PROGRAMME POLITIQUE POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE

PROGRAMME POLITIQUE

POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE .

 

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Pierre Lemoine, Ex-Président de l’UFCE.

Louis Mélennec, docteur en droit, ex-consultant près le Médiateur de la République française.

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LA BRETAGNE N’EST PAS LA FRANCE. LE TEMPS EST

VENU POUR QU’ELLE REAPPARAISSE DANS LE CONCERT

DES NATIONS SOUVERAINES.

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Texte présenté à Bruxelles en 2009, au Congrès des Nations sans Etat, actualisé en juillet 2013.

Tout le monde sait aujourd’hui, aux termes de longues recherches qui ont permis aux Bretons de se libérer totalement et définitivement du discours officiel que la France a imposé dans les écoles, en enseignant une histoire falsifiée, arrangée à son avantage exclusif, que les invasions françaises de la fin du quinzième siècle ont marqué le début d’un lent déclin de la Bretagne, alors une puissance européenne prestigieuse et respectée.

Le vrai problème de la Bretagne, porte aujourd’hui un nom clairement identifié : LA FRANCE. Le bilan de ce pays en Bretagne est une catastrophe, une véritable SHOAH.

Le présent programme a été rédigé, après de longues consultations, par deux rédacteurs. Il fallait que celà soit fait par quelqu’un, les politiques bretons ayant démissionné totalement devant cette tâche, qui leur revenait. Il est le dénominateur commun de tous les spécialistes et non spécialistes qui y ont contribué. Avant toute chose, il est la propriété commune et indivise de tous les Bretons qui s’y reconnaîtront. Tous peuvent s’approprier ce programme; dès lors qu’ils y adhèrent, ils peuvent s’en dire les co-auteurs : il a été composé pour les Bretons, en aucun cas pour la satisfaction narcissique de ses rédacteurs, dont la seule ambition a été de se rendre utiles, et d’être les porte-parole de ceux qui, présentement encore, ont peur de s’exprimer publiquement, ou ne savent comment le faire.  

Les autres sont libres de leur choix : conformément à ses valeurs ancestrales, au premier rang desquelles le respect d’autrui, fondement de toute morale et de toute vie en commun, la Bretagne démocratique n’entend peser sur la conscience de personne, contrairement à ce qui se passe ailleurs.

Il s’agit maintenant de restituer à la Bretagne tous ses droits nationaux et internationaux, de permettre au dynamisme naturel de sa population de se libérer d’un totalitarisme écrasant, de s’épanouir dans la liberté retrouvée de vivre, de créer, de prospérer selon son propre génie, non de continuer à être étouffée par une médiocrité imposée d’ailleurs, par un pays qui est en train de mourir par l’indigence, l’incompétence et l’égoïsme nombriliste des dirigeants qu’il s’est donnés.

 

 

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Pour la célébration de son soixantième anniversaire, l’Union Fédéraliste des Communautés Européennes (UFCE, ou FUEN, ou FUEV), a décidé de tenir son congrès à Bruxelles durant la session d’automne du Parlement Européen.

 

Afin d’associer la Bretagne à cette importante manifestation, qui sera un événement historique pour toutes les nations sans Etat de notre continent, la Fondation de Bretagne a décidé de publier un résumé des événements qui ont conduit notre pays, l’un des plus puissants d’Europe au moment de son annexion par la France, à la fin du 15ème siècle, à devenir une nation sans gouvernement, colonisée par le pays envahisseur, en violation des normes juridiques internationales du temps.

 

L’UFCE a été fondée par le Breton Joseph MARTRAY, en 1949. Cet homme remarquable nous a quitté au mois de mai 2009, à l’âge de 95 ans, après une longue vie consacrée à la défense et à la promotion de la Bretagne, et de toutes les communautés nationales persécutées en Europe.

 

Forte d’environ 150 organisations membres, réparties dans 42 pays d’Europe, cette organisation non gouvernementale (ONG ou NGO), grâce à ses statuts participatif ou consultatif près le Conseil de l’Europe, l’ONU et l’OSCE, reste à l’avant-garde des revendications, résolutions, recommandations et directives européennes et mondiales en faveur des langues et des cultures minorisées par les pays dans lesquels elles ont été incluses, souvent menacées de mort.

 

 

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PROGRAMME POLITIQUE ET ECONOMIQUE POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE (Extraits sommaires du blog « Actualités et politique », actualisés en juillet 2013, par Louis Mélennec et Pierre Lemoine).

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Au moment ou de nombreux petits pays d’Europe, autrefois indépendants, ont retrouvé leur Liberté, demandé et obtenu d’intégrer l’Union européenne, il est important de poser ces deux questions, fondamentales pour la Bretagne : Notre pays a-t-il les moyens de retrouver son statut d’Etat souverain au sein de l’Union européenne ? Si la réponse est positive, pourquoi ce retard dans l’accession au statut d’une puissance souveraine de plein droit ?

Les Bretons et les Européens qui liront les lignes qui suivent jugeront librement et sereinement. Ce qu’ils n’ont pu faire jusqu’à présent, tant il est vrai que la France, par la maîtrise des carrières et des programmes scolaires et universitaires, par le discours unique et inique qu’elle a pu imposer jusqu’à une époque très récente, par la censure officielle et l’autocensure, par les dangers encourus par ceux qui se seraient opposés à l’Etat central, a réussi à occulter la vérité. En substituant son histoire à celle des Bretons, en la tronquant et en la falsifiant d’ailleurs largement, la France a volé aux Bretons leur passé prestigieux. Comme dans tous les pays acculturés par la force, cette amputation laisse dans les esprits des blessures profondes.

A la lecture du texte qui suit, en dépit de son faible volume, le lecteur saura enfin, d’une manière assez précise, ce qu’est la Bretagne, et ce que fut le drame épouvantable que les Bretons ont vécu, après les invasions françaises de la fin du 15ème siècle, surtout après la « révolution » de 1789, cette dernière ayant constitué une véritable désastre pour le pays et pour ses habitants.

La Bretagne est un péninsule située à l’extrême ouest du continent européen. Sa superficie, avec les cinq départements dont elle est composée (le Finistère, le Morbihan, les Côtes d’Armor, l’Ille et Vilaine, la Loire Atlantique, ce dernier le plus prestigieux), est de 35000 klm carrés environ. Cela situe notre Pays, quant à son étendue, à peu de choses près, au même niveau que le Danemark (43000 klm carrés), les Pays Bas (41500 klm carrés), la Suisse (41000 klm carrés), la Belgique (30500 klm carrés), tous pays qui se sont illustrés dans l’histoire, malgré leur relative exigüité, par des destins exceptionnels, et qui restent, à l ‘heure actuelle, des exemples enviés.

Au plan démographique, la population de la Bretagne est de 4,5 millions d’habitants. Elle se compare, sur ce point, au Danemark (5,5), à la Slovaquie (5,5), à la Finlande (5,4), à la Norvège (4,9), à l’Irlande (4,5), à la Croatie (4,3). Elle est plus peuplée que la Bosnie (3,8), l’Arménie (3,2), la Lituanie (3), la Macédoine (2,9) , la Lettonie (2), l’Estonie (1,3)…

Les Bretons sont présents partout dans le monde. Ils sont connus, identifiés comme tels, rarement comme des Français, parce qu’ils ne le sont pas. Leur image est excellente. On les considère généralement comme travailleurs et fiables. Avec sa diaspora, la population bretonne dépasse, croît-on, 8 millions, peut-être 10 millions d’individus. La ville de Paris compte plus d’un million de Bretons.

Par son étendue et sa population, la Bretagne est tout à fait en mesure de reprendre sa place dans le concert des pays souverains.

Au plan économique, contrairement à ce que l’on croit, la Bretagne d’avant les invasions françaises, fut très prospère, créative, commerçante. Au quinzième siècle, elle occupait en Europe une place de premier plan, derrière la France, l’Angleterre, les Etats Bourguignons. Sa flotte fut la deuxième d’Europe, derrière celle de l’Angleterre, la France n’ayant alors qu’une marine embryonnaire. Ses institutions – une monarchie représentative et parlementaire -, étaient en avance de plusieurs siècles sur celles de la France. Son prestige et son importance étaient telles, que les princes de la dynastie ducale ne contractaient d’alliances matrimoniales qu’avec les autres puissantes familles régnantes d’Europe, celles de France et d’Angleterre notamment.

La Bretagne, qui n’a connu de régime absolutiste qu’après son annexion , était un pays résolument pacifique. Elle n’a été mêlée aux conflits sanglants de l’Europe qu’après son occupation par la France, pays qui fut en guerre contre tout et tous pendant une grande partie de son histoire, d’une manière pathologique. Elle a perdu sur les champs de bataille français, durant la seule guerre franco-allemande de 1914 à 1918, près de 200 000 morts, tous jeunes, ce qui représente, avec les enfants que ces Bretons auraient eu, une perte démographique de 400 000 personnes : cette saignée est un drame dont elle ne s’est pas remise.

Nos historiens ont démontré par leurs recherches approfondies, que le formidable recul, la ruine de la Bretagne, non seulement ne sont en rien imputables à une quelconque déficience ou insuffisance génétiques, comme on a tenté de le faire accroire, mais qu’ils sont entièrement imputables au régime colonial dur que la France,  pays étranger, y a imposé pendant plus de quatre siècles.

Aujourd’hui, en dépit du grand malheur d’être incluse contre sa volonté dans un pays en faillite financière depuis de longues années, géré d’un manière désastreuse par deux ou trois clans politiques médiocres qui se partagent le pouvoir alternativement ou simultanément, selon des critères clientélistes résolument non démocratiques, à la fiscalité la plus lourde du monde, la Bretagne conserve une place très honorable par sa créativité, le caractère travailleur de ses habitants, l’exploitation rationnelle de ses richesses naturelles. Celles-ci, non inventoriées encore d’une manière complète, sont susceptibles de générer dans le futur des ressources importantes : son littoral atteint près de 3000 klm – soit 42 pour 100 des côtes de l’hexagone -, les sites portuaires naturels sont nombreux, ses ressources potentielles en énergie son considérables (les vents, les courants marins et sous marins, le très vaste plateau continental, non encore exploré…). La créativité de sa population, largement reconnue, est de nature à permettre au pays, dès lors qu’il se gouvernera par son propre génie, de propulser au premier plan des secteurs d’activités, tels que l’informatique, la banque, la gestion des actifs internationaux (comme la Suisse, Hong Kong …), la pisciculture …

La carte fiscale, dans un monde en désordre est un atout majeur que les Bretons se doivent de développer d’une manière très résolue.

Il sera loisible à la Bretagne, dans le cadre de ses droits souverains, d’instituer une fiscalité transparente, mais modérée, simple, stable et rationnelle, exemplaire par sa rigueur, et d’attirer chez elle les créateurs d’emplois et de richesses, qui, sans aucun doute, auront plaisir à établir leurs résidences sur nos côtes et dans nos villes, plutôt qu’en Belgique ou d’autres pays qui ont eu l’intelligence de les accueillir, non de les faire fuir. A ces personnages honnis par certaines républiques bananières, nous ouvrirons nos portes, tout en leur faisant savoir que leur activité créatrice doit être subordonnée au bien-être général, et que le gouvernement breton y veillera d’une manière stricte. La Bretagne doit se réapproprier son savoir remarquable en matière de constructions navales, secteur quasi-sinistré par l’incompétence que l’on sait. Il est dans ses ambitions de se doter de technopoles très performantes comme la Silicon valley. Un gouvernement intelligent, dont seront exclus les incompétents et les carriéristes,  saura y attirer les activités les plus créatives, dans le respect absolu de l’environnement, l’un des atouts majeurs de notre pays …. Pourquoi la Bavière n’a-t-elle à déplorer que 3,8 pour cent (3,2 pour les jeunes) de chômeurs, au lieu de 12 pour cent en France (25 pour cent pour les jeunes) ? Parce qu’elle n’est pas gouvernée par des insuffisants intellectuels et des débiles mentaux, parce qu’elle a répudié de son gouvernement les héritiers intellectuels de ceux qui ne peuvent aligner, comme héritage économique, qu’un catéchisme débilissime, comme héritage humain, la mort de 100 millions de victimes innocentes. La population bretonne est humainement et économiquement en mesure de relever des défis tels que celui de la Bavière.

Tandis que d’autres se préparent à disparaître ou à être submergés, l’avenir appartient à la Bretagne, à moins qu’elle ne réagisse pas à temps aux vagues destructrices qui submergent son voisin de l’Est, et qu’elle se laisse détruire comme lui.

La Bretagne historique, avec ses cinq départements, dispose d’un PIB national de 115 milliards d’euros, le PIB par habitant atteint 25 739 euros (28 ème rang pour les régions d’Europe). En tant que telle, elle est déjà une puissance économique, et se situe, approximativement, au même rang que l’Irlande, le Portugal, Israël; elle se compare aux grandes régions d’Europe : la Bavière, la Catalogne, l’Emilie-Romagne : épuisée par cinq siècles d’exploitation, elle a admirablement résisté, et, sans aucun doute, débarrassée de sa marâtre, ne peut que retrouver sa propension naturelle à progresser, tant ses atouts sont importants.

La balance commerciale de la Bretagne est nettement positive, et présente chaque année des excédents.

Au plan économique, si on la compare à de nombreux autres pays du monde et de l’Europe, la Bretagne a une carte majeure à jouer.

En dépit des nombreux conflits et des guerres avec la France, la Bretagne avait su conserver les mêmes limites territoriales depuis le neuvième siècle, sans guère de modification notable, jusqu’à la dernière guerre mondiale. C’est un fait rare dans l’histoire de l’Europe. Depuis un décret de 1941, publié par le régime de Vichy sous l’occupation de la France par les Allemands, la Bretagne est amputée d’un cinquième de son territoire. Cette amputation unilatérale faite par l’arbitraire le plus scandaleux, n’a jamais donné lieu à la moindre consultation du peuple breton. Elle constitue une violation gravissime du droit international, et devra un jour être jugée. La Loire Atlantique est notre département le plus précieux et le plus prestigieux. Il représente plus d’un quart de la population bretonne, 30 pour 100 du PIB de la Bretagne. Il est le poumon industriel du pays. La ville de Nantes, notre capitale politique pendant plusieurs siècles, a abrité notre monarchie ducale et notre gouvernement. Le magnifique palais ducal, bâti par notre dernière Duchesse régnante et par son père François II, est le symbole glorieux de notre histoire prestigieuse : tant que cette ville ne nous sera pas restituée, le  coeur des Bretons y battra à l’unisson.

Malgré le vœu de ses habitants, et les demandes réitérées et unanimes de ses élus, la France – ce pays qui se flatte d’avoir inventé les droits de l’homme, pire : d’avoir apporté la liberté au monde (!), ce qu’elle prétend avoir fait -, refuse avec une obstination digne d’un pays totalitaire, de réintégrer la Loire Atlantique dans le territoire national des Bretons. Ce scandale est connu du monde entier, comme d’ailleurs l’assassinat de la langue bretonne et le génocide brito-vendéen de 1793 et 1794. L’ONU, le Conseil de l’Europe, l’Unesco et d’autres instances internationales ont été saisis d’une manière répétitive. Le droit international interdit d’une manière péremptoire de tels agissements : la France continue à violer le droit en Bretagne, ce qu’elle n’a cessé de faire depuis l’annexion de la fin du quinzième siècle.

Les Anglais n’ont jamais cultivé l’illusion absurde de considérer que les Ecossais, les Gallois, les Irlandais appartiennent à la même nation qu’eux. Les Français l’ont fait : à partir de 1789, les Bretons, peuple beaucoup plus ancien, identifié plusieurs siècles avant Jésus-Christ, ont été incorporés par le terrorisme intellectuel dans la nation française. Persécutés, il ne leur a plus été permis de penser autre chose, pendant plus d’un siècle et demi : les droits de l’homme, revus et corrigés à Paris, ont interdit, jusqu’à nos jours, de revendiquer une autre identité que celle des Français.

La vérité est aujourd’hui définitivement rétablie : La Bretagne n’est pas la France, elle ne l’a jamais été, ELLE NE LE SERA JAMAIS.

 

La situation géographique exceptionnelle de notre Pays, son patrimoine culturel et artistique, son héritage historique et intellectuel, sa civilisation originale, son fort potentiel économique, son agriculture riche, largement exportatrice, son vaste littoral, son territoire sous marin, ses ressources humaines, constituent des atouts, et font de la Bretagne un pays très original, non assimilable à aucun autre.

Afin que tous connaissent l’essentiel de notre véritable histoire, dont la découverte va certainement créer la stupeur chez de nombreux lecteurs, tant sont graves les exactions dont a été victime la Bretagne, nous vous proposons de lire le texte qui suit, présenté à Bruxelles en 2009. Cet ouvrage, bref par son volume, est majeur par son contenu. Nous pensons qu’il va constituer un événement important et mobilisateur dans l’histoire de Notre Pays.

Alors que tant d’autres Etats se sont construits par la violence, et des exactions de toutes sortes, la Bretagne renaîtra à la Souveraineté pleine et entière par la volonté démocratiquement exprimée par ses habitants : elle répudie, par avance, les violations du droit international, et entend se montrer exemplaire en matière de droits de l’homme.

Les Bretons vaincront parce que leur combat est juste, parce qu’il est conforme au droit, parce que, humiliés pendant des siècles, ils ont renoué avec leur histoire, et sont décidés à reprendre, avec le caractère combattif qui est le leur, leur totale Liberté. L’ONU vient de rappeler à la France, dans des termes sévères, qu’elle ne se trouve dans les îles de Polynésie que par l’effet de la colonisation de ces territoires, et quelle doit les évacuer. La situation est strictement la même en Bretagne. La France a réussi, pendant plus de deux siècles, à berner tout le monde, en faisant croire qu’elle a inventé les droits de l’homme : cette situation est terminée, il ne reste plus que l’infamie d’avoir trompé tout le monde.

(Texte présenté à Bruxelles en 2009, actualisé en juillet 2013).

Architecte Pierre LEMOINE, Ancien Président de l’UFCE

Docteur Louis MELENNEC, juriste, historien, médecin.

(Les signataires soulignent qu’ils sont Bretons depuis plus de deux mille ans).

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Un article assez ridicule : Le Monde, supplément du 20 juillet 2013 :

 

« BREIZH POWER, à l’abordage. Le lobby breton drague la République ».

 

Ce samedi 20 juillet. Un article écrit avec de l’eau de vaisselle vient de paraître, dans le supplément du journal LE MONDE, sous la signature de Christian ROUDAUT, intitulé : LA BRETAGNE DRAGUE LA REPUBLIQUE.

Les benêts bretons, race nombreuse sur nos terres (les bretons, disait un ami normand, sont « des gens qui croient tout ce qu’on leur dit »), vont s’extasier, une fois de plus, avec leur candeur native et naïve, croyant une fois de plus qu’ils vont toucher du doigt l’ horizon.

Comme ce bon M.LE FUR (Le Sage, en français)… qui voyait dans la réforme de l’article 2 de la constitution, en 2008, une ère nouvelle, qui allait redonner à notre vieille langue, l’une des plus antiques d’Europe, un éclat incomparé; comme ce bon M. URVOAS, admonestant Philippe ARGOUAR’CH, coupable – le sot ! – de ne pas comprendre qu’avec le Président actuel, M. HOLLANDE, l’homme-des-petits-pas, la Bretagne irait au bout du monde; comme ce bon M. MOLAC, qui feint de croire que le texte – inutile et absurde – voté récemment par l’Assemblée nationale va permettre de sauver la langue bretonne, et y voit « une victoire collective », pire : un acte de « refondation de l’école »! Je dis « qui feint de croire », car on ne peut pas croire cette absurdité : que la France puisse souhaiter autre chose que l’éradication de notre langue nationale. Si vous croyez cela, monsieur MOLAC, c’est grave : vous avez été roulé ! Elu en 2012, vous ne savez pas encore que, sauf dans des cas anodins et sans importance, les députés et les sénateurs n’ont aucune influence sur la politique des gouvernements : entre autres choses, ils reçoivent des ordres de voter dans un sens ou dans l’autre : s’ils ne le font pas, on les vire. (Je démantellerai plus tard les mécaniques terrifiantes par lesquelles on rend les parlementaires serviles et carpétoïdes, et par lesquelles on réduit leur rôle à néant, c’est à dire de marionnettes figurantes. Je sais cela depuis 1962 au moins, époque à laquelle, lié d’une manière proche avec le député de Quimper, Hervé NADER – qui me proposa d’être son suppléant, ce que j’ai refusé -, et d’autres parlementaires du Finistère, le général de Gaulle, par une procédure gravement inconstitutionnelle, fit voter par référendum l’élection du président de la république au suffrage universel, bafouant sénateurs et députés. Accusé de forfaiture par le président du Sénat, Gaston MONNERVILLE – un homme bien, lui -, il n’hésita pas à mettre en quarantaine le Sénat, dans son entier, pendant des années. M. LE FUR sait bien, par expérience, que vous n’êtes que fétus de paille, et que, pour résumer, les députés ne servent à rien, qu’à amuser la galerie. Le salut de la Bretagne ne passe pas par vous, car vous ne pouvez RIEN, dans vos fonctions, pour votre pays. Il en serait de même pour moi si j’avais accepté les tentatives de récupération dont je fus l’objet, en mon temps. Avant un an, vous vous rangerez à ce que j’écris ici. Si vous voulez rester député, vous devrez vous soumettre, car la « démocratie » française, celle des droits-de-l’homme, ne connaît pas d’autres modes de fonctionnement que celui là. Si vous devenez ministre, ce sera pire : au nom de la prétendue solidarité gouvernementale, vous serez propulsé hors de l’honorable société, à la moindre incartade. La pauvre Delphine BATHO, des centaines d’autres avant elle, en ont fait l’expérience. Celle là, au moins, pendant 48 heures, aura été connue de la masse des citoyens, car personne n’avait jusqu’alors entendu prononcer son nom. Pas même moi, car elle n’existait pas.

(On dit dans sa circonscription, M. MOLAC travaille, comme les autres, à avoir un portefeuille, ce ne peut être qu’un mensonge éhonté).

HALTE LA ! Monsieur le Journaliste ROUDAUT ! Les Bretons ne draguent pas la République française : la seule idée qu’ils puissent se prostituer les ferait mourir de honte ; ils veulent qu’elle s’en aille, rompre les amarres, et vivre leur vie de Liberté, de Créativité, pourquoi pas, leurs rêveries et leur poésie. Ne confondez pas le quarteron de politiques pré-sélectionnés par les états majors politiques parisiens, grassement appointés par des salaires et des avantages très élevés, versés par ladite République-des-droits-de-l’homme, avec la population bretonne qui, elle, a l’âme chevillée au corps, et qui ne reniera jamais rien de son histoire ni de de sa foi en son avenir : cinq siècles de colonisation ne l’ont pas tuée moralement, même si elle n’est pas très vaillante actuellement au combat.

Je ne commenterai pas plus longuement. On apprend, dans cet article, que nous avons CINQ HEROS dans le gouvernement de la France : MM. LE DRIAN, HAMON, LE FOLL, Mme MARIE-LOU, M. POIGNANT. Ce dernier, qui s’est signalé par la défense féroce de notre langue nationale – celle de ses ancêtres, sinon de ses parents et géniteurs, le breton -, possède un bureau à l’Elysée, auprès de son « copain » de toujours : M. HOLLANDE. Dont on sait qu’il prépare dans la fébrilité et l’enthousiasme la ratification des langues nationales baptisées avec un un mépris stupide « langues minoritaires », et une quantité de textes en faveur de l’émancipation de la Bretagne … Il n’est pas jusqu’à ce bon M. AYRAULT, breton par sa mère – le sixième breton au gouvernement, donc -, dont on apprend, par ce bon M. URVOAS, qu’il n’est pas ce qu’on croit, et « qu’il a toujours aidé l’école Diwan, et marqué un intérêt pour le breton » (!). Dieux du ciel ! Oui, pour le voir disparaître de la planète ! Ma grand mère, que Dieu lui pardonne, aurait dit, dans son jargon néanderthalien sauvage : « MA DOUE BENIGET ! ». (Elle ne parlait pas le français, ne tourmentez pas ses mânes : cette ilote du Ploukistan occidental de la France ne savait évidemment pas pas ce qu’elle disait, la seule langue au monde qui permette de s’exprimer étant le français, comme chacun le sait).

 

NON, M. le journaliste, la Bretagne s’honore de Héros plus rutilants, plus flamboyants : ils se nomment JUDICAËL, NOMINOE, ERISPOE, SALOMON, ALAIN le GRAND, JEAN V, ARTHUR de BRETAGNE ……. Par dessus tout : notre glorieuse ANNE de BRETAGNE, figure héroïque de l’histoire mondiale.

A M. Poignant – arrachez vous les yeux, c’est à ne pas y croire – : « Quand ils s’entendent, les Bretons sont redoutables » (sic transibus !), M. LE LAY, nationaliste convaincu, rit de toutes ses dents, et rétablit l’équilibre, dans une accusation féroce, mais vraie : « Il n’y a pas plus jacobins que les socialistes » (entendez : ils sont universalistes, c’est à dire anti-bretons, et anti-langue bretonne) ; pire : « Les Bretons ressemblent plutôt à une armée mexicaine ». La phrase est incomplète, voici ce que j’y ajoute, si l’on ne considère que ceux qui sont censés représenter la Bretagne au sein du Parlement français : « Une armée mexicaine en déroute » .

Quelques uns travaillent, cependant, à leur redonner, en même temps qu’un peu plus de confiance en eux, le courage de passer aux actes.

J’écris tout ceci pour vous dire, chers compatriotes, droit dans les yeux : « Arrêtez, Bretons, de croire tout ce qu’on vous dit. On vous prend pour des pélicans. Pire : pour des c… »

D’aucuns se posent la question : le sont-ils ?

Le bon docteur MELENNEC

DANS UN PROCHAIN ARTICLE : IL N’EXISTE AUCUNE DEMOCRATIE EN FRANCE. LE POUVOIR EST DETENU PAR DEUX OU TROIS CLANS. Les députés et les sénateurs, parties intégrées dans ces clans, sont à leur service, car toute leur carrière en dépend. Nous verrons, en particulier, que la caractéristique principale du système français, est de vassaliser tous ceux qui gravitent autour du pouvoir, ministres compris. Le seul moyen de restaurer la démocratie, est de renvoyer au peuple, par la voie du référendum d’initiative populaire – comme en Suisse -, afin qu’il décide lui-même des grandes options politiques que ceux qui les représentent doivent avoir l’obligation d’appliquer en leur nom. Ceci vaut pour l’immigration, gravissime problème pour la France, la sécurité, la Justice, l’éducation nationale, le droit du travail, la protection sociale, le droit de la santé …

La Bretagne indépendante fera du référendum d’initiative populaire l’un des piliers principaux de ses Institutions Souveraines.

Une autre condition, pas plus difficile que cela à remplir : envoyer au pouvoir des gens dévoués au bien public, d’une intégrité insoupçonnable, non des délinquants, des repris de justice ou des débiles mentaux.

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