LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE : LES LETTRES QUI VONT FAIRE PLEURER LES BRETONS.

 

 CITATION :

« Nos cerveaux sont couverts des cicatrices que la France y a imprimées au fer rouge. Elles sont indélébiles. Elles sont si profondes qu’elles se transmettent génétiquement de génération en génération. L’incompréhension des Français au problème breton est encore quasi totale, par l’effet de la bouffissure absurde qu’y a incrustée l’école de Jules Ferry, qui les a persuadés que leur pays, qui n’est rien de plus qu’un autre, est le phare de l’univers. François Hollande, à force de médiocrité, est en train de ramener les choses à de plus justes proportions. Souhaitons pour nos voisins français, toutefois, que cela s’arrête, car ils n’en peuvent plus de tant d’incompétence : la limite est dépassée, cette France médiocre et arrogante nous entraîne avec elle dans le goufre ».

 LOUIS MELENNEC

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La recherche historique a permis de reconstituer par le détail le calvaire qu’a constitué ce matraquage des cerveaux, jour après jour, par la France post-révolutionnaire,  de 1789 jusqu’à mon enfance, pour réduire les Bretons, qualifiés de brutes, d’animaux, d’êtres inférieurs et demeurés, de 1789 à une époque très récente, au delà même de la phrase incroyable de Charles Pasqua, éructée par cet homme fort peu distingué, condamné depuis à des peines de prison : « Les Bretons sont comme les cochons ».

Imagine-t-on la somme incroyable de souffrances infligées par le pays tortionnaire à ses victimes, au fil des années, pendant plus d’un siècle et demi, abusant de sa force pour traîner dans la boue ces êtres infiniment plus spirituels et plus sensibles qu’eux  que furent nos parents et nos grands parents ? Voici des extraits d’un article ignoble, publié en novembre 1902, par la revue LA LANTERNE, que m’adresse ce matin même un correspondant du Finistère. Osant parler « d’usage abusif du Breton », Émile Combes, président du Conseil, Ministre de l’Intérieur et des Cultes, interdit par une circulaire de 1902, aux curés et aux prêtres de prêcher dans la langue nationale des Bretons de basse-bretagne, la seule qu’ils comprennent et qu’ils parlent, qualifiée de « patois ». L’invraisemblable circulaire, témoignage de débilité mentale et de pauvreté intellectuelle, provoque une avalanche de protestations de la part de la population, des évêques, des députés, des sénateurs, des instituteurs, des journaux locaux.

Les barbares et les débiles mentaux de Paris contre-attaquent – ils en ont l’habitude -, dans des termes d’une grossièreté  arrogante, toute française, en particulier le périodique « LA LANTERNE, le … novembre 1902 :

« ……Il faut répondre par des mesures énergiques. il faut répondre par toute la rigueur des lois …Existe-t-il un préfet à poigne, capable de mater ces brutes fanatisées par les prêtres … Le gouvernement a-t-il quelques commissaires de police courageux … Il doit s’en trouver assez pour entreprendre la colonisation de la BretagneTapons dessus, de toute la rigueur des lois, DE TOUS LES POINGS DES GENDARMES ».

C’est horrible.

Sur ce plan, la France barbare a gagné. Malgré le dévouement admirable des Bretons qui tentent de sauver notre langue antique, héritière directe de la civilisation bretonne d’Outre-Manche d’avant Jésus Christ, le français, qui n’est rien d’autre, selon la grande linguiste Henriette Walter, qu’un « patois qui a réussi », la langue bretonne est quasi morte, ce joyau de l’espèce humaine a été éradiqué, par une politique méthodique, pensée, voulue, acharnée et méprisante des sentiments d’autrui. (Il n’y a que M.M. LE FUR et MOLAC qui feignent de croire que la révision constitutionnelle de 2008 et la ratification des langues dites « régionales » auront un quelconque effet, dans ce pays qui viole nos droits tous les jours depuis CINQ SIECLES).

Mais notre vieille civilisation est en train de renaître sous nos yeux : la France va être maintenant éconduite, car l’heure de répondre de ce qu’elle a osé faire en Bretagne est venue.

 

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EN 2014, LE MENSONGE SUR LA BRETAGNE N’EST PLUS POSSIBLE : LE MEMORICIDE DE LA FRANCE A ECHOUE : SES ACTEURS ET SES COMPLICES SONT CONFONDUS. 

Le livre bleu amorce une troisième carrière : la bonne.

Je rappelle que, sauf si je suis dûment autorisé par mes correspondants, je ne révèle à ce stade aucun élément qui puisse les identifier. La Bretagne n’est pas un pays libre, la liberté est à conquérir. Mais même autorisé, je préfère aujourd’hui encore taire leur identité.

Deux lettres importantes me sont parvenues ces derniers jours, émanant de deux personnes très connues en Bretagne, et qui écrivent sous leur nom, sans crainte aucune :

Le premier est un militant politique, très actif, et qui ne dissimule pas son drapeau dans sa poche, et qui a à son actif des réalisations déjà remarquables, entouré notamment de jeunes gens très motivés. Il n’est ni député ni sénateur à Paris, bien entendu, mais le sera dans le futur parlement breton  :

 » J’ai adressé le Livre Bleu à tout mon réseau, ainsi que sur Facebook …. Je pense que votre livre va devenir un classique de l’émancipation bretonne comme l’est encore le « Comment peut-on être Breton? » de Morvan Lebesque…
Vous avez fait aussi beaucoup de bien en expliquant la nullité de l’Edit de 1532 faussement appelé « Traité d’Union »… Merci ! « 

Le second est un juriste éminent, ex-bâtonnier, qui me dit avoir lu d’un trait le LIVRE BLEU, et qui pense, que le temps venu, un procès devant une juridiction internationale aurait des chances de rétablir la souveraineté de la Bretagne. Voici la substance exacte de sa lettre :

. Le raisonnement juridique exposé dans le livre bleu sur la nullité du prétendu traité » de 1532 est imparable. Un « contrat » arraché par la violence est nul.

. Il n’y pas eu de contrat, mais un édit d’annexion : la raison du plus fort est toujours la meilleure…

. La dislocation des Etats-nations se poursuit depuis le 19ème siècle. Le mouvement va se poursuivre, peut-être plus rapidement qu’on ne le pense.

J’ai répondu à cette lettre que, bien sûr, mon analyse juridique du prétendu traité de 1532 n’a pas seulement été élaborée pour asseoir d’une manière indiscutable la légitimité historique du peuple breton, mais aussi pour servir, en temps utile, de levier pour actionner la machine juridique. Ce temps n’est pas encore venu : il faut attendre que les choses soient mûres sur le terrain, ce qui n’est pas encore le cas : chaque chose en son temps; il faut jouer les bonnes cartes au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard. Si cela advient, ce sera dans le strict respect du droit international, bien entendu.

Les horreurs commises par les armées du pays des droits de l’homme en Bretagne et en Vendée : des abominations pires que celles perpétrées par les Nazis.

– « Vous affirmez, dans votre livre bleu, m’écrit un correspondant, que les atrocités commises « par les armées du pays auto-proclamé des droits de l’homme », en Bretagne et en Vendée en 1793 et en 1794 sont pires que celles commises par les nazis; cette phrase a surpris certains de vos lecteurs ».

– Je maintiens cette affirmation, absolument. Elles sont comparables, en atrocité, à celles commises en Turquie sur les Arméniens. Les génocides juif, arménien, cambodgien,  comptent parmi les grands malheurs de l’humanité, les plus grandes tristesses que nous devons concevoir sur la bassesse de notre condition humaine. Je regrette, comme tous les citoyens, qu’on ne parle presque jamais des deux derniers génocides. Le génocide brito-vendéen, quant à lui, suscite l’horreur.

Le nombre de victimes juives innocentes atteint six millions. Les Bretons ont perdu plusieurs centaines de milliers des leurs dans des entreprises françaises, qui ne les concernaient ni de près ni de loin. Dont deux cents mille dans la guerre 1914-1918, dans un conflit franco-allemand, en aucun cas brito-germanique.

Parmi les atrocités commises en Vendée et en Bretagne par les armées du pays des droits de l’homme, en voici quelques unes, que vous trouverez décrites non seulement dans le Livre bleu de la Bretagne (pages 56 à 59), mais dans plusieurs dizaines d’autres, en particulier ceux de Reynald Sécher (éditions du Cerf), et ceux de Emile Gabory (Les guerres de Vendée, Bouquins, Robert Laffont, Paris 2009, 1476 pages) :

« Viols collectifs, de femmes de tous âges, devant les parents, les pères, les mères, les frères, les soeurs, les enfants; écrasement de femmes enceintes sous des pressoirs à raisin, pour en extraire leurs enfants ou les tuer – avec les mères, bien entendu; embrochement de jeunes enfants, de nourrissons au sein à l’occasion, au moyen de broches, de piques, de baïonnettes, les « trophée » ainsi réalisés étant promenés en triomphe devant la troupe, et devant les populations; éventration des femmes en gestation, avec extraction des foetus ou des enfants, suivi du remplissage de l’abdomen évidé, d’avoine pour les chevaux; découpage d’hommes et de femmes – parfois vivants, dit-on -, pour en faire cuire les morceaux dans des fours, afin d’en extraire la graisse humaine, destinée notamment à lubrifier les essieux des charrettes ou autres instruments agricoles; dépeçage (arrachement de la peau) d’hommes et de femmes, pour traiter ce matériel abominable comme du cuir, en vue de la confection de culottes pour les officiers français, ou d’autres vêtements; meurtre de femmes violées, par les violeurs, après, mais aussi durant l’acte sexuel … . A Nantes, assassinat d’hommes, de femmes, d’enfants, jetés dans des barges conduites au milieu de la Loire, s’ouvrant par le fond, pour accentuer l’efficacité de la « technique », et pour noyer davantage d’innocents. Avec des détails horribles, inventés par le sinistre CARRIER (un français commandant les troupes) : le père et la fille, la mère et le fils liés tête bêche ensemble, de manière à maintenir la bouche de la mère au contact des organes génitaux du fils, les lèvres du père au contact de la vulve de sa fille …. Cinq mille personnes ont été noyées à Nantes-en-Bretagne de cette manière, par des « mariages » baptisés de « républicains » par les barbares, ou de « verticaux », dans « la Loire, ce beau fleuve révolutionnaire ».

C’est à Savenay, à 60 kilomètres au nord de Nantes, en pleine Bretagne, que le sinistre Westermann, …. accomplit en 1794 le massacre abominable que voici, sur ordre réitéré de Paris, qu’il décrit lui même dans une lettre rendant compte aux gens de la capitale des Français de la « mission » humanitaire dont il est chargé :

 » …Il n’y a plus de Vendée; elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes, qui n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé…. Les routes sont parsemées de cadavres. Il y en a tant qu’en plusieurs points, ils font des pyramides ».

En avez vous assez? La liste n’est pas complète !

Conclusion : je maintiens mes affirmations. De telles choses sont-elles possibles ? Oui, ELLES LE SONT AU PAYS DES DROITS DE L’HOMME. Si monstrueux qu’aient été les nazis, ils ne sont pas tombés dans cet état d’abjection, dont nous avons fait, nous Bretons, avec les Vendéens, l’expérience, de la part d’un pays qui a enseigné aux enfants jusqu’à nos jours (dont je fis partie, étant né en 1941), LA Civilisation, LA Liberté, LES droits de l’homme.

Comprenez vous que ces cicatrices sont indélébiles? Elles sont dans notre cerveau, comme celles des Juifs.

Nous, Bretons, avons une mission à accomplir : notre condamnation des actes barbares étant absolue, nous ne voulons pas laisser la France, coupable d’exactions de cette nature, faire la morale au monde entier. M. Hollande ayant fait part de son intention de réitérer ses avertissements à la Turquie quant au génocide arménien, nous affirmons ceci : nous, Bretons, avons le droit de faire de telles remontrances au président ERDOGAN, pas la France. Nous allons réitérer notre lettre au Président Erdogan, en joignant à notre admonestation la liste des horreurs ci-dessus, afin que la Turquie soit en mesure de contraindre la France à faire face à son obligation stricte de reconnaître les abominations dont elle s’est rendue coupable en Bretagne.

Oui, je connais par coeur ce qu’à été cette « OEUVRE CIVILISATRICE » de la France en Bretagne. Avec des appendices nombreux, dont la destruction de la langue, le laminage des cerveaux, la destruction de l’identité, l’éradication et l’interdiction de notre histoire nationale, la culture de la honte de soi (ce que j’ai décrit, en clinicien que je suis, sous le nom de « syndrome breton » – dont j’ai souffert personnellement dans mon esprit, jusqu’à près de quarante ans, ne m’en étant guéri qu’au prix d’un gros travail sur moi-même). La Bretagne est un pays martyr. Je suis stupéfait que pas un Français ne nous présente des regrets pour ces horreurs commises, non par eux, ce dont je ne les accuse pas, mais par LEUR PAYS.

Une grande affliction : des amis de quarante ans, à l’égard desquels ma fidélité a été absolue, non seulement ne m’ont jamais posé une seule question sur la catastrophe dont nous avons été victimes, mais se sont permis de critiquer – pire : d’ironiser – sur nos souffrances.

Les complicités de ce mémoricide en Bretagne sont effarantes. Jamais aucun de nos députés ni de nos sénateurs n’a évoqué ces faits à l’assemblée nationale ni au sénat; nous le savons, nous en avons honte. Ce n’est pas eux qui les font connaître au monde, mais des personnes issues de la population, dont je fais partie. La mairie de Nantes à financé pendant des années la construction d’un mémorial destiné à pointer le doigt et à culpabiliser les Bretons pour les activités esclavagistes du port de Nantes, pour un somme supérieure à 9 millions d’euros, puisés dans la poche des contribuables. Rien, rien, rien, sur les crimes abominables des armées françaises dans la région nantaise. Le maire de Nantes, Jean-marc Ayrault, non seulement n’a JAMAIS dénoncé ces abominations, mais a mené une politique très active de débretonnisation de Nantes et de son département, comme l’établissent les rapports circonstanciés de l’association BRETAGNE REUNIE. Les journaux dénommés « Ouest-torche », et « Télé-crasse » ignorent non pas seulement les travaux historiques de l’historien Louis Mélennec, mais ne connaissent pas même son nom ! Ouest-torche, signalons le, est subventionné en 2013 par la modeste bagatelle de 10,4 millions d’euros !

Je m’indigne que les médias n’ont pas consacré une seule émission de fond sur ces gravissimes problèmes. Nous allons y pourvoir, peu à peu. L’aide que j’ai demandée à mes amis juifs, nombreux, spécialistes des médias, n’a pas reçu un embryon de réponse : il faut le dire, parce que cela est VRAI.

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LA VERSION BRETONNE DE « DIEU EXISTE-T-IL ? »

– Dieu existe-t-il ?

– Un breton : absolument !

– ? ? ?

– Oui, il sait TOUT, il peut TOUT !

– ? ? ?

– La preuve : il a été capable d’inventer et de créer François HOLLANDE et Jean-Marc AYRAULT !

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Les deux éditions-papier du Livre bleu sont épuisées. La deuxième très rapidement. Je n’attendais aucune aide – à quelques exceptions près, bien sûr – du « mouvement breton -, occupé tout entier à ses petits contentieux et injures avec ceux qu’il considère comme ses adversaires (comment? pourquoi? il est impossible de comprendre cette rage destructrice).

J’observe avec une certaine délectation – je l’avoue – le temps que les « médias » ( = les merdias) subventionnés, les journaux collabos, tous ceux qui ont mission de défendre la Bretagne et les Bretons, vont encore « résister » ignominieusement à diffuser la vérité. Nous allons les voir sans tarder dans des manoeuvres circonvolutionnées et tordues expliquer que ceci, que cela, et patati et patata …. Et puis, tout de bon, toute honte bue, pour tenter de se mettre à couvert, arborer fièrement les couleurs bretonnes sous toutes leurs formes : de mémoire de Breton, on n’aura jamais vu de patriotes aussi ardents. Bon appétit, messieurs !

Dans cette troisième phase de la stratégie, plusieurs documents sont adressés, par simple mails, à ceux qui souhaitent sincèrement voir le problème avancer : les militants de la base, essentiellement, mieux : les Bretons sincères qui, comme moi il y a quarante ans, découvrent avec stupeur leur histoire.

Comme on le sait, dans ce combat pour la vérité, TOUS doivent s’associer, sans distinction de parti politique, de religion, de couleur de peau .. Il s’agit d’une entreprise collective …

J’ai promis d’adresser à tous les députés et sénateurs « bretons » une version PDF du Livre bleu. Je le ferai, mais à petites doses : ils seront les derniers servis, leurs défaillances dans la défense de nos intérêts – notamment dans l’affaire de la Loire Atlantique – , ayant frappé de stupeur toute la population de la Bretagne. M.M. LE DRIAN et AYRAULT ne recevront RIEN de ma part, pour les raisons que l’on comprend : une allergie que je partage avec beaucoup de nos compatriotes. Les députés et les sénateurs français recevront leur livre bleu avant eux : ce sera bien fait.

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Texte rédigé en 1999.

« Depuis que la France a subjugué la Bretagne, et contraint sa Duchesse souveraine à épouser le roi de France Charles VIII, en 1491, après les invasions  le pays envahisseur s’est conduit comme un prédateur, ce qu’il a été jusqu’à aujourd’hui ..

De 1491 à 1789, les Bretons ont opposé, avec les moyens dont ils disposaient, essentiellement juridiques, une résistance féroce, n’ayant plus d’armée pour se débarrasser des Français. Cette vérité est encore occultée en Bretagne, par l’effet de l’obstination scandaleuse de la France à priver les jeunes Bretons de l’enseignement de leur histoire, à laquelle les Français, d’une manière grossièrement contraire au droit des gens, ont osé substituer la leur (1). Mais ces actes de résistance des élites bretonnes, dont la liste est interminable, car les violations du droit en Bretagne ont été quotidiennes, ont été non des actes de gouvernement, mais des actes d’opposition à l’occupant.

La Bretagne de 1789 est encore une Nation fière, qui dispose encore des moyens de s’opposer à ses  tortionnaires. Mais, privée de son gouvernement national depuis l’annexion honteuse de 1532, elle a dépéri, elle est appauvrie et largement soumise : elle constitue une vaste « ferme », exploitée depuis Versailles, au bénéfice de la France. Durant cette époque, on peut dire qu’elle a été exploitée et tondue, mais non pas gouvernée comme sous ses anciens Ducs. Pourtant, je l’ai répété ailleurs, fait capital que les Bretons ignorent encore, Le gouverneur général de la Bretagne – il ne porte pas encore le titre de « super-préfet », ni de « préfet de région », mais celui d’INTENDANT (voir ce terme par Internet), ce que les allemands désigneront sous le nom de « gauleiter » – est évidemment détesté, se sent « en danger de perdre la vie » (citation exacte), et s’enfuit en France, et quitte honteusement Rennes pour aller se réfugier à Versailles, en mai 1988. Assez difficile à croire, tant les mensonges de la France sur notre histoire suscitent le vomissement, ce pays ayant fait accroire à des millions d’écoliers – j’ai fait partie de ces victimes -, que les Bretons de 1789 n’aspiraient qu’à une seule chose : être dissous dans les intestins de l’ennemi millénaire. Les sentiments à l’égard du colonisateur ne changèrent jamais, comme partout ailleurs. La France ne réussit à imposer un gouverneur civil qu’en 1689, soit un siècle et demi après l’annexion. Ces étrangers furent toujours détestés. Témoignage remarquable, cette lettre de madame de Sévigné, écrite après les soulèvements de 1675 :

« Si vous voyiez l’horreur, la détestation, la haine qu’on a ici pour le gouverneur (français) ….. Nous sommes étonnés qu’en quelque lieu du monde on puisse aimer un gouvernement « …

Détestation, horreur, haine : ce sont des sentiments naturels, dans l’histoire du monde, pour les ennemis qui oppriment un pays. Voila les sentiments que les Bretons ont éprouvé jusqu’en 1789, à l’égard de la France.

 

A partir de 1789, AUCUNE OPPOSITION N’A PLUS ETE TOLEREE : le fer à repasser a été méticuleusement et quotidiennement passé sur le cerveau des Bretons. Jusqu’à aujourd’hui, ou le Pays, effaré, découvre son histoire et les mensonges de l’occupant » ……….

Il n’a plus été possible, à partir de cette année fatidique, que de se sentir inférieur à cette nation brutale qui se présentait comme exemplaire pour le monde entier, par l’effet d’une boursouflure quasi-inouïe, d’un orgueil pathologique et pathétique, d’une authentique maladie collective : l’hypertrophie de l’égo national. …. (2) …. Formatés dans les écoles françaises, les petits écoliers bretons n’ont plus conservé qu’un droit : cultiver la honte de soi ..

L’avenir de la Bretagne est à l’image de celui de l’Ecosse et de la Catalogne. Les années vont démontrer peu à peu que ceci est la vérité, non une projection intellectuelle incertaine….

L’opposition viendra davantage des Bretons que des Français. Trop de Bretons – à commencer par les « parlementaires », véritables rentiers appointés par la France, ont trop à perdre de la libération de la Bretagne de ses prédateurs ….. A l’image de ces esclaves, qui trouvent dans leur servitude, une sorte de « statut », qu’ils préfèrent conserver, par une crainte irrationnelle qui leur serre les entrailles, plutôt que de se libérer de leur situation infamante …  »   (A suivre).

 

LOUIS MELENNEC, 1999 (Notes manuscrites. Au bas du manuscrit : « si Dieu le veut, ces notes seront publiées le jour où les Bretons seront en état de comprendre ce qui leur est arrivé »…. ).

 

LES NOTES CI-APRES N’ONT PAS ETE REDIGEES EN 1999, MAIS EN 2014.

 

(1) Les Bretons ont une large responsabilité dans cette situation : quelques universitaires honnêtes ont traité en détail de toutes ces abominations, en particulier A. Le Moy, Armand Rébillon, Henri Fréville (ancien maire de Rennes). Les innombrables associations bretonnes n’ont pas contribué à la diffusion du LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE. De même que les « parlementaires » se mettent aujourd’hui à chanter le BRO GOZH MA ZADOU, ce mouvement est venu de la population, en aucun cas d’eux. Ces messieurs n’arborent pas davantage le drapeau national; mais ils le feront sous la pression des Bretons, et prétendront alors qu’ils sont les libérateurs.

(2) A moins que nous ayons mal lu – ce qui est improbable -, aucun historien breton, aucun universitaire surtout, n’a osé, jusqu’à aujourd’hui, écrire cela. Tous se sont aplatis devant le colonisateur, osant écrire que de tous temps, la Bretagne était attirée par la France comme par un aimant, et que les deux peuples étaient irrésistiblement destinés à ne former qu’un seul. Veut-on des preuves? Je répète ce que j’ai dit ailleurs :

– La Borderie… On doit beaucoup à cet auteur, qui reste irremplaçable. La haine franco-bretonne est parfaitement décrite sous les Carolingiens, puis lors des guerres franco-bretonnes de la moitié du quinzième siècle … Mais cet honnête homme, d’une naïveté assez rare, se ravise, se repend (par réalisme, faiblesse, ou par souci de ménager sa carrière ?), élaborant la théorie de la grande patrie (la France), et de la petite patrie (la Bretagne). On ne peut lui en vouloir : à cette époque, la Bretagne est littéralement écrabouillée sous le poids de la persécution organisée à Paris, assassinant le sentiment d’appartenance, la langue, la culture, avec une cruauté barbare et sauvage.

– Pocquet ….. Cet auteur écrit que ce fut une opération « géniale » pour la France, qui …. complétait ainsi, à l’Ouest, son « unité nationale » : incroyable mais vrai ..

– Gabory Emile, Anne de Bretagne, Paris, éditions Plon, 1941. Cet ouvrage est remarquablement documenté, et est globalement l’un des meilleurs publié sur la Duchesse Anne. Mais l’auteur se couvre de honte en soutenant l’insoutenable, dans toutes les pages de l’introduction, de I à IX. Ses conclusions sont plus nuancées (pages 280, 281, 282) : la Bretagne du moyen-âge est souveraine, les Français sont les ennemis héréditaires détestés : il n’est pas vrai que la Bretagne ait été « aspirée » de son plein gré par la France. La destruction de ses armées nationales, à Saint-Aubin-du-Cormier, en juillet 1488 va créer une situation irréversible. Jusqu’à aujourd’hui, bienentendu, l’histoire étant en train de se retourner sous nos yeux.

– Minois Georges. Cet incroyable auteur, docteur en histoire cependant, nie tout simplement l’existence de la nation bretonne ! Cette idée que les Bretons sont un peuple authentique, venu de l’antiquité, avec sa langue, sa législation, ses coutumes, ses moeurs, ses institutions propres, sa religion, son féroce sentiment d’appartenance, la haine du peuple étranger situé de l’autre côté de ses frontières, bref sa civilisation, lui est insupportable. Sa haine d’Anne de Bretagne, dans un livre pourtant très bien documenté et très bien écrit, n’est, à notre avis que l’expression d’un fort sentiment de haine de soi-même. Bernard Quilliet, historien universitaire breton, que j’ai bien connu, tombe dans la même haine irrationnelle à l’égard d’Anne de Bretagne, dans son livre très bien documenté sur la vie de Louis XII.

– Dupuy Antoine. Ce grand historien breton, que je considère comme un grand patriote, a dû lui aussi s’incliner sous le marteau-pilon français.  Voir le chapitre qui lui est consacré dans mon mémoire de DEA, pages 29 et 30. C’est à ce prix qu’il est devenu, comme La Borderie, doyen de la faculté des lettres de Rennes.

 

L’ « école » bretonne, qui a compté de très grands noms (Le Baud, … Lobineau, d’Argentré, Morice, Dupuy, La Borderie, malgré les quelques critiques ci-dessus  … ) a besoin de se reconstruire, et de retrouver l’honneur qui fut le sien. Le temps de la sévère mise en cause des universitaires qui se sont associés à cette falsification de l’histoire est venu : ils doivent maintenant rendre compte à leurs élèves; le mouvement, je crois, est déclenché.

 

 

 

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I – Des nouvelles des imbéciles : rentrées fiscales défaillantes; alourdissement fiscal prévu pour 2015. Une pétition nationale pour chasser les nuls. Tout le monde sait, de la classe maternelle à 107 ans et plus, que l’impôt tue l’impôt. Arthur Laffer (voir ce nom) et d’autres ont, de longue date, démontré qu’au delà d’un d’un certain taux d’imposition, les recettes fiscales diminuent. Grosso modo, pour éviter les discours abstrus des économistes : parce que les citoyens actifs, ceux qui gagnent de l’argent, et font légitimement ce qu’il faut pour cela, ne sont plus motivés pour en gagner, et, ayant le sentiment vif que l’Etat les vole, font même ce qu’il faut pour que leurs revenus diminuent. Encore gagné, donc : Nos géniaux « gouvernants », qui détruisent le pays année après année, ont osé mettre en cause le droit sacré des citoyens d’avoir une identité, et d’aimer cette terre que leurs ancêtres ont bâtie, siècle après siècle, ont voulu assassiner les Français d’impôts : les rentrées fiscales ont donc diminué, ce que l’on savait à l’avance. Faute politique gravissime, qui leur vaudra tôt ou tard, d’être mis en cause en justice.

N’importe quel français est, selon la règle de droit, responsable de ses fautes, même légères ou très légères (la culpa levissima engage la responsabilité en droit français). La loi est la même pour tous. Sauf dans le domaine politique, dans lequel les fautes les plus graves peuvent être commises – ce qui se produit tous les jours. Les débiles incompétents qui commettent ces fautes sont actuellement assurés de n’être pas poursuivis ni punis, sous le prétexte ridiculissime qu’ils ont été élus (élus, vraiment ? de quelle manière ?), que l’élection est le critère de la démocratie, que ces gens-là nous représentent, et qu’ils sont censés agir à notre place, en vertu d’un mandat que nous leur aurions confié !

Mais en quoi ces pieds nickelés prétendent-ils qu’ils représentent-ils les citoyens ? Comment ne pas dénoncer leur nullité,et qu’ils font exactement le contraire de ce pour quoi ils ont été élus, notamment en matière d’immigration (75 pour cent des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés dans leur pays), et de sécurité (plus de 90 pour cent des citoyens pensent que les délinquants et les criminels doivent être punis, d’autant plus sévèrement, conformément aux principes millénaires de l’humanité, que les crimes commis sont atroces), scandalisés qu’ils sont par une politique pénale qui vise à les remettre en circuit opérationnel dans les rues … Il est vrai que les gens du « gouvernement » ont intégré dans leur équipe les plus sous-doués de Bretagne, pays pourtant riche de personnes hypercompétentes et honnêtes : ceci contribue à cela.

Mais pourquoi donc une pétition nationale, qui recueillerait des millions de signatures, ne chasse-t-elle pas ces insuffisants intellectuels ? L’audace de ces gens-là, totalement discrédités, honnis par la population, ridiculisés par tous, méprisés par nos partenaires européens et mondiaux, de vouloir s’accrocher au pouvoir, où il n’ont rien à faire, est insupportable. Du temps de François MITTERRAND, on disait que cet homme s’accrochait au pouvoir comme les morpions dans le trou du cul : cet exploit est largement dépassé : bravo les bleus, décidément, vous avez encore remporté une brillante victoire ! Mais c’est nous qui en payons le prix. ET QUEL PRIX !

Et pendant ce temps là, les députés et les sénateurs « bretons » … refrain connu : reportez vous, par Google, au ballet désopilant : À la queue leu leu, à la queue leu leu … devenu depuis plusieurs moi l’air fétiche qui désigne « nos » parlementaires.

Le système institutionnel français est organisé pour confier le pouvoir de décision à des incompétents chroniques, assurés d’alterner aux énormes avantages qu’ils s’attribuent eux mêmes. Car ce sont eux qui se votent à eux mêmes leurs salaires, leurs avantages en nature, leurs dispensent fiscales, dont les plus monstrueuses, celles par lesquelles ils s’attribuent à eux mêmes des revenus non soumis à l’impôt !

Les Bretons devront remettre à l’endroit tout ce système criminel pour leur nation lorsqu’ils rédigeront leur Constitution.

(Cf, par Google : Mélennec fiscalité, programme politique pour la Bretagne souveraine …).

 

II – NOUVELLES DU LIVRE BLEU.

UNE NOUVELLE CARRIERE COMMENCE POUR LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE. Dès aujourd’hui, plusieurs centaines d’exemplaires sont adressés en version PDF à des correspondants choisis, en leur demandant de transmettre ce texte à leurs amis Bretons … et aux autres, bien sûr, car le pays de Tristan et Iseult, du roi Arthur, de Mélusine, de Lancelot, ne cultive en aucun cas le racisme.

 

Le drapeau blanc et noir flotte désormais sur toute la Bretagne. Rien ne peut arrêter l’évolution en cours. Les politiques, rentiers de l’Etat français, ne disent rien, ne font rien; ils nous couvrent de honte, la tête dans le sable.

Plusieurs dizaines d’années au moins avant les invasions françaises de la fin du quinzième siècle, nos « élites » d’alors – les hauts seigneurs bretons – étaient secrètement pensionnés par les rois de France – Louis XI et son fils Charles VIII surtout – pour trahir. On connait certains chiffres. ROHAN percevait la plus gosse pension, qui était bien loin d’être négligeable, presque de même niveau que celles versées aux pensionnés français (!). Cela ne les empêchait aucunement de percevoir de notre Duc François II, puis de sa fille Anne de Bretagne, de gros avantages, car c’est ainsi qu’on maintenait la fidélité toujours incertaine de ces sortes de personnages. Le petit peuple (les sans dents, pour user d’une formule chère à M. HOLLANDE, « l’homme des petits pas », selon le député de Quimper) ne percevait rien du pouvoir central, pas plus que la petite noblesse – innombrable, plusieurs milliers d’individus -, invariablement et férocement patriote jusqu’à sa destruction « civilisatrice » de 1789, par la France.

1789, c’est l’ annus horribilis – l’année horrible -, au cours de laquelle la Bretagne, dépecée par la France en « départements » (français !), est privée de ses Institutions séculaires, soumise aux dévorants impôts français, interdite de participer en rien à la gestion de ses affaires, mise sous la tutelle incompétente du gouvernement de Paris (plusieurs centaines d’équipes du style « Hollande and Co », jusqu’à nos jours), agissant in situ par des gouverneurs dénommés « préfets », jamais bretons, toujours français, c’est à dire étrangers ….

(Pour ceux qui ne le savent pas, à force de résistance féroce, les Bretons de 1789, gestionnaires avisés et économes, parviennent à payer deux fois moins d’impôts que les provinces françaises, directement soumises à l’arbitraire du pays situé de l’autre côté de nos frontières; j’affirme ici que l’un des buts principaux du gouvernement breton souverain sera de mettre à plat l’imbécile système fiscal français, et de revenir à une gestion conforme à son génie : civique, prudente, économe. Voir par Google : Mélennec fiscalité).

Les mots « patriotisme », patrie, ne sont en aucun cas des anachronismes, le sentiment d’appartenance des Bretons à leur peuple étant décrit par Jules César avant même la naissance du Christ, les Bretons ayant été en guerre contre les Romains, puis contre les Francs pendant de très longs siècles …

Le système s’est perfectionné : les obstacles verbaux étant en 2014 largement levés – rappelons que cela a constitué une partie très importante et tout à fait réfléchie de notre stratégie : parler net pour inciter les autres à le faire, et lever les obstacles pour penser et s’exprimer à haute voix, conformément au droit des gens  -, la France a très largement perfectionné les choses. On sait par les études remarquables de « Contribuables associés », combien il en coûte aux citoyens français et bretons. A ceci près : les pensions françaises versées aux hauts seigneurs bretons d’alors provenaient des finances royales françaises. Les gras émoluments versés à ceux qui sont élus pour nous défendre, sont volés dans nos poches, par nos impôts. (On me dit que le solde de nos impôts est en notre défaveur, car nous verserions plus d’argent à la France que ce qu’elle nous attribue : j’attends de nos timides économistes un soutien franc et massif, qui tarde très largement à venir).

 

LA SITUATION N’A PAS CHANGE. LE BRETON « DE BASE » – dont je fais partie -, PAIE, D’AUTRES « TOUCHENT », comme on dit. Certains de leurs revenus, même, échappent à l’impôt, ce qui devrait normalement les conduire en justice. D’ou leur ferme volonté de « ne pas lâcher l’affaire ».

(Je rappelle l’admirable analyse des scandaleux avantages perçus par les « élus », qui osent se voter certains revenus échappant à l’impôt …)

 

III – DES LETTRES QUI FERONT PLEURER LES BRETONS.

Les lettres ci-après nous viennent d’Outre-Atlantique. Elles dépassent en puissance d’émotion tous les discours.

Les Français ne peuvent savoir ce que sont ces liens qui nous lient à notre Pays, et combien il fait partie de notre chair.

Première lettre.

Cher frère,

Nous avons reçu votre colis de Bretagne, contenant les livres que nous vous avons commandés. . WAAAaahoooouuu !!! Maman ne peut lire le livre bleu sans pleurer, et éprouver de profondes émotions … Ont sent que les jours de l’usurpation de notre pays sont comptés !! Vivement la formation d’un gouvernement de BRETAGNE, une Banque de BRETAGNE, … et aussi une nouvelle compagnie d’assurances, BREIZH ASSURANCE, du sabot au filet de la mort a la vie … C’est tellement bon et enrageant d’apprendre mon histoire ! BREIZH DIZALC’H ! J’ai donner les sous à la maman, et je vais donner votre e~mail pour qu’elle vous contacte au sujet du versement. Elle voudrais juste être sûre que si elle envoie un mandat au nom de l’association, qu’il pourra être encaissé a la poste. Ont veut juste s’assurer que les sous aillent ou vous le désirez. Mon anniversaire est le 15 août; donc : quels super cadeaux je vais faire en offrant le livre bleu. Ha ! Trugarez ! 

J’ai déja mis les autocollants sur mon camion !! Ca en jette! Et je pourrai faire flotter le drapeau Gwenn Ha Du sur l’antenne tous les 1er Aouts et autres occasions nationales Breizh, et chaque fois que j’ai besoin de le voir flotter.

FIERTE BRETONNE ! BREIZH DA VIKEN ! Bretagne à jamais !

 
TRUGAREZ !!!

Deuxième lettre.
 
  Il y a des jacobins ici, mais ils ne sont d’aucun intérêt, nous n’avons rien en commun. Je préfère mille fois me tenir ferme sur des rochers de granite en face de l’océan, en communion avec les éléments; ou bien regarder des photos de nos landes, de nos forêts, de nos fermes, de nos côtes, en écoutant chanter les sœurs Le Goadec.
 
 Sans espoir de retour, a cause de la colère noire que l’usurpation de l’envahisseur provoque chez moi, … l’espoir m’est revenu après avoir visualisé l’entrevue télévisée de Louis Mélennec sur TV Libertés….
C’est trop de bonheur …
Je prie que la Bretagne, à travers ses érudits, puisse révéler et faire valoir ses droit sur la scène internationale, rétablir nos frontières, et protéger ses enfants.
 
 Je pourrai vous écrire pendants des heures  … 
 
 JE VEUX RENTRER A LA MAISON !
 
 J’ai tellement hâte de pouvoir lire et apprendre davantage, et plus, sur mon histoire ! Faire flotter mon drapeau national, et mettre mes autocollants sur ma voiture! Peut être qu’un Breton reconnaîtra les symboles et me klaxonnera !!
Trugarez breur. BREIZH DA VIKEN ! Merci frère, Bretagne pour toujours !
 
Kenavo !

 

Troisième lettre.

Bonjour et merci, ma breur ( = mon frère),

Je vous donne l’adresse de ma mère en Bretagne.

S’il est possible de mettre dans le colis une Kraoz Du ( = une croix noire) de taille moyenne, et quelques autocollants d’hermine de Bretagne, et/ ou FRANKIZ EVIT AR VRETONED BREIZH, et /ou Kraoz Du ( = croix noire) …
  Ma Bro ( = mon Pays) me manque atrocement. Seulement d’écrire ces cinq mots, fait brûler mes yeux du sel de l’Atlantique, qui les remplit, et me fait pleurer. Ma vieille maman aussi …
On a beau fuir les jacobins, l’appel de la terre-mère hurle dans nos âmes. C’est une véritable torture émotionnelle et spirituelle.
 Nous attendons avec une extrême impatience LA SEPARATION SANS COMPROMIS D’AVEC L’ETAT USURPATEUR. Les Bretons doivent être recensés en tant que tels. Les immigrés doivent solliciter des visas, qui ne pourront leur être accordés que s’ils le méritent. Et nos impôts ne doivent plus quitter la Bretagne !
Ce n’est plus un rêve, l’histoire nous apprend que nous avons des droits sacrés : nos droits.!
Nous avons hâte de rentrer dans notre Pays libéré.
Aidez nous !
Trug’ du fond du coeur, kenavo
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IV – Echanges avec les lecteurs.
Herbert PAGANI, juif et fier de l’être : Les Bretons sont les Juifs de la France.
M. T. Paris. Ces lettres sont magnifiques. Mais elles ne m’étonnent nullement. Il y a souvent, chez les Bretons expatriés, un sentiment très fort d’appartenance. Ils n’ont pas subi le « décervelage » que nous avons subi. J’ai été pendant des années en correspondance par internet avec un ancien « Major » (commandant) de Marines dont les ancêtres avaient quitté la Bretagne au temps de Napoléon III. Tout en étant un loyal citoyen des Etats-Unis (il avait participé à des combats féroces contre les Japonais dans le Pacifique), il se sentait profondément breton. Il terminait ses e-mails alternativement par « Semper Fidelis » (devise des « Marines ») ou Kenavo !
L.M.
Le décervelage que nous avons subi n’est pas la seule raison : les Bretons dont le cerveau a été « édulcoré » à l’école française – selon le principe que « persil lave plus blanc » -, découvrent leur vraie identité lorsqu’ils quittent leur pays natal. Ce fut mon cas, comme celui de centaines de milliers d’entre nous. En côtoyant les Français à Paris, je me suis aperçu de la spécificité de notre psychologie et de notre morale, notamment quant à ce que nous désignons sous le terme d’ « honnêteté », intransigeante chez nous, beaucoup plus aléatoire ou « fluctuante », liée aux évènements et au rapport des forces en présence dans d’autres peuplades, au point de n’être pas compris, et de ne pas comprendre la démarche de certains de nos interlocuteurs.
Les nations, dit-on, ne meurent pas. Du moins lorsqu’elles n’ont pas été assassinées, ou éradiquées des esprits. Ce qui a bien failli se produire en Bretagne, tant l’action « civilisatrice » de la France a été violente et inhumaine. Cela a été fort loin. Les premières publications que j’ai injectées sur la toile, pour démontrer que les Bretons sont une nation ancienne, bien plus ancienne que la nation française, ont suscité des protestations d’une violence inouïe, tant le lavage des cerveaux opéré dans les écoles a été efficace sur la grande majorité de la population. Les Français, pour le grand nombre, ne pouvaient imaginer que les Bretons ne sont pas français. Et beaucoup de Bretons de ma génération ignoraient ou refoulaient leur véritable identité. La situation a radicalement changé : les jeunes Bretons d’aujourd’hui revendiquent exclusivement leur nationalité bretonne. Personne ne s’en étonne plus. Les marxistes qui ont colonisé les chaires d’histoire ont échoué, lamentablement.
Il est exact que le sentiment d’appartenance est souvent beaucoup plus puissant chez les expatriés. Beaucoup d’entre nous ont découvert leur identité dans ce pays étranger qu’est la France pour nous. J’ai été frappé par le fait que LE CLEZIO, prix Nobel de littérature, a déclaré devant les chemins creux de Bretagne, alors que ses ancêtres on été expatriés pendant plusieurs siècles : « C’est ici qu’est mon pays ». De nombreux Juifs se trouvent dans cet état d’esprit : même bien intégrés dans leur pays de résidence, leur patrie charnelle est la même depuis plus de 2000 ans. On le répète souvent ici : les Bretons sont les Juifs de la France. Et pas seulement les Bigoudens, dont le sens de l’ « économie » est proverbial. Je vous raconterai une autre fois quelques blagues qui circulent sur la nation bigoudène.
NOTA. Je ne vais pas vous priver plus longtemps d’une histoire bigoudène. Voisins de Douarnenez, la baie dans laquelle la ville d’Ys a été engloutie, les bigoudens et les douarnenistes ne s’aimaient guère.

Un Douarneniste, méchamment :

– Savez vous ce que nous faisons, nous, lorsque nous devenons chauves ?
– ???

– Eh bien, nous achetons  une perruque.

– Et savez vous ce que les Bigoudens font lorsqu’ils deviennent chauves ?
– ???

– Eh bien, ILS VENDENT LEUR PEIGNE.

(Je suis Bigouden; cette histoire est très exagérée, mais je la trouve d’une drôlerie absolue).

Du Pr R. éminent économiste français, de réputation internationale,  mais hors du discours unique, par bonheur.

Le Pr R. « Merci pour ces informations très intéressantes. Je partage votre analyse historique de la violence faite par l’Etat français aux populations de l’Ouest. Mais ma méthode repose sur une étude de l’impact contemporain des technologies et des conditions économiques sur la définition et la redéfinition des nations, et non pas sur l’idée qu’il existe des nations « naturelles » inchangées de toute éternité. Vous-même indiquez que les Bretons étaient des colonisateurs qui se sont imposés aux populations locales installées avant eux dans la région.

De mon point de vue les revendications régionalistes actuelles ne marquent donc pas un retour au passé ni un redressement moral d’injustices anciennes  mais se développent dans la mesure où elles favorisent la fragmentation des entités politiques existantes, et dans la mesure où certaines traditions culturelles infra-nationales peuvent servir de fondement à la constitution de nouvelles entités plus petites, et donc plus efficaces. C’est plus me semble-t-il une question de recherche de l’efficacité de la gestion que de triomphe de la morale en politique. »

 

Louis Mélennec. « Votre discours me semble devoir être clarifié pour être compris, notamment sur le concept de Nation. Les économistes sont souvent obscurs, et vous n’êtes pas de ceux qui parlent le plus clairement.

Vous ayant souvent entendu, je retiens essentiellement plusieurs points, qui rejoignent parfaitement  mes analyses :

– L’Europe a été construite avec précipitation, n’importe comment, presque par n’importe qui. Le désastre est patent. La majorité des Européens souhaitent une coopération étroite entre les pays, mais ne veulent pas de ce capharnaüm.

– Les petits Etats sont souvent mieux armés que les grands pour réussir. Vous citez souvent la Suisse (41 000 klm carrés, Bretagne : 34 000 klm carrés) et la Norvège (4,5 millions d’habitants; diaspora bretonne : 8 millions ou davantage; Bretons de Paris : plus d’un million et demi); ce que je fais aussi, fermement convaincu que la Bretagne dispose d’atouts considérables, et que c’est la gouvernance française, désastreuse, aggravée par la nullité des « élus » bretons, qui la détruit. Le problème de la Bretagne, a pu énoncer le président de l’Institut de Locarn, LE PROBLEME DE LA BRETAGNE, C’EST LA FRANCE. En réalité, c’est pire que cela.

– L’euro, dans sa forme actuelle, est un cafouillis, et doit être repensé. Il est politiquement très inconvenant de le dire. Bravo pour votre courage, qui vous aliène bien des sympathies. Pas la mienne, assurément.

– A l’évidence, si vous avez lu mon livre, vous êtes maintenant convaincu que la Bretagne constitue une de ces « entités politiques naturelles » auxquelles vous faites allusion, qui a vocation à réapparaître sur la scène internationale. De plus : nos origines sont connues avant le Christ; notre sentiment d’appartenance est presque furieux, depuis toujours, même si nous avons du, nous peuple si fier, nous humilier à courber l’échine; d’avoir tant souffert fait de nous une  nation psychologiquement très unie, malgré nos luttes fratricides.

Nous sommes donc tout-à-fait prêts à faire face au nouveau destin qui nous attend.

Enfin, vous me faites dire ce que je n’ai pas dit : les Bretons d’Outre Manche n’ont pas colonisé l’Armorique. Reportez vous au Livre Bleu, page 33. On pense qu’ils se sont « mélangés » aux populations locales, très peu nombreuses. »

UNE CORRESPONDANCE HILARANTE : LES BRETONS QUI AIMENT LEUR PAYS SONT PLUS NOCIFS QUE LES ISLAMISTES : ILS DOIVENT ÊTRE JETES EN PRISON. M. LE MINISTRE DE L’INTERIEUR, ILS SONT DES MILLIONS DANS CE CAS : ELARGISSEZ D’URGENCE VOS MURS !

Voici qui va vous distraire. Un Cher et Grand Âââââmi me conjure, avec de grandes protestations d’amitié, au nom du sang versé par les Bretons dans les guerres françaises, qui fait d’eux – selon lui -, des Français majuscules, nous adresse, à nous nation bretonne, des recommandations pour rentrer dans le rang !

Naïf comme tous mes compatriotes (un peu moins qu’eux, tout de même, par l’effet d’une longue et parfois douloureuse expérience), toujours prêt à croire aux bons sentiments, j’aurais cru à ses protestations amicales, les rapportant simplement à la perversion de son raisonnement, si une autres lettre, adressée à l’un de ses amis juifs, est parvenue sur ma messagerie par le fait de sa maladresse à utiliser les boutons de son clavier, le mettant sévèrement en garde contre ces Bretons qu’il désigne ouvertement comme plus dangereux que des islamistes, à jeter illico en prison ! Bien sur, je fais partie de cette horde de sauvages.

On se rappelle de centaines de propos similaires, invraisemblables, tenus par la France, de tous temps, sur les bretons et la Bretagne .. Sous Charlemagne : les Bretons sont incestueux, grossiers, cruels, violent les lois divines et humaines, bestiaux … Sous les dernières républiques :  ce sont des porcs, des cochons, des êtres non encore parvenus à un stade humain, ils parlent un charabia venu de la grotte de Cro-magnon (voir par Google : injures anti-bretonnes; le livre bleu : pages 72 à 77).

Quelques extraits de cette littérature admirable, que nous sommes quelques uns à avoir répertoriés : relire, absolument, et faire connaître à votre entourage, en famille, devant vos amis , que vous soyez bretons ou français, les propos hallucinants que voici, que ni les Bretons, ni aucun être humain ne pardonneront jamais :

http://www.breizh.info/wordpress/?p=248

C’est la seule lettre agressive que j’ai reçue. Mais elles émanent d’une personne « peu entendue » – pour s’exprimer comme le bon Commynes, parlant de son roi Charles VIII, le mari d’Anne de Bretagne, lequel roi ne passait pas pour être l’Himalaya de la pansée de son temps. Les Français ont fini par nous aimer, nous reconnaissant, malgré tout, quelques qualités, et expriment de la tristesse de savoir que comme la Lettonie, la Lithuanie, la Slovaquie, la Bosnie, la Croatie, la Macédoine, l’Ecosse et la Catalogne sans doute  .. .. nous allons les quitter bientôt, et reprendre notre course souveraine, dans l’univers des pays libres admis à l’ONU : plus de cinquante sont beaucoup plus petits que nous, et beaucoup moins prospères, y sont admis, la liste s’allonge non pas chaque jour, mais chaque année  … (voir par Google : Programme politique pour la Bretagne souveraine).

Conseil donné par ce cher Grand Âââmi au ministre de l’intérieur, qui ne recevra pas cet avis, car il ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam, et qui est parfaitement au courant de la situation bretonne, qui le préoccupe, assurément : jeter en prison ces bretons « ennemis de l’intérieur » (sic), plus menaçants que ….. les islamistes radicaux  !!!!!! (resic : incroyable mais VRAI).

Voici ce morceau de littérature, qui prendra place dans les annales bretonnes et françaises :

« Incroyable mais vrai ! un autre danger de l’Intérieur, non moins virulent que le danger Islamiste, car porteur de troubles révolutionnaires, et qui va obliger le ministre de l’intérieur d’en mettre certains en prison pour menées subversives …. « 

J’en ris encore. Voici ma réponse :

 » Rassurez vous, Cher Grand Ami, pour la sécurité des Bretons. L’époque des grands massacres en Bretagne et en Vendée par les armées françaises est terminée. C’est VOUS qui allez être jeté en prison, pour vouloir faire obstacle à ce droit sacré de toute personne humaine de penser et de s’exprimer librement. Dans votre donjon aquitain, entendez vous les bruits du dehors ? Vous n’avez sûrement pas encore entendu dire que la France est sévèrement admonestée par l’ONU et les Instances internationales d’avoir impérativement à respecter les droits sacrés des nations minoritaires qu’elle tient prisonnières dans ses frontières par la force, sans leur consentement. Lisez-vous la presse ? Laquelle ?

 

http://louis-melennec.fr/2013/03/27/la-france-viole-en-toute-connaissance-de-cause-dune-maniere-permanente-le-droit-des-nations-quelle-tient-captives-dans-ses-frontieres-sans-leur-consentement-sans-les-avoir-jamais-consultees-s/#respond

Il est grand temps de vous recycler, et de vous mettre au courant des acquisitions du droit des peuples …………..

Vous reprendriez sûrement à votre compte ces affirmations insensées publiées par la presse française au moment de la séparation de l’église et de l’Etat :

…………….

Mais hélas, c’est un rêve : on ne peut plus insulter les Bretons, on ne peut plus leur cogner dessus, on ne peut plus les humilier, comme on l’a fait depuis cinq siècles. Toutes ces abominations se sont capitalisées, et malgré les efforts de la France pour dissimuler ses crimes, elles sont aujourd’hui connues de la grande majorité de la population bretonne, et suscitent même chez les Français une large compréhension à l’égard de nos sentiments ……..

Nous n’allons pas nous quitter de sitôt : je publierai la suite de cette lettre plus tard, et ne vous oublie pas dans mes prières. (Ce dont vous vous doutez) …

(A suivre).

 

De M. B., homme politique français, que j’ai connu à l’occasion de mes activités de consultant en droit social.

B. « La Bretagne évolue-t-elle comme l’Ecosse, vers l’indépendance ? »

LM. « Oui, la Bretagne s’oriente vers l’indépendance. L’histoire des peuples – pour ceux qui l’ont lue et l’ont décryptée -, est irrépressible. Le silence des médias sur ce point est ridicule. L’insupportable est dépassé : les Bretons de Bretagne pointent désormais du doigt ce qu’ils appellent avec mépris « la presse de collaboration ».

 

 

 

 

Tous les ingrédients sont réunis en Bretagne. Les symptômes de cette évolution sont frappants : la population a spontanément remplacé le drapeau français par le drapeau national blanc et noir; l’hymne national est en passe de remplacer la Marseillaise. Les « élus » « bretons » suivent, observent le mouvement, et, avec une grande « prudence », déplissent leurs vestes : vous savez que j’ai l’oreille très fine, puisque vous m’avez invité, au moins une fois, à donner un concert dans votre ministère. J’entends, de Paris, ces vestes « bretonnes » se retourner. La méthode me répugne, à cause de l’hypocrisie dans laquelle elle se fait : il serait si simple de parler, d’évoquer l’histoire, et d’exposer nos arguments, qui sont terribles. Ce que j’ai fait dans le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, que je vous remercie d’avoir lu, vous Français, sans vous offusquer. Si la population ne se manifeste pas davantage, et use de ces moyens détournés, et d’ailleurs inconscients pour le grand nombre, c’est que le débat public n’est pas encore ouvert, et que la théorisation claire de ce mouvement, entravée davantage par les Bretons que par les Français, commence à peine. La population a peur – je dis : PEUR – effrayée par le lavage des cerveaux de 1789 à nos jours, qui continue encore à produire ses effets, comme les préceptes marxistes (la prétendue lutte des classes, la prétendue exploitation de la classe des « travailleurs » par les abominables capitalistes…. tous principes au nom desquels on a tué plus de deux cents millions d’innocents …), paralysent la vie politique et économique du pays.

 

……………… (A suivre).

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