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MARYLISE LE BRANCHU : PORTRAIT d’une héroïne bretonne d’hier, d’aujoud’hui, et de demain .

Marylise le Branchu

SEIZE JUIN 2012 : DERNIERES NOUVELLES : MARIE LOU ANNONCE QU’ELLE SERAIT FAVORABLE A LA  » REUNIFICATION DE LA BRETAGNE « .

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D’après le communiqué de Bretagne Réunie 44 , Marie-Lou vient de déclarer qu’elle serait favorable à la réunification de notre Pays !!!!!!!!

Douze années de perdues.

Nous l’avons dit et redit des DIZAINES DE FOIS : le mouvement sera impulsé par la base, c’est à dire par la population bretonne, en AUCUN CAS par les clients et les vassaux du pouvoir de Paris. Nous avons dit et redit que nos  » parlementaires  » sont des SUIVISTES : lorsque le vent sera en train de tourner, ils retourneront, sans gêne et sans honte, leur veste. Sans danger aucun : ils seront tous au rendez vous.

Cela est en train de se faire.

Combien étaient-ils, le 20 septembre 2008, lors de la magnifique démonstration populaire dans les rue de Nantes, en faveur de l’identité et des droits immémoriaux de notre Pays ? On nous dit, Marie-lou, que vous et tous les élus bretons étaient là, dispersés dans la foule; mais que, par timidité, il n’ont pas osé se montrer ! Combien ont-ils protesté contre le silence totalitaire des médias dépendants du pouvoir jacobin de Paris ??? Comment peut-on être breton, et se comporter d’une manière aussi minable ?

Personne n’ose encore utiliser les mots justes : LA REINTEGRATION DE LA LOIRE ATLANTIQUE (le Comté de Nantes, en réalité), détachée par le gouvernement de Vichy, DANS NOTRE TERRITOIRE NATIONAL ANCESTRAL.

Ceci ne rend que plus prémonitoires les faits qui se sont déroulés en l’an 2000 au ministère dirigé par Marie – Lou LEBRANCHU.

Sauf erreur, presque tous les députés et les sénateurs sont maintenant présents à l’appel : bravo ! Nous sommes sidérés par tant d’héroïsme, annoncé depuis de longues années !

Quelle merveille que ces patriotes bretons : LE MONDE ENTIER LES ADMIRE, ET NOUS ENVIE !

Et ou en sont les bons LE DRIAN et AYRAULT ???? Réalisent-ils, enfin, que RIEN NE PEUT FAIRE OBSTACLE A NOTRE RENAISSANCE DANS LE CONCERT DES NATIONS ???????????????

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JANVIER 2000 : LA FÊTE BAT SON PLEIN AU MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES :

  Le bon Docteur MELENNEC  s’invite chez MARIE-LOU LEBRANCHU.

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Internet permet ce miracle, annoncer l´actualité en différé…12 ans après .

Douze ans plus tard, qu´a fait Marie-Lou pour la langue bretonne, et pour que soit abattu le mur de la honte, qui sépare les quatre départements bretons du nord (le Finistère, les Côtes d’Armor, le Morbihan, l’Ile et Vilaine), de la Loire Atlantique, joyau de la Bretagne, siège de notre capitale historique et politique ?
Avec sa souplesse d´échine habituelle, la presse bretonne n´a pas, en son temps annoncé cette manifestation qui, on va le voir, créa quelque stupeur dans la grande salle de réception du ministère des petites et moyennes entreprises.

 

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Marylise Lebranchu, à trop fréquenter Jean-Pierre Chevènement en oublie ses origines bretonnes.

Paris (de notre correspondant, année 2000)

(Nota : le locataire de l’hôtel Matignon, à cette époque, est le démocrate Lionel JOSPIN).

Marylise Lebranchu, dont beaucoup ignorent qu´elle est Ministre des petites et moyennes entreprises, tant elle a peu brillé dans ce poste – avait convoqué la colonie bretonne de Paris pour les voeux de la nouvelle année, dans le grand salon de son Ministère, 80 rue de Lille, tout près de l´Assemblée Nationale des français.

Un Breton motivé est venu perturber la cérémonie.

Fatiguée, la Marylise : voix terne, monocorde, sans relief ni couleur ; propos d´une banalité à pleurer : la solidarité nationale, la beauté de la Bretagne, la marée noire, le P.A.C.S. comme critère du progrès du genre humain, etc.
Manifestement, elle découvre son discours en le lisant. L´auditoire, résigné, se dit, à part lui : encore un discours pour rien. Au moins, on n´est pas déçu, car il est vrai qu´on n´attendait rien.

Un petit miracle se produit alors.

Le docteur MELENNEC, ancien consultant auprès du Médiateur de la République, ex-candidat à sa succession, monte à la tribune. On ne l´attendait certainement  pas. Il pointe un doigt impérial vers la cabine technique :

 » REDONNEZ MOI LE SON, s’il vous plaît ! « .

Fiat lux : et la lumière fut : le son lui est rendu, illico presto. 

Il se saisit du micro, toise l’assistance, cherche des yeux la ministre :

«Madame le Ministre et chère compatriote, nous vous remercions chaleureusement de bien vouloir nous convier, chaque mois de janvier, à recevoir vos voeux, et à grignoter les petits fours de la République. Pourtant, il semble à beaucoup d´entre nous que vos propos sont vagues, qu´ils n´abordent pas les questions qui préoccupent les Bretons de l´an 2000. Vous me permettrez – avec courtoisie, bien sûr -, de vous interroger, VOUS et VOTRE  gouvernement, sur les problèmes auxquels nous désirons maintenant que vous vous attaquiez avec détermination.

 » LE PREMIER CONCERNE L’UNITE TERRITORIALE DE NOTRE PAYS :

 » La Loire-Atlantique est le joyau historique de la Bretagne ; elle est l´Alsace Lorraine des Bretons, le département le plus cher à leur cœur. La situation actuelle est aberrante, elle constitue un défi aux Droits des gens. La division de notre territoire national est aussi honteuse, aussi intolérable que fut le mur de Berlin, abattu en 1989. La partition de notre pavs alimente des rancoeurs féroces dont les conséquences risquent d´être incalculables s´il n´y est mis un terme.

 » Voici ma première question :

Qu´entend faire VOTRE gouvernement pour rétablir ce Droit, que nous considérons comme sacré : le rétablissement de l´unité territoriale de notre cher pays ?».

La foule – plusieurs centaines de personnes – médusée, s´approche de l´orateur, l´entoure, des applaudissements éclatent :

« Bravo! Bravo! Continuez, merci, merci ! ».

Un gros monsieur, à l´allure vulgaire, au premier rang (un membre du cabinet de la ministre bretonne ?), apostrophe avec violence le docteur Mélennec :

« Qui êtes-vous, que représentez-vous ? ».

L´orateur, imperturbable :

« Je représente la Bretagne, monsieur ; la VRAIE ».

II poursuit, calmement :

« LE DEUXIEME PROBLEME EST CELUI DE NOTRE LANGUE. La langue bretonne est la langue nationale de nos ancêtres. Elle avait déjà ses règles de versification avant même que le français ne soit sorti des limbes. Cette langue est celle de nos parents ; nous l´aimons, même si, aujourd´hui, par la faute de la politique de la France, nous ne savons plus la parler. Elle doit être préservée COMME UN TRESOR, ce qu´elle est. Tous, nous souhaitons qu´elle soit enseignée dans nos écoles, si possible, dès la maternelle. Madame le Ministre, notre langue, composante si essentielle de notre identité, est en train de mourir.

Voici ma deuxième question :

” Qu´entendez-vous faire, VOUS et VOTRE gouvernement POUR METTRE UN TERME A CE CRIME ? ».

L’orateur a fermement appuyé sur le  » VOUS  » et sur le  » VOTRE  « .

A ce stade, une partie de la foule trépigne de joie. L´autre, venue pour les petits fours et le champagne, s´indigne. Le micro est coupé. Plusieurs voix vocifèrent, dans le fond de la salle :

« C’est un scandale, on censure la Bretagne ! Nous en avons assez, assez, assez ! La Bretagne a le droit de s´exprimer ! Parlez, parlez, dites ce que vous avez à dire, nous sommes avec vous ! ».

L´orateur regarde la salle, satisfait de l´accueil qui lui est fait, dont, visiblement, il n´avait pas douté :

« Mes amis, vous savez comme moi ce qu´il en est : vous n´avez rien à attendre de ceux qui font carrière dans les allées du pouvoir. Marylise passera. La Bretagne restera, elle est éternelle. Nous allons nous revoir, et bientôt ».

Dans un coin, une vieille dame bretonne de Paris pleure. II y a si longtemps qu´elle attendait cela ! Sans doute, pense-t- elle à son enfance dans les écoles de Bretagne lorsque, surprise à parler la langue de ses pères, on accrochait à son cou l´ardoise d´infamie : « BRETON  =  COCHON « .

Et si tout cela n´avait été qu´un cauchemar ?

Madame le Ministre est partie sur la pointe des pieds, comme une souris. II court, il court, le furet du bois joli…

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(AUCUN média breton important, aucun journal français n’a répercuté cette scène qui a été publiée dans UN SEUL PERIODIQUE BRETON. Elle a été commentée, remarquablement, par le docteur LE MEE, que tous connaissent. Mais elle a fait le tour de la Bretagne, grâce à Internet.

La France des droits de l’homme exerce une censure féroce en Bretagne : en 2008, 10000 Bretons ont envahi les rues de Nantes pour réclamer – pacifiquement -, la restitution du territoire volé (le Comté de Nantes), aux Bretons. Personne ne peut croire ce que j’écris ici : au pays des droits de l’homme, AUCUN MEDIA n’a parlé de cette manifestation extraordinaire.

Le maire de Nantes à cette époque, Jean-Marc AYRAULT – tout le monde va le savoir, enfin -, EST BRETON PAR SA MERE. Le président du Conseil régional de Bretagne est Jean-Yves le DRIAN, dit ” l’homme aux quarante bourses ” (cherchez dans Google). Il court les campagnes en criant sa profession de foi : LA BRETAGNE EST TOUTE MA VIE (parfaitement !). Comme le Maréchal de Soubise (prince de Rohan, s’il vous plaît), battu à Rossbach avec son immense armée, devant des effectifs adverses beaucoup plus maigres, qui erre la nuit, la lanterne à la main :  » Mais ou donc est passée mon armée ? « (Voir dans Google la plaisante chanson composée à cette occasion :  » Frédéric II à Rossbach, ou l’art de se rétablir …).

Des ordres ont été donnés, SANS AUCUNE SORTE DE DOUTE, pour étouffer cette manifestation populaire d’une exceptionnelle ampleur. Qui sont les donneurs d’ordre ? Qui sont les complices ? L’avenir le dira : les bretons sont réputés, DANS LE MONDE ENTIER, pour leur obstination, et leur absolue incapacité à supporter l’hypocrisie.

Un scandale important vient d’éclater à Nantes : Jean-Marc AYRAULT, l’homme qui ne pouvait devenir premier ministre, pour la double raison qu’il a été condamné à six mois de prison en 1997 – avec sursis – dans une affaire – très grave en raison de sa nature – de marché publics (voir dans Google : Jean-Marc AYRAULT condamné …), et que François Hollande s’est engagé solennellement à ne pas faire figurer dans son gouvernement des anciens condamnés par la justice, A ORDONNE, DANS UN PASSE RECENT, QUE SES ADVERSAIRES POLITIQUES SOIENT “FICHES “ (Voir dans Google : AYRAULT, Nantes, fichage).

C’est effrayant. Le stalinisme est-il de retour ?