Montez donc sur notre montagne la plus haute – le Menez Hom -, et criez dans la plaine : « Les peuples ont seuls le droit de disposer d’eux mêmes !!! »

Que se passera-t-il ?

RIEN, pas même l’écho.

Mais il reste vrai que la clé du problème est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Et il est vrai aussi que nous sommes superlativement UN PEUPLE, UNE NATION, au sens le plus puissant du terme. Et que les choses avancent, à quoi contribuent tous les lecteurs de ce texte.
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M.C. BERNE (Suisse) :
Devezh mat,
Breton, je vis en Suisse dans un Vrai Pays! J’apprécie la chance qui m’est donnée.
Tous les cantons sont indépendants, tant au plan juridique, que policier, fiscal, et éducatif.
Nous votons souvent. Le peuple est amené à monter au créneau pour soutenir ou pour rejeter toutes sortes d’initiatives, dont certaines font bondir Bruxelles !
Nous avons appliqué les simples principes révolutionnaires qui consistent à faire confiance au Peuple.
J’ai pensé que le modèle suisse pourrait servir d’exemple à la Bretagne quand il s’agira pour nous bretons de reprendre ce que les jacobins nous ont volé !
Kenavo,
REPONSE DE LOUIS MELENNEC.
 
La Suisse est la première de la classe en Europe. Elle est exemplaire dans presque tous les domaines. Les Savoyards, en 1860, aspirèrent à être rattachés à Genève. Un référendum très grossièrement truqué et falsifié, la rattacha brutalement à la France, contre sa volonté. .. Cet acte d’annexion, comme celui qui « rattacha » la Bretagne à la France est illégal. En droit international, la Savoie est indépendante, son statut est celui d’un pays illégalement occupé.
Il va sans dire que les Institutions suisses vont inspirer très largement la future constitution de la Bretagne. La France est depuis toujours entre les mains de gangs d’incompétents et de médiocres, qui se partagent alternativement ou simultanément les fonctions politiques, administratives, financières, économiques. Les prébendes versées à tous ces gens, pour cause d’inutilité publique, sont monstrueuses.
Les exactions, les illégalités de ces personnages sont maintenant connues de tous, par les affaires qui fleurissent en justice, les articles publiés dans la presse, les ouvrages d’auteurs courageux comme Montaldo, Thierry Desjardins, François de Closets, et quelques autres.
Dans la Bretagne de demain, le contrôle exercé par la population sur le recrutement des responsables sera strict, les punitions d’une exemplarité telle …
(à suivre).

ANNE DE BRETAGNE . Le rôle majeur de la Duchesse dans le destin de la Bretagne. Stéphane BERN : l’excellente émission de France 2 .

 

 

RELIRE LES ARCHIVES QUI ONT MARQUE CES DIX DERNIERES ANNEES DE COMBATS, D’INJURES DES IGNARES, ET D’AGONIE DES NEGATIONNISTES DE L’HISTOIRE BRETONNE :

 

http://blog-louis-melennec.fr/2008/08/30/la-fumisterie-de-1789-2500-ans-avant-jesus-christ-les-elites-et-la

 

 

 

Article en cours d’élaboration. Ce texte sera complété et mis en ordre selon les loisirs de l’auteur.

 Nouvelles du livre bleu (16 octobre 2014). Ce petit ouvrage, fruit de vingt années de recherches très approfondies, compact d’érudition très serrée, à la manière des petits volumes de la collection « QUE SAIS JE ? », a une portée universelle. Il a été voulu tel par ses auteurs. Il est maintenant téléchargeable sur une dizaines de sites (par Google : Livre bleu de la Bretagne, téléchargement) qui ont permis, enfin, de contourner l’abominable censure française, et plus encore, la censure des « subventionnés » bretons.

Pour rendre lisible l’histoire si complexe et si riche de la Bretagne, et l’édition imprimable avec les moyens matériels de ses initiateurs, il a été nécessaire de condenser, et de simplifier, sans rien altérer cependant de la vérité historique. Les références de nos manuscrits originaux – une dizaine de cahiers 21 x27, d’une écriture serrée, plusieurs milliers de références – dont le livre bleu est un résumé très succinct, ont été, comme dans la collection citée ci dessus, expurgées totalement. Jusqu’au moment où les circonstances permettront – peut-être – une édition complète. Rappelons qu’en dehors de Pierre LEMOINE, nous n’avons bénéficié d’aucune aide d’aucune sorte, sûrement pas de ceux qui, subventionnés, lâches ou poltrons, avaient le devoir impératif de sortir la Bretagne de cette masse de mensonges, pour faire connaître la vérité à leurs lecteurs, à leurs élèves, à leurs électeurs, et à tous les autres. Les injures, au contraire, surtout de la part des ignares, ont plu, d’autant plus viles que les injurieurs étaient plus bêtes et plus ignorants.

Aux dernières nouvelles, il amorce sa carrière en Savoie, à Nice, en Piémont, au Val d’Aoste, en Corse, en Alsace. Un correspondant de Genève nous dit qu’il l’adresse à ses réseaux. Il s’intègre dans une vaste entreprise de vérité, fondée sur la volonté fédératrice d’auteurs qui n’acceptent plus les mensonges de l’Etat français. Un projet de création d’ une association au titre prometteur : « LES TABOUS  et les MENSONGES DE L’HISTOIRE DE FRANCE ». Notamment la manière dont l’histoire a été falsifiée à partir de 1789, et en 1945.  Dans cette entreprise, les jeunes Bretons qui ont horreur de l’hypocrisie jouent un rôle moteur. Courage à eux ! Ils vaincront ».

Citation destinée aux jeunes Bretons, qui travaillent à la renaissance de leur Pays :

« Un pays occupé est avant tout un pays appelé à se libérer tôt ou tard ».

 ANNE DE BRETAGNE. STEPHANE BERN.  BREF COMMENTAIRE de l’émission sur France 2 (mardi 14 octobre 2014).

I – LE CONTEXTE : LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE et de ses HEROS.

Depuis la mainmise des marxistes sur l’université bretonne, et la falsification de l’histoire induite par eux, je m’attendais au pire. Les temps ont changé. J’ai bien fait de dire du bien de Stéphane Bern, dont j’apprécie le talent et l’honnêteté intellectuelle.

L’EXPOSITION SUR ANNE DE BRETAGNE, AU CHATEAU DES DUCS, EN 2007, A NANTES : UNE TENTATIVE AVORTEE, dans le cadre de la débretonnisation criminelle de la Loire Atlantique.

L’exposition luxueuse, financée à grands frais par les deniers bretons, organisée au château ducal de Nantes en 2007, par des historiens marxistes, fut une entreprise de démolition. Une honte absolue. Une malhonnêteté rarement dépassée. Je m’y étais rendu à la demande expresse de Bernard LE NAIL, alors directeur de l’institut culturel de Bretagne, qui souhaitait que je constate moi-même, les dégâts, et que j’en porte témoignage dans les sites internet qui me sont ouverts …  Le but des organisateurs de cette « exposition » : mettre à mort l’héroïne adulée des Bretons, tuer le mythe en assassinant le personnage historique : scotomisation totale de la Bretagne indépendante (pas un mot du gouvernement des Ducs ni de leurs institutions politiques élaborées); peu ou rien de la puissance de la Bretagne en Europe; rien des conflits pluri-séculaires brito-français; rien des invasions des hordes françaises ni de la destruction de nos armées nationales en 1488, de nos forteresses, de nos châteaux, des dégâts commis par ces invasions ….

La revue Aventures de l’histoire délègue son reporter à Nantes à deux reprises au cours de l’année 2007.  Voici ce que je retiens du compte rendu publié sous le plume de Balbino-Katz :

« Venu au printemps 2007 visiter l’exposition consacrée à la Nouvelle France, l’auteur de ses lignes avait été consterné par le traitement inexistant de l’histoire du duché de Bretagne par les conservateurs.

…. La part consacrée à la période antérieure à 1532, date de l’annexion de la Bretagne par la France, se limite à la portion congrue. Le visiteur interloqué saute sans transition d’un vestige gallo-romain au dernier duc et à sa fille Anne. L’histoire turbulente de Nantes, son entrée dans les domaines bretons, l’invasion normande et la reconquête par le duc Alain Barbetorte passent allègrement à la trappe, tout comme cinq siècles d’histoire d’un duché indépendant qui fut une des puissances européennes de son temps.

Le catalogue de l’exposition : une imposture : la méthode de l’oignon. Au fil des pages du catalogue, on croit assister à l’épluchage d’un oignon, on débretonnise couche après couche la duchesse, pour retrouver une femme de haut rang de la Renaissance, typique de son temps, qui n’est pas davantage attachée à son apanage QU’UN CHIEN A LA NICHE ….
« L’éducation de la duchesse, sa formation politique (avec notamment le maréchal de Rieux), la dimension diplomatique de sa vie conjugale, l’importance considérable pour l’équilibre européen de son mariage avec Maximilien, tout cela passa à la trappe. La bibliographie elle aussi semble avoir fait les frais d’omissions qui ne sont peut-être pas toutes innocentes, comme l’article du médiéviste réputé Georges Bischoff consacré au mariage de la duchesse et qui brille par son absence. »

…. Quant aux pages douteuses d’Alain Croix, on est parfaitement en droit de ne pas les lire ….. Alain Croix dont la militance communiste explique probablement l’hostilité aux manifestations de sentiment breton …. »

Un article du catalogue, pour noyer le lecteur dans le labyrinthe, analyse avec délectation comment l’image de la souveraine a évolué avec le temps, comment on a reconstruit une duchesse mythique, au visage et à la personnalité changeante selon les époques  : cette Duchesse aux sabots, sans profil net, dont l’image change au fil du temps, pire, lit-on entre les lignes, C’EST DU VENT.

 

J’arrive moi-même à Nantes la veille de la clôture de l’exposition, le vendredi 28 septembre 2007. Je passe plusieurs heures dans les locaux qui lui sont affectés. L’exposition va fermer ses portes, il était temps que je fasse le voyage.

Ahuri, suffocant d’indignation, que des universitaires se comportent comme des voyous, avec la complicité de la mairie (les opérations de « débretonnisation » de la Loire Atlantique ont été dénoncées à l’ONU, ce dont le(s) responsable(s) auront à rendre compte) je publie dans plusieurs sites (ABP, Errances, Site Mélennec) une chronique fustigeant ces malhonnêtes, doublés d’ignares, sous le titre : « Une exposition porcine » ; lisez ce texte, vous allez être effarés de ce que j’ai vu et entendu, et de la manipulation dont vous avez été l’objet depuis si longtemps, et à quel degré d’abjection on a tenté de vous faire tomber :

Entre temps, j’ai rédigé un nouveau papier, publié  le 8 décembre 2007 par l’Agence Bretagne Presse :
Je demande ouvertement que le coeur d’Anne de Bretagne, déposé vulgairement dans un musée de Nantes, soit officiellement transféré dans la cathédrale de Nantes, le Panthéon des Bretons, et qu’un mausolée soit construit pour l’abriter.
Aventures de l’histoire fait paraître un article, vengeur, le 12 décembre 2007, dénonçant le « bourrage de crâne » volontaire des auteurs de l’exposition, dans des termes plus que fermes.
Il titre :
« ANNE DE BRETAGNE : UNE HISTOIRE DE COEUR : Louis Mélennec en a assez du « bourrage de crâne » du musée du château des ducs de Bretagne à Nantes. Une désinformation digne d’un passé révolu. »
Cet article contient les lignes suivantes :

« Louis Mélennec est un ardent défenseur de l’histoire bretonne. Il vient de il vient de diffuser un appel pour le transfert du cœur de la duchesse Anne de Bretagne, dans les termes suivants :

« LA CATHEDRALE DE NANTES, seul réceptacle digne du coeur d’Anne de Bretagne.

« Le cœur d’Anne de Bretagne continue à battre pour tous les Bretons. La récente “exposition” qui s’est tenue au château des Ducs de Bretagne l’a démontré d’une manière éclatante. Loin de “démythifier” le personnage le plus glorieux de notre histoire, le film parodique qui accompagnait cette exposition, par l’horreur qu’il a suscitée, l’a remise soudain sur le devant de la scène, et a provoqué des réactions extrêmement vives, qui démontrent combien elle reste, plus que jamais, le symbole vivant de l’unité de notre pays. »

Cet article fait mouche; il reste d’actualité. En janvier 2014, le comité Anna Vreizh reprend le texte pour ouvrir les cérémonies du cinq centième anniversaire de la mort d’Anne de Bretagne :
Le catalogue de l’exposition, fort luxueux (Éditions d’art Somogy, château des ducs de Bretagne 206 p., ill., sources, biblio., chronologie, 28 e, ISBN 978-2-7572-0063-6.), à l’exception de quelques articles rédigés de la main d’historiens honnêtes (Michael Jones, Colette Beaune ..), est un composé d’immondices déversés sur notre héroïne nationale. Mais les auteurs, de mauvaise foi ou ignares, restent prudents. Au lieu de dévoiler leur stratégie de front, d’oser attaquer le mythe d’une manière courageuse, ils louvoient, ce qui est dans leur psychologie … Au lieu d’argumenter d’une manière honnête, ce qui était possible, puisque la documentation sur Anne de Bretagne est immense, ils contournent le sujet et utilisent la méthode interrogative, feignant de n’affirmer rien, mais de laisser le lecteur conclure lui-même : en langage clair, l’hypocrisie, la lâcheté ..
………….
Jean Marc AYRAULT, l’auteur principal de la débretonnisation en Loire Atlantique, maire de Nantes au moment de l’exposition, feint de poser la question : « Faudrait-il en terminer un jour avec Anne de Bretagne ? …… Sans prendre parti, le musée expose un ou plusieurs points de vue à la fois, mais laisse l’opinion se forger, librement ».
Vous avez lu : selon M. Ayrault, les horreurs ci dessus, déversées comme du fumier sur la Duchesse Anne, offre aux visiteurs une vision honnête et objective !!!!
Le reste est à l’avenant. Un article particulièrement ignoble, sur Renée de France, deuxième fille d’Anne de Bretagne. Un article particulièrement ignare : celui d’Alain Croix, qui ne connait RIEN de la Bretagne des Ducs.
…………..
Les éléments très concordants dont on dispose aujourd’hui autorisent à conclure : non seulement on a voulu débretonniser Nantes, notre capitale historique, et la Loire Atlantique, bretonne depuis douze siècles – Bretagne Réunie a publié, année après année, la liste de ces opérations -, mais encore, on a voulu tuer le sentiment d’appartenance des habitants de ce département, le plus cher au coeur des Bretons, le plus symbolique, le plus nécessaire à sa survie et à sa prospérité économique, à son destin international. C’est en soi criminel. Mais la manière dont la Duchesse Anne a été volontairement, sciemment ridiculisée, trainée dans la boue, dans cette « exposition », ne peut que procéder d’une deuxième tentative d’assassinat : extirper de la conscience populaire celle qui a lutté toute sa vie pour la liberté et la dignité de son peuple.

L’exposition de 2007, la manière dont elle a été montée, pensée, mise en oeuvre est un coup monté contre la Bretagne et les Bretons. C’est la poursuite, voulue, de la politique de Vichy. Mais ici, les auteurs les auteurs de cette manipulation infecte, sécrétion de cerveaux malades, sont vivants, et connus : ne suivez pas mon regard, donc. Et soyons patients, comme nous savons l’être.

(A suivre).

II – ANALYSE DE L’EMISSION DE STEPHANE BERN : DE L’EXCELLENT TRAVAIL.

 

Il était indispensable de bien situer le contexte dans lequel intervient cette émission importante de Stephane BERN : après l’écrasement des cerveaux par la France dans les écoles de 1789 à aujourd’hui, la mort de la langue, une entreprise de démolition furieuse de notre histoire nationale, non pas seulement initiée et mise en oeuvre par la France, mais perpétrée d’un manière invraisemblablement malhonnête par les descendants spirituels de ceux qui ont à leur passif 200 millions de morts innocents de 1919 à aujourd’hui (la Corée du Nord poursuivant cette oeuvre délirante, fruit de cerveaux gravement malades).

Certes, on n’a presque rien dit dans l’émission de Stéphane Bern des conditions ignobles dans lesquelles le Duché souverain fut envahi à trois reprises en 1487, 1488, 1491 … Mais ce n’était pas le sujet. J’ai noté sur un carnet les erreurs historiques commises par les auteurs de l’émission. Elles sont tout à fait mineures, au regard de l’enjeu. Je n’en parlerai donc pas, ou très peu.

Tous les point évoqués ci-après ont été traités et développés dans les très nombreux articles publiés sur Internet par mes soins. Il ne sera donc pas nécessaire de développer en détail … Je renverrai simplement à ceux des articles susceptibles d’intéresser et d’éclairer les lecteurs.  Sinon, s’ils ne sont pas trop longs, je les reproduirai, ou en citerai les extraits les plus significatifs, d’abord dans le désordre, puis réécrits dans un ordre aussi correct que possible.

1 – LA BRETAGNE, PUISSANCE EUROPEENNE.

Qu’était la Bretagne dans mon enfance, en 1950 ? Un pays de PLOUCS. Le Ploukistan occidental de la France. Celle-ci, mère de arts, des armes et des lois, phare de l’Univers, inventrice des droits de l’homme (on ignorait en ce temps là qu’à partir de 2012, elle hisserait sur le pavois deux génies de l’humanité : M.M. Hollande et Ayrault) … ..avait daigné se pencher pour ramasser les Bretons dans l’eau fangeuse dans laquelle ils barbotaient depuis toujours. Ainsi, ces humanoïdes, dont on se demandait s’ils étaient des animaux  ou des succédanés d’hommes, eurent soudain une révélation fulgurante : ils découvrirent …. LA LUMIERE ! Cette légende persiste. M. Claude Hagège, le linguiste célèbre,pour lequel d’ailleurs je ne professe qu’une admiration très mesurée, en raison de ses erreurs, a lâché lors de l’émission de Taddei :…  » Les Bretons étaient des sauvages; la France en a fait des êtres civilisés « . Quel C.. !

 

 

2 – LA SOUVERAINETE TOTALE DE LA BRETAGNE.

La matière, sur le sujet, est immense. Mais il faut la rechercher dans les archives, et surtout, savoir la comprendre, ce qui exige des connaissances juridiques spécialisées. A aucun moment, Stéphane Bern n’a présenté la Bretagne comme un Etat vassal, ou « quasi-indépendant », comme on ose encore l’enseigner dans les facultés Bretonnes. Nous avons beaucoup travaillé ce sujet. Après Marcel Planiol, le maître en la matière. Mais de tous temps, les historiens bretons, en particulier les juristes (Saint André, Le Baud, …) ont démontré que la France est et a toujours été un Etat étranger, et que les rois de France n’ont jamais eu la moindre prérogative en Bretagne. Mais ces messieurs des facultés ne savent pas ce qu’est le concept de Souveraineté, dont l’analyse relève exclusivement de la science juridique. Il est actuellement enseigné dans les facultés de droit, plus précisément, dans le cadre du droit international, branche du droit dont le nom est même ignoré des historiens classiques. On leur a donné les moyens de vaincre leur ignorance, en les renvoyant à l’étude monumentale de Marcel Planiol, breton né dans la région nantaise, le plus grand de nos juristes, dont les termes sont définitifs (Histoire des institutions, tome III, pages .. à …).

Nous avons refait pour notre compte cette étude, et n’avons rien à y ajouter. Voici le résumé de nos travaux, tels que nous l’exposons dans le livre bleu de la Bretagne (pages à ) :

 » LE DUC DE BRETAGNE EST SOUVERAIN DANS SON DUCHE, tout comme le roi d’Angleterre, le roi d’ Ecosse, le roi d’Aragon, le roi de Navarre, le roi de Naples, le roi de France :

– Il gouverne avec ses Conseillers et son Parlement général, sans qu’aucun autre pays ait le moindre droit de regard sur ses prérogatives gouvernementales.

– Le Duché est gouverné par ses propres lois et ses propres coutumes, en aucun cas par celles applicables en France ou ailleurs.

– La justice est rendue au nom du Duc, par les juridictions bretonnes. Le chef de la justice au niveau national porte le titre de «Président de Bretagne». Sauf exceptions rarissimes, les Bretons ne peuvent faire appel devant le Parlement de Paris. Le Duché veille jalousement à ce qu’il n’y ait aucune ingérence étrangère dans le fonctionnement de sa justice, et met obstacle à tout recours des Bretons au parlement de Paris, sous peine de sanctions.

– Le Duc est le chef des armées nationales. Les armées en campagne sont commandées par le Maréchal de Bretagne ; la flotte obéit à l’Amiral de Bretagne.

– Le Duché bat ses propres monnaies d’or et d’argent, décide du cours des monnaies. La livre bre- tonne est distincte de la livre française. Le système fiscal est strictement distinct de celui de la France. Les impôts, notamment, ne portent pas les mêmes noms de chaque côté des frontières (l’impôt principal est le « fouage » en Bretagne, la « taille » en France).

– La diplomatie dépend du duché seul, qui nomme ses ambassadeurs, décide des négociations à conduire, négocie et signe ses traités, décide de la paix et de la guerre. Le Duc entretient des relations directes, par ses ambassadeurs, avec le Pape, qui rédige des bulles distinctes de celles destinées à la Cour de France. L’Eglise de Bretagne est distincte de l’église de France.

– Le Duc crée ses ordres de chevalerie, anoblit les sujets qu’il distingue, possède le droit de grâce; le crime de lèse-majesté fait partie du droit breton.

– Le Duc dispose du monopole de la contrainte. Les fonctionnaires du roi de France ont l’interdiction stricte d’officier dans le Duché, sous peine d’être éconduits, maltraités, et même de mettre leur vie en péril : ils sont des étrangers, seule la voie diplomatique, d’Etat à Etat, peut régler les contentieux entre les deux pays.

Nul autre que le Duc de Bretagne ne détient la moindre parcelle d’autorité ni de souveraineté dans le pays, qui est en tous points distinct des autres. En particulier, le roi de France n’y possède aucun gouverneur, aucun intendant, aucun lieutenant-général, aucun fonctionnaire, aucun soldat, aucune place forte, ni même aucun ambassadeur permanent. Le Duc, selon la maxime, « est roi dans sa Duché, tout comme le roi l’est dans son royaume »; il est « Duc par la grâce de Dieu », et « ne reconnaît au temporel aucun instituteur, ni créateur, ni souverain, que Dieu lui même ».

Les Français voyageant en Bretagne, sujets de leur roi, doivent obtenir des « sauf-conduits ». Et réciproquement. La « naturalité » bretonne n’est pas la « naturalité française » ; elle n’est accordée qu’avec parcimonie par le gouvernement ducal. Le Duc lui-même, lorsqu’il se rend en France, doit en aviser le Parlement général de Bretagne – voire être autorisé par lui à quitter le territoire national -, et être muni des sauf-conduits à lui délivré pour se déplacer hors de son pays.

On voit à quel point est absurde la prétention de la France – et de certains « historiens » bretons – de vouloir soutenir que la Bretagne a toujours été française, et de vouloir encore entretenir cette légende. Cela reviendrait à dire que le Tibet a toujours été chinois, que l’Ecosse est anglaise, etc. »

 

……………………………

3 – LA CAUSE DES DERNIERES GUERRES BRITO-FRANCAISES.

Peu d’indications dans l’émission de Stéphane Bern sur ce point – ce n’est pas son but -, mais suffisantes dans le cadre qu’il s’est tracé. Louis XI a préparé de longue main l’invasion de la bretagne. Cela est très clairement dit dans l’émission, ce qui est strictement exact.

Voici ce que j’écris à ce sujet, dans le Livre bleu :

 

« LA VERSION HISTORIQUE REELLE : L’INVASION ET L’ANNEXION DE LA BRETAGNE.

Cette version des faits est absurde. Le drame réel de la Bretagne se noue à partir de Louis XI, roi de France, qui règne de 1461 à 1483. Ce roi, que l’on a appelé «l’universelle araignée», en raison de son aptitude à pousser des tentacules partout, parvient, par des moyens divers – souvent crapuleux -, à agrandir son royaume de plus d’un tiers, en même temps qu’il constitue une armée considérable, appuyée par un budget énorme.

La Bretagne, en réalité, n’a pas été «réunie» à la France, mais a été envahie, conquise, réduite, annexée.
L’histoire doit ici être résumée à ses éléments simples :

– Pendant mille ans, du VIème au XVème siècle, la Bretagne est en confit quasi permanent avec la France. Des guerres fréquentes les opposent. Sauf pendant de courtes périodes, essuyant quelques échecs, la Bretagne sort tou- jours victorieuse de ces guerres.

– Sous Louis XI (1461 à 1483), et sous son fils Charles VIII (1483 à 1498), la France devient une sorte de «superpuissance», de loin la plus importante d’Europe.

– En 1487 et1488, puis en 1491, les armées de Charles VIII envahissent la Bretagne. Le rapport des forces étant disproportionné, la Bretagne est vaincue ; ses armées sont détruites le 28 juillet 1488, à Saint Aubin-du-Cormier. Bien que mariée, d’une manière canoniquement valide avec Maximilien, roi des Romains (qui deviendra Empereur du Saint Empire en 1508), Anne se voit contrainte, sous l’effet des pressions auxquelles son jeune âge ne lui permet pas de résister, d’épouser le roi de France Charles VIII, qu’elle déteste, par un traité inégal et irrégulier, conclu sous la contrainte.

– En 1499, Charles VIII étant décédé, Anne épouse, de sa propre volonté cette fois, son successeur Louis XII, celui-ci, son proche parent, acceptant de négocier avec elle le nouveau statut de la Bretagne, sur un pied d’égalité. Par ce mariage, en raison de l’intraitable volonté de la Duchesse, le Duché redevient autonome. Le gouvernement est rétabli ; Anne gouverne d’une manière ferme. A peu de choses près, tout fonctionne comme avant. Le plus important de ce traité, signé le 7 janvier 1499, énonce les dispositions prises par les deux souverains pour que la Bretagne redevienne totalement indépendante après leur décès. La couronne de Bretagne doit, par un traité non ambigu, être attribuée à leur deuxième enfant, en tous cas au légitime héritier du Duché, sans que les rois de France aient rien à y redire. Par son deuxième mariage et par ce traité, la Duchesse réussit donc à sauver l’indépendance de son pays.

La puissance prédatrice va faire échec à ces dispositions fermes et nettes.

Anne décède en janvier 1514, sa fille Claude lui succède en qualité de Duchesse. Elle meurt en 1524.

– Par une manœuvre grossière, l’héritier légitime de la couronne ducale, Henry, deuxième fils de la duchesse Claude – en vertu du traité du 7 janvier 1499 -, est dépossédé de ses droits par le roi de France François Ier, au bénéfice de son frère aîné, François, dauphin, et héritier par ailleurs de la couronne de France.

– Par des manœuvres gravement irrégulières (abolition du gouvernement breton, suppression des fonctions de premier ministre – Chancelier, suppression du gouvernement, mise en place, dans toutes les fonctions importantes de Français, concussion et achat des consciences, menaces exercées sur certaines familles de les déposséder de leurs biens, attribution de vastes sei- gneuries bretonnes à des Français, toutes manœuvres qui sont prouvées par les archives bretonnes), les Français, qui détiennent tous les pouvoirs en Bretagne après la mort de la Duchesse Anne, passent aux actes en 1532. Ces faits, méconnus ou dissimulés jusqu’à une époque très récente, sont aujourd’hui parfaitement connus, par des archives irréfutables.

 

 » ………….

 

4 – L’ATTACHEMENT INDEFECTIBLE D’ANNE DE BRETAGNE A SON PAYS ET A SON PEUPLE.

 

Les mensonges des « historiens » universitaires atteint ici le sommet de la répugnance.

Ce chapitre n’a pas été vraiment escamoté par l’émission de Stéphane Bern, mais il est très insuffisamment étoffé. Voici le résumé que j’ai rédigé dans mes notes, pour répondre à plusieurs correspondants, troublés par plusieurs livres dont le but prouvé était de détruire l’image d’Anne de Bretagne : voici comment je rétablis les choses.

 

« LE RÔLE CONSIDERABLE D’ANNE DE BRETAGNE.
« Quelques « hystoriens », ont cru se rendre intéressants, en dénigrant à la fois Anne et son œuvre. Les faits sont têtus. La Duchesse a une pensée politique ferme, arrêtée, obstinée. En 17 ans de règne, elle accomplit un travail CONSIDERABLE.
I – LA RECONQUETE DE L’INDEPENDANCE DU DUCHE.

La Bretagne néantisée par Charles VIII, rattachée à la France de 1491 à 1498, impose un nouveau statut, par un traité négocié pied à pied entre Anne et Louis XII, signé à Nantes le 7 janvier 1499. Pour résumer ce contrat complexe (Mor. Pr. III, 813).

– La Bretagne et la France resteront à jamais des pays distincts et séparés.
– La Bretagne sera gouvernée par son Duc, et aura, à jamais, ses institutions propres.
– Le trône de Bretagne sera dévolu au deuxième enfant du couple royal – fille ou garçon -, après la mort d’Anne et de Louis. S’il n’y a qu’un enfant, la clause reste valable pour les générations suivantes. En toute hypothèse, ce sont les « vrays et plus proches héritiers » qui « succèderont auxdits Duché et seigneuries », sans que « les rois en puissent rien quereller » ( = contester).
Ce traité, qui, hélas, sera une fois de plus violé par la France, EST L’ŒUVRE MAJEURE d’Anne de Bretagne. N’aurait-elle que ce traité à son actif, cela ferait d’elle une héroïne.
II – LA RESTAURATION DE L’ETAT ET DU GOUVERNEMENT BRETONS PAR ANNE DE BRETAGNE (1498-1514).

Sur le terrain, l’œuvre politique d’Anne de Bretagne est considérable :

– Le titre de Duchesse, dès la mort de son mari, redevient effectif (oh combien !). C’est elle qui gouverne – en coordination avec son mari (qui porte aussi le titre de Duc), et avec la chancellerie française qui, en fait, interviennent peu (Lepage, thèse, et l’Union, p. 127).

– Elle rétablit la Chancellerie (Premier ministère), et le gouvernement (le Conseil ducal) d’une manière spectaculaire, deux jours après la mort de son mari (9 avril 1498).

– Elle reprend le contrôle des Etats de Bretagne, quoique ceux-ci continuent à être convoqués par Louis XII. Elle participe très activement à l’activité législative, et à la politique fiscale . Charles VIII avait diminué les impôts, dans le but de se concilier la population. Elle accentue cette politique, fort appréciée de ses sujets (le fouage, de 12 livres par feu pendant les guerres, est ramené à 4 livres certaines années) (Lepage, thèse, p. 147).

– Elle se rend maîtresse des grandes nominations dans l’administration, dans les finances, dans la justice, et « rebretonnise » toutes les grandes fonctions (Id. 215).

– En excellentes relations avec la Papauté, elle obtient de un Décret (un « motu proprio »), aux termes duquel seuls des Bretons peuvent obtenir des bénéfices ecclésiastiques en Bretagne (Quillet, 311).

– Dans le domaine militaire, elle nomme des Bretons dans les principaux postes, quoiqu’elle aide son mari dans sa politique de conquêtes en Italie, sans l’approuver.

– Elle brise la politique monétaire de Charles VIII. Dès son arrivée à Nantes, en 1498, elle fait battre des monnaies à son nom, dont la fameuse « cadière » d’or (du latin : chaise) sur laquelle elle figure en souveraine, assise en majesté sous un dais, tenant l’épée nue dans la main droite, pointée vers le haut, le sceptre dans la main gauche. Le contrat de mariage impose que le roi doit « mettre en ses titres Duc de Bretagne pour les affaires du Pays » (Cf. D. Cariou).

– La politique d’Anne a une portée idéologique forte, destinée à affirmer péremptoirement l’identité bretonne. Entre autres choses, passionnée d’histoire, elle fait écrire deux histoires de la Bretagne, remplissant ses devoirs de souveraine ; elle continue les travaux de construction du Palais des Ducs ; elle fait édifier le monument funéraire de ses parents, l’un de plus beaux du siècle …

Lorsqu’elle meurt, le 9 janvier 1514, à Blois, la Bretagne est redevenue bretonne, et LIBRE. Elle a eu l’habileté de se réconcilier – au moins en apparence – avec les grands du Duché (Rohan, Rieux…) ; elle est adulée par son peuple, qui sait ce qu’il lui doit : l’élimination des Français, la DIGNITE retrouvée. Il est mensonger et puérile de nier son oeuvre.
III –  L’OBSESSION DU MAINTIEN DE L’INDENDANCE DU PAYS APRES SA MORT.

Pendant onze ans (1499 à 1510), Anne et Louis ne parviennent à avoir qu’une fille, malgré leur fort désir d’avoir d’autres enfants. Claude, fille unique d’Anne, est l’héritière de droit du trône de Bretagne. Selon les lois de dévolution en vigueur en France, l’héritier de Louis XII est son plus proche parent, son jeune « cousin » François d’Angoulême, fils de Louise de Savoie.
Pour Louis XII, l’union de sa fille Claude avec François va de soi : cela représente la réunion de leurs patrimoines ; les petits-enfants à venir perpétueront sa lignée sur le trône français. Anne ne veut à aucun prix de ce mariage qui, elle disparue, a toutes les chances de rendre inéluctable l’annexion de la Bretagne par la France, dont elle connaît les convoitises. L’indépendance suppose que la Bretagne – qui abhorre l’idée d’être « fusionnée » avec le
royaume ennemi, suppose que le Pays conserve son prince « naturel », ses institutions, son gouvernement. Le traité du 7 janvier 1499 A ETE FAIT POUR CELA, pour rien d’autre. Anne, qui a une forte influence sur son mari, développe une opiniâtreté étonnante pour prévenir ce désastre. Ce qui constitue, pour ce couple plutôt uni, un sujet de discorde permanent, Louis XII ayant peine à comprendre les motivations de sa femme :

– En 1501 et en 1504, deux traités promettent Claude en mariage à Charles de Gand, petit-fils de Maximilien d’Autriche (l’ex-premier mari d’Anne). Cet illustre bambin n’est autre que le futur Charles Quint. Anne n’a pas été Impératrice : sa fille le sera. L’une des clauses du contrat : la Bretagne appartiendra aux deux époux, non au roi de France ! (Sismondi, XI, 4).

– En 1505, à l’occasion d’une grave maladie du roi, Anne envisage de fuir à Nantes, par la Loire, pour se mettre à l’abri, ayant tout à craindre des Angoulême, avec sa fille, celle-ci étant garante de l’indépendance du pays. C’est une sage précaution, compte tenu des mœurs de l’époque. Le projet est éventé … et le roi guérit. Anne reste donc à la Cour, avec son mari, qui ne lui conserve d’ailleurs aucune rancune (Sismondi, XI, 7), son attitude ayant été légitime.

– En 1506, bravant sa femme, à la supplication des Etats généraux de France, Louis XII fiance Claude et François d’Angoulême, héritier du trône de France, ce qu’il désire, d’ailleurs, ardemment. Furieuse, « moult déplaisante », Anne arrache à son mari Louis XII un addendum par lequel elle se réserve, s’il lui naît un fils (elle n’a que 29 ans), de disposer de la Bretagne en sa faveur, ce qui préservera l’indépendance du Pays (Mor. III, 879. Lacroix, 338)

– Jusqu’à sa dernière maladie, en 1513, Anne tente d’avoir d’autres enfants ; elle fait ce qu’il faut pour cela, bien que son mari soit chroniquement malade. En 1510, naît une fille viable, Renée (qui, éloignée de France, deviendra duchesse de Ferrare en 1528) ; en janvier 1512, elle accouche d’un garçon mort né : la malchance la poursuit : la duchesse héritière Claude n’échappera pas à son destin : épouser François, futur roi de France (De Maulde, 313).

– L’un de ses derniers projets, peu avant sa mort, est de faire passer sur la tête de sa deuxième fille, Renée, les droits de sa sœur Claude, laquelle, même si elle épouse François, futur roi de France, cessera d’être Duchesse de Bretagne (on est mal renseigné sur ce projet, mais on sait que Louis XII, à la fin de 1514, Anne étant décédée y pensera aussi) (Puault, De Maulde, ).

Son plus cher désir, celui de protéger son Pays, et de faire en sorte qu’il ne devienne jamais français ne se réalisera pas : Anne meurt trop jeune, à 37 ans, le 9 janvier 1514, laissant deux filles mineures aux mains de François I er, de sa mère Louise de Savoie, du Chancelier Duprat, un trio corrompu, d’une malhonnêteté peu commune, qui vont « broyer » les deux princesses bretonnes.

Michelet a écrit qu’Anne était atteint d’une « monomanie » : la BRETAGNE. La formule est heureuse, car elle traduit la réalité. Ce qui ne l’a pas empêché d’être une reine de France particulièrement loyale. D’après Brantôme, elle fut la meilleure reine depuis …. Blanche de Castille, la propre mère de Saint louis, dont l’image est passée à la postérité. Quel compliment immense pour cette Bretonne ! »

 

5 – LA PERSONNALITE ET LE CARACTERE d’ANNE DE BRETAGNE.

C’est la partie faible de l’émission, indiscutablement.

Historien, médecin, très formé à la psychiatrie, la psychologie, la psychanalyse, la caractérologie surtout, je me suis penché, avec une particulière attention aux traits de caractère d’Anne de Bretagne, et ait conféré sur ce sujet en Bretagne à plusieurs reprises, notamment au manoir des Ducs, à Nantes (voir ci-après).

Bien qu’Anne de Bretagne n’aie pas vraiment été massacrée par les historiens consultés par Stéphane Bern, ses qualités ne sont pas analysées d’une manière suffisante. La Duchesse était un personnage remarquable. Les portraits dévastateurs de Minois (…) et de Bernard QUILLIET (Louis XII …), haineux, sont franchement ridicules.

 

ANNE DE BRETAGNE : QUELQUES TRAITS DE CARACTERE.

 

III – LA DEBANDADE DES « HYSTORIENS » FALSIFICATEURS DE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE,

Les menteurs auraient pu l’emporter. Ils détiennent les postes d’enseignement en histoire, et falsifient à volonté. Se tromper serait parfois excusable, mais la falsification volontaire, pour tromper – comme on l’a fait à Nantes, lors de l’exposition ci-dessus – pour faire triompher une idéologie aux dépens de la vérité, est inacceptable, et discrédite définitivement ceux qui y ont contribué : échec ABSOLU pour ces gens-là.

 

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ANNE DE BRETAGNE ET SES FILLES CLAUDE et RENEE : LE BANDITISME D’ETAT. Comment les deux duchesses Claude et Renée ont été mises à poil par la France, et comment les Bretons ont été privés par la France, par des manoeuvres répugnantes de leur gouvernement légitime, les deux filles d’Anne de Bretagne étant mineures, et inconscientes en raison de leur minorité.

Ce qui ne vous sera pas dit ce soir; ce que Jean-Yves Le Drian, ministre, et Poignant, ancien maire de Quimper, ami intime de François Hollande, agrégés d’histoire, ne vous diront jamais :

Le dépouillement insensé de Renée de France, deuxième fille d’Anne de Bretagne :
http://blog-louis-melennec.fr/2012/03/05/renee-de-bretagne-dite-de-france-comment-et-pourquoi-elle-a-ete-dep

 

Le dépouillement invraisemblable de Claude de France, première fille d’Anne de Bretagne :
http://www.site.louis-melennec.fr/claudedefrance.htm

Emission sur Anne de Bretagne mardi soir, 14 octobre, par Stéphane Bern. Je pense le plus grand bien de ce monsieur. Stéphane Bern est un chef d’orchestre, excellent d’ailleurs. Je n’ai, évidemment, pas été invité, ni interrogé, quoiqu’ayant passé des années à éplucher la biographie d’Anne de Bretagne, notamment son action politique et diplomatique, qui est absolument monumentale à partir de la mort de son mari Charles VIII (7 avril 1498), jusqu’à sa mort (janvier1514). (Mes notes manuscrites sont intactes, mais ne seront pas publiées).

Voici ce qui va sortir, très probablement, de cette émission :

– Anne de Bretagne est l’héroïne qui a « apporté » la Bretagne à la France.

Une version très « soft » de la vie de cette grande dame, en harmonie avec la religion officielle de la « république » mensongère et manipulatrice, qui a avec tant de facilité trompé et violenté les naïfs Bretons.

C’EST FAUX : TOUTE SON ACTION A VISE A GARANTIR L’INDEPENDANCE DE SON PAYS. SUR SON LIT DE MORT, elle échaffaudait encore des plans pour que cette indépendance soit effective. Elle est celle par qui l’indépendance a été reconquise, par un traité signé à Nantes, en janvier 1499, lors de son mariage avec son parent le roi Louis XII.

 

J’ai écrit ce jour à Stéphane BERN. Il lira ma lettre. On ne connait pas la suite : la censure veille, et la France inspire à tous une très grande frayeur sur ce sujets : voyez nos députés et nos sénateurs. Je lui adresse la présente analyse, publiée 24 heures avant la diffusion de son émission …..  Je joins les pages 56 à 59, sur les horreurs commises en Loire Atlantique par les armées de la Liberté et des droits de l’homme.

AUCUNE INSTANCE OFFICIELLE BRETONNE n’est intéressée à faire valoir la vérité. Les députés et les sénateurs broutent. (Et comme dit la chanson : « Et brouter n’est pas commode » !). Les industriels bretons n’ont pas été foutus de financer un grand film sur cette femme admirable. Les gogos vont encore entendre des mensonges mardi. (Je raconterai un jour comment j’ai approché Pierre Shoendoerffer, le cinéaste célèbre, l’auteur du Crabe Tambour, par mon excellent ami Pierre Guillaume, qui a inspiré le film, pour qu’une oeuvre de portée mondiale soit consacrée à notre héroïne nationale, Anne de Bretagne. Bien sûr, je n’ai rencontré que des obstacles chez nos compatriotes, spécialistes en actions destructrices contre eux-mêmes).

Voir aussi comment il ont massacré le projet d’opéra sur Anne de Bretagne : taper dans Google : « Mélennec opéra Anne de Bretagne ». Ou mieux :

http://blog-louis-melennec.fr/2009/03/18/lopera-anne-de-bretagne-et-yann-brekilien-un-hommage-a-un-tres-viei

Vous verrez de quoi on est capable en Bretagne, pour tout démolir.

L’opération « un Livre Bleu » pour chaque Breton » poursuit une très belle carrière sur la toile. Plusieurs dizaines de milliers de téléchargements ont été réalisés. NOUS DEVONS NOUS Y METTRE TOUS pour faire connaître la vérité.

Les « députés » et les « sénateurs » ont reçu le livre bleu : AUCUN ne s’est manifesté : n’est-ce pas pas un beau pays que le vôtre ?

Je ferai un compte rendu de cette émission. Strictement honnête, bien sûr.

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Echanges avec les lecteurs.

– Y.C. (Suisse). Êtes vous au courant des atrocités commises en Allemagne en 1945, par les armées françaises, lors de la « Libération » de ce pays par les alliés, en particulier les viols extrêmement nombreux.

Louis Mélennec. Bien sûr ! ………

 – V.E. Meaux.  » J’ai lu, en entier, le résultat de vos recherches sur Renée de France, dont vous parlez à la fin de votre article sur l’émission de Stéphane BERN, sous le titre : ANNE DE BRETAGNE et ses deux filles CLAUDE et RENEE : LE BANDITISME d’ETAT : Je suis effaré. Personne n’est au courant de cela en Bretagne. Il est insensé qu’aucun média breton ne vous ait tendu le micro pour raconter cela à nos compatriotes. On a peine à croire que des choses aussi viles aient été commises contre la Bretagne par la France. Vous avez enfin dévoilé à nos compatriotes ce qui s’est réellement passé. C’est bien un lavage de cerveaux qu’on a fait subir aux Bretons; il continue plus que jamais. Le Livre Bleu est un antidote puissant contre le poison distillé par les gens d’en face et leurs complices. Il produit déjà des effets puissants; cela va se propager, n’en doutez pas ».

– M.H. Côtes d’Armor  » Le travail des jeunes dans la diffusion de la vérité pour le Pays est merveilleux. En terrible baisse quotidienne, j’espère vivre assez longtemps pour voir le complet résultat de votre travail pour nous tous et pour les générations à venir . Kenavo « 

Louis Mélennec. Merveilleux est le terme qui convient. Ils ont compris que le sort est entre leurs mains. Bientôt, nous ne serons plus là. Nous leur remettons le résultat de nos efforts en héritage. Je suis extrêmement confiant dans l’avenir de la Bretagne.

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Nous voici donc à un moment capital pour notre Pays, la Bretagne.

Après avoir été envahis à trois reprises, nos armées nationales détruite à Saint-Aubin-du-Cormier, en 1488, une première annexion, très dure, de 1491 ..

Malgré les ignares de la télévision française, courroies de transmission de ceux qui organisent le suicide de la nation française, celle-ci, abominablement malheureuse, essaie de résister, et continue à aimer son pays. L’infime minorité qui tire les ficelles, va-t-elle réussir à suicider la Bretagne aussi ? ……….

Bref, nous allons voir comment les Bretons, après toutes ces HORREURS, pour avoir commis au cours du 19ème siècle le crime d’avoir aimé leur pays, leur langue, leur civilisation, …la France a réussi, DE BOURREAU qu’elle n’a cessé d’être,  SE TRANSFORMANT EN VICTIME, à persuader la France et les Français, avec la complicité de Bretons, soit par collaboration franche avec l’occupant, soit par intoxication mentale, ignorance, ou sottise, qualifiant  ces Bretons qui ont osé aimer leur pays, de NATIONALISTES, et, assimilant ce nationalisme là à UN CRIME, à les faire désigner du doigt comme d’authentiques criminels, là où le nationalisme de la France, déversant ses méfaits sur les cinq continents, a, lui, provoqué des malheurs abominables, des guerres injustifiées, et des millions de victimes.

 

L’auteur des lignes qui suivent, au pays des droits de l’homme, n’a aucun accès aux médias financés par l’argent des Bretons, sûrement pas aux médias dits, par euphémisme, « subventionnés » par Paris. (Ces subventions sont d’ailleurs à la charge des Bretons, leur argent faisant seulement un « détour » par la capitale française). Non pas parce qu’il dit faux, mais parce qu’il dit VRAI. Ce sont les lois de la « démocratie » française. Ces lois étaient implicites jusqu’à ces dernières années, parce que dissimulées par un fatras de faux semblants et de mythes savamment entretenus depuis fort longtemps, et d’un roman construit par des auteurs « insuffisants », parmi lesquels l’invraisemblable pseudo invention des droits de l’homme. On dévide aujourd’hui la littérature ridicule qui a créé ce roman, enseigné dans les écoles comme les Evangiles de la République. J’ai contribué à démolir ces Evangiles : merci à moi et à d’autres, donc. M. HOLLANDE aura eu le mérite de rendre apparent tout cela : carriérisme des uns et des autres, clientélisme à tout crin, incompétence exponentielle, politique idéologique, aux antipodes de ce veut la population .. Des Présidents d’entreprises nationales, énarques ou non, ont du leur carrière aux politiques en fonctions, SANS RIEN CONNAÎTRE ….  A RIEN; des pans entiers de l’économie nationale ont été ruinés par des imbéciles : le reste est à l’avenant.

 

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COMMENT L’ODIEUX ET FANATIQUE NATIONALISME FRANCAIS, criminel par nature, a réussi à transformer les doux et timides nationalistes bretons, auteurs de quelques vitrines brisées, guère davantage, en DANGEREUX VOYOUS, A ABATTRE A TOUT PRIX, pour avoir commis le crime monstrueux d’aimer leur pays, et de militer pour que les droits immémoriaux de ce pays leur soient restitués.

 

« Les Bretons sont un peuple pacifique, même s’ils ont un caractère indéniablement fort. Ce sont des sentimentaux invétérés, ce qu’ils dissimulent, par l’effet d’une pudeur extrême. Les nationalistes bretons n’ont été violents que fort rarement, et parce qu’on les a poussés à l’être. Les dégâts commis par eux sont incommensurablement infimes par rapport aux destructions opérées par leur voisin de l’Est. Il n’existe aucun instrument mathématique pour effectuer une comparaison scientifiquement exacte. Mais si l’on avançait le rapport de UN pour les Bretons, de UN MILLION pour la France, toujours en guerre au cours de son histoire sanglante, ce chiffre serait vraisemblable. Aussi convient-il désormais d’interdire au criminel de se présenter comme une victime, ce qu’il n’est pas. Et aux médias parisiens de véhiculer cette image stupide des Bretons.

Ceci n’est pas une condamnation, mais un fait, sur lequel il ne faut pas transiger. Et cela n’exclut en rien que des Bretons puissent aimer les Français, et réciproquement. En tout cas pour le grand nombre. Le temps n’est pas à la haine, mais à la réconciliation. La France est détruite, par le fait d’un système politique qui conduit à la tête de leur Etat les plus bêtes, les moins intelligents, les moins compétents, les plus avide et intéressés, même s’il existe de notables exceptions. Les Bretons sont la Bretagne, les Français ne peuvent être identifiés aux crimes commis par leur Patrie, que nous estimons, quant à nous, aussi estimable que la nôtre, leur gouvernement n’étant en rien le reflet de ce qu’ils sont, eux. »

 

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Citation extraite d’une conférence de Louis MELENNEC.

« Ce que l’on a considéré pendant de longues années comme de grandes nations – la France, l’Allemagne, la Russie … – n’ont jamais été que des amalgames de peuples divers, parlant des langues différentes, appartenant à des systèmes de pensée différents  ….(à suivre)  …, réunis ensemble par la force, les guerres, les conquêtes …. L’heure du bilan a sonné … Certaines vieilles nations ont disparu à jamais, et ont perdu jusqu’au souvenir de ce qu’elles ont été … D’autres sont encore là, et se dressent fièrement, comme la statue du Commandeur, pointant un doigt terriblement accusateur, parce qu’après tant de générations, elles ont accès, enfin, à leur histoire … « 

 

 

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En 2014, les Bretons, écrasés par des siècles de servitude, n’osent pas encore s’assumer en tant que peuple à part entière. Mais ils sont redevenus ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : une Nation, au sens le plus fort du terme. Les théoriciens de leur voisin de l’Est, qui ont construit le mythe français sur des manipulations et des mensonges, véritable religion séculière imposée à coups de trique à tous les citoyens emprisonnés dans l’hexagone apparaissent ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : ridicules.

 

I – OBJET DU PRESENT ARTICLE.

Le nationalisme français n’est pas le seul dans le monde, loin s’en faut.. Presque tous les Etats étendus et puissants se sont constitués par les mêmes procédés, souvent d’un brutalité extrême. Toutes les nations, tous les peuples du monde ont élaboré des mythes, des fantasmes, des légendes. Tous les peuples du monde ont eu besoin de règles communes pour vivre ensemble. Tous se sont trafiqué une histoire commune, plus ou moins frelatée. Car l’histoire est le socle de l’identité, et l’identité ce par quoi les individus peuvent vivre ensemble.

Le drame, est ce que certains pays ont fait pour écraser les autres. Nous ne contestons pas le droit à la France d’avoir son identité, que nous respectons, plus que jamais en cette époque où des idéologues aux idées très étroites, totalement ignares de l’histoire du monde et de la vie des sociétés, ont sapé depuis quarante ans le droit des Français à être eux-mêmes, et continuent leurs délires totalement déconnectés de ce que veut la société française – ce qu’il reste de ce naufrage -, sur les écrans des télévisions et autres médias.

Ce que nous expliquons ici, et ce que nous dénonçons avec la plus intransigeante fermeté, c’est l’usage que la France a fait de son nationalisme furibond en Bretagne et ailleurs.

Le concept de nationalisme, auquel nous faisons allusion ici, est flou. Nous en donnons donc une définition plus précise, celle qui rend limpide notre propos. Il comporte essentiellement deux composantes :

– Le sentiment d’appartenance à un peuple déterminé.

– Les conséquences que ce peuple en tire, et les actes, positifs ou négatifs, légaux ou illégaux, voire criminels, que ceux qui gouvernent ce peuple, en tirent sur le terrain, soit à l’égard du peuple en cause (les Français pour la France) , soit à l’égard des autre peuples et nations incluses dans ses frontières (pour la France : les nations bretonne, basque, corse, savoyarde et niçoise, alsacienne, flamande) ..

Nous allons démontrer ici comment la France, pays nationaliste agressif au sens le plus fort du terme, a « fabriqué » de toutes pièces un nationalisme breton, et l’a criminalisé jusqu’à aujourd’hui, pour combattre la volonté noble et légitime des habitants de la Bretagne, vieille nation s’il en est, de conserver leur langue, leur culture, et de récupérer les Droits sacrés qui lui ont été volés.

………………….

En Bretagne, le nationalisme français, a été d’un cruauté insensée. Il est encore mal connu dans ce qu’il a eu d’intrinsèquement pervers, car il a fait l’objet d’un travestissement absurde, il n’a jamais été présenté comme tel par une université réduite à l’obéissance, et servile : le nationalisme ayant été chargé de tous les vices, de tous les crimes, la France a réussi à n’accuser de cette tare que les Bretons, alors que les nationalistes furibonds, ce sont les Français qui l’ont induit, et ceux qui ont été condamnés, malgré eux, dans des guerres injustes et incessantes, dans des cruentés sans nombre, à le mettre en oeuvre.

L’un des avatars de ce nationalisme cruel est cette fausse passionnaria, issue de cette vieille civilisation bretonne, qui, par l’effet d’un « tournement » de son esprit, déverse des vomissures sur son pays, que d’aucuns, à Paris, publient, et font mine, n’ayant pas eux-même l’esprit bien à sa place – ils sont héritiers de ce délire qui a conduit aux massacres de Russie, de Chine, du Cambodge, de Corée du Nord et autres lieux -, totalisent plus de deux cents millions de victimes.

Cette analyse va démontrer comment les Bretons, vieux peuple européen par excellence, a été réduit et écrasé, mais de surcroît, comment la France, marâtre de la Bretagne, a réussi l’exploit de transformer en crime une attitude légitimissime – l’amour de la Patrie et du peuple auquel on appartient, avec tout ce que cela comporte -, en un crime odieux, qualifié tel par le colonisateur, puni et punissable de toutes les manières possibles …

Les choses sont en train de se retourner : la lumière étant faite sur les invasions militaires de la Bretagne par la France, la destruction des Institutions politiques ancestrales, la destruction de la dynastie royale bretonne, les crimes de 1675, le génocide brito-vendéen, la destruction de la langue et de la culture, la destruction des cerveaux … le criminel retombe avec fracas à sa véritable place : comme Staline, père des petits peuples de Russie, sa statue s’écrase sur le sol : de héros, il redevient ce qu’il est : criminel. 

 

II – RAPPEL HISTORIQUE.

III – LES PROCCEDES.

A – LA FRANCE : L’exaltation ridicule d’un égo national surdimensionné.

Il sera rappelé en temps utile l’exaltation grotesque des qualités supposées de la France, exaltées d’une manière ridicule (

LA THEORIE DE LA FRANCE, PHARE DE L’HUMANITE.

Les historiens impliqués dans cette construction romanesque, foncièrement inexacte. Quelques citations ubuesques.

 

Les politiques.

 

Les hommes de lettre.

 

LES ELEMENTS DE LA THEORIE.

1 – La destruction systématique de tout ce qu’avait fait la monarchie capétienne, y compris le meilleur.

La description que font les marxistes et leurs succédanés du régime monarchique de la France – et des autres pays – est franchement ridicule.

2 – L’exaltation de la révolution, la négation des crimes commis, l’exaltation de ces crimes ..

 

 

LA PRATIQUE.

Les écoles françaises enseignent un nationalisme agressif, revanchard, colonialiste, xénophobe, raciste. Le plus invraisemblable, le plus choquant : les jeunes Bretons, non seulement n’ont pas accès à leur histoire, non enseignée, interdite, mais ils ingurgitent par coeur l’histoire du pays qui a assassiné le leur. On prépare de l’excellente chair à canon pour la guerre 1914-1918, pour la guerre 1939-1944, et toutes les autres. Les généraux vont trouver chez ces ploucs demeurés, ces humanoïdes dont on se demande s’ils sont des êtres humains ou des animaux, des soldats d’une bravoure exceptionnelle.

Jacques OZOUF, alors directeur d’études à l’école des hautes études en sciences  sociales a publié des témoignages poignants de ce lavage de cerveaux des écoliers. Laissons la parole à ces anciens jeunes des écoles, combien émouvantes :

 » ………..

Que voila un enseignement étrange. Il nous est venu de France, car nos manuels d’enseignements étaient imprimés en France, les programmes étaient arrêtés à Paris.

B – LA BRETAGNE : L’écrasement indécent et monstrueux d’un peuple fier : les Bretons. Comment la France a élaboré, construit, perpétré son lavage des cerveaux en Bretagne.

 

1 – La destruction systématique de toute l’histoire de Bretagne. La négation absolue de ce que le gouvernement prudent des Ducs a apporté à la Bretagne.

2 – La révolution : l’humiliation des bretons; la destruction de leurs institutions; l’intégration brutale de la Bretagne dans la « République »; la nomination de gouverneurs, sou le nom de « préfets ».

3 – La destruction des Institutions et du gouvernement bretons.

4 – La glorifications des horreurs commises en Vendée et en Bretagne, en 1793 et en 1794.

5 – La mise en place d’un système d’enseignement oppressif, dans le but de laver les cerveaux.

– Les instituteurs. Le formatage des instituteurs.

– Les directives données aux instituteurs.

6 – La destruction de la langue.

5 – L’humiliation au quotidien du peuple breton. Les injures anti-bretonnes. Les Bretons assimilés à des animaux.

6 – Les persécutions religieuses….

 

IV – L’EFFROYABLE BILAN COMPARE DU NATIONALISME FRANCAIS ET DU NATIONALISME BRETON :

 

LES BRETONS. Dépossédés de TOUT en 1789 par la république des droits de l’homme, assommés, montrés du doigt comme des brutes animales, la masse ne réagit pas. Mais des intellectuels essaient, timidement, de relever la tête ..

LA FRANCE  : les guerres, les invasion territoriales, la destruction des langues et des cultures, l’asservissement des populations conquises, l’humiliation, l’acculturation, la dépossession des terres des indigènes, l’exploitation des terres enlevées à leurs légitimes propriétaires, les millions de morts …..

Nous ne sommes pas en train d’écrire ici que d’autres pays n’ont pas réalisé des actions aussi abjectes que celles de la France en Bretagne.

– Le territoire Français, élargi à vingt fois sa surface métropolitaine.

 

– La population.

– Les Institutions

 

– L’économie : la Bretagne, trou du cul de l’Europe.

– La destruction des esprits par le lavage des cerveaux.

 

– Le nombre des victimes bretonnes. Il est difficile à établir.

. Destruction de l’armée nationale bretonne à Saint-Aubin du Cormier

. Guerres françaises en Italie, en Allemagne, dans le Saint empire, en Hollande

. Conquêtes coloniales.

. La grande saignée de la Bretagne : 150 000 victimes … ou 400 000 ?

 

 

LES CONSEQUENCES DU NATIONALISME CRIMINEL DE LA FRANCE : des invasions, des guerres, des conquêtes, la destruction de langues et de cultures nationales ..des centaines, voire des millions de morts.

Quelques criminels français hissés au rang de héros par « la patrie reconnaissante » .. La France compte au rang de ses héros ce que l’on dénomme actuellement des « criminels contre l’humanité ». Certains se sont vus ériger des statues …

 

Quelques héros Bretons hissés par la France sur le pavois des criminels .

 

LES EFFETS DU NATIONALISME BRETON : quelques bombinettes, quelques destructions matérielles minimes, la quasi-absence de victimes physiques.

 

CONCLUSIONS.  Voila ce qu’ont été, ce que sont, comparés l’un à l’autre, le nationalisme breton, et le nationalisme français. Il y a trois ans, l’un de ces faux philosophes que l’on voit si souvent à la télévision a proféré ces paroles grotesques : « Derrière tout Breton, je vois un terroriste et un collaborateur » ! Lorsque des débiles mentaux accusent les Bretons d’un nationalisme criminel, nationalisme qui a essentiellement consisté pour ce peuple martyre à aimer avec passion son pays, sa nation, venus de l’antiquité, alors que ceux d’en face se sont montrés avec la Bretagne et les Bretons d’une cruauté insensée, la coupe déborde. Comment la marâtre FRANCE, pays étranger à la Bretagne, a transformé la mainmise sur le pays,  illégitime au plan juridique et au plan moral, en occupation permanente, sous apparence de légalité, et a réussi à qualifier aux yeux de son opinion publique en nationalisme criminel la volonté pacifique des Bretons de défendre leur culture et leur langue ..

Je n’ai pas approuvé les débordements des Bonnets Rouges. J’ai écrit encore récemment que tout acte violent est un mauvais coup contre la Bretagne, car il sera machiavéliquement exploité contre le pays … Mais combien compréhensible est la colère des Bretons, à l’époque surtout où ils accèdent enfin à leur histoire nationale, après avoir été bafoués et humiliés au nom des droits de l’homme !

Voici comment je veux conclure : la France se suicide. C’est un grand malheur. Si les Bretons ne font rien, ILS VONT ÊTRE SUICIDES par leur marâtre.

 

LOUIS MELENNEC.

LE SABOTAGE DE L’enseignement de l’histoire de la BRETAGNE par l’Etat-voyou.

 

 
 

 

LA TENTATIVE DE RESTAURATION DE L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE. LE LIVRE COMMANDE A LOUIS ELEGOËT (1998).

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(Article publié dans le blog de Louis Mélennec en 2010, revu en septembre 2014).

On dit que M. LE FUR, député, vice-président de l’Assemblée nationale, qui crut en 2008 que la France allait ordonner l’enseignement du breton dans nos écoles, publie un article ….. demandant que l’histoire soit enseignée dans les écoles bretonnes (!).

Toujours en avance, monsieur LE FUR !

En 1998, je suis consultant près le Médiateur de la République, et candidat à sa succession. 1998-2014 : seize années écoulées.

Cette même année 1998 – ce n’est pas une coincidence -, paraît sous la signature de Louis ELEGOËT, un livre intitulé « BRETAGNE, UNE HISTOIRE «, publié par le Centre régional de documentation pédagogique de Bretagne (CRDP). Cet évènement, capital, passe quasi inaperçu en Bretagne. Il s’agit, pourtant, d’un évènement majeur, en apparence anodin, mais d’une signification politique considérable. Quoique qu’habitant Paris – sûrement, d’ailleurs, à cause de celà, pour d’autres raisons aussi, non pas parce que je suis né à Guilvinec -, je suis rendu destinataire d’un exemplaire. Immédiatement, c’est à dire avant qu’il ne soit distribué et connu du public.

Ce n’est, certes, qu’un manuel d’initiation, non un ouvrage universitaire. Mais il est bien présenté; le papier et les illustrations sont fort beaux, de nature à séduire. L’un des éléments remarquables de ce livre, est l’excellente préface rédigée par Yves LE GALLO, professeur émérite de civilisation de la Bretagne, intitulée : » BRETAGNE, LE SURSAUT D’UN DESTIN MANQUE « .

On a compris que tout va être dit, dans des termes transparents, mais voilés, car le gourdin français, impitoyable, peut s’abattre d’un seul coup, en toute impunité, sur les auteurs trop téméraires. J’en extrais cette phrase, que j’ai moi-même maintes et maintes fois écrite, dans d’autres termes certes, mais strictement identiques quant au fond :

» La Bretagne …… porte en elle UNE REMARQUABLE PREDESTINATION à être L’UNE DES PLACES DU GRAND COMMERCE DE L’OCCIDENT……. L’histoire atteste, à cet égard, que LA BRETAGNE A MANQUE SON DESTIN, QUI AURAIT PU ÊTRE CELUI DU PORTUGAL, dont la réussite maritime, coloniale, linguistique et littéraire ne s’inscrivait pas nécessairement dans la position géographique, non plus que dans le dessin de ses côtes ….. »

En termes clairs : la Bretagne a manqué son destin, PARCE QUE LA FRANCE L’A DETRUITE (Voir notre émission sur ce thème dans Lumière 101 : La Bretagne assassinée, avec Jean Luc de Carbuccia). Combien, combien de fois ai-je pensé qu’avec les atouts exceptionnels qui étaient les nôtres lors des invasions françaises de 1488 et de 1491, nous étions parmi les mieux placés en Europe pour nous répandre dans le monde ?

La publication de ce livre est, pour des milliers de Bretons – ceux qui ont consacré leur vie à l’oeuvre de vérité, à laquelle nous avons personnellement consacré des dizaines de milliers d’heures -, le signal d’un immense espoir.

L’entreprise échoue, dans des conditions qui n’ont pas encore été divulguées.

Nous allons, donc, lever une partie du voile.

LETTRE DU RECTEUR MIOSSEC AU DOCTEUR MELENNEC (avril 2010), CONFIRMANT LA TENTATIVE D’INSTAURATION D’UN ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE DES BRETONS DANS LES ECOLES BRETONNES.

Au début de cette année, je prends contact avec Louis ELEGOËT. L’homme est très aimable. Il parle le langage du coeur et de la raison : cela nous change des blogs débiles. Je n’ai jamais digéré que son ouvrage disparaisse, à peine publié. Je veux, par cette démarche, douze ans plus tard, compléter mon information, et confirmer ce que je sais.

C’est dans ces conditions, aussi, qu’au mois de mars de cette année, je me rapproche du cabinet du recteur Miossec, pour tenter d’en savoir plus. Je sais, pour avoir eu des contacts très fréquents avec les Directeurs des ministères, puis avec les cabinets ministériels (y compris de plusieurs présidents de la République et de plusieurs premiers ministres), ceci dès mon arrivée à Paris, en 1966, qu’à la condition de savoir manier le langage très feutré de ces milieux, que des informations intéressantes, parfois précieuses, peuvent vous être fournies, lorsque vous êtes digne de confiance. Mieux : votre discours peut être parfaitement entendu et compris, parfois suivi d’effet, jamais à court terme, mais dans la distance, si vous êtes un coureur de fond, et si vous ne vous départissez jamais d’une rigoureuse honnêteté intellectuelle, d’une parfaite transparence dans vos propos, de la courtoisie, et de la prudence indispensables.

Le recteur de l’Université de Rennes n’a évidemment pas vocation à révéler les pressions politiques qui se sont exercées pour faire échec à cette très remarquable tentative d’enseigner (enfin !) aux Bretons leur histoire, et non celle d’un peuple étranger, grossièrement falsifiée de surcroît, sur fond de » droits de l’homme » prétendûment inventés par un pays qui n’a cessé de les violer, et qui fait figure, aujourd’hui encore, de très mauvais élève parmi les Etats réputés civilisés. Le recteur Miossec n’était d’ailleurs pas en fonction à Rennes en 1998. Mais il était important qu’il confirme la vérité.

Il le fait : c’est méritoire. Le 26 avril 2010, il m’adresse la lettre suivante, sur le papier à en-tête du Rectorat de Rennes :

Académie de RENNES

Rectorat, Cabinet

Le Recteur à M. Mélennec

__________________

Monsieur,

» J’ai l’honneur de porter à votre connaissance les éléments suivants :

L’ouvrage » BRETAGNE, UNE HISTOIRE « , publié par le Centre de documentation pédagogique, avec le concours des collectivités locales, a fait l’objet d’une distribution gratuite aux élèves de sixième du Finistère et des Côtes d’Armor, ainsi qu’aux élèves de CM 2 du district urbain de Rennes, lors de la rentrée scolaire 1998, soit au total 26 500 exemplaires.

Parallèlement à l’édition française, une EDITION EN LANGUE BRETONNE, identique en contenu et en format, a été réalisée et distribuée fin novembre 1998, aux élèves des classes de breton de l’enseignement public et privé, ainsi qu’aux écoles DIWAN « .

Veuillez agréer, Monsieur, etc. »

Signé : Alain MIOSSEC

Les termes de cette lettre, malgré leur neutralité, sont loin d’être anodins : dans les années 1995, une équipe de Bretons, bravant la censure partout présente en Bretagne (souvenez vous de la magnifique manifestation de Nantes, en 2008, et DES JOURNALISTES BRETONS QUI ONT ACCEPTE D’ETRE FOULES sous les pieds, écrasés par les talons des censeurs), ont OSE la défier ouvertement, la balayer, faire imprimer à frais élevés ce superbe livre de Louis ELEGOËT, et en distribuer d’une manière officielle plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.

Si cette opération, savamment pensée, méditée et voulue, avait réussi, TOUS LES JEUNES BRETONS D’AUJOURD’HUI seraient au courant de leur histoire.

Mieux : je pense qu’en douze ans, le cheminement intellectuel provoqué par cette entreprise, si elle avait continué et été amplifiée, aurait été considérable, et que sans doute, la réapparition de la Bretagne dans le concert des nations, la restauration de ses Institutions, la réintégration du comté de Nantes dans son patrimoine territorial seraient aujourd’hui très avancés.

QUI A FAIT ECHEC A CETTE ENTREPRISE ?

Le préfacier de l’ouvrage, Yves LE GALLO, professeur émérite de civilisation de la Bretagne, termine son discours par des propos en apparence académiques, mais, pour qui lit entre les lignes, menaçants pour la survie du colonisateur en Bretagne :

» L’imagerie méprisante dispensée dans 25 albums qui, de 1913 à 1939, eurent pour thème l’ingénuité de Bécassine …

» La langue bretonne connut un dernier avatar : après qu’elle eût été l’idiome de la régression sociale et de l’arriération intellectuelle, on en fit CELUI DE LA TRAHISON. La nouvelle censure – toutes tendances politiques confondues -, frappa désormais de flétrissure toute forme d’action bretonne, fût-elle seulement culturelle …… L’éternel jacobinisme multiforme crut pouvoir achever de ruiner l’idée bretonne …… à partir de 1941, avec confirmation en 1960, ON FIT PASSER DANS UNE REGION DES PAYS DE LOIRE, la ville de NANTES et son département de » Loire Atlantique » ……..

Ces propos, qui sont ceux de tous les Bretons qui aiment leur Pays – collabos exceptés – sonnent comme un défi terrible. (Pauvres » bloggers » dont on peut lire un triste florilège, avec une maîtrise (très) imparfaite de la langue et de la grammaire, et des fautes d’orthographe insensées, sous l’émission » La Bretagne assassinée « ).

Le danger est très clairement ressenti par les ministères étrangers de Paris : L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE, est porteur d’une grave prise de conscience pour les Bretons, de ce qui leur a été infligé pendant des siècles. Pire : A TERME, IL Y A DANGER DE SECESSION, peut – être de désir de vengeance. Les complices sont nombreux en Bretagne, qui tremblent de peur. Quelques uns, même, tirent la sonnette d’alarme : » Au feu ! Les Bretons sont en train de se réveiller ! » Le phénomène est connu : récemment encore, plusieurs » sénateurs » ont voté contre la langue bretonne lors du ridicule débat au Parlement (français), en 2008, dont certain(s) possède(nt) des ancêtres qui ont joué dans le passé le rôle peu reluisant que l’on sait, lors des invasions de 1488 et de 1491.

Je vais expliciter ceci en quelques phrases, que la réflexion en sciences politiques permet aujourd’hui de bien comprendre. Tous savent que le grand RENAN, notre compatriote – qui lui aussi a vécu à Paris, comme Chateaubriand, comme Victor Hugo (cet illustre écrivain est breton, pour deux raisons au moins : sa mère est de Chateaubriand – en – Bretagne; les valeurs sont transmises par la mère, non par le père ), comme la Villemarqué et tant d’autres -, a été en son temps l’un des plus grands penseurs des pays occidentaux, et que sa contribution à l’analyse du concept de » Nation » est irremplaçable. C’est lui qui, le premier, dépassant les conceptions étroites de son époque, a compris que la nation, si elle repose en effet, le plus souvent, sur la possession d’un territoire commun, sur une langue commune, sur des croyances partagées par le plus grand nombre (religieuses, eu particulier), est avant tout un phénomène affectif, intellectuel, moral …….. En d’autres termes ……. (à suivre).

De l’affaire su sabordage volontaire de l’enseignement de leur histoire aux jeunes Bretons, il ne sera rien dit de plus, en tout cas pour cette fois : toute vérité est bonne à dire, mais chaque vérité doit être dite en son temps, ni avant, ni après. On a compris que tout enquêteur devra se promener du côté de la charmante petite ville de Josselin, pour ne négliger aucune piste (j’use ici d’un euphémisme, on l’a compris), où l’on est au courant de beaucoup de choses, pour les avoir induites, et pour en avoir freiné beaucoup d’autres. Cela mérite que l’Université, lorsqu’elle aura retrouvé ses testicules, s’y intéresse, et y consacre au moins un mémoire de doctorat.

Le recteur MIOSSEC a un beau nom, qui sonne parfaitement à nos oreilles. Nul doute qu’il soit foncièrement breton, comme tant d’autres, qui sont dans l’impossibilité de s’exprimer ouvertement. S’il ne l’est pas encore, il le deviendra, car nul n’échappe à son destin. On me dit qu’il a lu le LIVRE BLEU. Je lui ai, en tout cas, dédicacé un exemplaire. (Voir dans Google : Alain MIOSSEC).

CONCLUSION.

Tout au long du 19 ème siècle, et pendant la première moitié du 20 ème siècle, la France, a eu la prétention insensée de vouloir priver les Bretons de leur Identité nationale. Le broiement des cerveaux auquel elle s’est livrée, avec méthode, obstination et cruauté, n’a été rien d’autre qu’une opération totalitaire. Soyons, maintenant que nous avons acquis le devoir clair de nous exprimer avec les mots adéquats, après cinq années de travail commun, progressif et voulu sur la toile, encore plus nets : CE FUT UNE ENTREPRISE AUTHENTIQUEMENT FASCISTE : elle salit la France – non pas les Français -, d’une manière irrémédiable.

Jean Luc de CARBUCCIA, un corse au caractère très trempé, parfaitement au courant de ces problèmes d’assimilation forcée de certains peuples par d’ autres, auteur de l’émission » La Bretagne assassinée » (que l’on peut écouter à volonté sur les ondes de Lumière 101, cf. Google), qui a lui même choisi le titre de cette émission, après l’avoir enregistrée, et témoigné son horreur de ce que la France a voulu faire et a failli réussir en Bretagne, par le mensonge et la persécution mentale des élèves des écoles – et de leurs parents -, a conclu, au terme de cette émission : » Des faits aussi horribles se PAIERONT UN JOUR « .

Nous sommes entrés dans cette phase de reconstruction de notre identité. Le processus est lent, mais INELUCTABLE. Je suis, quant à moi, impatient d’en voir le terme.

Mes recherches ont été volontaires, volontaristes, poursuivies dans le but très conscient de produire des effets, au prix d’un respect ABSOLU de la vérité. Si notre très remarquable compatriote Ernest RENAN a écrit , comme je l’ai rappelé plus haut, que » l’oubli, l’erreur historique sont un facteur essentiel de la création d’une nation « , et que, à l’inverse , » le progrès des études historiques est pour la nation ( = celle qui a été créée, comme la France de 1789, inventée par la manipulation, et incrustée dans les consciences par le matraquage mental), un danger; ……. LE PROGRES DES ETUDES HISTORIQUES est souvent un danger : l’investigation historique, en effet, remet en lumière les faits de violence qui se sont passés à l’origine de toutes les formations politiques …. « , on comprend que l’exhumation de la vérité historique, à condition d’être strictement honnête, stricte, AVEC UNE VOLONTE TRES FERME, SANS JAMAIS AUCUNE CONCESSION, longtemps poursuivie, est de nature a faire renaître une Nation que l’on croyait disparue, à force d’avoir été écrasée et malmenée. Mes recherches ont été axées sur le dépouillement et la ré-interprétation – à la lumière du droit, principalement -, de nos archives, depuis plus de quinze ans. J’ai vécu cela comme une mission : puisque les choses se sont passées ainsi, il n’est pas grandiloquent de le dire.

JE SAIS PARFAITEMENT ce qui va sortir de l’exhumation de la vérité historique : l’émancipation de la Bretagne, maintenant que la vérité est connue et largement avancée dans les esprits (cf. » De la trouille bretonne « ). Nous verrons, de nos yeux, comme tant d’autres pays, la Bretagne entrer à l’ONU comme membre à part entière. Le temps d’un statut d’autonomie de la Bretagne au sein de la France, on l’a compris, est dépassé.

Il est probable que dans un avenir proche, Jean Yves Le Drian, Lebranchu et quelques autres, acculés, le dos au mur, vous annoncent à grand fracas leur nouvelle » invention » : l’enseignement obligatoire de l’histoire de Bretagne dans nos écoles (!!!) Sera – ce une nouvelle mouture des 40 bourses créées pour compenser la disparition de 20 000 locuteurs chaque année qui passe ? Certes non : les Bretons vont prendre EUX -MÊMES en charge l’enseignement de leur histoire : s’ils veulent me croire, il FAUT qu’ils refusent tout prétendu concours qui leur sera offert, en appât, CAR ILS ONT EN EUX MÊMES ASSEZ D’ENERGIE pour conduire cette entreprise vers le succès. Ils n’ont aucun besoin des simagrées ni de l’hypocrisie des ectoplasmes politiques bretons, ni de l’aide des médias « bretons » « subventionnés ».

S’ils se présentent à Nantes le 27 septembre 2014, pour tenter de récupérer un peu d’avoine : REPOUSSEZ-LES.

Mais sans brutalité : votre marâtre, la France, veille, et vous frappera. Durement.

____________________________

Dr MELENNEC, ex-consultant près le Médiateur de la République française, Breton.

…………………
PJ. LE LIVRE BLEU : 4000 exemplaires téléchargés ce 22 septembre 2014.

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UNE CONSTITUTION TRANSITIONNELLE POUR LA BRETAGNE : UNE IMPERIEUSE NECESSITE .

Le temps n’est plus où la France, qui n’est en Bretagne que par la Force,  flanquait en prison, voire au poteau d’exécution les Bretons informés de leur histoire, et aspirant à retrouver, au sein de LEURS Institutions, en aucun cas celles d’un pays voisin, qui les a dépossédés de TOUT, et transformés en ploucs pendant des siècles, leur Dignité en même temps que la maîtrise de leur destin. Cette perspective se dessine. M.M. Le Drian et autres s’en sont exclus, eux mêmes, et c’est heureux. Le cas de Jean-Marc Ayrault, fils d’une bretonne, est particulier : il relève de la pathologie.

L’Ecosse est pour nous un succès magnifique : 44 pour 100 ont voté en faveur de l’indépendance. Ce n’est pas un échec, mais une brillante victoire pour les indépendantistes d’Ecosse, mais aussi des catalans, des Bretons, et de tous les pays qui, raisonnablement, sont politiquement et économiquement viables …Tous ont suivi, aussi, l’évolution du Canada français, étouffé il y a quelques dizaines d’années par son voisin anglophone ..

 

Louis1b

 

……………..

Nul ne discute la nécessité d’une phase transitoire pour les deux pays. Le passage brusque du statut de province-esclave à celui d’un Etat pleinement souverain n’est pas envisageable. La Bretagne médiévale, sous le gouvernement sage et pondéré de ses Ducs, a bénéficié d’un régime assez remarquable pour l’époque, en avance de plusieurs siècles sur la France ..

La Bretagne actuelle ne saurait pas se gouverner. Cinq siècles de soumission drastique, ……

Elle est gouvernée depuis Paris, par des gouverneurs français, dénommés « préfets ». Transférer les postes ministériels au corps politique actuel serait désastreux ………..

 

 

I – UN PREALABLE OBLIGATOIRE : LA RECONNAISSANCE DES CRIMES COMMIS EN BRETAGNE PAR LA FRANCE.

 

 

 

 

II – LES INSTITUTIONS PROVISOIRES DE TRANSITION.

1 – Un chancelier premier ministre.

2 – Un Parlement Général de Bretagne.

3 – Un gouvernement composé de Conseillers-ministres.

4 – Une chambre des comptes.

5 – Une Cour constitutionnelle suprême.

6 – Un Médiateur de la République-Duché de Bretagne. Foin de ces nominations françaises destinées à caser dans cette fonction suprême un allié ou un prolongement du pouvoir.

Le Médiateur doit, pendant plusieurs années, avoir des fonctions politiques : surveiller la mise en place des institutions bretonnes, préparer l’indépendance, veiller à l’intégrité des députés, des sénateurs, de sministres; surveillance de l’appareil judiciaire ..

 

 

 

III – LES DOMAINES TRANSFERES SANS CONDITION A LA BRETAGNE.

1 – L’éducation nationale.

L’Education nationale française est un authentique bordel.

 

La mise en concurrence de l’enseignement public et de l’enseignement privé, sous le contrôle du Médiateur et d’un Haut conseil paritaire ..

 

L’Education nationale française est un instrument d’acculturation. Nous savons, nous Bretons, comment a été lavé le cerveau de nos parents, de nos grands parents, nos ancêtres depuis 1789. Le « catéchisme » français, destiné à formater tous les petits écoliers …

2 – L’économie et la fiscalité.

3 – La politique étrangère. Point n’est besoin d’attendre l’indépendance complète pour décider de nos alliances, de nos traités, de nos contrats avec les partenaire de notre choix.

 

4 – La politique de l’émigration. Les Bretons ne sont ni de près ni de loin hostiles aux autres civilisations, aux autres cultures. Leur image dans tous les pays où ils résident est excellente – y compris en france.

LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE : LES LETTRES QUI VONT FAIRE PLEURER LES BRETONS.

 

 CITATION :

« Nos cerveaux sont couverts des cicatrices que la France y a imprimées au fer rouge. Elles sont indélébiles. Elles sont si profondes qu’elles se transmettent génétiquement de génération en génération. L’incompréhension des Français au problème breton est encore quasi totale, par l’effet de la bouffissure absurde qu’y a incrustée l’école de Jules Ferry, qui les a persuadés que leur pays, qui n’est rien de plus qu’un autre, est le phare de l’univers. François Hollande, à force de médiocrité, est en train de ramener les choses à de plus justes proportions. Souhaitons pour nos voisins français, toutefois, que cela s’arrête, car ils n’en peuvent plus de tant d’incompétence : la limite est dépassée, cette France médiocre et arrogante nous entraîne avec elle dans le goufre ».

 LOUIS MELENNEC

___________________________

La recherche historique a permis de reconstituer par le détail le calvaire qu’a constitué ce matraquage des cerveaux, jour après jour, par la France post-révolutionnaire,  de 1789 jusqu’à mon enfance, pour réduire les Bretons, qualifiés de brutes, d’animaux, d’êtres inférieurs et demeurés, de 1789 à une époque très récente, au delà même de la phrase incroyable de Charles Pasqua, éructée par cet homme fort peu distingué, condamné depuis à des peines de prison : « Les Bretons sont comme les cochons ».

Imagine-t-on la somme incroyable de souffrances infligées par le pays tortionnaire à ses victimes, au fil des années, pendant plus d’un siècle et demi, abusant de sa force pour traîner dans la boue ces êtres infiniment plus spirituels et plus sensibles qu’eux  que furent nos parents et nos grands parents ? Voici des extraits d’un article ignoble, publié en novembre 1902, par la revue LA LANTERNE, que m’adresse ce matin même un correspondant du Finistère. Osant parler « d’usage abusif du Breton », Émile Combes, président du Conseil, Ministre de l’Intérieur et des Cultes, interdit par une circulaire de 1902, aux curés et aux prêtres de prêcher dans la langue nationale des Bretons de basse-bretagne, la seule qu’ils comprennent et qu’ils parlent, qualifiée de « patois ». L’invraisemblable circulaire, témoignage de débilité mentale et de pauvreté intellectuelle, provoque une avalanche de protestations de la part de la population, des évêques, des députés, des sénateurs, des instituteurs, des journaux locaux.

Les barbares et les débiles mentaux de Paris contre-attaquent – ils en ont l’habitude -, dans des termes d’une grossièreté  arrogante, toute française, en particulier le périodique « LA LANTERNE, le … novembre 1902 :

« ……Il faut répondre par des mesures énergiques. il faut répondre par toute la rigueur des lois …Existe-t-il un préfet à poigne, capable de mater ces brutes fanatisées par les prêtres … Le gouvernement a-t-il quelques commissaires de police courageux … Il doit s’en trouver assez pour entreprendre la colonisation de la BretagneTapons dessus, de toute la rigueur des lois, DE TOUS LES POINGS DES GENDARMES ».

C’est horrible.

Sur ce plan, la France barbare a gagné. Malgré le dévouement admirable des Bretons qui tentent de sauver notre langue antique, héritière directe de la civilisation bretonne d’Outre-Manche d’avant Jésus Christ, le français, qui n’est rien d’autre, selon la grande linguiste Henriette Walter, qu’un « patois qui a réussi », la langue bretonne est quasi morte, ce joyau de l’espèce humaine a été éradiqué, par une politique méthodique, pensée, voulue, acharnée et méprisante des sentiments d’autrui. (Il n’y a que M.M. LE FUR et MOLAC qui feignent de croire que la révision constitutionnelle de 2008 et la ratification des langues dites « régionales » auront un quelconque effet, dans ce pays qui viole nos droits tous les jours depuis CINQ SIECLES).

Mais notre vieille civilisation est en train de renaître sous nos yeux : la France va être maintenant éconduite, car l’heure de répondre de ce qu’elle a osé faire en Bretagne est venue.

 

………………….

EN 2014, LE MENSONGE SUR LA BRETAGNE N’EST PLUS POSSIBLE : LE MEMORICIDE DE LA FRANCE A ECHOUE : SES ACTEURS ET SES COMPLICES SONT CONFONDUS. 

Le livre bleu amorce une troisième carrière : la bonne.

Je rappelle que, sauf si je suis dûment autorisé par mes correspondants, je ne révèle à ce stade aucun élément qui puisse les identifier. La Bretagne n’est pas un pays libre, la liberté est à conquérir. Mais même autorisé, je préfère aujourd’hui encore taire leur identité.

Deux lettres importantes me sont parvenues ces derniers jours, émanant de deux personnes très connues en Bretagne, et qui écrivent sous leur nom, sans crainte aucune :

Le premier est un militant politique, très actif, et qui ne dissimule pas son drapeau dans sa poche, et qui a à son actif des réalisations déjà remarquables, entouré notamment de jeunes gens très motivés. Il n’est ni député ni sénateur à Paris, bien entendu, mais le sera dans le futur parlement breton  :

 » J’ai adressé le Livre Bleu à tout mon réseau, ainsi que sur Facebook …. Je pense que votre livre va devenir un classique de l’émancipation bretonne comme l’est encore le « Comment peut-on être Breton? » de Morvan Lebesque…
Vous avez fait aussi beaucoup de bien en expliquant la nullité de l’Edit de 1532 faussement appelé « Traité d’Union »… Merci ! « 

Le second est un juriste éminent, ex-bâtonnier, qui me dit avoir lu d’un trait le LIVRE BLEU, et qui pense, que le temps venu, un procès devant une juridiction internationale aurait des chances de rétablir la souveraineté de la Bretagne. Voici la substance exacte de sa lettre :

. Le raisonnement juridique exposé dans le livre bleu sur la nullité du prétendu traité » de 1532 est imparable. Un « contrat » arraché par la violence est nul.

. Il n’y pas eu de contrat, mais un édit d’annexion : la raison du plus fort est toujours la meilleure…

. La dislocation des Etats-nations se poursuit depuis le 19ème siècle. Le mouvement va se poursuivre, peut-être plus rapidement qu’on ne le pense.

J’ai répondu à cette lettre que, bien sûr, mon analyse juridique du prétendu traité de 1532 n’a pas seulement été élaborée pour asseoir d’une manière indiscutable la légitimité historique du peuple breton, mais aussi pour servir, en temps utile, de levier pour actionner la machine juridique. Ce temps n’est pas encore venu : il faut attendre que les choses soient mûres sur le terrain, ce qui n’est pas encore le cas : chaque chose en son temps; il faut jouer les bonnes cartes au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard. Si cela advient, ce sera dans le strict respect du droit international, bien entendu.

Les horreurs commises par les armées du pays des droits de l’homme en Bretagne et en Vendée : des abominations pires que celles perpétrées par les Nazis.

– « Vous affirmez, dans votre livre bleu, m’écrit un correspondant, que les atrocités commises « par les armées du pays auto-proclamé des droits de l’homme », en Bretagne et en Vendée en 1793 et en 1794 sont pires que celles commises par les nazis; cette phrase a surpris certains de vos lecteurs ».

– Je maintiens cette affirmation, absolument. Elles sont comparables, en atrocité, à celles commises en Turquie sur les Arméniens. Les génocides juif, arménien, cambodgien,  comptent parmi les grands malheurs de l’humanité, les plus grandes tristesses que nous devons concevoir sur la bassesse de notre condition humaine. Je regrette, comme tous les citoyens, qu’on ne parle presque jamais des deux derniers génocides. Le génocide brito-vendéen, quant à lui, suscite l’horreur.

Le nombre de victimes juives innocentes atteint six millions. Les Bretons ont perdu plusieurs centaines de milliers des leurs dans des entreprises françaises, qui ne les concernaient ni de près ni de loin. Dont deux cents mille dans la guerre 1914-1918, dans un conflit franco-allemand, en aucun cas brito-germanique.

Parmi les atrocités commises en Vendée et en Bretagne par les armées du pays des droits de l’homme, en voici quelques unes, que vous trouverez décrites non seulement dans le Livre bleu de la Bretagne (pages 56 à 59), mais dans plusieurs dizaines d’autres, en particulier ceux de Reynald Sécher (éditions du Cerf), et ceux de Emile Gabory (Les guerres de Vendée, Bouquins, Robert Laffont, Paris 2009, 1476 pages) :

« Viols collectifs, de femmes de tous âges, devant les parents, les pères, les mères, les frères, les soeurs, les enfants; écrasement de femmes enceintes sous des pressoirs à raisin, pour en extraire leurs enfants ou les tuer – avec les mères, bien entendu; embrochement de jeunes enfants, de nourrissons au sein à l’occasion, au moyen de broches, de piques, de baïonnettes, les « trophée » ainsi réalisés étant promenés en triomphe devant la troupe, et devant les populations; éventration des femmes en gestation, avec extraction des foetus ou des enfants, suivi du remplissage de l’abdomen évidé, d’avoine pour les chevaux; découpage d’hommes et de femmes – parfois vivants, dit-on -, pour en faire cuire les morceaux dans des fours, afin d’en extraire la graisse humaine, destinée notamment à lubrifier les essieux des charrettes ou autres instruments agricoles; dépeçage (arrachement de la peau) d’hommes et de femmes, pour traiter ce matériel abominable comme du cuir, en vue de la confection de culottes pour les officiers français, ou d’autres vêtements; meurtre de femmes violées, par les violeurs, après, mais aussi durant l’acte sexuel … . A Nantes, assassinat d’hommes, de femmes, d’enfants, jetés dans des barges conduites au milieu de la Loire, s’ouvrant par le fond, pour accentuer l’efficacité de la « technique », et pour noyer davantage d’innocents. Avec des détails horribles, inventés par le sinistre CARRIER (un français commandant les troupes) : le père et la fille, la mère et le fils liés tête bêche ensemble, de manière à maintenir la bouche de la mère au contact des organes génitaux du fils, les lèvres du père au contact de la vulve de sa fille …. Cinq mille personnes ont été noyées à Nantes-en-Bretagne de cette manière, par des « mariages » baptisés de « républicains » par les barbares, ou de « verticaux », dans « la Loire, ce beau fleuve révolutionnaire ».

C’est à Savenay, à 60 kilomètres au nord de Nantes, en pleine Bretagne, que le sinistre Westermann, …. accomplit en 1794 le massacre abominable que voici, sur ordre réitéré de Paris, qu’il décrit lui même dans une lettre rendant compte aux gens de la capitale des Français de la « mission » humanitaire dont il est chargé :

 » …Il n’y a plus de Vendée; elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes, qui n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé…. Les routes sont parsemées de cadavres. Il y en a tant qu’en plusieurs points, ils font des pyramides ».

En avez vous assez? La liste n’est pas complète !

Conclusion : je maintiens mes affirmations. De telles choses sont-elles possibles ? Oui, ELLES LE SONT AU PAYS DES DROITS DE L’HOMME. Si monstrueux qu’aient été les nazis, ils ne sont pas tombés dans cet état d’abjection, dont nous avons fait, nous Bretons, avec les Vendéens, l’expérience, de la part d’un pays qui a enseigné aux enfants jusqu’à nos jours (dont je fis partie, étant né en 1941), LA Civilisation, LA Liberté, LES droits de l’homme.

Comprenez vous que ces cicatrices sont indélébiles? Elles sont dans notre cerveau, comme celles des Juifs.

Nous, Bretons, avons une mission à accomplir : notre condamnation des actes barbares étant absolue, nous ne voulons pas laisser la France, coupable d’exactions de cette nature, faire la morale au monde entier. M. Hollande ayant fait part de son intention de réitérer ses avertissements à la Turquie quant au génocide arménien, nous affirmons ceci : nous, Bretons, avons le droit de faire de telles remontrances au président ERDOGAN, pas la France. Nous allons réitérer notre lettre au Président Erdogan, en joignant à notre admonestation la liste des horreurs ci-dessus, afin que la Turquie soit en mesure de contraindre la France à faire face à son obligation stricte de reconnaître les abominations dont elle s’est rendue coupable en Bretagne.

Oui, je connais par coeur ce qu’à été cette « OEUVRE CIVILISATRICE » de la France en Bretagne. Avec des appendices nombreux, dont la destruction de la langue, le laminage des cerveaux, la destruction de l’identité, l’éradication et l’interdiction de notre histoire nationale, la culture de la honte de soi (ce que j’ai décrit, en clinicien que je suis, sous le nom de « syndrome breton » – dont j’ai souffert personnellement dans mon esprit, jusqu’à près de quarante ans, ne m’en étant guéri qu’au prix d’un gros travail sur moi-même). La Bretagne est un pays martyr. Je suis stupéfait que pas un Français ne nous présente des regrets pour ces horreurs commises, non par eux, ce dont je ne les accuse pas, mais par LEUR PAYS.

Une grande affliction : des amis de quarante ans, à l’égard desquels ma fidélité a été absolue, non seulement ne m’ont jamais posé une seule question sur la catastrophe dont nous avons été victimes, mais se sont permis de critiquer – pire : d’ironiser – sur nos souffrances.

Les complicités de ce mémoricide en Bretagne sont effarantes. Jamais aucun de nos députés ni de nos sénateurs n’a évoqué ces faits à l’assemblée nationale ni au sénat; nous le savons, nous en avons honte. Ce n’est pas eux qui les font connaître au monde, mais des personnes issues de la population, dont je fais partie. La mairie de Nantes à financé pendant des années la construction d’un mémorial destiné à pointer le doigt et à culpabiliser les Bretons pour les activités esclavagistes du port de Nantes, pour un somme supérieure à 9 millions d’euros, puisés dans la poche des contribuables. Rien, rien, rien, sur les crimes abominables des armées françaises dans la région nantaise. Le maire de Nantes, Jean-marc Ayrault, non seulement n’a JAMAIS dénoncé ces abominations, mais a mené une politique très active de débretonnisation de Nantes et de son département, comme l’établissent les rapports circonstanciés de l’association BRETAGNE REUNIE. Les journaux dénommés « Ouest-torche », et « Télé-crasse » ignorent non pas seulement les travaux historiques de l’historien Louis Mélennec, mais ne connaissent pas même son nom ! Ouest-torche, signalons le, est subventionné en 2013 par la modeste bagatelle de 10,4 millions d’euros !

Je m’indigne que les médias n’ont pas consacré une seule émission de fond sur ces gravissimes problèmes. Nous allons y pourvoir, peu à peu. L’aide que j’ai demandée à mes amis juifs, nombreux, spécialistes des médias, n’a pas reçu un embryon de réponse : il faut le dire, parce que cela est VRAI.

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LA VERSION BRETONNE DE « DIEU EXISTE-T-IL ? »

– Dieu existe-t-il ?

– Un breton : absolument !

– ? ? ?

– Oui, il sait TOUT, il peut TOUT !

– ? ? ?

– La preuve : il a été capable d’inventer et de créer François HOLLANDE et Jean-Marc AYRAULT !

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Les deux éditions-papier du Livre bleu sont épuisées. La deuxième très rapidement. Je n’attendais aucune aide – à quelques exceptions près, bien sûr – du « mouvement breton -, occupé tout entier à ses petits contentieux et injures avec ceux qu’il considère comme ses adversaires (comment? pourquoi? il est impossible de comprendre cette rage destructrice).

J’observe avec une certaine délectation – je l’avoue – le temps que les « médias » ( = les merdias) subventionnés, les journaux collabos, tous ceux qui ont mission de défendre la Bretagne et les Bretons, vont encore « résister » ignominieusement à diffuser la vérité. Nous allons les voir sans tarder dans des manoeuvres circonvolutionnées et tordues expliquer que ceci, que cela, et patati et patata …. Et puis, tout de bon, toute honte bue, pour tenter de se mettre à couvert, arborer fièrement les couleurs bretonnes sous toutes leurs formes : de mémoire de Breton, on n’aura jamais vu de patriotes aussi ardents. Bon appétit, messieurs !

Dans cette troisième phase de la stratégie, plusieurs documents sont adressés, par simple mails, à ceux qui souhaitent sincèrement voir le problème avancer : les militants de la base, essentiellement, mieux : les Bretons sincères qui, comme moi il y a quarante ans, découvrent avec stupeur leur histoire.

Comme on le sait, dans ce combat pour la vérité, TOUS doivent s’associer, sans distinction de parti politique, de religion, de couleur de peau .. Il s’agit d’une entreprise collective …

J’ai promis d’adresser à tous les députés et sénateurs « bretons » une version PDF du Livre bleu. Je le ferai, mais à petites doses : ils seront les derniers servis, leurs défaillances dans la défense de nos intérêts – notamment dans l’affaire de la Loire Atlantique – , ayant frappé de stupeur toute la population de la Bretagne. M.M. LE DRIAN et AYRAULT ne recevront RIEN de ma part, pour les raisons que l’on comprend : une allergie que je partage avec beaucoup de nos compatriotes. Les députés et les sénateurs français recevront leur livre bleu avant eux : ce sera bien fait.

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Texte rédigé en 1999.

« Depuis que la France a subjugué la Bretagne, et contraint sa Duchesse souveraine à épouser le roi de France Charles VIII, en 1491, après les invasions  le pays envahisseur s’est conduit comme un prédateur, ce qu’il a été jusqu’à aujourd’hui ..

De 1491 à 1789, les Bretons ont opposé, avec les moyens dont ils disposaient, essentiellement juridiques, une résistance féroce, n’ayant plus d’armée pour se débarrasser des Français. Cette vérité est encore occultée en Bretagne, par l’effet de l’obstination scandaleuse de la France à priver les jeunes Bretons de l’enseignement de leur histoire, à laquelle les Français, d’une manière grossièrement contraire au droit des gens, ont osé substituer la leur (1). Mais ces actes de résistance des élites bretonnes, dont la liste est interminable, car les violations du droit en Bretagne ont été quotidiennes, ont été non des actes de gouvernement, mais des actes d’opposition à l’occupant.

La Bretagne de 1789 est encore une Nation fière, qui dispose encore des moyens de s’opposer à ses  tortionnaires. Mais, privée de son gouvernement national depuis l’annexion honteuse de 1532, elle a dépéri, elle est appauvrie et largement soumise : elle constitue une vaste « ferme », exploitée depuis Versailles, au bénéfice de la France. Durant cette époque, on peut dire qu’elle a été exploitée et tondue, mais non pas gouvernée comme sous ses anciens Ducs. Pourtant, je l’ai répété ailleurs, fait capital que les Bretons ignorent encore, Le gouverneur général de la Bretagne – il ne porte pas encore le titre de « super-préfet », ni de « préfet de région », mais celui d’INTENDANT (voir ce terme par Internet), ce que les allemands désigneront sous le nom de « gauleiter » – est évidemment détesté, se sent « en danger de perdre la vie » (citation exacte), et s’enfuit en France, et quitte honteusement Rennes pour aller se réfugier à Versailles, en mai 1988. Assez difficile à croire, tant les mensonges de la France sur notre histoire suscitent le vomissement, ce pays ayant fait accroire à des millions d’écoliers – j’ai fait partie de ces victimes -, que les Bretons de 1789 n’aspiraient qu’à une seule chose : être dissous dans les intestins de l’ennemi millénaire. Les sentiments à l’égard du colonisateur ne changèrent jamais, comme partout ailleurs. La France ne réussit à imposer un gouverneur civil qu’en 1689, soit un siècle et demi après l’annexion. Ces étrangers furent toujours détestés. Témoignage remarquable, cette lettre de madame de Sévigné, écrite après les soulèvements de 1675 :

« Si vous voyiez l’horreur, la détestation, la haine qu’on a ici pour le gouverneur (français) ….. Nous sommes étonnés qu’en quelque lieu du monde on puisse aimer un gouvernement « …

Détestation, horreur, haine : ce sont des sentiments naturels, dans l’histoire du monde, pour les ennemis qui oppriment un pays. Voila les sentiments que les Bretons ont éprouvé jusqu’en 1789, à l’égard de la France.

 

A partir de 1789, AUCUNE OPPOSITION N’A PLUS ETE TOLEREE : le fer à repasser a été méticuleusement et quotidiennement passé sur le cerveau des Bretons. Jusqu’à aujourd’hui, ou le Pays, effaré, découvre son histoire et les mensonges de l’occupant » ……….

Il n’a plus été possible, à partir de cette année fatidique, que de se sentir inférieur à cette nation brutale qui se présentait comme exemplaire pour le monde entier, par l’effet d’une boursouflure quasi-inouïe, d’un orgueil pathologique et pathétique, d’une authentique maladie collective : l’hypertrophie de l’égo national. …. (2) …. Formatés dans les écoles françaises, les petits écoliers bretons n’ont plus conservé qu’un droit : cultiver la honte de soi ..

L’avenir de la Bretagne est à l’image de celui de l’Ecosse et de la Catalogne. Les années vont démontrer peu à peu que ceci est la vérité, non une projection intellectuelle incertaine….

L’opposition viendra davantage des Bretons que des Français. Trop de Bretons – à commencer par les « parlementaires », véritables rentiers appointés par la France, ont trop à perdre de la libération de la Bretagne de ses prédateurs ….. A l’image de ces esclaves, qui trouvent dans leur servitude, une sorte de « statut », qu’ils préfèrent conserver, par une crainte irrationnelle qui leur serre les entrailles, plutôt que de se libérer de leur situation infamante …  »   (A suivre).

 

LOUIS MELENNEC, 1999 (Notes manuscrites. Au bas du manuscrit : « si Dieu le veut, ces notes seront publiées le jour où les Bretons seront en état de comprendre ce qui leur est arrivé »…. ).

 

LES NOTES CI-APRES N’ONT PAS ETE REDIGEES EN 1999, MAIS EN 2014.

 

(1) Les Bretons ont une large responsabilité dans cette situation : quelques universitaires honnêtes ont traité en détail de toutes ces abominations, en particulier A. Le Moy, Armand Rébillon, Henri Fréville (ancien maire de Rennes). Les innombrables associations bretonnes n’ont pas contribué à la diffusion du LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE. De même que les « parlementaires » se mettent aujourd’hui à chanter le BRO GOZH MA ZADOU, ce mouvement est venu de la population, en aucun cas d’eux. Ces messieurs n’arborent pas davantage le drapeau national; mais ils le feront sous la pression des Bretons, et prétendront alors qu’ils sont les libérateurs.

(2) A moins que nous ayons mal lu – ce qui est improbable -, aucun historien breton, aucun universitaire surtout, n’a osé, jusqu’à aujourd’hui, écrire cela. Tous se sont aplatis devant le colonisateur, osant écrire que de tous temps, la Bretagne était attirée par la France comme par un aimant, et que les deux peuples étaient irrésistiblement destinés à ne former qu’un seul. Veut-on des preuves? Je répète ce que j’ai dit ailleurs :

– La Borderie… On doit beaucoup à cet auteur, qui reste irremplaçable. La haine franco-bretonne est parfaitement décrite sous les Carolingiens, puis lors des guerres franco-bretonnes de la moitié du quinzième siècle … Mais cet honnête homme, d’une naïveté assez rare, se ravise, se repend (par réalisme, faiblesse, ou par souci de ménager sa carrière ?), élaborant la théorie de la grande patrie (la France), et de la petite patrie (la Bretagne). On ne peut lui en vouloir : à cette époque, la Bretagne est littéralement écrabouillée sous le poids de la persécution organisée à Paris, assassinant le sentiment d’appartenance, la langue, la culture, avec une cruauté barbare et sauvage.

– Pocquet ….. Cet auteur écrit que ce fut une opération « géniale » pour la France, qui …. complétait ainsi, à l’Ouest, son « unité nationale » : incroyable mais vrai ..

– Gabory Emile, Anne de Bretagne, Paris, éditions Plon, 1941. Cet ouvrage est remarquablement documenté, et est globalement l’un des meilleurs publié sur la Duchesse Anne. Mais l’auteur se couvre de honte en soutenant l’insoutenable, dans toutes les pages de l’introduction, de I à IX. Ses conclusions sont plus nuancées (pages 280, 281, 282) : la Bretagne du moyen-âge est souveraine, les Français sont les ennemis héréditaires détestés : il n’est pas vrai que la Bretagne ait été « aspirée » de son plein gré par la France. La destruction de ses armées nationales, à Saint-Aubin-du-Cormier, en juillet 1488 va créer une situation irréversible. Jusqu’à aujourd’hui, bienentendu, l’histoire étant en train de se retourner sous nos yeux.

– Minois Georges. Cet incroyable auteur, docteur en histoire cependant, nie tout simplement l’existence de la nation bretonne ! Cette idée que les Bretons sont un peuple authentique, venu de l’antiquité, avec sa langue, sa législation, ses coutumes, ses moeurs, ses institutions propres, sa religion, son féroce sentiment d’appartenance, la haine du peuple étranger situé de l’autre côté de ses frontières, bref sa civilisation, lui est insupportable. Sa haine d’Anne de Bretagne, dans un livre pourtant très bien documenté et très bien écrit, n’est, à notre avis que l’expression d’un fort sentiment de haine de soi-même. Bernard Quilliet, historien universitaire breton, que j’ai bien connu, tombe dans la même haine irrationnelle à l’égard d’Anne de Bretagne, dans son livre très bien documenté sur la vie de Louis XII.

– Dupuy Antoine. Ce grand historien breton, que je considère comme un grand patriote, a dû lui aussi s’incliner sous le marteau-pilon français.  Voir le chapitre qui lui est consacré dans mon mémoire de DEA, pages 29 et 30. C’est à ce prix qu’il est devenu, comme La Borderie, doyen de la faculté des lettres de Rennes.

 

L’ « école » bretonne, qui a compté de très grands noms (Le Baud, … Lobineau, d’Argentré, Morice, Dupuy, La Borderie, malgré les quelques critiques ci-dessus  … ) a besoin de se reconstruire, et de retrouver l’honneur qui fut le sien. Le temps de la sévère mise en cause des universitaires qui se sont associés à cette falsification de l’histoire est venu : ils doivent maintenant rendre compte à leurs élèves; le mouvement, je crois, est déclenché.

 

 

 

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I – Des nouvelles des imbéciles : rentrées fiscales défaillantes; alourdissement fiscal prévu pour 2015. Une pétition nationale pour chasser les nuls. Tout le monde sait, de la classe maternelle à 107 ans et plus, que l’impôt tue l’impôt. Arthur Laffer (voir ce nom) et d’autres ont, de longue date, démontré qu’au delà d’un d’un certain taux d’imposition, les recettes fiscales diminuent. Grosso modo, pour éviter les discours abstrus des économistes : parce que les citoyens actifs, ceux qui gagnent de l’argent, et font légitimement ce qu’il faut pour cela, ne sont plus motivés pour en gagner, et, ayant le sentiment vif que l’Etat les vole, font même ce qu’il faut pour que leurs revenus diminuent. Encore gagné, donc : Nos géniaux « gouvernants », qui détruisent le pays année après année, ont osé mettre en cause le droit sacré des citoyens d’avoir une identité, et d’aimer cette terre que leurs ancêtres ont bâtie, siècle après siècle, ont voulu assassiner les Français d’impôts : les rentrées fiscales ont donc diminué, ce que l’on savait à l’avance. Faute politique gravissime, qui leur vaudra tôt ou tard, d’être mis en cause en justice.

N’importe quel français est, selon la règle de droit, responsable de ses fautes, même légères ou très légères (la culpa levissima engage la responsabilité en droit français). La loi est la même pour tous. Sauf dans le domaine politique, dans lequel les fautes les plus graves peuvent être commises – ce qui se produit tous les jours. Les débiles incompétents qui commettent ces fautes sont actuellement assurés de n’être pas poursuivis ni punis, sous le prétexte ridiculissime qu’ils ont été élus (élus, vraiment ? de quelle manière ?), que l’élection est le critère de la démocratie, que ces gens-là nous représentent, et qu’ils sont censés agir à notre place, en vertu d’un mandat que nous leur aurions confié !

Mais en quoi ces pieds nickelés prétendent-ils qu’ils représentent-ils les citoyens ? Comment ne pas dénoncer leur nullité,et qu’ils font exactement le contraire de ce pour quoi ils ont été élus, notamment en matière d’immigration (75 pour cent des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés dans leur pays), et de sécurité (plus de 90 pour cent des citoyens pensent que les délinquants et les criminels doivent être punis, d’autant plus sévèrement, conformément aux principes millénaires de l’humanité, que les crimes commis sont atroces), scandalisés qu’ils sont par une politique pénale qui vise à les remettre en circuit opérationnel dans les rues … Il est vrai que les gens du « gouvernement » ont intégré dans leur équipe les plus sous-doués de Bretagne, pays pourtant riche de personnes hypercompétentes et honnêtes : ceci contribue à cela.

Mais pourquoi donc une pétition nationale, qui recueillerait des millions de signatures, ne chasse-t-elle pas ces insuffisants intellectuels ? L’audace de ces gens-là, totalement discrédités, honnis par la population, ridiculisés par tous, méprisés par nos partenaires européens et mondiaux, de vouloir s’accrocher au pouvoir, où il n’ont rien à faire, est insupportable. Du temps de François MITTERRAND, on disait que cet homme s’accrochait au pouvoir comme les morpions dans le trou du cul : cet exploit est largement dépassé : bravo les bleus, décidément, vous avez encore remporté une brillante victoire ! Mais c’est nous qui en payons le prix. ET QUEL PRIX !

Et pendant ce temps là, les députés et les sénateurs « bretons » … refrain connu : reportez vous, par Google, au ballet désopilant : À la queue leu leu, à la queue leu leu … devenu depuis plusieurs moi l’air fétiche qui désigne « nos » parlementaires.

Le système institutionnel français est organisé pour confier le pouvoir de décision à des incompétents chroniques, assurés d’alterner aux énormes avantages qu’ils s’attribuent eux mêmes. Car ce sont eux qui se votent à eux mêmes leurs salaires, leurs avantages en nature, leurs dispensent fiscales, dont les plus monstrueuses, celles par lesquelles ils s’attribuent à eux mêmes des revenus non soumis à l’impôt !

Les Bretons devront remettre à l’endroit tout ce système criminel pour leur nation lorsqu’ils rédigeront leur Constitution.

(Cf, par Google : Mélennec fiscalité, programme politique pour la Bretagne souveraine …).

 

II – NOUVELLES DU LIVRE BLEU.

UNE NOUVELLE CARRIERE COMMENCE POUR LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE. Dès aujourd’hui, plusieurs centaines d’exemplaires sont adressés en version PDF à des correspondants choisis, en leur demandant de transmettre ce texte à leurs amis Bretons … et aux autres, bien sûr, car le pays de Tristan et Iseult, du roi Arthur, de Mélusine, de Lancelot, ne cultive en aucun cas le racisme.

 

Le drapeau blanc et noir flotte désormais sur toute la Bretagne. Rien ne peut arrêter l’évolution en cours. Les politiques, rentiers de l’Etat français, ne disent rien, ne font rien; ils nous couvrent de honte, la tête dans le sable.

Plusieurs dizaines d’années au moins avant les invasions françaises de la fin du quinzième siècle, nos « élites » d’alors – les hauts seigneurs bretons – étaient secrètement pensionnés par les rois de France – Louis XI et son fils Charles VIII surtout – pour trahir. On connait certains chiffres. ROHAN percevait la plus gosse pension, qui était bien loin d’être négligeable, presque de même niveau que celles versées aux pensionnés français (!). Cela ne les empêchait aucunement de percevoir de notre Duc François II, puis de sa fille Anne de Bretagne, de gros avantages, car c’est ainsi qu’on maintenait la fidélité toujours incertaine de ces sortes de personnages. Le petit peuple (les sans dents, pour user d’une formule chère à M. HOLLANDE, « l’homme des petits pas », selon le député de Quimper) ne percevait rien du pouvoir central, pas plus que la petite noblesse – innombrable, plusieurs milliers d’individus -, invariablement et férocement patriote jusqu’à sa destruction « civilisatrice » de 1789, par la France.

1789, c’est l’ annus horribilis – l’année horrible -, au cours de laquelle la Bretagne, dépecée par la France en « départements » (français !), est privée de ses Institutions séculaires, soumise aux dévorants impôts français, interdite de participer en rien à la gestion de ses affaires, mise sous la tutelle incompétente du gouvernement de Paris (plusieurs centaines d’équipes du style « Hollande and Co », jusqu’à nos jours), agissant in situ par des gouverneurs dénommés « préfets », jamais bretons, toujours français, c’est à dire étrangers ….

(Pour ceux qui ne le savent pas, à force de résistance féroce, les Bretons de 1789, gestionnaires avisés et économes, parviennent à payer deux fois moins d’impôts que les provinces françaises, directement soumises à l’arbitraire du pays situé de l’autre côté de nos frontières; j’affirme ici que l’un des buts principaux du gouvernement breton souverain sera de mettre à plat l’imbécile système fiscal français, et de revenir à une gestion conforme à son génie : civique, prudente, économe. Voir par Google : Mélennec fiscalité).

Les mots « patriotisme », patrie, ne sont en aucun cas des anachronismes, le sentiment d’appartenance des Bretons à leur peuple étant décrit par Jules César avant même la naissance du Christ, les Bretons ayant été en guerre contre les Romains, puis contre les Francs pendant de très longs siècles …

Le système s’est perfectionné : les obstacles verbaux étant en 2014 largement levés – rappelons que cela a constitué une partie très importante et tout à fait réfléchie de notre stratégie : parler net pour inciter les autres à le faire, et lever les obstacles pour penser et s’exprimer à haute voix, conformément au droit des gens  -, la France a très largement perfectionné les choses. On sait par les études remarquables de « Contribuables associés », combien il en coûte aux citoyens français et bretons. A ceci près : les pensions françaises versées aux hauts seigneurs bretons d’alors provenaient des finances royales françaises. Les gras émoluments versés à ceux qui sont élus pour nous défendre, sont volés dans nos poches, par nos impôts. (On me dit que le solde de nos impôts est en notre défaveur, car nous verserions plus d’argent à la France que ce qu’elle nous attribue : j’attends de nos timides économistes un soutien franc et massif, qui tarde très largement à venir).

 

LA SITUATION N’A PAS CHANGE. LE BRETON « DE BASE » – dont je fais partie -, PAIE, D’AUTRES « TOUCHENT », comme on dit. Certains de leurs revenus, même, échappent à l’impôt, ce qui devrait normalement les conduire en justice. D’ou leur ferme volonté de « ne pas lâcher l’affaire ».

(Je rappelle l’admirable analyse des scandaleux avantages perçus par les « élus », qui osent se voter certains revenus échappant à l’impôt …)

 

III – DES LETTRES QUI FERONT PLEURER LES BRETONS.

Les lettres ci-après nous viennent d’Outre-Atlantique. Elles dépassent en puissance d’émotion tous les discours.

Les Français ne peuvent savoir ce que sont ces liens qui nous lient à notre Pays, et combien il fait partie de notre chair.

Première lettre.

Cher frère,

Nous avons reçu votre colis de Bretagne, contenant les livres que nous vous avons commandés. . WAAAaahoooouuu !!! Maman ne peut lire le livre bleu sans pleurer, et éprouver de profondes émotions … Ont sent que les jours de l’usurpation de notre pays sont comptés !! Vivement la formation d’un gouvernement de BRETAGNE, une Banque de BRETAGNE, … et aussi une nouvelle compagnie d’assurances, BREIZH ASSURANCE, du sabot au filet de la mort a la vie … C’est tellement bon et enrageant d’apprendre mon histoire ! BREIZH DIZALC’H ! J’ai donner les sous à la maman, et je vais donner votre e~mail pour qu’elle vous contacte au sujet du versement. Elle voudrais juste être sûre que si elle envoie un mandat au nom de l’association, qu’il pourra être encaissé a la poste. Ont veut juste s’assurer que les sous aillent ou vous le désirez. Mon anniversaire est le 15 août; donc : quels super cadeaux je vais faire en offrant le livre bleu. Ha ! Trugarez ! 

J’ai déja mis les autocollants sur mon camion !! Ca en jette! Et je pourrai faire flotter le drapeau Gwenn Ha Du sur l’antenne tous les 1er Aouts et autres occasions nationales Breizh, et chaque fois que j’ai besoin de le voir flotter.

FIERTE BRETONNE ! BREIZH DA VIKEN ! Bretagne à jamais !

 
TRUGAREZ !!!

Deuxième lettre.
 
  Il y a des jacobins ici, mais ils ne sont d’aucun intérêt, nous n’avons rien en commun. Je préfère mille fois me tenir ferme sur des rochers de granite en face de l’océan, en communion avec les éléments; ou bien regarder des photos de nos landes, de nos forêts, de nos fermes, de nos côtes, en écoutant chanter les sœurs Le Goadec.
 
 Sans espoir de retour, a cause de la colère noire que l’usurpation de l’envahisseur provoque chez moi, … l’espoir m’est revenu après avoir visualisé l’entrevue télévisée de Louis Mélennec sur TV Libertés….
C’est trop de bonheur …
Je prie que la Bretagne, à travers ses érudits, puisse révéler et faire valoir ses droit sur la scène internationale, rétablir nos frontières, et protéger ses enfants.
 
 Je pourrai vous écrire pendants des heures  … 
 
 JE VEUX RENTRER A LA MAISON !
 
 J’ai tellement hâte de pouvoir lire et apprendre davantage, et plus, sur mon histoire ! Faire flotter mon drapeau national, et mettre mes autocollants sur ma voiture! Peut être qu’un Breton reconnaîtra les symboles et me klaxonnera !!
Trugarez breur. BREIZH DA VIKEN ! Merci frère, Bretagne pour toujours !
 
Kenavo !

 

Troisième lettre.

Bonjour et merci, ma breur ( = mon frère),

Je vous donne l’adresse de ma mère en Bretagne.

S’il est possible de mettre dans le colis une Kraoz Du ( = une croix noire) de taille moyenne, et quelques autocollants d’hermine de Bretagne, et/ ou FRANKIZ EVIT AR VRETONED BREIZH, et /ou Kraoz Du ( = croix noire) …
  Ma Bro ( = mon Pays) me manque atrocement. Seulement d’écrire ces cinq mots, fait brûler mes yeux du sel de l’Atlantique, qui les remplit, et me fait pleurer. Ma vieille maman aussi …
On a beau fuir les jacobins, l’appel de la terre-mère hurle dans nos âmes. C’est une véritable torture émotionnelle et spirituelle.
 Nous attendons avec une extrême impatience LA SEPARATION SANS COMPROMIS D’AVEC L’ETAT USURPATEUR. Les Bretons doivent être recensés en tant que tels. Les immigrés doivent solliciter des visas, qui ne pourront leur être accordés que s’ils le méritent. Et nos impôts ne doivent plus quitter la Bretagne !
Ce n’est plus un rêve, l’histoire nous apprend que nous avons des droits sacrés : nos droits.!
Nous avons hâte de rentrer dans notre Pays libéré.
Aidez nous !
Trug’ du fond du coeur, kenavo
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IV – Echanges avec les lecteurs.
Herbert PAGANI, juif et fier de l’être : Les Bretons sont les Juifs de la France.
M. T. Paris. Ces lettres sont magnifiques. Mais elles ne m’étonnent nullement. Il y a souvent, chez les Bretons expatriés, un sentiment très fort d’appartenance. Ils n’ont pas subi le « décervelage » que nous avons subi. J’ai été pendant des années en correspondance par internet avec un ancien « Major » (commandant) de Marines dont les ancêtres avaient quitté la Bretagne au temps de Napoléon III. Tout en étant un loyal citoyen des Etats-Unis (il avait participé à des combats féroces contre les Japonais dans le Pacifique), il se sentait profondément breton. Il terminait ses e-mails alternativement par « Semper Fidelis » (devise des « Marines ») ou Kenavo !
L.M.
Le décervelage que nous avons subi n’est pas la seule raison : les Bretons dont le cerveau a été « édulcoré » à l’école française – selon le principe que « persil lave plus blanc » -, découvrent leur vraie identité lorsqu’ils quittent leur pays natal. Ce fut mon cas, comme celui de centaines de milliers d’entre nous. En côtoyant les Français à Paris, je me suis aperçu de la spécificité de notre psychologie et de notre morale, notamment quant à ce que nous désignons sous le terme d’ « honnêteté », intransigeante chez nous, beaucoup plus aléatoire ou « fluctuante », liée aux évènements et au rapport des forces en présence dans d’autres peuplades, au point de n’être pas compris, et de ne pas comprendre la démarche de certains de nos interlocuteurs.
Les nations, dit-on, ne meurent pas. Du moins lorsqu’elles n’ont pas été assassinées, ou éradiquées des esprits. Ce qui a bien failli se produire en Bretagne, tant l’action « civilisatrice » de la France a été violente et inhumaine. Cela a été fort loin. Les premières publications que j’ai injectées sur la toile, pour démontrer que les Bretons sont une nation ancienne, bien plus ancienne que la nation française, ont suscité des protestations d’une violence inouïe, tant le lavage des cerveaux opéré dans les écoles a été efficace sur la grande majorité de la population. Les Français, pour le grand nombre, ne pouvaient imaginer que les Bretons ne sont pas français. Et beaucoup de Bretons de ma génération ignoraient ou refoulaient leur véritable identité. La situation a radicalement changé : les jeunes Bretons d’aujourd’hui revendiquent exclusivement leur nationalité bretonne. Personne ne s’en étonne plus. Les marxistes qui ont colonisé les chaires d’histoire ont échoué, lamentablement.
Il est exact que le sentiment d’appartenance est souvent beaucoup plus puissant chez les expatriés. Beaucoup d’entre nous ont découvert leur identité dans ce pays étranger qu’est la France pour nous. J’ai été frappé par le fait que LE CLEZIO, prix Nobel de littérature, a déclaré devant les chemins creux de Bretagne, alors que ses ancêtres on été expatriés pendant plusieurs siècles : « C’est ici qu’est mon pays ». De nombreux Juifs se trouvent dans cet état d’esprit : même bien intégrés dans leur pays de résidence, leur patrie charnelle est la même depuis plus de 2000 ans. On le répète souvent ici : les Bretons sont les Juifs de la France. Et pas seulement les Bigoudens, dont le sens de l’ « économie » est proverbial. Je vous raconterai une autre fois quelques blagues qui circulent sur la nation bigoudène.
NOTA. Je ne vais pas vous priver plus longtemps d’une histoire bigoudène. Voisins de Douarnenez, la baie dans laquelle la ville d’Ys a été engloutie, les bigoudens et les douarnenistes ne s’aimaient guère.

Un Douarneniste, méchamment :

– Savez vous ce que nous faisons, nous, lorsque nous devenons chauves ?
– ???

– Eh bien, nous achetons  une perruque.

– Et savez vous ce que les Bigoudens font lorsqu’ils deviennent chauves ?
– ???

– Eh bien, ILS VENDENT LEUR PEIGNE.

(Je suis Bigouden; cette histoire est très exagérée, mais je la trouve d’une drôlerie absolue).

Du Pr R. éminent économiste français, de réputation internationale,  mais hors du discours unique, par bonheur.

Le Pr R. « Merci pour ces informations très intéressantes. Je partage votre analyse historique de la violence faite par l’Etat français aux populations de l’Ouest. Mais ma méthode repose sur une étude de l’impact contemporain des technologies et des conditions économiques sur la définition et la redéfinition des nations, et non pas sur l’idée qu’il existe des nations « naturelles » inchangées de toute éternité. Vous-même indiquez que les Bretons étaient des colonisateurs qui se sont imposés aux populations locales installées avant eux dans la région.

De mon point de vue les revendications régionalistes actuelles ne marquent donc pas un retour au passé ni un redressement moral d’injustices anciennes  mais se développent dans la mesure où elles favorisent la fragmentation des entités politiques existantes, et dans la mesure où certaines traditions culturelles infra-nationales peuvent servir de fondement à la constitution de nouvelles entités plus petites, et donc plus efficaces. C’est plus me semble-t-il une question de recherche de l’efficacité de la gestion que de triomphe de la morale en politique. »

 

Louis Mélennec. « Votre discours me semble devoir être clarifié pour être compris, notamment sur le concept de Nation. Les économistes sont souvent obscurs, et vous n’êtes pas de ceux qui parlent le plus clairement.

Vous ayant souvent entendu, je retiens essentiellement plusieurs points, qui rejoignent parfaitement  mes analyses :

– L’Europe a été construite avec précipitation, n’importe comment, presque par n’importe qui. Le désastre est patent. La majorité des Européens souhaitent une coopération étroite entre les pays, mais ne veulent pas de ce capharnaüm.

– Les petits Etats sont souvent mieux armés que les grands pour réussir. Vous citez souvent la Suisse (41 000 klm carrés, Bretagne : 34 000 klm carrés) et la Norvège (4,5 millions d’habitants; diaspora bretonne : 8 millions ou davantage; Bretons de Paris : plus d’un million et demi); ce que je fais aussi, fermement convaincu que la Bretagne dispose d’atouts considérables, et que c’est la gouvernance française, désastreuse, aggravée par la nullité des « élus » bretons, qui la détruit. Le problème de la Bretagne, a pu énoncer le président de l’Institut de Locarn, LE PROBLEME DE LA BRETAGNE, C’EST LA FRANCE. En réalité, c’est pire que cela.

– L’euro, dans sa forme actuelle, est un cafouillis, et doit être repensé. Il est politiquement très inconvenant de le dire. Bravo pour votre courage, qui vous aliène bien des sympathies. Pas la mienne, assurément.

– A l’évidence, si vous avez lu mon livre, vous êtes maintenant convaincu que la Bretagne constitue une de ces « entités politiques naturelles » auxquelles vous faites allusion, qui a vocation à réapparaître sur la scène internationale. De plus : nos origines sont connues avant le Christ; notre sentiment d’appartenance est presque furieux, depuis toujours, même si nous avons du, nous peuple si fier, nous humilier à courber l’échine; d’avoir tant souffert fait de nous une  nation psychologiquement très unie, malgré nos luttes fratricides.

Nous sommes donc tout-à-fait prêts à faire face au nouveau destin qui nous attend.

Enfin, vous me faites dire ce que je n’ai pas dit : les Bretons d’Outre Manche n’ont pas colonisé l’Armorique. Reportez vous au Livre Bleu, page 33. On pense qu’ils se sont « mélangés » aux populations locales, très peu nombreuses. »

UNE CORRESPONDANCE HILARANTE : LES BRETONS QUI AIMENT LEUR PAYS SONT PLUS NOCIFS QUE LES ISLAMISTES : ILS DOIVENT ÊTRE JETES EN PRISON. M. LE MINISTRE DE L’INTERIEUR, ILS SONT DES MILLIONS DANS CE CAS : ELARGISSEZ D’URGENCE VOS MURS !

Voici qui va vous distraire. Un Cher et Grand Âââââmi me conjure, avec de grandes protestations d’amitié, au nom du sang versé par les Bretons dans les guerres françaises, qui fait d’eux – selon lui -, des Français majuscules, nous adresse, à nous nation bretonne, des recommandations pour rentrer dans le rang !

Naïf comme tous mes compatriotes (un peu moins qu’eux, tout de même, par l’effet d’une longue et parfois douloureuse expérience), toujours prêt à croire aux bons sentiments, j’aurais cru à ses protestations amicales, les rapportant simplement à la perversion de son raisonnement, si une autres lettre, adressée à l’un de ses amis juifs, est parvenue sur ma messagerie par le fait de sa maladresse à utiliser les boutons de son clavier, le mettant sévèrement en garde contre ces Bretons qu’il désigne ouvertement comme plus dangereux que des islamistes, à jeter illico en prison ! Bien sur, je fais partie de cette horde de sauvages.

On se rappelle de centaines de propos similaires, invraisemblables, tenus par la France, de tous temps, sur les bretons et la Bretagne .. Sous Charlemagne : les Bretons sont incestueux, grossiers, cruels, violent les lois divines et humaines, bestiaux … Sous les dernières républiques :  ce sont des porcs, des cochons, des êtres non encore parvenus à un stade humain, ils parlent un charabia venu de la grotte de Cro-magnon (voir par Google : injures anti-bretonnes; le livre bleu : pages 72 à 77).

Quelques extraits de cette littérature admirable, que nous sommes quelques uns à avoir répertoriés : relire, absolument, et faire connaître à votre entourage, en famille, devant vos amis , que vous soyez bretons ou français, les propos hallucinants que voici, que ni les Bretons, ni aucun être humain ne pardonneront jamais :

http://www.breizh.info/wordpress/?p=248

C’est la seule lettre agressive que j’ai reçue. Mais elles émanent d’une personne « peu entendue » – pour s’exprimer comme le bon Commynes, parlant de son roi Charles VIII, le mari d’Anne de Bretagne, lequel roi ne passait pas pour être l’Himalaya de la pansée de son temps. Les Français ont fini par nous aimer, nous reconnaissant, malgré tout, quelques qualités, et expriment de la tristesse de savoir que comme la Lettonie, la Lithuanie, la Slovaquie, la Bosnie, la Croatie, la Macédoine, l’Ecosse et la Catalogne sans doute  .. .. nous allons les quitter bientôt, et reprendre notre course souveraine, dans l’univers des pays libres admis à l’ONU : plus de cinquante sont beaucoup plus petits que nous, et beaucoup moins prospères, y sont admis, la liste s’allonge non pas chaque jour, mais chaque année  … (voir par Google : Programme politique pour la Bretagne souveraine).

Conseil donné par ce cher Grand Âââmi au ministre de l’intérieur, qui ne recevra pas cet avis, car il ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam, et qui est parfaitement au courant de la situation bretonne, qui le préoccupe, assurément : jeter en prison ces bretons « ennemis de l’intérieur » (sic), plus menaçants que ….. les islamistes radicaux  !!!!!! (resic : incroyable mais VRAI).

Voici ce morceau de littérature, qui prendra place dans les annales bretonnes et françaises :

« Incroyable mais vrai ! un autre danger de l’Intérieur, non moins virulent que le danger Islamiste, car porteur de troubles révolutionnaires, et qui va obliger le ministre de l’intérieur d’en mettre certains en prison pour menées subversives …. « 

J’en ris encore. Voici ma réponse :

 » Rassurez vous, Cher Grand Ami, pour la sécurité des Bretons. L’époque des grands massacres en Bretagne et en Vendée par les armées françaises est terminée. C’est VOUS qui allez être jeté en prison, pour vouloir faire obstacle à ce droit sacré de toute personne humaine de penser et de s’exprimer librement. Dans votre donjon aquitain, entendez vous les bruits du dehors ? Vous n’avez sûrement pas encore entendu dire que la France est sévèrement admonestée par l’ONU et les Instances internationales d’avoir impérativement à respecter les droits sacrés des nations minoritaires qu’elle tient prisonnières dans ses frontières par la force, sans leur consentement. Lisez-vous la presse ? Laquelle ?

 

http://louis-melennec.fr/2013/03/27/la-france-viole-en-toute-connaissance-de-cause-dune-maniere-permanente-le-droit-des-nations-quelle-tient-captives-dans-ses-frontieres-sans-leur-consentement-sans-les-avoir-jamais-consultees-s/#respond

Il est grand temps de vous recycler, et de vous mettre au courant des acquisitions du droit des peuples …………..

Vous reprendriez sûrement à votre compte ces affirmations insensées publiées par la presse française au moment de la séparation de l’église et de l’Etat :

…………….

Mais hélas, c’est un rêve : on ne peut plus insulter les Bretons, on ne peut plus leur cogner dessus, on ne peut plus les humilier, comme on l’a fait depuis cinq siècles. Toutes ces abominations se sont capitalisées, et malgré les efforts de la France pour dissimuler ses crimes, elles sont aujourd’hui connues de la grande majorité de la population bretonne, et suscitent même chez les Français une large compréhension à l’égard de nos sentiments ……..

Nous n’allons pas nous quitter de sitôt : je publierai la suite de cette lettre plus tard, et ne vous oublie pas dans mes prières. (Ce dont vous vous doutez) …

(A suivre).

 

De M. B., homme politique français, que j’ai connu à l’occasion de mes activités de consultant en droit social.

B. « La Bretagne évolue-t-elle comme l’Ecosse, vers l’indépendance ? »

LM. « Oui, la Bretagne s’oriente vers l’indépendance. L’histoire des peuples – pour ceux qui l’ont lue et l’ont décryptée -, est irrépressible. Le silence des médias sur ce point est ridicule. L’insupportable est dépassé : les Bretons de Bretagne pointent désormais du doigt ce qu’ils appellent avec mépris « la presse de collaboration ».

 

 

 

 

Tous les ingrédients sont réunis en Bretagne. Les symptômes de cette évolution sont frappants : la population a spontanément remplacé le drapeau français par le drapeau national blanc et noir; l’hymne national est en passe de remplacer la Marseillaise. Les « élus » « bretons » suivent, observent le mouvement, et, avec une grande « prudence », déplissent leurs vestes : vous savez que j’ai l’oreille très fine, puisque vous m’avez invité, au moins une fois, à donner un concert dans votre ministère. J’entends, de Paris, ces vestes « bretonnes » se retourner. La méthode me répugne, à cause de l’hypocrisie dans laquelle elle se fait : il serait si simple de parler, d’évoquer l’histoire, et d’exposer nos arguments, qui sont terribles. Ce que j’ai fait dans le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, que je vous remercie d’avoir lu, vous Français, sans vous offusquer. Si la population ne se manifeste pas davantage, et use de ces moyens détournés, et d’ailleurs inconscients pour le grand nombre, c’est que le débat public n’est pas encore ouvert, et que la théorisation claire de ce mouvement, entravée davantage par les Bretons que par les Français, commence à peine. La population a peur – je dis : PEUR – effrayée par le lavage des cerveaux de 1789 à nos jours, qui continue encore à produire ses effets, comme les préceptes marxistes (la prétendue lutte des classes, la prétendue exploitation de la classe des « travailleurs » par les abominables capitalistes…. tous principes au nom desquels on a tué plus de deux cents millions d’innocents …), paralysent la vie politique et économique du pays.

 

……………… (A suivre).

CE QUE TOUS SAVENT DEPUIS QUARANTE ANS AU MOINS : LA FRANCE EST PERDUE . LA BRETAGNE, SI ELLE PORTE AU POUVOIR DES GENS INTELLIGENTS ET MOTIVES, PEUT ENCORE SE SAUVER : MOLLASSONS ET COCUS BRETONS, REVEILLEZ-VOUS, IL VA ÊTRE TROP TARD !

 

TV LIBERTES. INTERVIEW de Louis Mélennec, 17 juin 2014.

« Depuis cinq siècles, la France occulte notre histoire, elle ment en permanence, elle viole d’une manière outrancière le droit international en opprimant les nations qu’elle tient captives dans ses frontières. Elle est, je l’ai dit souvent, un Etat maffieux (ce qui est aujourd’hui multi-démontré par le nombre incroyable d’affaires qui pullulent depuis 15 ans). Elle est un authentique Etat voyou.
Comment voulez-vous que nos interlocuteurs connaissent la vérité, alors qu’elle leur a toujours été dissimulée, avec – référence HORRIBLE – la complicité de certains des nôtres, les mangeurs de soupe bien connus ? »

 

DERNIERES NOUVELLES POLITIQUES : VALLS new deal and Co. Deux nullités ont démissionné du gouvernement Valls : un couple à 50 pour 100 français, 50 pour 100 breton. Non pas pour des raisons de conviction politique, mais pour se mettre à l’abri du naufrage de ce pouvoir couvert de ridicule, et tenter de mieux se raccrocher aux branches un peu plus tard. Une nullité incompétente, de niveau à peu près égal à zéro, remplace le second dans l’un des postes les plus importants pour la France et la Bretagne : l’éducation dite « nationale ». Emmanuel MACRON n’est en aucun cas un imbécile. Mais il est TOTALEMENT incompétent pour avoir autorité sur l’économie bretonne. Résultats : connus d’avance.

L’HALLUCINANTE DEBRETONNISATION DE LA LOIRE ATLANTIQUE, dont les auteurs et leurs complices, connus de tous, devront être JUGES UN JOUR, AVEC LA PLUS IMPLACABLE SEVERITE :

 

 

 

LA DECLARATION DE THIERRY DESJARDINS, DIRECTEUR ADJOINT DU FIGARO.

Nous sommes quelques centaines à avoir agi pour que nos contemporains ouvrent les yeux sur le malheur qui les attend. Thierry DESJARDINS l’a fait avec un courage particulier. Vola donc arrivée cette époque que nous avons sans cesse et sans cesse annoncée.

 

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« Les écoles de Bretagne, de 1789 à une époque très récente, ont été des camps de rééducation – d’aucuns disent : de concentration -, mis en place et organisés par la France, pour faire entrer dans les cerveaux des Bretons « sa » religion, à base de boursouflure et d’auto-satisfaction. Cette opération, avec la complicité de Bretons – jusqu’à aujourd’hui -, a failli réussir. On sait dans quelles conditions la non-réintégration de la Loire Atlantique dans notre territoire national a trouvé de ces complices. Mais l’heure de vérité a sonné ».

« Les Bretons s’aperçoivent enfin qu’il n’y a à Paris, sous le nom fallacieux de « gouvernement », qu’une bande de pantins incompétents, ignares, stupides, intéressés, et que le pouvoir doit être restitué à la Bretagne, sous la forme d’une constitution leur attribuant explicitement et irrévocablement le droit de décider, par voie de référendum, le sort qu’il veulent pour eux mêmes et pour leur pays, comme nous l’écrivons depuis au moins trente ans : ceci s’entend de leur Identité nationale, de l’éducation, de la nationalité bretonne, de la politique pénale, des sanctions à appliquer aux délinquants et aux criminels – notamment à ceux qui enfreignent les lois bretonnes -, de l’économie, avant tout : de la nécessité de mettre en place une régulation drastique de l’immigration, à en définir clairement les tenants et les aboutissants, et de n’accorder l’honneur d’être Bretons qu’à ceux qui le méritent, sans aucune concession. Il est temps de mettre un terme à cette pantalonnade désignée sous le termes ridicule « d’élections » démocratiques, qui a pour seul effet, dans l’état actuel des choses, de n’envoyer à Paris que d’autres pantins, clients invétérés et prisonniers du système indigne que les Bretons, par leur lâcheté, continuent à accepter. »

 

LM. In : LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE.

 

 

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L’INCROYABLE SOTTISE DES GENS QUI ONT ACCAPARE LE POUVOIR EN FRANCE.

 

Le combat que mènent certains Bretons pour que leur pays accède à ce qui qui lui est dû, n’est ni de près ni de loin une croisade anti-française, même si ce combat exige que toute la vérité soit dite, faute de quoi il sera inefficace.

L’histoire de la Bretagne a été vécue par bien d’autres peuples, d’une manière aussi cruelle : cela n’excuse rien, n’autorise certainement pas à garder le silence, et ne permet aucune passivité.

Je ne peux mieux introduire cette chronique, qu’en citant ces quelques phrases extraites des mémoires de la célèbre chanteuse du Bolchoï, Galina Vichnevskaïa, sous titrée « Histoire russe », qui décrit ce que fut le régime soviétique de la « société sans classes » instaurée par Lénine, Staline, et autres criminels monstrueux, les plus féroces que l’humanité ait produits, et sur l’admirable « égalité » instaurée par cette société, dont l’ambition fut de créer un « homme nouveau », noble projet encore d’actualité sous la plume d’hommes aussi supérieurement intelligents qu’un très récent « ministre de l’éducation nationale », heureusement dépossédé de ses fonctions depuis quelques mois :

« Ces hommes habitaient en réalité dans un autre pays que les autres citoyens. Un pays créé par eux, à leur avantage et à leur profit. Un troupeau, une horde d’hommes et de femmes, quelques milliers, qui, dans un pays colonisé par eux,exploitaient sans vergogne un peuple amer et miséreux. Ils possédaient leurs propres magasins, solidement gardés par des hommes pour en interdire l’entrée aux autres citoyens, fournissant en abondance, à des prix nettement inférieurs aux prix ordinaires, les produits alimentaires, les vêtements, les boissons, les chaussures ..

Ils habitaient dans de très beaux appartements, et bénéficiaient de datchas solidement entourées de hautes grilles infranchissables, de voitures particulières, de chauffeurs, d’une nuée de domestiques pour les plus favorisés. Cela ne leur coûtait pas un sou.

Des individus sans aucune culture et sans aucun talent s’emparèrent  ….. »

 

 

Une société d’hommes nouveaux ? Sans aucun doute. Le régime tsariste avait gouverné d’une main de fer. Mais les Tsars, quels ques fussent leurs défauts, avaient une morale, et si l’évolution des sociétés et des idées .. Mais le fait, s’il n’est pas unique, est remarquable : la société russe prétendûment sans classes, si l’on excepte les quelques dizaines de milliers de privilégiés, est une société d’esclaves, dans son entier. A ce niveau d’infamie, il y a égalité, en effet.

J’ai lu quelque part, si ce chiffre a une réelle signification, que le régime des tsars a fait quelques milliers de victimes pendant tout le dix-neuvième siècle. Ce chiffre est plausible, à défaut d’être mathématiquement exact. Mais on attribue à Trotsky et à Lénine (….) plusieurs millions d de morts en … années.

Galina Vichnevskaïa écrit : « Pour savoir ce que fut la vie infâme des esclaves soviétiques, il faut avoir vécu cette époque, un mois seulement ».

La France offre-t-elle, quant à la brillance de l’équipe que des Institutions absurdes ont porté à la tête de ce malheureux pays, un tableau différent de celui de la sublime république soviétique ?

Les imbéciles qui gouvernent la France sont fort nombreux. La débilité de « l’équipe » actuelle de pieds nickelés dépasse tous les records .. la politique qu’ils imposent n’est ni de près ni de loin, ce que souhaite le peuple français.

Le Figaro vient de publier un article à sensation, sous la plume de M. Christopher CALDWELL,  sur le thème interdit en France sous peine d’être condamné en correctionnelle :

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/10/08/01006-20111008ARTFIG00522–l-islam-est-le-plus-grave-de

Les « merdias » français – les merdias bretons aussi – découvrent que les chrétiens d’orient sont persécutés, volés, violés, massacrés.

On ose dire qu’une religion qui punit de mort l’adultère (des femmes, bien entendu), qui coupe la main – voire les deux mains et les pieds – des voleurs, qui punit l’homme qui devient chrétien de la peine de pendaison, qui tolère les excisions et autres amputations des organes génitaux féminins, qui consacre l’infériorité juridique de la femme, qui proclame dans ses textes religieux : « tuez les tous » .. est compatible avec les valeurs de la République. Des sondages, sur ce point, ont enfin été réalisés, et, incroyable mais vrai dans cette république des droits de l’homme, publiés ! Plus de 70 pour cent des Français pensent qu’évidemment, ces principes sont en totale opposition avec nos modes de vie et de pensée.

Ce n’est évidemment plus, depuis longtemps, par les médias aux ordres qu’on est informé de ce qui se passe, mais par Internet.

http://www.leparisien.fr/economie/cafe-chocolat-les-prisons-cassent-les-prix-27-06-2012-2067470.php

Bien entendu, les gens au pouvoir, qui savent tout cela, ne tiennent aucun compte de ce que les Français souhaitent pour leur pays.

Mais qui sont ces débiles mentaux qui tolèrent cela, et qui condamnent en justice ceux qui osent proférer publiquement ce que tout le monde sait, et qui génère tant d’angoisse ?
IL Y A DES DIZAINES D’ANNEES QUE TOUT CELA EST CONNU …. Vous comprenez pourquoi, depuis si longtemps, je plaide pour que ces criminels, qui ont laissé notre pays se dégrader à ce point, soient rattrapés par la justice, et jugés très sévèrement.

La France est gravement dépressive, dans sa totalité, et A PEUR de ce qui va arriver. Mais cela aussi est interdit : ce sont des fantasmes, selon les bobos du seizième arrondissement, et les télévisions payées avec nos deniers. Quelques uns, cependant, commence à prendre peur, réellement.

Je suis athée. Mais cela ne m’a pas empêché d’être indigné, pendant tout ce temps, de la veulerie, de la lâcheté, de la crapulerie de ceux qui nous détruisent sous couvert de nous gouverner.

 

IL Y A PLUS DE VINGT ANS, QUARANTE ANS POUR LES MIEUX INFORMES, QU’ON ASSISTE AVEC CONSTERNATION LA DEGRADATION DE LA SITUATION EN FRANCE.

Nous n’avons certes pas attendu l’article de M. CALDWELL pour effecteur ce diagnostic désastreux. Nous n’avons pas été les seuls, hélas ! Loin s’en faut.
En 2002, un candidat déterminé, intelligent et honnête, Claude REICHMANN, particulièrement courageux et lucide, mais résolument en dehors de tous les courants clientélistes méprisables qui peuplent la planète corrompue appelée « LA FRANCE », m’a demandé de présider son Comité de soutien.  Malgré un dégoût irrépressible pour le monde politique, qui date du temps où j’y ai été confronté, en 1960 – époque à laquelle je me liais d’une amitié filiale avec Hervé Nader, député de Quimper, sans doute l’homme le plus étonnant que j’aie rencontré dans ma vie – j’ai accepté de faire partie de son équipe restreinte. Il avait constitué un cabinet noir (un shadow cabinet), dans lequel le portefeuille de la justice – in partibus, bien entendu -, me fut attribué. J’écoutais les chroniques de REICHMANN depuis plusieurs années : claires, nettes, particulièrement documentées, Nous avons lié connaissance à l’occasion de ma candidature à la succession de Jacques Pelletier, Médiateur de la République – que je connaissais particulièrement bien depuis 1969 -,  un homme résolument du « système », lui, sur lequel j’aurai beaucoup à dire ……

Nous avons co-rédigé le texte du « Référendum pour la France ». Ce texte visait également, bien sûr, la Bretagne : en tout et pour tout, il s’agissait de questionner les sujets interrogés sur les règles saines de gouvernance de leur pays. Il ne s’agissait aucunement d’un référendum classique. Notre diagnostic des besoins réels du pays était fort clair, et simplissime.  ………

Nos analyses -sauf sur des points mineurs, en tous cas, étaient très largement convergentes. Il s’agissait de remettre totalement à plat (je dis : totalement) les Institutions de la France, et de son système de gouvernance ….

 

TOUTES LES PORTES, en dehors de quelques radios à l’auditorat faible, restèrent fermées à Claude REICHMAN …

 

AUCUN SUJET N’A ETE EVITE :

– La fiscalité. tous sont excédés par cette fiscalité délirante, une des plaies signantes du bordel français.

. L’enseignement

. La Justice.

. Le statut de la fonction publique ..

. La moralité publique ..

 

A suivre ……….

 

 

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 ECHANGES AVEC LES LECTEURS.

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Sur les injures déversées par la France sur la Bretagne et les Français.

Lettre de mon correspondant, le Dr. C., de nationalité corse, à qui j’ai adressé une sélection de plusieurs dizaines de ces injures, dont il n’avait jamais entendu parler :

« Ces injures horribles envers les Bretons sont plus que surprenantes. Cependant, elles ne sont pas aussi meurtrières que les cruautés perpétrées l’encontre peuples soumis, ainsi qu’envers les esclaves. Ne sont-elles pas la trame de l’Histoire ? »

Réponse de Louis Mélennec, du 10 août 2014. 

En effet, les injures ne sont rien, comparées aux sévices exercés sur les peuples. De ce côté là, nous avons été plus qu’abondamment servis.

Les Bretons se sont défendus pendant dix siècles contre le voisin situé à l’est de leurs frontières, en lui infligeant, plus d’une fois, les défaites qu’il méritait. Puis, le rapport des forces nous étant devenu très défavorable, nos armées nationales ont été détruites, en 1488, à la faveur de deux invasions – et de la défection des « collabos » bretons de l’époque en faveur de l’ennemi français. Nous avons encore résisté, férocement, de 1532 à 1589, avec les Institutions que la monarchie française a été contrainte de nous laisser : les Etats de Bretagne, et notre Parlement.

Nous avons bénéficié dès le moyen-âge d’une monarchie parlementaire largement consensuelle, là où notre voisin français ne connaissait que l’arbitraire d’un régime autoritaire.

La « révolution » de 1789, connue sous le nom de « révolution des droits de l’homme, a donné le signe la curée.
Les Bretons ont beaucoup subi de la part de leurs voisins. J’ai passé trente ans à exhumer des archives les faits que la France avait réussi à extirper de nos mémoires, tant le lavage des cerveaux a été parfaitement mené et accompli de 1789 à 1950.
Je suis né en 1941. J’ai donc vécu dans mon enfance et dans mon adolescence cette trituration des esprits, dont j’ai mis de longues années à me délivrer. Comme vous pouvez le voir, j’en garde des traces profondes. Et cela ne s’éteindra qu’avec ma mort. Comme l’écrit Galina Vichnevskaïa dans ses mémoires pour ses malheureux compatriotes, il faut avoir vécu les ravages de l’infériorisation des Bretons par notre cher voisin, pour savoir ce que cela a été. Je fais partie des survivant, vous l’avez compris.

Vous méritez de lire le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, dont la deuxième édition est épuisée. Je vous en adresse un exemplaire. Ce livre sera un jour entre les mains d’une partie importante de la population bretonne. Pour le moment, il est encore rejeté par une partie d’entre elle, notamment par ceux qui se présentent comme les sauveurs de la Bretagne, c’est-à-dire ceux qui ont pour première mission de diffuser la vérité, et qui ne le font pas (la jalousie est toujours la principale motivation de ceux qui n’ont pas agi). Lisez-le jusqu’au bout.

C’est à partir de l’avènement de la république des « droits de l’homme » que les choses deviennent horribles pour les Bretons.
Les soviétiques, au milieu des horreurs infligées à leurs populations, avaient au moins le mérite d’exalter les mérites du peuple, qui en retirait une certaine fierté. A partir de 1789, nous n’avons connu que l’humiliation de l’esclavage que le pays des droits de l’homme nous a infligés, et la honte qui en est résultée. Nous avons été désormais « gouvernés » – j’emploie ce terme par pure dérision – depuis Paris, par des fonctionnaires largement incompétents, ignares de nos besoins et de nos aspirations nationales, et par des gouverneurs dénommés par euphémisme : « préfets ».

Un symptôme significatif de l’évolution des temps : mon livre étant sorti à peine, au début de cette année, le cabinet du premier ministre, sur papier officiel de la « République », en a commandé deux exemplaires – le mot deux étant souligné dans cette lettre « républicaine ». On sait donc, enfin, à Matignon et à l’Elysée, ce qu’a été « l’oeuvre civilisatrice » de la France en Bretagne.

Cependant : pas un mot dans les médias officiels. La souplesse d’échine des journaleux est stupéfiante. Ils vont tôt ou tard se réveiller, et ne manqueront pas de s’attribuer tous les mérites de ces « découvertes » historiques. « Nos » députés et « nos » sénateurs aussi : on les verra bientôt à la tête des cortèges, brandissant nos couleurs nationales, après les avoir foulées aux pieds. Et les naïfs bretons, au fond de leurs chaumières, encore grugés, pleureront de joie et de reconnaissance, là où l’on devrait jeter des pierres. Celui qui ne ment pas – ou peu, ce qui est le cas de beaucoup de Bretons -, a une vocation toute particulière à être trompé. C’est justice.

Dans les débats récents à l’assemblée nationale des Français, sur le « redécoupage » des régions françaises – pour nous : la réintégration de Nantes dans notre territoire national -, pas un « député » breton n’a osé évoquer les souffrances qui nous ont été infligées depuis 1789 : voyez à quel degré nous sommes infectés. De lire à la tribune cette sélection d’injures que je vous ai adressée, devant les écrans de la télévision française, aurait eu un effet mondial, et immédiat. Allez vous me croire ? L’un des vice-présidents de l’assemblée nationale des Français est breton !
C’est avec raison qu’un auteur juif célèbre a écrit : « Les Bretons sont les Juifs de la France ».
Cela nous vaut-il la compassion des Juifs ? Je vous laisse trouver la réponse.
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Louis Mélennec, breton.

 

 

 

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Lettre adressée à M. PLM., qui me questionne sur le point de savoir si une action devant les juridictions internationales est envisageable : le moment est-il venu ?
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UNE INSTANCE DEVANT UNE JURIDICTION INTERNATIONALE EN VUE DE PROCLAMER L’INDEPENDANCE DE LA BRETAGNE ??? ????
Les chances de succès d’une action devant les instances internationales sont, DANS L’ETAT ACTUEL DES CHOSES – je dis : dans l’état actuel des choses – ABSOLUMENT NULLES :
1 – Une telle action suppose des fonds, des cotisations, des avocats, des juristes HONNÊTES (en connaissez-vous seulement deux ?) .. , un technicien du droit de niveau superlatif (il existe, mais n’est pas en Bretagne, il vit à Paris, et ne souhaite actuellement pas se lancer dans cette affaire), capable de rédiger les conclusions en justice et d’assurer la direction d’un tel procès.
2 – Une telle action suppose une stratégie parfaitement pensée, réfléchie. Ce qui suppose une EXPERIENCE CONSIDERABLE du fonctionnement des juridictions françaises, internationales, et surtout la manière dont elles sont manipulées par les Etats, comme sont manipulés les députés et les sénateurs bretons … (pardon : ils ne sont pas même manipulés : ils sont couchés à plat ventre sur le sol, comme les adorateurs du Veau d’or, ainsi qu’on vient de le voir une fois de plus).
3 – Une telle action suppose qu’elle soit entreprise au moment opportun, NI AVANT, ni APRES. 
Plusieurs actions de cette nature ont été tentées dans un passé relativement récent, notamment par mademoiselle K., docteur en droit, et même par un magistrat en exercice, extrêmement savant et courageux, Yann Brekilien, un ami de longue date, qui m’a confié son dossier (voir ce nom dans internet). Ces actions n’ont pas été inutiles, elles sont très sérieusement motivées. Mais elles étaient prématurées : la France a pissé littéralement sur ces motivations très sérieuses, rédigées par des professionnels de très haut niveau. Il y a cinq siècles qu’elle agit ainsi en Bretagne. J’expliquerai plus tard comment les plus hautes juridictions françaises, et même internationales détournent sciemment le droit dans des affaires de cette nature. J’ai moi-même intenté une action, pour d’autres motifs, contre trois ministres en exercice, devant la Cour de justice de la République, et suis, en quelque sorte, un « spécialiste » de terrain. Les Bretons, d’une naïveté incroyable, pensent que de telles choses sont impossibles. Je l’ai cru aussi pendant près de cinquante ans.
4 – C’est une absurdité de croire que les juridictions internationales sont indépendantes.
Les Bretons, floués depuis cinq siècles, continuent a avoir de la justice une vision angélique. C’est à leur honneur. Mais c’est pathétique, pire : désastreux, pour qui ne connaît pas le système…
Les juges sont nommés pour une période limitée, et perçoivent de très hauts salaires (comme les députés, les sénateurs, et autres « serviteurs du bien public »). Ils se gardent bien de déplaire à leurs maîtres, sauf dans des affaires minuscules, qui n’ont aucune conséquence importante, notamment concernant UN SEUL plaideur, en lui accordant une satisfaction de principe dans son procès, ou en lui versant une indemnité, dont le montant, souvent faible, est puisé dans la poche du contribuable, de toutes manières. Mais lorsqu’il s’agit d’un PAYS AUSSI IMPORTANT QUE LA BRETAGNE, avec les ENORMES CONSEQUENCES qu’implique la reconnaissance des ses droits nationaux et internationaux, croyez bien que dans la capitale du pays prédateur, on veillera à ce que la Justice ne se fasse que SI ON EST CONTRAINT DE LA LAISSER PASSER.
Voila cinq siècle que ledit Etat étranger nous surveille, le fouet à la main, avec une petite carotte dans l’autre. Pour les Bretons, soyons plus clairs, ma qualité de médecin me permet de m’exprimer ainsi : ILS SONT BAISES DE PART EN PART.
5 – L’ « affaire de Bretagne » n’est absolument pas mûre, DANS L’ETAT ACTUEL DES CHOSES, pour être portée devant un tribunal international.
Ce tribunal, en 2014, nous donnerait tort . Nous aurons perdu beaucoup de temps, beaucoup d’argent, beaucoup d’énergie. ET NOUS SERONS RIDICULES, pour n’avoir pas su attendre le moment opportun. Sans pouvoir faire appel à nouveau devant un tribunal, avec ce précédent très fâcheux, très difficile à remonter. Ce type d’affaire ne réussit en justice QUE SI LE PEUPLE CONCERNE A DEJA ACCOMPLI SUR LE TERRAIN UN TRES GROS TRAVAIL POLITIQUE, en manifestant sa volonté claire, et si l’Etat prédateur a compris enfin que la cause est perdue pour lui.
En d’autres termes, si le colonisateur, en raison des « misères » qu’on lui fait, est dans l’impasse totale.

La Bretagne est loin d’avoir accompli l’itinéraire nécessaire pour que cela aboutisse. Nombre de Bretons en sont encore à former des obstacles effarants pour ceux qui tentent de les éclairer.

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En tout cas, écrire « qu’on ne fait rien » est une grossièreté de plus à l’égard de ceux qui y consacrent leur vie.
Les choses ont énormément évolué depuis dix ans, et continuent à évoluer.
J’en connais qui ont beaucoup agi pour qu’il en soit ainsi. Je pense faire partie de ceux là. La fiction du prétendu traité d’union de la Bretagne et de la France est aujourd’hui TOTALEMENT DETRUITE. Personne n’ose plus nier les invasions, les manipulations, la concussion, la présence des armées françaises autour de Vannes en août 1532, les complicités au sein même de la nation bretonne.
J’ai consacré dix ans de ma vie à démonter cette machine infernale : C’EST FAIT (conférence publique donnée à Vannes en 2006, actuellement détenue par ABP, mais absente de la toile, pour des raisons qu’on ignore, mais publiée à de multiples reprises, notamment dans le Livre Bleu).
Cette analyse entièrement nouvelle donne légitimité à la volonté des Bretons de s’émanciper de la férule destructrice du colonisateur, et a donc, comme pièce de la stratégie, une importance considérable. Elle a été faite et publiée pour cela. Elle a déjà agi sur les esprits, elle agit petit à petit sur la prise de conscience des enjeux bretons, et du jeu répugnant de certains bretons, que l’on connaît.
Elle a engendré plusieurs slogans politiques, dont celui-ci : La Bretagne n’a jamais été française, elle ne l’est pas, elle ne le sera jamais. 
Bien sûr, je suis cette affaire de près. Et je ne suis pas de ceux « qui ne font rien ».
Il faut agir en son temps. Pour le moment, cela évolue plutôt bien, comme on a pu le voir ces derniers mois. Un « symptôme » qui ne trompe pas : le drapeau français ne flotte plus sur la Bretagne, sauf là où  on ne peut faire autrement. Un autre :avant peu, notre Hymne national aura remplacé la Marseillaise, que beaucoup de Bretons honnissent.
En plus de quarante ans, c’est de l’intérieur que j’ai appris comment fonctionne le système, et non par oui-dire. Toute précipitation dans ce domaine serait une grave erreur.
Je le répète : En Bretagne, la France est chassée des esprits, son oeuvre maléfique est connue.  Là non plus, on ne peut pas dire qu’on « n’a rien fait ».
Le reste suivra.
Louis Mélennec, docteur en droit.

 

LA FRANCE, PAYS ETRANGER EN BRETAGNE N’A Q’UN DROIT : EVACUER NOTRE TERRITOIRE NATIONAL .

 

 

UNE TRAHISON SANS EXEMPLE DANS L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE : LES BRETONS BAFOUES PAR LA TOTALITE DE LEURS ELUS : UNE HONTE SANS EQUIVALENT DEPUIS CINQ SIECLES ET DEMI .

 

LES DEPUTES ET LES SENATEURS ADOPTENT UNE NOUVELLE VERSION DU BRO GOZH MA ZADOU (voir la fin de l’article).

 

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LETTRE OUVERTE AUX DEPUTES et AUX SENATEURS BRETONS, en particulier à M.M. LEFUR et MOLAC

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Messieurs les Députés et les Sénateurs,
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Le grand Marcel Planiol, inconnu de nos députés et de nos sénateurs, quoique sa qualité de plus grand juriste breton ne fasse aucun doute, a écrit dans sa monumentale Histoire des Institutions de Bretagne, qu’en 1532, les « grands » du Duché, en se couchant devant les Français, ont vendu la Bretagne pour un plat de lentilles. Il ne le précise pas – ce pour quoi je le fais à sa place, ayant une connaissance particulière de l’ « affaire », l’un des hold-ups les plus monstrueux du siècle -, l’argent et les terres qui leur furent donnés pour prix de leur lâcheté, étaient, pour l’argent, volé dans les poches des Bretons, les terres, le patrimoine de notre Dynastie bretonne, la famille ducale et de quelques autres qui en furent dépouillés au profit des collabos du temps, et surtout d’étrangers : les Français. Terrible réalité, prouvée par les archives, qu’on ne vous a certes pas, esclaves Bretons, appris à l’école.
N’est-ce pas ?
C’est ainsi, en particulier, que fut faite cette imposture dénommée – jusqu’à nos travaux -, « L’UNION PERPETUELLE DE LA BRETAGNE A LA FRANCE ».
C’est ainsi que François Ier, roi de France, s’étant emparé de la fortune de nos ducs et de l’héritage fabuleux des deux filles d’ANNE la GRANDE, duchesse de Bretagne, fit don du magnifique château de SUSCINIO et des vastes terres en dépendant, …. à sa maîtresse Françoise de Foix. Ce fait n’est pas anecdotique : Suscinio (voir dans Internet) était et reste un des symboles forts de notre héritage national.
Cocus de Bretagne, réveillez vous : voilà cinq siècles qu’on vous cocufie.
Cette fois, les auteurs vous sont connus (hélas!) : vous les avez élus ! Et, fidèles à leurs habitudes, il vous ont trahi.
La France d’aujourd’hui a perfectionné le procédé qu’elle mit en oeuvre en 1532 : au prix d’un truquage même pas savant, on labellise les clients du système, comme on appâte les animaux, on leur donne l’onction qu’ils sollicitent auprès des « instances nationales des partis » (ainsi les nomme-t-on !), on les attire dans la capitale, on les pensionne par de grasses prébendes : celà s’appelle aujourd’hui la démocratie.
Et voila comment la Bretagne est maintenue en servitude.
C’est une méthode qui a fait ses preuves jusqu’à ces toutes dernières années. Mais les évènements récents ont ouvert les yeux, tout d’un coup, de plusieurs centaines de milliers de nos naïvissimes compatriotes : Merci M. Le Drian, madame LEBRANCHU …….. Aucun remerciements à Jean-Marc Ayrault, certes non.
(Voir dans Google : Mélennec Lebranchu, mélennec LE DRIAN, etc.).
Il était temps : la Bretagne, sous la férule de la France, est en train d’être détruite, comme sa marâtre : chômage, délitement du tissu économique, désordre généralisé, clientélisme honteux, corruption, achat et assujettissement de ce qu’on dénomme sous l’appellation de « merdias », délinquance galopante, apparition de zônes « incontrôlées » – nous nous comprenons -, prostitution dans les grandes villes, désarroi effrayant de notre jeunesse, impossiblité de combattre l’insécurité et l’immigration non autorisée, usage de drogues tous azimuts ….
France mère des arts, des armes et des lois ….
Si l’on en croit les médias, messieurs LE FUR et MOLAC sont presque les seuls à être intervenus dans le lamentable débat de la restitution de la Loire Atlantique à la Bretagne, le département le plus important de notre Pays, le plus riche et le plus prospère, le plus cher au coeur des Bretons.
Ceux-ci, désormais au courant de leur histoire, réclament depuis plusieurs dizaines d’années que le voleur rende gorge, et que leur soit restitués la ville de Nantes et son territoire.
Les députés socialistes, honte sans exemple pour le pays depuis cinq siècles, ne se sont pas contentés de se coucher sur le sol, une fois de plus : ils se sont roulés dans la boue, pire : dans la bouse. Les députés de droite sont pires, car ils ont trahi leurs serments.
(NB. Sur les insectes copophages, ou bousiers – de deux mots grecs qui signifient « fiente », et « manger », qui se nourissent de merde donc, voir les nombreux articles publiés sur le toile..)
I – La Bretagne appartient aux Bretons, d’une manière EXCLUSIVE, en aucun cas à la France, et sûrement pas – ce qui serait pire – aux « députés » et aux « sénateurs » bretons.
Le Comté de Nantes fait partie de notre territoire national depuis l’an 851, soit depuis près de douze siècles.
Par une décision de caractère totalitaire, il nous a été volé par le pays situé à l’est de nos frontières, sous le régime de Vichy, et a été maintenu dans le territoire de la France par la force, ce pays disposant encore actuellement, en violation flagrante du droit des peuples, consacré par le droit international, des moyens de coercition dont la Bretagne est privée depuis son invasion et son asservissement par son ennemi héréditaire.
Les Bretons ont noté – sans surprise, car ils savent de quoi leurs interlocuteurs sont capables – que plusieurs députés et sénateurs se sont emparés des débats pour les mettre au service de leurs médiocres ambitions personnelles. Ayant la mémoire longue, ils s’en souviendront.
La Bretagne appartient aux Bretons, d’une manière EXCLUSIVE.

Elle n’est pas française. Elle a été envahie et détruite à trois reprises de 1487 à 1491, puis annexée en 1532, par un faux traité, imposé par la force, la corruption, sans aucun consentement ni de la population, ni de ses élites.

 

De 1532 à 1789, la Bretagne a été asservie par la monarchie française, mais a su conserver le droit de s’administrer elle-même et de voter ses impôts, par une résistance féroce aux initiatives maléfiques de son voisin, avec lequel elle a du supporter un souverain commun, le roi de France, ses armées nationales ayant été détruites, comme vous le savez, au champ d’honneur de Saint-Aubin-du-Cormier, le 28 juillet 1488. Il a fallu supporter la présence française pendant ces deux siècles et demi, faute de pouvoir l’éradiquer. Les rois de France, quoique honnis en Bretagne, comme souverains étrangers, ont été infiniment plus respectueux de la Bretagne que les régimes issus de la très meurtrière « révolution » de 1789.

 

En 1789, les Institutions, la législation, la fiscalité de la Bretagne ont été abolies, sans son consentement. Un processus impitoyable de colonisation a été mis en oeuvre par un pays auto-proclamé « inventeur des droits de l’homme », imposture ridicule, les droits de l’homme étant une conquête progressive de l’humanité depuis l’antiquité, comme le prouvent les textes depuis Hammourabi, d’une manière irréfutable.

La langue et la civilisation bretonnes ont été persécutées, les cerveaux lessivés par un enseignement voulu et programmé depuis Paris, pour écraser toute velléité d’identité nationale chez les Bretons. La langue est virtuellement morte. Parlée par 1, 6 million de Bretons en 1860, elle ne compte plus guère que 100 000 locuteurs à l’heure actuelle, et perd plus de 10 000 locuteurs chaque année : cette éradication programmée, au regard du droit international, est un CRIME IMPARDONNABLE.

 

II – LES BRETONS ENTENDENT REPRENDRE POSSESSION DE LEURS DROITS IMMEMORIAUX, ET PUNIR CEUX QUI LES ONT TRAHIS.

Jusqu’à ce jour, les Bretons ont fait l’objet d’insultes insanes, sans que leurs auteurs soient poursuivis, là ou Christiane Taubira obtient du tribunal de Cayenne une condamnation à neuf mois de prison ferme, pour une injure il est vrai inacceptable, mais infiniment moins grave que que celles qui ont été déversées sur nous depuis 1789, l’année où la France, selon l’histoire officielle ridicule rédigée par elle-même, a apporté au monde la Liberté et les Droits de l’homme (!).
Avez-vous lu ces injures anti-bretonnes, messieurs les députés ? Alors lisez-les. Si c’est déja fait, au lieu de baisser les yeux devant ceux qui vous ont humiliés, jetez-leur ces insultes à la figure.
Avez vous seulement lu les procédés ignobles par lesquels les Bretons ont été colonisés, pillés, exploités, humiliés ? Il est temps que vous le fassiez, et que vous redressiez la tête.
Les Français sont un peuple respectable. Les Bretons sont un autre peuple, identifié par les auteurs antiques avant même leur émigration en Armorique, plus de mille ans avant les Français.
Il est stupide de vouloir considérer qu’ils sont une même Nation : cela n’a jamais été, cela n’est pas, cela ne sera JAMAIS.
Voici pour vous et les autres parlementaires « bretons », qui ne vous êtes jamais préoccupés de ce qu’à été notre histoire sous la férule impitoyable de la France :
Ne nous dites pas, comme l’un des députés élu dans une circonscription voisine de la vôtre : « c’est cuit » pour la Bretagne, parce que le premier ministre français ne le veut pas. Comme si un un Breton pouvait tenir des propos aussi vils, là où, informé de la vérité historique et juridique – l’homme auquel je fais allusion est juriste universitaire – la restitution des droits volés et violés par le pays voisin du nôtre avait rien à voir avec la volonté d’un quelconque premier ministre ! 
Les ministres et les présidents passent, la Bretagne est éternelle.
Vous et les autres parlementaires bretons n’avez qu’une seule Mission : nous faire restituer tout ce qui nous a été volé par un Etat-voyou, qui n’a ni de près ni de loin à décider quoi que ce soit à notre place. Le droit de décider de leur destin n’appartient qu’aux Bretons, et à eux seuls, comme tous les peuples du monde.
Dans les circonstances présentes, les Bretons étant enfin informés de la manière dont leur pays a été écrasé et réduit, vous n’avez qu’un seul mandat : travailler à leur rendre ce qui leur appartient de temps immémorial. Toute autre manière de faire serait contraire au droit, à la morale, aux règles élémentaires de la démocratie. Et vous déshonorerait.

Aujourd’hui, 75 pour cent de la population bretonne, par les sondages qui expriment SA DECISION, veut récupérer TOUS SES DROITS, NATIONAUX et INTERNATIONAUX. Elle sait que le droit international existe, et entend désormais porter le débat sur ce terrain, et dénoncer les magouilles misérables de quelques uns d’entre vous.

La France N’A AUCUN DROIT EN BRETAGNE, SAUF CELUI DE S’EN ALLER. Je suis, comme tout Breton, entièrement solidaire des 75 pour 100 qui ont exprimé leur volonté d’être désormais entièrement maîtres de leur destin.

Je vais amplifier la présente lettre, et l’adresser, en tant que tel, non en mon nom personnel, aux députés, aux sénateurs, aux maires des grandes villes bretonnes, dans le souci, notamment, de relever le lamentable débat aux termes duquel quelques uns, investis du seul devoir D’OBEIR à la population, croient pouvoir en disposer comme un troupeau de bestiaux, pour servir leurs médiocres ambitions personnelles, c’est à dire pour continuer à aller à la soupe.

La France étant en Bretagne un pays étranger, toute idée de référendum est STUPIDE, les Bretons étant chez eux dans leur Pays, depuis douze siècles, la France n’occupant notre mère patrie que par la force, la contrainte, la manipulation. C’est aujourd’hui le problème des réparations dues à la Bretagne qui se pose.
Les médias étant couchés devant le pouvoir d’une manière servile, ce que toute la population de l’hexagone exècre, la soumission des « élites » étant évidente, notre volonté de recouvrer nos droits historiques dans leur intégralité étant maintenant ce qu’elle est,  il serait illusoire de croire que la situation est maîtrisée à l’est de nos frontières, par un pays qui se délite, au grand désespoir de sa population, qui n’a même plus le droit de d’exprimer le destin qu’elle souhaite pour elle-même, à moins de s’exposer à se retrouver devant les tribunaux correctionnels, pour seulement avoir dit la vérité.
Les chroniques historiques, politiques, juridiques surtout, sur le débat breton comportent désormais plusieurs centaines de milliers d’entrées sur Internet : c’est là que se déroule le vrai débat, non dans Ouest-torche, Le Télé-crasse, Le Monde, Le Figaro … et autres qui tentent de scotomiser un problème qui aujourd’hui éclate au grand jour. Nous sommes un autre Canada français, une autre Catalogne, une autre Ecosse : nous ne pouvons que gagner, même si des efforts sont encore nécessaires.
Nous connaissons vos convictions bretonnes, M. LE FUR. Sauf erreur de notre part, ce sont les mêmes que celles de tous ceux qui sont informés de la vérité. Mais vous êtes un naïf, spécialiste en naïveté :
Une personne de notre connaissance, votre voisin en Bretagne, vous a dédicacé le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE : comme d’autres parlementaires, ministres, ancien ministres, premiers ministres, vous êtes donc armé et surarmé d’un potentiel de connaissances que la France des droits de l’homme vous avait soigneusement dissimulées durant vos études, ayant substitué son histoire à la vôtre. Vous et les autres parlementaires ne pouvez plus MENTIR en occultant cette vérité.  il est temps de parler net, et de ne plus se contenter de lieux communs et de généralités : vous êtes petit-fils de paysan, vous avez vécu en Bretagne, vous savez que TOUT CE QUI EST ECRIT ICI EST VRAI, et que le moment est venu pour que cela se sache.
http://labauleplus.com/pdf/mars2014.pdf    (lire les pages 1, 30, 31, 32, 33).
Si vos interlocuteurs français continuent à ignorer ce qu’à été l’abominable « action civilisatrice » de leur pays dans notre Patrie, qui le leur apprendra, si ceux qui ont mission de parler, parce qu’ils savent le faire, dissimulent leurs vraies convictions ? Il est notoire que vous devez votre « carrière » à la faveur de l’UMP, le parti dont vous êtes membre; c’est par lui que vous êtes vice-président de l’Assemblée nationale : il est temps de dépasser ces considérations, qui aujourd’hui deviennent vulgaires, au regard de notre Histoire et de nos enjeux nationaux.
Quant à vous messieurs de France, ne vous faites aucune illusion : en dépit de cinq siècles d’oppression, surtout féroce sous l’empire des droits de l’homme que vous prétendez avoir inventés en 1789 , vous n’avez pas réussi à entamer, si peu que ce soit, notre sentiment d’identité : vous êtes un peuple tardif, qui n’apparaît guère en tant que tel qu’aux 12ème et 13ème siècles. Nous, Bretons, sommes décrits en long, en large et en travers  par Jules César, avant Jésus-Christ, dans la Guerre des Gaules : témoignage certain, les civilisations ne se créant pas par l’effet d’un coup de baguette magique, que la nôtre existe au moins depuis plusieurs siècles avant la naissance du Christ. Voilà ce qui fait la différence fondamentale entre nous : croyez-vous, donc, que vous allez pouvoir nous rayer de la carte ? Si les Bretons sont encore timides dans l’expression de leurs droits sacrés, qui ne le serait après tant de siècles d’écrasement mental ? Ils ont peur de parler publiquement, sachant qui est en face d’eux, et ils n’ont pas tous vocation à être des héros : c’est l’effet de l’action de la France, mais ne doutez pas que vous allez voir de plus en plus ces craintes s’évanouir. Savez vous que sous le régime terrifiant instauré par le général Franco en Espagne, d’être surpris à parler le catalan en public valait aux intéressés d’être jetés en prison ? Voyez ce qui se passe en Catalogne comme en Bretagne ; la Catalogne est à la veille de l’Indépendance; chez nous l’évolution est plus lente, parce que l’oppression a été plus longue, plus féroce, plus imbécile, et que les Bretons restent un peuple extrêmement craintif, à force d’avoir été battu, infériorisé et persécuté. Comme l’a dit Herbert Pagani, juif et fier de l’être : « Les Bretons sont les Juifs de la France ». Mais tous peuvent constater que depuis dix ans, une évolution considérable est en cours.
Quiconque est né Breton sait ce qu’est une Patrie, et l’amour qu’on lui porte. C’est pour nous, Bretons, plus qu’ensemble une mère et un père, réunis dans la même personne; c’est ce qui coule dans nos veines. Les Français ne peuvent comprendre cela, eux qui sont né de l’amalgame forcé de peuples divers, agglutinés ensemble sans cohérence, depuis une période trop courte pour éprouver cette sorte de sentiment violent qui est le nôtre à l’égard de notre Pays.
La honte que déversent depuis des années sur eux leurs élus ne fait que renforcer leur détermination. Après ce qui vient de se passer, la Bretagne vit une dépression dont les symptômes sont visibles. Mais ce n’est qu’une péripétie. Seul restera le souvenir de la trahison de ceux qui ont trahi.
Les socialistes et ceux de la droite qui ont trahi recueillent le fruit de leur trahison. Quelques qualificatifs éloquents relevés dans les blogs et dans les sites : lâches, couards, traîtres, résidus pitoyables, faux-jetons, godillots, salauds, serfs, esclaves …
Les deux qualificatifs les plus appropriés : imbéciles, eunuques. On me dit que certains d’entre eux n’osent plus se montrer dans les lieux publics, car ils sont injuriés.
Les Bretons, comme toute la France a pu le voir lors des manifestations des Bonnets rouges, ont cessé d’arborer le drapeau français, pour ne plus brandir que le drapeau noir et blanc de la Bretagne; la Marseillaise est ouvertement remplacée par notre hymne national, le Bro gozh ma zadou … L’hypocrisie et la lâcheté de ces gens là s’en accommode, mais, condamnés par nos compatriotes, ils continuent à faire honte à leur Pays.
Enfin, les Bretons libèrent leur langage et leurs sentiments : depuis combien d’années préconisons-nous cette libération, qui précède l’autre ? Ils sont réputés dans le monde entier pour le trait psychologique majeur : l’obstination. Tous savent donc comment cela se terminera.
Mesdames et messieurs les Bretons, mes compatriotes, vos députés et vos sénateurs vous ont pissé dessus : on espère que vous allez, comme d’habitude, les remercier !
Surtout, n’oubliez pas de les réélire : il recommenceront, vous les remercierez encore, …. et ainsi de suite.

Recevez, messieurs  les Députés, l’assurance de ma parfaite considération.

Louis MELENNEC, docteur en droit et en médecine, Ex-consultant près le Médiateur de la République française.

Le 16 juillet 2014.
Messieurs et mesdames les députés, les députrices, les sénateurs, les sénateuses, ont tous et toutes été rendu(e)s destinataires de la présente lettre ouverte. Ils savent le peu d’estime dans laquelle on les tient.
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LA NOUVELLE VERSION DU BRO GOZH MA ZADOU, par nos députés et nos sénateurs.
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EN BRETAGNE, TOUT LE MONDE S’ECLATE A LA QUEUE LEU LEU ! A VOIR, A REVOIR, A VOIR ENCORE, ET A FAIRE SAVOURER A VOS PETITS ENFANTS : LE BALLET DES « ELUS » BRETONS : UN VRAI DELICE !
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QUELQUES ECHANGES AVEC NOS CORRESPONDANTS.

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Louis Mélennec à Marcel Texier, ex-président de l’OBE (Bretons du Monde).

Marcel Texier. « Le hasard a voulu, cherchant un journal pour faire mes mots croisés, que j’achète le numéro … de l’hebdomadaire Marianne. Ma surprise a été grande d’y trouver précisément la carte de la Bretagne, telle qu’elle est revendiquée par les Bretons, comme étant leur propriété, en aucun cas celle de la France. L’article est signé : « Perico LEGASSE ». Un basque, je crois. Êtes-vous au courant ? Avez vous une explication ? »

Louis MELENNEC. « Je connais M. Perico LEGASSE depuis au moins quinze ans. C’est un basque solide, qui n’a pas froid aux yeux, ni la langue dans sa poche. Il ferait honte à de nombreux Bretons par sa parfaite connaissance de l’histoire de la Bretagne, et des circonstances dans lesquelles elle a été envahie et annexée. Je le rends destinataire depuis des années, comme beaucoup d’autres journalistes, de mes principales chroniques historiques et politiques. (Les Bretons n’ayant accès à AUCUN MEDIA pour faire valoir leurs revendications, ni exposer les horreurs dont ils ont été victimes depuis leur annexion, vous savez que c’est la méthode que j’ai utilisée d’une manière systématique pour intoxiquer la presse française qui, grâce à Internet, est au courant de notre histoire, mais est aussi lâche que les députés et sénateurs bretons pour la jeter à la face du public) ……

Vous vous souvenez sans doute du procès qui a opposé Le journal Marianne à Josselin de Rohan, sénateur, président du groupe UMP du Sénat, …..

Périco Legasse avait eu l’audace … (à suivre).

 

Louis Mélennec à M. V., quelque part en Bretagne.

Je vous remercie pour ces précisions sur le travail accompli en faveur de la diffusion de Notre Charte Nationale, exprimée d’une manière exhaustive dans le lIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, ce que j’ignorais, et ce qui me rassure. Nous n’agissons que dans le cadre de la légalité, et selon les lois de la démocratie, là ou les gens d’en face violent tous les jours le droit international des peuples dits « minoritaires »- mais majoritaires chez eux, il convient de toujours le rappeler : la France est ultra minoritaire en Bretagne, nous y somme ultra majoritaires : encore une formule ridicule destinée à nous diminuer, qui lui claque à la figure. Beaucoup de gens savent maintenant que les lois internationales sont violées en Bretagne; le débat, auquel j’ai beaucoup contribué, s’élève maintenant, d’une manière sûre, à ce niveau.

Nous avons pour le moment contre nous TOUS LES MEDIAS, qui font semblant de ne pas nous connaître : c’est la manière la plus RIDICULE et la plus PRIMAIRE pour les impuissants et les imbéciles de réagir. Je connais ce procédé de très longue date, en dessous du niveau du sol, et qui situe ceux qui l’utilisent à leur véritable place. Ni Ouest-torche, ni Télé-crasse ni  les autres médias de niveau identique ne citent le LIVRE BLEU, encore moins son auteur, quoique leurs journalistes aient lu cet ouvrage explosif : je m’en réjouis, c’est un très bon indice, c’est que tout se répand à merveille, ce qui m’est confirmé ce matin encore. Tous seront pour nous dans peu de temps, par le même phénomène que les quarante millions de pétainistes de 1944 sont devenus des résistants héroïques en 1945.

Messieurs les pétainistes de Bretagne, lorsque la Bretagne aura récupéré toutes ses prérogatives internationales, et sera devenue membre de l’Onu, vous serez TOUS, sans exception, d’anciens résistants Bretons !

Continuons donc notre travail pacifique mais ferme et déterminé, d’information, car les choses avancent, même si la Bretagne est actuellement dépressive, du fait des magouilles récentes portées sur la place publique au sujet de la Loire Atlantique et de Nantes, est passagère : les auteurs de ces magouilles sont discrédités, ce n’est même pas une péripétie. Ils sont déjà désignés dans les blogs et dans les sites par le substantif qui set à désigner ceux qui trahissent, comme vous pouvez le lire chaque jour.