L’AFFAIRE LE PEN . UN CRIME GRAVISSIME CONTRE LA DEMOCRATIE .

_______________________________________________________

Un pays capable d’exclure 20 pour cent de ses citoyens des élections présidentielles, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, commet un crime impardonnable contre les lois de la démocratie. Un tel pays, et ceux qui induisent et permettent de tels actes sont méprisables. Les Bretons et les Vendéens, en disant celà, savent de quoi ils parlent.

Pour reprendre l’expression de Claude REICHMAN, la France est une DEMOCRATIE TOTALITAIRE : il est permis (parfois) de voter, en aucun cas de prendre part à la moindre décision, le pouvoir étant entre les mains d’un quarteron d’incompétents que les scrupules n’étouffent pas.

________________________________________________________

Les lois actuellement en vigueur en France, pays, patrie et inventrice des droits de l’homme – par auto-proclamation -, exigent, pour que les candidats à l’élection présidentielle puissent se présenter au suffrage des électeurs, qu’ils soient  » parrainés  » par 500 élus, députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux et généraux …. Le nom de ces élus est rendu public. Madame Marine Le Pen, qui ne dispose que de 440 parrainage, a saisi le Conseil d’Etat, aux fins de faire décider que la publicité donnée aux noms des « parrains » est de nature à empêcher ceux-ci de donner librement leur suffrages aux candidats de leur choix, et que, dès lors, seul l’anonymat est de nature à rendre ce processus des parrainages démocratique. Sans être grand juriste, il est d’une absolue évidence, compte tenu des pressions de toutes natures qui s’exercent sur les élus (des preuves surabondantes ont été rapportées de ces manoeuvres répugnantes), que les dispositions légales actuelles sont contraires à la constitution, et surtout aux principes généraux du droit.

Le Conseil constitutionnel, dans son arrêt du 21 février 2012, a décidé que non seulement la publicité donnée aux nom des  » parrains  » des candidats ne nuit en rien au processus démocratique garanti par la Constitution (dans son article 4), mais que la démocratie s’en trouve renforcée, les lois actuelles  » favorisant le principe de la transparence de l’élection présidentielle  » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les clés de l’élection présidentielles sont donc remises entre les mains partiales et malpropres des partis puissants, les électeurs sont dépossédés de leurs droits. Le  » système  » est verrouillé par les incompétents et par les magouilleurs.

Un nouvel exploit pour la Patrie des Droits de l’Homme !

########################################################

########################################################

LECTURES PREALABLES.

___________________

FRANCE INTER, L’INVENTION DE LA FRANCE, MELENNEC

QUELLE CONSTITUTION POUR LA BRETAGNE ? Louis MELENNEC (in ABP).

OU L’ON REPARLE LIBREMENT DE LA CONSTITUTION BRETONNE (Blog de Louis MELENNEC).

Les crimes contre l’humanité et le génocide perpétrés en Bretagne et en Vendée en 1793 et en 1794 par le pays autoproclamé des Droits de l’homme (Blog de Louis MELENNEC).

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

LE PRESENT ARTICLE A ETE REDIGE EN 2002, à l’occasion des élections présidentielles. J’ai été consulté, à l’époque, sur le point de savoir si l’obstacle créé par les dispositions juridiques en vigueur, qui éliminent un certain nombre de candidats, d’entrée de jeu, au seul motif qu’ils ne disposent pas du nombre légal de parrainages, est ou non conforme à la Constitution (française).

J’ai exposé mon analyse en son temps.

Le problème posé étant strictement le même qu’aujourd’hui, cette analyse reste tout à fait valable au regard du droit constitutionnel. La possible élimination de certains candidats de l’élection présidentielle prochaine, alors qu’il représentent virtuellement PLUSIEURS MILLIONS d’électeurs, est un scandale au regard des lois de la démocratie.

C’est en vertu des lois de cette nature que les Bretons sont éliminés des médias, n’ont aucun droit de déterminer dans quelles conditions et par qui leur langue doit être enseignée, sont éliminés de l’enseignement de leur histoire nationale, N’ONT JAMAIS ETE CONSULTES SUR LEUR SORT, ne participent EN RIEN à la gestion de leurs affaires nationales.

Ce temps passera. La famille LE PEN n’est certainement pas un espoir pour la démocratie. Madame LE PEN ne cache pas sa haine contre la langue vénérable de ses ancêtres, ni sa volonté de vouloir la suppression de la Charte européenne des minorités nationales. C’est une raison de plus pour la traiter avec justice, comme les autres : LA LOI EST LA MÊME POUR TOUS. L’ éliminer des élections présidentielles est UN CRIME AUTHENTIQUE CONTRE LA DEMOCRATIE, dans LA PURE TRADITION DE LA FRANCE, pays anti-démocratique par nature et par essence.

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

CONSULTATION ECRITE REDIGEE EN 2002 PAR LOUIS MELENNEC, exposée dans les radios  » accessibles  » démocratiquement.

_______________________________

L’ EXIGENCE DES 500 PARRAINAGES EST CONTRAIRE A LA CONSTITUTION.

Le Président qui sortira des urnes, au soir du deuxième tour, n´aura aucune légitimité constitutionnelle.

 

Les 500 parrainages sont contraires à la Constitution française. Le Président de la République qui sortira des urnes au soir du deuxième tour n’aura aucune légitimité constitutionnelle.

I. SUR L’INTENTION DES AUTEURS ET DES REFORMATEURS DE LA CONSTITUTION DE 1958.
Lorsqu´un texte juridique est obscur, hypothèse qui se multiplie avec la croissance exponentielle de l´incompétence des rédacteurs dans les ministères et au Parlement, les juristes se reportent souvent aux travaux « préparatoires » qui ont précédé, en leur temps, l´élaboration dudit texte : les discours et les écrits des inspirateurs de la loi ou de la réforme, les débats et rapports parlementaires, les articles spécialisés au moment des discussions, etc.

La réforme de l´élection du Président de la République, approuvée par référendum le 28 Octobre 1962,est l´œuvre du général de Gaulle. Au lendemain de l´attentat du Petit Clamart, dans lequel il faillit perdre la vie, il décida de précipiter la révision à laquelle il pensait de longue date.

En 1958, pour ne pas rompre brutalement avec les traditions de la troisième et de la quatrième Républiques, qui conféraient au Parlement le privilège exclusif de désigner le Président, il avait dû accepter d´être élu par un collège électoral élargi, composé des parlementaires, des membres des conseils généraux et des assemblées des territoires d´outre mer, ainsi que des représentants des conseils municipaux. Le caractère élitiste de ce collège, composé de 80000 électeurs environ, le condamnait à disparaître tôt ou tard.

Les travaux et les réflexions qui ont précédé et entouré la réforme de 1962 sont bien connus, par les écrits et déclarations du général de Gaulle, les articles et ouvrages de Michel Debré, d´Alain Peyrefitte et d´autres auteurs. Les livres récents d´Alain Peyrefitte ont apporté de nouveaux éléments intéressants sur la matière, qui fut amplement discutée lors des conseils ministériels des 19 septembre, 26septembre, 2octobre 1962.

Les intentions du Général étaient claires, non ambiguës : il s´agissait de soustraire d´une manière catégorique et définitive l´élection du Président de la République aux jeux malsains des partis, aux tractations et combinaisons auxquelles ils se livraient depuis près d´un siècle au début de chaque septennat, desquels étaient sortis, à de rares exceptions près, de fort médiocres personnages, et que seul leur manque d´épaisseur et leur maladive aptitude aux compromis avaient propulsé à la magistrature suprême.

Les candidats à la présidence devaient pouvoir se présenter sans entraves devant les électeurs. Le Général de Gaulle souhaitait qu´il n´y ait aucune condition préalable au scrutin :  » la démocratie, c´est précisément, que tout le monde puisse se présenter, le peuple fera le tri ! Il le fait bien pour une élection législative ; il le fera à plus forte raison à l´échelle de la Nation! « . Les postulants se feraient connaître par leurs qualités intrinsèques, leur  » équation personnelle « , la solidité de leur Projet, leur aptitude à servir le pays; d´instinct, les Français choisiraient le meilleur:  » le pays, dans sa masse, sera guidé, le moment venu, par une sorte d´instinct; il élira quelqu´un qui ne 1oit pas un extrémiste. .. quand un choix politique peut engager son destin, il est élémentairement nécessaire que le pays fasse lui même son choix; son instinct l´y pousse, le bon sens aussi « .

La liberté du scrutin susciterait des candidatures multiples, y compris en dehors du champ médiocrement clos des milieux politiques. S´il advenait que par ses qualités éminentes, un citoyen de grande valeur mérite les suffrages populaires, il pourrait être élu sans que les partis puissent y redire. Le pouvoir de choisir son Chef serait rendu au peuple souverain, seul maître de sa destinée. Les partis seraient réduits dans leur capacité de nuisance, et cantonnés, dans une matière aussi importante, au rôle qu´ils n´auraient jamais dû quitter celui de spectateur, tout au plus celui d´acteur secondaire :  » le peuple est souverain ; la souveraineté vient de lui ; il la détient tout entière ; il peut la déléguer, mais il la possède. Il faut un accord profond entre le Président et le pays… que mon successeur soit élu du peuple, et non des partis… les Français ont été dépossédés par le Parlement de leur souveraineté ; ils vont pouvoir faire saute-mouton par dessus les intermédiaires abusifs.

Le rappel de ces quelques citations, parmi de très nombreuses autres, ne laisse aucun doute : la réforme constitutionnelle de 1962 a sans aucune ambiguïté, voulu restituer au peuple souverain le droit de choisir lui même son Président.

Nous allons voir que la réforme instaurant les 500 signatures, par la loi organique du 18 juin 1976, pour effet de le priver à nouveau de ses prérogatives, au seul bénéfice de la classe politique dominante, et ce sous des prétextes sibyllins.

II. SUR LA LETTRE DE LA CONSTITUTION.

L´argument le plus puissant, incontournable, est tiré de la Constitution elle-même. Aux termes de son article 6,  » le Président de la République est élu au suffrage universel direct « . Le système des 500 parrainages a pour effet, non seulement de vider ces dispositions de leur contenu, mais de créer une situation exactement contraire à celle voulue par les constituants.

1 – Aux termes de la loi organique numéro 76-528 du 18 juin 1976, les candidats autorisés à se présenter au premier tour de scrutin, sont présélectionnés par un corps de  » grands électeurs « , de 36 000 notables environ, comprenant pour l´essentiel les parlementaires, les conseillers régionaux et généraux, les membres des assemblées des territoires d´Outremer, les maires, maires associés et des arrondissements des grandes villes.

Cette présélection ne constitue pas seulement un  » filtre « , un barrage légitime aux candidatures surnuméraires ou fantaisistes, mais une pré – élection, un premier tour de scrutin qui ne dit pas son nom. Ce sont les  » grands électeurs « , et eux seuls, qui tiennent entre leurs mains le sort des  » pré-candidats « , et qui décident souverainement du nom de ceux qui seront inscrits sur la liste établie par le Conseil constitutionnel, celui-ci étant confiné au rôle de gardien de la régularité des opérations, de la validité des signatures, du consentement des personnes  » présentées « .

Ne franchissent le barrage de ce premier tour, par définition que ceux qui, issus du  » système « , ont reçu son agrément – parce qu´ils en font partie -, ou n´en ont pas été exclus par des manœuvres actives d´intimidation ou de pression exercées sur les grands électeurs .

2 – Malgré les apparences formelles d´une élection au suffrage universel, les citoyens, dont la souveraineté est péremptoirement affirmée et proclamée, sont dépossédés du choix véritable, celui-ci s´opérant en dehors d´eux, par des manœuvres auxquelles ils n´ont aucune part. Il leur est seulement laissé la faculté de confirmer la présélection faite par d´autres, de donner leur onction, tout au plus, à l´un des candidats désignés par les formations politiques dominantes.

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

CONCLUSION.

Le système instauré par la loi organique du 18 juin 1976 dépossède les citoyens des prérogatives qui leur avaient été attribuées par les réformateurs de 1962, et qu´imposent dans des termes clairs et non ambigus les dispositions de l´article 6 de la Constitution. On ne se trouve plus en présence d´un  » suffrage universel direct « , mais d´un scrutin à deux degrés, c´est à dire indirect. Libérée par la réforme de 1962, l´élection présidentielle est redevenue captive des partis, c´est à dire des notables: ceux- ci, par des manœuvres sibyllines, se sont réemparés de ce qui ne leur appartient pas.

Ainsi se trouve à nouveau réalisée cette hypothèse que redoutait le plus le général de Gaulle:  » Ou bien les élus accordent une véritable investiture, en procédant une véritable élection par un collège restreint; ou bien on renonce à ce système, on adopte le suffrage universel dans toute son ampleur : alors, il ne doit pas y avoir de condition préalable « .

Fait à Paris, janvier 2002.

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

LETTRE A M. JEAN MARIE LE PEN, ET A MADAME MARINE LE PEN.

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

La lettre qui suit parviendra à M. LE PEN et à sa fille. Cela est une certitude.

LES LE PEN NE SONT PAS PLUS FRANCAIS QUE MOI : ILS SONT BRETONS.

JUSQU’AU JOUR OU LES CONTENTIEUX – d’une lourdeur écrasante -, entre la Bretagne et la France, seront réglés par UN TRAITE INTERNATIONAL, cette fois conclu selon les règles du droit international, ils porteront simplement un passeport français, qui ne PEUT DEFINIR LEUR NATIONALITE, si ce n’est d’une manière purement formelle.

Je ne leur en veux pas de se croire Français. M. LE PEN a été élevé dans les écoles de la République française.  Il y a subi le même lavage de cerveau que tous les élèves, simplement en apprenant ce qui y était enseigné, en premier lieu l’histoire d’un pays étranger, substituée à la nôtre. Son père a perdu la vie dans une guerre qui ne concernait que la France, EN AUCUN CAS la Bretagne : le père de M. le PEN EST MORT NON POUR LA FRANCE, IL EST MORT PAR LA FRANCE. Deux cents mille  Bretons se sont trouvés fauchés dans les mêmes conditions. Chaque famille bretonne est concernée par cette énorme hémorragie, dont la mienne. Nous savons aussi que cette guerre, dans laquelle nous n’avions pas notre place, aurait pu être interrompue beaucoup plus tôt, si Clémenceau, considéré comme un héros national en France, n’avait voulu, avec une férocité incroyable, la poursuivre à tout prix, malgré les propositions de paix qui furent faites à la France. L’humiliation infligée par la France à ses adversaires, en 1918 et en 1919 est largement responsable de la seconde guerre mondiale.

Notre pays, la Bretagne, n’a jamais eu le moindre contentieux avec l’Allemagne, et n’en aura pas.

L’une de nos Duchesses – Anne de Bretagne – a même épousé un Roi de Rome, a porté le titre prestigieux de reine des Romains, et fût devenue Impératrice du Saint Empire Romain Germanique lorsque Maximilien d’Autriche, son mari, est devenu Empereur en 1508 – si la France n’avait jeté ses hordes soldatesques sur la Bretagne, et détruit nos armées le 28 juillet 1488 à Saint Aubin-du-Cormier.

Qui plus est, Anne de Bretagne, A DEPENSE UNE ENERGIE CONSIDERABLE pour réaliser le mariage de sa fille CLAUDE, duchesse de Bretagne , avec Charles de Gand, le futur CHARLES QUINT, le plus puissant souverain de la Chrétienté.  Deux traités en bonne et due forme, furent signés à cet égard en 1501 et en 1504. C’est la France, une fois de plus, qui a fait échouer ce mariage.

(Voir Mélennec, Claude de France, ABP. Sismondi, page 149 …)

Ce n’est pas tout : à défaut d’avoir pu marier CLAUDE de BRETAGNE au futur Empereur du Saint Empire germanique ( = allemand), c’est sa deuxième fille, RENEE DE FRANCE ET DE BRETAGNE qui aurait dû devenir impératrice : encore une fois, la France, notre si aimable et aimante marâtre, fit échouer le projet (Je vous en reparlerai; en attendant, lire : MORICE, II, 250; Preuves, III, 977 et suivantes, 1373 et suivantes. MIGNET, Rivalités de François 1er et de Charles QUINT, pages 63, 125, 168 et suivantes, Genève 1978; Anne PUAUX, La huguenote Renée de France, Paris, 1997, Hermann, pages 3, 4, 5, 12, 18, 19, 22, 33, 34, 41, 67, 68 ….).

Tout nous rapproche des Allemands, ce peuple travailleur, économe, efficace, fidèle à ses valeurs et au respect de sa parole : par le sérieux, le caractère, la personnalité, les Allemands sont nos cousins germains, là ou le rapprochement franco-allemand, si louable soit-il, n’est qu’une démarche de raison. Tout NOUS OPPOSE AUX FRANCAIS … Dans la crise actuelle, les Allemands sont FURIEUX qu’on leur impose, une fois de plus, de mettre la main à la poche pour financer la corruption et la fraude fiscale grecques : en Bretagne, nous sommes au moins aussi furieux : nos finances ne doivent EN AUCUN CAS servir à financer l’incompétence de la France.

On a souvent répété à Jean Marie LE PEN que son père est mort pour la France. Selon le catéchisme enseigné dans les écoles de la République, cela faisait alors de lui un héros. Comment sa famille n’en aurait-elle pas tiré, dans son chagrin, un grand sentiment de fierté de cette disparition héroïque ? Je respecte la vénération de Marine LE PEN pour son grand père. Mais je le dis clairement : il n’aurait pas dû mourir dans une guerre dans laquelle la Bretagne n’avait rien à faire. Si vous n’avez pas connu votre grand père, madame LE PEN, posez vous d’abord la question : pourquoi ?

Nous savons maintenant, en Bretagne,  que les centaines de milliers de Bretons qui ont combattu sous l’uniforme français, ne sont pas morts POUR la France, mais PAR LA FRANCE. Mais pour arriver à cette analyse, aujourd’hui très claire dans l’esprit de centaines de milliers de Bretons, que de réflexions, que de recherches, que de démarches : il a fallu – en ce qui me concerne – une QUARANTAINE D’ANNEES pour éliminer totalement de mon esprit les scories de l’enseignement malhonnête qui m’a été infligé par l’école de  » LA  » république. Aujourd’hui, les Bretons connaissent leur histoire, ils savent qu’on leur a menti, qu’ils ont été manipulés mentalement, d’une manière aussi médiocre que coupable, pendant UN SIECLE ET DEMI, de 1789 à 1950, approximativement, au moyen d’un instrument à laver les esprits, terriblement efficace : l’école.

Mon grand-père, maire radical d’une petite commune du Finistère pendant 25 ans, au temps du père Combes, au début du 20 ème siècle, était anti-clérical, et se croyait français, puisqu’il avait du  » ingurgiter  » le catéchisme de la religion française, lui aussi, par coeur. Ce fut aussi le chemin de mon père (décédé en 1975). Ce fut encore mon destin, jusqu’à ce qu’on mette entre mes mains une Histoire de la Bretagne, composée par Yann BREKILIEN (voir ce nom), qui est devenu un ami, jusqu’à sa mort, très récente. Là, j’ai compris à quel point, comme eux, mon cerveau avait été lavé et lessivé par la puissance coloniale. Il y a quarante ans de cela.

Voici l’extrait de l’article que j’ai publié en 2009 dans l’Agence Bretagne Presse :

 PARIS— Quelle Constitution pour la Bretagne ? Le temps est venu pour les Bretons de redevenir adultes et de reprendre en mains leur destin Tout le monde le sent bien : il est en train de se passer des choses importantes en Bretagne … La réapparition de la Bretagne sur la scène internationale comme Etat à part entière, ne dépend que de la détermination des Bretons. Ils ne doivent attendre d’aide que d’eux mêmes. le droit international est résolument en faveur des pays et des peuples qui jadis furent envahis par les armées étrangères, réduits par la force armée, annexés et acculturés. La pérennisation de la situation actuelle est le seul résultat de la lâcheté, de l’apathie, de l’aboulie, de rien d’autre. Les “vieux”, lessivés par le lavage des cerveaux post-révolutionnaire, accentué à partir de 1830 – et surtout par la Troisième République, à partir de 1870 – avaient conçu un sentiment très puissant de honte à l’égard de leur véritable identité, et épousé par force celle de la France, laquelle, enseignée à l’école, constituait un catéchisme si drastique qu’on ne pouvait lui échapper. Mon grand père, maire radical et anti-clérical, pendant vingt-cinq ans, d’une petite commune du pays bigouden, devait se sentir français, sans aucun doute, faute d’avoir eu le droit d’être breton. Mon père, je crois, se trouvait dans la même situation, quoique parfaitement bilingue. Quant à moi, les grossiers sabots de bois français, bien que je n’en eusse qu’une conscience imparfaite, me firent toujours mal aux pieds. Pour nous, le problème n’était même plus posé. Nos parents étaient, sans savoir d’une manière claire ce qui leur était arrivé, totalement ignorants de leurs origines lointaines, avaient répudié leur langue maternelle comme instrument de communication avec leurs enfants, encore meurtris par les punitions incessantes dont ils avaient été victimes à l’école, convaincus de l’infériorité consubstantielle à la langue bretonne, alors dénommée – selon ces jolies appellations nées de la colonisation culturelle française – de termes charmants, tels que “jargon”, “patois”, “dialecte”… Pire : l’idiome qui leur servait à s’exprimer, n’était évidemment pas une langue, tout au plus un amas de résidus anté-préhistoriques, de quelques onomatopées dissonnantes, de borborygmes échappés de l’époque des dinosaures, des cavernes de Cro-Magnon, voire pire encore. On leur avait enseigné cela, en les frappant pour mieux éveiller leur intelligence. Quel moyen avaient-ils de penser que ce n’était pas la vérité ? Convaincus de nous rendre service, ils avaient décidé de nous éviter les souffrances morales qu’on leur avait infligées à l’école, maîtrisée d’une manière absolue par le colonisateur : ils nous élevèrent donc en français, dans cette langue qui nous était étrangère, n’étant pas celle de nos aïeux. À l’image de ces parents juifs – on ne peut penser à cela sans être indigné contre l’espèce humaine, non pas contre les parents, ces malheureux que la sottise des hommes a conduits à de telles attitudes pour tenter de protéger leurs enfants –, qui ont dissimulé à leur descendance leur appartenance au peuple juif, les ont baptisés dans la religion chrétienne, ont renoncé pour eux au rite ancestral de la circoncision, afin qu’ils ne portent pas sur eux un stigmate qui eût permis de les identifier (Albert Memmi, Portrait d’un juif, p. 56 et suivantes : chapitre Le malheur d’être juif, Gallimard, 1982, Coll. Idées. Un très grand livre, à lire absolument), ils ont contribué, dans le prolongement de la politique française d’acculturation du peuple breton, à nous décerveler. Pauvres parents ! Non seulement nous ne vous en voulons pas, mais nous compatissons qu’on vous ait acculés à de tels actes, qui ne peuvent avoir été induits que par des sauvages. Presque tous les enfants de ma génération ont eu le malheur de n’avoir jamais eu de conversation avec leurs grands parents : ils s’exprimaient en breton, nous ne comprenions pas cette langue, qu’on nous avait même dit être ridicule. C’est une blessure, une amputation dans notre développement affectif, intellectuel, mental, que nous n’avons comprises que plus tard. [ Voir le site ] article «Le syndrome breton» et/ou [Voir ABP 13553] sur ABP. La réflexion linguistique n’était pas très élaborée en France, et était inutile, de ce point de vue, puisque la langue française, Universelle selon ses locuteurs, le plus pur joyau sécrété par le cerveau de l’homme depuis que celui-ci a commencé à parler, ne pouvait, selon cette religion, d’un nationalisme nombriliste et primitif, être mise en cause. Pas un homme sensé qui, dans mon enfance, aurait osé dire ce que clament aujourd’hui les linguistes, sans l’ombre d’un scrupule : la langue française n’est, par nature, qu’un patois comme les autres, mais qui a réussi en écrasant les plus vulnérables. Voir, notamment, les ouvrages de Henriette Walter et de Claude Hagège. Citation à retenir par coeur: “Il n’y a aucune hiérarchie de valeur entre une langue, un dialecte, et un patois. Le français, en tant que forme particulière prise par le latin parlé en Île-de-France, est à l’origine un patois du latin ; [ce que l’on dénomme] les patois, ne sont pas du français déformé : Le français n’est qu’un patois qui a réussi” ; in Le français dans tous les sens, Henriette Walter, Le livre de poche, Paris 1988, p. 18. Je n’ai pas qualité pour savoir encore si le sens de la phrase dont je vous ai révélé l’existence, tirée de ma correspondance avec un grand linguiste breton, est exact : « La langue française est l’un des idiomes les plus minables d’Europe ». Le savoir de l’auteur est d’un tel niveau que cette hypothèse mérite d’être élucidée et travaillée. (Je publierai un jour des extraits de cette correspondance, qui s’étale sur plusieurs années).

Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=13860&key=evit&key1=

 » QUELLE CONSTITUTION POUR LA BRETAGNE ? Le temps est venu pour les Bretons de redevenir adultes et de reprendre en mains leur destin Tout le monde le sent bien : il est en train de se passer des choses importantes en Bretagne … La réapparition de la Bretagne sur la scène internationale comme Etat à part entière, ne dépend que de la détermination des Bretons. Ils ne doivent attendre d’aide que d’eux mêmes. le droit international est résolument en faveur des pays et des peuples qui jadis furent envahis par les armées étrangères, réduits par la force armée, annexés et acculturés.

La pérennisation de la situation actuelle est le seul résultat de la lâcheté, de l’apathie, de l’aboulie, de rien d’autre. Les “vieux”, lessivés par le lavage des cerveaux post-révolutionnaire, accentué à partir de 1830 – et surtout par la Troisième République, à partir de 1870 – avaient conçu un sentiment très puissant de honte à l’égard de leur véritable identité, et épousé par force celle de la France, laquelle, enseignée à l’école, constituait un catéchisme si drastique qu’on ne pouvait lui échapper.

Mon grand père, maire radical et anti-clérical, pendant vingt-cinq ans, d’une petite commune du pays bigouden, se sentait français, sans aucun doute, faute d’avoir eu le droit d’être breton. Mon père, se trouvait dans la même situation, quoique parfaitement bilingue. Quant à moi, les grossiers sabots de bois français, bien que je n’en eusse qu’une conscience imparfaite, me firent toujours mal aux pieds. Pour nous, le problème n’était même plus posé.

Nos parents étaient, sans savoir d’une manière claire ce qui leur était arrivé, totalement ignorants de leurs origines lointaines, avaient répudié leur langue maternelle comme instrument de communication avec leurs enfants, encore meurtris par les punitions incessantes dont ils avaient été victimes à l’école, convaincus de l’infériorité consubstantielle à la langue bretonne, alors dénommée – selon ces jolies appellations nées de la colonisation culturelle française – de termes charmants, tels que “jargon”, “patois”, “dialecte”… Pire : l’idiome qui leur servait à s’exprimer, n’était évidemment pas une langue, tout au plus un amas de résidus anté-préhistoriques, de quelques onomatopées dissonnantes, de borborygmes échappés de l’époque des dinosaures, des cavernes de Cro-Magnon, voire pire encore. On leur avait enseigné cela, en les frappant pour mieux éveiller leur intelligence. Quel moyen avaient-ils de penser que ce n’était pas la vérité ? Convaincus de nous rendre service, ils avaient décidé de nous éviter les souffrances morales qu’on leur avait infligées à l’école, maîtrisée d’une manière absolue par le colonisateur : ils nous élevèrent donc en français, dans cette langue qui nous était étrangère, n’étant pas celle de nos aïeux. À l’image de ces parents juifs – on ne peut penser à cela sans être indigné contre l’espèce humaine, non pas contre les parents, ces malheureux que la sottise des hommes a conduits à de telles attitudes pour tenter de protéger leurs enfants –, qui ont dissimulé à leur descendance leur appartenance au peuple juif, les ont baptisés dans la religion chrétienne, ont renoncé pour eux au rite ancestral de la circoncision, afin qu’ils ne portent pas sur eux un stigmate qui eût permis de les identifier (Albert Memmi, Portrait d’un juif, p. 56 et suivantes : chapitre Le malheur d’être juif, Gallimard, 1982, Coll. Idées. Un très grand livre, à lire absolument), ils ont contribué, dans le prolongement de la politique française d’acculturation du peuple breton, à nous décerveler. Pauvres parents ! Non seulement nous ne vous en voulons pas, mais nous compatissons qu’on vous ait acculés à de tels actes, qui ne peuvent avoir été induits que par des sauvages. Presque tous les enfants de ma génération ont eu le malheur de n’avoir jamais eu de conversation avec leurs grands parents : ils s’exprimaient en breton, nous ne comprenions pas cette langue, qu’on nous avait même dit être ridicule. C’est une blessure, une amputation dans notre développement affectif, intellectuel, mental, que nous n’avons comprises que plus tard. [

LIRE ET ECOUTER, SUR L’IMPOSTURE FRANCAISE ET SES GRAVES CONSEQUENCES EN BRETAGNE :

– Le bêtisier des langues, par Louis MELENNEC, émission diffusée sur Lumière 101.

– Le syndrome breton, par Louis MELENNEC (ABP).

La réflexion linguistique n’était pas très élaborée en France, et était inutile, de ce point de vue, puisque la langue française, Universelle selon ses locuteurs, le plus pur joyau sécrété par le cerveau de l’homme depuis que celui-ci a commencé à parler, ne pouvait, selon cette religion, d’un nationalisme nombriliste et primitif, être mise en cause. Pas un homme sensé qui, dans mon enfance, aurait osé dire ce que clament aujourd’hui les linguistes, sans l’ombre d’un scrupule : la langue française n’est, par nature, qu’un patois comme les autres, mais qui a réussi en écrasant les plus vulnérables. Voir, notamment, les ouvrages de Henriette Walter et de Claude Hagège. Citation à retenir par coeur: “Il n’y a aucune hiérarchie de valeur entre une langue, un dialecte, et un patois. Le français, en tant que forme particulière prise par le latin parlé en Île-de-France, est à l’origine un patois du latin ; [ce que l’on dénomme] les patois, ne sont pas du français déformé : Le français n’est qu’un patois qui a réussi” ; in Le français dans tous les sens, Henriette Walter, Le livre de poche, Paris 1988, p. 18.

J’ai beaucoup plus étrange à vous raconter. J’ai entretenu une correspondance suivie avec un grand linguiste breton, dont je dois encore taire le nom pendant quelque temps, pendant plusieurs années. Je n’ai pas qualité pour savoir encore si le sens de la phrase dont je vous ai révélé l’existence, tirée de ma correspondance avec ce linguiste – infiniment plus brillant que les linguistes français, je ne dis absolument pas cela parce que je suis breton –  est exact : « LA LANGUE FRANCAISE EST L’UN  DES IDIOMES LES PLUS MINABLES D’EUROPE ». Le savoir de l’auteur est d’un tel niveau que cette hypothèse mérite d’être élucidée et travaillée. (Je publierai un jour des extraits de cette correspondance, qui s’étale sur plusieurs années).

Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=13860&key=evit&key1=

##############################################

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

ARTICLE EN COURS DE REDACTION : LA FRANCE, MODELE DE L’ANTI – DEMOCRATIE. QU’EST-CE QU’UNE DEMOCRATIE TOTALITAIRE ?

____________________________

A suivre …

Laisser un commentaire