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ANNE DE BRETAGNE . Le rôle majeur de la Duchesse dans le destin de la Bretagne. Stéphane BERN : l’excellente émission de France 2 .

 

 

RELIRE LES ARCHIVES QUI ONT MARQUE CES DIX DERNIERES ANNEES DE COMBATS, D’INJURES DES IGNARES, ET D’AGONIE DES NEGATIONNISTES DE L’HISTOIRE BRETONNE :

 

http://blog-louis-melennec.fr/2008/08/30/la-fumisterie-de-1789-2500-ans-avant-jesus-christ-les-elites-et-la

 

 

 

Article en cours d’élaboration. Ce texte sera complété et mis en ordre selon les loisirs de l’auteur.

 Nouvelles du livre bleu (16 octobre 2014). Ce petit ouvrage, fruit de vingt années de recherches très approfondies, compact d’érudition très serrée, à la manière des petits volumes de la collection « QUE SAIS JE ? », a une portée universelle. Il a été voulu tel par ses auteurs. Il est maintenant téléchargeable sur une dizaines de sites (par Google : Livre bleu de la Bretagne, téléchargement) qui ont permis, enfin, de contourner l’abominable censure française, et plus encore, la censure des « subventionnés » bretons.

Pour rendre lisible l’histoire si complexe et si riche de la Bretagne, et l’édition imprimable avec les moyens matériels de ses initiateurs, il a été nécessaire de condenser, et de simplifier, sans rien altérer cependant de la vérité historique. Les références de nos manuscrits originaux – une dizaine de cahiers 21 x27, d’une écriture serrée, plusieurs milliers de références – dont le livre bleu est un résumé très succinct, ont été, comme dans la collection citée ci dessus, expurgées totalement. Jusqu’au moment où les circonstances permettront – peut-être – une édition complète. Rappelons qu’en dehors de Pierre LEMOINE, nous n’avons bénéficié d’aucune aide d’aucune sorte, sûrement pas de ceux qui, subventionnés, lâches ou poltrons, avaient le devoir impératif de sortir la Bretagne de cette masse de mensonges, pour faire connaître la vérité à leurs lecteurs, à leurs élèves, à leurs électeurs, et à tous les autres. Les injures, au contraire, surtout de la part des ignares, ont plu, d’autant plus viles que les injurieurs étaient plus bêtes et plus ignorants.

Aux dernières nouvelles, il amorce sa carrière en Savoie, à Nice, en Piémont, au Val d’Aoste, en Corse, en Alsace. Un correspondant de Genève nous dit qu’il l’adresse à ses réseaux. Il s’intègre dans une vaste entreprise de vérité, fondée sur la volonté fédératrice d’auteurs qui n’acceptent plus les mensonges de l’Etat français. Un projet de création d’ une association au titre prometteur : « LES TABOUS  et les MENSONGES DE L’HISTOIRE DE FRANCE ». Notamment la manière dont l’histoire a été falsifiée à partir de 1789, et en 1945.  Dans cette entreprise, les jeunes Bretons qui ont horreur de l’hypocrisie jouent un rôle moteur. Courage à eux ! Ils vaincront ».

Citation destinée aux jeunes Bretons, qui travaillent à la renaissance de leur Pays :

« Un pays occupé est avant tout un pays appelé à se libérer tôt ou tard ».

 ANNE DE BRETAGNE. STEPHANE BERN.  BREF COMMENTAIRE de l’émission sur France 2 (mardi 14 octobre 2014).

I – LE CONTEXTE : LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE et de ses HEROS.

Depuis la mainmise des marxistes sur l’université bretonne, et la falsification de l’histoire induite par eux, je m’attendais au pire. Les temps ont changé. J’ai bien fait de dire du bien de Stéphane Bern, dont j’apprécie le talent et l’honnêteté intellectuelle.

L’EXPOSITION SUR ANNE DE BRETAGNE, AU CHATEAU DES DUCS, EN 2007, A NANTES : UNE TENTATIVE AVORTEE, dans le cadre de la débretonnisation criminelle de la Loire Atlantique.

L’exposition luxueuse, financée à grands frais par les deniers bretons, organisée au château ducal de Nantes en 2007, par des historiens marxistes, fut une entreprise de démolition. Une honte absolue. Une malhonnêteté rarement dépassée. Je m’y étais rendu à la demande expresse de Bernard LE NAIL, alors directeur de l’institut culturel de Bretagne, qui souhaitait que je constate moi-même, les dégâts, et que j’en porte témoignage dans les sites internet qui me sont ouverts …  Le but des organisateurs de cette « exposition » : mettre à mort l’héroïne adulée des Bretons, tuer le mythe en assassinant le personnage historique : scotomisation totale de la Bretagne indépendante (pas un mot du gouvernement des Ducs ni de leurs institutions politiques élaborées); peu ou rien de la puissance de la Bretagne en Europe; rien des conflits pluri-séculaires brito-français; rien des invasions des hordes françaises ni de la destruction de nos armées nationales en 1488, de nos forteresses, de nos châteaux, des dégâts commis par ces invasions ….

La revue Aventures de l’histoire délègue son reporter à Nantes à deux reprises au cours de l’année 2007.  Voici ce que je retiens du compte rendu publié sous le plume de Balbino-Katz :

« Venu au printemps 2007 visiter l’exposition consacrée à la Nouvelle France, l’auteur de ses lignes avait été consterné par le traitement inexistant de l’histoire du duché de Bretagne par les conservateurs.

…. La part consacrée à la période antérieure à 1532, date de l’annexion de la Bretagne par la France, se limite à la portion congrue. Le visiteur interloqué saute sans transition d’un vestige gallo-romain au dernier duc et à sa fille Anne. L’histoire turbulente de Nantes, son entrée dans les domaines bretons, l’invasion normande et la reconquête par le duc Alain Barbetorte passent allègrement à la trappe, tout comme cinq siècles d’histoire d’un duché indépendant qui fut une des puissances européennes de son temps.

Le catalogue de l’exposition : une imposture : la méthode de l’oignon. Au fil des pages du catalogue, on croit assister à l’épluchage d’un oignon, on débretonnise couche après couche la duchesse, pour retrouver une femme de haut rang de la Renaissance, typique de son temps, qui n’est pas davantage attachée à son apanage QU’UN CHIEN A LA NICHE ….
« L’éducation de la duchesse, sa formation politique (avec notamment le maréchal de Rieux), la dimension diplomatique de sa vie conjugale, l’importance considérable pour l’équilibre européen de son mariage avec Maximilien, tout cela passa à la trappe. La bibliographie elle aussi semble avoir fait les frais d’omissions qui ne sont peut-être pas toutes innocentes, comme l’article du médiéviste réputé Georges Bischoff consacré au mariage de la duchesse et qui brille par son absence. »

…. Quant aux pages douteuses d’Alain Croix, on est parfaitement en droit de ne pas les lire ….. Alain Croix dont la militance communiste explique probablement l’hostilité aux manifestations de sentiment breton …. »

Un article du catalogue, pour noyer le lecteur dans le labyrinthe, analyse avec délectation comment l’image de la souveraine a évolué avec le temps, comment on a reconstruit une duchesse mythique, au visage et à la personnalité changeante selon les époques  : cette Duchesse aux sabots, sans profil net, dont l’image change au fil du temps, pire, lit-on entre les lignes, C’EST DU VENT.

 

J’arrive moi-même à Nantes la veille de la clôture de l’exposition, le vendredi 28 septembre 2007. Je passe plusieurs heures dans les locaux qui lui sont affectés. L’exposition va fermer ses portes, il était temps que je fasse le voyage.

Ahuri, suffocant d’indignation, que des universitaires se comportent comme des voyous, avec la complicité de la mairie (les opérations de « débretonnisation » de la Loire Atlantique ont été dénoncées à l’ONU, ce dont le(s) responsable(s) auront à rendre compte) je publie dans plusieurs sites (ABP, Errances, Site Mélennec) une chronique fustigeant ces malhonnêtes, doublés d’ignares, sous le titre : « Une exposition porcine » ; lisez ce texte, vous allez être effarés de ce que j’ai vu et entendu, et de la manipulation dont vous avez été l’objet depuis si longtemps, et à quel degré d’abjection on a tenté de vous faire tomber :

Entre temps, j’ai rédigé un nouveau papier, publié  le 8 décembre 2007 par l’Agence Bretagne Presse :
Je demande ouvertement que le coeur d’Anne de Bretagne, déposé vulgairement dans un musée de Nantes, soit officiellement transféré dans la cathédrale de Nantes, le Panthéon des Bretons, et qu’un mausolée soit construit pour l’abriter.
Aventures de l’histoire fait paraître un article, vengeur, le 12 décembre 2007, dénonçant le « bourrage de crâne » volontaire des auteurs de l’exposition, dans des termes plus que fermes.
Il titre :
« ANNE DE BRETAGNE : UNE HISTOIRE DE COEUR : Louis Mélennec en a assez du « bourrage de crâne » du musée du château des ducs de Bretagne à Nantes. Une désinformation digne d’un passé révolu. »
Cet article contient les lignes suivantes :

« Louis Mélennec est un ardent défenseur de l’histoire bretonne. Il vient de il vient de diffuser un appel pour le transfert du cœur de la duchesse Anne de Bretagne, dans les termes suivants :

« LA CATHEDRALE DE NANTES, seul réceptacle digne du coeur d’Anne de Bretagne.

« Le cœur d’Anne de Bretagne continue à battre pour tous les Bretons. La récente “exposition” qui s’est tenue au château des Ducs de Bretagne l’a démontré d’une manière éclatante. Loin de “démythifier” le personnage le plus glorieux de notre histoire, le film parodique qui accompagnait cette exposition, par l’horreur qu’il a suscitée, l’a remise soudain sur le devant de la scène, et a provoqué des réactions extrêmement vives, qui démontrent combien elle reste, plus que jamais, le symbole vivant de l’unité de notre pays. »

Cet article fait mouche; il reste d’actualité. En janvier 2014, le comité Anna Vreizh reprend le texte pour ouvrir les cérémonies du cinq centième anniversaire de la mort d’Anne de Bretagne :
Le catalogue de l’exposition, fort luxueux (Éditions d’art Somogy, château des ducs de Bretagne 206 p., ill., sources, biblio., chronologie, 28 e, ISBN 978-2-7572-0063-6.), à l’exception de quelques articles rédigés de la main d’historiens honnêtes (Michael Jones, Colette Beaune ..), est un composé d’immondices déversés sur notre héroïne nationale. Mais les auteurs, de mauvaise foi ou ignares, restent prudents. Au lieu de dévoiler leur stratégie de front, d’oser attaquer le mythe d’une manière courageuse, ils louvoient, ce qui est dans leur psychologie … Au lieu d’argumenter d’une manière honnête, ce qui était possible, puisque la documentation sur Anne de Bretagne est immense, ils contournent le sujet et utilisent la méthode interrogative, feignant de n’affirmer rien, mais de laisser le lecteur conclure lui-même : en langage clair, l’hypocrisie, la lâcheté ..
………….
Jean Marc AYRAULT, l’auteur principal de la débretonnisation en Loire Atlantique, maire de Nantes au moment de l’exposition, feint de poser la question : « Faudrait-il en terminer un jour avec Anne de Bretagne ? …… Sans prendre parti, le musée expose un ou plusieurs points de vue à la fois, mais laisse l’opinion se forger, librement ».
Vous avez lu : selon M. Ayrault, les horreurs ci dessus, déversées comme du fumier sur la Duchesse Anne, offre aux visiteurs une vision honnête et objective !!!!
Le reste est à l’avenant. Un article particulièrement ignoble, sur Renée de France, deuxième fille d’Anne de Bretagne. Un article particulièrement ignare : celui d’Alain Croix, qui ne connait RIEN de la Bretagne des Ducs.
…………..
Les éléments très concordants dont on dispose aujourd’hui autorisent à conclure : non seulement on a voulu débretonniser Nantes, notre capitale historique, et la Loire Atlantique, bretonne depuis douze siècles – Bretagne Réunie a publié, année après année, la liste de ces opérations -, mais encore, on a voulu tuer le sentiment d’appartenance des habitants de ce département, le plus cher au coeur des Bretons, le plus symbolique, le plus nécessaire à sa survie et à sa prospérité économique, à son destin international. C’est en soi criminel. Mais la manière dont la Duchesse Anne a été volontairement, sciemment ridiculisée, trainée dans la boue, dans cette « exposition », ne peut que procéder d’une deuxième tentative d’assassinat : extirper de la conscience populaire celle qui a lutté toute sa vie pour la liberté et la dignité de son peuple.

L’exposition de 2007, la manière dont elle a été montée, pensée, mise en oeuvre est un coup monté contre la Bretagne et les Bretons. C’est la poursuite, voulue, de la politique de Vichy. Mais ici, les auteurs les auteurs de cette manipulation infecte, sécrétion de cerveaux malades, sont vivants, et connus : ne suivez pas mon regard, donc. Et soyons patients, comme nous savons l’être.

(A suivre).

II – ANALYSE DE L’EMISSION DE STEPHANE BERN : DE L’EXCELLENT TRAVAIL.

 

Il était indispensable de bien situer le contexte dans lequel intervient cette émission importante de Stephane BERN : après l’écrasement des cerveaux par la France dans les écoles de 1789 à aujourd’hui, la mort de la langue, une entreprise de démolition furieuse de notre histoire nationale, non pas seulement initiée et mise en oeuvre par la France, mais perpétrée d’un manière invraisemblablement malhonnête par les descendants spirituels de ceux qui ont à leur passif 200 millions de morts innocents de 1919 à aujourd’hui (la Corée du Nord poursuivant cette oeuvre délirante, fruit de cerveaux gravement malades).

Certes, on n’a presque rien dit dans l’émission de Stéphane Bern des conditions ignobles dans lesquelles le Duché souverain fut envahi à trois reprises en 1487, 1488, 1491 … Mais ce n’était pas le sujet. J’ai noté sur un carnet les erreurs historiques commises par les auteurs de l’émission. Elles sont tout à fait mineures, au regard de l’enjeu. Je n’en parlerai donc pas, ou très peu.

Tous les point évoqués ci-après ont été traités et développés dans les très nombreux articles publiés sur Internet par mes soins. Il ne sera donc pas nécessaire de développer en détail … Je renverrai simplement à ceux des articles susceptibles d’intéresser et d’éclairer les lecteurs.  Sinon, s’ils ne sont pas trop longs, je les reproduirai, ou en citerai les extraits les plus significatifs, d’abord dans le désordre, puis réécrits dans un ordre aussi correct que possible.

1 – LA BRETAGNE, PUISSANCE EUROPEENNE.

Qu’était la Bretagne dans mon enfance, en 1950 ? Un pays de PLOUCS. Le Ploukistan occidental de la France. Celle-ci, mère de arts, des armes et des lois, phare de l’Univers, inventrice des droits de l’homme (on ignorait en ce temps là qu’à partir de 2012, elle hisserait sur le pavois deux génies de l’humanité : M.M. Hollande et Ayrault) … ..avait daigné se pencher pour ramasser les Bretons dans l’eau fangeuse dans laquelle ils barbotaient depuis toujours. Ainsi, ces humanoïdes, dont on se demandait s’ils étaient des animaux  ou des succédanés d’hommes, eurent soudain une révélation fulgurante : ils découvrirent …. LA LUMIERE ! Cette légende persiste. M. Claude Hagège, le linguiste célèbre,pour lequel d’ailleurs je ne professe qu’une admiration très mesurée, en raison de ses erreurs, a lâché lors de l’émission de Taddei :…  » Les Bretons étaient des sauvages; la France en a fait des êtres civilisés « . Quel C.. !

 

 

2 – LA SOUVERAINETE TOTALE DE LA BRETAGNE.

La matière, sur le sujet, est immense. Mais il faut la rechercher dans les archives, et surtout, savoir la comprendre, ce qui exige des connaissances juridiques spécialisées. A aucun moment, Stéphane Bern n’a présenté la Bretagne comme un Etat vassal, ou « quasi-indépendant », comme on ose encore l’enseigner dans les facultés Bretonnes. Nous avons beaucoup travaillé ce sujet. Après Marcel Planiol, le maître en la matière. Mais de tous temps, les historiens bretons, en particulier les juristes (Saint André, Le Baud, …) ont démontré que la France est et a toujours été un Etat étranger, et que les rois de France n’ont jamais eu la moindre prérogative en Bretagne. Mais ces messieurs des facultés ne savent pas ce qu’est le concept de Souveraineté, dont l’analyse relève exclusivement de la science juridique. Il est actuellement enseigné dans les facultés de droit, plus précisément, dans le cadre du droit international, branche du droit dont le nom est même ignoré des historiens classiques. On leur a donné les moyens de vaincre leur ignorance, en les renvoyant à l’étude monumentale de Marcel Planiol, breton né dans la région nantaise, le plus grand de nos juristes, dont les termes sont définitifs (Histoire des institutions, tome III, pages .. à …).

Nous avons refait pour notre compte cette étude, et n’avons rien à y ajouter. Voici le résumé de nos travaux, tels que nous l’exposons dans le livre bleu de la Bretagne (pages à ) :

 » LE DUC DE BRETAGNE EST SOUVERAIN DANS SON DUCHE, tout comme le roi d’Angleterre, le roi d’ Ecosse, le roi d’Aragon, le roi de Navarre, le roi de Naples, le roi de France :

– Il gouverne avec ses Conseillers et son Parlement général, sans qu’aucun autre pays ait le moindre droit de regard sur ses prérogatives gouvernementales.

– Le Duché est gouverné par ses propres lois et ses propres coutumes, en aucun cas par celles applicables en France ou ailleurs.

– La justice est rendue au nom du Duc, par les juridictions bretonnes. Le chef de la justice au niveau national porte le titre de «Président de Bretagne». Sauf exceptions rarissimes, les Bretons ne peuvent faire appel devant le Parlement de Paris. Le Duché veille jalousement à ce qu’il n’y ait aucune ingérence étrangère dans le fonctionnement de sa justice, et met obstacle à tout recours des Bretons au parlement de Paris, sous peine de sanctions.

– Le Duc est le chef des armées nationales. Les armées en campagne sont commandées par le Maréchal de Bretagne ; la flotte obéit à l’Amiral de Bretagne.

– Le Duché bat ses propres monnaies d’or et d’argent, décide du cours des monnaies. La livre bre- tonne est distincte de la livre française. Le système fiscal est strictement distinct de celui de la France. Les impôts, notamment, ne portent pas les mêmes noms de chaque côté des frontières (l’impôt principal est le « fouage » en Bretagne, la « taille » en France).

– La diplomatie dépend du duché seul, qui nomme ses ambassadeurs, décide des négociations à conduire, négocie et signe ses traités, décide de la paix et de la guerre. Le Duc entretient des relations directes, par ses ambassadeurs, avec le Pape, qui rédige des bulles distinctes de celles destinées à la Cour de France. L’Eglise de Bretagne est distincte de l’église de France.

– Le Duc crée ses ordres de chevalerie, anoblit les sujets qu’il distingue, possède le droit de grâce; le crime de lèse-majesté fait partie du droit breton.

– Le Duc dispose du monopole de la contrainte. Les fonctionnaires du roi de France ont l’interdiction stricte d’officier dans le Duché, sous peine d’être éconduits, maltraités, et même de mettre leur vie en péril : ils sont des étrangers, seule la voie diplomatique, d’Etat à Etat, peut régler les contentieux entre les deux pays.

Nul autre que le Duc de Bretagne ne détient la moindre parcelle d’autorité ni de souveraineté dans le pays, qui est en tous points distinct des autres. En particulier, le roi de France n’y possède aucun gouverneur, aucun intendant, aucun lieutenant-général, aucun fonctionnaire, aucun soldat, aucune place forte, ni même aucun ambassadeur permanent. Le Duc, selon la maxime, « est roi dans sa Duché, tout comme le roi l’est dans son royaume »; il est « Duc par la grâce de Dieu », et « ne reconnaît au temporel aucun instituteur, ni créateur, ni souverain, que Dieu lui même ».

Les Français voyageant en Bretagne, sujets de leur roi, doivent obtenir des « sauf-conduits ». Et réciproquement. La « naturalité » bretonne n’est pas la « naturalité française » ; elle n’est accordée qu’avec parcimonie par le gouvernement ducal. Le Duc lui-même, lorsqu’il se rend en France, doit en aviser le Parlement général de Bretagne – voire être autorisé par lui à quitter le territoire national -, et être muni des sauf-conduits à lui délivré pour se déplacer hors de son pays.

On voit à quel point est absurde la prétention de la France – et de certains « historiens » bretons – de vouloir soutenir que la Bretagne a toujours été française, et de vouloir encore entretenir cette légende. Cela reviendrait à dire que le Tibet a toujours été chinois, que l’Ecosse est anglaise, etc. »

 

……………………………

3 – LA CAUSE DES DERNIERES GUERRES BRITO-FRANCAISES.

Peu d’indications dans l’émission de Stéphane Bern sur ce point – ce n’est pas son but -, mais suffisantes dans le cadre qu’il s’est tracé. Louis XI a préparé de longue main l’invasion de la bretagne. Cela est très clairement dit dans l’émission, ce qui est strictement exact.

Voici ce que j’écris à ce sujet, dans le Livre bleu :

 

« LA VERSION HISTORIQUE REELLE : L’INVASION ET L’ANNEXION DE LA BRETAGNE.

Cette version des faits est absurde. Le drame réel de la Bretagne se noue à partir de Louis XI, roi de France, qui règne de 1461 à 1483. Ce roi, que l’on a appelé «l’universelle araignée», en raison de son aptitude à pousser des tentacules partout, parvient, par des moyens divers – souvent crapuleux -, à agrandir son royaume de plus d’un tiers, en même temps qu’il constitue une armée considérable, appuyée par un budget énorme.

La Bretagne, en réalité, n’a pas été «réunie» à la France, mais a été envahie, conquise, réduite, annexée.
L’histoire doit ici être résumée à ses éléments simples :

– Pendant mille ans, du VIème au XVème siècle, la Bretagne est en confit quasi permanent avec la France. Des guerres fréquentes les opposent. Sauf pendant de courtes périodes, essuyant quelques échecs, la Bretagne sort tou- jours victorieuse de ces guerres.

– Sous Louis XI (1461 à 1483), et sous son fils Charles VIII (1483 à 1498), la France devient une sorte de «superpuissance», de loin la plus importante d’Europe.

– En 1487 et1488, puis en 1491, les armées de Charles VIII envahissent la Bretagne. Le rapport des forces étant disproportionné, la Bretagne est vaincue ; ses armées sont détruites le 28 juillet 1488, à Saint Aubin-du-Cormier. Bien que mariée, d’une manière canoniquement valide avec Maximilien, roi des Romains (qui deviendra Empereur du Saint Empire en 1508), Anne se voit contrainte, sous l’effet des pressions auxquelles son jeune âge ne lui permet pas de résister, d’épouser le roi de France Charles VIII, qu’elle déteste, par un traité inégal et irrégulier, conclu sous la contrainte.

– En 1499, Charles VIII étant décédé, Anne épouse, de sa propre volonté cette fois, son successeur Louis XII, celui-ci, son proche parent, acceptant de négocier avec elle le nouveau statut de la Bretagne, sur un pied d’égalité. Par ce mariage, en raison de l’intraitable volonté de la Duchesse, le Duché redevient autonome. Le gouvernement est rétabli ; Anne gouverne d’une manière ferme. A peu de choses près, tout fonctionne comme avant. Le plus important de ce traité, signé le 7 janvier 1499, énonce les dispositions prises par les deux souverains pour que la Bretagne redevienne totalement indépendante après leur décès. La couronne de Bretagne doit, par un traité non ambigu, être attribuée à leur deuxième enfant, en tous cas au légitime héritier du Duché, sans que les rois de France aient rien à y redire. Par son deuxième mariage et par ce traité, la Duchesse réussit donc à sauver l’indépendance de son pays.

La puissance prédatrice va faire échec à ces dispositions fermes et nettes.

Anne décède en janvier 1514, sa fille Claude lui succède en qualité de Duchesse. Elle meurt en 1524.

– Par une manœuvre grossière, l’héritier légitime de la couronne ducale, Henry, deuxième fils de la duchesse Claude – en vertu du traité du 7 janvier 1499 -, est dépossédé de ses droits par le roi de France François Ier, au bénéfice de son frère aîné, François, dauphin, et héritier par ailleurs de la couronne de France.

– Par des manœuvres gravement irrégulières (abolition du gouvernement breton, suppression des fonctions de premier ministre – Chancelier, suppression du gouvernement, mise en place, dans toutes les fonctions importantes de Français, concussion et achat des consciences, menaces exercées sur certaines familles de les déposséder de leurs biens, attribution de vastes sei- gneuries bretonnes à des Français, toutes manœuvres qui sont prouvées par les archives bretonnes), les Français, qui détiennent tous les pouvoirs en Bretagne après la mort de la Duchesse Anne, passent aux actes en 1532. Ces faits, méconnus ou dissimulés jusqu’à une époque très récente, sont aujourd’hui parfaitement connus, par des archives irréfutables.

 

 » ………….

 

4 – L’ATTACHEMENT INDEFECTIBLE D’ANNE DE BRETAGNE A SON PAYS ET A SON PEUPLE.

 

Les mensonges des « historiens » universitaires atteint ici le sommet de la répugnance.

Ce chapitre n’a pas été vraiment escamoté par l’émission de Stéphane Bern, mais il est très insuffisamment étoffé. Voici le résumé que j’ai rédigé dans mes notes, pour répondre à plusieurs correspondants, troublés par plusieurs livres dont le but prouvé était de détruire l’image d’Anne de Bretagne : voici comment je rétablis les choses.

 

« LE RÔLE CONSIDERABLE D’ANNE DE BRETAGNE.
« Quelques « hystoriens », ont cru se rendre intéressants, en dénigrant à la fois Anne et son œuvre. Les faits sont têtus. La Duchesse a une pensée politique ferme, arrêtée, obstinée. En 17 ans de règne, elle accomplit un travail CONSIDERABLE.
I – LA RECONQUETE DE L’INDEPENDANCE DU DUCHE.

La Bretagne néantisée par Charles VIII, rattachée à la France de 1491 à 1498, impose un nouveau statut, par un traité négocié pied à pied entre Anne et Louis XII, signé à Nantes le 7 janvier 1499. Pour résumer ce contrat complexe (Mor. Pr. III, 813).

– La Bretagne et la France resteront à jamais des pays distincts et séparés.
– La Bretagne sera gouvernée par son Duc, et aura, à jamais, ses institutions propres.
– Le trône de Bretagne sera dévolu au deuxième enfant du couple royal – fille ou garçon -, après la mort d’Anne et de Louis. S’il n’y a qu’un enfant, la clause reste valable pour les générations suivantes. En toute hypothèse, ce sont les « vrays et plus proches héritiers » qui « succèderont auxdits Duché et seigneuries », sans que « les rois en puissent rien quereller » ( = contester).
Ce traité, qui, hélas, sera une fois de plus violé par la France, EST L’ŒUVRE MAJEURE d’Anne de Bretagne. N’aurait-elle que ce traité à son actif, cela ferait d’elle une héroïne.
II – LA RESTAURATION DE L’ETAT ET DU GOUVERNEMENT BRETONS PAR ANNE DE BRETAGNE (1498-1514).

Sur le terrain, l’œuvre politique d’Anne de Bretagne est considérable :

– Le titre de Duchesse, dès la mort de son mari, redevient effectif (oh combien !). C’est elle qui gouverne – en coordination avec son mari (qui porte aussi le titre de Duc), et avec la chancellerie française qui, en fait, interviennent peu (Lepage, thèse, et l’Union, p. 127).

– Elle rétablit la Chancellerie (Premier ministère), et le gouvernement (le Conseil ducal) d’une manière spectaculaire, deux jours après la mort de son mari (9 avril 1498).

– Elle reprend le contrôle des Etats de Bretagne, quoique ceux-ci continuent à être convoqués par Louis XII. Elle participe très activement à l’activité législative, et à la politique fiscale . Charles VIII avait diminué les impôts, dans le but de se concilier la population. Elle accentue cette politique, fort appréciée de ses sujets (le fouage, de 12 livres par feu pendant les guerres, est ramené à 4 livres certaines années) (Lepage, thèse, p. 147).

– Elle se rend maîtresse des grandes nominations dans l’administration, dans les finances, dans la justice, et « rebretonnise » toutes les grandes fonctions (Id. 215).

– En excellentes relations avec la Papauté, elle obtient de un Décret (un « motu proprio »), aux termes duquel seuls des Bretons peuvent obtenir des bénéfices ecclésiastiques en Bretagne (Quillet, 311).

– Dans le domaine militaire, elle nomme des Bretons dans les principaux postes, quoiqu’elle aide son mari dans sa politique de conquêtes en Italie, sans l’approuver.

– Elle brise la politique monétaire de Charles VIII. Dès son arrivée à Nantes, en 1498, elle fait battre des monnaies à son nom, dont la fameuse « cadière » d’or (du latin : chaise) sur laquelle elle figure en souveraine, assise en majesté sous un dais, tenant l’épée nue dans la main droite, pointée vers le haut, le sceptre dans la main gauche. Le contrat de mariage impose que le roi doit « mettre en ses titres Duc de Bretagne pour les affaires du Pays » (Cf. D. Cariou).

– La politique d’Anne a une portée idéologique forte, destinée à affirmer péremptoirement l’identité bretonne. Entre autres choses, passionnée d’histoire, elle fait écrire deux histoires de la Bretagne, remplissant ses devoirs de souveraine ; elle continue les travaux de construction du Palais des Ducs ; elle fait édifier le monument funéraire de ses parents, l’un de plus beaux du siècle …

Lorsqu’elle meurt, le 9 janvier 1514, à Blois, la Bretagne est redevenue bretonne, et LIBRE. Elle a eu l’habileté de se réconcilier – au moins en apparence – avec les grands du Duché (Rohan, Rieux…) ; elle est adulée par son peuple, qui sait ce qu’il lui doit : l’élimination des Français, la DIGNITE retrouvée. Il est mensonger et puérile de nier son oeuvre.
III –  L’OBSESSION DU MAINTIEN DE L’INDENDANCE DU PAYS APRES SA MORT.

Pendant onze ans (1499 à 1510), Anne et Louis ne parviennent à avoir qu’une fille, malgré leur fort désir d’avoir d’autres enfants. Claude, fille unique d’Anne, est l’héritière de droit du trône de Bretagne. Selon les lois de dévolution en vigueur en France, l’héritier de Louis XII est son plus proche parent, son jeune « cousin » François d’Angoulême, fils de Louise de Savoie.
Pour Louis XII, l’union de sa fille Claude avec François va de soi : cela représente la réunion de leurs patrimoines ; les petits-enfants à venir perpétueront sa lignée sur le trône français. Anne ne veut à aucun prix de ce mariage qui, elle disparue, a toutes les chances de rendre inéluctable l’annexion de la Bretagne par la France, dont elle connaît les convoitises. L’indépendance suppose que la Bretagne – qui abhorre l’idée d’être « fusionnée » avec le
royaume ennemi, suppose que le Pays conserve son prince « naturel », ses institutions, son gouvernement. Le traité du 7 janvier 1499 A ETE FAIT POUR CELA, pour rien d’autre. Anne, qui a une forte influence sur son mari, développe une opiniâtreté étonnante pour prévenir ce désastre. Ce qui constitue, pour ce couple plutôt uni, un sujet de discorde permanent, Louis XII ayant peine à comprendre les motivations de sa femme :

– En 1501 et en 1504, deux traités promettent Claude en mariage à Charles de Gand, petit-fils de Maximilien d’Autriche (l’ex-premier mari d’Anne). Cet illustre bambin n’est autre que le futur Charles Quint. Anne n’a pas été Impératrice : sa fille le sera. L’une des clauses du contrat : la Bretagne appartiendra aux deux époux, non au roi de France ! (Sismondi, XI, 4).

– En 1505, à l’occasion d’une grave maladie du roi, Anne envisage de fuir à Nantes, par la Loire, pour se mettre à l’abri, ayant tout à craindre des Angoulême, avec sa fille, celle-ci étant garante de l’indépendance du pays. C’est une sage précaution, compte tenu des mœurs de l’époque. Le projet est éventé … et le roi guérit. Anne reste donc à la Cour, avec son mari, qui ne lui conserve d’ailleurs aucune rancune (Sismondi, XI, 7), son attitude ayant été légitime.

– En 1506, bravant sa femme, à la supplication des Etats généraux de France, Louis XII fiance Claude et François d’Angoulême, héritier du trône de France, ce qu’il désire, d’ailleurs, ardemment. Furieuse, « moult déplaisante », Anne arrache à son mari Louis XII un addendum par lequel elle se réserve, s’il lui naît un fils (elle n’a que 29 ans), de disposer de la Bretagne en sa faveur, ce qui préservera l’indépendance du Pays (Mor. III, 879. Lacroix, 338)

– Jusqu’à sa dernière maladie, en 1513, Anne tente d’avoir d’autres enfants ; elle fait ce qu’il faut pour cela, bien que son mari soit chroniquement malade. En 1510, naît une fille viable, Renée (qui, éloignée de France, deviendra duchesse de Ferrare en 1528) ; en janvier 1512, elle accouche d’un garçon mort né : la malchance la poursuit : la duchesse héritière Claude n’échappera pas à son destin : épouser François, futur roi de France (De Maulde, 313).

– L’un de ses derniers projets, peu avant sa mort, est de faire passer sur la tête de sa deuxième fille, Renée, les droits de sa sœur Claude, laquelle, même si elle épouse François, futur roi de France, cessera d’être Duchesse de Bretagne (on est mal renseigné sur ce projet, mais on sait que Louis XII, à la fin de 1514, Anne étant décédée y pensera aussi) (Puault, De Maulde, ).

Son plus cher désir, celui de protéger son Pays, et de faire en sorte qu’il ne devienne jamais français ne se réalisera pas : Anne meurt trop jeune, à 37 ans, le 9 janvier 1514, laissant deux filles mineures aux mains de François I er, de sa mère Louise de Savoie, du Chancelier Duprat, un trio corrompu, d’une malhonnêteté peu commune, qui vont « broyer » les deux princesses bretonnes.

Michelet a écrit qu’Anne était atteint d’une « monomanie » : la BRETAGNE. La formule est heureuse, car elle traduit la réalité. Ce qui ne l’a pas empêché d’être une reine de France particulièrement loyale. D’après Brantôme, elle fut la meilleure reine depuis …. Blanche de Castille, la propre mère de Saint louis, dont l’image est passée à la postérité. Quel compliment immense pour cette Bretonne ! »

 

5 – LA PERSONNALITE ET LE CARACTERE d’ANNE DE BRETAGNE.

C’est la partie faible de l’émission, indiscutablement.

Historien, médecin, très formé à la psychiatrie, la psychologie, la psychanalyse, la caractérologie surtout, je me suis penché, avec une particulière attention aux traits de caractère d’Anne de Bretagne, et ait conféré sur ce sujet en Bretagne à plusieurs reprises, notamment au manoir des Ducs, à Nantes (voir ci-après).

Bien qu’Anne de Bretagne n’aie pas vraiment été massacrée par les historiens consultés par Stéphane Bern, ses qualités ne sont pas analysées d’une manière suffisante. La Duchesse était un personnage remarquable. Les portraits dévastateurs de Minois (…) et de Bernard QUILLIET (Louis XII …), haineux, sont franchement ridicules.

 

ANNE DE BRETAGNE : QUELQUES TRAITS DE CARACTERE.

 

III – LA DEBANDADE DES « HYSTORIENS » FALSIFICATEURS DE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE,

Les menteurs auraient pu l’emporter. Ils détiennent les postes d’enseignement en histoire, et falsifient à volonté. Se tromper serait parfois excusable, mais la falsification volontaire, pour tromper – comme on l’a fait à Nantes, lors de l’exposition ci-dessus – pour faire triompher une idéologie aux dépens de la vérité, est inacceptable, et discrédite définitivement ceux qui y ont contribué : échec ABSOLU pour ces gens-là.

 

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ANNE DE BRETAGNE ET SES FILLES CLAUDE et RENEE : LE BANDITISME D’ETAT. Comment les deux duchesses Claude et Renée ont été mises à poil par la France, et comment les Bretons ont été privés par la France, par des manoeuvres répugnantes de leur gouvernement légitime, les deux filles d’Anne de Bretagne étant mineures, et inconscientes en raison de leur minorité.

Ce qui ne vous sera pas dit ce soir; ce que Jean-Yves Le Drian, ministre, et Poignant, ancien maire de Quimper, ami intime de François Hollande, agrégés d’histoire, ne vous diront jamais :

Le dépouillement insensé de Renée de France, deuxième fille d’Anne de Bretagne :
http://blog-louis-melennec.fr/2012/03/05/renee-de-bretagne-dite-de-france-comment-et-pourquoi-elle-a-ete-dep

 

Le dépouillement invraisemblable de Claude de France, première fille d’Anne de Bretagne :
http://www.site.louis-melennec.fr/claudedefrance.htm

Emission sur Anne de Bretagne mardi soir, 14 octobre, par Stéphane Bern. Je pense le plus grand bien de ce monsieur. Stéphane Bern est un chef d’orchestre, excellent d’ailleurs. Je n’ai, évidemment, pas été invité, ni interrogé, quoiqu’ayant passé des années à éplucher la biographie d’Anne de Bretagne, notamment son action politique et diplomatique, qui est absolument monumentale à partir de la mort de son mari Charles VIII (7 avril 1498), jusqu’à sa mort (janvier1514). (Mes notes manuscrites sont intactes, mais ne seront pas publiées).

Voici ce qui va sortir, très probablement, de cette émission :

– Anne de Bretagne est l’héroïne qui a « apporté » la Bretagne à la France.

Une version très « soft » de la vie de cette grande dame, en harmonie avec la religion officielle de la « république » mensongère et manipulatrice, qui a avec tant de facilité trompé et violenté les naïfs Bretons.

C’EST FAUX : TOUTE SON ACTION A VISE A GARANTIR L’INDEPENDANCE DE SON PAYS. SUR SON LIT DE MORT, elle échaffaudait encore des plans pour que cette indépendance soit effective. Elle est celle par qui l’indépendance a été reconquise, par un traité signé à Nantes, en janvier 1499, lors de son mariage avec son parent le roi Louis XII.

 

J’ai écrit ce jour à Stéphane BERN. Il lira ma lettre. On ne connait pas la suite : la censure veille, et la France inspire à tous une très grande frayeur sur ce sujets : voyez nos députés et nos sénateurs. Je lui adresse la présente analyse, publiée 24 heures avant la diffusion de son émission …..  Je joins les pages 56 à 59, sur les horreurs commises en Loire Atlantique par les armées de la Liberté et des droits de l’homme.

AUCUNE INSTANCE OFFICIELLE BRETONNE n’est intéressée à faire valoir la vérité. Les députés et les sénateurs broutent. (Et comme dit la chanson : « Et brouter n’est pas commode » !). Les industriels bretons n’ont pas été foutus de financer un grand film sur cette femme admirable. Les gogos vont encore entendre des mensonges mardi. (Je raconterai un jour comment j’ai approché Pierre Shoendoerffer, le cinéaste célèbre, l’auteur du Crabe Tambour, par mon excellent ami Pierre Guillaume, qui a inspiré le film, pour qu’une oeuvre de portée mondiale soit consacrée à notre héroïne nationale, Anne de Bretagne. Bien sûr, je n’ai rencontré que des obstacles chez nos compatriotes, spécialistes en actions destructrices contre eux-mêmes).

Voir aussi comment il ont massacré le projet d’opéra sur Anne de Bretagne : taper dans Google : « Mélennec opéra Anne de Bretagne ». Ou mieux :

http://blog-louis-melennec.fr/2009/03/18/lopera-anne-de-bretagne-et-yann-brekilien-un-hommage-a-un-tres-viei

Vous verrez de quoi on est capable en Bretagne, pour tout démolir.

L’opération « un Livre Bleu » pour chaque Breton » poursuit une très belle carrière sur la toile. Plusieurs dizaines de milliers de téléchargements ont été réalisés. NOUS DEVONS NOUS Y METTRE TOUS pour faire connaître la vérité.

Les « députés » et les « sénateurs » ont reçu le livre bleu : AUCUN ne s’est manifesté : n’est-ce pas pas un beau pays que le vôtre ?

Je ferai un compte rendu de cette émission. Strictement honnête, bien sûr.

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Echanges avec les lecteurs.

– Y.C. (Suisse). Êtes vous au courant des atrocités commises en Allemagne en 1945, par les armées françaises, lors de la « Libération » de ce pays par les alliés, en particulier les viols extrêmement nombreux.

Louis Mélennec. Bien sûr ! ………

 – V.E. Meaux.  » J’ai lu, en entier, le résultat de vos recherches sur Renée de France, dont vous parlez à la fin de votre article sur l’émission de Stéphane BERN, sous le titre : ANNE DE BRETAGNE et ses deux filles CLAUDE et RENEE : LE BANDITISME d’ETAT : Je suis effaré. Personne n’est au courant de cela en Bretagne. Il est insensé qu’aucun média breton ne vous ait tendu le micro pour raconter cela à nos compatriotes. On a peine à croire que des choses aussi viles aient été commises contre la Bretagne par la France. Vous avez enfin dévoilé à nos compatriotes ce qui s’est réellement passé. C’est bien un lavage de cerveaux qu’on a fait subir aux Bretons; il continue plus que jamais. Le Livre Bleu est un antidote puissant contre le poison distillé par les gens d’en face et leurs complices. Il produit déjà des effets puissants; cela va se propager, n’en doutez pas ».

– M.H. Côtes d’Armor  » Le travail des jeunes dans la diffusion de la vérité pour le Pays est merveilleux. En terrible baisse quotidienne, j’espère vivre assez longtemps pour voir le complet résultat de votre travail pour nous tous et pour les générations à venir . Kenavo « 

Louis Mélennec. Merveilleux est le terme qui convient. Ils ont compris que le sort est entre leurs mains. Bientôt, nous ne serons plus là. Nous leur remettons le résultat de nos efforts en héritage. Je suis extrêmement confiant dans l’avenir de la Bretagne.

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Nous voici donc à un moment capital pour notre Pays, la Bretagne.

Après avoir été envahis à trois reprises, nos armées nationales détruite à Saint-Aubin-du-Cormier, en 1488, une première annexion, très dure, de 1491 ..

Malgré les ignares de la télévision française, courroies de transmission de ceux qui organisent le suicide de la nation française, celle-ci, abominablement malheureuse, essaie de résister, et continue à aimer son pays. L’infime minorité qui tire les ficelles, va-t-elle réussir à suicider la Bretagne aussi ? ……….

Bref, nous allons voir comment les Bretons, après toutes ces HORREURS, pour avoir commis au cours du 19ème siècle le crime d’avoir aimé leur pays, leur langue, leur civilisation, …la France a réussi, DE BOURREAU qu’elle n’a cessé d’être,  SE TRANSFORMANT EN VICTIME, à persuader la France et les Français, avec la complicité de Bretons, soit par collaboration franche avec l’occupant, soit par intoxication mentale, ignorance, ou sottise, qualifiant  ces Bretons qui ont osé aimer leur pays, de NATIONALISTES, et, assimilant ce nationalisme là à UN CRIME, à les faire désigner du doigt comme d’authentiques criminels, là où le nationalisme de la France, déversant ses méfaits sur les cinq continents, a, lui, provoqué des malheurs abominables, des guerres injustifiées, et des millions de victimes.

 

L’auteur des lignes qui suivent, au pays des droits de l’homme, n’a aucun accès aux médias financés par l’argent des Bretons, sûrement pas aux médias dits, par euphémisme, « subventionnés » par Paris. (Ces subventions sont d’ailleurs à la charge des Bretons, leur argent faisant seulement un « détour » par la capitale française). Non pas parce qu’il dit faux, mais parce qu’il dit VRAI. Ce sont les lois de la « démocratie » française. Ces lois étaient implicites jusqu’à ces dernières années, parce que dissimulées par un fatras de faux semblants et de mythes savamment entretenus depuis fort longtemps, et d’un roman construit par des auteurs « insuffisants », parmi lesquels l’invraisemblable pseudo invention des droits de l’homme. On dévide aujourd’hui la littérature ridicule qui a créé ce roman, enseigné dans les écoles comme les Evangiles de la République. J’ai contribué à démolir ces Evangiles : merci à moi et à d’autres, donc. M. HOLLANDE aura eu le mérite de rendre apparent tout cela : carriérisme des uns et des autres, clientélisme à tout crin, incompétence exponentielle, politique idéologique, aux antipodes de ce veut la population .. Des Présidents d’entreprises nationales, énarques ou non, ont du leur carrière aux politiques en fonctions, SANS RIEN CONNAÎTRE ….  A RIEN; des pans entiers de l’économie nationale ont été ruinés par des imbéciles : le reste est à l’avenant.

 

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COMMENT L’ODIEUX ET FANATIQUE NATIONALISME FRANCAIS, criminel par nature, a réussi à transformer les doux et timides nationalistes bretons, auteurs de quelques vitrines brisées, guère davantage, en DANGEREUX VOYOUS, A ABATTRE A TOUT PRIX, pour avoir commis le crime monstrueux d’aimer leur pays, et de militer pour que les droits immémoriaux de ce pays leur soient restitués.

 

« Les Bretons sont un peuple pacifique, même s’ils ont un caractère indéniablement fort. Ce sont des sentimentaux invétérés, ce qu’ils dissimulent, par l’effet d’une pudeur extrême. Les nationalistes bretons n’ont été violents que fort rarement, et parce qu’on les a poussés à l’être. Les dégâts commis par eux sont incommensurablement infimes par rapport aux destructions opérées par leur voisin de l’Est. Il n’existe aucun instrument mathématique pour effectuer une comparaison scientifiquement exacte. Mais si l’on avançait le rapport de UN pour les Bretons, de UN MILLION pour la France, toujours en guerre au cours de son histoire sanglante, ce chiffre serait vraisemblable. Aussi convient-il désormais d’interdire au criminel de se présenter comme une victime, ce qu’il n’est pas. Et aux médias parisiens de véhiculer cette image stupide des Bretons.

Ceci n’est pas une condamnation, mais un fait, sur lequel il ne faut pas transiger. Et cela n’exclut en rien que des Bretons puissent aimer les Français, et réciproquement. En tout cas pour le grand nombre. Le temps n’est pas à la haine, mais à la réconciliation. La France est détruite, par le fait d’un système politique qui conduit à la tête de leur Etat les plus bêtes, les moins intelligents, les moins compétents, les plus avide et intéressés, même s’il existe de notables exceptions. Les Bretons sont la Bretagne, les Français ne peuvent être identifiés aux crimes commis par leur Patrie, que nous estimons, quant à nous, aussi estimable que la nôtre, leur gouvernement n’étant en rien le reflet de ce qu’ils sont, eux. »

 

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Citation extraite d’une conférence de Louis MELENNEC.

« Ce que l’on a considéré pendant de longues années comme de grandes nations – la France, l’Allemagne, la Russie … – n’ont jamais été que des amalgames de peuples divers, parlant des langues différentes, appartenant à des systèmes de pensée différents  ….(à suivre)  …, réunis ensemble par la force, les guerres, les conquêtes …. L’heure du bilan a sonné … Certaines vieilles nations ont disparu à jamais, et ont perdu jusqu’au souvenir de ce qu’elles ont été … D’autres sont encore là, et se dressent fièrement, comme la statue du Commandeur, pointant un doigt terriblement accusateur, parce qu’après tant de générations, elles ont accès, enfin, à leur histoire … « 

 

 

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En 2014, les Bretons, écrasés par des siècles de servitude, n’osent pas encore s’assumer en tant que peuple à part entière. Mais ils sont redevenus ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : une Nation, au sens le plus fort du terme. Les théoriciens de leur voisin de l’Est, qui ont construit le mythe français sur des manipulations et des mensonges, véritable religion séculière imposée à coups de trique à tous les citoyens emprisonnés dans l’hexagone apparaissent ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : ridicules.

 

I – OBJET DU PRESENT ARTICLE.

Le nationalisme français n’est pas le seul dans le monde, loin s’en faut.. Presque tous les Etats étendus et puissants se sont constitués par les mêmes procédés, souvent d’un brutalité extrême. Toutes les nations, tous les peuples du monde ont élaboré des mythes, des fantasmes, des légendes. Tous les peuples du monde ont eu besoin de règles communes pour vivre ensemble. Tous se sont trafiqué une histoire commune, plus ou moins frelatée. Car l’histoire est le socle de l’identité, et l’identité ce par quoi les individus peuvent vivre ensemble.

Le drame, est ce que certains pays ont fait pour écraser les autres. Nous ne contestons pas le droit à la France d’avoir son identité, que nous respectons, plus que jamais en cette époque où des idéologues aux idées très étroites, totalement ignares de l’histoire du monde et de la vie des sociétés, ont sapé depuis quarante ans le droit des Français à être eux-mêmes, et continuent leurs délires totalement déconnectés de ce que veut la société française – ce qu’il reste de ce naufrage -, sur les écrans des télévisions et autres médias.

Ce que nous expliquons ici, et ce que nous dénonçons avec la plus intransigeante fermeté, c’est l’usage que la France a fait de son nationalisme furibond en Bretagne et ailleurs.

Le concept de nationalisme, auquel nous faisons allusion ici, est flou. Nous en donnons donc une définition plus précise, celle qui rend limpide notre propos. Il comporte essentiellement deux composantes :

– Le sentiment d’appartenance à un peuple déterminé.

– Les conséquences que ce peuple en tire, et les actes, positifs ou négatifs, légaux ou illégaux, voire criminels, que ceux qui gouvernent ce peuple, en tirent sur le terrain, soit à l’égard du peuple en cause (les Français pour la France) , soit à l’égard des autre peuples et nations incluses dans ses frontières (pour la France : les nations bretonne, basque, corse, savoyarde et niçoise, alsacienne, flamande) ..

Nous allons démontrer ici comment la France, pays nationaliste agressif au sens le plus fort du terme, a « fabriqué » de toutes pièces un nationalisme breton, et l’a criminalisé jusqu’à aujourd’hui, pour combattre la volonté noble et légitime des habitants de la Bretagne, vieille nation s’il en est, de conserver leur langue, leur culture, et de récupérer les Droits sacrés qui lui ont été volés.

………………….

En Bretagne, le nationalisme français, a été d’un cruauté insensée. Il est encore mal connu dans ce qu’il a eu d’intrinsèquement pervers, car il a fait l’objet d’un travestissement absurde, il n’a jamais été présenté comme tel par une université réduite à l’obéissance, et servile : le nationalisme ayant été chargé de tous les vices, de tous les crimes, la France a réussi à n’accuser de cette tare que les Bretons, alors que les nationalistes furibonds, ce sont les Français qui l’ont induit, et ceux qui ont été condamnés, malgré eux, dans des guerres injustes et incessantes, dans des cruentés sans nombre, à le mettre en oeuvre.

L’un des avatars de ce nationalisme cruel est cette fausse passionnaria, issue de cette vieille civilisation bretonne, qui, par l’effet d’un « tournement » de son esprit, déverse des vomissures sur son pays, que d’aucuns, à Paris, publient, et font mine, n’ayant pas eux-même l’esprit bien à sa place – ils sont héritiers de ce délire qui a conduit aux massacres de Russie, de Chine, du Cambodge, de Corée du Nord et autres lieux -, totalisent plus de deux cents millions de victimes.

Cette analyse va démontrer comment les Bretons, vieux peuple européen par excellence, a été réduit et écrasé, mais de surcroît, comment la France, marâtre de la Bretagne, a réussi l’exploit de transformer en crime une attitude légitimissime – l’amour de la Patrie et du peuple auquel on appartient, avec tout ce que cela comporte -, en un crime odieux, qualifié tel par le colonisateur, puni et punissable de toutes les manières possibles …

Les choses sont en train de se retourner : la lumière étant faite sur les invasions militaires de la Bretagne par la France, la destruction des Institutions politiques ancestrales, la destruction de la dynastie royale bretonne, les crimes de 1675, le génocide brito-vendéen, la destruction de la langue et de la culture, la destruction des cerveaux … le criminel retombe avec fracas à sa véritable place : comme Staline, père des petits peuples de Russie, sa statue s’écrase sur le sol : de héros, il redevient ce qu’il est : criminel. 

 

II – RAPPEL HISTORIQUE.

III – LES PROCCEDES.

A – LA FRANCE : L’exaltation ridicule d’un égo national surdimensionné.

Il sera rappelé en temps utile l’exaltation grotesque des qualités supposées de la France, exaltées d’une manière ridicule (

LA THEORIE DE LA FRANCE, PHARE DE L’HUMANITE.

Les historiens impliqués dans cette construction romanesque, foncièrement inexacte. Quelques citations ubuesques.

 

Les politiques.

 

Les hommes de lettre.

 

LES ELEMENTS DE LA THEORIE.

1 – La destruction systématique de tout ce qu’avait fait la monarchie capétienne, y compris le meilleur.

La description que font les marxistes et leurs succédanés du régime monarchique de la France – et des autres pays – est franchement ridicule.

2 – L’exaltation de la révolution, la négation des crimes commis, l’exaltation de ces crimes ..

 

 

LA PRATIQUE.

Les écoles françaises enseignent un nationalisme agressif, revanchard, colonialiste, xénophobe, raciste. Le plus invraisemblable, le plus choquant : les jeunes Bretons, non seulement n’ont pas accès à leur histoire, non enseignée, interdite, mais ils ingurgitent par coeur l’histoire du pays qui a assassiné le leur. On prépare de l’excellente chair à canon pour la guerre 1914-1918, pour la guerre 1939-1944, et toutes les autres. Les généraux vont trouver chez ces ploucs demeurés, ces humanoïdes dont on se demande s’ils sont des êtres humains ou des animaux, des soldats d’une bravoure exceptionnelle.

Jacques OZOUF, alors directeur d’études à l’école des hautes études en sciences  sociales a publié des témoignages poignants de ce lavage de cerveaux des écoliers. Laissons la parole à ces anciens jeunes des écoles, combien émouvantes :

 » ………..

Que voila un enseignement étrange. Il nous est venu de France, car nos manuels d’enseignements étaient imprimés en France, les programmes étaient arrêtés à Paris.

B – LA BRETAGNE : L’écrasement indécent et monstrueux d’un peuple fier : les Bretons. Comment la France a élaboré, construit, perpétré son lavage des cerveaux en Bretagne.

 

1 – La destruction systématique de toute l’histoire de Bretagne. La négation absolue de ce que le gouvernement prudent des Ducs a apporté à la Bretagne.

2 – La révolution : l’humiliation des bretons; la destruction de leurs institutions; l’intégration brutale de la Bretagne dans la « République »; la nomination de gouverneurs, sou le nom de « préfets ».

3 – La destruction des Institutions et du gouvernement bretons.

4 – La glorifications des horreurs commises en Vendée et en Bretagne, en 1793 et en 1794.

5 – La mise en place d’un système d’enseignement oppressif, dans le but de laver les cerveaux.

– Les instituteurs. Le formatage des instituteurs.

– Les directives données aux instituteurs.

6 – La destruction de la langue.

5 – L’humiliation au quotidien du peuple breton. Les injures anti-bretonnes. Les Bretons assimilés à des animaux.

6 – Les persécutions religieuses….

 

IV – L’EFFROYABLE BILAN COMPARE DU NATIONALISME FRANCAIS ET DU NATIONALISME BRETON :

 

LES BRETONS. Dépossédés de TOUT en 1789 par la république des droits de l’homme, assommés, montrés du doigt comme des brutes animales, la masse ne réagit pas. Mais des intellectuels essaient, timidement, de relever la tête ..

LA FRANCE  : les guerres, les invasion territoriales, la destruction des langues et des cultures, l’asservissement des populations conquises, l’humiliation, l’acculturation, la dépossession des terres des indigènes, l’exploitation des terres enlevées à leurs légitimes propriétaires, les millions de morts …..

Nous ne sommes pas en train d’écrire ici que d’autres pays n’ont pas réalisé des actions aussi abjectes que celles de la France en Bretagne.

– Le territoire Français, élargi à vingt fois sa surface métropolitaine.

 

– La population.

– Les Institutions

 

– L’économie : la Bretagne, trou du cul de l’Europe.

– La destruction des esprits par le lavage des cerveaux.

 

– Le nombre des victimes bretonnes. Il est difficile à établir.

. Destruction de l’armée nationale bretonne à Saint-Aubin du Cormier

. Guerres françaises en Italie, en Allemagne, dans le Saint empire, en Hollande

. Conquêtes coloniales.

. La grande saignée de la Bretagne : 150 000 victimes … ou 400 000 ?

 

 

LES CONSEQUENCES DU NATIONALISME CRIMINEL DE LA FRANCE : des invasions, des guerres, des conquêtes, la destruction de langues et de cultures nationales ..des centaines, voire des millions de morts.

Quelques criminels français hissés au rang de héros par « la patrie reconnaissante » .. La France compte au rang de ses héros ce que l’on dénomme actuellement des « criminels contre l’humanité ». Certains se sont vus ériger des statues …

 

Quelques héros Bretons hissés par la France sur le pavois des criminels .

 

LES EFFETS DU NATIONALISME BRETON : quelques bombinettes, quelques destructions matérielles minimes, la quasi-absence de victimes physiques.

 

CONCLUSIONS.  Voila ce qu’ont été, ce que sont, comparés l’un à l’autre, le nationalisme breton, et le nationalisme français. Il y a trois ans, l’un de ces faux philosophes que l’on voit si souvent à la télévision a proféré ces paroles grotesques : « Derrière tout Breton, je vois un terroriste et un collaborateur » ! Lorsque des débiles mentaux accusent les Bretons d’un nationalisme criminel, nationalisme qui a essentiellement consisté pour ce peuple martyre à aimer avec passion son pays, sa nation, venus de l’antiquité, alors que ceux d’en face se sont montrés avec la Bretagne et les Bretons d’une cruauté insensée, la coupe déborde. Comment la marâtre FRANCE, pays étranger à la Bretagne, a transformé la mainmise sur le pays,  illégitime au plan juridique et au plan moral, en occupation permanente, sous apparence de légalité, et a réussi à qualifier aux yeux de son opinion publique en nationalisme criminel la volonté pacifique des Bretons de défendre leur culture et leur langue ..

Je n’ai pas approuvé les débordements des Bonnets Rouges. J’ai écrit encore récemment que tout acte violent est un mauvais coup contre la Bretagne, car il sera machiavéliquement exploité contre le pays … Mais combien compréhensible est la colère des Bretons, à l’époque surtout où ils accèdent enfin à leur histoire nationale, après avoir été bafoués et humiliés au nom des droits de l’homme !

Voici comment je veux conclure : la France se suicide. C’est un grand malheur. Si les Bretons ne font rien, ILS VONT ÊTRE SUICIDES par leur marâtre.

 

LOUIS MELENNEC.