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CE QUE TOUS SAVENT DEPUIS QUARANTE ANS AU MOINS : LA FRANCE EST PERDUE . LA BRETAGNE, SI ELLE PORTE AU POUVOIR DES GENS INTELLIGENTS ET MOTIVES, PEUT ENCORE SE SAUVER : MOLLASSONS ET COCUS BRETONS, REVEILLEZ-VOUS, IL VA ÊTRE TROP TARD !

 

TV LIBERTES. INTERVIEW de Louis Mélennec, 17 juin 2014.

« Depuis cinq siècles, la France occulte notre histoire, elle ment en permanence, elle viole d’une manière outrancière le droit international en opprimant les nations qu’elle tient captives dans ses frontières. Elle est, je l’ai dit souvent, un Etat maffieux (ce qui est aujourd’hui multi-démontré par le nombre incroyable d’affaires qui pullulent depuis 15 ans). Elle est un authentique Etat voyou.
Comment voulez-vous que nos interlocuteurs connaissent la vérité, alors qu’elle leur a toujours été dissimulée, avec – référence HORRIBLE – la complicité de certains des nôtres, les mangeurs de soupe bien connus ? »

 

DERNIERES NOUVELLES POLITIQUES : VALLS new deal and Co. Deux nullités ont démissionné du gouvernement Valls : un couple à 50 pour 100 français, 50 pour 100 breton. Non pas pour des raisons de conviction politique, mais pour se mettre à l’abri du naufrage de ce pouvoir couvert de ridicule, et tenter de mieux se raccrocher aux branches un peu plus tard. Une nullité incompétente, de niveau à peu près égal à zéro, remplace le second dans l’un des postes les plus importants pour la France et la Bretagne : l’éducation dite « nationale ». Emmanuel MACRON n’est en aucun cas un imbécile. Mais il est TOTALEMENT incompétent pour avoir autorité sur l’économie bretonne. Résultats : connus d’avance.

L’HALLUCINANTE DEBRETONNISATION DE LA LOIRE ATLANTIQUE, dont les auteurs et leurs complices, connus de tous, devront être JUGES UN JOUR, AVEC LA PLUS IMPLACABLE SEVERITE :

 

 

 

LA DECLARATION DE THIERRY DESJARDINS, DIRECTEUR ADJOINT DU FIGARO.

Nous sommes quelques centaines à avoir agi pour que nos contemporains ouvrent les yeux sur le malheur qui les attend. Thierry DESJARDINS l’a fait avec un courage particulier. Vola donc arrivée cette époque que nous avons sans cesse et sans cesse annoncée.

 

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« Les écoles de Bretagne, de 1789 à une époque très récente, ont été des camps de rééducation – d’aucuns disent : de concentration -, mis en place et organisés par la France, pour faire entrer dans les cerveaux des Bretons « sa » religion, à base de boursouflure et d’auto-satisfaction. Cette opération, avec la complicité de Bretons – jusqu’à aujourd’hui -, a failli réussir. On sait dans quelles conditions la non-réintégration de la Loire Atlantique dans notre territoire national a trouvé de ces complices. Mais l’heure de vérité a sonné ».

« Les Bretons s’aperçoivent enfin qu’il n’y a à Paris, sous le nom fallacieux de « gouvernement », qu’une bande de pantins incompétents, ignares, stupides, intéressés, et que le pouvoir doit être restitué à la Bretagne, sous la forme d’une constitution leur attribuant explicitement et irrévocablement le droit de décider, par voie de référendum, le sort qu’il veulent pour eux mêmes et pour leur pays, comme nous l’écrivons depuis au moins trente ans : ceci s’entend de leur Identité nationale, de l’éducation, de la nationalité bretonne, de la politique pénale, des sanctions à appliquer aux délinquants et aux criminels – notamment à ceux qui enfreignent les lois bretonnes -, de l’économie, avant tout : de la nécessité de mettre en place une régulation drastique de l’immigration, à en définir clairement les tenants et les aboutissants, et de n’accorder l’honneur d’être Bretons qu’à ceux qui le méritent, sans aucune concession. Il est temps de mettre un terme à cette pantalonnade désignée sous le termes ridicule « d’élections » démocratiques, qui a pour seul effet, dans l’état actuel des choses, de n’envoyer à Paris que d’autres pantins, clients invétérés et prisonniers du système indigne que les Bretons, par leur lâcheté, continuent à accepter. »

 

LM. In : LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE.

 

 

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L’INCROYABLE SOTTISE DES GENS QUI ONT ACCAPARE LE POUVOIR EN FRANCE.

 

Le combat que mènent certains Bretons pour que leur pays accède à ce qui qui lui est dû, n’est ni de près ni de loin une croisade anti-française, même si ce combat exige que toute la vérité soit dite, faute de quoi il sera inefficace.

L’histoire de la Bretagne a été vécue par bien d’autres peuples, d’une manière aussi cruelle : cela n’excuse rien, n’autorise certainement pas à garder le silence, et ne permet aucune passivité.

Je ne peux mieux introduire cette chronique, qu’en citant ces quelques phrases extraites des mémoires de la célèbre chanteuse du Bolchoï, Galina Vichnevskaïa, sous titrée « Histoire russe », qui décrit ce que fut le régime soviétique de la « société sans classes » instaurée par Lénine, Staline, et autres criminels monstrueux, les plus féroces que l’humanité ait produits, et sur l’admirable « égalité » instaurée par cette société, dont l’ambition fut de créer un « homme nouveau », noble projet encore d’actualité sous la plume d’hommes aussi supérieurement intelligents qu’un très récent « ministre de l’éducation nationale », heureusement dépossédé de ses fonctions depuis quelques mois :

« Ces hommes habitaient en réalité dans un autre pays que les autres citoyens. Un pays créé par eux, à leur avantage et à leur profit. Un troupeau, une horde d’hommes et de femmes, quelques milliers, qui, dans un pays colonisé par eux,exploitaient sans vergogne un peuple amer et miséreux. Ils possédaient leurs propres magasins, solidement gardés par des hommes pour en interdire l’entrée aux autres citoyens, fournissant en abondance, à des prix nettement inférieurs aux prix ordinaires, les produits alimentaires, les vêtements, les boissons, les chaussures ..

Ils habitaient dans de très beaux appartements, et bénéficiaient de datchas solidement entourées de hautes grilles infranchissables, de voitures particulières, de chauffeurs, d’une nuée de domestiques pour les plus favorisés. Cela ne leur coûtait pas un sou.

Des individus sans aucune culture et sans aucun talent s’emparèrent  ….. »

 

 

Une société d’hommes nouveaux ? Sans aucun doute. Le régime tsariste avait gouverné d’une main de fer. Mais les Tsars, quels ques fussent leurs défauts, avaient une morale, et si l’évolution des sociétés et des idées .. Mais le fait, s’il n’est pas unique, est remarquable : la société russe prétendûment sans classes, si l’on excepte les quelques dizaines de milliers de privilégiés, est une société d’esclaves, dans son entier. A ce niveau d’infamie, il y a égalité, en effet.

J’ai lu quelque part, si ce chiffre a une réelle signification, que le régime des tsars a fait quelques milliers de victimes pendant tout le dix-neuvième siècle. Ce chiffre est plausible, à défaut d’être mathématiquement exact. Mais on attribue à Trotsky et à Lénine (….) plusieurs millions d de morts en … années.

Galina Vichnevskaïa écrit : « Pour savoir ce que fut la vie infâme des esclaves soviétiques, il faut avoir vécu cette époque, un mois seulement ».

La France offre-t-elle, quant à la brillance de l’équipe que des Institutions absurdes ont porté à la tête de ce malheureux pays, un tableau différent de celui de la sublime république soviétique ?

Les imbéciles qui gouvernent la France sont fort nombreux. La débilité de « l’équipe » actuelle de pieds nickelés dépasse tous les records .. la politique qu’ils imposent n’est ni de près ni de loin, ce que souhaite le peuple français.

Le Figaro vient de publier un article à sensation, sous la plume de M. Christopher CALDWELL,  sur le thème interdit en France sous peine d’être condamné en correctionnelle :

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/10/08/01006-20111008ARTFIG00522–l-islam-est-le-plus-grave-de

Les « merdias » français – les merdias bretons aussi – découvrent que les chrétiens d’orient sont persécutés, volés, violés, massacrés.

On ose dire qu’une religion qui punit de mort l’adultère (des femmes, bien entendu), qui coupe la main – voire les deux mains et les pieds – des voleurs, qui punit l’homme qui devient chrétien de la peine de pendaison, qui tolère les excisions et autres amputations des organes génitaux féminins, qui consacre l’infériorité juridique de la femme, qui proclame dans ses textes religieux : « tuez les tous » .. est compatible avec les valeurs de la République. Des sondages, sur ce point, ont enfin été réalisés, et, incroyable mais vrai dans cette république des droits de l’homme, publiés ! Plus de 70 pour cent des Français pensent qu’évidemment, ces principes sont en totale opposition avec nos modes de vie et de pensée.

Ce n’est évidemment plus, depuis longtemps, par les médias aux ordres qu’on est informé de ce qui se passe, mais par Internet.

http://www.leparisien.fr/economie/cafe-chocolat-les-prisons-cassent-les-prix-27-06-2012-2067470.php

Bien entendu, les gens au pouvoir, qui savent tout cela, ne tiennent aucun compte de ce que les Français souhaitent pour leur pays.

Mais qui sont ces débiles mentaux qui tolèrent cela, et qui condamnent en justice ceux qui osent proférer publiquement ce que tout le monde sait, et qui génère tant d’angoisse ?
IL Y A DES DIZAINES D’ANNEES QUE TOUT CELA EST CONNU …. Vous comprenez pourquoi, depuis si longtemps, je plaide pour que ces criminels, qui ont laissé notre pays se dégrader à ce point, soient rattrapés par la justice, et jugés très sévèrement.

La France est gravement dépressive, dans sa totalité, et A PEUR de ce qui va arriver. Mais cela aussi est interdit : ce sont des fantasmes, selon les bobos du seizième arrondissement, et les télévisions payées avec nos deniers. Quelques uns, cependant, commence à prendre peur, réellement.

Je suis athée. Mais cela ne m’a pas empêché d’être indigné, pendant tout ce temps, de la veulerie, de la lâcheté, de la crapulerie de ceux qui nous détruisent sous couvert de nous gouverner.

 

IL Y A PLUS DE VINGT ANS, QUARANTE ANS POUR LES MIEUX INFORMES, QU’ON ASSISTE AVEC CONSTERNATION LA DEGRADATION DE LA SITUATION EN FRANCE.

Nous n’avons certes pas attendu l’article de M. CALDWELL pour effecteur ce diagnostic désastreux. Nous n’avons pas été les seuls, hélas ! Loin s’en faut.
En 2002, un candidat déterminé, intelligent et honnête, Claude REICHMANN, particulièrement courageux et lucide, mais résolument en dehors de tous les courants clientélistes méprisables qui peuplent la planète corrompue appelée « LA FRANCE », m’a demandé de présider son Comité de soutien.  Malgré un dégoût irrépressible pour le monde politique, qui date du temps où j’y ai été confronté, en 1960 – époque à laquelle je me liais d’une amitié filiale avec Hervé Nader, député de Quimper, sans doute l’homme le plus étonnant que j’aie rencontré dans ma vie – j’ai accepté de faire partie de son équipe restreinte. Il avait constitué un cabinet noir (un shadow cabinet), dans lequel le portefeuille de la justice – in partibus, bien entendu -, me fut attribué. J’écoutais les chroniques de REICHMANN depuis plusieurs années : claires, nettes, particulièrement documentées, Nous avons lié connaissance à l’occasion de ma candidature à la succession de Jacques Pelletier, Médiateur de la République – que je connaissais particulièrement bien depuis 1969 -,  un homme résolument du « système », lui, sur lequel j’aurai beaucoup à dire ……

Nous avons co-rédigé le texte du « Référendum pour la France ». Ce texte visait également, bien sûr, la Bretagne : en tout et pour tout, il s’agissait de questionner les sujets interrogés sur les règles saines de gouvernance de leur pays. Il ne s’agissait aucunement d’un référendum classique. Notre diagnostic des besoins réels du pays était fort clair, et simplissime.  ………

Nos analyses -sauf sur des points mineurs, en tous cas, étaient très largement convergentes. Il s’agissait de remettre totalement à plat (je dis : totalement) les Institutions de la France, et de son système de gouvernance ….

 

TOUTES LES PORTES, en dehors de quelques radios à l’auditorat faible, restèrent fermées à Claude REICHMAN …

 

AUCUN SUJET N’A ETE EVITE :

– La fiscalité. tous sont excédés par cette fiscalité délirante, une des plaies signantes du bordel français.

. L’enseignement

. La Justice.

. Le statut de la fonction publique ..

. La moralité publique ..

 

A suivre ……….

 

 

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 ECHANGES AVEC LES LECTEURS.

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Sur les injures déversées par la France sur la Bretagne et les Français.

Lettre de mon correspondant, le Dr. C., de nationalité corse, à qui j’ai adressé une sélection de plusieurs dizaines de ces injures, dont il n’avait jamais entendu parler :

« Ces injures horribles envers les Bretons sont plus que surprenantes. Cependant, elles ne sont pas aussi meurtrières que les cruautés perpétrées l’encontre peuples soumis, ainsi qu’envers les esclaves. Ne sont-elles pas la trame de l’Histoire ? »

Réponse de Louis Mélennec, du 10 août 2014. 

En effet, les injures ne sont rien, comparées aux sévices exercés sur les peuples. De ce côté là, nous avons été plus qu’abondamment servis.

Les Bretons se sont défendus pendant dix siècles contre le voisin situé à l’est de leurs frontières, en lui infligeant, plus d’une fois, les défaites qu’il méritait. Puis, le rapport des forces nous étant devenu très défavorable, nos armées nationales ont été détruites, en 1488, à la faveur de deux invasions – et de la défection des « collabos » bretons de l’époque en faveur de l’ennemi français. Nous avons encore résisté, férocement, de 1532 à 1589, avec les Institutions que la monarchie française a été contrainte de nous laisser : les Etats de Bretagne, et notre Parlement.

Nous avons bénéficié dès le moyen-âge d’une monarchie parlementaire largement consensuelle, là où notre voisin français ne connaissait que l’arbitraire d’un régime autoritaire.

La « révolution » de 1789, connue sous le nom de « révolution des droits de l’homme, a donné le signe la curée.
Les Bretons ont beaucoup subi de la part de leurs voisins. J’ai passé trente ans à exhumer des archives les faits que la France avait réussi à extirper de nos mémoires, tant le lavage des cerveaux a été parfaitement mené et accompli de 1789 à 1950.
Je suis né en 1941. J’ai donc vécu dans mon enfance et dans mon adolescence cette trituration des esprits, dont j’ai mis de longues années à me délivrer. Comme vous pouvez le voir, j’en garde des traces profondes. Et cela ne s’éteindra qu’avec ma mort. Comme l’écrit Galina Vichnevskaïa dans ses mémoires pour ses malheureux compatriotes, il faut avoir vécu les ravages de l’infériorisation des Bretons par notre cher voisin, pour savoir ce que cela a été. Je fais partie des survivant, vous l’avez compris.

Vous méritez de lire le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, dont la deuxième édition est épuisée. Je vous en adresse un exemplaire. Ce livre sera un jour entre les mains d’une partie importante de la population bretonne. Pour le moment, il est encore rejeté par une partie d’entre elle, notamment par ceux qui se présentent comme les sauveurs de la Bretagne, c’est-à-dire ceux qui ont pour première mission de diffuser la vérité, et qui ne le font pas (la jalousie est toujours la principale motivation de ceux qui n’ont pas agi). Lisez-le jusqu’au bout.

C’est à partir de l’avènement de la république des « droits de l’homme » que les choses deviennent horribles pour les Bretons.
Les soviétiques, au milieu des horreurs infligées à leurs populations, avaient au moins le mérite d’exalter les mérites du peuple, qui en retirait une certaine fierté. A partir de 1789, nous n’avons connu que l’humiliation de l’esclavage que le pays des droits de l’homme nous a infligés, et la honte qui en est résultée. Nous avons été désormais « gouvernés » – j’emploie ce terme par pure dérision – depuis Paris, par des fonctionnaires largement incompétents, ignares de nos besoins et de nos aspirations nationales, et par des gouverneurs dénommés par euphémisme : « préfets ».

Un symptôme significatif de l’évolution des temps : mon livre étant sorti à peine, au début de cette année, le cabinet du premier ministre, sur papier officiel de la « République », en a commandé deux exemplaires – le mot deux étant souligné dans cette lettre « républicaine ». On sait donc, enfin, à Matignon et à l’Elysée, ce qu’a été « l’oeuvre civilisatrice » de la France en Bretagne.

Cependant : pas un mot dans les médias officiels. La souplesse d’échine des journaleux est stupéfiante. Ils vont tôt ou tard se réveiller, et ne manqueront pas de s’attribuer tous les mérites de ces « découvertes » historiques. « Nos » députés et « nos » sénateurs aussi : on les verra bientôt à la tête des cortèges, brandissant nos couleurs nationales, après les avoir foulées aux pieds. Et les naïfs bretons, au fond de leurs chaumières, encore grugés, pleureront de joie et de reconnaissance, là où l’on devrait jeter des pierres. Celui qui ne ment pas – ou peu, ce qui est le cas de beaucoup de Bretons -, a une vocation toute particulière à être trompé. C’est justice.

Dans les débats récents à l’assemblée nationale des Français, sur le « redécoupage » des régions françaises – pour nous : la réintégration de Nantes dans notre territoire national -, pas un « député » breton n’a osé évoquer les souffrances qui nous ont été infligées depuis 1789 : voyez à quel degré nous sommes infectés. De lire à la tribune cette sélection d’injures que je vous ai adressée, devant les écrans de la télévision française, aurait eu un effet mondial, et immédiat. Allez vous me croire ? L’un des vice-présidents de l’assemblée nationale des Français est breton !
C’est avec raison qu’un auteur juif célèbre a écrit : « Les Bretons sont les Juifs de la France ».
Cela nous vaut-il la compassion des Juifs ? Je vous laisse trouver la réponse.
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Louis Mélennec, breton.

 

 

 

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Lettre adressée à M. PLM., qui me questionne sur le point de savoir si une action devant les juridictions internationales est envisageable : le moment est-il venu ?
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UNE INSTANCE DEVANT UNE JURIDICTION INTERNATIONALE EN VUE DE PROCLAMER L’INDEPENDANCE DE LA BRETAGNE ??? ????
Les chances de succès d’une action devant les instances internationales sont, DANS L’ETAT ACTUEL DES CHOSES – je dis : dans l’état actuel des choses – ABSOLUMENT NULLES :
1 – Une telle action suppose des fonds, des cotisations, des avocats, des juristes HONNÊTES (en connaissez-vous seulement deux ?) .. , un technicien du droit de niveau superlatif (il existe, mais n’est pas en Bretagne, il vit à Paris, et ne souhaite actuellement pas se lancer dans cette affaire), capable de rédiger les conclusions en justice et d’assurer la direction d’un tel procès.
2 – Une telle action suppose une stratégie parfaitement pensée, réfléchie. Ce qui suppose une EXPERIENCE CONSIDERABLE du fonctionnement des juridictions françaises, internationales, et surtout la manière dont elles sont manipulées par les Etats, comme sont manipulés les députés et les sénateurs bretons … (pardon : ils ne sont pas même manipulés : ils sont couchés à plat ventre sur le sol, comme les adorateurs du Veau d’or, ainsi qu’on vient de le voir une fois de plus).
3 – Une telle action suppose qu’elle soit entreprise au moment opportun, NI AVANT, ni APRES. 
Plusieurs actions de cette nature ont été tentées dans un passé relativement récent, notamment par mademoiselle K., docteur en droit, et même par un magistrat en exercice, extrêmement savant et courageux, Yann Brekilien, un ami de longue date, qui m’a confié son dossier (voir ce nom dans internet). Ces actions n’ont pas été inutiles, elles sont très sérieusement motivées. Mais elles étaient prématurées : la France a pissé littéralement sur ces motivations très sérieuses, rédigées par des professionnels de très haut niveau. Il y a cinq siècles qu’elle agit ainsi en Bretagne. J’expliquerai plus tard comment les plus hautes juridictions françaises, et même internationales détournent sciemment le droit dans des affaires de cette nature. J’ai moi-même intenté une action, pour d’autres motifs, contre trois ministres en exercice, devant la Cour de justice de la République, et suis, en quelque sorte, un « spécialiste » de terrain. Les Bretons, d’une naïveté incroyable, pensent que de telles choses sont impossibles. Je l’ai cru aussi pendant près de cinquante ans.
4 – C’est une absurdité de croire que les juridictions internationales sont indépendantes.
Les Bretons, floués depuis cinq siècles, continuent a avoir de la justice une vision angélique. C’est à leur honneur. Mais c’est pathétique, pire : désastreux, pour qui ne connaît pas le système…
Les juges sont nommés pour une période limitée, et perçoivent de très hauts salaires (comme les députés, les sénateurs, et autres « serviteurs du bien public »). Ils se gardent bien de déplaire à leurs maîtres, sauf dans des affaires minuscules, qui n’ont aucune conséquence importante, notamment concernant UN SEUL plaideur, en lui accordant une satisfaction de principe dans son procès, ou en lui versant une indemnité, dont le montant, souvent faible, est puisé dans la poche du contribuable, de toutes manières. Mais lorsqu’il s’agit d’un PAYS AUSSI IMPORTANT QUE LA BRETAGNE, avec les ENORMES CONSEQUENCES qu’implique la reconnaissance des ses droits nationaux et internationaux, croyez bien que dans la capitale du pays prédateur, on veillera à ce que la Justice ne se fasse que SI ON EST CONTRAINT DE LA LAISSER PASSER.
Voila cinq siècle que ledit Etat étranger nous surveille, le fouet à la main, avec une petite carotte dans l’autre. Pour les Bretons, soyons plus clairs, ma qualité de médecin me permet de m’exprimer ainsi : ILS SONT BAISES DE PART EN PART.
5 – L’ « affaire de Bretagne » n’est absolument pas mûre, DANS L’ETAT ACTUEL DES CHOSES, pour être portée devant un tribunal international.
Ce tribunal, en 2014, nous donnerait tort . Nous aurons perdu beaucoup de temps, beaucoup d’argent, beaucoup d’énergie. ET NOUS SERONS RIDICULES, pour n’avoir pas su attendre le moment opportun. Sans pouvoir faire appel à nouveau devant un tribunal, avec ce précédent très fâcheux, très difficile à remonter. Ce type d’affaire ne réussit en justice QUE SI LE PEUPLE CONCERNE A DEJA ACCOMPLI SUR LE TERRAIN UN TRES GROS TRAVAIL POLITIQUE, en manifestant sa volonté claire, et si l’Etat prédateur a compris enfin que la cause est perdue pour lui.
En d’autres termes, si le colonisateur, en raison des « misères » qu’on lui fait, est dans l’impasse totale.

La Bretagne est loin d’avoir accompli l’itinéraire nécessaire pour que cela aboutisse. Nombre de Bretons en sont encore à former des obstacles effarants pour ceux qui tentent de les éclairer.

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En tout cas, écrire « qu’on ne fait rien » est une grossièreté de plus à l’égard de ceux qui y consacrent leur vie.
Les choses ont énormément évolué depuis dix ans, et continuent à évoluer.
J’en connais qui ont beaucoup agi pour qu’il en soit ainsi. Je pense faire partie de ceux là. La fiction du prétendu traité d’union de la Bretagne et de la France est aujourd’hui TOTALEMENT DETRUITE. Personne n’ose plus nier les invasions, les manipulations, la concussion, la présence des armées françaises autour de Vannes en août 1532, les complicités au sein même de la nation bretonne.
J’ai consacré dix ans de ma vie à démonter cette machine infernale : C’EST FAIT (conférence publique donnée à Vannes en 2006, actuellement détenue par ABP, mais absente de la toile, pour des raisons qu’on ignore, mais publiée à de multiples reprises, notamment dans le Livre Bleu).
Cette analyse entièrement nouvelle donne légitimité à la volonté des Bretons de s’émanciper de la férule destructrice du colonisateur, et a donc, comme pièce de la stratégie, une importance considérable. Elle a été faite et publiée pour cela. Elle a déjà agi sur les esprits, elle agit petit à petit sur la prise de conscience des enjeux bretons, et du jeu répugnant de certains bretons, que l’on connaît.
Elle a engendré plusieurs slogans politiques, dont celui-ci : La Bretagne n’a jamais été française, elle ne l’est pas, elle ne le sera jamais. 
Bien sûr, je suis cette affaire de près. Et je ne suis pas de ceux « qui ne font rien ».
Il faut agir en son temps. Pour le moment, cela évolue plutôt bien, comme on a pu le voir ces derniers mois. Un « symptôme » qui ne trompe pas : le drapeau français ne flotte plus sur la Bretagne, sauf là où  on ne peut faire autrement. Un autre :avant peu, notre Hymne national aura remplacé la Marseillaise, que beaucoup de Bretons honnissent.
En plus de quarante ans, c’est de l’intérieur que j’ai appris comment fonctionne le système, et non par oui-dire. Toute précipitation dans ce domaine serait une grave erreur.
Je le répète : En Bretagne, la France est chassée des esprits, son oeuvre maléfique est connue.  Là non plus, on ne peut pas dire qu’on « n’a rien fait ».
Le reste suivra.
Louis Mélennec, docteur en droit.