Archives annuelles : 2013

L’ETAT-BORDEL, L’ETAT POURRI : LA FRANCE, l’inénarrable pays des non-droits de l’Homme et de la corruption »..

 COMMENT LA REPUBLIQUE DES DROITS DE L’HOMME est « gouvernée » : La France, Etat-voyou ou Etat-bordel : PIRE, LES DEUX à la fois : UN CLOAQUE. C’EST L’ETAT FRANCAIS QUI DOIT ÊTRE DETRUIT DANS SA TOTALITE, PUIS ENTIEREMENT RECONSTRUIT.

Les complicités effarantes du haut en bas de l’échelle de l’Etat maffieux..

LE PAYS QUI A INVENTE LES DROITS DE L’HOMME : UN ETAT VOYOU, DELINQUANT AU QUOTIDIEN, QUI A REUSSI A INSTAURER L’IMPUNITE COMME MOYEN DE GOUVERNEMENT …

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par Louis Mélennec, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, ex-consultant près le Médiateur de la république française.

 

Ce ne sont pas les législations constitutionnelles, fiscales, civiles, pénales, du travail, commerciales, etc., qui doivent être mises à plat en France : tout le système est exécrable, désordonné d’une manière hallucinante, entièrement dysfonctionnant. Tout doit être reconstruit en France, on ne peut à peu près rien sauver de ce capharnaüm. Le cloaque ? C’est une poche propre à certaines espèces – en particulier les oiseaux -,  dans laquelle sont reçues et se mélangent l’urine et les matières fécales, avant d’être évacuées à l’extérieur par un trou dénommé l’anus. (Cela peut aussi servir servir à la copulation). Moi qui ai eu le privilège (?) de fréquenter de très près – pendant plus de quarante ans – l’appareil d’Etat de la République des droits de l’homme, c’est l’idée que j’en ai, même si on y rencontre souvent des gens très bien, et même si certains ont une morale exigeante.

Le dossier qu’on va lire – sûrement avec stupeur – a une valeur exemplaire. On va comprendre, en le lisant, à quoi vise ma démonstration : détruire cette aberration : les brevets d’auto-satisfaction que se décernent à longueur de discours oiseux et inutiles, ces imbéciles que l’on dénomme « les hommes politiques de la France », eux qui ont travaillé, qui travaillent, qui ne cesseront de travailler à détruire leur pays, aux dépens de leur nombril, qui est leur seule préoccupation.  Sous une forme ou sous une autre, il devait un jour ressortir des cartons. Le désastre que vit la France, spécialement depuis le mois de mai 2012, qui a amené au pouvoir une équipe d’une rareindigence intellectuelle, d’une incompétence qu’on peut dire absolue, sans exemple de mémoire d’homme, rend opportun qu’on le divulgue. On va comprendre pourquoi l’étude attentive de ce dossier est capitale :

– Je l’ai suivi, instruit et géré de 1970 à 2007, soit donc pendant 37 ans. C’est largement assez pour savoir de quoi on parle. Il n’est toujours pas clos.

– Avec d’autres dossiers dont j’ai eu connaître – en particulier la protection sociale, la sécurité sociale, la fiscalité, les dysfonctionnements de la justice, le discours unique et mensonger des politiques et des médias, les falsifications en tous genres perpétrées par l’Etat, l’insécurité, le dramatique problème de l’immigration non régulée, l’enseignement – … celui-ci m’a mis au contact, au fil des années, avec tous les rouages du gouvernement et de l’administration, de l’Elysée, de Matignon, des cabinets ministériels, du Parlement, de la haute et basse administration, de la haute et basse justices, des fonctionnaires, des syndicats représentatifs des salariés – et des non-salariés, etc….

– Ce dossier est exemplaire de la manière dont le pays est gouverné. En France, tout fonctionne de la même manière : les illégalités, le désordre, les iniquités, la corruption sont partout.

– Il met en évidence ce que sont, en France, les « synergies » – les complicités, la solidarité, plus clairement -, pour couvrir, à tous les échelons de l’Etat-croupion – alias l’Etat dit « de droit » – les très graves irrégularités qui se commettent quotidiennement dans de très nombreux domaines.

Ma nomination en qualité de consultant près le médiateur Jacques PELLETIER, en 1992, m’a ouvert des portes qui restent fermées aux profanes, et même m’a permis de voir ce que les yeux profanes ne voient jamais, en tout cas d’une manière aussi détaillée et aussi complète. Cela m’a mis aussi en rapport avec les proches collaborateurs des présidents de la république, des premiers ministres, des cabinets ministériels, des hautes juridictions, de nombreux magistrats. Je n’ai pas seulement observé, j’ai enquêté.

Cette enquête extrêmement fouillée – dont on ne lira ici qu’un bref résumé – ne concerne pas seulement les quelques milliers de médecins, ni les dizaines de milliers de personnes employées par l’Etat français, l’un des plus mal gouvernés des Etats modernes. Elle a valeur d’audit de l’Etat français, de son fonctionnement, et surtout de ses dysfonctionnements. C’est ainsi que je l’ai réalisée, dans le but de mettre les citoyens au courant, et que cela serve à tous. Ce n’est, évidemment, qu’une analyse, tronquée de ses conclusions, qui ont été toute ma préoccupation : de ce poste d’observation exceptionnel qu’est la Médiature de la République, réfléchir à élaborer des solutions à proposer à la France – le jour où elle sera en mesure de comprendre -, pour sortir de l’ornière. Sans jamais oublier ma préoccupation seconde : faire un jour rompre les amarres entre mon pays d’accueil – la France -, à l’égard duquel, accueilli et reconnu par lui, j’ai toujours été d’une loyauté absolue, comme devraient l’être tous ceux qui bénéficient et abusent de ce pays, qui les loge, éduque gratuitement leurs enfants, , soigne gratuitement leurs familles, déversent sur eux un nombre incroyable , tout en restant strictement fidèle à mon Pays génétique – la Bretagne -, dont les Français commencent à comprendre qu’il n’est pas français, qu’il ne l’a jamais été, et ne le sera jamais. Pas davantage que les Juifs qui vivent en France n’ont jamais renoncé à leur identité, qui n’est pas incompatible avec le fait d’y vivre, d’y travailler, d’y avoir presque tous leurs amis, cette amitié étant fondée sur les qualités humaines des Français, qui ne sont en rien moindres que celles des autres peuples, même si leur vanité de se croire les meilleurs et les plus beaux prête largement à sourire.

Le fait que deux authentiques génies, aux coefficents intellectuels exceptionnels soient à la tête du pays depuis 2012, démontre que la France est encore bien loin de comprendre ce qui lui arrive : Hollande et Ayrault, deux phénix de cette envergure, volant dans le beau ciel de France, du jamais vu depuis que ce pays existe ! Bravo les Bleus, on ne vous savait pas capables d’un tel exploit !

L’INCROYABLE AFFAIRE : les dizaines de milliers de personnes employées « au noir » par l’Etat corrompu.

En 1995, je rédige, à l’intention du Médiateur Jacques PELLETIER, dont je suis le conseiller social de 1992 à 1998, un épais rapport sur les 5 000 médecins employés au noir par l’Etat français. Ce rapport, écarté d’un revers de manche par le Médiateur ( « Je ne ferai rien, m’a-t-il dit, parce que cela ne servirait à rien »), est remis par mes soins, en mains propres, à plusieurs présidents de chambre de la Cour des comptes et du Conseil d’Etat. Il est publié par le principal éditeur médical, en 1998 : (cf : Louis Mélennec, Le médecin salarié, Masson, 1998), et commenté par de nombreux journaux, dont l’Express, le Nouvel observateur, le Canard enchaîné, Minute, la Gazette du Palais, Rivarol, la Gazette du Palais, le Panorama du médecin, le Quotidien du médecin … .

Ce chiffre de 5000 ne concerne d’ailleurs que les médecins. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, en réalité, sont concernées par ce scandale, employés, notamment, par … le ministère de la justice (!), pire : par les services du procureur de la République :

L’Express : http://www.lexpress.fr/informations/l-etat-et-ses-5-000-medecins-au-noir_649072.html http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/01/16/01016-20100116ARTFIG00689-ces-delegues- du-proc

Le Figaro, 16 janvier 2010 : Ces délégués du procureur qui travaillent au noir : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/01/16/01016-20100116ARTFIG00689-ces-delegues-du-procureur-qui-travaillent-au-noir-.php

Le cas des médecins employés par les préfectures de police, dans le cadre des commissions primaires des permis de conduire – ils sont 2000 pour toute la France, environ -, est particulièrement scandaleux. Nommés pour deux années renouvelables par arrêté préfectoral, exerçant dans les locaux de l’administration, selon les conditions définies par elle, ils travaillent dans les conditions suivantes :

– Ils ne sont immatriculés ni à la sécurité sociale, ni aux organismes sociaux ;

– Ils ne perçoivent, au titre de leurs activités, ni indemnités journalières en cas de maladie, ni remboursement des frais médicaux ou chirurgicaux ;

– Ils ne bénéficient pas des congés payés obligatoires ;

– En cas de maladie ou d’accidents du travail les rendant ianaptes au travail, ils ne sont pas admis à bénéficier des avantages de la pension d’invalidité ni de la rente des accidents dutravail ;

– Lorsqu’ils partent à la retraite, ils ne perçoivent aucune pension de retraite (certains médecins exercent dans ces services quarante années consécutives, l’âge de la retraite étant fixé à 70 ans)

– Il ne leur est remis ni bulletin de salaires, ni reçu pour leurs activités ;

– Fait effarant, alors que la loi interdit péremptoirement cette manière de procéder, ils sont payés par l’administration …. en espèces. (Dans les faits, les personnes examinées par ces médecins à la demande nominale de l’administration, payent au service comptable le prix de la visite en espèces, au guichet, les chèques n’étant pas acceptés (!), l’administration prélève 75 pour 100 de la recette totale, distribués aux médecins après chaque vacation ; les 25 pour cent restant sont transportés à chaque fois ailleurs, en espèces bien sûr – à Paris, à la mairie, Jacques CHIRAC, comme on les sait, étant maire de … à …).

– Autre élément dont on va comprendre l’importance : ces médecins étant soumis à l’impôt, quoique non déclarés aux organismes sociaux (!), il leur est remis une attestation unique, précisant la somme qu’ils ont perçue au cours de l’exercice. Pour faire accroire qu’ils sont payés à l’acte, donc qu’ils sont des médecins libéraux, il est spécifié que que cette somme leur a été remise en mains propres par les patients examinés : ce qui constitue un faux au regard du droit pénal, car jamais ces médecins n’ont reçu un seul centime que de l’administration elle même.

– Enfin, il leur est impossible de demander leur régularisation aux services sociaux, pas davantage de poursuivre leur employeur devant les tribunaux : nommés pour deux ans, ils ne seraient pas renouvelés dans leurs fonctions s’ils émettaient la moindre protestation ; ils sont donc l’objet d’un chantage à l’emploi.

A partir de 1976, plusieurs des médecins en cause, retraités, n’ayant plus à craindre de n’être pas reconduits dans leurs fonctions puisqu’ils ont dépassés l’âge limite de 70 ans, osent affronter en justice l’Etat-ogre, pour lui réclamer le versement des retraites qui leur sont dues : l’employeur au noir, même s’il n’a payé aucune cotisation sociale « obligatoire » doit, selon les règles de la responsabilité, être condamné, en raison de la faute grave commise par lui, en réparation du préjudice causé, assumer le paiement des pensions de retraite, jusqu’à ce que mort s’ensuive ..

Non seulement, dans le silence de mon cabinet, je dirige au niveau national toutes ces affaires, une à une, détail par détail, mais je les induit souvent, je me maintiens en rapport avec les avocats plaidants, et je rédige de ma main les conclusions écrites déposées devant les tribunaux administratifs, les cours d’appel, le Conseil d’Etat …. Ceci mériterait l’écriture d’une nouvelle SAGA : passons pour cette fois ..

Dès mon arrivée à la Médiature de la République, en 1992, je prends en main – énergiquement – le dossier. Je ne juge pas utile, à ce stade, d’en parler au Médiateur, qui ne tient certainement pas à être mêlé à une pareille affaire : dans la république des droits de l’homme, la meilleure manière de traiter les problèmes graves est de les occulter, de faire comme s’ils n’existent pas; et le meilleur moyen de n’en jamais parler, est de nommer à la tête des ministères, des incompétents patentés, qui, même s’ils comprenaient quelque chose aux dossiers qu’on leur confie, se garderaient bien d’en parler (cf. L’insécurité, l’immigration pendant de longues années, ont été éliminés du débat public sous l’accusation, grave, que l’on fait peser sur les Français : le seul fait de parler de ces problèmes, pourtant gravissimes, fait peser sur eux le soupçon infamant de racisme et de discrimination – car la délinquance affecte en tout premier lieu les banlieues – alors que la volonté ferme de la population est archi-connue : que l’immigration soit régulée d’une manière intransigeante, et que la criminalité appelle la seule politique susceptible de la maîtriser : la sanction automatique, proportionnée à l’importance des actes commis).

Au fil du temps, les ministères concernés, l’hôtel Matignon, la Présidence de la république, les chefs des groupes parlementaires de l’assemblée nationale et du Sénat – auxquels je rends visite, in situ, les députés, les organismes sociaux, l’Ursaff, et même … le service ministériel de lutte contre le travail clandestin (!) sont saisis; par mes soins, bien entendu.

Le chef du service de la lutte contre le travail clandestin, dont les bureaux sont situés au 55 rue Saint Dominique, au ministère du travail, avec qui passe tout de suite un courant de sympathie, m’adressera quelques mois plus tard une lettre sur le papier à en-tête du ministère, reconnaissant les faits (voir plus loin) ; je déjeunerai même plusieurs fois avec ce remarquable honnête homme, parfaitement au courant des faits, mais muselé par son appartenance à une administration délinquante, et par le « devoir de réserve », si commode pour l’Etat.

L’affaire n’est pas vraiment nouvelle. Elle a commencé vers1950. Elle est simplement dissimulée à tous, avec une habileté machiavélique. C’est cette situation que j’entreprends de renverser.

La bonne Martine AUBRY est alertée très précocement, par ses services, relancés par mes soins, avec un suivi ininterrompu. Chose cocasse, elle est nommée ministre de l’emploi et de la solidarité, du 1er juin au 1997 au 18 octobre 2000.

Dès le 21 février, Philippe BAS, futur ministre, alors chef de cabinet de Jacques BARROT, adresse une ferme sommation à Raoul BRIET, directeur de la sécurité sociale :

« L’Etat emploie semble-t-il des médecins sans respecter les règles du droit du travail et de la sécurité sociale. Le sénateur HURIET a posé une question écrite au gouvernement, à laquelle je n’ai pas reçu de réponse à ce jour. Je souhaite donc recevoir, dans les plus brefs délais, un projet de réponse, ainsi qu’une analyse du dossier du docteur MELENNEC … »

Le 5 mars 1997, j’écris au Président de la chambre sociale de la Cour de cassation, M. GELINEAU- LARRIVET, en confirmation de nos entretiens téléphoniques de novembre et de décembre 1996. Je lui écrit :

« Il est véritablement inimaginable l’inventivité dont l’administration a fait preuve en la matière pour ne pas appliquer la loi, l’incroyable panoplie des moyens dilatoires utilisés par l’Etat pour faire échec aux droits des intéressés, et la « passivité » des organismes sociaux (l’URSAFF notamment), pour ne pas traiter cette invraisemblable situation, pourtant parfaitement connue d’eux … »

Le 17 décembre 1997, cinq mois après sa prise de fonction, l’Union Confédérale des Médecins Salariés de France, sous le signature de son président, Alain BEAUPIN, écrit à Martine AUBRY (je suis le rédacteur du texte, est-il besoin de le préciser ?) :

« Il n’est pas possible, de tout mettre en œuvre pour poursuivre en justice les employeurs privés, et de leur faire supporter de lourdes condamnations lorsqu’ils manquent à leurs obligations, et, de l’autre, de tolérer de tels agissements lorsqu’il s’agit de l’Etat celui-ci non seulement doit remplir les obligations que la loi met à sa charge, mais de surcroît doit montrer l’exemple. Le dossier est parfaitement connu de votre ministère et de vos services ; le Directeur de la sécurité sociale, est tenu régulièrement au courant. Ils ont été avertis qu’à vouloir à tout prix maintenir les choses en l’état, ces violations graves et répétées de la loi ne peuvent qu’avoir des conséquences sérieuses à court terme ».

La bonne Martine a donc, planté sous le talon, un abcès, qu’elle va laisser trainer pendant plusieurs années. Ce dossier très « sensible » (comme on dit, dans la langue judiciaire et administrative) est parfaitement connu, dans ses détails, par elle et par son cabinet. Ce n’est pas le seul, on le sait.

L’affaire se dégrade, par l’incroyable malhonnêteté des services ministériels et de l’administration.

Un vingtaine de députés et de sénateurs interpellent la ministre, par des questions écrites répétitives très fermes, et même agressives, sur la base des dossiers que je leur fournis personnellement, au cours de visites au sénat et à l’assemblée nationale. Parmi eux, M.M. HURIET, VIGOUROUX, HELLIER, MATTEI, FENECH, toutes personnalités politiques très en vue … Ces questions écrites sont publiées au journal officiel. M.M. Bayrou, Montebourg, et quelques autres, refusent d’intervenir : prudence de sioux, sûrement. Je suis membre de l’UDF (actuellement MODEM), je n’apprécie pas du tout l’abstention de Bayrou.

La bonne Martine, la cocasse ministre de l’emploi – on omet inopportunément d’ajouter à ses titres » et de l’emploi au noir » -, ne leur répond pas. Ce qui est violent, et illégal, car ce n’est absolument pas l’usage de mépriser la représentation parlementaire : les lois de la démocratie interdisent péremptoirement cette désinvolture.

L’irritation monte du côté des sénateurs, ce qui se comprend aisément. Je rencontre à nouveau plusieurs d’entre eux au Sénat, en particulier M. HURIET, et madame Nicole BORVO, communiste. Après avoir réitéré leurs questions écrites, à ma demande, ils l’interpellent violemment au Sénat, au cours d’une séance de questions orales, que j’ai réussi à provoquer (Sénat, Journal officiel, séance du 18 juin 1998, …. page …). L’intervention du professeur HURIET, qui était intervenu à plusieurs reprises par des lettres très offensives à l’attention de Martine AUBRY (cf., notamment, sa lettre du 12 mars 1998 au cabinet de ladite ministre : « depuis décembre 1996, à plusieurs reprises, j’ai eu l’occasion de déposer une question écrite … ») sans obtenir de réponse, est particulièrement musclée :

« Il est inacceptable que l’administration refuse obstinément d’appliquer les décisions de justice, et les textes réglementaires ! … Les arrêts des tribunaux administratifs, du Conseil d’Etat, de la Cour de cassation, sont formels : L’administration française est capable de ne pas déclarer à l’administration fiscale les sommes versées, de ne pas déclarer ces emplois à l’Ursaff, et de ne pas verser de pensions de retraite.

L’exaspération des médecins est compréhensible, de même que les titres dont la presse médicale n’a pas le monopole : « L’Etat emploie des médecins au noir », « L’Etat encourage la fraude »,
« L’Etat fait la sourde oreille » … Nous attendons la seule réponse possible : la reconnaissance du statut salarial de ces salariés ». (Sénat, compte rendu analytique officiel, séance du jeudi 18 juin 1998). »

Il ne reste qu’une issue pour l’honorable ministre de l’emploi : elle avoue.
Le journal officiel publie in extenso les débats : le dossier est donc bouclé, les preuves sont désormais incontestables, irréfutables, parfaites : nous détenons un dossier en béton armé : je peux donc mettre en cause la responsabilité de la ministre,  sans aucune crainte d’être démenti. J’ai encore à apprendre : je suis un idéaliste, je ne sais pas encore tout sur la manière dont fonctionne le pays des droits de l’homme.

LE PROCES INTENTE A MARTINE AUBRY DEVANT LA COUR DE JUSTICE DE LA

REPUBLIQUE.

J’attendais ce moment : j’intente donc un procès au professeur de morale Martine AUBRY, à Elisabeth GUIGOU, au ministre GAYSSOT, devant la Cour de justice de la République (http://www.site.louis-melennec.fr/medecinsaunoir.htm), non sans les avoir sommés, par citation d’huissiers de justice – appointés par mes deniers personnels -, d’avoir à se conformer à la loi française, comme tout le monde. (Fait cocasse : les huissiers sont terrorisés, mais finissent par porter leurs sommations dans les ministères). Lecteur pressé, prends la peine de lire le texte de ma saisie de la Cour de justice de la République : tu vas gagner un temps infini :

http://www.site.louis-melennec.fr/medecinsaunoir.htm

Dans cette affaire, que je continue à gérer avec la même énergie, j’ai de nombreux entretiens, notamment avec M.M. SALAT-BAROUX, conseiller social du premier ministre Alain JUPPE, puis secrétaire général de la présidence de la république, puis gendre de Jacques CHIRAC, Philippe BAS, futur ministre des affaires sociales, Philippe DOUSTE-BLAZY, ministre des affaires sociales, MATTEI, ministre de la santé, Michel CHARRASSE, à l’Elysée, puis au sénat, Henri GUAINO, commissaire au plan – dont on a beaucoup parlé depuis -, le médiateur de la république PELLETIER, ce dernier pour la forme, car je n’attends rien de lui … Je rencontre même, le 7 novembre 2001 dans leurs bureaux somptueux de la place des Invalides, M.M. LE GUNEHEC et LE GALL, bretons comme moi – ce qui facilite la communication – présidents successifs de la Cour de justice de la République – qui me reçoivent, longuement, tous les deux avec une courtoisie parfaite, mais entièrement discrets sur le fond de l’affaire, ce qui est normal, vu leurs responsabilités, et le fait que je les mets au courant de la plainte que je vais déposer devant leur cour. (Je n’en dirai pas plus, pour le moment, ces entretiens ont été fort riches d’enseignements, malgré la compréhensible « réserve » de mes interlocuteurs). Je vais même rendre visite au directeur des renseignements généraux, M. BERTRAND, récemment décédé, au ministère de l’intérieur, le 11 janvier 2002, et lui remet en mains propres le texte de ma plainte au procureur de la république de Paris, et mes lettres au Procureur général. Il s’engage à faire rapport dès le lendemain aux cabinets de M.M. CHIRAC et JOSPIN, alors président de la république et premier ministre. L’entretien est très courtois : il fait son devoir de premier flic de France, moi celui de citoyen : le courant passe admirablement entre lui et moi. Rares sont ceux qui connaissent l’ampleur du scandale : il ne le connaissait pas, c’est pourquoi cet homme si important dans l’Etat (oh combien !), me reçoit immédiatement, dès mon appel téléphonique à ses services, poussant la bonne éducation, me rappelant lui-même au téléphone, de me laisser fixer – au ministère, bien sûr, dans son bureau -, le jour et l’heure du rendez-vous : « Votre jour et votre heures seront les miens, docteur » – me dit-il, ce sont ses termes exacts; ce n’est pas banal du tout).

Je suis souvent accompagné, dans ces démarches, par M. Alain BEAUPIN, médecin, président de l’Union Confédérale des Médecins Salariés de France, laquelle confédération ne regroupe pas moins de onze syndicat nationaux de médecins : l’affaire étant considérable, les fraudes de l’Etat français colossales, il s’agit de ne rien laisser au hasard, car tout ceci n’est que le prélude, dans mon esprit, à deux procédures : l’une devant la Cour de Justice de la République, l’autre devant la Cour internationale de Strasbourg. Nous prenons l’un et l’autre la précaution de confirmer d’une manière très motivée, tant sur le papier à en-tête du syndicat que sur le mien, les raisons des entretiens, puis, ceux-ci ayant eu lieu, ce qui s’est dit lors de ces entretiens, afin que personne ne s’autorise ensuite à mentir sur la teneur et le contenu de nos démarches, qui mettent en cause tout le fonctionnement de l’Etat français.

Cette chère Marilou LE BRANCHU, ministre de la justice, bretonne aussi, ne me reçoit pas, en dépit de ma volonté insistante de la voir devant moi, et de la regarder dans le blanc des yeux. (On apprendra, quelques années plus tard, par la presse, que son ministère emploie également des personnes au noir, en très grand nombre : il en faudrait beaucoup plus pour l’émouvoir : chaque Anglais, dit le proverbe est une île (every englisman is an island, dit le proverbe); mais chaque breton est un bloc de granit; pour les bretonnes, c’est bien pire, lorsque du moins on est membre d’un ministère qui affiche comme drapeau sa volonté de promouvoir la morale en politique ( ….) (Cf. Cahuzac et col. et mélennec lebranchu dans la case Google). Cautionner des emplois au noir est infiniment plus grave que d’employer un membre de sa famille dans son cabinet. Breton, j’ai honte : elle non.

http://www.site.louis-melennec.fr/medecinsaunoir_1.htm

(Bretons, ne rêvez pas sur la morale de vos « députés » et « sénateurs », ils sont pires que les autres, presque tous aplatis sur le sol comme des limandes).

A force de déclarations publiques, de protestations des députés et des sénateurs, d’émissions dans les radios – toutes quasi-confidentielles, malheureusement, les médias nationaux se réfugiant dans un silence sépulcral – qui acceptent de nous recevoir, une loi est votée en 1998, prévoyant la « régularisation » de la situation des médecins employés au noir – régularisation inutile puisque le statut juridique des personnes employées au noir a été précisé tant par la Cour de cassation que par le Conseil d’Etat à de multiples reprises, depuis plus de vingt ans -, complétée par une circulaire d’application, arrachée de haute lutte. L’année suivante, je suis prié, sans préavis, de ne plus remettre les pieds dans mon emploi, dépendant du ministère des transports, dans des conditions infamantes. en 2002, l’Etat français continue ses activités délinquantes d’employeur au noir (cf. ma lettre au procureur général de la Cour d’appel de Paris, NADAL, en date du 6 mai 2002, et la lettre du sénateur HURIET, en date du … 2003).

http://www.site.louis-melennec.fr/etat_gangster.htm

Vais-je interrompre mon combat ? Question stupide : connaissez-vous les Bigoudens ?

LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE DE PARIS CLASSE L’AFFAIRE DES MEDECINS AU NOIR, sans aucun explication, puis, fait incroyable, interdit au juge d’instruction Van RUYMBEKE d’instruire l’affaire.

Plusieurs années consécutives, je rends visite au palais de justice au substitut chargé de la répression du travail au noir (M. FOURVEL). Cet homme honnête, assez désarçonné par ma visite, la première fois, en 1998 (« Docteur, Vous voulez porter plainte contre l’Etat ? Mais voyons, cela ne se fait pas! »), prend l’initiative de me donner des conseils de prudence – car entre deux personnes de bonne foi, la sympathie s’installe dans tous les cas -, pour m’éviter de trop m’exposer, et d’être ensuite victime des mesures de rétorsion de la part des ministères. Lecteur, tu as compris que dans cet Etat de pestilence, il y a aussi des fonctionnaires honnêtes.

Une première plainte pénale est déposée par mes soins le 9 août 2001. Par une lettre du 20 novembre 2001, DINTHILAC, procureur en exercice, me fait savoir, sans autre forme de procès, et sans autre explication, que cette plainte « a fait l’objet d’un classement sans suite, l’examen de la procédure n’ayant pas démontré l’existence d’une infraction pénale » (cf. Lettre du 10 mai 2002, adressée à DINTHILAC, procureur, et à NADAL, procureur général). Aucune motivation, aucune argumentation, aucune analyse : l’Etat emploie des milliers de personnes au noir, depuis des dizaines d’années ? Et alors ? Passez votre chemin, il n’y a rien à voir.

C’est une illégalité gravissime : le droit français comme le droit européen postulent que tous les actes judiciaires et administratifs doivent, dans tous les cas, contenir une motivation ( = une argumentation) de la décision prise à l’encontre des citoyens qui ont formulé des griefs. Faits aggravants, le procureur ni le procureur général, parfaitement au courant de cet immense scandale national, continuent à refuser de recevoir les plaignants, de demander les pièces du dossier, de les consulter, de faire semblant d’ignorer le trouble important apporté par cette affaire à l’ordre public. En droit, le pouvoir de prendre des décisions discrétionnaires, sans aucune sorte de justification, n’existe pas, pour des raisons évidentes : c’est une violation flagrante des droits fondamentaux des citoyens, un déni de justice, passible de sanctions pénales. Nous sommes en plein dans ce qu’on dénomme, dans les milieux judiciaires et politiques, ce que presque tous les citoyens français ignorent à l’époque – et même des avocats naïfs – : les dossiers dits « sensibles », plaie du système de « gouvernance » de la France, par lequel l’Etat-croupion attire à lui les dossiers scandaleux, et les gère par la politique, là où les Français attendent la Justice, sans que personne en sache rien.

L’affaire n’en reste pas là. Plus tard, entre autres, je rencontre la proche collaboratrice du procureur, madame CAILLIBOTTE – une bretonne encore ! – le 17 décembre 2003, vu les proportions de l’affaire, suivie pas à pas par plusieurs ministères (cf j’ai conservé ma lettre confirmative des propos échangés au cours de cet entretien, datée du 18 décembre). Et aussi, plus tard, la proche collaboratrice du Procureur général de la Cour de cassation, premier magistrat de France – qui devait me recevoir, mais qui a préféré être « absent », pour n’avoir pas à entendre personnellement ce que j’ai à lui dire sur cette affaire gravissime).

Malgré la dimension invraisemblable du scandale, les procureurs de la République successifs, ainsi que les Procureurs généraux, saisis par écrit à plusieurs reprises, continuent, jusqu’au bout, à refuser de recevoir les médecins concernés.

L’affaire est suivie avec un soin très particulier par les ministères délinquants, attendu l’énorme dette potentielle de l’Etat-gangster à l’égard non pas seulement des médecins spoliés, mais des organismes sociaux qui ne reçoivent de l’Etat aucune cotisation depuis plusieurs dizaines d’années. Le poids de cette dette, compte tenu des cotisations dues aux organismes sociaux, le nombre de personnes employées au noir, les pensions de retraite dues aux intéressés, est de plusieurs dizaines de millions d’euros, au minimum.

Mais l’affaire est parfaitement « maîtrisée » par l’Etat. Et là, je suis stupéfait de voir, année après année, comment fonctionnent les services de l’Etat : beaucoup mieux que les maffias sicilienne, napolitaine, et autres réunies : tout baigne dans l’huile, tout est lubrifié, tout est contrôlé, à tous les échelons.

Mais nous n’en sommes qu’au début.

LA PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE est interdite par le procureur de la République de Paris d’être instruite.

Chose effarante : ayant porté plainte avec constitution de partie civile, croyant que cette voie va nécessairement aboutir à la saisine d’un juge d’instruction, et faire enfin la lumière sur l’aspect pénal de l’affaire, le juge Van Ruymbeke, saisi du dossier, se voit interdire d’instruire l’affaire, par une ordonnance de refus d’informer rendue sur les réquisitions du procureur de la république de Paris en date du 15 novembre 2003. c’est à dire d’ouvrir le dossier.

Là, juriste professionnel, docteur en droit,  je suis incrédule, comme halluciné, pire : atterré, hébété. C’est une chose impossible, et pourtant, DANS LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME CELA EST !!!

C’est d’une gravité extrême, les tribunaux administratifs, le Conseil d’Etat, les juridictions civiles ont condamné – civilement – l’Etat plusieurs dizaines de fois pour emploi illégal de travailleurs, dont la qualité de salariés, de longue date, ne fait aucun doute pour personne ; la jurisprudence a été analysée par mes soins dans le rapport et dans le livre cité ci-dessus, avec force détails, depuis des années : je me trouve donc devant une situation, qui, en droit, ne peut exister. Il y a bien emploi au noir, mais l’Etat-bandit a mis son veto pour ne pas reconnaître ses méfaits, et pour empêcher de traiter le problème.

Incrédule, doutant de mes connaissances en droit pénal, tant je suis effaré, je me concerte avec mes collègues pénalistes, pour m’assurer que je ne rêve pas. La réponse écrite du Professeur DOUCET, une sommité de l’époque, est cinglante pour la voyoucratie et l’Etat maffieux :

« Comme vous, je soutiens que toutes les incriminations pénales s’imposent à toutes les personnes agissant sur le territoire français : il n’existe pas – en droit -, une classe privilégiée composée des politiques et des fonctionnaires. La loi est applicable à tous » (4 septembre 2000).

Le « système », avec une obstination effarante, punit donc avec sévérité certains délinquants (les employeurs privés), mais protège les acteurs principaux du travail au noir dans l’Etat-croupion : les ministres.

Je rends visite au Patronat français, rue Pierre Ier de Serbie, pour l’informer des graves discriminations dont il est l’objet : dans ce lieu très protégé, on sait que l’Etat agit en délinquant, mais on a peur, on refuse de bouger. Personne n’imaginait que cela pouvait atteindre de telles proportions, et que l’Etat français est gangrené à ce point. Mais que peuvent-ils faire. On me remercie, mais on ne fait rien.

Je comprends, là, le drame de l’affaire : tous sont ligotés, à tous les niveaux.

Cette très surprenante affaire – qui s’étale sur plus de trois décennies (de 1970 à 2007) – m’apprend des choses stupéfiantes.

Presque partout, lors de mes visites dans tout l’appareil de la République des droits de l’homme, je suis accueilli avec courtoisie. Manifestement, vue ma propre manière d’aborder les problèmes et de m’exprimer, toujours sans détours, mes interlocuteurs, pour la plupart, sont heureux de pouvoir s’entretenir avec un homme honnête, d’une manière directe, en dehors des conventions officielles, et du discours habituel hermétique, étriqué, coincé et peureux, voire effrayé : la plupart ne sont pas des bandits; beaucoup, comme moi-même, sont d’authentiques serviteurs de l’intérêt général et de l’Etat, et même, ne cherchent pas à me « dribler » ou à me tromper : tout ce que je dis est vrai, il est impossible de le nier : nous parlons d’homme à hommes. Dans ce dossier comme dans d’autres, plusieurs de mes interlocuteurs sont même soulagés d’avoir en face d’eux une personne à qui se confier ouvertement, car les illégalités qu’ils commettent ou dont ils sont les témoins muets, au nom de l’Etat des droits de l’homme, pèse sur leur conscience.

Déjà fort instruit de beaucoup de choses, cette affaire, par son caractère effarant, sa durée dans le temps, le fait qu’elle concerne tous les rouages du pays des droits de l’homme, complète d’une manière considérable mon éducation sur ce qu’est un Etat-bandit et malhonnête, déliquescent, incapable de respecter le droit, c’est-à-dire de fonctionner. Que peuvent les fonctionnaires consciencieux devant une situation pareille, qui n’est pas même un fragment d’iceberg à la surface d’un océan immense d’illégalités de toutes sortes ?

LA COUR DE JUSTICE DE LA REPUBLIQUE  CLASSE LE DOSSIER SANS L’EXAMINER  (6 février 2003).

Au sommet, ce sont les ministres qui acceptent de rester en fonctions alors qu’ils sont informés depuis des années qui sont responsables en droit. Je suis bien informé, nous avons pris des dizaines de tours et de détours pour qu’ils ne puissent s’échapper : alors, lisez ce qui suit.

Je dépose donc une plainte très motivée auprès de la Cour de justice de la République, le 12 août 2002, à l’encontre de Martine AUBRY, Elisabeth GUIGOU, Jean Claude GAYSSOT, tous anciens ministres, en invoquant cinq délits : le travail dissimulé, l’abus de vulnérabilité, la discrimination, les fausses attestations délivrées par des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions, les mesures volontaires prises par des personnes dépositaires de l’autorité publique pour faire échec à la loi.

Ce qui advient ici dépasse l’entendement :

1) La cour refuse de me recevoir;

2) Elle refuse que lui soit communiqué le volumineux dossier que je mets à se disposition : elle refuse, par le fait même d’instruire le dossier;

3) Elle classe l’affaire par une lettre – qui ne revêt en rien le caractère d’une décision judiciaire

4) Elle OSE ne pas motiver ce classement. Seule indication figurant dans la lettre qui m’est adressée : « La plainte ne comporte pas d’éléments de nature à caractériser un crime ou un délit commis par un membre du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions ». C’est une affirmation incroyable, non étayée par aucun argument. Et c’est strictement FAUX.

5) De plus, on me fait savoir qu’il n’existe aucune voie de recours contre cette « décision ».

Passez votre chemin encore, me dit la Cour : nous n’avons aucune explication à vous donner. C’est une authentique lettre de cachet, de la même nature que celles qu’utilisaient les rois pour expédier les gens à la Bastille – mais dans des cas rares, il faut le souligner -, sans audition, sans jugement, sans instruction, les laissant parfois croupir dans des geoles de pierre, comme dans des tombes, pendant des années. On croyait disparues les fameuses « lettres de cachet » de la monarchie capétienne, que la religion républicaine a fait prendre en horreur à des générations de petits écoliers, et qui symbolisait, pour les petits élèves fragiles et crédules que nous étions, l’arbitraire et le totalitarisme abjects : c’est ainsi, notamment, qu’on a construit la religion nationale française, en érigeant à la révolution sanguinaire de 1789, un monument pharamineux, là où il des massacres, des centaines de milliers de victimes innocentes, des boucheries humaines. La République des droits de l’homme en fait un large usage, il n’est que temps qu’on le sache. Ce que nous révélons ici n’est même pas la partie émergée de l’iceberg, car les crimes et les délits de l’Etat et de ses hommes continuent à bénéficier d’une protection toute particulière. (Est-il besoin de rappeler que je n’ai accès à aucun média français, ni bien sûr, à aucun média breton de la collaboration, étant inscrit sur une liste tout ce qu’il y a de plus noire ?).

(Je reviendrai, preuves à l’appui, sur ce scandaleux déni de justice).

Invité dans de petites radios (radio courtoisie est la principale), j’expose très en détail tous les éléments de l’affaire, au fur et à mesure de son déroulement. Nous bénéficions de quelques articles de presse, en particulier dans l’Express, le Nouvel Observateur, le Canard enchaîné, Minute, la Gazette du Palais, Rivarol, le Panorama du médecin (cf Google : les médecins au noir). Je rencontre les journalistes de ces médias. Nous publions même un périodique, intitulé « Le journal des médecins employés au noir par l’Etat » – dont je suis le rédacteur en chef … L’Etat ne réagit pas : il suffit de faire le dos rond, l’eau continue à couler sous les ponts, bientôt, de nouveaux scandales prendront la relève de celui-ci. C’est par cette mécanique – entre autres -, que l’Etat-croupion évacue ses eaux usées ….

Malgré tout, la télévision (France 5, je crois) vient me filmer, longuement, chez moi. Non pas à cause de mes démêlés avec l’Etat- croupion, mais parce qu’on me sait averti des problèmes de l’emploi au noir, sujet alors très à la mode. Qu’on me pardonne de le dire : les jeunes techniciens, ébahis par mes révélations sur le banditisme d’Etat, m’applaudissent : c’est un homme mur qui leur apporte ce bain de jouvence, loin des atmosphères empesées des « interviews » politiques creuses et stupides. Un breton Bigouden les plonge dans un bain d’honnêteté : ils n’y sont pas habitués. J’ai fait préparer, à même le sol, un copieux buffet à l’intention des jeunes techniciens de la télévision, ravis. A l’époque – nous sommes en 2003 -, nous partageons ensemble ce repas, dans un climat plus que convivial : amical. Et, beau souvenir, je ne suis pas encore rhumatisant, et je m’accroupis près d’eux sur le plancher !

J’ai posé une condition préalable à mon acceptation d’être interviewé et filmé : qu’on consacre plusieurs minutes au procès que j’intente à Martine AUBRY, le professeur de morale civique des Français, et qu’on diffuse cela à l’antenne. Au bout d’un mois, on m’annonce, avec un embarras gêné, au téléphone, que la diffusion de l’émission est reportée. Cela se renouvelle encore deux fois. L’émission (une heure trente de tournage) est « sucrée » : la République des droits de l’homme est pleinement à la hauteur de sa réputation : la censure est manifeste, comme dans toutes les affaires dites « sensibles ». Certains citoyens, formatés par les grands médias nationaux, ignorent encore que cette censure est féroce, et qu’en 2013, elle persiste plus forte que jamais. Comme me l’avait confié un ami magistrat, plusieurs années auparavant, dès l’origine de cette affaire : « Il y a une apparence de démocratie judiciaire en France. Mais ce n’est même pas une apparence : tout est bouclé d’en haut ».

Le journal Le Monde, bien qu’en possession du rapport au Médiateur de la République – j’ai eu une séance de travail avec ses journalistes, rue Gay-Lussac, et ai remis ce rapport aux journalistes présents -, ne dira pas un mot de l’affaire, alors qu’il a mené une campagne féroce dans l’affaire du journal Métro, entreprise privée coupable d’avoir rétribué quelques colporteurs-distributeurs par quelques médiocres billets de banque, sans les déclarer : les dirigeants du journal Métro ont été saisis dans des conditions infamantes, et placés en garde à vue; si je me souviens bien (je vérifierai le fait), ils ont été menottés, et transportés en fourgon cellulaire; le journal Le Monde a osé exalter la « fermeté » du gouvernement JOSPIN dans la lutte contre le travail au noir ! Mais les ministres responsables du travail au noir de l’Etat, ne sont interrogés par personne, et dorment dans leur lit. A cette époque, Edwy PLENEL est directeur de la rédaction. Il est breton de Nantes : pourtant, cela ne l’empêche pas de mener une politique « sélective » de tri des informations. Je ressens une honte absolue pour mon pays en évoquant cela.

http://www.site.louis-melennec.fr/medecinsaunoir_1.htm

A ce stade, mon éducation est achevée, depuis bien longtemps. A travers ce dossier et d’autres, j’ai fait un tour complet de l’Etat-voyou, je peux clore mon audit du pays des droits de l’homme. J’attends encore la décision de la Cour de Strasbourg, qui va me réserver de nouvelles surprises, cette fois sur la justice internationale. Mais ceci est un autre histoire. Il n’en sera pas question ici.

De l’énorme dossier accumulé – près de quarante kilogs, dont le volume extravagant s’explique non par le problème apparent qu’il recèle (les emplois au noir), mais par la nécessité de faire un audit aussi complet que possible des invraisemblables « dysfonctionnements » de l’Etat français  -, j’extrais quelques courtes phrases, à dessin : la qualité de leurs rédacteurs écrasent  les mensonges de ceux qui ont menti et rampé devant l’Etat :

– Du directeur chargé de mission pour la lutte contre le travail clandestin, l’emploi non déclaré et les trafics de main d’oeuvre, sur en tête du Ministère du travail, en date du 26 décembre 1996, cette lettre étonnante, à moi adressée, par un fonctionnaire qui est tout à fait au courant de la situation, qui la désapprouve très fermement, mais qui, ayant la responsabilité au niveau national, au sein des ministères des affaires sociales et du travail, est empêché d’agir, en raison de ses fonctions :

« L’assujettissement (à la sécurité sociale) des médecins en cause est acquise dans son principe. Mais les URSAFF n’obtiennent pas des préfectures employeurs le versement des cotisations obligatoires … Les URSAFF sont invitées à de nouvelles démarches, après en avoir préalablement informé le ministère du travail et des affaires sociales ».

Traduisez, en termes clairs, cette lettre écrite par un haut fonctionnaire, qui gère l’emploi au noir au niveau national : l’Etat est bien un employeur au noir, mais il refuse de payer ses cotisations légales obligatoires, malgré les injonction répétées des URSAFF (organismes chargés de recouvrer les cotisations obligatoires) depuis des années.

Cette lettre m’est adressée, à moi personnellement, pour que je m’en serve dans la procédure en cours : courage surprenant de ce haut fonctionnaire – qui prépare à ce moment son départ à la retraite -, en raison du climat de sympathie qui s’est créé entre nous, dès ma première visite au ministère, dans son bureau.

– Du Médiateur honoraire Paul LEGATTE, ami proche de François MITTERRAND – mais honnête et respecté, lui -, avec qui j’ai établi des relations d’amitié dès 1992, qui s’est informé de tous les éléments de l’affaire, cette lettre manuscrite datée de 2003 :

« Cher monsieur le docteur Louis Mélennec, … La cause que vous soutenez est importante, et mérite votre attachement. Le gouvernement en a conscience. Mais, étant données les implications financières, le dossier n’avancera que par paliers. Il vous restera probablement encore quelques marches à franchir, lorsque vous succéderez en 2004 à Bernard STASI. Vous serez encore jeune à cette époque ! »

(Ma candidature est envisagée avec une grande faveur par le remarquable M. LEGATTE, Médiateur de la République de 1986 à 1992, juste avant Jacques PELLETIER. Je ne succède pas à Bernard STASI, médiateur en exercice en 2004, pas plus qu’à Jacques PELLETIER en 1998 : les Bretons fournissent aux gouvernements successifs des contingents dont l’échine est si souple qu’elle ressemble à du chewing-gum ou à de la guimauve. Je suis loin d’être un candidat idéal pour le Pouvoir : un Mélennec n’a rien à faire dans ce zoo, dans ce cirque, étonnant par ses contorsions, mais bien désolant pour l’espèce humaine, milieu dans lequel il créerait de très forts remous, dès la première heure de son arrivée).

En d’autres termes : l’Etat se livre à un immonde trafic d‘emplois non déclarés; les députés et les sénateurs, dans l’ensemble, réagissent honorablement dès qu’ils sont saisis du problème – en particulier madame BORVO, chef du groupe sénatorial des communistes, qui écrit une lettre sévère au ministre dès après ma visite, quoiqu’alliée au gouvernement (le premier ministre de cette époque est Lionel JOSPIN). Mais les ministres, la haute administration, saisis des violations graves du code du travail, du code pénal, du code civil, mentent effrontément plusieurs dizaines d’années durant, et refusent d’appliquer le droit, bien qu’en état de siège d’une manière particulièrement ferme et soutenue, on l’a vu. Dans le même temps les sanctions administratives, civiles et pénales sont appliquées avec fureur aux employeurs privés, non à l’Etat dit « de droit » : les députés et les sénateurs, comme cela est quasi-constant, ont été écartés, « luxés » du débat, malgré leur attitude honnête tout au long du déroulement de cette affaire. Les citoyens français, en 2013, soulignons-le, ignorent que les députés et les sénateurs ne servent à rien – ou presque – dans la République des droits de l’homme, qui fonctionne résolument sur un mode non démocratique. (Cf. les « parlementaires » bretons sont luxés totalement du problème de la réintégration de la Loire Atlantique dans le territoire national de la Bretagne, comme de toutes les affaires de ce pays : mais là, la lâcheté est la cause dramatique de tout : pour résoudre le problème breton il faut des COUILLES, pas quelques roucoulades de tourterelles, comme celles de Lefur et Mollac à la tribune de l’Assemblée nationale des Français).

Comble de déshonneur : des Bretons acceptent de siéger dans le gouvernement de cet Etat maffieux, ce qui nous comble de honte. Pauvres Bretons ! On leur fit de mirifiques promesses lors de l’annexion de notre pays, en 1491, puis en 1532, puis en 1789, on leur promet encore, chaque jour que Dieu fait : ils croient encore ce qu’on leur dit ! Comment ont-ils pu survivre à tant d’infamies ? Comment peut-on être naïf à ce point ?

Cette affaire est symptomatique de ce qu’est l’Etat français : ce n’est pas seulement un Etat- voyou ; c’est un Etat-bordel, c’est un Etat mafieux.

Ce dossier ne concerne pas seulement les dizaines de milliers de salariés spoliés par l’Etat français. Il est représentatif de tout ce qui se passe en France, depuis des décennies. Nous aurions pu choisir d’autres dossiers : la nullité des institutions françaises, l’inutilité des députés et des sénateurs, la protection sociale, la gabegie tous azimuts, l’absence de démocratie en France, la violations permanentes des droits de l’homme …  Tous se rendent compte, aujourd’hui de la manière désastreuse dont le Pays, propriété commune de tous ses citoyens, est gouverné. Avec la complicité des médias, eux mêmes tenus par tout un système de moyens, dont les subventions, les hauts salaires, l’appartenance à ce que l’on peut dénommer des « sectes », la peur, le discours unique, etc.

Toute la France, gouvernée par des incompétents, souvent des arrivistes, fonctionne ainsi. La méthode que j’ai dénommée « méthode du cloaque », est un des moyens qu’utilise l’Etat français pour violer le droit, dans des domaines innombrables. Sans internet, ces faits seraient enfouis dans la masse des immondices que sécrète le système français de gouvernance de l’Etat.

M.M. Hollande et Ayrault, inaptocrates irrémédiables et définitifs, ont au moins rendu le service à la France de rendre évident ce à quoi on refusait de croire jusqu’à leur arrivée au pouvoir, car on ne voulait pas croire que le désastre atteint de telles proportions. Passe encore pour François Hollande; mais Ayrault est breton par sa mère, ce qui aurait du faire de lui un homme vertueux.

Je viens de relire le dossier : les faits sont beaucoup plus graves que ce que je relate ci-dessus. De nombreux détails, effarants, étaient sortis de ma mémoire. J’ai eu le privilège de visiter la République, dans tous ses recoins, pendant quarante ans. J’y ai rencontré beaucoup d’hommes de valeur. Mais cela est perdu : la République des droits de l’homme est pourrie, non à cause des hommes placés aux plus hautes fonctions, souvent, mais par l’effet d’un système résolument inadéquat et maffieux. En connait-on les causes ? OUI. Souhaite-t-on les corriger? NON : Voyez évoluer sur les écrans les INAPTOCRATES, les incapables, les maffieux : et répondez vous même à la question.

2017 n’est qu’une nouvelle cuvée, identique aux précédentes : parmi les brêles nommés au gouvernement, pas un qui connaisse quoi que ce soit des dossiers qu’il est censé devoir gérer.

Ceci n’est qu’une introduction modeste au problème de la corruption généralisée de « L’Etat français », un bordel effroyable, une maffia dont les politiques et leurs clients sucent les innombrables mamelles, qui déversent du lait en abondance dans leurs museaux dégoûtants. On parle, ces temps-ci, à l’initiative de la commission européenne, du favoritisme familial dans le secteur public, de l’évasion fiscale et de la fraude à la TVA , aux faveurs accordées aux entreprises en raison de leurs « contributions volontaires » aux campagnes électorales, et autres fantaisies de cette nature.

Docteur Louis MELENNEC, ex-consultant près le Médiateur de la République, docteur en droit, historien de la Bretagne.

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LA FRANCE AU PALMARES MONDIAL : LE TROU DU CUL DU MONDE . Louis Mélennec.

 http://louis-melennec.fr/2013/11/11/les-politiques-responsables-de-fautes-graves/

LA FRANCE, ETAT-VOYOU. ON NE PEUT PLUS LAISSER EN LIBERTE LES POLITIQUES QUI MASSACRENT LE PAYS .

Par Louis MELENNEC docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, ex-Consultant près le Médiateur de la République.

(Cet article en cours d’élaboration; il sera complété selon les loisirs de l’auteur).

 

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 LES HOMMES POLITIQUES QUI ONT TRANSFORME LA FRANCE EN UNE REPUBLIQUE BANANIERE, EN MOINS D’UNE GENERATION,  DOIVENT ÊTRE JUGES ET CONDAMNES A DES PEINES EXEMPLAIRES, qui les mettront hors d’état de nuire davantage, et empêcheront  ceux qui leur succéderont de les imiter. L’élection d’imbéciles et de sous-débiles mentaux au pouvoir ne fait pas une démocratie : c’est par ce moyen qu’on fabrique les bordels, et qu’on met les Etats en faillite..

QUELQUES CITATIONS PREMONITOIRES SUR L’EVOLUTION DE LA JUSTICE.

Il n’est pas difficile pour le juriste chevronné de savoir comment le droit va évoluer dans un avenir assez proche. C’est la détermination du délai qui pose problème.

En 2007, il y a huit ans, j’écris ceci, dans mon blog :

« L’institution de la Responsabilité a fortement évolué depuis quinze ans, en tout cas au niveau des principes. Les condamnations sont encore trop rares et trop symboliques. Jacques Chirac et Jean-Christophe Mitterrand ont été condamnés à des peines de prison. Enfin ! Mais ce fut, hélas, avec du sursis. Dans un avenir assez proche, on pourra poursuivre les hommes politiques selon les mêmes principes que pour les autres citoyens, au moins pour leurs fautes graves : la loi étant la même pour tous, les protections dont bénéficient encore certaines catégories de privilégiés sont de moins en moins admises par la population, qui découvre, effarée, chaque jour des faits invraisemblables de la part des élus ». 

Mais la lutte sera dure : ayant depuis toujours eu le beurre et l’argent du beurre, ils se défendront avec férocité, car ils en ont les moyens, et les scrupules ne les ont jamais étouffés.

 

Contrairement à ce que l’on a cru jusqu’à l’arrivée du couple pathologique porté au pouvoir en mai 2012, le mandat conféré par l’élection n’est pas un blanc-seing qui autorise les personnes élues à faire n’importe quoi, et à commettre les fautes les plus grosses, les plus dommageables pour le pays. La loi est la même pour tous : ces hommes et ces femmes, comme tous les autres citoyens, doivent répondre devant les tribunaux de leurs fautes, et, comme tous les citoyens encore, doivent en réparer les conséquences. Borner leur responsabilité à leur non réélection à l’issue des dégâts qu’ils ont commis, ce qui était le cas jusqu’à présent, n’est ni conforme aux principes généraux du droit, ni en harmonie avec la loi française ou le droit européen, ni une sanction adéquate, ni une punition proportionnelle aux dommages dont ils sont responsables. Les théories selon lesquelles la responsabilité des politiques ne peut être que politique, ou relever de juridictions d’exceptions composées par des gens de leur corporation, sont d’authentiques iniquités, des moyens inacceptables pour se mettre à l’abri de sanctions, là ou le citoyen « normal » est punissable pour ses fautes mêmes légères. La future constitution bretonne devra veiller à écarter du pouvoir ceux dont les actes délictueux et criminels ont été révélés par la presse depuis vingt ans, et prévoir des sanctions drastiques pour ces êtres malveillants et incompétents. Les affaires de Nantes et des langues dites « régionales » devront être examinées à la lumière de ces principes.

Qu’adviendra-t-il de M. Hollande lorsqu’il aura terminé son mandat, et n’aura pas été réélu ? Certains se frottent déja les mains, dans l’attente de procès à son encontre, notamment de fraude fiscale. Est-ce une rêve préventif  à caractère thérapeutique ? Comme le disent ces messieurs si joliment : « La justice sera saisie. Elle jugera ». Perfides, ils ajoutent dans un sarcasme : « J’ai confiance dans la justice de mon pays » (!!!!)

Il nous vient de Suisse une version savoureuse – et combien pertinente – de la bouffissure et de la nullité prétentieuse des « politiques » français (source : contribuables associés, Professions politicien, page 27) : le conseiller national suisse F. DERDER reçoit des sénateurs français à Berne, capitale fédérale. Lisez, et délectez vous : le diagnostic est précis, clair, impitoyable, pour tout dire : exact :  

« Nos amis sénateurs Français sont venus à Berne. Toujours expliquer, jamais parler : devant notre lenteur helvétique, on explique, on réexplique … plus lentement, on articule  … Ce ton, ce style, inimitable, c’est inintéressant, mais joli à entendre (traduisez : c’est emm…, c’est con, c’est chiant : ils nous prennent pour des débiles mentaux, c’est prétentieux, vaniteux, effronté, sans éducation ..). On nous explique (à nous, les Suisses), que nous ne pouvons pas comprendre … La France ? Quarante ans de déficit, une dette abyssale … Mais elle fait la leçon, elle donne un cours de gestion de faillite à l’un des pays les plus riches du monde, la petite Suisse : le cancre fait la nique au premier de la classe, le panache avec lequel cela est fait (lisez : le culot insensé) laisse coi. C’est admirable !

Conclusion : la crise française est plus grave que l’on ne croit. La France ne souffre ni de son chômage ni de sa dette : elle est malade de son aveuglement, elle est incapable de se remettre en question. Le déni : l’Allemagne à tort, la Suisse à tort, tout le monde a tort. Et la France ? Elle a raison ! Et pendant ce temps, elle coule, encore et encore. Et ce n’est que le début … »

Des cancres, c’est le terme exact : Il y a vingt ans que nous martelons cela, avec bien d’autres observateurs. (Je ne peux m’empêcher de penser à mes compatriotes Bretons – l’un des peuples les plus naïfs de la terre -, dont beaucoup n’ont pas compris à quelle engeance ils ont à faire : on les a envahis, brutalisés, pillés, on a détruit leurs institutions, leur législation, leur langue, on les a privés de Nantes, leur capitale politique, et du tiers de leur économie, on a tué sur les champs des guerres françaises des centaines de milliers de leurs enfants : ils croient encore, au bout de cinq siècles, aux promesses grossières qu’on leur fait !).

Ce ne sont certes pas les événements actuels qui me font parler. Il aurait fallu que je sois frappé de cécité pour ne pas avoir vu ce que j’ai vu, en quarante ans d’expérience, et que ma langue fût coupée. J’ai parlé, bien sûr. Mais avant 2013, où tout le monde se bouscule au portillon pour crier au scandale, et où la presse étrangère se déchaine, les médias spécialistes de la bouche cousue, du mensonge officiel permanent, étant strictement, rigoureusement fermés, à quintuple tour, il ne restait pour s’exprimer que quelques petits médias presque sans audience, dénigrés par la presse officielle, voire poursuivis en diffamation …  Encore devait-on faire très attention à son discours – y compris, surtout, lorsqu’on se proposait d’analyser les problèmes essentiels de la société française, ceux qui la mettent en péril, et la paralysent de peur. Si j’appelle l’Etat français par son nom d’ETAT VOYOU, et de chroniquement DELINQUANT, c’est que j’ai de très excellentes raisons pour m’exprimer ainsi.

 

http://www.site.louis-melennec.fr/reforme_magistrats.htmhttp://www.lexpress.fr/informations/la-loterie-du-handicap_610551.html

 

On ne peut plus laisser en liberté des dangers publics, dont les actes sont  infiniment plus nocifs que ceux des petits truands des rues. Les erreurs commises par les incompétents invraisemblables que le hasard d’un scrutin a placé à la tête de l’Etat français sont graves : elles sont en train de détruire le pays, ainsi d’ailleurs que les nations périphériques qui ont été annexées par la force, au rangs desquels la Bretagne tient la première place.

http://louis-melennec.fr/

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Le problème de la responsabilité individuelle et collective a été, pour nous, tout au long de notre existence, une préoccupation majeure. (Confere, dans la case Google : mélennec responsabilité). Nous avons consacré de très nombreux articles, livres, articles, débats, colloques au problème incontournable de la responsabilité de tous et de chacun, à commencer la nôtre propre : voir nos articles sur la responsabilité  juridique, la responsabilité morale, la responsabilité civile, la responsabilité pénale, la responsabilité professionnelle, la responsabilité pour faute, la responsabilité sans faute, les responsabilités des médecins, des chirurgiens, des magistrats, des fonctionnaires, des politiques, des ministres, des maires, des experts (privés ou judiciaires), des commissaires de police, des policiers,  des procureurs de la république  ), des locataires et propriétaires, en cas de nuisances sonores, ou de bien d’autres causes. Sans compter la responsabilité des Etats en droit international, notamment en cas de violation des Traités … Mon premier article, sur la responsabilité médicale, est publié en 1971 : déjà, il annonce une révolution, qui se concrétisera vingt cinq ans plus tard, après des moutures multiples, d’ailleurs bancales, bien entendu.

Est-ce une obsession ? NON : en aucun cas, nous n’avons pas écrit sur la matière pour glorifier la sanction et la punition. Notre idéal est une société sans contentieux, dans laquelle chacun respecte les lois communes. OUI, nous l’avons fait parce qu’aucune société ne peut fonctionner valablement si les individus qui la composent bafouent les règles élémentaires de la vie en commun, ne respectent pas les autres et prétendent refuser de  subir la loi universelle de la sanction en cas de manquements à ces règles. De ce point de vue, les slogans diffusés par un caste de sous-intellectuels demeurés, complices du pouvoir depuis plusieurs dizaines d’années, ayant la prétention de libérer les individus de leurs obligations de citoyens, et à d’autres de bafouer les lois de la république, agissent comme un poison, qui désagrège les esprits comme la société. Le pays est au bord du gouffre, et même s’y trouve déjà depuis des années. L’angoisse qui s’est emparée des citoyens est devenue extrêmement perceptible, quoique tout soit fait dans les médias pour la minimiser : les Français ont peur; ce n’est pas du pessimisme, c’est de la peur. Des députés et des sénateurs viennent de poser des questions cruciales : le Breton Jean-Marc AYRAULT peut-il être considéré comme légitime, alors que son impopularité atteint des sommets ? On avait posé la même question lorsque, accédant à ses fonctions, on sut que, réhabilité ou non, il avait été condamné, en 1997, à six mois de prison avec sursis, assortis d’une très forte amende

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/09/97001-20130409FILWWW00394-ayrault-est-un-repris-de-justice-selon-jacob.p).

 

Aujourd’hui, Ayrault, dont l’action en Bretagne est aborrhée pour la raison qu’il est, jusqu’à ce jour, le principal artisan de la partition politique et territoriale du pays, contre la volonté démocratique de tous les Bretons, est pire que méprisé : il est carbonisé, selon l’excellente formule d’un quotidien du soir. Mieux – ou pire – : un président de la « république » dont les actes ne satisfont que 23 pour 100 de la population, dont les mensonges avant son élection, encore davantage depuis, s’accumulent au point d’indigner tout le pays, dont les actes traduisent une impéritie jamais observée de mémoire d’homme avant lui, peut-il se maintenir à la tête de l’Etat français ? Les réponses à ces questions sont claires.

 

Les médias étrangers, par ailleurs, horripilés par les leçons de morale que prétend leur donner le gouvernement du pays sinistré autoproclamé des DROITS  DE L’HOMME, s’en donnent à coeur joie : « Un petit roi, une grande nation« , le petit roi est démoli sans aucune réservé : il est sans idées, sans cap, sans gouvernail, il titube, il se contredit, il revient sans cesse en arrière, il est incompétent, c’est un mou, un velléitaire, il conduit son pays à la sédition, il cède à toutes les pressions…… pire : il a menti, il ment, il mentira, car telle est sa nature ! On va jusqu’à nous donner, par compassion, un conseil pressant : persuadé qu’une telle démarche recueillerait des millions de signatures, le renvoyer chez lui, par une monumentale pétition nationale,  en attendant qu’on décide de son sort. Je souscris à cette suggestion ..

 

En réalité, le problème posé, qui dépasse largement la crise économique que nous traversons,  est celui, infiniment plus grave, de la gouvernance de la France. Les dirigeants « politiques », même investis par le suffrage populaire, peuvent-ils prétendre avoir une quelconque légitimité, alors que leur incompétence, pire : leur NULLITE, plus profondes qu’un gouffre, les conduit nécessairement à accumuler faute sur faute, et à causer au pays dont la charge leur a été indûment confiée, des dégâts colossaux ? Confie-t-on la confection d’un moteur d’avion, d’une fusée inter-planétaire, d’une montre de haute précision à un terrassier, ou à un éboueur ? C’est précisément ces principes qui sont appliqués dans la république dite des droits de l’homme, lorsqu’il s’agit de la gouverner, tant au sommet qu’à la base. Ces gens-là, ayant pour un certain nombre surabondamment trompé, menti, profité des gratifications énormes et des avantages puisés à même les poches des contribuables, peuvent ils échapper au sort commun de répondre de leurs actes au seul motif qu’ils ont été élus au début de leur prise de fonctions ? Des Institutions qui permettent de telles aberrations sont elles acceptables ? La France est-elle condamnée à être gouvernée par des cancres élus ? Un an à peine après l’arrivée des pieds Nickelés au pouvoir, le fragile raisonnement sur lequel on se fondait pour justifier la prétendue démocratie française – le peuple est souverain, il élit ses représentants, s’il est mécontent de leur action, il les renvoie dans leurs foyers, et en élit d’autres – a volé en éclats : on sait maintenant, avec certitude, que les élections amènent souvent au pouvoir, parmi des personnes intègres, des voyous, des menteurs, des incompétents, des nuls, des repris de justice, des fraudeurs en tout genre, des profiteurs dans tous les cas, et on sait aussi que cette analyse rudimentaire a pour seul effet de permettre à ceux qui commettent des fautes graves durant leurs fonctions, d’être quasiment assurés de l’impunité dans la quasi totalité des cas. C’est ce à quoi la France, stupéfaite, assiste impuissante depuis un an et demi, regrettant amèrement les choix politiques auxquels un système dévoyé et des institutions résolument inadéquates et néfastes, a conduit les citoyens, réalisant enfin qu’un système aussi absurde ne répond plus à rien, et a certainement toujours été nocif, même si l’on n’en pas eu vraiment conscience, jusqu’au jour ou ses effets désastreux sont devenus évidents. Bref : c’est tout le problème des Institutions françaises qui est posé, en premier lieu celui de la Constitution, les modalités de recrutement des hommes chargés de gouverner la pays, les régions, les départements, les communes, et l’absolue nécessité de mettre en cause la responsabilité de ces personnes lorsqu’elles manquent à leurs obligations. La colère qui monte – enfin ! -, dans une population jusqu’alors amorphe, peu courageuse par nature, surtout anesthésiée depuis plusieurs dizaines d’années par le discours débilissime déversé sur les masses populaires par des journaleux aux ordres, ou ignorants, ou contaminés volontairement ou involontairement par la lâcheté ambiante, les intérêts de carrière, les salaires pharamineux, l’absence de conscience de leurs devoirs … …

 

Jusqu’alors, on n’avait qu’un droit : se taire. Quiconque évoquait la punition drastique de ceux qui troublent la tranquillité d’autrui, était taxé de fasciste, de nazi, de sécuritaire. Avec ces termes absurdes, lorsqu’on évoque l’ensemble du peuple français, plutôt bon enfant, pacifique et sympathique, on a tenu tout le pays en joue, avec ce canon idéologique ridicule, qui ne correspond à rien, et dans lequel presque tous se sont laissés prendre, comme des rats qu’on enferme dans une cage. On a donc découvert, entre autres choses, sous la houlette bienveillante des génies de la pensée qui gouvernent l’Etat français, la race  des multirécidivistes en liberté, « bien connus des services de police », auteurs pour certains d’entre eux de plusieurs dizaines d’actes délinquants; des ministres, des députés, des sénateurs, des maires corrompus; des fonctionnaires de haut rang bafouant les lois; des juridictions ne motivant pas leurs décisions les plus lourdes de conséquences, en violation flagrante de la loi, restaurant ainsi de véritables « lettres de cachet »; des procureurs classant à tour de bras des affaires extrêmement lourdes de conséquences – sans justifier, par une motivation obligatoire, des raisons de ces classements, ce qui constitue, à chaque fois, un faute grave; des élus qui profitent de l’usage discriminant et illégal des institutions dont ils ont la gestion pour se voter à eux-mêmes des salaires exorbitants, des remboursements pour frais inexistants, des crédits à intérêt zéro, des avantages en nature de toutes sortes, des pensions discriminantes, aux frais des contribuables ….. On a découvert, avec horreur, que la délinquance est partout, gravissime, et qu’il a été interdit aux médias de mettre la population au courant; que le racisme est universel; que le racisme anti-blanc – nié jusqu’en 2012 par une presse aux ordres et idéologique – est extrêmement présent; que l’esclavage existe depuis l’aube de la vie en société des êtres humains; que les traites internégrières existent depuis des milliers d’années, bien avant que les Européens abordent les côtes de l’Afrique; que l’esclavage arabe a fait beaucoup plus de victimes que les traites occidentales, mais que certains politiques veulent continuer à maintenir le tabou sur ces sujets, au nom desquels on accuse les Français des crimes commis par les autres (confere : Mélennec, lettre ouverte à Christiane TAUBIRA, http://louis-melennec.fr/2012/07/21/lettre-ouverte-a-madame-taubira-sur-la-loi-dite-taubira/).

 

Chacun réalise enfin, et le dit publiquement, que rien ne va plus en France, qu’on ne peut plus se fier à personne, que les lois sont bafouées, que les délinquants se promènent librement partout, agissent à leur guise, à la barbe des pouvoirs publics, pour le grand malheur des Français comme des citoyens des nations périphériques annexées contre leur volonté, que la corruption s’étale partout, que les statistiques de la délinquance sont falsifiées, que les politiques, vivant grassement des deniers des contribuables, sans servir à rien, passent pour un certain nombre le plus clair de leur temps à mentir, que ceux qui occupent les fonctions les plus hautes bafouent chaque jour les promesses solennelles faites publiquement au Pays, que les victimes des criminels sont privés par un Etat stupide du droit élémentaire de se défendre, et sont même condamnés dans certains cas à leur verser des indemnités … Que même, chose effarante, des magistrats appellent publiquement à violer les lois, sans être censurés par leur hiérarchie, ni même blâmés (Mélennec, les Français devant l’insécurité et la justice, colloque du Sénat présidé le 14 avril 2003 par Louis Mélennec : http://www.site.louis-melennec.fr/reforme_magistrats.htmhttp://www.site.louis-melennec.fr/juges_violer_lois.htm

 

QU’EST-CE QUE LA RESPONSABILITE ?

 

1- Caractère universel de la responsabilité. 

De tous temps, les sociétés – animales et humaines -, ont, pour pouvoir exister et « fonctionner », défini et édicté des règles, des interdits, des obligations; mais aussi des DROITS. Il n’y a pas de société sans règles, ni sans droits. Ce qui est interdit aux uns, est souvent un droit pour les autres : il est interdit d’agresser corporellement autrui; inversement, cet autrui à le droit de ne pas être agressé. Il est loisible à un propriétaire d’effectuer des travaux dans son appartement; mais les voisins ont un droit absolu à n’être pas troublé par ces travaux, notamment quant aux nuisances sonores. Avec le temps, ces interdits et ces droits sont passés dans les lois, dans les décisions des tribunaux … Les religions ont consacré ces interdits et ces obligations dans des codes moraux, assortis de sanctions sévères en cas de violation. Pour les animaux, ces interdits se traduisent par des comportements imposés par le groupe d’une manière quasi-génétique, dont les manquements sont sanctionnés par des punitions, des blessures, l’exclusion du groupe, l’assignation à un authentique statut .. De ce point de vue, l’héritage chrétien est remarquable. Ce qui mérite d’être souligné ici, l’auteur du présent article, non sectaire, n’étant pas seulement agnostique, mais franchement et résolument athée ..

« Tu ne tueras point », « Tu ne volera point », « Tu honoreras ton père et ta mère », « tu ne voleras point », « Tu ne mentiras point », « Tu respecteras ton prochain comme toi-même » …. Ces règles, connues sous le nom de « Commandements de Dieu », ne sont pas, loin s’en faut, seulement des normes religieuses. Transposées dans la morale ordinaire, dans les lois, laïcisées, elles constituent le fondement même de notre civilisation occidentale – quoique celle-ci n’en ait pas l’exclusivité, puisque ces interdits sont connus de presque toutes les civilisations, et sont punies, à peu de choses près, par des sanctions largement identiques …

 

2 – Définition de la notion de responsabilité.

 

Définition du concept de responsabilité. Être responsable au sens large, c’est devoir répondre de ses actes, et de tous ses actes, volontaires, involontaires, délibérés ou par inattention, qu’ils entrainent ou non un dommage ou préjudice. En droit, le principe de responsabilité peut être énoncé de la manière suivante : « quiconque, par ses actes ou par son fait, volontairement ou non, transgresse un interdit énoncé par la société pour des raisons qu’elle juge légitimes, doit assumer toutes les conséquences de ces actes ou de ce fait; s’il résulte de ces actes ou de ce fait un dommage (ou préjudice), l’auteur doit réparer ce dommage, à hauteur exacte de la valeur qu’il représente ».

L’égalité juridique devant la loi. Dans tous les pays modernes, les citoyens, quelles que soient leur condition sociale, leur statut social, leur profession, leur religion, les individus sont égaux devant la loi. Il n’existe donc pas, en droit, de statut privilégié au regard de ce principe fondamental des sociétés, sauf exceptions rares et justifiées par des raisons majeures.

Le principe d’égalité devant la loi s’énonce, très simplement de la manière suivante : « Toute personne qui se trouve juridiquement dans la même situation qu’une autre, doit juridiquement être traitée de la même manière ». En d’autres termes : tous les citoyens sont responsables de leurs actes, à plus forte raison s’ils sont fautifs, encore davantage s’ils provoquent par leurs actes – ou leur défaillance – des dommages graves.

Les citoyens étant égaux devant la loi, les hommes politiques doivent répondre devant les tribunaux de leurs fautes, avec, bien entendu, les circonstances aggravantes inhérentes à leur fonction. Si, jusqu’à ce jour, ils ont réussi à se faufiler entre les mailles du filet, c’est qu’il faut les y pousser avec fermeté, et les soumettre à la loi commune, en étant conscients des enjeux, et en ne permettant plus qu’ils n’échappent plus aux lois qui s’appliquent aux autres citoyens.

 

3 – Caractère extensif et universel de la responsabilité.

Si l’institution de la responsabilité a vocation à être universelle, elle n’a pas d’emblée été appliquée à tous, et ne l’est toujours pas. Certains privilégiés parviennent encore à lui échapper, ou à bénéficier de régimes particuliers, indiscutablement inconstitutionnels.

Les rois, les princes, les chefs d’Etat, les souverains, leur entourage, les puissants ont longtemps échappé aux poursuites et aux condamnations. Les séquelles de cet état de fait sont une des hontes et des tares de ce qu’on dénomme « LA république française », encore dénommée – par certains -, « pays des droits de l’homme ». Les interdits de juger, les interventions des politiques dans les affaires judiciaires, les classements arbitraires, sont une plaie de la république-croupion. L’avant dernier président de la république française faisait ostensiblement brûler les feux de signalisation par son chauffeur, ne respectait pas les normes du code de la route, en particulier les vitesses. La presse a rapporté à de nombreuses reprises le cas de ces ministres-goujats circulant dans les couloirs d’autobus, à 160 klm/heures, insultant les policiers an besoin, voire demandant des sanctions contre eux. Ces faits, ne sont pas  anodins : par leur caractère exemplaire et hautement symbolique, ils révèlent l’ampleur du désastre civique français (confere sur la toile : Jacques TOUBON, ex-ministre de la Justice, excès de vitesse; en Angleterre, pour des faits similaires, un ministre a été condamné à 8 mois de prison; M. TOUBON méritait la même sanction, en raison de des fonctions qu’il a occupées. Pire : Nicolas SARKOSY est « flashé » à 200 klm/heure sur l’autoroute : voir dans Google les compte-rendus de cette aventure funambulesque).

 

Jusqu’en décembre 2011, il a été impossible d’impliquer pénalement et de faire condamner un président de la république française, même en cas d’infraction grave à la loi. En décembre 2011 – date faste dans l’histoire du droit français -, Jacques CHIRAC a, enfin, été condamné à deux ans de prison avec sursis, dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, pour détournement de fonds publics, abus de confiance, prise illégale d’intérêt.

En 1986, lors de l’affaire des vedettes de Cherbourg, le nom de François MITTERRAND fut prononcé lors de l’instruction. Pierre ARPAILLANGE – un magistrat tout ce qu’il y a de plus « normal », à ce qu’on dit -, fit classer l’affaire, illico. ARPAILLLANGE faisait régulièrement rire les assemblées parlementaires par ses bourdes; cet homme timide – mais ancien Procureur général de la Cour de cassation, poste qui n’est pourvu par le gouvernement qu’au bénéfice de personnes « dignes de confiance », offrant jusqu’à une période très récente toutes les garanties de « fidélité » au pouvoir, fut une fois de plus projeté sous les feux de l’actualité, lors de sa célèbre déclaration : « Sur les 52 évadés, nous en avons déja rattrapé 53″. André SANTINI a commenté : « Saint Louis rendait la justice sous un chêne; ARPAILLANGE la rend comme un gland ».

Aujourd’hui, l’Express peut titrer : « Comment François MITTERRAND a échappé à la justice. Voir : http://www.franceinter.fr/emission-dans-le-pretoire-comment-mitterrand-a-echappe-a-la-justice……….. ». François MITTERRAND est mort trop tôt pour faire l’objet de plaintes pénales. Beaucoup le regrettent.

Lors de l’affaire PINGEON et de sa fille Mazarine, des citoyens avisés envisagèrent de déposer plainte, car il leur apparut – sous réserve que l’instruction le confirme -, que la fille et la maîtresse du président de la République avaient bénéficié des subsides prélevés dans la poche des contribuables français, logées, nourries et transportées dans des lieux divers, à leurs frais, toutes vacances et frais payés par vous et moi … Les médias, la populace, lâches à leur habitude, ne bougèrent pas. Je connais un quidam qui s’est rendu au palais de justice de Paris, pour s’informer des suites pénales de cette affaire, au cas où, personnellement, il déposerait une plainte au nom des citoyens français, sidérés, mais muets selon leurs bonnes habitudes. On l’a fortement « découragé » de le faire.

Madame TRIERWEILER, l’honorable compagne du président Hollande, fait l’objet d’une plainte, qui cette fois a des chances au moins d’être instruite, car la presse, touchée soudain par la vertu républicaine – mais non pas prise de remords sur son obséquiosité passée – s’y intéresse. M. Guillaume LARRIVE, député UMP, a posé le 12 mars 2013 à l’honorable M. AYRAULT la question de savoir combien coûte aux finances de l’Etat cette brave dame, vu son entretien à l’Elysée, son train princier et le personnel appointé à son service, cinq collaborateurs au total. Il lui a été répondu que les salaires des ces cinq collaborateurs représentent une somme de 19 742 euros. Quoique la question n’ait pas été posée, le premier ministre, dont on connait l’esprit tâtillon, lorsqu’il s’agit d’afficher haut et fort la vertu du camp qu’il représente – si mal, d’ailleurs -, a tenu à préciser que la précédente première dame (madame Carla BRUNI-SARKOSY), coûtait aux finances publiques beaucoup plus cher (60 000 euros, huit collaborateurs). D’où il en résulte, si l’on sait calculer, que l’Etat s’est enrichi, une fois de plus, avec l’installation de M. HOLLANDE et de madame la nouvelle Première à l’Elysée (JO du 30 avril 2013, page 4710).


François HOLLANDE, l’homme qui n’aime pas les riches, et dont la « politique » fait fuir à l’étranger de très nombreux créateurs d’emplois et de richesses, est touché par ce qui risque de devenir un scandale national : il aurait fraudé, en ne souscrivant pas une déclaration d’ISF conforme à ses devoirs.

 

Ce ne sont là que de menues anecdotes, vu la maffiosité d’une partie impressionnante du personnel politique français, et le silence sépulcral sur les sommes frauduleusement passées dans les comptes des paradis fiscaux, dont M. SARKOSY nous a dit, avant son départ, qu’ « ils n’existent plus ».

Sur l’impunité des présidents de la république française, de François MITTERRAND en particulier :

Sur les « mésaventures » judiciaires de Jacques CHIRAC : http://blog-louis-melennec.fr/2011/09/05/nouvelles-breves-actualites/

Sur l’un des champions toutes catégories, le roi du non-lieu, Gaston FLOSSE : http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/a-desesperer-gaston-flosse-reelu-a-tahiti,21745   ____________________________________________

 

Les ministres ne peuvent – actuellement – être poursuivis pour leurs crimes et leurs délits commis dans l’exercice de leurs fonctions que dans des conditions extrêmement restrictives, qui leur permettent, dans la quasi-totalité des cas, d’échapper à toute sanction, quelle que soit la gravité des fautes commises (voir plus loin : Cour de justice de la République, affaire du sang contaminé …). Cette situation très anormale a abouti à une dérive : il n’est possible de les poursuivre, en pratique, que si l’on démontre qu’ils ont violé une loi pénale, ce qui les épargne, pour le moment, de les voir condamner pour leurs fautes politiques stricto sensu, à moins que ces fautes soient également constitutives d’infractions pénales. Même dans ce cas, les « affaires » de ces vingt dernières années démontrent, détiendrait-on les preuves irréfutables de leur culpabilité,  qu’il est très difficile de faire condamner un ministre par une juridiction répressive, bien plus de l’envoyer en prison, même lorsque des médias sérieux unanimes ont démontré, par le menu, avec des preuves péremptoires, leur culpabilité.

Les professions libérales et assimilées, les « notables » en général, ont échappé jusqu’au 19ème siècle à des condamnation pour faute. La responsabilité des médecins n’a commencé à donner lieu à des condamnations qu’au 19ème siècle. C’est en 1936 que son caractère contractuel a été reconnu par la Cour de cassation. Les experts judiciairement nommés n’ont été reconnus comme responsables de leurs fautes qu’en 1876 (sauf erreur de notre part, ce que nous allons vérifier).

 

La nouvelle étape, qui va être franchie sans tarder, est la mise en cause, pour fautes politiques de gouvernance, indépendamment de toute incrimination pénale, ceux qui gouvernent, à tous les échelons, national et local. Ce que l’on sait des autres formes de responsabilité (civile, pénale, médicale, de l’Etat, des fonctionnaires …) ne laisse aucun doute sur l’évolution qui va s’affirmer sans tarder : elle va s’étendre et, après les résistances prévisibles de la part de l’Etat et de ses complices traditionnels dans l’appareil judiciaire, des politiques mis en cause, des tribunaux, elle va entrer dans les moeurs : on s’étonnera même que la population, devant tous les abus, les tromperies, les maltraitances dont elle est victime de la part des politiques,  ait été si molle et si longue à réagir. La prise de conscience des Français du désastre de leur système politique est devenue suraigüe en 2013, leur souffrance devant les scandales judiciaires et les défaillances des juridictions  étant visibles partout.  

 

QU’EST-CE UNE FAUTE POLITIQUE ? QUELQUES FAUTES GRAVISSIMES COMMISES DEPUIS PLUSIEURS DIZAINES D’ANNEES PAR LES GENS AU POUVOIR.

La faute politique de gouvernance – surtout au stade ou nous sommes, de la mise en place de cette forme particulière de responsabilité, qui ne retiendra que les fautes graves, comme génératrices de responsabilité et de sanctions judiciaires -, ne sera pas plus difficile à définir que les autres types de fautes. Au fil du temps, on a défini les fautes morales, les fautes civiles, les fautes pénales, les fautes médicales, etc. Quelle difficulté pourrait-on avoir à définir et à cerner les fautes grossières commises par les politiques, attendu leur caractère évident, leur répétition, leur caractère scandaleux, en cette époque ou chaque jour apportent de nouvelles révélations, et où les mises en examen se succèdent à un rythme presqu’éfréné ?

 

QUELQUES EXEMPLES PARTICULIÈREMENT DRAMATIQUES POUR LA FRANCE.

 

Fautes contre la sécurité des citoyens. S’ils ne sont pas les acteurs des actes délinquants et criminels qui créent ne France une insécurité devenue extrêmement angoissante, deux personnages politiques sont principalement responsables de l’insécurité en France : les ministres de l’insécurité, titulaires des portefeuilles de la justice et de l’ intérieur. Les fautes politiques commises depuis plus de quarante ans dans le domaine de la sécurité sont facilement identifiées, car elles sont gravissimes.

 

. Défaut d’information de la nation. Jusqu’en 2000 – approximativement -, l’information sur la criminalité dans les banlieues a été scotomisée, sur ordre du pouvoir politique. Avec la complicité répugnante des médias. La population a manqué de toutes les informations qui lui aurait permis de réagir en temps utile, ne serait-ce qu’en envoyant au gouvernement des politiques moins veules, plus courageux, de publier des statistiques exactes, prenant l’engagement solennel de combattre le délinquance et la criminalité par des moyens appropriés, non par des discours et des promesses creux. Quiconque parlait de l’insécurité de la périphérie des villes, était accusé de racisme, maître mot qui a imposé le silence aux uns, et a dispensé aux autres de penser, de parler, et de remplir leurs devoirs d’information. Les sectaires qui sécrété le discours « politiquement correct », aussi invraisemblable que cela paraisse aujourd’hui, avaient réussi à imposer cette équation. Tous avaient peur de s’exprimer clairement sur l’insécurité, pourtant déja très importante à cette époque, ce que me démontraient les expertises qui m’étaient confiées par les tribunaux périphériques, expertises qui chaque années m’ont confronté à des cas dramatiques de plus en plus nombreux. Le rapport entre le racisme et le besoin angoissant et combien légitime de la population française d’être protégée ? AUCUN, strictement AUCUN, en tout cas à cette époque. La situation a malheureusement changé, à cause de l’impéritie politique et judiciaire, qui ont provoqué une aggravation considérable de l’insécurité. C’est fréquemment, aujourd’hui, que l’on entend dire, même publiquement : « Je n’étais pas raciste, je le suis aujourd’hui ». Qui est responsable de cette situation ? Vous avez la réponse au bout de la langue.

Nous avons suivi cette affaire dès notre entrée à la Médiature de la république, en 1992, puis participé  à de nombreuses émissions – dans des radios malheureusement à assez faible audience, les télévisions nationales étant sous le poids d’une chape de silence effrayante, et ne voulant en aucun cas diffuser la vérité sur ce thème -, enfin participé à la création et de l’Association Nationale des Victimes de l’Insécurité (ANVI), lui ai donné son nom, et guidé ses pas jusqu’en 2003. (confere : colloque tenu au sénat le 14 avril 2003). C’est un problème que nous connaissons parfaitement bien. Les renseignements généraux, bien avant cette époque, ont parfaitement avisé le pouvoir des graves menaces qui pèsent sur les banlieues comme sur les villes. Le maître mot, qui est un ordre pour les médias : ne rien dire, démentir faits, mieux : ne pas en parler, comme s’ils n’existaient pas. La défaillance des pouvoirs publics est effrayante, effarante, chacun le sait aujourd’hui. Trop tard, malheureusement.

 

. Falsification des statistiques de la criminalité. Les faits, d’une extrême gravité, sont surabondamment prouvés, et sont archi-prouvables par les centaines de tonnes de littérature accumulées dans les ministères, les médias, les télévisons, les livres et les articles publiés par les auteurs informés. http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/13/1670829-chiffres-delinquance-manipules-sarkozy-temps.html

Plus grave : de nombreux plaignants – dont je fais partie -, se sont trouvés interdits de déposer plainte contre des faits délictueux dans les commissariats, et ce d’une manière répétitive, pour les mêmes faits délictueux ou criminels. Je connais d’autant mieux ces faits scandaleux, que, avec stupéfaction, m’étant trouvé interdit de déposer une plainte à plusieurs reprise dans le commissariat de mon quartier, j’ai demandé aussitôt, avec une vigueur toute particulière, à être reçu par le maire de mon arrondissement, par son premier adjoint (lui même interdit par son propre commissariat, de déposer plainte), le cabinet du ministre de l’intérieur . La population, dès cette époque, dans de  nombreux cas, se voit éconduire des commissariats, même dans des cas graves, par exemple de blessures corporelles. La presse est totalement silencieuse sur ces faits, pourtant d’une superlative gravité.  Réalisant tout d’un coup la gravité extrême de la situation, accompagné de Blandine JULIAN, la présidente de l’association des victimes de l’insécurité – dont j’ai très largement « piloté » la création, quelques années auparavant -, j’ai un long entretien au ministère de l’intérieur, le 22 janvier 2003, avec M. DILASSER, et un autre conseiller (dont j’ai oublié le nom), de Nicolas SARKOSY, celui-ci étant alors ministre. De longue date, j’ai pris l’habitude de confirmer par lettre très exacte et très scrupuleuse, dans les affaires « sensibles », dès le lendemain,  tous les entretiens que j’ai eus avec les cabinets, les ministres, surtout les cabinets, par une missive relatant précisément la teneur des propos échangés avec mes interlocuteurs, pour qu’il ne puissent jamais être prétendu que les propos échangés sont faux. De ma lettre au cabinet de Nicolas SARKOZY, adressée à M. DILASSER quelques jours plus tard, j’extrais le passage ci-après :

 

« Vous avez émis des doutes sérieux sur mon témoignage quant au fonctionnement très anormal de certains commissariats devant le dépôt des plaintes, notamment sur les mésaventures dont ont été victimes plusieurs de mes amis magistrats ….. Ces affaires ne sont pas anecdotiques. Elles sont les symptômes de l’incroyable culture de l’impunité installée insidieusement, année par année, par la faute des irresponsables qui, pendant vingt ans, ont laissé le pays s’enfoncer dans le malheur, au motif que les voyous sont les victimes de la société, et que les criminels sont les bourgeois, par nature colonialistes, profiteurs et exploiteurs. Elles témoignent aussi du laxisme qui, peu à peu, a gagné les commissariats et notre police. N’ont-ils pas d’excellentes raisons d’être découragés, lorsque nombre de magistrats remettent en liberté de redoutables voyous, connus comme tels depuis des années, et qui empoisonnent la vie de leurs quartiers ?

Je vous remercie de vouloir bien me tenir au courant du résultat de vos investigations ».

 

Cette lettre, bien sûr, n’apprend rien au ministère concerné, parfaitement au courant, malgré sa réticence à avouer; des faits similaires à ceux que je dénonce se renouvellent plusieurs milliers de fois chaque jour en France : en dépit du discours lénifiant et mensonger déversé chaque jours sur les citoyens français par les médias, tout cela est connu par des millions de personnes, qui vivent dans la peur dans leurs quartiers périphériques.

Il est impossible de faire autrement pour le ministère de l’intérieur : une enquête visant le sixième arrondissement est diligentée. Puis, à ma demande, nous sommes reçus, moi séparément, puis ensemble avec Blandine JULLIAN, par M. MÜLLER, membre du cabinet du ministre de la justice, place Vendôme, les 11 et 26 mars 2003.

Le commissaire de police du sixième arrondissement, saisi par le ministère de l’intérieur, me reçoit le …Non seulement rien n’a changé,  depuis cette époque, mais la situation s’est considérablement aggravée : elle s’est tellement dégradée dans le pays, le gouvernement s’est montré si lâche devant cette criminalité galopante, qu’il en est à brandir des étendards absurdes du racisme et du sécuritarisme pour différer la seule politique responsable : comme toutes les civilisations, depuis le début des temps humais  : SEVIR, METTRE HORS D’ETAT DE NUIRE LES CRIMINELS et LES VOYOUS.

http://www.site.louis-melennec.fr/commissaires.htm

 

. Libération dans la rue des délinquants, par la non punition des récidivistes, par le fait de ne pas mettre hors du circuit social les individus dangereux. Si la loi TAUBIRA est suivie d’effet, il est plus que probable que les victimes des « multirécidivistes bien connus des services de police » mettront en cause la responsabilité de la ministre qui aura promu cette mesure de génie, avec probablement une condamnation de la principale responsable tôt ou tard. La relation de cause à effet sera facile à établir : toute personne victime de coups et blessures, à plus forte raison les familles privées d’un des leurs par homicide, par le fait de la loi en cause que l’on sait, n’auront aucune peine à démontrer que si le délinquant ou le criminel avait été sous les verrous, il aurait été empêché d’agir; sans nul doute, certaines d’entre elles mettront l’acharnement prévisible dans leur volonté à faire condamner en justice celle qu’ils jugeront responsable de leurs malheurs. Des juges finiront par admettre cette analyse, ne serait-ce parce qu’ils ont été victimes eux-mêmes de cette loi, et par en tirer les conséquences. Et si la dame TAUBIRA prétend qu’elle a, de bonne foi, entendu traiter la délinquance en remettant des délinquants et des criminels en libertés, on rira haut et fort : elle aura à craindre une particulière sévérité du tribunal saisi. Au demeurant, les textes actuels punissant sévèrement les homicides suffiront – de mon point de vue -, à prononcer des condamnations à son encontre, si les juges en décident ainsi   ………. .

 

Non mise en application – ni même en expérimentation – des méthodes qui, à l’étranger, ont prouvé leur extrême efficacité.

Dans les années 1980-1990, le maire de New York, M. GIULIANI, fils d’immigrants italiens, met en oeuvre une politique dite « de zéro tolérance ». Cette politique n’a rien d’original; elle n’est que l’application de la loi universelle, appliquée par toutes les civilisations, depuis qu’elles existent, savoir que les actes anti-sociaux, surtout s’ils sont graves, doivent être punis, si possible immédiatement. Elle produit des résultats spectaculaires, sans d’ailleurs de brutalité, autres que celles dues aux excès de zèle de policiers incompétents et brutaux. La sanction appliquée dans tous les cas, sans exception, a une valeur dissuasive considérable : la délinquance diminue, rapidement, de plus de 60 pour cent. Tout le monde y gagne : les victimes subissent beaucoup moins de vols, de coups et blessures, les délinquants, effrayés, moins enclins à passer aux actes, sont, en conséquence, moins poursuivis, moins punis, moins emprisonnés. La population a retrouve la paix, des quartiers infréquentables retrouvent une vie normale … En France, il est impossible de faire comprendre cela aux idéologues au pouvoir, lesquels ont continué à brâmer que ce sont les délinquants qui sont de victimes de la société, et que, en conséquence, ce sont les gens que l’on considérait alors comme honnêtes, qui sont les vrais coupables. Ceux – très nombreux – favorables à cette stratégie de prévention et de sanction de la délinquance, quoique désapprouvant d’une manière absolue la politique de laxisme menée prétendûment en leur nom, n’osent pas même  protester, en raison du matraquage médiatique, dont on voit les résultats aujourd’hui. Les politiques baissent la tête, la queue entre les jambes, comme toujours, honteusement. Toute la population des banlieues, à cette époque, a déjà développé une peur viscérale. Il existe déjà des centaines de quartiers de non-droits, dénommés dans langage hypocrite des médias quartiers sensibles, qui terrorisent le pouvoir, et réciproquement. Beaucoup évitent de s’y rendre, et les contournent, en tout cas la nuit : la situation est donc très largement connue. Les Français n’ont pas, il s’en faut, renoncé à ces principes universels de fonctionnement des sociétés, dans lesquels ils ont été élevés, et qu’ils approuvent  : il existe des valeurs (faire le bien, respecter les autres, être courtois ..), des comportements coupables (voler, mentir, insulter, violer, menacer, agresser physiquement ou moralement ..), des sanctions non seulement légitimes, mais indispensables : aucune civilisation n’a pu faire à ce jour l’économie de la sanction, qu’on le juge regrettable ou non, même si le monde moderne a atténué la cruauté des sanctions des civilisations anciennes et médiévales. Une partie de la population, intoxiquée n’ose pas s’exprimer sur ce point : la punition des criminels et des délinquants est devenue un tabou : elle est synonyme de racisme !

 

– Les fautes des gens au pouvoir dans le domaine judiciaire. Ici, la situation est gravissime. L’une de mes préoccupations majeures, du temps que j’étais consultant près la Médiateur de la République, puis candidat à sa succession, en 1997 et en 1998, a consisté à essayer de comprendre comment fonctionne la justice française.

Certes, comme tous les citoyens, j’avais connaissance de ce qu’on dénomme pudiquement des « dysfonctionnements » de l’appareil judiciaire. Mes amis magistrats, tenus par ce qu’on dénomme « l’obligation de réserve », ont longtemps hésité à parler. Puis, les premiers ouvrages publiés en librairie levant peu à peu les coins du voile, ils ont enfin « cafté », certains avec un virulence de plus en plus forte (Eva JOLY, le juge JEAN-PIERRE …). Mon expérience, les confidences reçues de toutes parts, les procès que j’ai intenté contre l’Etat puis trois ministres en exercice dans l’affaire des personnels employés « au noir », les innombrables contacts à tous les échelons de l’Etat français – présidence de la république, premier ministère, ministères des affaires sociales, cabinets ministériels …. m’ont plus que pleinement éclairé.

 

. Les interventions des politiques dans le fonctionnement de la justice.

Tout le monde le savait : François MITTERRAND intervenait fréquemment pour détourner la justice de son cours. Ces actes étaient particulièrement graves et répugnants : le président de la République est le garant de la justice, non son violeur institutionnel. On ne pouvait parler de celà ni en public, ni certainement dans les médias. On en a maintenant la preuve péremptoire, par des travaux de recherche scientifique (Le Monde, mercredi 23 juin 1999, page 9, sous la plume de Cécile Prieur; l’enquête a été menée par Alain Bancaud, spécialiste des « dysfonctionnements » de la justice : Des archives dévoilent comment François Mitterrand abusait des interventions individuelles ; http://www.denistouret.net/constit/3151.html).

Pour avoir une vision plus précise des moeurs du pouvoir de cette époque et du grabuge causé par ces pratiques dégoûtantes, taper dans la case Google les quatre mots : mitterrand interventions justice bancaud). Une volonté forte de savoir existe aujourd’hui dans la population, après tant d’abus et de tromperies; Il y a là une sensibilité de chacun, à fleur de peau : la volonté de savoir ce que le pouvoir a fait, qui sont les personnes qui ont agi, pourquoi ils l’ont fait. On attend, avec impatience, de nouvelles révélations sur les interventions faites par les complices de François MITTERRAND – notamment les ministres de la justice, nécessairement au courant, voire même impliqués ou pire : auteurs d’actes semblables -,  les successeurs dudit MITTERRAND, ainsi les ministres de la justice qui se sont succédés place Vendôme après lui. Une consolation pour le peuple : le rêve des séides et sectateurs de François MITTERRAND, de faire admettre ses dépouilles au Panthéon a volé en éclats.

Tel père, tel fils ? Jean-Christophe MITTERRAND a été condamné à deux ans de prison par le tribunal de grande instance de Paris. Il n’a pas osé interpeller appel. C’est devenu comme une habitude que les fils des ministres soient des délinquants (voir ci-après :

Le monde politique français : Un palmarès judiciaire impressionnant, plus « éclatant » que celui des maffias napolitaine, sicilienne, calabraise réunies).

 

. Absence de sanctions contre les magistrats qui appellent publiquement  à violer les lois. Aussi incroyable que cela puisse paraître, des magistrats ont appelé leurs collègues, dans des conditions quasi-hallucinantes, à violer les lois. Ces faits ont été portés à le connaissance du grand public par l’ouvrage retentissant de Georges FENECH, qui a eu le courage, quoique magistrat de carrière, de les dénoncer dans son livre-brulôt publié par les éditions Jean-Claude LATTÈS, sous le titre ravageur « Main basse sur la justice : les années noires de MITERRAND à aujourd’hui ». … Aucune sanction n’a été prise contre ces magistrats, alors qu’ils auraient dû être mis à pied  (Colloque du 14 avril 2003 au Sénat, sous la présidence de Louis Mélennec;  http://www.site.louis-melennec.fr/colloque140403.htm; Mélennec, affaire Aubry, Gayssot …).

. Défaut de motivation de certaines décisions de justice, notamment dans des affaires dites « sensibles », ou « signalées ». Le droit français, comme le droit européen, font obligation stricte à l’administration comme aux juridictions de motiver toutes leurs décisions. Sans exception. Cette motivation implique : – l’obligation pour la juridiction saisie de lire les pièces du dossier et de les étudier avec la plus grande objectivité; – d’instruire la demande d’une manière strictement loyale, conforme aux principes généraux du droit; – de reprendre tous les arguments invoqués par les parties, et, sans qu’il soit besoin nécessairement de développements oiseux et inutiles, de répondre à ces arguments d’un manière claire et limpide, conformément à la loi. …………….

 

L’Etat français est, de très loin, le principal employeur au noir de France. L’incroyable affaire. En 1995, j’avais établi à l’attention du Médiateur Jacques PELLETIER, dont j’ai été le le conseiller social de 1992 à 1998, un épais rapport sur les 5 000 médecins employés au noir par l’Etat. Ce rapport, écarté d’un revers de manche par le Médiateur ( « Je ne ferai rien, m’a-t-il dit, parce que cela ne servirait à rien »), a été  remis par mes soins à plusieurs présidents de chambre de la Cour des comptes et du Conseil d’Etat), a été publié par le principal éditeur médical, en 1998 : cf : Louis Mélennec, Le médecin salarié, Masson, 1998, et relaté par de nombreux journaux, dont l’Express, le Nouvel observateur, le Canard enchaîné, Minute, la Gazette du Palais … . Ce chiffre de 5000 ne concerne que les médecins. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, en réalité, sont concernées par ce scandale, employés, notamment, par … le ministère de la justice (!), pire : par les services du procureur de la République.

L’Express : http://www.lexpress.fr/informations/l-etat-et-ses-5-000-medecins-au-noir_649072.htmlhttp://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/01/16/01016-20100116ARTFIG00689-ces-delegues-du-procLe Figaro, 16 janvier 2010 : Ces délégués du procureur qui travaillent au noir ..

 

Tous les ministères concernés, Matignon, la Présidence de la république, les chefs des groupes parlementaires de l’assemblée nationale et du Sénat – auxquels je rends visite, in situ, les députés, les organismes sociaux, l’Ursaff, et même … le service ministériel de lutte contre le travail clandestin sont saisis, dont les bureaux sont à l’époque situés au 55 rue Saint Dominique. Par mes soins, bien entendu. Le chef du service de la lutte contre le travail clandestin, avec qui passe tout de suite un courant de sympathie, m’adresse quelques mois plus tard une lettre reconnaissant les faits (je déjeunerai même plusieurs fois avec ce remarquable honnête homme, parfaitement au courant des faits, mais muselé par son appartenance à une administration délinquante, et par le commode « devoir de réserve »). Martine AUBRY, violemment interpelée par les sénateurs, au cours d’une séance de questions orales (Journal officiel du …. page …), après avoir laissé sans réponse leurs lettres publiées au journal officiel, avoue les faits à la tribune du Sénat. Le journal officiel publie in extenso les débats : le dossier est donc bouclé, les preuves sont désormais parfaites. J’intente donc un procès au professeur agrégé de morale et néanmoins ministre Martine AUBRY, à Elisabeth GUIGOU, au ministre GAYSSOT, devant la Cour de justice de la République (………….), non sans les avoir sommés, par citation d’huissiers de justice – appointés sur mes deniers personnels -, d’avoir à se conformer à la loi française, comme tout le monde. Lecteur pressé, prends la peine de lire le texte de ma saisie de la Cour de justice de la République : tu vas gagner un temps infini :

http://www.site.louis-melennec.fr/medecinsaunoir.htm

 

Dans cette affaire, j’ai de nombreux entretiens, notamment avec M.M. SALAT-BAROUX, conseiller social d’Alain JUPPE, puis secrétaire général de la présidence de la république, Philippe BAS, futur ministre des affaires sociales, Philippe DOUSTE-BLAZY, ministre des affaires sociales, MATTEI, ministre de la santé, M. Michel CHARRASSE, à l’Elysée, puis au sénat, M. Henri GAINO, commissaire au plan – dont on a beaucoup parlé depuis … Je rencontre même, dans leurs bureaux somptueux de la place des Invalides, M.M. LE GUNEHEC et LE GALL, bretons comme moi – ce qui facilite la communication – présidents successifs de la Cour de justice de la République – qui me reçoivent, longuement, tous les deux avec une courtoisie parfaite; mais ils se taisent sur le fond de l’affaire, ce qui est normal, vu leurs responsabilités. (Je n’en dirai pas plus, pour le moment, ces entretiens ont été fort riches d’enseignements, malgré la compréhensible « réserve » de mes interlocuteurs). Je vais même rendre visite au directeur des renseignements généraux, M. BERTRAND, récemment décédé, au ministère de l’intérieur, et lui remet en mains propres le texte de ma plainte au procureur de la république de Paris. Il s’engage à faire rapport dès le lendemain aux cabinets de M.M. CHIRAC et JOSPIN, alors président de la république et premier ministre. Rares sont ceux qui connaissent l’ampleur du scandale : il ne le connaissait pas, c’est pourquoi il me reçoit immédiatement, dès mon appel téléphonique à ses services, poussant la bonne éducation, me rappelant lui-même au téléphone, de me laisser fixer – au ministère, bien sûr -, le jour et l’heure du rendez-vous.

Je suis souvent accompagné, dans ces démarches, par M. Alain BEAUPIN, médecin, président de l’Union Confédérale des Médecins Salariés de France, laquelle confédération ne regroupe pas moins de onze syndicat nationaux de médecins : l’affaire étant considérable, les fraudes de l’Etat français colossales, il s’agit de ne rien laisser au hasard, car tout ceci est le prélude dans mon esprit, dès cette époque, à deux procédures : l’une devant la Cour de Justice de la République, l’autre devant la Cour internationale de Strasbourg. Nous prenons l’un et l’autre la précaution de confirmer d’une manière très motivée, tant sur le papier à en-tête du syndicat que sur le mien, les raisons des entretiens, puis, ceux-ci ayant eu lieu, ce qui s’est dit lors de ces entretiens.

Cette chère Marilyse LE BRANCHU, ministre de la justice, bretonne aussi, ne me reçoit pas. (On apprendra, quelques années plus tard, par la presse, que son ministère emploie également des personnes au noir : il en faudrait beaucoup plus pour l’émouvoir : chaque Anglais, dit le proverbe est une île (every englisman is an island, dit le proverbe); mais chaque breton est un bloc de granit;  pour les bretonnes, c’est bien pire, lorsque du moins on est membre d’un ministère qui affiche comme drapeau sa volonté de promouvoir la morale en politique ( ….) (Cf. Cahuzac et col.).

 

Les avantages de toutes natures perçus par cette chère Marilyse de l’Etat français, sont colossaux ? Est-il vrai, comme l’affirme un quotidien du soir, que le ministre CAHUZAC, qui s’est enflammé par la noble cause de la fraude fiscale l’a apostrophé dans les termes suivants : « Dis-donc, Marie-Lou, ton mari n’aurait-il pas oublié un zéro dans sa déclaration fiscale ? »). On me dit qu’un « thésard » travaille sur le sujet. Ceci mériterait une confirmation – et une sanction exemplaire si le fait est confirmé.

 

Le tribunal de grande instance de Paris classe l’affaire des médecins au noir. Non sans que le substitut chargé de la répression du travail au noir ait reçu ma visite plusieurs années consécutives, puis, à ma demande, la proche collaboratrice du procureur, madame CAILLIBOTTE, le 17 décembre 2003, vu les proportions de l’affaire, suivie pas à pas par plusieurs ministères.

Cette affaire est suivie avec un soin très particulier par les ministères délinquants, attendu l’énorme dette potentielle de l’Etat-gangster à l’égard non pas seulement des médecins spoliés, mais des organismes sociaux qui ne reçoivent de l’Etat aucune cotisation depuis plusieurs dizaines d’années. Le poids de cette dette est de plusieurs dizaines de millions d’euros, au minimum.

Chose effarante : ayant porté plainte avec constitution de partie civile, le juge d’instruction Van Ruymbeke se voit interdire d’instruire l’affaire, par une ordonnance de refus d’informer rendue sur les réquisitions du procureur de la république de Paris en date du 15 novembre 2003. c’est à dire d’ouvrir le dossier. Là, juriste professionnel, je suis incrédule, comme halluciné.

C’est d’une gravité extrême, les tribunaux administratifs, le Conseil d’Etat, les juridictions civiles ont condamné – civilement – l’Etat plusieurs dizaines de fois pour emploi illégal de travailleurs, qui ont en réalité la qualité de salariés ; la jurisprudence a é analysée par mes soins dans le rapport et dans le livre cité ci-dessus, avec force détails  : je me trouve donc devant une situation, qui, endroit, ne peut exister. Il y a bien emploi au noir, mais l’Etat-bandit a mis son veto.

Cette très surprenante affaire – qui s’étale sur plus de trois décennies (de 1970 à 2007) – m’apprend des choses stupéfiantes. Presque partout, lors de mes visites dans tout l’appareil de la République des droits de l’homme,  je suis accueilli avec courtoisie. Manifestement, vu ma propre manière d’aborder les problèmes et de m’exprimer, toujours sans détours, mes interlocuteurs, pour la plupart, sont heureux de pouvoir s’entretenir d’une manière directe, en dehors des conventions officielles, et du discours habituel hermétique, étriqué, coincé et peureux, voire effrayé : la plupart ne sont pas des bandits; beaucoup sont des serviteurs de l’Etat, et même, ne cherchent pas à me « dribler » ou à me tromper : tout ce que je dis est vrai, il est impossible de le nier : nous parlons d’homme à hommes. Dans ce dossier comme dans d’autres, plusieurs de mes interlocuteurs sont même soulagés d’avoir en face d’eux une personne à qui se confier ouvertement, car les illégalités qu’ils commettent au nom de l’Etat des droits de l’homme pèse sur leur conscience.

Déjà fort instruit de beaucoup de choses, cette affaire, par son caractère effarant, complète d’une manière considérable mon éducation sur ce qu’est un Etat-bandit et malhonnête. Que peuvent les fonctionnaires honnêtes devant une situation pareille, qui n’est pas même un fragment d’iceberg à la surface d’un océan immense d’illégalités de toutes sortes ? Il reste qu’au sommet, ce sont les ministres qui acceptent de rester en fonctions alors qu’ils sont informés depuis des années qui sont responsables en droit. Ils échapperont à toute sanction, ainsi que les hauts fonctionnaires complices : et pour cause, la Cour de justice, sans aucune motivation, classe l’affaire, sans réclamer le très épais dossier que je mets à sa disposition : on croyait disparues les fameuses « lettres de cachet » de la monarchie capétienne, qu’on a fait prendre aux petits écoliers en horreur : elles existent encore, sur une très grande échelle.

Invité dans de petites radios j’ai exposé très en détail tous les éléments de l’affaire, au fur et à mesure de son déroulement. La télévision vient me filmer, longuement, chez moi. Les techniciens, ébahis, m’applaudissent – qu’on me pardonne de le dire : loin des atmosphères empesées des « interviews » politiques creuses et stupides, un breton les plonge dans un bain de jouvence : ils n’y sont pas habitués. J’ai fait préparer, à même le sol, un copieux buffet à l’intention des jeunes techniciens de la télévision, ravis. A l’époque – nous sommes en 2003 -, nous partageons ensemble ce repas, dans un climat plus que convivial : amical. J’ai posé une condition préalable à mon acceptation d’être interviewé et filmé : qu’on consacre au moins plusieurs minutes au procès que j’intente à Martine AUBRY, le professeur de morale bien connu des Français, et qu’on diffuse cela à l’antenne. Au bout d’un mois, on m’annonce, avec un embarras gêné, au téléphone, que la diffusion de l’émission est reportée. Cela se renouvelle encore deux fois. L’émission (une heure trente de tournage) est « sucrée » : la République des droits de l’homme est pleinement à la hauteur de sa réputation : la censure est manifeste, certains l’ignorent encore en 2013.

A ce stade, mon éducation est achevée, depuis bien longtemps. J’attends encore la décision de la Cour de Strasbourg, qui va me réserver de nouvelles surprises, cette fois sur la justice internationale. Mais ceci est un autre histoire. Il n’en sera pas question ici.

 

De l’énorme dossier accumulé – près de quarante kilogs -, j’extrais quelques courtes phrases, à dessin : la qualité de leurs rédacteurs écrasent les mensonges de ceux qui ont menti et rampé devant l’Etat  :

Du directeur chargé de mission pour la lutte contre le travail clandestin, l’emploi non déclaré et les trafics de main d’oeuvre, sur en tête du Ministère du travail, en date du 26 décembre 1996, cette lettre étonnante, à moi adressée, par un fonctionnaire qui est tout à fait au courant de la situation, qui la désapprouve très fermement, mais qui, ayant la responsabilité au niveau national, au sein des ministères des affaires sociales et du travail, est empêché d’agir, en raison de ses fonctions :

« L’assujettissement (à la sécurité sociale) des médecins en cause est acquise dans son principe. Mais les URSAFF n’obtiennent pas des préfectures employeurs le versement des cotisations obligatoires … Les URSAFF sont invitées à de nouvelles démarches, après en avoir préalablement informé le ministère du travail et des affaires sociales ».

Traduisez, en termes clairs : l’Etat est bien un employeur au noir, mais il refuse de payer ses cotisations légales obligatoires, malgré les injonction répétées des URSAFF, depuis des années.

Cette lettre m’est adressée, à moi personnellement, pour que je m’en serve dans la procédure en cours : courage surprenant de ce haut fonctionnaire – qui prépare à ce moment son départ à la retraite -, en raison du climat de sympathie qui s’est créé entre nous, dès ma première visite au ministère, dans son bureau.

Le Médiateur honoraire Paul LEGATTE, ami proche de François MITTERRAND – mais honnête et respecté, lui -, avec qui j’ai établi des relations d’amitié dès 1992, qui s’est informé de tous les éléments de l’affaire, m’écrit par lettre manuscrite datée de 2003 :

« Cher monsieur le docteur Louis Mélennec, … La cause que vous soutenez est importante, et mérite votre attachement. Le gouvernement en a conscience. Mais, étant données les implications financières, le dossier n’avancera que par paliers. Il vous restera probablement encore quelques marches à franchir, lorsque vous succéderez en 2004 à Bernard STASI. Vous serez encore jeune à cette époque ! »

(Bien sûr, je ne succède pas à Bernard STASI, médiateur en exercice en 2004, pas plus qu’à Jacques PELLETIER en 1998 : les Bretons fournissent aux gouvernements successifs des contingents dont l’échine est si souple qu’elle ressemble à du chewing-gum ou à de la guimauve. Un Mélennec n’a rien à faire dans ce zoo, étonnant par ses contorsions, mais bien désolant pour l’espèce humaine, milieu dans lequel il créerait de très forts remous, dès la première heure de son arrivée).

En d’autres termes : l’Etat se livre à un immonde trafic d’emplois non déclaré; les députés et les sénateurs, dans l’ensemble, réagissent très honorablement dès qu’ils sont saisis du problème – en particulier madame BORVO, chef du groupe sénatorial des communistes, qui écrit une lettre sévère au ministre dès après ma visite, quoiqu’alliée au gouvernement (le premier ministre de cette époque est Lionel JOSPIN). Mais les ministres, la haute administration, la justice ont menti, lorsque je les ai saisi des violations graves du code pénal, appliqué avec fureur aux employeurs privés, mais non à l’Etat dit « de droit ».

Cette affaire est symptomatique de ce qu’est l’Etat français : un Etat-voyou.

– Fautes économiques.. La nécessité de réformes en profondeur de l’incroyable capharnaüm fiscal français. L’urgence de réformes « structurelles » est urgente depuis au moins vingt ans. François FILLON a déclaré, peu de temps après sa prise de fonctions à Matignon, que la France est un pays en faillite. Il a été rabroué par Nicolas SARKOSY, puis a évité soigneusement d’utiliser la même terminologie, quoiqu’elle fût exacte. En 2012, lorsque François HOLLANDE entre à l’Elysée, il n’est plus possible de différer une réforme totale, radicale et complète de la fiscalité française. Il s’y est d’ailleurs engagé au cours de la campagne électorale. Bien entendu, il n’a rien fait, si ce n’est d’aggraver considérablement la situation qu’il a trouvée en mai 2012, par l’accumulation de textes fiscaux stupides, confus, contradictoires, plus encore par l’instauration d’impôts nombreux, témoignant d’une incompétence très troublante dans le domaine de la fiscalité. C’est sans doute l’une des fautes les plus graves commises par cet homme, et par le premier ministre qu’il a nommé. Le remise en ordre de tout le système fiscal aurait permis – c’est mon opinion ferme -, de résorber tout le déficit de l’Etat, non par une pression fiscale étranglante, non par les poursuites effrénées contre ceux qu’on a contraint à fuir à l’étranger (M. DEPARDIEU et tous les autres), mais en recentrant la fiscalité sur ce qu’elle doit être, en fiscalisant tout le monde, selon le même taux, celui-ci devant être modéré et le reflet du consentement de toute la nation).  Les prédécesseurs de François HOLLANDE sont coupables, mais il l’est bien davantage qu’eux, car le garrot serre la gorge du pays de plus en plus, le déficit des finances est plus alarmant que jamais. La France est devenue le pays le plus lourdement taxé du monde, après le Danemark. Le bordel fiscal français n’a jamais été aussi effarant.

. L’acharnement du monde politique, de certains poursuivre et à persécuter ceux qui ont manqué à leurs obligations fiscales. Le principe de sanctions raisonnées et raisonnables n’est, pas plus ici qu’ailleurs, en cause. Mais il est impensable qu’on persécute des contribuables là ou la cause première de la fraude est l’impéritie des politiques … … Surtout, qui sont ces messieurs qui disent publiquement ne pas aimer les riches, qui ne comprennent rien à l’économie, qui ne sont utiles à rien dans l’Etat, et dont un grand nombre – je ne parle pas des maires et autres élus locaux,  dont le dévouement est souvent remarquable -, qui vivent en parasites sur les recettes fiscales de l’Etat ? Qui sont ces professeurs de vertu et de morale ? Contibuables associés vient de publier un petit opuscule terrifiant, qui démontre que ces invraisemblables défenseurs de l’honnêteté fiscale sont partisans de l’égalité devant la loi fiscale, SAUF POUR EUX MÊMES. Cet opuscule doit être lu par tous, car il est effarant (voir ci-après : Profession : politique ; octobre 2013).

. Les travaux inutiles, couteux, disproportionnés. Nombres de constructions, dictées par la mégalomanie, la sottise des gouvernants … Citoyens associés a publié un livret remarquable sur ces excès surprenants, qui va certainement donner des idées aux administrés, et induire des procès sans tarder contre certains maires particulièrement dépensiers. (Voir ci-après). Nous espérons tous que les personnes condamnées auront à rembourser les dégâts commis sur leur propre patrimoine, après avoir écorné celui des leurs « administrés ». A Nantes, une faute très grave a été commise en construisant à frais ruineux un « mémorial » pharaonique, de plus de 8 millions d’euros, destinée à stigmatiser la ville de Nantes pour sa participation au commerce esclavagiste. Outre la dilapidation sans utilité des finances des contribuables bretons, en pleine période de crise, Il eut été séant de réunir à cette condamnation les centres beaucoup plus actifs de la traite au Magreb, au Makrek, en Afrique noire (Alger, Tunis, Tripoli, Le Caire, Tombouctou, Istamboul, Oman, ..). Les autorités politiques qui ont promu un projet aussi stupide, avaient une obligation prioritaire obligatoire : célébrer solennellement les atrocités commises par les armées françaises, et en Vendée, les morts (817000 victimes, d’après Reynald SECHER, 5000 bretons nantais innocents noyés dans la Loire dans des conditions atroces, un quart des habitations détruites en Loire Atlantique).On connait les initiateurs de cette hérésie. Les Bretons attendent la suite avec impatience.

. Les nationalisations. Sans aucune expérience de la gestion de la moindre entreprise, sans avoir pour la plupart exercé la moindre profession que de jouer la comédie sur les tréteaux politiques, de jouer les équilibristes et des mensonges pour se maintenir au pouvoir, une équipe sans talent aucun s’avise, en 1981, de changer la donne économique du pays, alors même que l’échec des politiques collectivistes est dramatique dans les pays de l’Est de l’Europe et d’Asie, et que ces régimes sont crédités de plusieurs dizaines de millions de morts. Ils sont élus, ils ont élaboré un « programme » économique, ils vont se croire autorisés, au non des « promesses » pré-électorales, de passer aux actes. Bien sûr, c’est la catastrophe ..

. La loi sur les 35 heures, générée par Martine AUBRY, a causé des dégâts économiques considérables à la France, qui se chiffre par dizaines de milliards d’euros. Cette faute de gouvernance est d’une extrême gravité. Claude REICHMAN, candidat à l’élection présidentielle en 2002, avait l’intention d’instaurer le concept juridique de crime économique. Sauf erreur de notre part, Martine AUBRY était la première visée.

. La distribution de subventions inutiles, scabreuses, non contrôlées, attribuées principalement par clientélisme. Ici aussi, l’instruction du dossier est très avancée, grâce à des institutions privées comme contribuables associés, l’IFRAP … On connait le pourquoi et le comment de cette gabegie, et son coût pour les contribuables.

– Fautes politiques.. La plus grave, sans doute, est d’avoir dépouillé la population, totalement, de ses pouvoirs souverains de décider elle-même des grandes options qui engagent la vie nationale. . La dépossession de la souveraineté populaire de tout son contenu, au profit d’une classe politique incompétente, désinvolte, ambitieuse, entièrement préoccupée de ses intérêts nombrilistes est aujourd’hui particulièrement évidente. Les grandes options de la politique nationale ne relèvent en aucun cas d’idéologues peu équilibrés intellectuellement – sinon mentalement -, mais du peuple, seul propriétaire de la souveraineté. Même si le gouvernement par la population n’est ni possible ni souhaitable, c’est à elle, par la voie du référendum, de définir les grandes orientations nationales : en matière de sécurité, de politique pénale, d’immigration, d’enseignementLes Français sont bien loin d’être racistes ou xénophobes, mais ils ont une conscience suraigüe d’une immigration excessive, non réfléchie, non pensée, ruineuse, délirante. Jusqu’à une époque très récente, les économistes qui se sont aventurés à calculer le coût de l’immigration ont été condamnés, au moins moralement, si ce n’est judiciairement. On leur prêtait, là ou la liberté d’expression doit être absolue, comme à tous ceux qui ont combattu pour que les politiques protègent la population des exactions des voyous …des arrières pensées xénophobes, racistes, nazies en un mot.En 1981, le pouvoir socialiste a aboli de sa seule autorité, violant la souveraineté populaire, la peine de mort. Or, à cette époque, près de 70 pour cent de la population est favorable à son maintien, au moins pour les crimes odieux. Subsituer sa propre vision idéologique à celle des deux tiers de la population est un abus de droit extrêmement grave. Une mesure de cette nature, qui engage la vie de la société et sa tranquillité face aux criminels, ne peut relever QUE d’une décision populaire adoptée par référendum. Les sociétés traditionnelles ont toutes admis la légitimité de la peine de mort. Pour les sociétés actuelles, cette sanction pose un problème éthique, comme d’ailleurs toutes les peines corporelles. Mais ce n’est pas à un parti d’opposition, qui vit dans ses fantasmes, amers, déconnectés de la réalité, de se substituer au peuple souverain pour lui imposer, par un viol mental, et par le détournement de pouvoirs qui ne lui appartiennent pas, ses propres options. Les promoteurs de cette mesure non débattue par la population, auraient-ils fait voter cette loi si leurs filles avaient été enfermées pendant des années dans des caves pour servir de jouets sexuels entre les mains de détraqués, si leur mère avait été violée et torturée dans des conditions atroces, comme on a pu le voir ? Si j’avais été ministre de la justice en 1981, quelles que soient mes opinions, j’aurais renvoyé cette grave décision au peuple, seul en droit de décider dans cette matière, si lourdement symbolique.  Les français, formatés au quotidien par les médias, culpabilisés d’avoir des pensées que l’on dit aussi mauvaises, n’osent plus avoir aujourd’hui d’opinion sur la matière, sauf en privé, à l’abri de toute oreille indiscrète : la police de la pensée, a transformé la France en un immense camp de concentration mental. Mais en privé, beaucoup pensent que les crimes particulièrement inhumains et atroces pourraient relever d’une peine de cette nature, si elle était jugée légitime par voie de référendum. Si j’en juge par ce que je sais, la moitié de la population française, au vu du développement galopant de la criminalité, reste favorable à la peine de mort, au moins pour les crimes atroces. Robert BADINTER, qui a été l’artisan de cette réforme non souhaitée par les Français, ferait bien ne ne pas paraître régulièrement sur les écrans de télévision, avec son sourire béat, pour s’en vanter. S’il y avait matière à se flatter de cette réforme, ce serait de l’avoir plaidée devant la population, dans un débat honnête, de l’avoir convaincue, d’avoir recueilli son consentement, en aucun cas d’avoir violé mentalement 70 pour 100 des Français.Robert BADINTER, aujourd’hui âgé, s’honorerait, puisqu’il a été ministre de la justice sous François MITTERRAND, de venir confesser publiquement les turpitudes commises sous le gouvernement de cet homme, le voile étant maintenant largement levé sur ce que fut son règne : il est impossible qu’il n’ait pas été au courant de ces invraisemblables violations du droit ; il est possible qu’il ait été, lui comme les autres, associé à des décisions iniques, violant le droit : malgré les années écoulées, les français veulent – et ont le droit strict – de connaître la vérité. L’appel au sentiment de l’honneur de M. BADINTER a-t-il une chance d’être d’une quelconque efficacité ?

 

. La responsabilité des politiques dans l’installation progressive d’un discours unique, à l’égal du discours faux des « démocraties populaires » de sinistre mémoire. Ici, la responsabilité est diffuse, et il est difficile de « pointer » un homme politique plus qu’un autre : tous sont coupables, à de rares exceptions près.

Il est hors de doute d’avoir laissé s’installer dans les médias comme dans l’éducation nationale une très forte majorité de membres appartenant à la même tribu politique – ou à des tribus voisines, complices dans l’interprétation fallacieuse de l’histoire, voire dans sa falsification volontaire .. …

La religion française jusqu’à la décolonisation de 1962.

La culpabilisation de la colonisation et de l’oeuvre coloniale de la France.

Cette évolution du discours sur la colonisation est tout-à-fait étonnante.

Les jeunes citoyens de la république – dont je suis -, sont élevés dans la fierté de l’oeuvre coloniale de la France ..

La culpabilisation de l’esclavage ;

Même renversement du discours pour l’esclavage ..

La culpabilisation du discours sur l’immigration.

La culpabilisation du discours sur l’insécurité.

Les conséquences : les Français sont des salauds, ils sont coupables, ils doivent payer.

Des pseudo-intellectuels, en fait des ignares de l’histoire du monde, intègrent ce seul discours, qui n’est pas seulement fondé sur l’ignorance et la sottise, mais qui revêt une dimension franchement névrotique, voire psychiatrique.

Les politiques sont piégés, et se laissent enfermer dans le discours devenu délirant, au sens pasychiatrique du terme.

………………

. Les mensonges réitérés du pouvoir. Toute vérité n’est certes pas bonne à dire. La règle vaut aussi en politique : un homme politique ne peut pas tout dire, il est des circonstances qui imposent le secret. Mais les politiques ont toujours été des menteurs. Il ont aussi inventé la notion de secret d’Etat, au nom duquel on se dissimule, souvent, pour couvrir ses turpitudes. Cette situation n’est absolument plus acceptée par la population. La liste des mensonges des politiques remplissant des dizaines de bibliothèques, il n’est question que de quelques unes, très actuelles : François Hollande. Jean-Claude GAUDIN, maire de Marseille, a ironiquement proposé de faire le bilan des mensonges de François HOLLANDE. On aurait du mal à l’établir, tant ces mensonges sont nombreux, grossiers, et sots.

« Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée. » Promesse non tenue. le président a reçu en toute discrétion une dizaine de parlementaires le 19 avril.
« Moi président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. »« Moi président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. Je ne nommerai pas les membres du parquet, alors que l’avis du Conseil supérieur de la magistrature n’a pas été dans ce sens. »
« Moi président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes publiques de télévision publique. Je laisserai ça à des instances indépendantes. »
Le nouveau président du CSA, Olivier Schrameck, a été nommé en janvier par… François Hollande lui-même.
« Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. » Hélas !
« Moi président de la République, j’aurai aussi à coeur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l’État, je le ferai réformer. » On attend toujours ! Seule l’immunité civile du président de la République pourrait être supprimée (pour l’essentiel, les conséquences de cette responsabilité sont le versement de dommages et intérêts). Le gouvernement s’est néanmoins empressé d’encadrer cette possibilité nouvelle d’attaquer en justice le chef de l’État : une autorisation préalable de la Commission des requêtes sera nécessaire. Quant au volet pénal, l’immunité devrait rester la règle. Jusqu’à aujourd’hui, en vertu de l’article 67 de la Constitution, le président ne peut pas être cité ou convoqué au cours d’un procès.
« Moi président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire. » Pourquoi paritaire ? Si des femmes se révèlent plus capables que les hommes, c’est évidemment une majorité de femmes qui doit entrer au gouvernement !
« Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres. » Une charte de déontologie a été signée par tous les membres du gouvernement Ayrault après le premier conseil des ministres. C’est une imposture, qui excède le ridicule : Ce n’est pas un papier-chiffon signé par les ministres qu’exigent les Français, mais une déontologie authentique, et un recrutement de ministres intègres et compétents. Le bon docteur CAHUZAC a signé cette prétendue charte de moralité, on sait ce qu’il en est. Le ridicule de l’affaire n’a encore tué personne.
« Moi président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leur fonction avec un mandat local. »
« Moi président de la République, je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés. »
Les Bretons sont de cet avis, depuis toujours, surtout depuis 1789, la révolution dite des droits de l’homme, qui a anéanti leur gouvernement, leurs lois, leurs institutions, leur justice, leur fiscalité, la possibilité de pourvoir aux plus hauts postes administratifs par eux mêmes, gouvernés désormais depuis Paris, par des gauleiters désignés sous le nom de « préfets ». Marie-Lou le Branchu, bretonne, est désignée sous le joli sobriquet de « ministre de la non-décentralisation ». Les bonnets rouges sont dans la rue. Aucun journaliste n’a observé que les drapeaux français ont totalement disparu, et que seul le drapeau national (le gwen a du, le blanc et le noir, couleurs nationales de la Bretagne), est désormais brandi dans les manifestations. Merci aux médias français !
« Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats, et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi ou ce qui relève de la négociation. »
Le vote par l’Assemblée du projet de loi sur la sécurisation de l’emploi fait figure d’épreuve grandeur nature pour tester cet engagement. Le texte de loi résulte en effet de l’accord signé le 11 janvier entre les partenaires sociaux (du côté du patronat : la CGPME et l’UPA ; du côté des syndicats de salariés : la CFDT, la CFTC et CFE-CGC). Si l’essentiel du projet a déjà été validé par les députés, des voix se sont élevées parmi certaines organisations qui dénoncent les coups de griffe portés au texte par certains amendements. Quant à la CGT et à FO, elles sont carrément hostiles à l’accord. Mais le dialogue ne peut pas toujours déboucher sur le consensus… surtout en France !
« Moi président de la République, j’engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l’énergie. Il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens. »

 

M. HOLLANDE n’a initié à ce jour aucun grand débat national. Il en est d’ailleurs incapable, comme tous les membres du gouvernement qu’il a nommés. Comme ses prédécesseurs, il est fermement hostile à de vraies consultations populaires, qui décideraient, après de vrais débats, des options que le peuple souverain a seul qualité pour définir son destin, notamment en matière de sécurité et d’immigration.

 

« Moi président de la République, j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives (…) pour celles de 2017, car je pense qu’il est bon que l’ensemble des sensibilités politiques soit représenté. »

Le rapport commandé à l’ex-Premier ministre Lionel Jospin préconisait en novembre une dose de proportionnelle de 10 % pour les législatives. Il y a apparence, une fois de plus, qu’il s’agit d’un mensonge grossier.

 

« Moi président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais je ne m’occuperai pas de tout et j’aurai toujours le souci de la proximité, avec les Français. »

Le petit roi d’une grande nation ne peut avoir de grands projets pour son pays. Si haut que l’on soit placé, disait ce brave MONTAIGNE, on n’est jamais assis que sur son cul. Il faudrait, tout d’abord, savoir ce qu’est une gouvernance, ce que sont de vrais actes de gouvernement, ce qu’est un vrai programme pour une grande nation.. Un homme de parti, qui n’a fait d’autre métier que celui de la politique, ne peut pas savoir cela. En novembre 2013, les Français ont jugé : 23 pour cent lui font confiance : quelle humiliation cinglante, quelle catastrophe pour le pays ! Quant à se mêler de tout : il vaudrait mieux qu’il ne se mêle plus de rien, et qu’il cède la place. Ce ne peut être pire.  

 

. Retraites. C’est une gravissime faute politique de n’avoir pas informé les Français depuis 40 ans, des données démographiques et économiques qui conduisaient inéluctablement le régime des retraites à la faillite, et de n’avoir pris aucune mesure législative sérieuse pour prévenir la catastrophe. Les données du problème sont pourtant fort claires, et guère plus  plus compliquées que le livre des dépenses et des recettes de la ménagère : la population vieillit depuis plusieurs dizaines d’années, le nombre des cotisants par rapports au nombre des actifs diminue d’une manière inéluctable, le nombre des immigrés non qualifiés, non assimilables, non cotisants, percevant des allocations et indemnités cumulées considérables au niveau de la nation, augmente chaque année, la vie s’allonge considérablement avec les progrès de la médecine…. Il n’y avait – on le sait depuis quarante ans au moins – que quelques principes salvateurs : l’allongement de la durée du travail, le retardement du départ à la retraite, le soulagement des régimes de retraite par la création d’un retraite par capitalisation, encouragée par des mesures fiscales, à la place ou en complément de la retraite par répartition. A quoi devait s’ajouter une réforme des régimes spéciaux discriminants, en particulier ceux des parlementaires et de certains fonctionnaires. Les difficultés de ces réformes étaient réelles, mais non pas insurmontables. Il fallait surtout, pour les mener bon port, une volonté inébranlable d’informer le pays des données réelles, chiffrées, du problème, une honnêteté intellectuelle irréprochable, le courage de dire la vérité, la persévérance pour éviter à la population le désastre dans lequel elle se trouve aujourd’hui. La lâcheté et l’incompétence des acteurs politiques, une fois de plus, ont tout gâché.

 

. Acceptation par des politiques sans aucune compétence, sans aucune expérience, de fonctions qui exigent  un savoir faire exceptionnel. C’est un principe traditionnel, dans les professions courantes qu’un professionnel, fût-il pourvu de titres éminents, est coupable par cela seul qu’il a accepté une mission ou une tâche pour lesquelles il n’a aucune compétence. En droit de l’expertise, par exemple, un professeur de faculté, même pourvu de titres prestigieux, est considéré comme commettant une faute grave si, par exemple, cardiologue, orthopédiste, psychiatre, il accepte une mission d’expertise relevant d’une autre discipline que la sienne … Cette règle a une portée générale, même s’il est difficile de l’appliquer d’une manière rigoureuse. Or, de ce point de vue, les nominations à la tête des ministères, comme dans les principales fonctions de l’Etat obéissent à des considérations purement clientélistes. L’incompétence des ministres est souvent effarante. Nous avons personnellement connu des ministres, et nombre de responsables importants dans les ministères, dont le niveau de compétence, pour les fonctions qui leur sont confiées excède la nullité absolue.   A ce titre, si l’on appliquait ce principe de bon sens, nombre des ministres actuellement en exercice en France – de même ceux qui les ont précédés, devraient être frappés de sanction sévères, pour avoir accepté de remplir des fonctions pour lesquelles ils n’avaient aucune compétence, de même, bien sûr, que ceux qui les ont nommé, au préjudice de tout le pays.

 

. L’ignorance délibérée de l’égalité des citoyens devant la loi, devant la fiscalité, devant la justice. On a voulu établir la parité entre les hommes et les femmes pour l’accès aux postes, aux responsabilités, aux fonctions hautes et petites. Intention très louable. Sans qu’il fût nécessaire de voter des textes superflus, le mouvement naturel du fonctionnement des sociétés y conduisait tout droit. Aujourd’hui, les promoteurs ridicules de ces textes se trouvent confrontés aux réalités suivantes : les médecins, les magistrats … sont en majorité des femmes. Faut-il faire voter de nouveaux textes pour que les hommes réinvestissent ces professions, et mettre les femmes concernées à la porte ? Intelligence, quand tu nous tiens ! La « république » ayant érigé l’égalité de tous devant les charges publiques, les contributions à la charge des citoyens varient de zéro à l’infini. La France, en violation flagrante de ce principe d’égalité, dispense les uns de tout impôt, taxe les autres à 10, 20, 30, 40, 50 pour cent et davantage. On a même créé, à l’intention des plus fortunés, un tranche de 75 pour 100. Nombre de ces victime de la législation imbécile française sont des créateurs de richesses et d’emplois.

 

. L’ahurissant abus de droit : les députés et les sénateurs, abusant gravement de leurs fonctions, en rupture avec le principe d’égalité des citoyens devant les charges fiscales et devant la loi, se votent à eux mêmes des salaires et indemnités échappant à l’impôt. Dans le même temps, les députés, les sénateurs, les élus de tout poil, le président de la « république », le premier ministre, les ministres – certains extrêmement vindicatifs – bénéficient de privilèges fiscaux ahurissants .. Contribuables associés a publié récemment une enquête très dure et très motivée sur les avantages invraisemblables que les députés et les sénateurs se sont votés à eux mêmes : ………….. En dehors de toute analyse juridique au regard du droit pénal, ces invraisemblables avantages font apparaître plusieurs éléments essentiels :

Labus de droit manifeste, prouvé, grave ..

La parfaite conscience qu’ont eu les acteurs d’agir dans l’illégalité …

Le préjudice causé aux citoyens, par appropriation de biens leur appartenant ..

L’appropriation des biens publicspar une bande organisée.

 

. L’incroyable privilège de juridiction, en violation du principe de l’égalité devant la justice.   Des catégories privilégiées de citoyens bénéficient de privilèges judiciaires exorbitants : le Président de la République française – tous ont connu cependant d’authentiques forbans dans ces hautes fonctions -, n’a été reconnu comme responsable que de ses crimes de haute trahison, puis, par une réforme du … Personne n’a pas définir le concept de crimes de haute trahison, pas davantage .. Les ministres en exercice ou ayant exercé, ne peuvent être traduits que devant une « Cour de justice de la République », composée de politiques – sénateurs et députés -, et de membres nommés issus de la cour de cassation …

– VIOLATIONS FLAGRANTES, QUOTIDIENNES DES DROITS DE L’HOMME.– Droits des minorités nationales. La France viole en permanence, d’une manière grave, les obligations que le droit international met à sa charge au regard des minorités nationales. En Bretagne, principalement, des hommes politiques – parfaitement identifiés, l’un d’eux surtout – pour violer les droits de la Nation bretonne, alors que le droit international impose d’une manière péremptoire que ces droits doivent être respectés. La langue a été éradiquée par une politique de persécution monstrueuse; elle est en train de disparaître totalement, par la volonté délibérée de ne pas construire d’écoles bilingues, de refuser de former des maîtres, de libérer les crédits nécessaires : chaque année, il meurt plus de 10 000 locuteurs, tandis que quelques centaines de jeunes à peine accèdent à la magnifique langue de leurs ancêtres, infiniment plus ancienne que le français, au demeurant. Il s’agit, au sens courant du terme, d’un véritable crime.  

 

CARACTERES DE LA FAUTE POLITIQUE AU REGARD DES REGLES DE LA RESPONSABILITE. Il est tout à fait possible de tracer les contours des fautes politiques engageant la responsabilité de ceux qui les ont commises. Certes, parvenir à une définition générale précise de la faute de gouvernance va prendre du temps – à supposer qu’une telle définition  soit possible. Mais ici comme ailleurs, un certain nombre de critères simples vont, sans aucun doute, être mis en avant.

– Le caractère manifestement anormal de l’acte incriminé. Il est tout à fait anormal pour un ministre d’intervenir dans le fonctionnement de la justice pour en détourner le cours, pour ordonner à ses services de frelater les statistiques de la délinquance, du chômage, du nombre de participants à une manifestation publique ..

La gravité de la faute. Les fautes que nous avons évoquées ci-dessus sont toutes d’une particulière gravité. Elles n’ont, à ce jour, pratiquement donné lieu à aucune sanction.

La conscience qu’en a eu l’auteur de l’acte (ou des actes) incriminé(s). Au regard de ces seuls trois critères, qui seront suffisants dans la plupart des cas, il est évident que les mensonges politiques aussi grossiers et aussi vulgaires que ceux de François HOLLANDE et de son co-équipier breton sont graves, attentatoires à la dignité des citoyens et de l’Etat, aux règles d’une saine gouvernance. L’inertie devant des problèmes aussi graves que l’insécurité, le déficit de l’Etat, la fuite des élites à l’étranger, provoquées par les mesures aberrantes prises par le gouvernement, l’absence totale de traitement du problème des retraites, l’immigration incontrôlée surtout, seront considérées comme des fautes graves, voire gravissimes, dont il leur sera demandé des comptes ….  Ce sont de véritables insultes au peuple français (et au peuple de Bretagne, encore sous administration française, le breton que je suis se doit de le souligner).

Note sur le droit à l’erreur des politiques. La théorie de la responsabilité admet, dans de nombreux cas, un droit raisonnable à l’erreur. Ce droit « raisonnable » signifie, la gouvernance politique n’étant pas une science exacte, que différentes options de décisions, au sommet de l’Etat et au gouvernement sont raisonnablement possibles, pour plusieurs raisons … Les politiques ont donc, comme d’autres professionnels, le droit de se tromper. A condition que l’erreur – ou les erreurs – qu’ils ont commises ne soient pas grossières, et que ……….. (à suivre …)

 

PERSPECTIVES : LA MISE EN CAUSE DES MINISTRES COUPABLES DE FAUTES DE GOUVERNANCE. Il faut partir du chemin qui a déjà été parcouru, de ce qui a été fait, de ce qui se dessine en filigrane, pour savoir ce que sera l’avenir de cette nouvelle forme de responsabilité politique. Le juriste, le politologue qui regardent le marc de café, ne sont jamais des « inventeurs » : ils ne font que précéder d’autres analyses, qui seront amplifiées et perfectionnées par d’autres. L’affaire du sang contaminé. L’affaire de l’amiante. Les crimes contre l’humanité. Les tribunaux pénaux internationaux.  

 

LE JUGEMENT PAR UNE JURIDICTION HONNÊTE, NON CORPORATISTE, A L’ABRI DE TOUTE PRESSION …COMMENT APPRECIER LES FAUTES POLITIQUES ? COMMENT LES JUGER ? QUELS TRIBUNAUX COMPETENTS ?1 –

Une juridiction inconstitutionnelle : la Cour de justice de la République. Cette juridiction a été instituée en 1993, sous la pression des médias, des associations et de la rue. … Le bas peuple – la populace, à quoi a été réduite la population souveraine – a ainsi été trompé, à peu de frais. Les naifs ont cru … La création de cette cour de justice s’est faite dans un climat d’extrême réticence de la part des hommes politiques, fort peu enthousiastes à l’idée d’avoir un jour à rendre des comptes devant une juridiction de cette nature, alors qu’ils avaient jusqu’alors joui d’une impunité quasi totale. Il  été dit – en tout cas, il nous a été dit par un conseiller à la Cour de cassation -, que la cour de justice de la république a été créée, non pas pour juger Laurent FABIUS, ancien premier ministre, mis en cause, mais pour n’avoir pas à le condamner. Vrai ? Faux ? Le fait est que, en dépit d’une instruction accablante faite par la juge … , ni Laurent FABIUS ni Georgina DUFOIX n’ont été condamnés, bien qu’il ait été démontré que le gouvernement a été mis au courant de la contamination du sang; le maire de Rennes, Edmond HERVE, a écopé d’une amende ridicule, et a …. été dispensé de sa peine. Les grands juristes du temps  ont protesté publiquement; en particulier, les conditions de la dispense de peine de Hervé, n’étaient pas réunies. Les débats publics ont été lamentables, et ont frappé de honte ceux qui y ont assisté. La Cour de justice de la Réublique est inconstitutionnelle pour des raisons multiples : – Au niveau de la compétence : tous sont égaux devant la Justice …… Sur la Cour de justice de la République : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1993_num_37_1_2140   2

– LA SEULE JURIDICTION COMPETENTE : LA JURIDICTION DE DROIT COMMUN. Les juridictions d’exception sont nécessairement inconstitutionnelles. Entrent dans cette catégorie, outre la Cour de justice de la République, les tribunaux administratifs, les tribunaux de commerce .. La loi est la même pour tous. Certes, les particularités du droit civil, du droit pénal, du droit commercial exigent, à raison même de la complexité et de la complexification croissante du droit … Les principes généraux de l’administration de la justice n’en restent pas moins limpides : sauf exceptions rares, les justiciables doivent obligatoirement relever des mêmes tribunaux ..

 

Le monde politique français : Un palmarès judiciaire impressionnant, plus invraisemblable que celui des maffias napolitaine, sicilienne, calabraise réunies. Cela devait se produire un jour. Avec les moyens d’information actuels, particulièrement Internet .. il était inéluctable que cet affreux déballage allait se produire …. Nul n’a été épargné : trois présidents de la République; plusieurs premiers ministres (Edouard Balladur, Jacques Chirac, Dominique de Villepin … ), une foultitude de ministres, des députés, des sénateurs, des maires, des élus de tous acabits …… Parmi les heureux lauréats distingués ces derniers jours par l’appareil judiciaire : A qui le tour ?

 

LES OBSTACLES ET LES RESISTANCES VONT CEDER PEU A PEU. La mise en cause de la responsabilité des personnes, catégories professionnelles, institutions qui jusqu’alors avaient échappé aux procès et aux sanctions s’est heurtée, dans tous les cas, à des obstacles, à des résistances souvent tenaces. Toutes les difficultés ont été mises à plat, peu à peu. – La prétendue responsabilité collective, comme obstacle à la mise en cause personnelle des ministres inducteurs des désastres ..

 

UNE LOI SPECIFIQUE EST-ELLE NECESSAIRE ? En aucun cas : en droit, nous l’avons dit, toute personne convaincue d’avoir commis une faute – à plus forte raison si cette faute est grave -, voit sa responsabilité engagée, et est tenue de réparer les dommages qui en résultent .. ……………..

 

L’ALLONGEMENT INELUCTABLE DE LA PRESCRIPTION. Il va être nécessaire d’allonger la durée de la prescription, c’est à dire le temps durant lequel les coupables pourront être poursuivis devant les tribunaux. Le problème est beaucoup trop important pour la société, pour ne pas évoquer ici ce qui va très vraisemblablement se produire, dans un délai palpable. Comme on le sait, en matière de crimes, le criminel peut être poursuivi pendant dix ans. En matière de délits, la prescription est de trois ans seulement. Les délinquants d’Etat sont ils à l’abri pour les faits antérieurs à trois ans ? Nullement, on va le voir. Le problème de la prescription, et de ses limites, a été soulevé à des multiples reprises ces dernières années. L’actualité a mis sur le devant de la scène les viols qui auraient été commis dans un passé lointain. Le caractère incertain des faits, le climat passionnel de ce type de procès a fait écarter, à juste titre, que les personnes accusées de viol dans des conditions incertaines puissent être poursuivies trop longtemps après les faits invoqués. … Mais pour certains délits, notamment l’abus de biens sociaux, le délai de la prescription commence, non pas  à partir du moment où le délit a été commis, mais à partir du moment où il a été découvert et prouvé, dès lors que des manoeuvres ont été accomplies pour le dissimuler. La cour de cassation, dans son célèbre arrêt du 7 décembre 1967, chambre criminelle, a repoussé le point de départ de la prescription, en décidant que le point de départ de la prescription ne débute qu’ »au jour où le délit est apparu (c’est à dire a été constaté et découvert), dans des conditions qui permettent l’exercice de l’action publique ». ….. Cette jurisprudence, sans guère de doutes à notre avis, va être appliquée aux politiques, en raison de la gravité extrême de certaines fautes commises par eux. Cet élargissement de la prescription se fera par la décision des juges, dès lors que la pression sociale deviendra telle qu’il sera impossible de décider autrement. Les délits politiques de cette nature vont donc, selon nous, devenir imprescriptibles, comme les crimes contre l’humanité. Ce sera justice. En dépit de notre ferme attachement à la sécurité juridique, c’est à dire à la règle selon laquelle le bien être de la société exige que des faits délictueux ou criminels ne puissent être poursuivis et punis au delà d’un certain délai, nous sommes favorable à cette exception. Il est donc prévisible que des faits aussi graves, pour les dirigeants au sommet de l’Etat, que les sommes qu’ils ont volés aux deniers de la collectivité, et disimulés dans des paradis fiscaux, vont remonter à la surface, tôt ou tard, être dénoncés par ceux qui ont en connaissance de ces délits, donnent lieu à des plaintes devant les tribunaux, et soient étalés dans la presse.

NOTE sur les abus de biens sociaux. La prescription ne court pas si le dirigeant a dissimulé les dépenses et qu’ainsi la présentation des comptes annuels ne permet pas de révéler le délit. Une telle dissimulation ne peut être caractérisée que par un acte positif du dirigeant (Crim. 30 janvier 2013 n°12-80.107). En savoir plus sur http://www.village-justice.com/articles/biens-sociaux-rappel-points,15087.html#TBm05CF4L6MKwsX9.99

UN RESERVOIR IMPRESSIONNANT DE FAUTES POLITIQUES SUSCEPTIBLES D’ENGENDRER DES PROCES : LES PUBLICATIONS TRES MOTIVEES DE CONTRIBUABLES ASSOCIES.

Pendant longtemps, cette association remarquablement informée, s’est contentée de publier des informations. Elle a durci le ton, enfin, d’une manière extrêmement ferme. – Octobre 2012 :Les 50 impôts qui vous mettent à poil, 4,50 euros. – Février 2013 : Associations, le scandale des subventions, 4,50 euros. – Avril 2013 : Réquistoire contre les dépenses inutiles des maires, 4,50 euros. – Juin 2013 : La France de la fraude, 4,50 euros. – Dossier n° 14, août 2013 : Ils partent en vacances avec votre argent. – Dossier N° 1    , octobre-novembre 2013, Profession politicien.

 

LA CREATION D’ASSOCIATIONS DE CITOYENS, DONT LA FONCTION CONSISTERA A DECLENCHER DES PROCEDURES A L’ENCONTRE DES POLITIQUES COUPABLES DE FAUTES POLITIQUES GRAVES. Une création prématurée est intervenue en 2002. Elle avait pour but de réunir, dans un fédération, les associations nationales et locales …

 

CHASSER LES NULS QUI EMPOISONNENT LE PAYS A LA TÊTE DE L’ETAT, PAR UNE IMMENSE PETITION NATIONALE, PUIS LES METTRE EN JUGEMENT.

 

CONCLUSIONS. La population française a été honteusement trompée et trahie par ceux qu’elle a, malgré elle, envoyé au parlement et au gouvernement, sur la foi de mensonges, de promesses fallacieuses, de la dissimulations de la vraie situation du pays. La France, il y a encore peu de décennies était un pays prospère, riche, prestigieux…Le pays est aujourdhui en charpie; c’est un pays ruiné, en faillite, mentalement atteint d’une grave dépression collective .. Les imbéciles sont-ils plus nombreux aujourd’hui qu’hier ? La situation actuelle de la France, en voie d’être détruite, a un explication : elle est d’ordre psychiatrique : le déni de la réalité; le délire collectif d’une certaine partie de la classe politique ……

 

1 – Il est clair, pour tous, que les élections périodiques à grand spectacle ne sont pas un critère de la démocratie, mais une tromperie organisée par les « clans » qui détiennent le pouvoir, et s’en servent, pour l’essentiel, à leur profit.

2 – Le suffrage populaire, qui reste indispensable, notamment pour définir les grandes orientations de la vie nationale, doit être sollicité, d’une manière obligatoire, pour définir les pôles de la destinée de la nation française.

3 – Les Institutions de la République doivent complètement être mises à plat.

4 – Il est indispensable d’instaurer une responsabilité politique vraie, fondée sur la définition des fautes politiques, de la mise en jugement de ceux qui les commettent, de sanctions aggravées lorsque ces fautes sont graves et prouvées.

LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine.

 

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

EFFA Joseph-Pierre, La responsabilité pénale des ministres sous la Vème république (accessible sur la toile).

MELENNEC Louis, voir dans Internet : responsabilité civile, pénale, médicale, professionnelle, des magistrats …

REICHMAN Claude, une anecdote savoureuse : les gens au pouvoir peuvent être accablés du poids de diplômes multiples et innombrables : au gouvernement, étant stupides de nature, ils ne peuvent que se comporter stupidement. http://www.site.louis-melennec.fr/medecinsaunoir_2.htm

Contribuables associés. Cette association, forte de 300 000 membres, publie des études et des ouvrages remarquables sur la fiscalité française, l’incroyable incompétence de l’Etat français, et la gabegie française. . Profession politicien. Une enquête remarquable et impitoyable de Contribuables associés sur les revenus des élus, leurs avantages, leurs casseroles. Octobre-novembre 2013. Alire absolument, et à conserver comme livre de chevet. (42 rue des jeuneurs, Paris 75002, 3,5 euros; téléphone : 01 42 21 16 24). Fonds secrets. Taper dans Google.

 

NOTA. Cet article est en cours d’élaboration.

PROGRAMME POLITIQUE POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE

PROGRAMME POLITIQUE

POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE .

 

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Pierre Lemoine, Ex-Président de l’UFCE.

Louis Mélennec, docteur en droit, ex-consultant près le Médiateur de la République française.

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LA BRETAGNE N’EST PAS LA FRANCE. LE TEMPS EST

VENU POUR QU’ELLE REAPPARAISSE DANS LE CONCERT

DES NATIONS SOUVERAINES.

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Texte présenté à Bruxelles en 2009, au Congrès des Nations sans Etat, actualisé en juillet 2013.

Tout le monde sait aujourd’hui, aux termes de longues recherches qui ont permis aux Bretons de se libérer totalement et définitivement du discours officiel que la France a imposé dans les écoles, en enseignant une histoire falsifiée, arrangée à son avantage exclusif, que les invasions françaises de la fin du quinzième siècle ont marqué le début d’un lent déclin de la Bretagne, alors une puissance européenne prestigieuse et respectée.

Le vrai problème de la Bretagne, porte aujourd’hui un nom clairement identifié : LA FRANCE. Le bilan de ce pays en Bretagne est une catastrophe, une véritable SHOAH.

Le présent programme a été rédigé, après de longues consultations, par deux rédacteurs. Il fallait que celà soit fait par quelqu’un, les politiques bretons ayant démissionné totalement devant cette tâche, qui leur revenait. Il est le dénominateur commun de tous les spécialistes et non spécialistes qui y ont contribué. Avant toute chose, il est la propriété commune et indivise de tous les Bretons qui s’y reconnaîtront. Tous peuvent s’approprier ce programme; dès lors qu’ils y adhèrent, ils peuvent s’en dire les co-auteurs : il a été composé pour les Bretons, en aucun cas pour la satisfaction narcissique de ses rédacteurs, dont la seule ambition a été de se rendre utiles, et d’être les porte-parole de ceux qui, présentement encore, ont peur de s’exprimer publiquement, ou ne savent comment le faire.  

Les autres sont libres de leur choix : conformément à ses valeurs ancestrales, au premier rang desquelles le respect d’autrui, fondement de toute morale et de toute vie en commun, la Bretagne démocratique n’entend peser sur la conscience de personne, contrairement à ce qui se passe ailleurs.

Il s’agit maintenant de restituer à la Bretagne tous ses droits nationaux et internationaux, de permettre au dynamisme naturel de sa population de se libérer d’un totalitarisme écrasant, de s’épanouir dans la liberté retrouvée de vivre, de créer, de prospérer selon son propre génie, non de continuer à être étouffée par une médiocrité imposée d’ailleurs, par un pays qui est en train de mourir par l’indigence, l’incompétence et l’égoïsme nombriliste des dirigeants qu’il s’est donnés.

 

 

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Pour la célébration de son soixantième anniversaire, l’Union Fédéraliste des Communautés Européennes (UFCE, ou FUEN, ou FUEV), a décidé de tenir son congrès à Bruxelles durant la session d’automne du Parlement Européen.

 

Afin d’associer la Bretagne à cette importante manifestation, qui sera un événement historique pour toutes les nations sans Etat de notre continent, la Fondation de Bretagne a décidé de publier un résumé des événements qui ont conduit notre pays, l’un des plus puissants d’Europe au moment de son annexion par la France, à la fin du 15ème siècle, à devenir une nation sans gouvernement, colonisée par le pays envahisseur, en violation des normes juridiques internationales du temps.

 

L’UFCE a été fondée par le Breton Joseph MARTRAY, en 1949. Cet homme remarquable nous a quitté au mois de mai 2009, à l’âge de 95 ans, après une longue vie consacrée à la défense et à la promotion de la Bretagne, et de toutes les communautés nationales persécutées en Europe.

 

Forte d’environ 150 organisations membres, réparties dans 42 pays d’Europe, cette organisation non gouvernementale (ONG ou NGO), grâce à ses statuts participatif ou consultatif près le Conseil de l’Europe, l’ONU et l’OSCE, reste à l’avant-garde des revendications, résolutions, recommandations et directives européennes et mondiales en faveur des langues et des cultures minorisées par les pays dans lesquels elles ont été incluses, souvent menacées de mort.

 

 

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PROGRAMME POLITIQUE ET ECONOMIQUE POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE (Extraits sommaires du blog « Actualités et politique », actualisés en juillet 2013, par Louis Mélennec et Pierre Lemoine).

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Au moment ou de nombreux petits pays d’Europe, autrefois indépendants, ont retrouvé leur Liberté, demandé et obtenu d’intégrer l’Union européenne, il est important de poser ces deux questions, fondamentales pour la Bretagne : Notre pays a-t-il les moyens de retrouver son statut d’Etat souverain au sein de l’Union européenne ? Si la réponse est positive, pourquoi ce retard dans l’accession au statut d’une puissance souveraine de plein droit ?

Les Bretons et les Européens qui liront les lignes qui suivent jugeront librement et sereinement. Ce qu’ils n’ont pu faire jusqu’à présent, tant il est vrai que la France, par la maîtrise des carrières et des programmes scolaires et universitaires, par le discours unique et inique qu’elle a pu imposer jusqu’à une époque très récente, par la censure officielle et l’autocensure, par les dangers encourus par ceux qui se seraient opposés à l’Etat central, a réussi à occulter la vérité. En substituant son histoire à celle des Bretons, en la tronquant et en la falsifiant d’ailleurs largement, la France a volé aux Bretons leur passé prestigieux. Comme dans tous les pays acculturés par la force, cette amputation laisse dans les esprits des blessures profondes.

A la lecture du texte qui suit, en dépit de son faible volume, le lecteur saura enfin, d’une manière assez précise, ce qu’est la Bretagne, et ce que fut le drame épouvantable que les Bretons ont vécu, après les invasions françaises de la fin du 15ème siècle, surtout après la « révolution » de 1789, cette dernière ayant constitué une véritable désastre pour le pays et pour ses habitants.

La Bretagne est un péninsule située à l’extrême ouest du continent européen. Sa superficie, avec les cinq départements dont elle est composée (le Finistère, le Morbihan, les Côtes d’Armor, l’Ille et Vilaine, la Loire Atlantique, ce dernier le plus prestigieux), est de 35000 klm carrés environ. Cela situe notre Pays, quant à son étendue, à peu de choses près, au même niveau que le Danemark (43000 klm carrés), les Pays Bas (41500 klm carrés), la Suisse (41000 klm carrés), la Belgique (30500 klm carrés), tous pays qui se sont illustrés dans l’histoire, malgré leur relative exigüité, par des destins exceptionnels, et qui restent, à l ‘heure actuelle, des exemples enviés.

Au plan démographique, la population de la Bretagne est de 4,5 millions d’habitants. Elle se compare, sur ce point, au Danemark (5,5), à la Slovaquie (5,5), à la Finlande (5,4), à la Norvège (4,9), à l’Irlande (4,5), à la Croatie (4,3). Elle est plus peuplée que la Bosnie (3,8), l’Arménie (3,2), la Lituanie (3), la Macédoine (2,9) , la Lettonie (2), l’Estonie (1,3)…

Les Bretons sont présents partout dans le monde. Ils sont connus, identifiés comme tels, rarement comme des Français, parce qu’ils ne le sont pas. Leur image est excellente. On les considère généralement comme travailleurs et fiables. Avec sa diaspora, la population bretonne dépasse, croît-on, 8 millions, peut-être 10 millions d’individus. La ville de Paris compte plus d’un million de Bretons.

Par son étendue et sa population, la Bretagne est tout à fait en mesure de reprendre sa place dans le concert des pays souverains.

Au plan économique, contrairement à ce que l’on croit, la Bretagne d’avant les invasions françaises, fut très prospère, créative, commerçante. Au quinzième siècle, elle occupait en Europe une place de premier plan, derrière la France, l’Angleterre, les Etats Bourguignons. Sa flotte fut la deuxième d’Europe, derrière celle de l’Angleterre, la France n’ayant alors qu’une marine embryonnaire. Ses institutions – une monarchie représentative et parlementaire -, étaient en avance de plusieurs siècles sur celles de la France. Son prestige et son importance étaient telles, que les princes de la dynastie ducale ne contractaient d’alliances matrimoniales qu’avec les autres puissantes familles régnantes d’Europe, celles de France et d’Angleterre notamment.

La Bretagne, qui n’a connu de régime absolutiste qu’après son annexion , était un pays résolument pacifique. Elle n’a été mêlée aux conflits sanglants de l’Europe qu’après son occupation par la France, pays qui fut en guerre contre tout et tous pendant une grande partie de son histoire, d’une manière pathologique. Elle a perdu sur les champs de bataille français, durant la seule guerre franco-allemande de 1914 à 1918, près de 200 000 morts, tous jeunes, ce qui représente, avec les enfants que ces Bretons auraient eu, une perte démographique de 400 000 personnes : cette saignée est un drame dont elle ne s’est pas remise.

Nos historiens ont démontré par leurs recherches approfondies, que le formidable recul, la ruine de la Bretagne, non seulement ne sont en rien imputables à une quelconque déficience ou insuffisance génétiques, comme on a tenté de le faire accroire, mais qu’ils sont entièrement imputables au régime colonial dur que la France,  pays étranger, y a imposé pendant plus de quatre siècles.

Aujourd’hui, en dépit du grand malheur d’être incluse contre sa volonté dans un pays en faillite financière depuis de longues années, géré d’un manière désastreuse par deux ou trois clans politiques médiocres qui se partagent le pouvoir alternativement ou simultanément, selon des critères clientélistes résolument non démocratiques, à la fiscalité la plus lourde du monde, la Bretagne conserve une place très honorable par sa créativité, le caractère travailleur de ses habitants, l’exploitation rationnelle de ses richesses naturelles. Celles-ci, non inventoriées encore d’une manière complète, sont susceptibles de générer dans le futur des ressources importantes : son littoral atteint près de 3000 klm – soit 42 pour 100 des côtes de l’hexagone -, les sites portuaires naturels sont nombreux, ses ressources potentielles en énergie son considérables (les vents, les courants marins et sous marins, le très vaste plateau continental, non encore exploré…). La créativité de sa population, largement reconnue, est de nature à permettre au pays, dès lors qu’il se gouvernera par son propre génie, de propulser au premier plan des secteurs d’activités, tels que l’informatique, la banque, la gestion des actifs internationaux (comme la Suisse, Hong Kong …), la pisciculture …

La carte fiscale, dans un monde en désordre est un atout majeur que les Bretons se doivent de développer d’une manière très résolue.

Il sera loisible à la Bretagne, dans le cadre de ses droits souverains, d’instituer une fiscalité transparente, mais modérée, simple, stable et rationnelle, exemplaire par sa rigueur, et d’attirer chez elle les créateurs d’emplois et de richesses, qui, sans aucun doute, auront plaisir à établir leurs résidences sur nos côtes et dans nos villes, plutôt qu’en Belgique ou d’autres pays qui ont eu l’intelligence de les accueillir, non de les faire fuir. A ces personnages honnis par certaines républiques bananières, nous ouvrirons nos portes, tout en leur faisant savoir que leur activité créatrice doit être subordonnée au bien-être général, et que le gouvernement breton y veillera d’une manière stricte. La Bretagne doit se réapproprier son savoir remarquable en matière de constructions navales, secteur quasi-sinistré par l’incompétence que l’on sait. Il est dans ses ambitions de se doter de technopoles très performantes comme la Silicon valley. Un gouvernement intelligent, dont seront exclus les incompétents et les carriéristes,  saura y attirer les activités les plus créatives, dans le respect absolu de l’environnement, l’un des atouts majeurs de notre pays …. Pourquoi la Bavière n’a-t-elle à déplorer que 3,8 pour cent (3,2 pour les jeunes) de chômeurs, au lieu de 12 pour cent en France (25 pour cent pour les jeunes) ? Parce qu’elle n’est pas gouvernée par des insuffisants intellectuels et des débiles mentaux, parce qu’elle a répudié de son gouvernement les héritiers intellectuels de ceux qui ne peuvent aligner, comme héritage économique, qu’un catéchisme débilissime, comme héritage humain, la mort de 100 millions de victimes innocentes. La population bretonne est humainement et économiquement en mesure de relever des défis tels que celui de la Bavière.

Tandis que d’autres se préparent à disparaître ou à être submergés, l’avenir appartient à la Bretagne, à moins qu’elle ne réagisse pas à temps aux vagues destructrices qui submergent son voisin de l’Est, et qu’elle se laisse détruire comme lui.

La Bretagne historique, avec ses cinq départements, dispose d’un PIB national de 115 milliards d’euros, le PIB par habitant atteint 25 739 euros (28 ème rang pour les régions d’Europe). En tant que telle, elle est déjà une puissance économique, et se situe, approximativement, au même rang que l’Irlande, le Portugal, Israël; elle se compare aux grandes régions d’Europe : la Bavière, la Catalogne, l’Emilie-Romagne : épuisée par cinq siècles d’exploitation, elle a admirablement résisté, et, sans aucun doute, débarrassée de sa marâtre, ne peut que retrouver sa propension naturelle à progresser, tant ses atouts sont importants.

La balance commerciale de la Bretagne est nettement positive, et présente chaque année des excédents.

Au plan économique, si on la compare à de nombreux autres pays du monde et de l’Europe, la Bretagne a une carte majeure à jouer.

En dépit des nombreux conflits et des guerres avec la France, la Bretagne avait su conserver les mêmes limites territoriales depuis le neuvième siècle, sans guère de modification notable, jusqu’à la dernière guerre mondiale. C’est un fait rare dans l’histoire de l’Europe. Depuis un décret de 1941, publié par le régime de Vichy sous l’occupation de la France par les Allemands, la Bretagne est amputée d’un cinquième de son territoire. Cette amputation unilatérale faite par l’arbitraire le plus scandaleux, n’a jamais donné lieu à la moindre consultation du peuple breton. Elle constitue une violation gravissime du droit international, et devra un jour être jugée. La Loire Atlantique est notre département le plus précieux et le plus prestigieux. Il représente plus d’un quart de la population bretonne, 30 pour 100 du PIB de la Bretagne. Il est le poumon industriel du pays. La ville de Nantes, notre capitale politique pendant plusieurs siècles, a abrité notre monarchie ducale et notre gouvernement. Le magnifique palais ducal, bâti par notre dernière Duchesse régnante et par son père François II, est le symbole glorieux de notre histoire prestigieuse : tant que cette ville ne nous sera pas restituée, le  coeur des Bretons y battra à l’unisson.

Malgré le vœu de ses habitants, et les demandes réitérées et unanimes de ses élus, la France – ce pays qui se flatte d’avoir inventé les droits de l’homme, pire : d’avoir apporté la liberté au monde (!), ce qu’elle prétend avoir fait -, refuse avec une obstination digne d’un pays totalitaire, de réintégrer la Loire Atlantique dans le territoire national des Bretons. Ce scandale est connu du monde entier, comme d’ailleurs l’assassinat de la langue bretonne et le génocide brito-vendéen de 1793 et 1794. L’ONU, le Conseil de l’Europe, l’Unesco et d’autres instances internationales ont été saisis d’une manière répétitive. Le droit international interdit d’une manière péremptoire de tels agissements : la France continue à violer le droit en Bretagne, ce qu’elle n’a cessé de faire depuis l’annexion de la fin du quinzième siècle.

Les Anglais n’ont jamais cultivé l’illusion absurde de considérer que les Ecossais, les Gallois, les Irlandais appartiennent à la même nation qu’eux. Les Français l’ont fait : à partir de 1789, les Bretons, peuple beaucoup plus ancien, identifié plusieurs siècles avant Jésus-Christ, ont été incorporés par le terrorisme intellectuel dans la nation française. Persécutés, il ne leur a plus été permis de penser autre chose, pendant plus d’un siècle et demi : les droits de l’homme, revus et corrigés à Paris, ont interdit, jusqu’à nos jours, de revendiquer une autre identité que celle des Français.

La vérité est aujourd’hui définitivement rétablie : La Bretagne n’est pas la France, elle ne l’a jamais été, ELLE NE LE SERA JAMAIS.

 

La situation géographique exceptionnelle de notre Pays, son patrimoine culturel et artistique, son héritage historique et intellectuel, sa civilisation originale, son fort potentiel économique, son agriculture riche, largement exportatrice, son vaste littoral, son territoire sous marin, ses ressources humaines, constituent des atouts, et font de la Bretagne un pays très original, non assimilable à aucun autre.

Afin que tous connaissent l’essentiel de notre véritable histoire, dont la découverte va certainement créer la stupeur chez de nombreux lecteurs, tant sont graves les exactions dont a été victime la Bretagne, nous vous proposons de lire le texte qui suit, présenté à Bruxelles en 2009. Cet ouvrage, bref par son volume, est majeur par son contenu. Nous pensons qu’il va constituer un événement important et mobilisateur dans l’histoire de Notre Pays.

Alors que tant d’autres Etats se sont construits par la violence, et des exactions de toutes sortes, la Bretagne renaîtra à la Souveraineté pleine et entière par la volonté démocratiquement exprimée par ses habitants : elle répudie, par avance, les violations du droit international, et entend se montrer exemplaire en matière de droits de l’homme.

Les Bretons vaincront parce que leur combat est juste, parce qu’il est conforme au droit, parce que, humiliés pendant des siècles, ils ont renoué avec leur histoire, et sont décidés à reprendre, avec le caractère combattif qui est le leur, leur totale Liberté. L’ONU vient de rappeler à la France, dans des termes sévères, qu’elle ne se trouve dans les îles de Polynésie que par l’effet de la colonisation de ces territoires, et quelle doit les évacuer. La situation est strictement la même en Bretagne. La France a réussi, pendant plus de deux siècles, à berner tout le monde, en faisant croire qu’elle a inventé les droits de l’homme : cette situation est terminée, il ne reste plus que l’infamie d’avoir trompé tout le monde.

(Texte présenté à Bruxelles en 2009, actualisé en juillet 2013).

Architecte Pierre LEMOINE, Ancien Président de l’UFCE

Docteur Louis MELENNEC, juriste, historien, médecin.

(Les signataires soulignent qu’ils sont Bretons depuis plus de deux mille ans).

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Un article assez ridicule : Le Monde, supplément du 20 juillet 2013 :

 

« BREIZH POWER, à l’abordage. Le lobby breton drague la République ».

 

Ce samedi 20 juillet. Un article écrit avec de l’eau de vaisselle vient de paraître, dans le supplément du journal LE MONDE, sous la signature de Christian ROUDAUT, intitulé : LA BRETAGNE DRAGUE LA REPUBLIQUE.

Les benêts bretons, race nombreuse sur nos terres (les bretons, disait un ami normand, sont « des gens qui croient tout ce qu’on leur dit »), vont s’extasier, une fois de plus, avec leur candeur native et naïve, croyant une fois de plus qu’ils vont toucher du doigt l’ horizon.

Comme ce bon M.LE FUR (Le Sage, en français)… qui voyait dans la réforme de l’article 2 de la constitution, en 2008, une ère nouvelle, qui allait redonner à notre vieille langue, l’une des plus antiques d’Europe, un éclat incomparé; comme ce bon M. URVOAS, admonestant Philippe ARGOUAR’CH, coupable – le sot ! – de ne pas comprendre qu’avec le Président actuel, M. HOLLANDE, l’homme-des-petits-pas, la Bretagne irait au bout du monde; comme ce bon M. MOLAC, qui feint de croire que le texte – inutile et absurde – voté récemment par l’Assemblée nationale va permettre de sauver la langue bretonne, et y voit « une victoire collective », pire : un acte de « refondation de l’école »! Je dis « qui feint de croire », car on ne peut pas croire cette absurdité : que la France puisse souhaiter autre chose que l’éradication de notre langue nationale. Si vous croyez cela, monsieur MOLAC, c’est grave : vous avez été roulé ! Elu en 2012, vous ne savez pas encore que, sauf dans des cas anodins et sans importance, les députés et les sénateurs n’ont aucune influence sur la politique des gouvernements : entre autres choses, ils reçoivent des ordres de voter dans un sens ou dans l’autre : s’ils ne le font pas, on les vire. (Je démantellerai plus tard les mécaniques terrifiantes par lesquelles on rend les parlementaires serviles et carpétoïdes, et par lesquelles on réduit leur rôle à néant, c’est à dire de marionnettes figurantes. Je sais cela depuis 1962 au moins, époque à laquelle, lié d’une manière proche avec le député de Quimper, Hervé NADER – qui me proposa d’être son suppléant, ce que j’ai refusé -, et d’autres parlementaires du Finistère, le général de Gaulle, par une procédure gravement inconstitutionnelle, fit voter par référendum l’élection du président de la république au suffrage universel, bafouant sénateurs et députés. Accusé de forfaiture par le président du Sénat, Gaston MONNERVILLE – un homme bien, lui -, il n’hésita pas à mettre en quarantaine le Sénat, dans son entier, pendant des années. M. LE FUR sait bien, par expérience, que vous n’êtes que fétus de paille, et que, pour résumer, les députés ne servent à rien, qu’à amuser la galerie. Le salut de la Bretagne ne passe pas par vous, car vous ne pouvez RIEN, dans vos fonctions, pour votre pays. Il en serait de même pour moi si j’avais accepté les tentatives de récupération dont je fus l’objet, en mon temps. Avant un an, vous vous rangerez à ce que j’écris ici. Si vous voulez rester député, vous devrez vous soumettre, car la « démocratie » française, celle des droits-de-l’homme, ne connaît pas d’autres modes de fonctionnement que celui là. Si vous devenez ministre, ce sera pire : au nom de la prétendue solidarité gouvernementale, vous serez propulsé hors de l’honorable société, à la moindre incartade. La pauvre Delphine BATHO, des centaines d’autres avant elle, en ont fait l’expérience. Celle là, au moins, pendant 48 heures, aura été connue de la masse des citoyens, car personne n’avait jusqu’alors entendu prononcer son nom. Pas même moi, car elle n’existait pas.

(On dit dans sa circonscription, M. MOLAC travaille, comme les autres, à avoir un portefeuille, ce ne peut être qu’un mensonge éhonté).

HALTE LA ! Monsieur le Journaliste ROUDAUT ! Les Bretons ne draguent pas la République française : la seule idée qu’ils puissent se prostituer les ferait mourir de honte ; ils veulent qu’elle s’en aille, rompre les amarres, et vivre leur vie de Liberté, de Créativité, pourquoi pas, leurs rêveries et leur poésie. Ne confondez pas le quarteron de politiques pré-sélectionnés par les états majors politiques parisiens, grassement appointés par des salaires et des avantages très élevés, versés par ladite République-des-droits-de-l’homme, avec la population bretonne qui, elle, a l’âme chevillée au corps, et qui ne reniera jamais rien de son histoire ni de de sa foi en son avenir : cinq siècles de colonisation ne l’ont pas tuée moralement, même si elle n’est pas très vaillante actuellement au combat.

Je ne commenterai pas plus longuement. On apprend, dans cet article, que nous avons CINQ HEROS dans le gouvernement de la France : MM. LE DRIAN, HAMON, LE FOLL, Mme MARIE-LOU, M. POIGNANT. Ce dernier, qui s’est signalé par la défense féroce de notre langue nationale – celle de ses ancêtres, sinon de ses parents et géniteurs, le breton -, possède un bureau à l’Elysée, auprès de son « copain » de toujours : M. HOLLANDE. Dont on sait qu’il prépare dans la fébrilité et l’enthousiasme la ratification des langues nationales baptisées avec un un mépris stupide « langues minoritaires », et une quantité de textes en faveur de l’émancipation de la Bretagne … Il n’est pas jusqu’à ce bon M. AYRAULT, breton par sa mère – le sixième breton au gouvernement, donc -, dont on apprend, par ce bon M. URVOAS, qu’il n’est pas ce qu’on croit, et « qu’il a toujours aidé l’école Diwan, et marqué un intérêt pour le breton » (!). Dieux du ciel ! Oui, pour le voir disparaître de la planète ! Ma grand mère, que Dieu lui pardonne, aurait dit, dans son jargon néanderthalien sauvage : « MA DOUE BENIGET ! ». (Elle ne parlait pas le français, ne tourmentez pas ses mânes : cette ilote du Ploukistan occidental de la France ne savait évidemment pas pas ce qu’elle disait, la seule langue au monde qui permette de s’exprimer étant le français, comme chacun le sait).

 

NON, M. le journaliste, la Bretagne s’honore de Héros plus rutilants, plus flamboyants : ils se nomment JUDICAËL, NOMINOE, ERISPOE, SALOMON, ALAIN le GRAND, JEAN V, ARTHUR de BRETAGNE ……. Par dessus tout : notre glorieuse ANNE de BRETAGNE, figure héroïque de l’histoire mondiale.

A M. Poignant – arrachez vous les yeux, c’est à ne pas y croire – : « Quand ils s’entendent, les Bretons sont redoutables » (sic transibus !), M. LE LAY, nationaliste convaincu, rit de toutes ses dents, et rétablit l’équilibre, dans une accusation féroce, mais vraie : « Il n’y a pas plus jacobins que les socialistes » (entendez : ils sont universalistes, c’est à dire anti-bretons, et anti-langue bretonne) ; pire : « Les Bretons ressemblent plutôt à une armée mexicaine ». La phrase est incomplète, voici ce que j’y ajoute, si l’on ne considère que ceux qui sont censés représenter la Bretagne au sein du Parlement français : « Une armée mexicaine en déroute » .

Quelques uns travaillent, cependant, à leur redonner, en même temps qu’un peu plus de confiance en eux, le courage de passer aux actes.

J’écris tout ceci pour vous dire, chers compatriotes, droit dans les yeux : « Arrêtez, Bretons, de croire tout ce qu’on vous dit. On vous prend pour des pélicans. Pire : pour des c… »

D’aucuns se posent la question : le sont-ils ?

Le bon docteur MELENNEC

DANS UN PROCHAIN ARTICLE : IL N’EXISTE AUCUNE DEMOCRATIE EN FRANCE. LE POUVOIR EST DETENU PAR DEUX OU TROIS CLANS. Les députés et les sénateurs, parties intégrées dans ces clans, sont à leur service, car toute leur carrière en dépend. Nous verrons, en particulier, que la caractéristique principale du système français, est de vassaliser tous ceux qui gravitent autour du pouvoir, ministres compris. Le seul moyen de restaurer la démocratie, est de renvoyer au peuple, par la voie du référendum d’initiative populaire – comme en Suisse -, afin qu’il décide lui-même des grandes options politiques que ceux qui les représentent doivent avoir l’obligation d’appliquer en leur nom. Ceci vaut pour l’immigration, gravissime problème pour la France, la sécurité, la Justice, l’éducation nationale, le droit du travail, la protection sociale, le droit de la santé …

La Bretagne indépendante fera du référendum d’initiative populaire l’un des piliers principaux de ses Institutions Souveraines.

Une autre condition, pas plus difficile que cela à remplir : envoyer au pouvoir des gens dévoués au bien public, d’une intégrité insoupçonnable, non des délinquants, des repris de justice ou des débiles mentaux.

LA BRETAGNE ASSERVIE, DETRUITE et DECERVELEE PAR LA FRANCE (1789 à 2013).

COURRIERS RECENTS.

 

LE RETOUR DE LA BARBARIE : DES « PILLARDS » DETROUSSENT LES BLESSES ET LES MORTS A BRETIGNY : LA FRANCE VOMIT D’HORREUR, de DEGOÛT et d’EFFROI.

 

La barbarie est de retour : Un fait sans précédent : après la catastrophe ferroviaire de la semaine dernière, à Brétigny : des voyous ont investi les lieux, caillassé les policiers et les pompiers, et perpétré des vols sur les blessés, et, dit-on sur les cadavres. L’information est expédiée par le journal LE MONDE en quatre lignes. Compte rendu : « On a volé un portable ». (!!!!!!!!!)

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=avUCGWuGREw

 

Le scandale absolu : la connivence des médias et des pouvoirs publics. Un RAS LE BOL absolu touche la France : la population veut, dans son ensemble, que les politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis quarante ans soient jugés, non plus par des élections qui les chasseraient de là ou ils sont, mais par des tribunaux ad hoc. Tout effet a une cause : si la France est tombée si bas, c’est par la nullité et la LÂCHETE des incompétents qui n’ont eu pour seul objectif que leur carrière, et les avantages qu’ils en retirent : CAR TOUT LE MONDE EST AU COURANT DE CE QUI SE PASSE, et tous attendent la catastrophe depuis au moins vingt cinq ans. Beaucoup de choses se sont dites, de sources très autorisées, sur les comptes bancaires des ministres, des premiers ministres, des présidents de la république française, de tous ces professeurs de morale qui pérorent encore sur les écrans de télévision, soutenus par une kyrielle de journalistes qui les ont ensencés en leur temps.

Nous attendons tous le désastre, et depuis longtemps. Ce n’est pas une hypothèse, c’est une certitude. Prions le ciel que les politiques et les médias seront saisis par la peau du dos, et jugés, avec la plus extrême sévérité.

 

L’ACCESSION A LA SOUVERAINETE DE LA BRETAGNE : UNE URGENCE ABSOLUE.

 

M. HAZO NETANEL, président de l’Association France-Israël (voir ci-dessous), écrit que la déliquescence de la France est une chance pour les nations premières de l’hexagone – la Bretagne, en tout premier lieu. La peur est en train de prendre les Bretons à la gorge : ils sont conscients que le risque est considérable de voir leur pays entraîné dans la chute qui les menace. Bientôt, il sera trop tard. Ce matin, un correspondant m’écrit :  » L’Indépendance devient une urgence pour la Bretagne « .

C’est mon sentiment, mais qui ne date pas de ce matin, comme on le sait.
Que fait la Bretagne ? RIEN. Elle amorce sa chute, qui se creuse sous nos yeux.

Allez voir vos députés, vos députrices, vos sénateurs, vos sénateuses : que font-ils ??????

LA SHOAH BRETONNE : les crimes contre l’humanité perpétrés en 1793 et en 1794 par les armées françaises.

 

http://blog-louis-melennec.fr/2011/09/29/les-guerres-de-bretagne-et-de-vendee-en-1793-et-en-1794-la-france-a-commis-les-crime

Lettre à madame Annick COJEAN, née à Brest, finistérienne, grand reporter au journal Le Monde.

 

 

 

« Sauf erreur de ma part, vous êtes bretonne. Vous avez écrit ces jours derniers un fort bel article sur les viols perpétrés au Congo. Vous avez relaté le fait, abominable – non isolé, hélas -, du viol d’une petite fille de DIX HUIT MOIS !

Le syndicat ALLIANCE POLICE NATIONALE vient de porter à la connaissance du public des faits HORRIBLES : des « pillards », selon le terme employé par la police, à Brétigny, dans le désordre qui a suivi la catastrophe ferroviaire, ont caillassé la police et les pompiers, appelés sur le lieux, et dépouillé les blessés, voire même les CADAVRES.

http://www.youtube.com/watch?v=avUCGWuGREw

Pouvez vous dire, en votre honneur et conscience, que nous ignorions que cela allait se produire ? Je réponds à votre place : NON ! Nous savions tout cela, et bien pire encore.

Pourquoi taisez-vous que la France est majoritairement pour le rétablissement de la peine de mort, qui fut abolie sans son consentement, sans jamais de consultation populaire, alors que plus de 70 pou 100 de la population l’estimait justifiée pour les CRIMES ATROCES et INHUMAINS ?

Quand cesserez vous, au journal LE MONDE, de taire les atrocités commises par la France en Bretagne et en Vendée, en 1793 et 1794, dans le sillage de la glorieuse révolution française ? Le moment viendra ou toute la France sera au courant de ce qui s’est commis là bas : un travail de vérité est en marche; je m’honore d’y avoir été associé.

Il y a eu, vous le savez, d’autres massacres en Bretagne, dont celui, abominable, de 1675.

Croyez, je vous prie, à mon estime très mesurée ».

Dr Louis MELENNEC, Ex-consultant près le Médiateur de la République.

 

 

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Je dédie le présent article, composé d’extraits du rapport que j’ai présenté à BRUXELLES en 2009, au Congrès des nations persécutées (FUEN), qui fut créée par le breton MARTRAY, et présidée pendant plusieurs années par notre éminent compatriote Pierre LEMOINE, à nos députés et sénateurs bretons, qui nous remplissent chaque jour de plus de fierté, sinon de joie : grâce à leurs actions incessantes, leur courage exemplaire – que dis-je : leur héroïsme -, l’enseignement de notre Histoire Nationale va être rétabli dans nos écoles, la langue bretonne va renaître de ses cendres et devenir officielle, notre intégrité territoriale va être rétablie, nos Institutions Souveraines vont être restaurées. BREF : LE DROIT INTERNATIONAL VA REAPPARAÎTRE, ET REPRENDRE TOUS SES DROITS EN BRETAGNE, cinq siècles après avoir disparu, les Bretons ayant été rayés de la carte internationale, où ils occupaient une place majeure, par l’effet de l’amour que  portaient les Français à leur Pays, alors brillant et prospère, avec leurs dents carnassières, depuis de longs siècles.

Sont rendus destinataires des présents Extraits : M.M. Les Sénateurs Blondin, Fichet, Marc, Paul, Botrel, Kerdraon, Lecam, Herviaux, Lescouarnec, Labbé, en remerciements pour leur action héroïque. Le reste suivra (les autres sénateurs, les députés, les maires des villes, les ministres ….), afin que plus personne ne fasse semblant, en France et en Bretagne, de ne pas savoir.

Lire et se reporter à :

Public sénat, quant les sénateurs bretons ..(par Google).

– Et surtout, pour bien comprendre combien nos parlementaires bretons sont des héros : Mélennec, an Amzer : la Bretagne avance vers sa Libération, les Français prennent peur …http://www.anamzer.com/?p=4175

 

LOUIS MELENNEC.

 

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 MEMOIRE PRESENTE A BRUXELLES EN 2009, AU NOM DES BRETONS, AU CONGRES DE LA FUEN, par le docteur Louis MELENNEC (Extraits).

 

 

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Coordinateur : Louis MELENNEC, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, diplômé d’études approfondies en histoire, Ex-Consultant près le Médiateur de la république française.

Comment la France, Patrie des Lumières, inventrice des droits de l’homme, Pays des Arts, des Armes et des Lois, a CIVILISE LA BRETAGNE en la ramassant dans le ruisseau.

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QUELQUES CITATIONS INTRODUCTIVES POUR  COMPRENDRE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE ET LE DESTIN QUE LES BRETONS SOUHAITENT POUR LEUR PAYS.

 

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LA LANTERNE :

« Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » …. « il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!).

 

De MONZIE, ministre, 1925 :

« Il  faut faire totalement disparaître la langue bretonne ».
ALBERT DALIMIER, ministre du travail, 1932.

« La seule réponse, c’est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes ».

 

Michel ROCARD, ancien premier ministre de François MITTERRAND, confidence révélée par WIKILEAKS, faite en 2005 à l’ambassadeur des Etats-Unis en France, M. Craig STAPLETON :

« La France s’est construite sur la destruction de cinq cultures : les cultures bretonne, occitane, alsacienne, corse, flamande …. La France est une création militaire, faite de nations non homogènes ».

 

Arnaud LEPARMENTIER, journal le Monde, 15 novembre 2012, page 28 :

« Le temps n’est plus ou l’on pouvait hispaniser la Catalogne, comme la troisième république a francisé, avec son armée et ses instituteurs, la Bretagne et le midi de la France ».

 

 Louis MELENNEC, docteur en droit, Ex-Consultant près le Médiateur de la République (française), candidat à sa succession en 1998 :

 

En droit international, la Bretagne de 2012 n’est en aucun cas une partie de la France, pas davantage une « province » du pays autoproclamé « des droits de l’homme ». Envahie, détruite, soumise, pillée de ses finances, de ses hommes, des ses talents, la Bretagne est et reste, au regard des principes généraux du droit, et du droit international, une colonie, c’est à dire un pays occupé. L’occupation d’un pays par la force, même de longs siècles après son invasion, comme vient de la rappeler en des termes solennels l’ONU pour les îles du Pacifique occupées par la France, ne crée aucun droit au bénéfice de l’envahisseur. La prescription n’existant pas en matière de crimes contre l’humanité, il ne reste à sa charge que l’obligation, de libérer les nations conquises,et de réparer les dégâts et les prédations colossaux commis aux dépens de ces nations. Les Bretons ont la mémoire longue. Très longue.

 

MORVAN LEBESQUE, Comment peut-on être breton ? Paris, 1970, éditions du Seuil, pages 43, 50, 51 :

« L’enfer est privation d’histoire …. Extravagante imposture : il faut qu’un Breton quitte l’école pour apprendre l’histoire de son pays … Pour s’en informer, il devra l’étudier en marge, à ses frais, comme s’il s’intéressait par goût personnel aux Indiens ou aux Hittites …. On m’a bêtement menti, on m’a traité comme un enfant de l’Assistance publique. Lorsque, malgré tout, j’ai su que ma nation avait existé, on me l’a dépeinte (comme) une mégère arriérée et patoisante, dont je devais m’estimer heureux d’avoir été séparé ». 

 

HAZO NETANEL, Président de l’Association Bretagne-Israël, 2010 :

 

« Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec. Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté ne sont pas de vains mots pour désigner les Bretons. Les Juifs ont les mêmes qualités …Vos écrits rejoignent mes réflexions sur les peuples Juif et Breton ….

Le peuple Breton sort de cette léthargie, de ce confort d’esclave ou tout est mis à sa disposition par la déesse raison, pour mieux l’étouffer. Le chemin sera long encore jusqu’à l’indépendance mais c’est inéluctable. La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent …. C’est une chance pour les peuples premiers de France.

Les nouveaux médias changent la donne. Vos recherches, qui étaient mises au ban, sont maintenant publiées. »

 

 

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LE DESASTRE DE 1789. LA REPRESSION EXERCEE SUR LA BRETAGNE ET LA VENDEE.

 

 

En 1789, quelques philosophes, des hommes de lettres, des politiques, rédigent un texte devenu célèbre, sous le nom de « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen ». En quelques pages concises, ces hommes, résumant les idées de leurs prédécesseurs – qu’ils n’ont certes pas inventées -, énoncent et définissent ce que doivent être les droits de tous les êtres humains, sans exception. C’est de ce texte, dont personne ne met en cause le contenu, en particulier les auteurs de la constitution des Etats-Unis de 1776, qui dit exactement la même chose, que va naître l’imposture française.

 

Après la mise à mort du roi Louis XVI, en 1793, une répression terrible s’abat sur la partie Ouest de la France, particulièrement la Vendée « militaire », au sud de la Loire, et sur les Bretons appelés « Chouans » au nord. Le Comté de Nantes a été rebaptisé « Loire inférieure » par les révolutionnaires. Ces populations, habituellement pacifques et accueillantes, sont coupables de se révolter contre les massacres commandités par Paris, de défendre leurs convictions religieuses, de rester attachées au régime monarchique, et, pour les Bretons, de rester attachés aux Libertés et privilèges de leur Pays, – ce dont ils ont témoigné dans leurs cahiers de doléances, en 1788 et en 1789 -, dont ils ont été sauvagement privés, d’une manière humiliante, par les doctrinaires qui se sont emparés du pouvoir à Paris..

 

Des crimes sans nombre sont commis par les soldats français, sur les ordres réitérés de Paris. Les abominations commises dépassent, de loin, par leur caractère monstrueux, celles causées par les nazis en Europe.

 

Des hommes sont émasculés; d’autres sont coupés vivants en morceaux; d’autres sont jetés dans des fours, dans des brasiers, ou dans des chaudrons d’huile bouillante; la graisse humaine est récupérée pour lubrifier les canons, les roues des charrettes, les fusils. Ceux qui cherchent à s’enfuir, ont les bras et les jambes coupés. On introduit des charges explosives dans le corps des individus, et on y met le feu; les femmes sont violées en série, si possible collectivement, devant leurs familles; on les embroche avec des fourches, alors qu’elles sont vivantes; mieux : pour empêcher cette vermine de se reproduire, on éclate avec des fusils leurs organes génitaux… Des femmes enceintes sont écrasées sous des pressoirs. Le ventre d’autres femmes enceintes est ouvert, on y met de l’avoine, et on y fait manger les chevaux. Les enfants sont des proies de choix : on les tue, sans pitié, souvent devant leur mère, parfois en les écrasant, comme des insectes (on rapporte un cas atroce : celui d’un enfant au sein, transpercé par la même baïonnette que sa mère, sous les applaudissements du commandant). La peau des hommes est utilisée comme le cuir des animaux : après dépeçage des « brigands » (ainsi les dénomme-t-on, ce qui économise le temps te toute procédure judiciaire), on tanne, on traite, on se sert du cuir obtenu pour différents usages, notamment pour fabriquer des culottes aux officiers français (le musée Dobrée, à Nantes, a conservé l’une de ces reliques).

 

Nantes, métropole économique de la Bretagne, qui fut la capitale politique brillante du Duché, en même temps qu’un centre important de la diplomatie européenne, est particulièrement visée. Les agissements du sinistre Carrier, en Loire Inférieure – département éminemment breton -, sont restés célèbres : outre les traitements ci-dessus, pour gagner en efficacité, on met au point une technique spéciale de noyade, adaptée à la vermine bretonne : on enferme une centaine de malheureux sous le pont d’un bateau, on condamne les sorties, on coule le navire dans la rivière; on perfectionne le procédé : on jette par centaines des habitants, non sans les avoir brutalisés avec une cruauté inhumaine, dans des barges qui s’ouvrent par le fond; la méthode est rapide, le bateau est récupéré intact, et sert à d’autres exercices; des hommes et des femmes sont liés ensemble, avant d’être jetés à l’eau, dans des positions souvent impudiques, le père avec la fille, la mère avec le fils : c’est la technique dite du « mariage

révolutionnaire »; des noyades pour enfants sont organisées. La Loire est baptisée « baignoire nationale ». Carrier commente, admiratif : « Ah! La Loire ! Quel beau fleuve révolutionnaire ! »

 

Au total, en Vendée, sur une population de 815 000 habitants, 117 000 sont tués : les éléments du crime de génocide, tels que définis par la Convention de l’ONU de 1948, sont réunis (Sécher et Courtois). L’intention prouvée des révolutionnaires de Paris est bien d’exterminer totalement les populations de l’Ouest.

 

En Bretagne, il est malheureusement impossible, pour le moment, d’établir un bilan des disparus, tués, torturés. A Nantes, on parle de 4000 à 5000 noyades; le total des victimes dépasse sûrement plusieurs dizaines de milliers pour tout le pays.

 

Voici maintenant qui constitue pour les Bretons de 2008, une révélation effrayante : le génocide des Bretons est programmé par Robespierre, malade mental avéré, dont le nom orne encore de nombreuses rues, places et divers lieux (travaux de Reynald Secher, communiqués aux auteurs, aujourd’hui rendus publics). Les Bretons d’aujourd’hui doivent peut-être d’exister grâce à l’exécution de Robespierre.

 

Parmi les centaines de phrases prononcées par ces dérangés mentaux, on cite volontiers celle de Carrier :

 

« Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon ».

Et celle du général Westermann, passée à la postérité par l’horreur qu’elle suscite, qui commande les armées à Savenay, en Bretagne, en 1793 :

 

 » Il n’y a plus de Vendée; elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes, qui n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé …. Les routes sont semées de cadavres; il y en a tant qu’en plusieurs points, ils font des pyramides ».

 

On est saisi d’incrédulité lorsqu’on apprend que les criminels nazis, que les criminels cambodgiens, n’exprimèrent, lorsqu’ils furent jugés, aucun remord, aucun regret. Ce qui s’est passé sous l’Allemagne nazie s’est passé en Bretagne et en Vendée : les monstres Robespierre, Carrier, Westermann, mis à mort à leur tour dans la folie meurtrière créée par la révolution, n’ont exprimé que le sentiment d’avoir fait leur devoir. Ces réactions incompréhensibles pour les humains « normaux », sont fréquents chez les criminels : à Nuremberg, les nazis essayèrent de sauver leur peau, mais n’exprimèrent aucun regret.

 

Tous ces faits sont ignorés en Bretagne, ils sont encore occultés, en 2009, et valent encore à ceux qui les dénoncent des injures. Il y a en Bretagne comme en Vendée, un crime de mémoricide, par la volonté affirmée de la France d’empêcher que la vérité soit dite. Les députés de France doivent d’urgence voter un texte de condamnation sans appel, comme ils l’ont pour les Juifs, les Arméniens, l’esclavage.

 

Cette fois, il s’agit de condamner la Révolution française, sans aucune pitié.

 

c – LE NOMBRE DES VICTIMES AU NIVEAU DE LA FRANCE.

Les désastres causés par la révolution française, en France et en Europe, sont considérables.

 

On a le plus grand mal à trouver dans la littérature ces chiffres. De nombreux travaux ont été effectués par des historiens, parmi lesquels Hyppolite Taine, dans son remarquable ouvrage  » Les origines de la France contemporaine « . Nous retenons ses chiffres comme étant les plus plausibles. Cet auteur estime :

–  A 600 000 ou 800 000 le nombre de personnes tuées ou assassinées pendant la révolution;

–  A un million les victimes des famines, de la misère, de la malnutrition, des maladies de toutes nature engendrées par la désorganisation de l’économie, des soins, du système sanitaire, des secours, des transport et de transmission des vivres, par la totale incompétence des révolutionnaires à rien gérer du tout, mais aussi de la volonté réféchie de faire mourir de faim certaines populations.

–  A un million les victimes des guerres engendrées par la Révolution tant sur le sol de la France que sur celui des pays voisins.

 

L’IMPOSTURE FRANCAISE : LA FRANCE NIE ET DISSIMULE SES CRIMES . LE NÉGATIONNISME FRANÇAIS.

La France ayant retrouvé un calme relatif après les dégâts révolutionnaires, sous des régimes d’ailleurs monarchiques (Napoléon Ier, Louis XVIII, Charles X…), des hommes se mettent à réinventer l’histoire de ce peuple très hétérogène, proclamé « Nation française ».

 

Un autre crime – le mémoricide – commence dès 1830. On ne se contente pas de nier, on perd la mémoire, on empêche de la retrouver, on cultive cette forme particulière de maladie d’Alzheimer, centrée sur un « effacement volontaire » des atrocités commises, qui se met progressivement en place, par la mécanique que voici :

 

La NÉGATION DES CRIMES COMMIS. La comptabilité des crimes ci- dessus est inconnue en France. On ne les chiffres nulle part, pas même sur Internet. On se contente de dire que les statistiques sont impossibles dans ce domaine, alors que ceux de la Shoah, des traites négrières, du génocide Arménien, de la colonisation des Amériques par les Espagnols sont connus, au moins d’une manière approximative. Les crimes de la révolution sont donc escamotés, scotomisés, niés, passés en pertes et profits. De Gaulle a dit qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Les trois millions de victimes mortes des œuvres de la géniale révolution universelle des Libertés, sont la coque des œufs de l’omelette des droits de l’homme. Laisser la presse et les chercheurs révéler l’ampleur de l’horreur, aboutirait à déshonorer d’une manière déinitive un pays qui a hissé au rang de religion la contemplation de son nombril. La France a été parmi les moralisateurs les plus virulents pour condamner les crimes Allemands, Turcs, Japonais… Ces pays, même s’il était légitime de les condamner, agiraient sagement en ordonnant à leurs Parlements respectifs d’en faire autant : le pays des droits de l’homme a manqué aux devoirs les plus élémentaires de la civilisation, elle a fait pire que ces pays.

 

–  LA SANCTIFICATION DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME.

Ce texte, d’inspiration noble, rédigé par des idéalistes, n’a jamais été appliqué, ni par les révolutionnaires, ni par leurs successeurs, pendant au moins un siècle. C’est seulement sous la troisième république que les prétendus droits déclarés comme étant universels sont, très timidement mis en application, par degrés, d’une manière extrêmement imparfaite.

 

–  L’AUTO-ATTRIBUTION DE L’INVENTION DES DROITS DE L’HOMME PAR LA FRANCE A ELLE-MÊME. Le plus invraisemblable se situe ici, qui organise le mensonge, la manipulation des cerveaux sur une grande échelle. Non seulement la France réussit à scotomiser les crimes commis pendant la révolution, à les faire passer pour négligeables, elle entreprend de faire accroire que c’est elle qui a inventé les Droits de l’Homme.

Par quelle aberration parvient-on à faire croire à cette monstruosité, et à convaincre une partie du monde que cette imposture est la vérité ? Tous savent que les droits de l’homme n’ont pas été créés par un coup de baguette magique, ex nihilo, encore moins par des mains tâchées de sang : elles sont le fruit d’une très longue évolution de l’humanité.

 

Les premières traces écrites se trouvent dans le Code d’Hammourabi, probablement avant, qui condamne les puissants qui abusent les faibles. Les philosophes Grecs traitent largement de la dignité de l’homme dans leurs œuvres. Tous les spécialistes sont d’accord sur le point suivant : la phase majeure de l’évolution des droits de l’homme est le message délivré au monde par le Christianisme, qui enseigne, pour la première fois, que les hommes sont frères, que l’humanité est une, que les hommes doivent s’aimer et se respecter, qu’ils ne doivent pas distinguer entre les nations, car toutes doivent obéir aux mêmes principes (« Il n’y a plus de Juifs, il n’y a plus de Romains, il n’y a plus de Gentils ; tous les hommes sont frères », disent en substance Saint Paul et les pères de l’Église).

 

Dans l’histoire de l’Europe, l’Angleterre est l’un des premiers pays, à avoir accordé d’une manière solennelle, par des textes de lois, des garanties politiques et judiciaires à ses citoyens (la Grande Charte date de 1215 ; l’habeas corpus de 1679 ; le bill of rights de 1689 …). Tandis que les libertés de pensée, de croyance et de parole sont interdite en France, les protestants, sous Louis XIV, vont exprimer la liberté de pratiquer leur religion aux Pays-Bas et dans les Principautés allemandes ; les écrivains et philosophes publient leurs ouvrages à la Haye…

 

La déclaration d’indépendance des Etats-Unis, texte fondamental, publiée en 1776, treize ans avant la révolution française, énonce précisément les principes que la France prétend avoir inventés. Le fameux article premier de la déclaration française, entre autres (tous les hommes …) est un copier-coller de la déclaration américaine de 1776, qui énonce : « tous les hommes sont créés égaux … les gouvernements sont établis par les hommes pour garantir ces droits, et leur juste gouvernement émane du consentement des gouvernés ».

 

L’égalité des citoyens devant la loi, la souveraineté du peuple ne sont donc en rien une invention de la France.

 

Plus important, pour nous Bretons, qui avons été si malmenés par la France : nos juristes, éminents, dans leurs remontrances aux rois de France, puis dans leurs cahiers de doléances ont exprimé, bien avant la déclaration de 1789, ce que sont les droits des êtres humains, d’une manière fort claire.

 

En réalité, lorsqu’il s’agit de consacrer dans les lois les libertés fondamentales, davantage encore lorsqu’il s’agit de les appliquer, la France est largement en retard sur les autres pays. Il est aisé de dresser la liste comparative du vote des lois consacrant juridiquement les droits de l’homme dans les différents pays d’Europe et d’Amérique. La Hollande abolit l’esclavage en 1792, la France en 1853 ; le droit de vote est accordé aux femmes en 1917 au Canada, 1918 en Allemagne, 1920 en Islande, 1930 en Turquie ; en France les femmes acquièrent ce droit … en 1944 ! Il en est de même pour toutes les autres libertés (de s’associer, de former des syndicat, de publier ou de diffuser librement, etc.). Dans tous les cas, à de rares exceptions près, la « patrie des droits de l’homme » est largement devancée par au moins plusieurs pays : l’imposture est manifeste.

 

On invente des slogans : l’œuvre de la révolution en faveur des libertés est tellement importante, qu’il est normal de passer sous silence ces « bavures » de la révolution, qui ne sont que bagatelles. « La révolution est un bloc », déclare Clémenceau : le passif doit être négligé, compte tenu de l’immensité de l’actif. L’actif prétendu : l’héritage de la France est un enrichissement incommensurable pour l’univers : la France « a enseigné la Liberté aux Nations » (!) ; en jetant à bas l’arbitraire des rois, elle a apporté le message universel des lumières, et a sorti l’humanité de l’ombre et de l’obscurité : voilà pourquoi elle a le droit de se proclamer le phare du monde.

 

 

LA NOUVELLE RELIGION DE L’ÉTAT FRANÇAIS.

 

Quelques postulats simplistes couronnent l’édifce : la France, non seulement a inventé les libertés universelles, elle est la première en tout ; elle a tout inventé, tout découvert, elle est un modèle pour tous, elle est digne d’être la lumière de l’Univers :

 

La langue française est la plus belle, la plus musicale, la plus mélodique, la plus suave, la plus riche, la plus subtile, la plus fne pour exprimer les nuances de la pensée. Voltaire, inconscient de l’absurdité de son propos, dit qu’elle est la plus propre à la conversation : de sa part, ce n’est pas étonnant : c’est la seule langue qu’il parle ! Rivarol écrit : « La syntaxe française est incorruptible ; de là résulte cette admirable clarté, base éternelle de notre langue ; ce qui n’est pas clair n’est pas français ». « La langue française a gagné toute l’Europe ; chaque jour, elle répand ses bienfaits sur le Monde ; elle est digne d’être parlée par tous les humains ». « Un peuple libre ne peut parler que la même langue » ; pire : « le français est la langue de la liberté ».

 

La littérature française est la plus riche, la plus inventive, la plus subtile, la plus variée, la plus expressive… Que sont Shakespeare, Cervantes, Goethe, Dante… à côté des Molière, des Racine, des Malherbe, des Boileau, des Bossuet et autres ? Des nains !

 

La peinture, la sculpture, l’architecture aussi sont dignes des plus vifs éloges. On ne nie pas que l’Italie ait produit quelques chefs-d’œuvres. Mais Raphaël, Léonard de Vinci, Fra Angelico peuvent-ils se comparer aux Lebrun, Philippe de Champaigne, Poussin, Mansart ?

 

La cuisine, cela est admis universellement, les vins français, le Champagne, si souvent imités, jamais égalés, sont les meilleurs du monde.

 

Il n’est pas jusqu’à la haute couture qui ne soit exaltée, comme la première du monde : les Italiens, les Anglais ne savent pas dessiner des modèles, couper, tailler, comme les couturiers français … Le monde entier vient prendre des cours d’élégance et de maintien à Paris, capitale de la mode, du raffinement des mœurs, et de la distinction.

 

L’histoire est « revisitée », sur le fondement de manuels offciels – dont celui de Lavisse –, qui enseignent aux enfants des choses étonnantes. L’ancêtre de la France… était la Gaule (« En ce temps-là, la France s’appelait la Gaule », apprend-on dans les écoles primaires, jusqu’en .. 1960). Certains pensent que la France n’a pas de commencement, qu’elle a toujours existé, y compris avant les débuts de l’histoire ; on connaît la phrase célèbre du général de Gaulle, lui aussi élevé dans cette philosophie : « La France vient du fond des âges ». La naissance de la France, pour d’autres, est le baptême de Clovis, vers l’an 500, près de mille ans avant qu’il soit véritablement question de la France et des Français !

 

Ces vérités officielles, qu’il n’est impossible de contester, font l’objet d’un enseignement systématique dans les écoles, ou les jeunes élèves, dociles, s’imprègnent de la supériorité éminente de la France dans tous les domaines. Leurs jeunes cerveaux sont friables et fragiles, ils croient ce qu’on leur dit, sans avoir l’idée que tout cela est un catéchisme conçu pour les endoctriner, un tissu d’inexactitudes. C’est un authentique lavage des cerveaux.

 

Dès lors, la France est investie d’une mission universelle : diffuser son message partout. Cela va devient un leitmotive. La langue française est « la langue de la liberté » ! Elle doit devenir la langue de l’humanité toute entière ! L’« hystorien » Michelet, qui a beaucoup œuvré pour accréditer ces fables, écrit la phrase que voici, dans le journal Le Peuple, en 1846 :

 

« Le jour où, se souvenant qu’elle fut et qu’elle doit être le salut du genre humain, la France s’entourera de ses enfants, et leur enseignera la France comme foi et religion ».

 

Les Français ont perdu la tête ! Le roman national français, enseigné dans les écoles – surtout à partir de la troisième république, est une imposture monstrueuse.

 

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L’ASSASSINAT DE LA BRETAGNE ET SES CONSÉQUENCES .

 

Dès 1789, la France s’emploie à détruire la Bretagne, de toutes les manières possibles.

 

LA BRETAGNE EST DÉTRUITE EN TANT QU’ENTITÉ POLITIQUE

 

Civilisation antique, pourvue d’une culture spécifque, avec un sentiment d’appartenance très fort, bien qu’annexée par le royaume de France depuis 1491, bien qu’ayant souffert des rois français, la Bretagne avait réussi, après le règne sanglant de Louis XIV, mort en 1715, à retrouver le droit de s’administrer elle-même, cela jusqu’à 1789 inclusivement. Elle gérait ses fnances avec économie ; son opposition acharnée à l’oppression de la Cour de France lui avait permis de maintenir un niveau d’imposition de moitié inférieur à celui appliqué dans le royaume des Français.

 

En 1789, divisée en départements, la Bretagne disparaît de la carte politique. Son antique parlement – les « États de Bretagne » – est supprimé. Elle perd tout droit de regard sur la législation appliquée sur son territoire, le droit de voter ses impôts, de gérer ses recettes fscales et son économie, ainsi que de s’administrer elle-même. Dirigée par les fonctionnaires français chroniquement incompétents, nommés par les ministères centraux, tous les postes importants sont attribués à des Français. Privée de toute initiative, de rien décider par elle-même, elle s’étiole et s’enlise. Elle avait commencé à dépérir à partir du moment ou les bureaux de Colbert et de Louis XIV s’étaient emparés de son économie, l’avait pressurée d’impôts illégaux, avaient saboté son économie en l’empêchant de commercer librement avec ses alliés commerciaux traditionnels, en particulier l’Angleterre. Les gouvernements français du 20ème siècle la transforment, par leur incompétence, en Ploukistan occidental de l’Europe. Les préfets jouent à la fois le rôle de courroies de transmission – toutes les décisions sont

 

prises à Paris –, d’espions qui surveillent et dénoncent, et de pères fouettards. Les écoles et le clergé font l’objet d’une surveillance attentive. (Rien n’a changé : aujourd’hui, toutes les fonctions électives (celles de députés et des sénateurs, en particulier), sont « pré-sélectionnées » par les états-majors parisiens, les postes sont distribués par les clans politiques qui se partagent le pouvoir à Paris ; ce système suscite la risée : cette pré-sélection, qui ne tient aucun compte des compétences, est empoisonnée par la soumission quasi-aveugle de tous ceux qui veulent accéder à une fonction politique).

 

LA BRETAGNE EST DETRUITE EN TANT QUE NATION.

 

Les « révolutionnaires » de Paris ont décrété qu’il n’y a, dans le territoire qu’on va dénommer « l’hexagone », qu’une nation : cette nation est unique, exemplaire, elle doit devenir le moule unique et universel, et servir d’exemple au monde entier. C’est une création idéologique, entièrement artifcielle. Toutes les nations périphériques, plus anciennes que la nation française pour plusieurs d’entre elles, sont niées, néantisées, interdites d’exister : les Basques, les Flamands, les Béarnais, les Corses, les Savoyards. Les Français, par l’effet d’une bouffssure qui se développe à la faveur de l’enseignement du complexe de supériorité qu’on leur inculque dans les écoles, se transforment en nationalistes furieux, imbus d’un sentiment de mépris qui, aujourd’hui, juste retour des choses, fait rire à leurs dépens.

 

La Nation bretonne, la plus antique avec celle des Basques, parce qu’elle est la plus puissante de ces nations périphériques qui jouxtent la France, parce qu’elle a été en guerre contre ce pays étranger qu’est le royaume de France pendant plusieurs siècles, parce qu’elle a résisté de toutes ses forces depuis son annexion en 1532 jusqu’à la prétendue révolution de 1789, parce que sa culture la distingue d’une manière irréductible d’avec celle de la France, est particulièrement persécutée, stigmatisée : pour assimiler ce vieux pays, il n’existe qu’un moyen : en détruire toutes les composantes.

 

Le pays autoproclamé des droits de l’homme se livre donc sur cette nation, à des actes qui dépassent l’abomination.

 

Là où le nationalisme français est une éminente vertu, le nationalisme breton devient un crime, ce mot étant utilisé ici sans exagération. Au nom du nationalisme français, la France s’autorise à conquérir de très vastes territoires, souvent à dépouiller les indigènes de leurs terres, ou les acheter, sous contrainte,

 

pour des prix absurdement préjudiciables (en Algérie, 300 000 hectares changent de mains sous l’effet de cette politique). Même si l’œuvre coloniale comporte des éléments positifs par ailleurs – ce qui est indéniable -, elle est à base de sentiment de supériorité du colonisateur, et de mépris des indigènes. Le culte du nationalisme français est enseigné offciellement dans les écoles françaises, jusqu’à une période très récente.

 

L’un des auteurs du présent rapport, avait, dans sa jeunesse, été endoctriné avec tant de répulsion et de dégoût contre ceux qu’on nommait les « nationalistes bretons », qu’il disait : « Qu’on m’en montre seulement un : je le fusillerai ». Il est aujourd’hui mieux que Furet, mieux qu’ Ozouf, et bien d’autres, qui ont fait leur mea culpa. Sur sa carte de visite, il a écrit « M. L., nationaliste breton ». Aujourd’hui encore, taxer les Bretons de nationalistes est une injure.

 

 

LA LANGUE ET LA CULTURE SONT L’OBJET D’UN ASSASSINAT ORGANISÉ .

 

La langue bretonne, très subtile, beaucoup plus ancienne que le français, est non seulement dévalorisée d’une manière outrancière, elle est insultée.

 

Ce n’est pas une langue : c’est un jargon, un idiome, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils « parlent vicieusement ».

 

Cet idiome est un reste des cavernes de Cro-magnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, « une tombe pour la pensée ». Il est d’ailleurs, à l’oreille, hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’être qu’au prix de grimaces, et de contorsions du visage et du corps. Cette « grande vaincue de l’histoire » (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrète qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!). Les prêtres, qui continuent à l’utiliser pour prêcher (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon infâme pour maintenir les Bretons dans leurs « superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres crânes de demeurés des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté ». etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ».

 

Ces insultes se prolongent jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

 

Dans l’administration, dans les écoles, la langue antique est péremptoirement interdite. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablantes sont conservés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic), interdire, manu militari au besoin, de parler breton (des gendarmes rendent parfois visites aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, sinon aux parents, qu’on culpabilise chaque fois que cela est possible.

 

Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale bretonne, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’État n’intervient qu’en 1905). Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraîne à se moquer des autres ; on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doigts, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais).

 

Une autre ignominie est inventée : la culture de la délation. L’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment où il réussit à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osant rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village. Les parents, conditionnés, infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil. Ces faits sont attestés par des témoignages accablants.

 

Les prêtres sont l’objet de sanctions graves : avertissements, suspensions, blâmes, privations de salaire (la loi de séparation de l’église et de l’État n’est votée qu’en 1905). Le ministère Combes invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il ne soit utilisé dans les églises : c’est un abus, punis de sanctions sévères, pour un breton, de parler la langue que ses ancêtres utilisent comme seule langue depuis 2000 ans.

 

Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : on prive les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère », sur leur propre territoire (!).

 

Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes : « Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lanterne) ; « il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!); « il faut faire totalement disparaître la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925) ; « la seule réponse, c’est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932).

 

Détail abominable : la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme », pendant qu’on procède à un véritable lavage des cerveaux, est enseignée par « la » république, qui détient tous les pouvoirs, dans les écoles. Les enfants n’ont d’autre solution que de croire ce qu’on leur enseigne. On les a tellement infériorisés, tellement convaincus qu’ils appartiennent à une race de sous- débiles, qu’ils regardent la lumière française comme étant leur planche de salut. Le drame qu’ils vivent est affreux.

 

Les résultats de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2000, ce chiffre est tombé à zéro.

 

En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat inespéré pour un colonisateur : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton.

 

 

L’HOMME BRETON EST RÉDUIT AU RANG D’UN ANIMAL .

 

Ce qui se produit ici est insupportable. Les pires adjectifs, les pires formules sont utilisés pour décrire l’homme breton, y compris par ceux que l’on dénomme aujourd’hui les « grands écrivains » : Victor Hugo ; Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Posper Mérimée, Émile Zola et d’autres, traînent ce peuple de ploucs et de bouseux dans la boue.

 

Les Bretons sont une race inférieure. Ils sont, par nature, paresseux, sales et puants ; dans les villages, les enfants jouent dans la fange avec les cochons ; une mère n’y reconnaît pas ses petits : il n’y a pas de différence entre eux ; certains Français se demandent s’ils sont des êtres humains ; d’autres consentent à les situer quelque part entre les animaux et les hommes ; le paysan breton, dit Hugo, « vénère d’abord sa charrue, sa grand-mère ensuite ; il aime ses poux » (citation littérale).

 

L’intellect du Breton celui des animaux ; il devient le prototype de l’arriéré mental, de l’idiot congénital. Il a un âge mental infantile, cela est dû à la dégénérescence de cette race. « On se demande, précise encore Hugo, si cet aveugle peut accepter la clarté ».

 

Les hommes qui profèrent ces horreurs – inscrites d’une manière indélébile dans la conscience des Bretons –, incultes, ignorent que ce pays, qui a ensemencé toute l’Europe au moyen âge par sa mythologie et sa spiritualité, tant religieuse que profane a toujours produit des hommes de lettres, des poètes, des juristes, de grands écrivains. Parmi ceux que la France s’est appropriée, comme faisant parti des leurs écrivains, alors qu’ils ne sont pas Français, qui ont conquis une audience internationale : le théologien Abélard, l’un des plus grands de son temps ; Chateaubriand, Victor Hugo (breton par sa mère), Renan, Lamennais, et tant d’autres.

 

 

L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE EST TOTALEMENT SUPPRIMÉE, SCOTOMISÉE .

 

Les animaux n’ont pas d’histoire, les sauvages non plus. Selon les criminels de Paris – et les programmes scolaires qu’ils imposent –, la Bretagne n’a jamais existé, elle n’a jamais eu de souverains indépendants. De tout temps, elle fut, dit-on, une « région » française, mais rebelle.

 

Les jeunes Bretons sont tenus strictement à l’abri de savoir ou d’imaginer que le peuple auxquels ils appartiennent a eu son histoire nationale. La seule chose qui filtre dans l’enseignement des lycées et collèges – il est difficile de croire ce que nous écrivons ici – tient en quelques phrases : « les Bretons eurent autrefois une Duchesse, dénommée Anne de Bretagne ; elle portait des sabots de bois (d’où la célèbre chanson, un “tube” en France : Anne, Duchesse en sabots) ; elle épousa le roi de France, dont elle tomba amoureuse (!), Charles VIII ; en conséquence, elle apporta en dot la Bretagne à la France ».

 

Aucun autre élément n’est fourni, pendant toutes leurs études, aux élèves des lycées et collèges. Les Bretons ignorent donc, par la volonté délibérée de l’État colonisateur, qui ils sont, qui furent leurs ancêtres, ce que sont leurs racines, encore moins qu’ils eurent un passé national prestigieux, sûrement pas que la Bretagne est devenue française par invasion, par violation du droit, et par destruction. Les signataires du présent rapport sont tous dans cette situation. Ils n’ont appris leur passé qu’une fois sortis de l’école, parce qu’un jour, le hasard a mis entre leurs mains l’une des rares histoires publiées sur la Bretagne, diffusée d’une manière confidentielle dans de rares librairies. Les grands héros de l’histoire bretonne sont « gommés », rayés des cadres ; Nominoé, le roi Salomon, Anne de Bretagne ? Pierre Landais, le Richelieu breton ? Comment les Bretons connaîtraient-ils ces personnages auxquels le pays occupant ne reconnait aucune existence ? La Bretagne était française de tous temps ; province crottée, elle a été élevée à la civilisation parce que la France a daigné la ramasser dans le ruisseau : c’est à peu près tout ce que les Bretons savent de leur passé lorsqu’ils sortent du lycée.

 

 

 

La NÉVROSE BRETONNE D’ACCULTURATION .

 

L’étude des névroses collectives a été induite, en particulier, par les sociologues et les historiens qui se sont penchés sur les dégâts mentaux induits par l’acculturation forcée des populations Amérindiennes par les Espagnols. Cette pathologie concerne un grand nombre de nations, jadis libres.

 

Sous l’effet de la pression colossale qui est exercée par l’entourage, l’école, les livres, la radio, les instituteurs, les professeurs, les parents eux-mêmes, tant par le non dit que par ce qui est suggéré ou explicitement exprimé, l’enfant se met à détester tout ce qui lui rappelle l’infériorité de sa condition : ce patois hideux que parlent ses parents et son entourage, ces costumes de ploucs et ces coiffes d’un autre âge, ces mœurs résolument non distinguées, les tournures bretonantes qui infectent le beau langage français, qu’on lui présente comme étant le modèle universel. Il n’est rien, il le sait, il intériorise le modèle mauvais forgé de toutes pièces par le colonisateur. La névrose d’acculturation est à base de honte de soi.

 

Le phénomène diffuse, et gagne l’entourage. Les grands-parents, qui ne parlent ni ne comprennent le français – dans les campagnes en tout cas –, sont mis à l’écart, on ne leur adresse pas la parole : ce sont des ploucs, on se gausse de leur maladresse et de leur timidité, on ne voudrait certes pas leur ressembler. Un fossé culturel se crée entre les générations : les jeunes, élevés dans la civilisation qu’on croit belle du colonisateur ; les vieux, qui paraissent pitoyables et arriérés. Cela peut aller très loin : on a vu, dans les lycées et collèges, des enfants avoir honte de rencontrer au parloir leur propre mère, à cause de son accent rocailleux, de sa coiffe en dentelles, de son habitus de femme plouque, et prétexter l’étude ou le travail pour ne pas montrer ce spectacle à ses camarades.

 

Au niveau individuel, les dégâts sont considérables. Les Bretons de ces générations sont à l’image de ce qu’ont été les Juifs pendant des millénaires, les colonisés, les esclaves : timides, honteux d’eux-mêmes, des êtres convaincus de leur infériorité native. Au niveau de la nation, c’est pire : celle-ci, jadis conquérante et glorieuse, est désormais honteuse d’elle-même. Elle va jusqu’à collaborer – en toute bonne foi – avec l’occupant pour « désincruster » ce qui reste des mœurs dont elle a été convaincue qu’elles sont préhistoriques. La créativité s’étiole au niveau collectif, la nation ne produit plus rien : la « ploukistanisation » devient effective ; les natifs, guère en situation de comprendre ni d’analyser ce qui leur arrive, comme les esclaves élevés dans une situation qu’on leur a appris à accepter, accompagnent ou précèdent le mouvement sans le critiquer.

 

La guérison est au bout du chemin : c’est de renouer avec ses racines, accepter son histoire, critiquer et prendre ses distances avec ce qui s’est passé, et repartir dans une autre direction. La Bretagne est entrée dans cette phase.

 

 

 

L’AMPUTATION DU TERRITOIRE NATIONAL .

 

La France a été, au sens le plus vulgaire du terme, un pays nationaliste totalitaire. Elle a exalté son ego national d’une maniére honteuse, pathologique. Elle a transporté ses armées dans les cinq continents, envahi des peuples nombreux, conquis un empire colonial de dix millions de kilomètres carrés, soit vingt fois sa propre superficie. Elle a eu pour prétention d’apporter « la » civilisation – la sienne, bien sûr –, au monde, et de se considérer comme le critère de l’Univers.

 

En 1941, estimant n’en avoir pas assez fait, le régime collaborationniste de Vichy décide, à la faveur d’un « redécoupage » administratif du « territoire », de créer une région artificielle, incluant la Loire Atlantique, qui est ainsi détachée du territoire historique national des Bretons.

 

Les noyades de Carrier, les colonnes infernales de Turreau, les crimes de Westermann n’ont donc pas suffi. La France, poursuivant par un processus interne sa colonisation, a cru pouvoir détacher de la Bretagne historique son joyau, pour l’intégrer dans une région fantoche, dénommée « Pays de la Loire ». La cause de ce qui a été présenté comme un « redécoupage » du territoire français : alors que la France a pactisé et collaboré avec l’ennemi pendant plusieurs années, alors que son chef s’est rendu à Montoire pour serrer la main de Hitler, a réalisé tout d’un coup, quelques dizaines – quelques centaines de Bretons peut-être – s’étant tournés vers les Allemands, par l’espoir illusoire de retrouver leur liberté – a puni toute la Bretagne, ayant découvert que, malgré les siècles écoulés, malgré les persécutions et les crimes accomplis dans ce pays, les Bretons n’étaient pas devenus des Français.

 

La Loire, donc, continue à être la baignoire nationale de la sottise française, le fleuve révolutionnaire des inepties de sa philosophie archaïque et anachronique. La Loire-Atlantique, ainsi, est pour les Bretons, au sens le plus fort, le Tibet de la France.

 

 

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LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études approfondies d’histoire moderne, Ex-consultant près le Médiateur de la République, candidat à sa succession en 1998.

 

UN ETAT MAFFIEUX, auprès duquel les Siciliens et les Napolitains ne sont pas même des ENFANTS de CHOEUR : LA FRANCE, « inventrice » des DROITS DE L’HOMME .

LETTRE A M. CHARLES DUCHAINE, ex-juge d’instruction de la Principauté de Monaco, alliée de la France, à l’occasion de la publication de son livre « Juge à Monaco » (Michel Lafon, 2002).

 

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UNE EXCELLENTE NOUVELLE : LES PROCUREURS DE LA REPUBLIQUE NE FONT PAS PARTIE DES AUTORITES JUDICIAIRES : la cour européenne des droits de l’homme confirme sa position le 27 juin 2013. Placés sous l’autorité hiérarchique du ministre de la justice, ils ne sont pas des juges, et ne peuvent, autrement que par un abus de langage, invoquer cette qualité.

Nous avons combattu – là ou la parole nous a été donnée – cette aberration du droit français. Avec d’autres, notamment Me SOULEZ LARIVIERE, à une époque ou il n’était pas bon de le dire, nous avons dit et redit que les procureurs de la république doivent se voir, illico presto, retirer la qualité de magistrats sous lesquels on les désigne en France … La refonte TOTALE de la justice française, est impérativement nécessaire pour supprimer les graves iniquités dont souffrent les justiciables, en premier lieu la suppression de toutes les juridictions d’exception, parmi lesquelles les tribunaux administratifs, les cours administratives d’appel, le Conseil d’Etat, les tribunaux de commerce … La loi, l’équité, le bon sens, le respect d’autrui,  postulent l’égalité des citoyens devant la loi. Ce principe est certes difficile à appliquer, mais il est incontournable; il constitue l’un des piliers principaux – sinon le principal – de la démocratie. Une justice unique, un appareil judiciaire unique, une procédure simple, si possible identique pour tous,  la même justice pour tous, telle a été notre position constante dès que nous avons réalisé l’abominable désordre, les iniquités qui frappent tous les citoyens français, et ceux qui relèvent de la justice française. C’est, en particulier, ce que nous avons plaidé lors de notre candidature aux fonctions de Médiateur de la République, en 1998, et dans toutes les émissions auxquelles nous avons été invité.

Ces idées, considérées en leur temps comme surprenantes, révolutionnaires, donc non recevables, sont devenues aujourd’hui d’actualité. Comme presque toutes les thèses que nous avons défendues au cours de notre long périple.

Comme le système fiscal, la justice française – ceci ne mettant pas en cause la rigueur morale de la grande majorité des magistrats français -, fonctionne comme un authentique bordel.

La Cour européenne vient de confirmer sa position, qui tombe sous le sens, et qui répond à ce que demandent les juristes, de plus en plus nombreux, informés de longues date des très graves anomalies, dont nous avons été non pas seulement le témoin direct, mais la victime, dans des procédures interminables intentées contre l’Etat français, en particulier plusieurs ministres (voir : Mélennec, Aubry, Gayssot, Guigou, affaire des médecins employés au noir par l’Etat).

 

(A suivre).

Dernières nouvelles. L’Express et le Figaro, 2013 : une famille bien honorable : les MITTERRAND et consorts.

Roger HANIN, beau frère de François MITTERRAND, intente un procès pour recouvrer les 300 000 euros qu’il aurait prêté à Jean-Christophe MITERRAND, pour payer sa caution en 2001. Accusé de trafic d’armes dans l’affaire de l’Angolagate, Jean-Christophe Mitterrand avait été écroué à la prison de la Santé, en 2000. Il fut libéré, en janvier 2001, contre le versement d’une caution de 770 000 euros. Roger Hanin était marié à Christine Gouze-Rénal, soeur de Danielle Mitterand.

La chronique qui suit a été rédigée et publiée en 2002, dix ans avant l’arrivée des pieds nickelés au pouvoir, sept ans après la sortie de fonctions de l’admirable François MITTERRAND, exemple jamais dépassé de probité et d’honnêteté, de ses fonctions. (Pour ceux qui ne le savent pas, avant que les « affaires » n’envahissent les médias, la clique qui a vécu autour de lui avait envisagé de le faire admettre au Panthéon !).

 

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M. Charles DUCHAINE, qui a occupé les fonctions de Juge d’instruction de la Principauté de MONACO de 1995 à 1999, vient de publier chez PLON un ouvrage qui fait sensation, sous le titre « juge à Monaco ». Tiens donc ! A Monaco aussi ? Trafics en tous genres, blanchiment d’argent, corruption, impossibilité de poursuivre ou d’inquiéter les puissants, etc. Dans le cadre du feuilleton des « médecins au noir », le docteur Mélennec lui écrit la lettre que voici :

Lettre du Dr MELENNEC à M. le juge de Grande Instance DUCHAINE (2002).

Tribunal de Bastia ( CORSE )

Sur le népotisme et la manipulation de la justice par les politiques

 

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Monsieur le Juge,

Nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter que la lumière soit faite sur le fonctionnement de nos tribunaux – toute la lumière -, dans ces affaires glauques et malsaines qui mettent en cause les puissants du jour. Des juges ont « cafté » (enfin !), ont répondu aux journalistes, ont publié des livres. Nous savions tout cela depuis longtemps, mais quiconque aurait parlé s’en serait repenti : l’appareil répressif se serait abattu sur lui avec férocité, et l’aurait broyé. Chacun courbait l’échine, tout en ayant honte, tous les matins, de se regarder dans la glace.

Des travaux ( partiels ) ont été publiés sur les exactions du prétendu Président MITTERAND quant aux interventions personnelles quasi quotidiennes dont il se rendait coupable, pour infléchir le cours de la Justice. Rien n’échappait à la sagacité de ce brave homme – oh combien honnête ! – tout l’intéressait : non point seulement les tribulations, manoeuvres et entreprises douteuses de ses adversaires comme de ses amis politiques, non point seulement les affaires pénales, mais aussi les divorces, les faillites, les adoptions, les permis de chasse, les accidents de la voie publique, du travail, domestiques, les pensions civiles et militaires, les redressements fiscaux et les vérifications à diligenter, etc. Les nominations dans les hauts postes de responsabilité étaient à l’avenant : non pas dictées, comme le croyait le menu peuple, selon le mérite et la compétence des impétrants, mais chaque fois que cela était possible, en fonction des services rendus, de la complicité ou de la proximité politique, de l’aptitude, surtout, à rendre service chaque fois qu’on en aurait besoin. Ainsi vit-on – parmi d’innombrables exemples -, désigner en qualité de membre du Conseil supérieur de la magistrature, un « ami dont la loyauté (sic) nous sera totalement acquise », plutôt que tel autre, « d’un dialogue assurément plus difficile (re-sic) ». Des hommes éminents, intègres, d’une rigueur intellectuelle et d’une honnêteté irréprochable, furent sacrifiés par dizaines à l’insatiable appétit des nouveaux maîtres du pays.

Les traces écrites de ces interventions en tous genres ont, par bonheur, été conservées, du moins pour un certain nombre d’entre elles. Pour les affaires les plus importantes, elles se sont déroulées, sans témoins, sous les lambris des palais nationaux, loin des témoins indiscrets et compromettants.

Qu’il y ait eu de la crapule au sommet de l’Etat ne surprend personne : c’est chose ordinaire dans la démocratie française, le pain quotidien dont s’alimentent nos élus. Mais comment comprendre, comment admettre à l’autre bout de la chaîne, que l’appareil judiciaire lui-même ait pu fournir des complices pour accepter de jouer ce jeu répugnant ? Comment imaginer que l’Elysée ait pu adresser un bordereau au directeur de cabinet du ministre de la Justice pour « souligner que la requérante est une relation de M. le Président de la République » et « qu’il y a lieu d’attirer sur cette affaire l’attention de M. le procureur général » ? On frémit d’horreur en lisant de telles abominations, qui ont été légion au cours des deux dernières décennies, parmi quelques myriades d’autres, dans tous les rouages de l’Etat et de l’administration. Les procureurs généraux savent-ils qu’en infléchissant la justice en faveur du coupable, on condamne l’innocent à sa place ? Peut-on, si cela se produit, trouver le sommeil la nuit ? Non ! En matière de justice, les socialistes n’ont de leçons a donner personne. M. Amaud de Montebourg, à cet égard, devrait se montrer beaucoup plus discret.

Savez vous, monsieur le juge, que l’administration française emploie « au noir » plus de cinq mille médecins, qui ne sont déclarés ni aux caisses de sécurité sociale, ni aux caisses de retraite, ni aux ASSEDIC, pour lesquels l’Etat-employeur se dispense unilatéralement de verser les cotisations obligatoires que la loi met à sa charge, ne leur délivre pas de bulletins de salaire, ne leur verse ni indemnités journalières en cas de maladie, ni indemnités de congés payés, ni indemnités de licenciement, ni pensions ou rentes d’invalidité ou d’incapacité en cas de handicap grave et définitif, refuse de leur servir les pensions de retraite auxquelles ils ont droit, après trente années ou davantage de loyaux services ? Savez vous que l’Etat a été condamné à plus de trente reprises par les juridictions administratives et de l’ordre judiciaire, et qu’il a préféré laisser mourir les intéressés plutôt que de leur verser les dommages et intérêts qui leur étaient dus ?(1).

Savez vous encore que, quoique vingt députés et sénateurs soient intervenus dans cette hallucinante affaire, l’administration délinquante continue son commerce en toute impunité, que les fonctionnaires impliqués vont à leurs affaires en toute liberté. ? Pire: que le parquet de Paris, saisi à plusieurs reprises, a éludé les plaintes des intéressés au motif, là où des infractions innombrables sont notoirement commises chaque jour, que « les relations de travail pour le compte de l’Etat ou d’organismes publics ne relèvent pas de l’application du Code du travail » (sic) ? Alors que toute concierge, même analphabète, sait que l’employeur qui ne déclare pas ses employés aux organismes sociaux, ne paie pas ses cotisations et ne délivre pas de bulletin de salaire est un employeur illégal, et qu’il relève de peines d’amende et de prison, par quel miracle le parquet de Paris, seul de son espèce, ignore que la loi pénale a une portée universelle, et que quiconque la viole – à plus forte raison s’il s’agit de personnes remplissant au nom des citoyens des fonctions de haute responsabilité -, relève ipso facto du tribunal correctionnel ? Serait-ce l’opération du Saint Esprit ?

Après avoir, avec honneur, occupé les fonctions de juge d’instruction à MONACO, vous avez pris la responsabilité de livrer au public ce que vous avez appris sur le terrain : que la Principauté accueille avec complaisance des maffieux de tous poils, qu’il s’y traite des affaires aussi peu ragoûtantes que possible, que la hiérarchie judiciaire, bien loin d’aider ceux de ses juges qui refusent de taire avec complaisance ce qu’on ne veut pas savoir, s’ingénie à saper leur travail par tous les moyens légaux et illégaux dont elle dispose. Vous avez levé le voile sur de bien sales affaires, dont tout le monde savait, mais sans en avoir la preuve, qu’elles existaient. A quand un ouvrage, rédigé avec ceux de nos collègues juges d’instruction qui ont déjà révélé des bribes de vérité, qui traiterait de la justice de notre beau pays de France ? Marylise Lebranchu, ministre de la Justice, mon honorable compatriote, vous aura-t-elle félicité avant de repartir dans sa campagne bretonne ? J’ai quelques doutes là-dessus : je l’avais saisie, à trois reprises consécutives, in personam, de l’affaire des médecins « au noir ». Ma première lettre fut « perdue » ; pour la seconde, on me donna l’assurance que son cabinet travaillait avec ardeur à la recherche d’une solution ; mais le 3 mai, deux jours avant son départ définitif, mes trois lettres avaient à nouveau été perdues, corps et biens.

Ah, la brave femme ! .

Nous nous doutons bien, Monsieur le juge, que votre livre ne vous vaudra, ni brillante promotion, ni récompense d’aucune sorte.

En tout cas pas tout de suite. Mais je veux vous dire que nous sommes des millions de citoyens – probablement des dizaines de millions – qui attendent avec avidité que des magistrats courageux révèlent au pays ce qu’on leur cache depuis toujours. Mesdames et messieurs Joly, Vichnievski, Gallot, Halphen, Jean-Pierre, Fenech, et d’autres, ont ouvert la voie : nous sommes en chemin vers une Justice plus saine et plus honnête.

Viendra-t-il le jour où les fripons qui, dans l’appareil judiciaire, s’associent aux manoeuvres honteuses que vous dénoncez, seront placés en pension durablement là ou est leur place naturelle : derrière les barreaux ?

Croyez, Monsieur le Juge, à l’assurance de mes sentiments très sincères,

Louis Mélennec,
Ex consultant près le Médiateur de la République

Note(1) : Gazette du Palais, 28 mai 2002.

Note importante.

Au moment de la lettre ci-dessus, la Bretonne Marilyse LEBRANCHU étant ministre, son ministère employait des citoyens français au noir. Lire l’article : « Ils travaillent au noir au ministère ».

Plus effarant : les services du Procureur, que j’avais saisi de l’affaire, employaient lui-même des personnes au noir ! Lire l’article : « Ces délégués du Procureur qui travaillent au noir ».

JUSQU’A QUAND LES MEDIAS QUI VEHICULENT LE DICOURS UNIQUE OSERONT-ILS DISSIMULER QUE LES CRIMES CONTRE L’HUMANITE PERPETRES EN BRETAGNE ET EN VENDEE ONT DEPASSE EN ATROCITE LES CRIMES NAZIS ?

UNE GRANDE NOUVELLE : LE RAPPORT PRESENTE A BRUXELLES EN 2009, AU CONGRES DE LA FUEN, EST PUBLIE PAR LE SITE « ERRANCES », SOUS LE TITRE :  » CHARTE POUR UNE BRETAGNE SOUVERAINE « . Il faut diffuser ce texte partout, spécialement auprès des journaux, des médias, des élus de vos amis ….

Pour accéder à ce texte, introduire dans la barre des adresses :

https://docs.google.com/file/d/0B5tGub55HtH3cmI2LV83MXBXQ3c/edit

Ou dactylographier dans la case Google : Mélennec errances charte

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COMMENTAIRE DE M. HAZO NETANEL, Président de l’association Bretagne-Israel, sur les névroses bretonne et juive :

 

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AUDITION PREALABLE : LE BALLET DES PARLEMENTAIRES BRETONS : Ah, ah, ah la queue leu leu !

 

 

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 » Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec.

Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays !

C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté (souvent perçues comme négatives) ne sont pas des vains mots pour désigner les Bretons.

Les Juifs ont les mêmes qualités…

Vos écrits rejoignent mes réflexions sur les peuples Juif et Breton .

Vous avez parfaitement raison quand vous parlez d’une névrose du peuple Breton. Quant au peuple Juif (peuple au sens élargi du terme, comme le définissait Martin Buber), c’est une lapalissade que de le dire !!!

Il y a un épisode célèbre de la Torah qui, je pense, est le début de cette névrose juive, l’esclavage en Egypte (songeons au dernier livre de Freud).

Chaque année au soir du seder à Pessah, nous répétons cette phrase comme un leitmotiv : « Souviens-toi que tu as été esclave en Egypte ».

Ce souvenir, que nous portons de génération en génération, avait fait de nous, en diaspora, un peuple esclave, ou seuls les juifs de cour, grâce à l’argent, tiraient leur épingle du jeu. Les autres, c’est à dire la plupart, vivotaient dans une névrose qui a conduit directement aux chambres à gaz.

Le peuple Breton sort de cette léthargie, de ce confort d’esclave ou tout est mis à sa disposition par la déesse raison… pour mieux l’étouffer.

Le chemin sera long encore jusqu’à l’indépendance mais c’est inéluctable. La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent, en premier lieu par la communauté musulmane. Etonnant paradoxe que voilà ! Mais c’est une chance pour les peuples premiers de France.

Les nouveaux médias changent la donne. Vos recherches qui étaient mis au ban, sont maintenant publiées. Remercions l’Agence Bretagne Presse pour le combat qu’elle mène en faveur de la liberté d’expression. »

Nétanel HAZO, Président de l’association Bretagne-Israël.

 

NOTA. On m’écrit, ce matin, que M. Nétanel HAZO a déployé – il y a quelque temps -, notre drapeau national Gwen à Du devant … le mur des lamentations, à Jérusalem ! Merci M. HAZO, nous avons, apparemment plus de sympathie en Israël et en Turquie qu’en France.

 

 

 

 

 


J’AI HONTE D’ÊTRE BRETON : LA FRANCE POURSUIT SON OEUVRE CIVILISATRICE EN BRETAGNE ET EN CORSE : L’ERADICATION DES LANGUES NATIONALES DE L’HEXAGONE .

MARC LE FUR, BRETON NAIF PARMI LES NAIFS, TROMPE PAR UN NOUVEAU MENSONGE DE LA FRANCE

Nous avions, une fois de plus, dans un avertissement solennel, dénoncé en 2008, la tromperie immonde de la France, réitérée une fois de plus, lors de la prétendue révision de l’article 2 de la constitution, au terme de laquelle les langues qualifiées de « régionales » par la France, allaient désormais accéder à un avenir radieux.

M. Marc LEFUR, avec une naïveté incroyable, vu son âge, avait discerné dans cette « réforme » un événement exceptionnel :

L’amendement Le Fur (2008).

 » Je me réjouis que le Premier Ministre tienne l’engagement qu’il avait pris à ma demande sur les langues régionales. Il avait promis un débat à l’Assemblée sur les langues régionales préalable à la réforme institutionnelle. Ce sera le cas le 7 mai prochain ».

« Ce débat est historique. (Historique !!!!). C’est la première fois qu’il a lieu à l’Assemblée. De nombreux députés issus des régions concernées se mobilisent d’ores et déjà sur ce sujet et je les invite tous à être présents le 7 mai prochain dans l’hémicycle ».

MA REACTION EST IMMEDIATE, ET TRES FERME :

« C’est une pitié de croire que le débat provoqué par M. Le Fur au Parlement sur les langues dites « régionales », va apporter quoi que ce soit de positif : les bretons vont encore être saoulés de paroles INEPTES. Ils vont croire ce qu’on va leur dire. Et ils seront roulés, COMME TOUJOURS.
M. Le FUR se met le doigt dans l’oeil : depuis l’invasion de 1488, la France n’ a cessé de violer le droit national et le droit international en Bretagne. Il n’y a aucune raison que cela s’arrête. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui. Interdire la transmission de la langue nationale aux enfants, l’enseignement de son histoire à un peuple, est plus que monstrueux: c’est débile et imbécile; la France s’expose à voir renaître à son encontre, d’une manière sotte, une haine qui s’était fortement atténuée, sous l’effet du lavage de cerveaux opéré de 1789 à 1950 sur les Bretons. Cependant, je souscris, bien sûr, à sa tentative, ne serait-ce que parce qu’elle va permettre aux imbéciles jacobins de confirmer une nouvelle fois les violations du droit qu’ils affectionnent, aux parlementaires français que nous devons absolument nous affranchir de leur nullité, et aux sujets passifs de Bretagne et de France de dire Amen, selon leurs bonnes habitudes. »

2013 : LA SITUATION S’EST DETERIOREE EN BRETAGNE COMME AILLEURS.

Les faits confirment ma position, qui ne comporte aucune réserve.

Je suis arrivé à paris, en octobre 1966, et, dès mon arrivée, je suis reçu au ministère des affaires sociales, place de Fontenoy, qui accepte de mettre toute sa documentation à ma disposition pour la préparation de ma thèse de doctorat en médecine sur les régime de protection sociale contre les accidents du travail. Je deviens – entre autres choses, un spécialiste de ce régime, dont je préconise la suppression pure et simple. Dix ans plus tard, madame Jeanne NETTER, directrice du service, qui m’avait accueilli en 1966, entre dans l’équipe rédactionnelle que je dirige. (voir : Mélennec, Netter, Styger …).. Mes relations, très cordiales avec ce ministère, se poursuivent jusqu’en 2008, soit 42 ans plus tard. J’ai, pour dire la vérité, une expérience unique  des contacts, des échanges, des consultations  sollicitées par ce ministère, comme avec d’autres. Outre ma connaissance de l’histoire, je sais ce que valent les promesses de la France à l’égard des peuples qu’elle a colonisés. Cela ne m’a jamais empêché, puisque le sort a voulu que je vive à Paris, que je me comporte avec une probité absolue à l’égard de ce pays, sans jamais cesser de condamner les actes criminels qui ont été perpétrés en Bretagne : les deux ne s’excluent pas, mais s’imposent comme le seul comportement possible. Y compris en dénonçant ouvertement ces actes, sans jamais dissimuler mes opinions. Cela, je crois, m’a valu une certaine estime : le Médiateur de la République s’est déplacé, en personne, à Nantes, en 1996, dans notre capitale historique, pour assister à la soutenance de ma thèse de doctorat en droit, devant ma faculté d’origine : il m’a honoré de sa présence, même, en siégeant dans mon jury de thèse, fait unique dans les annales. Vingt de ses collaborateurs ont assisté à la conférence que j’ai donnée au Sénat sur la Duchesse Anne, et les invasions de la Bretagne de 1487 à 1491 : on ne peut pas dire que mes opinions aient été dissimulées ou ignorées.

Personne ne demande aujourd’hui aux Bretons de courber la tête. C’est se respecter soi même et ses interlocuteurs que de dire ce que l’on pense : personne n’apprécie l’hypocrisie.

 

M. MOLAC, DEPUTE, VIENT D’ENRICHIR CE DEBAT sur la langue bretonne, D’UNE PORTEE EXCEPTIONNELLEMENT HAUTE, à la mesure du génie breton : il y voit un acte de refondation de l’Ecole. RIEN MOINS !!!!!!!!!!

« Je tiens à exprimer ma satisfaction devant la confirmation par l’Assemblée nationale de la nouvelle place donnée aux langues régionales dans le Projet de loi de Refondation de l’école dont l’examen vient de s’achever cette nuit … Le nouveau projet de loi reconnaît pour la première fois dans notre législation l’enseignement bilingue français – langue régionale…..

C’est la première fois qu’une loi est aussi explicite sur l’enseignement et la prise en compte des Langues régionales dans l’Education nationale. Elle permettra une sécurisation juridique de l’enseignement de ces langues et un rapport de force rééquilibré avec les rectorats à qui l’on pourra opposer la nouvelle loi (sic !!!!).

(C’est un) saut qualitatif qui vient d’être effectué cette nuit par la majorité à l’Assemblée nationale …

C’est une victoire collective qui devra en appeler d’autres quant à la promotion de nos langues (sic !!!). Nous attendons désormais que les retombées positives de la loi se répercutent sur le terrain, notamment en termes de textes réglementaires et de moyens spécifiques. ■

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Une victoire ??? Une victoire collective ??? Une promotion de nos langues !!!!

Les Bretons sont-ils des larves ?

Attendez mes bons ! Vous allez voir ce que vous allez voir !

Depuis 2008, la situation s’est encore aggravée en Bretagne. Nous avons perdu de nombreux locuteurs. Combien ? 5000 ? 10 000 ? 20 000 ?  30 000 ? Probablement davantage.

M. Marc LE FUR, qui a joué un rôle actif dans l’inutile réforme de 2008, reconnaît l’échec patent de cette manipulation mentale, destinée à gagner du temps : l’inertie des Bretons est une victoire assurée pour la France : notre langue se meurt, dans quelques années, le processus sera irréversible, s’il ne l’est déjà – ce que je pense personnellement.

M. LE FUR, vous et les autres parlementaires, qu’avez vous fait, pendant ce temps, pour dénoncer l’insupportable manipulation dont nous sommes victimes ? Avez vous levé UN SEUL DOIGT DE VOS DEUX MAINS pour demander compte à la France des actes abominables qu’elle a commis en Bretagne ? Et pour lui demander de se mettre à genoux pour solliciter le pardon des Bretons ? Vos fonctions de vice-président de l’Assemblée nationale (des français) comptent-elles davantage que vos devoirs impératifs à l’égard de votre Pays, qui n’est en aucun cas la France ? Pourquoi vous obstinez vous à désigner notre langue, antérieure au français, comme un patois régional ? Ne savez vous pas que les Bretons sont une nation à part entière, identifiée avant le Christ par les auteurs antiques, et que la nation française ne prend consistance que mille cinq cents ans plus tard ?????

SEULE LA RESTAURATION D’UN ETAT BRETON PEUT SAUVER LA LANGUE BRETONNE. Si les Bretons ne se réveillent pas, la langue sera morte avant 20 ans.

POUVONS NOUS, BRETONS, CONTINUER A VIVRE DANS LA HONTE ET LA LÂCHETE ? Nos parents, nos grands parents, nos arrières grands parents furent contraints, après la prétendue révolution de 1789, le cerveau écrasé et laminé par l’effroyable fer à repasser français, de courber l’échine. Ils n’eurent pas la force de faire autrement. Ils étaient des victimes, leurs tortionnaires étaient des bourreaux. Nous souffrons encore au quotidien de ce que, peuple fier, nous n’avions jamais accepté au cours de notre histoire. Les temps ont changé : aucune concession ne peut plus être faite, lorsqu’il s’agit de notre dignité et de la vérité.

 

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Je laisse souvent croire, dans mes chroniques, que je suis fier d’être breton. Lorsqu’on est au combat, on ne doit jamais ni montrer ses doutes, ni se comporter autrement qu’en vainqueur. L’éditeur Jean PICOLLEC, un ami sûr, un homme courageux, me dit souvent que je suis un breton triomphant. La vérité est que j’ai honte de l’être. A cause du déshonneur que déversent sur nous, à longueur d’année, les êtres méprisables qui fléchissent la tête pour manger l’avoine qu’aucun français n’ose plus  leur demander de manger, car la vérité des dégâts commis en Bretagne par la France est aujourd’hui connue de tous; y compris à l’étranger, en particulier en Turquie. 


LA FRANCE, LA BRETAGNE, LA TURQUIE. Si je suis bien informé (je le suis), mes démarches auprès du gouvernement Turc, particulièrement sensible aux accusations d’avoir génocidé les Arméniens, l’ont conduit à s’intéresser de près au génocide brito-vendéen, car il concerne un pays qui a fait voter son parlement une loi condamnant le génocide arménien, alors qu’il est lui-même l’auteur de plusieurs génocides  qu’il refuse de reconnaître : en Bretagne, en Vendée, ..  Des travaux sont en cours en Turquie sur les événements de 1793 et de 1794  dans plusieurs universités, là ou l’université bretonne considère que les assassinats de masse perpétrés à cette sinistre époque sur les Bretons et les Vendéens étaient justifiés. On me dit aussi qu’une thèse est en cours sur le fameux mémorial de Nantes, et sur les invraisemblables justifications qui ont permis aux travaux d’avancer, afin de condamner Nantes et la population bretonne de l’esclavagisme mondial, et de la désigner comme un abcès purrulent, là ou sa responsabilité réelle, rapportée à l’histoire du monde, est infime.

 

Lire, absolument :

– Saisine du gouvernement Turc du problème du génocide brito-vendéen.

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=24688

– L’esclavage n’est ni une création des Nantais, ni une création de l’occident : racisme, esclavage, colonisation :

http://louis-melennec.fr/2012/07/21/lettre-ouverte-a-madame-taubira-sur-la-loi-dite-taubira/

– Un mémorial immense doit remplacer le mémorial nantais par une immense construction qui remet à sa place la traite inter-négrière, la traite arabo musulmane, les atrocités de l’esclavage arabe en Afrique, le rôle majeur de l’occident dans l’abolition de l’esclavage, le rôle majeur des Etats esclavagistes actuels les ABOMINATIONS de cet asservissement des être humains :

http://louis-melennec.fr/2012/02/13/24/

 

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J’ai annoncé une suite au rapport présenté au Congrès de la FUEN à Bruxelles, en 2009, sur l’action « civilisatrice » de la France en Bretagne, de 1789 à nos jours. La voici :

 

RAPPORT PRESENTE A BRUXELLES EN 2009 AU NOM DE LA BRETAGNE ET DES BRETONS :

 

« Les résultats de cette politique linguistique de progrès et de liberté, sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2000, ce chiffre est tombé à zéro.

En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat inespéré pour un colonisateur : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton.

L’HOMME BRETON EST REDUIT AU RANG D’UN ANIMAL .
Ce qui se produit ici est insupportable. Les pires adjectifs, les pires formules sont utilisés pour décrire l’homme breton, y compris par ceux que l’on dénomme aujourd’hui les « grands écrivains » : Victor Hugo ; Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Posper Mérimée, Émile Zola et d’autres, traînent ce peuple de ploucs et de bouseux dans la boue.

Les Bretons sont une race inférieure. Ils sont, par nature, paresseux, sales et puants ; dans les villages, les enfants jouent dans la fange avec les cochons ; une mère n’y reconnaît pas ses petits : il n’y a pas de différence entre eux ; certains Français se demandent s’ils sont des êtres humains ; d’autres consentent à les situer quelque part entre les animaux et les hommes ; le paysan breton, dit Hugo, « vénère d’abord sa charrue, sa grand-mère ensuite ; il aime ses poux » (citation littérale).

L’intellect du Breton celui des animaux ; il devient le prototype de l’arriéré mental, de l’idiot congénital. Il a un âge mental infantile, cela est dû à la dégénérescence de cette race. « On se demande, précise encore Hugo, si cet aveugle peut accepter la clarté ».

Les hommes qui profèrent ces horreurs – inscrites d’une manière indélébile dans la conscience des Bretons –, incultes, ignorent que ce pays, qui a ensemencé toute l’Europe au moyen âge par sa mythologie et sa spiritualité, tant religieuse que profane a toujours produit des hommes de lettres, des poètes, des juristes, de grands écrivains. Parmi ceux que la France s’est appropriée, comme faisant parti des leurs écrivains, alors qu’ils ne sont pas Français, qui ont conquis une audience internationale : le théologien Abélard, l’un des plus grands de son temps ; Chateaubriand, Victor Hugo (breton par sa mère), Renan, Lamennais, et tant d’autres.

L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE EST TOTALEMENT SUPPRIMEE, SCOTOMISEE .
Les animaux n’ont pas d’histoire, les sauvages non plus. Selon les criminels de Paris – et les programmes scolaires qu’ils imposent –, la Bretagne n’a jamais existé, elle n’a jamais eu de souverains indépendants. De tous temps, elle fut, dit-on, une « région » française, mais rebelle.

Les jeunes Bretons sont tenus strictement à l’abri de savoir ou d’imaginer que le peuple auxquels ils appartiennent a eu son histoire nationale. La seule chose qui filtre dans l’enseignement des lycées et collèges – il est difficile de croire ce que nous écrivons ici – tient en quelques phrases : « les Bretons eurent autrefois une Duchesse, dénommée Anne de Bretagne ; elle portait des sabots de bois (d’où la célèbre chanson, un “tube” en France : Anne, Duchesse en sabots) ; elle épousa le roi de France, dont elle tomba amoureuse (!), Charles VIII ; en conséquence, elle apporta en dot (en dot !!!!) la Bretagne à la France ».

Aucun autre élément n’est fourni, pendant toutes leurs études, aux élèves des lycées et collèges. Les Bretons ignorent donc, par la volonté délibérée de l’État colonisateur, qui ils sont, qui furent leurs ancêtres, ce que sont leurs racines, encore moins qu’ils eurent un passé national prestigieux, sûrement pas que la Bretagne est devenue française par invasion, par violation du droit, et par destruction. Les signataires du présent rapport sont tous dans cette situation. Ils n’ont appris leur passé qu’une fois sortis de l’école, parce qu’un jour, le hasard a mis entre leurs mains l’une des rares histoires publiées sur la Bretagne, diffusée d’une manière confidentielle dans de rares librairies. Les grands héros de l’histoire bretonne sont « gommés », rayés des cadres ; Nominoé, le roi Salomon, Anne de Bretagne ? Pierre Landais, le Richelieu breton ? Comment les Bretons connaîtraient-ils ces personnages auxquels l’occupant ne reconnaît aucune existence ? La Bretagne était française de tout temps : province crottée, elle a été élevée à la civilisation parce que la France a daigné la ramasser dans le ruisseau : c’est à peu près tout ce que les Bretons savent de leur passé lorsqu’ils sortent du lycée. »

 

La publication de ce rapport est prévue dans les semaines qui suivent.

 

(A suivre …..)

« 

TROIS SENATEURS « BRETONS », INFORMES DE L’OEUVRE D’ERADICATION DE LA LANGUE BRETONNE …….

 » La démocratie française consiste à agiter le peuple avant de s’en servir.  »

Talleyrand…

 

Incroyable mais vrai : trois « sénateurs bretons », informés comme tout le monde désormais, grâce à internet, de l’abominable oeuvre d’éradication de la langue bretonne par la France, osent affirmer, en 2013, que ce pays n’a jamais tant fait pour notre langue ancestrale. On est sidéré : SE PEUT-IL QUE NOUS SOYONS TOMBES SI BAS, AU DESSOUS DU NIVEAU DU CANIVEAU ???? Lu, avec une totale incrédulité, cet EFFARANT communiqué signé BLONDIN, MARC, FICHET, « sénateurs bretons », publié par l’Agence Bretagne Presse, le 28 mai 2013. Lorsque je me regarde le matin dans la glace, je me demande, effaré : sommes nous du même pays, avons nous les mêmes valeurs ? Je suis tenté de répondre que non.

 

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Communiqué :

« Le Sénat a validé la nouvelle rédaction de l’article 27 bis effectuée en commission à l’initiative de Maryvonne BLONDIN et avec le soutien des sénateurs socialistes finistériens.

L’article 27 bis (nouveau) supprime l’accord parental préalable introduit par les députés, élargit le recours aux langues régionales aux enseignants du second degré et prend en compte leur utilisation possible dans toutes les disciplines.

Mieux encore (SIT !!!), le Sénat a adopté les 3 amendements défendus en séance par Maryvonne BLONDIN et cosignés par François MARC, Jean-Luc FICHET ainsi que l’ensemble des sénateurs socialistes bretons :

– premièrement, un amendement introduisant dans le Code de l’éducation la reconnaissance des langues régionales comme appartenant au patrimoine de la France, et ceci dans l’esprit même de la révision constitutionnelle de 2008. L’amendement détaille également les différentes modalités d’enseignement des langues régionales, mais aussi d’enseignement bilingue en langue régionale.

– deuxièmement, un amendement reconnaissant, outre les langues régionales, l’apport des cultures régionales dans l’enseignement dispensé par les professeurs, en permettant leur utilisation pour favoriser l’acquisition des programmes scolaires.

– enfin, dans le rapport annexe de la loi, un amendement disposant que pour favoriser l’accès aux écoles qui dispensent un enseignement de langue régionale, les élèves résidant dans une commune dont les écoles ne proposent pas un tel enseignement auront la possibilité d’être inscrits dans une école d’une autre commune dispensant cet enseignement, sous réserve de l’existence de places disponibles.

Selon les propres mots du Ministre de l’Education nationale, « jamais la France n’est allée aussi loin dans la reconnaissance des langues régionales ». (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

Les sénateurs socialistes finistériens se félicitent que leur action ait permis une telle valorisation des langues régionales dans notre pays et saluent le volontarisme du gouvernement et de Vincent PEILLON en la matière. »(!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

La France et Vincent PEILLON restaurateurs de la langue bretonne quasi-morte ? ON SE PINCE : CES SENATEURS SONT-ILS SAINS D’ESPRIT ?????

PREMIERE REPONSE  : LA FRANCE A DETRUIT, A PARTIR DE 1789, JUSQU’EN 1960, DANS DES CONDITIONS PLUS QU’HUMILIANTES, AVEC UNE CRUAUTE INOUIE, LA LANGUE ANTIQUE ET NOBLE DE LA NATION BRETONNE.
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Cette politique d’éradication des langues qualifiées de « patois » par la  prétendue « République » des droits de l’homme, est une honte absolue, non pas seulement pour ladite république, mais pour l’HUMANITE.
En ont été victime, également, les BASQUES, les OCCITANS, les CORSES, les SAVOYARDS, les BEARNAIS, les FLAMANDS, les NICOIS, les ALSACIENS  ….
Toute l’Europe est au courant, de nombreux organismes et institutions internationaux – dont l’ONU, le Conseil de l’Europe, l’Unesco … ont été saisis, à de multiples reprises. Pour la honte des Bretons, leurs « politiques » plient l’échine : LA LANGUE BRETONNE EST EN TRAIN DE MOURIR.
Il n’y a pas une vérité de gauche et une vérité de droite : il y a LA VERITE, la même pour tous. La vérité est que la France joue le chronomètre. La langue bretonne va mourir, il suffit d’attendre, voila sa politique. Occulter la destruction de la langue bretonne par la France est un crime. Laisser croire que la France, en autorisant – après combien de luttes, de temps perdu et de mensonges – le vote de textes creux, inutiles, inefficaces, en est un autre. Vouloir tromper les Bretons sur ce que tous savent est RIDICULE. La condition sine qua non pour que la langue renaisse de ses cendres, est la création d’un Etat breton, déterminé à mener une politique aussi volontariste que la CATALOGNE et ISRAEL.
Vos électeurs, les Bretons, vous ont envoyés à Paris non pour leur mentir, sûrement pas pour les bercer d’illusions. Vous connaissez les données du problème aussi bien qu’eux. Si vous êtes partisans de l’assassinat total de notre langue, alors : DITES LE ! Cette position aura au moins le mérite de la dignité; l’hypocrisie n’est pas une vertu bretonne : laissez cela à d’autres.
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Prière de lire et d’écouter les articles et les émissions ci-après :
Mélennec : langues (dans la case Google).
Errances, Les réformettes.
Mélennec, Mythologie de la Nation bretonne.
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EXTRAIT DU RAPPORT PRESENTE  en 2009, AU CONGRES DES LANGUES NATIONALES PERSECUTEES (FUEN) MENACEES DE MORT, PAR LES ETATS TOTALITAIRES EUROPEENS. Rapporteur : Louis MELENNEC.

Des hommes politiques de divers pays d’Europe – en particulier Hongrois – participent aux congrès annuels de la FUEN, qui fut créée par le breton MARTRAY, et présidée pendant des années par le breton Pierre LEMOINE, qui ont vécu sur le terrain – comme moi-même – le calvaire de la destruction de notre langue antique. On n’y a jamais vu aucun député ni aucun sénateur breton. 

Quelle chance d’être né dans ce pays de héros. VIVE LA BRETAGNE, DONC !

Voici donc l’extrait de ce rapport consacré à l’assassinat de la langue bretonne par la France :

LA LANGUE ET LA CULTURE  BRETONNES FONT L’OBJET D’UN ASSASSINAT ORGANISÉ  PENDANT UN SIECLE ET DEMI.

La langue bretonne, très subtile, beaucoup plus ancienne que le français, est non seulement dévalorisée d’une manière outrancière, elle est insultée.

Selon les français, ce  n’est pas une langue : c’est un jargon, un idiome, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils « parlent vicieusement ».

Cet idiome est un reste des cavernes de Cro-magnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, « une tombe pour la pensée ». Il est d’ailleurs, à l’oreille, hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’être qu’au prix de grimaces, et de contorsions du visage et du corps. Cette « grande vaincue de l’histoire » (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrète qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!). Les prêtres, qui continuent à l’utiliser pour prêcher (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon infâme pour maintenir les Bretons dans leurs « superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres crânes de demeurés des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté ». etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ».

Ces insultes se prolongent jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Dans l’administration, dans les écoles, la langue antique est péremptoirement interdite. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablantes sont conservés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic), interdire, manu militari au besoin, de parler breton (des gendarmes rendent parfois visites aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, sinon aux parents, qu’on culpabilise chaque fois que cela est possible.

Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale bretonne, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’État n’intervient qu’en 1905). Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraîne à se moquer des autres ; on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doits, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais).

Une autre ignominie est inventée : la culture de la délation. L’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment où il réussit à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osant rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village. Les parents, conditionnés, infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil. Ces faits sont attestés par des témoignages accablants.

Les prêtres sont l’objet de sanctions graves : avertissements, suspensions, blâmes, privations de salaire (la loi de séparation de l’église et de l’État n’intervient qu’en 1905). Le ministère Combes invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il ne soit utilisé dans les églises : c’est un abus, punis de sanctions sévères, pour un breton, de parler la langue que ses ancêtres utilisent comme seule langue depuis 2000 ans.

Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : on prive les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère », sur leur propre territoire (!).

Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes : « Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lanterne) ; « il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!); « il faut faire totalement disparaître la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925) ; « la seule réponse, c’est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932).

Détail abominable : la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme », pendant qu’on procède à un véritable lavage des cerveaux, est enseignée par « la » république, qui détient tous les pouvoirs, dans les écoles. Les enfants n’ont d’autre solution que de croire ce qu’on leur enseigne. On les a tellement infériorisés, tellement convaincus qu’ils appartiennent à une race de sous-débiles, qu’ils regardent la lumière française comme étant leur planche de salut. Le drame qu’ils vivent est affreux.

Les résultats de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2000, ce chiffre est tombé à zéro.

En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat inespéré pour le colonisateur : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton.

 

POUR LE COMITE DE REDACTION : Louis MELENNEC.

 

En effet, mesdames et messieurs les sénateurs et députés bretons, la France est allée fort loin dans l’horreur de la persécution de notre langue, et des autres langues nationales de l’hexagone. Allez voir M.M. Ayrault, fils d’une bretonne, Peillon, Hollande : montrez leur ceci, et dites leur bien, s’il vous plaît, que ce n’est presque rien à côté de tout ce qu’on a fait subir aux Bretons depuis les invasions criminelles de la fin du 15 ème siècle et l’assassinat méthodique de notre pays.

Ce texte a une suite. Elle sera publiée sans tarder.

Louis MELENNEC, breton.

 

 

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A SUIVRE. BLONDIN, MARC, FICHET : vous êtes SOMMES DE REPONDRE : à cette phase de notre histoire, AUCUNE LÂCHETE, aucun MENSONGE, ne sont plus TOLERES.

LE PAYS QUI A INVENTE LES DROITS DE L’HOMME : UN ETAT VOYOU, DELINQUANT AU QUOTIDIEN, QUI A REUSSI A INSTAURER L’IMPUNITE COMME MOYEN DE GOUVERNEMENT …

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LA FRANCE, PAYS CORROMPU, VIOLATRICE DES DROITS HUMAINS LES PLUS ELEMENTAIRES.

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Extrait de ma chronique du 22 septembre 2011.

 » L’éclaboussement de la France continue de plus belle …

Nul n’a été épargné : trois présidents de la République; plusieurs premiers ministres (Edouard Balladur, Jacques Chirac, Dominique de Villepin … ), une foultitude de ministres, des députés, des sénateurs, des maires, des élus de tous acabits …… Parmi les heureux lauréats distingués ces derniers jours par l’appareil judiciaire :

A qui le tour ? »

La liste s’est considérablement allongée depuis 2011.

Les Français ont tellement espéré ce moment ! Les Bretons encore plus !

J’ai souvent écrit que j’ai été le témoin de scandales ahurissants, durant les quarante années que j’ai cotoyé le pouvoir, à Paris, surtout durant les six années que je fus le consultant de Jacques PELLETIER, Médiateur de la république.

Etait-ce vrai ? Etait-ce faux ?

L’exercice étant dangereux, et la presse étant aux ordres, en tout cas au service des intérêts de carrière des principaux journalistes, je n’en ai combattu ouvertement que quelques uns : ceux pour lesquels j’avais recueilli des preuves certaines, et réuni des dossiers accablants. Il y allait, en ces temps préhistoriques (je parle des années 1990 à 2004), de ma survie. Au point que, invité fréquent de radios hélas minuscules – les grands médias m’ont reçu à plusieurs reprises, longtemps filmé, mais n’ont jamais pris le risque de déranger le pouvoir en diffusant ce que je révélais au grand jour, je prenais la liberté, les jours ou les chefs d’émission me consacraient une heure ou davantage, de téléphoner personnellement, à la première heure, aux cabinets ministériels concernés, pour qu’ils soient à l’écoute, à 18 heures, à laquelle j’étais reçu dans lesdites radios. On était, en effet, à l’écoute. Un jour, un ami du ministère des transports m’adresse le compte rendu complet – une trentaine de pages -, de la totalité de la dernière émission radiophonique  qui m’est consacrée sur les emplois au noir de l’Etat : non seulement on a enregistré toute l’émission, mais, transcrite en sténo, on l’a dactylographiée en entier, fautes de français comprises. Deux magistrats amis, que j’avais postés à l’écoute, me disent que le ministère a cherché à me « coincer », sur quelqu’imprudence verbale, toujours possible en direct. Mais, me disent-ils, » votre discours est accablant pour le pouvoir, vous n’avez commis aucune faute juridique; mais votre discours parlé contient quelques fautes de français. »

Sur l’Etat gangster, lire : http://www.site.louis-melennec.fr/etat_gangster.htm

Personne n’imaginait que les scandales pouvaient  atteindre des telles dimensions.

Les derniers mois ont consacré de nouveaux lauréats : Eric WOERH, Nicolas SARKOSZY, Claude GUEANT, Jérôme CAHUZAC – un minable, à mon avis -, D S K, Christine LAGARDE …

Les révélations de  ces derniers mois mettent au jour d’une manière crue ce qu’est la France : un pays CORROMPU, qui sue une corruption qui affecte tous les étages de l’Etat, de bas en haut, mais surtout le haut plutôt que le bas .

Mais on a appris presque plus grave : les politiques placés à la tête de l’Etat, et nombre de hauts fonctionnaires parachutés par clientélisme, sont NULS de NULLITE ABSOLUE. C’est à cette sorte de personnages qu’est confié le gouvernement de la France …

On dit que le général de Gaulle, au courant de la corruption générale, ne pouvant évidemment la détruire, s’informait tout de même, avec soin, de la compétence de ses collaborateurs : « Est-il compétent, au moins ? ». Ainsi vit-on parmi ses proches d’authentiques forbans (……), mais capables d’agir avec efficacité pour le pays. Ce qui ne l’a pas empêché de nommer autour de lui de très authentiques nullités … Je pense, notamment à un ministre de la justice, que j’ai connu, et qui n’avait rien à envier à madame DATI, dont l’incompétence a été dénoncée avec violence, d’une manière répétitive par le remarquable et courageux M. BILGER, ex-avocat général (voir ce nom).

 

 

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LA DELINQUANCE ET L’IMPERITIE DE L’ETAT FRANCAIS. AUCUNE SANCTION CONTRE LES MINISTRES ET LES FONCTIONNAIRES DELINQUANTS.

L’Allemagne a réuni ses experts et des experts anglais pour étudier dans quelles conditions elle pourrait quitter l’Euro. Cette éventualité va sans doute devenir réalité. Gestionnaire sérieuse de ses deniers elle refuse de partager davantage les dettes dues à l’impéritie des politiques français. Ceux-ci doivent rendre compte de l’incroyable désordre fiscal qu’ils ont créé depuis des décennies, par incompétence et par lâcheté. La France doit payer le prix de ses fautes

 

 

Christine LAGARDE est appelée à répondre de ses décisions dans l’affaire TAPIE-CREDIT LYONNAIS. Excellente nouvelle, que nous appelions de nos voeux depuis longtemp. Beaucoup ont toujours eu la ferme conviction que cette affaire a été télécommandée de l’Elysée, et non d’ailleurs. La justice française a été incapable de régler ce contentieux, comme beaucoup d’autres. La procédure de l’arbitrage a été mise en oeuvre d’une manière plus que douteuse. La somme phénoménale accordée pour préjudice moral à M. TAPIE – 45 millions d’euros -, non fiscalisable, est immorale. Des pressions ont-elles été exercées au sommet de l’Etat ?

Parmi les personnes informées, personne n’a cru au caractère régulier de la procédure farfelue de l’arbitrage soustrayant l’affaire à la justice. L’invraisemblance de la chose a donné à penser que les ordres ne pouvaient que venir du sommet de l’Etat, c’est à dire de l’Elysée. Ce qui est aujourd’hui établi.

On s’est posé une autre question : qui a bénéficié de cet arbitrage ? N’y a-t-il pas eu dans cette affaire, plus grave encore : le partage occulte des bénéfices ? Avec qui, comment, selon quelles modalités ? Aucune réponse pour le moment : la justice investigue … lit-on dans la presse.

Ce 31 mai 2013, on apprend que Pierre ESTOUP, l’un des juges-arbitres, a été mis en examen, pour « escroquerie en bande organisée » (!), incrimination particulièrement infamante pour un magistrat. L’affaire est d’une extrême gravité : cet homme, âgé de 86 ans, a occupé les très hautes fonctions de Premier président de la Cour d’appel de Versailles ..

 

LES PAYS DE L’EUROPE REFUSENT DE PAYER LE PRIX DE L’INCOMPETENCE ABYSSALE DE LA FRANCE EN MATIERE FISCALE. Plus clairement : la fuite fiscale est la conséquence d’une faute première : l’incompétence de la France à concevoir un système fiscal clair, simple, limpide, non confiscatoire. Et d’être le pays le plus fiscalisé au monde, avec, comme résultat, une dette publique ingérable. Les fraudeurs français seraient restés en France si on ne les avait pas contraint à chercher refuge ailleurs : ils sont délinquants certes, au regard de la loi française; mais les auteurs des textes fiscaux français sont plus coupables qu’eux, il faut leur demander des comptes, comme on en demande à madame Christine Lagarde. Seul remède envisagé par les vrais coupables : aggraver les sanctions contre ceux qu’on a poussé à frauder. Aucun mea culpa des politiques responsable de cet invraisemblable gâchis, aucune mise à plat de la fiscalité française.

 

LES INCOMPETENTS AU POUVOIR DECOUVRENT LA FAILLITTE DES RETRAITES  : il va falloir repousser l’âge de la retraite, cotiser plus longtemps, diminuer le montant des retraites. L’oeuvre « sociale » de Martine AUBRY, professeur agrégée de morale.

François HOLLANDE découvre, AVEC TRENTE ANS DE RETARD, ce que tous les experts savent, même les plus niais. « Dès lors qu’on vit plus longtemps, on doit aussi travailler un peu plus longtemps », a déclaré génialement l’homme élu par le peuple français en 2012.

Il n’est de pire malheur pour un pays que d’être dirigé par des incompétents, doublés de lâches qui n’ont en vue que leur intérêt personnel. Il y en a eu quelques uns avant les génies actuellement au pouvoir.

Le diagnostic était péremptoire, depuis au moins une génération. Il n’était pas nécessaire d’être intelligent pour faire ce diagnostic : la population vieillit, les cotisants diminuent, les cotisations aussi, le régime des retraites tout entier va se « casser la figure », il faut réformer d’extrême urgence.

Que fait Martine AUBRY ? Elle instaure la semaine des 35 heures, refuse avec férocité de réformer le régime des retraites, promet, en 2012, de restaurer le départ à la retraite à 60 ans, alors que le pays est TOTALEMENT INCAPABLE DE FINANCER CETTE MESURE. Elle est l’une des principales responsables de la faillite économique de la France.

Durant toute la durée de ses fonctions ministérielles, cette femme qui a eu l’audace de faire la leçon à tour la France ( « Il faut partager la richesse nationale », a-t-elle martelé des centaines, des milliers de fois), perçoit des sommes élevées, EN ESPECES, CHAQUE MOIS, qui échappent à l’impôt, car elle ne les déclare pas).

Et ainsi de suite.

Il faut envisager toutes les possibilités juridiques de la mettre en jugement, même au prix d’une loi rétroactive. Ce ne sont pas de simples fautes qu’elle a commises contre son pays, mais des crimes économiques et politiques …

 

UN SCANDALE INCROYABLE : L’ETAT FRANCAIS EST, DE TRES LOIN, LE PRINCIPAL EMPLOYEUR AU NOIR DU PAYS.

Ces délégués du procureur qui travaillent au noir :

Le Figaro, 16 janvier 2010.

« La polémique concerne aujourd’hui les délégués du procureur. Ils sont aujourd’hui 985 répartis dans toute la France et interviennent notamment pour ces rappels à la loi. Quand cette solution est choisie, le délinquant est en effet soit convoqué par le procureur lui-même, soit par une association agréée, soit, le plus fréquemment, par un de ces délégués du procureur. Ces citoyens, souvent policiers, gendarmes ou enseignants à la retraite, sont habilités à rappeler la loi à ceux qui s’en sont affranchis.

Problème : aucun de ces délégués du procureur, payés directement par les régies des tribunaux au titre des «frais de justice», n’est déclaré aux organismes sociaux. Ils travaillent donc dans l’illégalité et ne cotisent pas aux régimes sociaux. Ne recevant aucune fiche de salaire, ils sont également à la peine quand il s’agit de déclarer ces revenus à l’administration fiscale. La même problématique concerne également les enquêteurs sociaux ou les administrateurs ad hoc désignés par les magistrats mais aussi, jusqu’à une période récente, toute une série d’autres collaborateurs occasionnels de l’État comme «les médecins membres des commissions départementales du permis de conduire» ou encore «les hydrogéologues agréés en matière d’hygiène publique» ……

La suite de ce scandale :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/01/16/01016-20100116ARTFIG00689-ces-delegues-du-proc

EN 2002, MARTINE AUBRY FAIT L’OBJET D’UNE PLAINTE DEVANT LA COUR DE JUSTICE DE LA REPUBLIQUE, pour emploi au noir : plainte rejetée, sans aucune argumentation, sans aucune réponse aux arguments du plaignant, en violation gravissime de la loi.

L’EXPRESS 29 août 2002 : L’Etat et ses 5 000 médecins au noir

Par Charles Gilbert, publié le

Officiellement salariés, ils sont payés en liquide, sans feuille de paie, et ne sont déclarés ni aux services sociaux ni au fisc …

L’Etat et l’administration, d’habitude prompts à condamner le travail clandestin et les fraudeurs du fisc, emploient depuis des années des milliers de médecins « au noir », au mépris des lois en vigueur et en toute impunité. « Les tribunaux nous ont donné raison, une loi a même été votée pour régulariser notre situation, mais rien ne bouge », s’indigne le Dr Louis Melennec, spécialiste de médecine légale, qui vient de porter l’affaire, le 2 août dernier, devant la Cour de justice de la République et s’apprête à saisir la Cour de justice européenne. Quelque 5 000 médecins siègent ainsi dans les préfectures, les commissions d’éducation spéciale, les centres de protection maternelle ou à la Cour nationale de l’incapacité, chargés par exemple d’examiner les candidats au permis de conduire taxis et poids lourds ou d’évaluer le taux d’incapacité des invalides. Considérés officiellement comme des salariés, ils sont pourtant payés en liquide, ne reçoivent pas de bulletin de salaire et ne sont déclarés ni aux organismes sociaux ni au fisc! Privés de congés payés, d’indemnités de Sécurité sociale et de retraite, ils peuvent en outre être licenciés sans préavis …..

Pendant des années, l’Etat et les autorités administratives ont considéré que ces médecins vacataires relevaient du régime libéral des travailleurs indépendants. Mais, depuis 1975, tous les tribunaux français ont explicitement reconnu leur statut de salarié, y compris le Conseil d’Etat et la Cour de cassation. Des procès ont été intentés par les intéressés devant le tribunal administratif, qui a condamné l’Etat à leur verser des réparations allant jusqu’à 400 000 francs (environ 60 000 euros). Mais, dans la plupart des cas, ces sommes n’ont jamais été payées. Les bénéficiaires sont morts, procédure fort commode pour l’Etat d’éteindre ses dettes … Une vingtaine de députés et de sénateurs ont officiellement dénoncé cette incurie; une loi a même été votée en décembre 1998 et un décret publié en janvier 2000, stipulant que ces médecins devaient être considérés comme des salariés. Mais rien n’a bougé. En décembre 2001, Jean-François Mattei, actuel ministre de la Santé, alors « simple » député, demandait solennellement à Bernard Kouchner, son prédécesseur, que l’on « mette un terme à cette situation pour le moins surprenante ». L’addition pourrait s’élever à plus de 500 millions d’euros.

La suite sur la toile : mélennec médecins au noir (Google).

(A suivre ..)

 

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LES INCROYABLES  et GRAVISSIMES VIOLATIONS, PAR LA FRANCE, DU DROIT INTERNATIONAL, aux dépens de ses colonies intérieures, au premier rang desquelles LA COLONIE DE BRETAGNE.

ARISTOTE, quatrième siècle avant Jésus Christ, Les Politiques, page 305 :

« Il est impossible qu’une cité ait une bonne législation si elle n’est pas gouvernée par les meilleurs, mais par les pires ».

Louis MELENNEC, vingt et unième siècle après Jésus Christ :

« La France est gouvernée, quasi – exclusivement, par les pires. Jusqu’en 2012, il y avait de fortes présomptions que cela fût vrai. En ce mois de mai 2013, c’est, pour tous, une vérité aveuglante. Cela jette un regard plus acerbe encore sur ce qu’a été l’histoire de ce pays, telle qu’elle s’est déroulée depuis la révolution de 1789, dont les Français ont dit qu’ « elle a apporté la liberté au monde » (sic !). Il en va ainsi lorsqu’on prétend avoir inventé les droits de l’homme, et que l’on croit à cette fable, par effet de la boursouflure, de l’ignorance, de la sottise ».

 

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Ce n’est pas à nos « élus » bretons que nous devons les avancées du droit international.
Au sommet de leurs actes, les plus hardis demandent la « réunification administative (!) de la Bretagne ». Avec quelle timidité encore ! Là ou il s’agit, purement et simplement, de réintégrer dans notre territoire national les territoires nous ont été volés par notre voisin de l’Est, qui, naïvement – il n’y a pas que les Bretons qui soient naïfs -, a cru, et affecte de croire que le magnifique comté de Nantes, la perle incontestée de la Bretagne, notre fierté à tous, va tomber dans le gouffre des pertes et profits. C’est mal connaître l’obstination des Bretons, l’un des peuples les plus « cabochards » de la terre, connu partout comme tel. Certains, s’obstinent, bien qu’on les ait prévenus que cela ne servira à rien, attendu que le programme de la France des droits de l’homme est l’éradication totale de notre langue, à solliciter ridiculement la ratification de la Charte des langues dites « minoritaires » … Il est temps que tous réalisent que c’est bien là l’objectif de notre voisin de l’Est, il est stupide de faire semblant de croire le contraire.

Pourtant, le chemin parcouru, à Paris est immense. Lorsque, il y a dix ans, à plus forte raison il a quinze ans, vingt ans, je déclarais à des Français que la Bretagne n’est pas française, qu’elle ne l’a jamais été, et qu’elle ne le sera jamais, on s’inquiétait …. de ma santé ! Aujourd’hui, chaque fois que je parle du problème breton – sujet que j’évite, si possible,  pour ne pas importuner  la quiétude de mes interlocuteurs, sauf si on me le demande, ou si l’on m’invite pour en parler -, j’ai la grande satisfaction de constater que les grandes lignes sont connues : l’indépendance de la Bretagne sous les Ducs, les guerres brito-françaises, les invasions, les massacres, la destruction de la langue et de la culture, l’écrasement des cerveaux par un propagande destructrice, honteuse … Il arrive même que mes interlocuteurs argumentent à ma place, et m’exposent avec compassion ce qui est arrivé à notre pays, pour lequel beaucoup manifestent non pas seulement une sympathie affirmée, mais même de l’admiration pour sa résistance à l’oppression !

Plusieurs sites basques, corses, catalans, savoyards, niçois s’expriment ouvertement sur le problème breton, et vont jusqu’à reproduire in extenso nos chroniques, notamment sur le génocide breton et vendéen. Même France Inter a amplifié nos revendications dans un blog récent (cf. Mélennec France Inter).

Croit-on que tout ce travail publié ces dernières années – presque jamais dans les médias bretons, qui me sont fermés -, a été un travail de théoricien ?

Le dossier breton est aujourd’hui ENORME, et grossit de jour en jour. Il est même ACCABLANT pour le pays colonisateur.

LES SANCTIONS INTERNATIONALES.

Je l’ai répété des centaines de fois : le pivot sur lequel tout va basculer en Bretagne est le droit international.
Celui-ci édicte des principes très précis sur les droits des peuples et des nations, leur droit à leur territoire, à leur culture, à leur langue, à leurs institution, à la gouvernance par eux mêmes, non par des étrangers qui affichent ostensiblement leur volonté de les réduire et de les spolier.

Presque tous les lecteurs pensent qu’il n’y a pas de sanctions contre les Etats qui violent les règles et les lois internationales.

C’est tout à fait simpliste, et inexact.

Le temps va venir, en Bretagne comme ailleurs, de déterminer les responsabilités, et de trainer en justice ceux qui, malgré le droit des peuples, malgré la volonté des Bretons de reconstruire leur pays, en dépit des règles du droit international – qu’on leur a fait connaître -, se sont opposés, par des actes précis, clairs, non ambigus, à la réintégration de la Loire Atlantique dans notre territoire ancestral. Ces personnes sont connues et identifiées. L’une d’elle, en particulier, a joué un rôle particulièrement néfaste.

Cette personne était à l’abri de toute sanction il n’y a guère. Elle va l’être pendant quelque temps encore.

Mais les choses évoluent. Quiconque viole ouvertement, avec impudeur les droits sacrés des peuples, doit s’attendre un jour à être traduit en justice. On sait que cette personne en cause est le principal responsable de toute l’affaire depuis plus de vingt ans. On le désigne par son nom. Le moment est en train de venir comme il y a peu, on a traîné devant les tribunaux les ministres responsables de l’affaire du sang contaminé, de l’hormone de croissance, de l’amiante…. Toutes choses IMPENSABLES il y a seulement une génération.

J’ai assez milité pour l’évolution de l’institution de la responsabilité, pour savoir pourquoi et comment les choses ont évolué, et ce qu’a été mon apport personnel dans cette évolution. Et pour savoir ce qu’il faut attendre de l’avenir, même si je ne connais évidemment pas les échéances …

(Cf, par Google : mélennec responsabilité,  puis ajouter les mots : politiques, magistrats, fonctionnaires, sénat, ministres, médecins, civile, pénale, bruits ..etc.)

Il y a peu, interrogé par un jeune Breton sur l’opportunité d’intenter un procès devant les juridictions internationales (voir notre chronique …), j’ai répondu très clairement que le moment n’est pas venu, car les juridictions internationales, par la maîtrise qu’ont les pays concernés des nominations de leurs membres, et de faire les carrières des magistrats, ne sont absolument pas prêtes, sur de tels sujets, à leur donner tort, et à appliquer le droit des gens, comme ils devraient le faire.

L’ONU, dans un concert de protestations venues de notre voisin de l’Est, vient de prendre position sur un problème que tous connaissent, mais qu’on a réussi à occulter jusqu’à ce jour : le problème des colonies de POLYNESIE …

La justice avance, à pas (très) comptés. Trop d’intérêts sont en jeu pour que le droit soit appliqué dans l’immédiat. Mais les choses avancent, indiscutablement.

LES CRIMES DE GENOCIDE ET CONTRE L’HUMANITE commis par la France en Bretagne et en Vendée …

http://blog-louis-melennec.fr/2011/09/29/les-guerres-de-bretagne-et-de-vendee-en-1793-et-en-1794-la-france-a-commis-les-cr

 

A suivre ….