UN DEUXIEME GENOCIDE, PEUT-ÊTRE UN TROISIEME : LA FRANCE CUMULE LES EXPLOITS. Lettre au Président LECHTIMY .

Docteur Louis MELENNEC 

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 M. le Président LETCHIMY

Conseil régional de Martinique

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Tél. 06 75 90 46 22

Mail : sletchimy@assemblee-nationale.fr

Reconnaissance du GENOCIDE BRITO-VENDEEN

Copies : M.M. Louvrier, Ayrault, Auxiette.

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Monsieur le Président,

Le 7 février dernier, vous avez tenu à l’Assemblée nationale des propos très forts sur les civilisations auto-proclamées supérieures. Votre discours est accessible sur Internet, sous la forme d’une vidéo. Il a soulevé une émotion considérable, au point que le gouvernement et les députés de la majorité ont cru devoir quitter l’hémicycle.

Nous, Bretons et Vendéens sommes concernés au premier chef et au premier degré par vos déclarations.

Comme vous le savez, Bretons et les Vendéens ont été victimes de crimes contre l’humanité, et d’un génocide abominable, non prescrits, en 1793 et en 1794.

Les atrocités commises par les armées françaises dépassent l’entendement. Si nous n’étions sur-documentés sur cette hallucinante affaire, personne ne voudrait nous croire, tant elles dépassent l’imagination.

Vous trouverez ci-joints, deux documents qui ont été publiés récemment, en France, en Turquie, et dans d’autres pays .

Notre volonté est de faire reconnaître ce génocide, et de faire voter par le Parlement Turc un texte identique à celui adopté par le Parlement français, afin que nul ne puisse plus jamais nier ce génocide, sous peine des mêmes sanctions, très lourdes, que celles votées en France à l’encontre des négateurs des génocides juifs et arméniens.

Une proposition de loi a été déposée en 2007 sur le bureau de l’Assemblée nationale, par M.M. LUCA, de CHARETTE, et d’autres députés (A.N., proposition n° 387, 2007).

Nous insistons pour que vous vous mettiez en rapport avec vos collègues, afin que le tabou scandaleux sur cette affaire soit définitivement levé.

Je me tiens prêt, le cas échéant, à intervenir avec vous dans toute manifestation qui permettrait à la vérité d’éclater, enfin, après plus de deux siècles d’attente de la part des victimes, qui sont bien loin d’avoir oublié ces horreurs, de la part d’un pays qui s’autoproclame, la « patrie des droits de l’homme » , pire : l’inventeur de ces droits, dont l’origine remonte, ni plus ni moins, à la Haute antiquité.

J’apprends ce jour que des maires vendéens et bretons se concertent pour que soit érigé à Nantes, un grand mémorial en hommage aux victimes de ces crimes monstrueux, les autorités municipales n’ayant pas même fait apposer une plaque commémorative sur les bords de la Loire, fleuve dans lequel furent noyés, dans des conditions affreuses, 5000 victimes.

Recevez, monsieur le Député, l’assurance de mes cordiaux sentiments.

Dr Louis MELENNEC, docteur en droit et en médecine, ex-consultant près la Médiateur de la République française, candidat à sa succession en 1998.

DEUX PIECES VOUS SONT ADRESSEES PAR COURRIEL CE JOUR :

1 – Un article très référencé sur le génocide brito-vendéen, publié dans le blog de Louis MELENNEC.

2 – La lettre aux autorités Turques, publié dans le site de l’Agence bretagne presse (ABP).

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LE GENOCIDE CAMEROUNAIS, et l’OEUVRE CIVILISATRICE DE LA FRANCE : D’UN GENOCIDE A L’AUTRE .

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Les usagers français de la route, qui croisent un chemin de fer, sont charitablement avertis par une pancarte :  » Attention, UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE « . En France aussi, UN GENOCIDE PEUT EN CACHER PLUSIEURS AUTRES.

On sait maintenant que le génocide brito-vendéen n’a pas été isolé.

AU CAMEROUN, si on en croit les journaux Le Monde, Le canard enchainé, l’Express, un véritable génocide a été perpétré par la France, peu avant l’indépendance. Bilan : 100 000 morts.

Ce n’est pas tout, bien sûr. Selon certains auteurs, LA COLONISATION DE l’ALGERIE se serait soldée par la « disparition » d’un tiers de sa population de 1830 (David EL KENZ, Le massacre, objet d’histoire, page 267, Gallimard 2005, collection folio histoire). Je n’ai aucune donnée précise sur la véracité de ce chiffre. Mais des chercheurs y travaillent. Si ce que l’on dit est vrai, la Turquie a envisagé ces dernières semaines de se servir de ces données. Elle a quelque peu calmé son ardeur : le territoire qui s’appellera plus tard l’Algérie a été conquis – en partie au moins – par les Turcs. On possède des témoignages sanglants de la manière dont cela s’est réalisé, et sur les actes commis par les Turcs qui ont maintenu sous le joug les zones contrôlées par eux jusqu’en 1830. De même, les conquêtes turques ont été d’une cruauté rare. Il y a apparence, ce jour, que les horreurs commises par la France et par la Turquie se neutralisent mutuellement. On revient à la case départ : si les Bretons n’agissent pas par eux mêmes, PERSONNE D’AUTRE N’AGIRA A LEUR PLACE. Et s’il n’agissent pas, CE SERA BIEN FAIT POUR EUX.

Un certain nombre d’ouvrages sur l’Algérie d’avant la conquête de 1830 se trouvent sur la toile, et sont téléchargeables gratuitement. Je recommande, en guise d’introduction, le livre de LAUGIER de TASSY, sur l’Histoire du royaume d’Alger, très honnête, et passionnant.

On parle de plus en plus du génocide par les Allemands, des populations Herero et Nama dans le sud ouest africain. La boite de Pandore est ouverte. Mais la France, pays criminels, auteure d’atrocités en Bretagne, se tait.

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LE MONDE 23.06.08
Comment le Cameroun est passé de la colonisation à la dictature
[…] La France choisit le futur président Ahidjo, non sans avoir tout fait pour écraser le principal parti d’indépendance, l’UPC (Union des populations du Cameroun).[…]La répression contre l’UPC est d’une extrême violence : torture, assassinats, exposition des têtes coupées des victimes, bombardements.[…] Epaulées par l’armée française, les forces camerounaises appliquent ses méthodes. Dix années de terreur et des centaines de milliers de morts seront nécessaires pour venir à bout de l’opposition. Aujourd’hui, Paul Biya, héritier du régime Ahidjo, conserve le soutien de la France.[…]

 

 

 

 

 

 

 

 

LE CANARD ENCHAINE 27 avril 2011, page 3
Une guerre française au Cameroun cachée pendant quarante ans Récemment diffusée sur la chaîne Public Sénat, l’enquête « Foccart, l’homme qui dirigeait l’Afrique » éclaire un passé militaire méconnu de la France. Avec l’appui des gouvernements de la IVème République puis de Degaulle et de Foccart, son conseiller Afrique, Paris a mené des guerres secrètes sur ce continent.Exemple, la répression menée au Cameroun, entre 1956 et 1962, dont le bilan dépasse sans doute 100.000 morts. Tandis que s’installait un régime de terreur et de torture.
Telle est aussi la conclusion d’un récent ouvrage, « Kamerun! » (éditions La Découverte), fruit d’une enquête très documentée des journalistes Thomas Delttombe et Marcel Domergue et de l’historien Jacob Tatsitsa.Tout commence avec la création de l’Union des populations du Cameroun (UPC), un parti pacifique qui, en 1948, a l’audace de réclamer l’indépendance. Avant de passer à la lutte armée (attentats, assassinats), huit ans plus tard, en 1956. Le haut-commissaire de cette colonie française se nomme Pierre Mesmmer (futur Premier ministre, de 1972 à 1974). Avec l’accord du gouvernement, il déclenche la répression. « Puisqu’ils n’acceptent pas le jeu démocratique (sic), je les … élimine« . Commentera-t-il, à la télé, des années plus tard. […]
Nombre de coloniaux gouvernent par le racisme et la diabolisation de certains ethnies, par exemple les Bamilékés, vivier de l’UPC, victimes d’effroyables pogroms.Références nazies
A l’approche de l’indépendance promise en 1960 par de Gaulle, la France met en place une administration néocoloniale. On installe ainsi le président Amadou Ahidjo, et l’on dote le pays d’une Constitution sur mesure, assortie d’accords secrets d’assistance militaire. Les conseillers du Président sont nommés par les Français. Au nombre desquels Samuel Kamé, qui avoue son admiration pour les régimes fascistes et cite volontiers Hitler et Goebbels. C’est avec ces alliés que Paris prépare son ultime opération avant de retirer le gros de ses troupes : la liquidation de l’UPC, qui persiste ) combattre pour une authentique indépendance.
Camps à l’allemande
Depuis la fin 1959, les opérations antiguérilla se sont intensifiées. La torture n’a plus pour seul but de faire parler les chefs maquisards, elle devient systématique à l’égard des opposants. Gégène, baignoire, balançoire, importées d' »Indo » ou d’Algérie, sont pratiquées dans tous les postes de police. Des prisonniers sont jetés vivants dans les chutes d’eau de la rivière Metchié. L’un deux, en tombant entraînera d’ailleurs dans la mort un gendarme français.
Des camps de concentrations sont édifiés. Ancien haut-commissaire (il sera plus tard ambassadeur, puis maire de Cannes), Maurice Delaunay évoque, dans ses Mémoires, celui de Bangou : « J’avais été prisonnier en Allemagne, je savais comment ça se passait ! J’avais fait un camp avec des barbelés, des miradors« .
Il abrite 700 à 800 détenus, gardés par des gendarmes français et camerounais.
L’année 1960 est terrible. « Je décide d’entreprendre une véritable reconquête », écrit le Premier ministre, Michel Debré. Une note secrète (mars 1960) de l’état-major, dirigé par le général Max Briand, recommande d' »annihiler les groupes terroristes…et leurs sympathisants », ce qui autorise les massacres de masse. Briand a rapporté cette riche idée : exposer les têtes coupées des rebelles sur la place publique. L’ouest du pays est bombardé. Des centaines de milliers de personnes sont déplacées dans « des villages de regroupement« .
En octobre, le SDECE (future DGSE) repère le chef de l’UPC, Felix Moumié, à Genève et le fait assassiner (empoisonnement) par son agent William Bechtel…

LE MONDE 04.10.11
La guerre coloniale du Cameroun a bien eu lieu

 A moins d’un improbable coup de théâtre, Paul Biya, 78 ans, président du Cameroun depuis 1982, sera « réélu » pour un nouveau septennat le 9 octobre prochain. Malgré les fraudes électorales, les journalistes emprisonnés, les opposants menacés et une corruption omniprésente, il aura droit aux félicitations de Paris, comme cela a toujours été le cas depuis trente ans. Paul Biya est arrivé au pouvoir sans jamais avoir été élu, ni s’être jamais présenté à la moindre élection. Il a simplement été désigné par son prédécesseur Ahmadou Ahidjo, qui gouverna lui aussi son pays d’une main de fer. A l’origine de ce demi-siècle de dictature, on trouve une guerre. Une terrible guerre coloniale menée par l’armée française, une guerre cachée et encore taboue aujourd’hui, qu’il nous appartient à nous, Camerounais comme Français, de regarder en face.[…] La Ve République du général de Gaulle a poursuivi la même politique de répression après l' »indépendance » confiée au candidat choisi par Paris, le président Ahmadou Ahidjo. En accentuant encore la guerre à l’ouest du pays à l’aide de bombardements intensifs, qui mirent à feu et à sang toute la région « bamiléké ». Combien de morts ce terrible conflit a-t-il provoquées ? De 61 000 à 76 000, comme l’estimait l’ambassade du Royaume-Uni en 1964 ? 120 000, comme le rapportait deux ans plus tôt André Blanchet, alors journaliste au Monde ? Davantage, comme l’affirment certains commentateurs ? Dénoncée depuis des décennies et aujourd’hui largement documentée, cette guerre reste un tabou français. On retrouve cette négation, officiellement exprimée, dans la bouche de François Fillon en mai 2009. Interrogé sur ces « événements » et, notamment, sur l’« assassinat par l’armée française de certains nationalistes camerounais », le premier ministre osa dire que « tout cela » relevait « de la pure invention ». L’armée française a pourtant, d’après ses propres archives, assassiné Ruben Um Nyobé, secrétaire général et leader charismatique de l’UPC, en septembre 1958. Ses services secrets ont, comme l’ont avoué plusieurs de leurs responsables, fait empoisonner à Genève Félix-Roland Moumié, président de l’UPC, en octobre 1960. L’aviation française a, toujours d’après les archives françaises, tiré à l’ouest du Cameroun des centaines de milliers de cartouches entre décembre 1959 et septembre 1960… Que M. Fillon aille vérifier par lui-mêm

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