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Louis Mélennec est né à Guilvinec (Bretagne), en 1941. Il effectue ses études de médecine, de droit, d'histoire, de musique, à Nantes (Bretagne), puis à paris. Il est titulaire du certificat de physique, chimie, biologie, du doctorat en médecine, de la licence de droit, des diplômes d'études supérieures de droit privé, de droit public, de sciences criminelles, du certificat d'études spéciales de médecine légale, du certificat d'études spéciales de médecine du travail, du diplôme de réparation du dommage corporel, de distinctions obtenues dans divers concours de chant. Il est consultant national et international dans les disciplines relevant de ses compétences.

RACISME ANTI – BLANC, ESCLAVAGE : LES IMPOSTURES AU NOM DESQUELLES ON A TENU LA FRANCE EN OTAGE ..

 

LETTRE OUVERTE À CHRISTIANE TAUBIRA, MINISTRE DE LA JUSTICE.

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RACISME ANTI – BLANC, ESCLAVAGE : LES IMPOSTURES AU NOM DESQUELLES ON A TENU LA FRANCE EN OTAGE ..

Les faits qui suivent devraient être lus en public chaque jour, chaque matin, chaque nuit par nos « chers » députés, ministres, sénateurs, journalistes. Ils sont la cause, par leur lâcheté et leur ignorance crasse, de la honte qui s’est abattue sur la France et la Bretagne, par l’accumulation d’injures et d’insanités. Nos pays sont manipulés par des accusations ignominieuses. On a laissé faire, on laisse faire encore les ignares et les lâches.

Par LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, ex – enseignant des facultés de droit et de médecine, ex – Consultant près le Médiateur de la république française, candidat à sa succession en 1998.

RACISME ANTI – BLANC, ESCLAVAGE : LES IMPOSTURES AU NOM DESQUELLES ON A TENU LA FRANCE EN OTAGE ..

 

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Le présent article a une importance capitale pour les Français comme pour les Bretons, et les nations périphériques annexées par la France contre leur gré.

La France « hexagonale » a vécu depuis la décolonisation de 1960-1962 sous l’accusation élaborée, mise au point et instrumentalisée par des idéologues de gauche, certains n’ayant fait aucun acte de contrition pour les crimes abominables perpétrés par le marxisme et le communisme. Selon ces individus, quelques uns  ignares de bonne foi, mais surtout manipulateurs et menteurs, l’Occident – la France en particulier – sont les inventeurs de ces abominations que sont l’esclavage, le racisme, le colonialisme.

Ils font abstraction, volontairement, des données essentielles du problème. Cette scotomisation a pour effet de précipiter nos pays – la France et la Bretagne -, dans une perpétuelle repentance, et une démoralisation avec tout ce qu’elle a comporté. Et c’est sur ces fondements grossiers qu’on les manipule, depuis des années.

Nous allons montrer ci-après que ces analyses mensongères et tronquées de leurs données essentielles, sont criminelles, et que ceux qui en sont les auteurs doivent être recherchés, stigmatisés, jugés :

1 – Le racisme n’est ni Européen, ni français, ni breton : c’est un phénomène universel.

2 – L’esclavage n’est ni Européen, ni français : il existe depuis les débuts de l’humanité. En particulier, il a été pratiqué par les Africains sur leurs frères de race – ou de culture, comme on voudra -, depuis des millénaires, dans des conditions au minimum aussi atroces qu’ailleurs.

3 – Le colonialisme – c’est à dire la conquête de territoires appartenant aux plus faibles, par les plus forts, les premiers étant soumis, exploités, esclavagisés souvent ... – existe depuis que l’homme vit avec ses semblables …

Fait aggravant pour les populations africaines, comme nous allons le voir ci-après, l’esclavage a été pratiqué par les populations en cause à leur initiative, sur les personnes de leur propre culture, et, pour l’essentiel, une fois capturées, transportées par leurs frères sur les côtes, pour être livrées aux trafiquants arabes et européens.

Ce « recentrage » capital de la question, n’est ni l’oeuvre des politiciens européens, qui ont laissé accuser leurs pays par leur ignorance abyssale de l’histoire du monde et par leur lâcheté, ni des historiens « marxistes » : il est le résultat des recherches et des réflexions de quelques historiens, parmi lesquels nous avons l’honneur de nous classer.

L’humanité, si elle est coupable, L’EST TOUTE ENTIERE.

La culpabilisation unilatérale et exclusive de l’Europe et de l’occident est TERMINEE : chacun doit battre sa coulpe, en premier lieu les arabes, en second lieu les peuples africains.
Nous allons voir aussi, fait CAPITAL, que l’abolition de l’esclavage et de la colonisation s’est faite par l’occident, EN AUCUN CAS PAR LES PAYS ARABES NI PAR LES PAYS AFRICAINS, dont certains continuent ces pratiques dégradantes sur une très grande échelle.

Si vous ne voulez pas mourir imbécile, et continuer à vous laisser accuser par des criminels beaucoup plus coupables que vous, il est impératif d’écouter les vidéos enregistrées sur le thème de l’esclavage, en particulier :  » La vérité sur l’esclavage arabo-musulman. Tidiane N’DIAYE. » Ce chercheur sénégalais, d’une honnêteté remarquable, fait partie des gens que la presse bien pensante étouffe.

 

http://www.dailymotion.com/video/x5sp7d_la-verite-sur-l-esclavage-arabo-mus_news

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LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME, qui nous a habitué à tant d’ignorance sur l’histoire de l’humanité, vient de  découvrir …… LE RACISME ANTI – BLANC !!!  C’est comme une hallucination qui nous est jetée à la figure. Madame LE PEN revendique l’invention du concept. M. COPE dit qu’il y a pensé avant elle, attendu qu’il en est le témoin, dans sa commune de Meaux, tous les jours, depuis des années. Madame LE PEN crie au plagiat ! M. FILLON en rajoute : personne ne copie personne (lui aussi a été témoin privilégié; il eût été souhaitable qu’il en parle avant aux Français). On est en plein vaudeville : le racisme, l’esclavage, le colonialisme, l’usage de la force et le mépris des plus forts à l’égard des plus faibles sont des PHENOMENES UNIVERSELS, qui se confondent avec l’origine de l’humanité.

LE PRESENT ARTICLE, ACTUALISE le 25 septembre 2012, est adressé à M.M. les Ministres de la République, les chefs de partis, les députés, les sénateurs, les chefs de groupes parlementaires, les maires des grandes villes de Bretagne et de France (de Nantes, en particulier), les services de rédaction des principaux journaux français et bretons. Dont bonne lecture, qui leur évitera, sur ce point, de retourner à l’école. Du moins pour cette fois.

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LECTURES INDISPENSABLES POUR LA COMPREHENSION DE LA MANIPULATION MENTALE DONT SONT VICTIMES L’OCCIDENT, LA BRETAGNE ET LA VILLE DE NANTES : voir la bibliographie et les extraits d’articles ci-après.

 

http://louis-melennec.fr/wp-admin/post.php?post=48&action=edit

 

 

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QUELQUES CITATIONS UTILES.

 » De la mer occidentale, arrivent en Orient les esclaves hommes, romains, francs, lombards, et les femmes romaines et andalouses « 

Ibdn KURDAHBETH, géographe (Jacques HEERS, Les négriers en terre d’Islam, page 12).

 » Le plus bel article importé de l’Espagne, ce sont les esclaves; des filles et de beaux garçons qui ont été enlevés dans les pays des Francs et de la Galice. Tous les eunuques slaves qu’on trouve sur la terre sont amenés d’Espagne, et, aussitôt qu’ils arrivent, ON LES CHÂTRE « .

Ibdn HAUKAL (même auteur, page 12).

 »  Al Mansour mena ses hommes au sac de Barcelone, et, en 997, de pillages en pillages, fit la guerre aux chrétiens jusque dans leurs derniers réduits de Galice, laissant Saint-Jacques-de-Compostelle à l’état de ruines et de cendres, ville dépeuplée, homme et femmes ramenés esclaves … En Méditerranée, dès qu’elles furent reprises par les chrétiens, les villes du littoral ibérique, de Barcelone à Valence, étaient, CHAQUE BONNE SAISON, mises à sac par les pirates du Maghreb, d’Oran, de Bougie, et de Mahdia …. Parler, comme l’on fait quelques historiens d’occasion, d’une civilisation et d’une société des  » trois cultures « , musulmane, juive et chrétienne est signe D’IGNORANCE ou de SUPERCHERIE « .

(Même ouvrage, page 13).

(Jacques HEERS, agrégé d’histoire, a été professeur à la Sorbonne, et directeur du département d’études médiévales de Paris – Sorbonne).

Autre citation, plus horrible, plus répugnante que celles ci-dessus réunies : elle est du poète arabe AL MUTANABBI. A réciter dans vos classes, devant tous vos élèves réunis, mesdames et messieurs les instituteurs qui vomissez sur vos pays, la France et la Bretagne :

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” L’esclave n’est pas un frère pour l’homme libre et pieux
Même s’il est né dans des habits d’homme libre.
N’achète pas un esclave sans acheter une trique
Car les esclaves sont infects et bons à rien.
Jamais je n’aurais pensé vivre pour voir le jour
Où un chien me ferait du mal et en serait loué
Pas plus que je n’imaginais voir disparaître
Les hommes dignes de ce nom
Et subsister l’image du père de la générosité
Et voir ce nègre avec sa lèvre percée de chameau
Obéi par ces lâches mercenaire
s. »

 

Cette sorte de littérature n’est sortie ni de notre pays de Tristan et Iseult, ni même de la république française. Il n’est pas besoin de le préciser.

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Christiane TAUBIRA, actuellement ministre de la Justice, à qui nous ne reprocherons pas d’avoir lutté pour l’indépendance de la Guyane – la France se trouve en Guyane par le même processus illégitime qu’en Bretagne, comme la Chine au Tibet, le Maroc au Sahara ex-espagnol, l’Algérie en territoire Touareg -, mériterait un sort meilleur que le sien : d’être pleinement informée sur l’esclavage, le racisme, le colonialisme, hors des sentiers officiels, mensongers et méprisables.

Je publie ci-après une nouvelle fois un extrait de l’article paru il y a quelques semaines dans le présent blog (Les génocides; la loi Gayssot et les lois dites  » mémorielles « ), en amplifiant ce texte, afin qu’elle oriente désormais son combat dans le bon sens, sans tronquer la partie essentielle du débat, ce qu’elle a fait, peut-être par méconnaissance involontaire de l’histoire de l’humanité, qui ne se résume pas aux traites africaines, ni à la traite transatlantique, si abominables qu’elles aient été, plus probablement pour satisfaire son désir de vengeance contre le pays qui a colonisé le sien, ce dont l’accusent de nombreux français.

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 » LE BRETON EST LE NEGRE DE LA FRANCE « .

Il est impossible d’imaginer le nombre et l’abominable grossièreté des milliers de propos dont les Bretons ont été abreuvés par le pays autoproclamé  des  » DROITS DE L’HOMME  » – par dérision ou antiphrase, sûrement -, depuis que la révolution Universelle, l’Unique, la Seule, l’Incomparable, celle qui, selon des auteurs fâcheux comme Jules MICHELET, Ernest LAVISSE, Jules FERRY (le théoricien des races supérieures, investies de la mission insensée d’élever à la Civilisation des gens comme vous et moi), ont osé affirmer, urbi et orbi, que l’incomparable pays nommé  » LA  » France, a fait découvrir au monde la Liberté (sic !!!!), et proclamé, dérision suprême, que ce pays, dernier venu dans leur découverte, parmi les pays évolués, loin derrière l’Angleterre, la Hollande, les Etats Unis, est L’INVENTEUR DES DROITS DE L’HOMME (!!!!!!!!!).

Michelet s’est couvert de ridicule en écrivant que   » La France fut et DOIT ÊTRE le salut du genre humain  » et qu’elle doit être enseignée comme  » foi et religion  » (!!!!) :

 » Le jour ou, se souvenant qu’elle fut et qu’elle doit être le salut du genre humain, la France s’entourera de ses enfants, et leur enseignera la France comme foi et comme religion, elle se retrouvera vivante et solide comme le globe « . (Jules MICHELET, Le Peuple, 1846).

Le jour ou, se souvenant qu’elle fut et qu’elle doit être le salut du genre humain (sic!), la France s’entourera de ses enfants, et leur enseignera la France comme foi et comme religion (resic !), elle se retrouvera vivante et solide comme le globe

Le jour ou, se souvenant qu’elle fut et qu’elle doit être le salut du genre humain (sic!), la France s’entourera de ses enfants, et leur enseignera la France comme foi et comme religion (resic !), elle se retrouvera vivante et solide comme le globe

Le jour ou, se souvenant qu’elle fut et qu’elle doit être le salut du genre humain (sic!), la France s’entourera de ses enfants, et leur enseignera la France comme foi et comme religion (resic !), elle se retrouvera vivante et solide comm

Après avoir écouté – religieusement – L’HYMNE NATIONAL DE BRETAGNE (Google, version Mélennec), vous allez comprendre, madame TAUBIRA, que les Bretons, ayant subi des violences inouïes,  n’ont plus aucune envie – je dis : AUCUNE -, de continuer à être les victimes du pays situé à l’est du nôtre, qui nous a envahi en 1487 puis en 1491, a détruit nos Institutions ancestrales, pillé nos finances, ruiné notre économie, rayés de la carte internationale, détruit notre langue et notre culture, et ose imaginer que cela va durer encore.

(Confere : notre article sur LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE, sur notre blog; et LES ARMEES DE LA LIBERTE  …. lisibles sur la toile).

Pour vous mettre en appétit, je me bornerai à évoquer ici deux citations, l’une extraite de l’ouvrage célèbre du breton MORVAN LEBESQUE (voir ce nom), longtemps admiré pour ses chroniques dans le Canard Enchaîné, l’autre d’un journal français, qui traduit la vision lamentable que le plus grand nombre de ces pauvres ères vivant à l’est de nos frontières ont cultivé à notre égard, jusqu’à une période très récente : vous allez aisément comprendre le sens de ma démarche.

MORVAN LEBESQUE (Comment peut-on être breton, Paris, 1984, éditions du seuil) :

 » Nous avons été dupés, nous Bretons, mais aussi TOUS LES PEUPLES DE L’HEXAGONE, lorsque, en échange de nos libertés, nous attendions LA liberté … Nous avons, en outre, TOUT PERDU, jusqu’au nom qui nous désignait, et JUSQU’A LA FIERTE DE NOS ANCÊTRES ET DE NOTRE SOL  » (page 5 de la préface de Gwenc’hlan Le Scouëzec)….

“Le Breton appartenait à jamais à la race pittoresque et récréative qu’incarnait sous une autre peau cette autre rondeur, le bon nègre Banania. Bamboula (“y a bon”) et Bécassine (“ma doué beniguet”), les deux lunes alternées de mon enfance, la noire, la blanche : au fond, je les imaginais assez bien mariés tous les deux, le négro et la brezonnec, puis, nantis d’un petit pécule, tenanciers de l’une de ces boutiques de plage où l’on débitait à la grosse du chouan-tire-bouchon et du mathurin à brûle-gueule.”

LAURENT TAILHADE, dans l’ASSIETTE AU BEURRE, du 3 octobre 1903 :

“ Il n’est pas de meilleur chrétien que cette CRAPULE DE BRETAGNE ; il n’en est pas de plus réfractaire à la civilisation. Idolâtre, fesse-mathieu, lâche, sournois, alcoolique et patriote, le cagot armoricain NE MANGE PAS : il se repaît ; IL NE BOIT PAS : il se saoule ; IL NE SE LAVE PAS : il se frotte de graisse ; IL NE RAISONNE PAS : il prie et, porté par la prière, tombe au dernier degré de l’ABJECTION. C’EST LE NEGRE DE LA FRANCE, cher aux noirs ensoutanés qui dépouillent à son bénéfice de véritables miséreux.”

(Sur les injures anti – bretonnes, consulter, notamment : mélennec injures anti-bretonnes; ABP le bêtisier; l’excellent site contre – culture.com; les deux blogs de Louis Mélennec).

Vous l’avez compris : Jean-Marc Ayrault, votre premier ministre – qui n’est pas le nôtre -, sa mère étant bretonne, est le fils d’une négresse : allez le lui dire, il y a apparence qu’il ne le sait pas : il faudra, impérativement, qu’il vienne un jour confesser devant les télévisions françaises, comment, étant le fils d’une bretonne, qui lui a nécessairement  transmis ses valeurs, il en est tombé au degré ou il se trouve, et pourquoi il a conduit cette action INSENSEE de s’opposer à la réintégration de Nantes et de sa région dans notre territoire NATIONAL. Comme lui, mes compatriotes – plusieurs millions dans le monde -, et moi-même, sommes depuis plus de deux mille ans, par la vertu du pays dit des droits de l’homme, les descendants d’une lignée ininterrompue de nègres et de négresses.

Vous et moi, nous sommes donc, au regard de la France, du même monde. NOUS PARLONS  A EGALITE, D’UNE MANIERE STRICTE, DE NEGRE A NEGRE. Cela me met à l’aise : en me lisant, je suis sûr que vous êtes dans les mêmes dispositions d’esprit que moi.

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Le présent article est suivi d’extraits d’articles historiques, qu’il faut lire ABSOLUMENT. Nantes, par la construction d’un mémorial qui a coûté HUIT MILLIONS D’EUROS (probablement davantage) désignée par les initiateurs idéologiques de cet édifice pharaonique, comme l’une des capitales mondiales de l’esclavage, n’a joué, au regard des autres pays et civilisations, qu’un rôle statistiquement infime. Cette manipulation est maintenant éventée. Il reste à identifier par leurs noms leurs auteurs, et à en tirer les conséquences.

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LA LOI TAUBIRA : UN TEXTE PARTIEL ET PARTIAL, AMPUTE DE SA PARTIE PRINCIPALE.

 

I – EXTRAIT de NOVOPRESS BREIZH, 14 mars 2012.

 » Christiane TAUBIRA, députée de la Guyane apparentée au groupe socialiste, auteur de la loi mémorielle sur l’esclavage, et l’ancien footballeur Lilian Thuram viendront inaugurer à Nantes le Mémorial de l’abolition de l’esclavage le 25 mars prochain … Deux personnalités emblématiques de l’idéologie de la culpabilisation des Européens.

 » Décidée en 1998, la construction de ce mémorial, qui aura connu bien des vicissitudes – l’inauguration avait dû être différée à plusieurs reprises en raison d’importantes malfaçons – aura finalement coûté officiellement la bagatelle de 7,9 millions d’euros. Selon la municipalité socialiste, le monument, situé quai de la Fosse le long de la Loire, se veut se veut « un lieu méditatif, de recueillement et de réflexion » non pas sur « l’esclavage d’hier et d’aujourd’hui », comme elle tente de le faire croire, mais bien sur la seule Traite transatlantique. Le choix de ces deux personnalités invitées en témoigne.

 » Dans l’esprit de ceux qui ont voté la loi Taubira, seuls les Européens sont coupables. Dans son texte initial, le projet de loi était parfaitement clair : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l’esclavage, perpétrés à partir du xve siècle PAR LES PUISSANCES EUROPEENNES contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l’océan Indien, constituent un crime contre l’humanité. »

Si l’expression « par les puissances européennes » a finalement été retirée, le législateur a délibérément écarté la traite musulmane (17 millions de Noirs réduits à l’esclavage – selon l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau), dont on cherche en vain la descendance dans les pays du Golfe arabique), et celle dont furent victimes les Européens par les Barbaresques d’Afrique du Nord (un million selon les conclusions du Britannique Giles Milton).”

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II – LES COUPS DE BÂTONS ADMINISTRES A CHRISTIANE TAUBIRA.

Christiane TAUBIRA est celle qui a – à juste titre, quoique son combat soit inspiré par une noble intention à l’origine – reçu le plus de coups de bâtons pour la célèbre loi mémorielle qui porte son nom.

Cela n’est pas près de finir. On va comprendre pourquoi.

Christiane TAUBIRA, actuellement ministre de la justice, sur la foi de sa méconnaissance de l’histoire du monde – ou de son propre vécu, dont les Bretons au moins comprennent qu’il a été très douloureux, car ils ont été victimes de drames atroces eux aussi -, voulait condamner les seules puissances européennes pour faits d’esclavage et de racisme.

Cette vision, partiale, partielle, est fondamentalement INEXACTE. Nous Bretons, avons une mission particulière pour la dénoncer, en raison des exactions ininterrompues que nous avons subies depuis les invasions des hordes françaises en 1487, et la totale destruction de nos droits immémoriaux par la France depuis 1789. (Voir notre article sur la colonisation de la Bretagne par la France, de 1532 à 2012).

1 – LE RACISME, L’ESCLAVAGE, LE COLONIALISME, ne sont en aucun cas des sécrétions malsaines des pays européens – pas plus que de la France, d’ailleurs : CE SONT DES PHENOMENES UNIVERSELS. Ils se confondent avec l’histoire de l’humanité; le cas des puissances européennes n’est qu’un cas particulier dans l’océan de l’histoire du monde.

Les premières traces écrites de cette pratique immémoriale, qui existait certainement plusieurs dizaines de milliers d’années auparavant, se retrouvent en Mésopotamie et en Egypte pharaonique. Plusieurs articles du code d’HAMMOURABI sont consacrés aux esclaves.

Il est INACCEPTABLE – et même stupide – de ne vouloir désigner du doigt et de ne condamner qu’un seul coupable, ou un seul groupe de coupables, unis ou non dans une même civilisation ou dans la même religion.

Depuis l’aube des temps, les êtres humains se sont livrés à cette activité, aujourd’hui considérée à juste titre comme monstrueuse. C’est TOUTE L’HUMANITE qui doit être condamnée, EN AUCUN CAS les seuls Etats européens.

2 – CHRISTIANE TAUBIRA, en agissant pour que soit votée la loi qui porte aujourd’hui son nom, A IGNORE PUREMENT ET SIMPLEMENT LES TRAITES ARABES, plus anciennes, plus cruelles, numériquement beaucoup plus importantes que les traites européennes.

Certains centres de vente d’esclaves sont identifiés depuis fort longtemps : Tombouctou, Alger, Tunis, Tripoli, Zanzibar … L’invasion de l’Algérie, en 1830, eut pour cause – entre autres, ce ne fut pas la principale -, de mettre un terme à la piraterie du deylicat d’Alger, qui, quoique largement déclinante, faisait encore des ravages dans toute la mer Méditerranée. A l’époque de sa ” splendeur “, un quart de la population d’Alger était composée d’esclaves.

Les chercheurs admettent que les Arabes ont fait 17 millions de victimes, les européens 12 millions. Ces chiffres sont certes plus qu’approximatifs, mais il est criminel pour une députrice française de les passer sous silence : cette gravissime omission cache nécessairement des arrières pensées malsaines : la volonté d’amputer la vérité et de ne condamner qu’une partie des coupables, en l’espèce, d’absoudre les plus criminels.

3 – CHRISTIANE TAUBIRA A OMIS DE CITER LES ETATS qui, actuellement, pratiquent, sous une forme ou sous une autre, l’esclavage : l’Arabie saoudite, la Mauritanie, le Soudan, le Yémen, le Darfour … Dans nombre de ces pays, des millions de femmes, par le statut indigne qui leur est imposé, sont d’authentiques et vraies esclaves.

L’Organisation des Nations unies et l’Organisation Internationale du Travail estiment que l’esclavage contemporain et le travail forcé concernent de 200 à 250 millions de personnes, au minimum. Un grand nombre sont des enfants. Les statistiques précises faisant défaut, il est vraisemblable que le phénomène est beaucoup plus important encore.

Au regard de ces chiffres monstrueux, actuels, et des dizaines de milliers d’années qui ont précédé, que représente la seule ville de Nantes ? Un pour 100 000, un pour 1 000 000 ? Qui le sait ? POURQUOI AVOIR CHOISI cette ville, capitale historique de la Bretagne, pour l’accabler ?

4 – BEAUCOUP PLUS GRAVE : L’OMISSION DES TRAITES NEGRIERES INTRA-AFRICAINES.

Cette ” scotomisation ” NE PEUT ÊTRE INVOLONTAIRE de la part d’une personne issue de la communauté noire, et possédant nécessairement des connaissances non négligeables sur l’esclavage.

Madame la députrice a omis de dire que les négriers européens, pas plus que les arabes, dans la quasi-totalité des cas, ne s’aventuraient pas dans le centre de l’Afrique : les sujets vendus comme esclaves à ceux qui les achetaient, préalablement ” capturés “, comme des animaux, par leurs frères de race, étaient  livrés en des endroits convenus, sur les côtes africaines, ou dans des centres comme Tombouctou, comme des bestiaux aux marchands d’esclaves, qui venaient les y  acheter, puis les transporter et les livrer à leurs acquéreurs définitifs.

(Sur ce point, voir notamment les phrases péremptoires du professeur Jacques HEERS, dans l’ouvrage pécité, pages 258 et suivantes :  » les capitaines jetaient l’ancre, négociaient au plus vite, et repartaient, heureux d’échapper au climat des fièvres …. on aborde chez eux, on leur donne des marchandises d’Europe, on charge LEURS esclaves et on revient …. Les chefs africains ont, pour assurer et développé leurs TRAFICS, lancé des troupes de guerriers de plus en plus loin, aménagé marchés, entrepôts et ports d’embarquement … les ports ou abordaient les navires N’ETAIENT NULLEMENT SOUS LE CONTRÔLE DES NEGOCIANTS ET DES NEGRIERS D’OUTRE MER, MAIS TOUS AUX MAINS DES NOIRS ESCLAVAGISTES « .)

La traite inter-négrière existe DEPUIS DES MILLIERS D’ANNEES.

Comme partout ailleurs, les guerres entre les groupes, les tribus, les royaumes, étaient incessantes, et se terminaient par des massacres, des violences de toutes sortes, et par la capture d’esclaves : sur ce point, l’histoire de l’Afrique ne diffère en rien de celle des autres continents. Les guerres inter-africaines continuent d’ailleurs à l’heure actuelle, sur la plus grande partie du continent. Tout le monde le savait (” tout le monde ” désigne ici les hommes et les femmes qui lisent, qui réfléchissent ce qui n’est pas le cas, sauf quelques rares et remarquables exceptions, pour ceux qui animent les émissions de radio et de télévision).

Le discours politiquement correct étant ce qu’il est,  par crainte de poursuites devant les juridictions correctionnelles françaises, personne n’osait le dire. Comme l’a écrit dans une formule cinglante, Bernard LUGAN, africaniste très connu, ” la moitié de l’Afrique a vendu l’autre moitié aux négriers arabes et européens “.

Cette phrase n’est en rien une négation de la traite dite ” transatlantique “, c’est l’expression concise et brutale de la vérité, à ceci près que les chiffres avancés par LUGAN le sont à titre d’image destinée à frapper les esprits, le pourcentage des africains vendus par leurs frères n’étant pas déterminable avec exactitude.

(Bernard LUGAN fait partie du monde très politiquement incorrect; on n’est aucunement obligé de partager les idées de ce brillantissime historien, l’un des plus intelligents de sa génération, honni et plus que jalousé par ceux de ses collègues qui trustent toutes les fonctions officielles. Aussi les médias du pays des droits de l’homme, par la censure impitoyable qui y règne, implicite et consentie par ceux qui servent le ” système “, lui sont strictement fermés. (La censure française n’est pas officielle, les ministères n’interviennent pas pour la faire régner; il s’agit d’une auto-censure, sécrétée par les serviteurs, clients et redevables du  » système « , qui permet à ceux-ci d’en bénéficier, en excluant les autres, et de tourner sur lui-même, comme une vis sans fin). A notre connaissance, alors que certains de ses collègues ” africanistes ” n’ont jamais posé les pieds sur le sol africain, Bernard LUGAN, né et élevé au Maroc, coopérant au Rwanda pendant des années, sans cesse en voyage en Afrique, n’a jamais été consulté par les gouvernants français; mais il a été l’un des principaux experts internationaux désignés par le Tribunal pénal international chargé de juger le génocide du Rwanda; ses rapports ont été jugés très pertinents, ce qui est dans l’ordre des choses) (Que d’ « experts  » nuls et incompétents avons nous vu désigner, en quarante ans, dans des sujets aussi multiples que variés, confiés à des « amis politiques » et à des clients, contre des sommes parfois pharamineuses ! Voyez l’affaire Xavière TIBERI, qui fit du bruit en son temps, pour une somme pourtant fort minime, eu égard aux pactoles versés à d’autres).

La situation actuelle est aberrante. La France pratique l’auto-flagellation, avec une obstination savamment entretenue par des accusateurs idéologues, la plupart survivants moraux de l’univers qui a assassiné plus de cent millions d’innocents, et dont certains admirent publiquement, sans fard, ” l’oeuvre civilisatrice de la Chine au Tibet ” (!!!). Le Professeur Olivier PETRE – GRENOUILLEAU, pour avoir osé accomplir son devoir d’homme de vérité, dans des textes et des livres qui sont aujourd’hui reconnus par la communauté scientifique, A FAIT L’OBJET DE POURSUITES devant les tribunaux. Ainsi vont les choses au pays des droits de l’homme (voir dans google : PETRE – GRENOUILLEAU, les articles et les vidéos consacrés à cet éminent chercheur).

Ici est l’incroyable imposture de la loi dite TAUBIRA. Les négriers africains pratiquaient leur commerce d’êtres humains, à leur avantage, sur des hommes de leur culture, sur des frères de race : selon le discours politique ” convenable ”, le mutisme, la lâcheté, la complicité dominantes aidant, ILS SONT CENSES ÊTRE INNOCENTS : personne ne les dénonce encore – en France du moins, non dans les pays anglo-saxons, qui eux, ont une autre pratique de la démocratie -, sauf quelques ” dissidents ” courageux.

Les négriers européens et arabes, beaucoup plus tard (7ème au 20ème siècle pour les premiers, 16ème au 19ème siècle pour les seconds), et pendant une période plus limitée, pratiquent leur commerce sur les rives de l’Afrique, de l’Amérique, du golfe arabo-persique : les uns capturent et vendent, les autres achètent et transportent : ces derniers sont SEULS COUPABLES, alors qu’ils pratiquent strictement la même abomination !!!!!!

Les européens, spécialistes de la repentance, se jettent de la cendre sur la tête, et se laissent accuser ! On a peine à croire que tant de sottise et de veulerie puissent exister. La gent journaleuse, après avoir jour après jour, pendant plusieurs dizaines d’années, déversé des vomissures sur la France, pour cause de racisme, de colonialisme, d’esclavagisme, continue à se taire. Seuls les plus avisés viennent de découvrir que ces phénomènes ne sont pas ni d’origine française, ni d’origine européenne, mais sont universels : bravo pour l’intelligentsia du pays des droits de l’homme !

(Pour gagner du temps, et pour mieux comprendre ce qu’a été et ce qu’est l’exploitation du concept de  » racisme « , retourné avec la complicité des médias contre l’Occident seul – la France en particulier -, écouter sur la toile la remarquable vidéo intitulée :  » SOS racisme ne reconnaît pas le racisme anti – blanc « ).

Lire surtout l’article de Pascal Bruckner, publié par le Nouvel Observateur en 2005.  Voici quelques lignes de cet auteur :

« Il y a vingt-trois ans, je publiais Le Sanglot de l’Homme blanc, où je dénonçais déjà la culpabilisation de l’Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l’autocritique et le repentir. J’y évoquais déjà, à l’époque, le racisme anti-Blancs, dont je demandais qu’il soit dénoncé au même titre que les autres. Je fus, pour cet essai, mis au ban de la gauche pendant des années, y compris dans ce journal. Alain Finkielkraut lui-même jugea le livre, à l’époque, excessif. Je constate qu’il m’a rejoint sur ce point. »

« Et comment ne pas avoir la plus grande méfiance, le plus grand dégoût vis-à-vis de tout mouvement, toute révolte qui proclame son anti-occidentalisme a priori et prend le caractère macabre d’une croisade raciale contre l’homme blanc ? Quand l’ONU inscrira-t-elle l’anti – occidentalisme et le racisme anti-Blancs au rang des crimes contre l’humanité ? »

V – C’EST A VOUS QUE JE M’ADRESSE, CHRISTIANE TAUBIRA.

J’ai connu bien d’autres ministres de la justice avant vous. Le premier,ce pauvre Michelet, ministre du général de Gaulle, plus tard député de Quimper. Un saint homme disait-on, sûrement pas une lumière, encore moins une sous-lumière !

N’est pas ministre de la justice qui veut : en France, c’est l’usage de nommer des incompétents à la tête des ministères : si ce pays va à vau-l’eau c’est par la faute du pouvoir et de cet incroyable clientélisme qui préside au choix des responsables. Nous avons tous connus des ministres de l’agriculture, citadins invétérés, qui n’ont jamais posé leurs pieds distingués dans un labour, des ministres de la marine qui n’ont jamais arpenté le pont d’un bateau; j’ai personnellement connu un secrétaire d’Etat à l’éducation nationale quasi-analphabète).

Nous espérons que vous, vous serez à la hauteur de votre tâche.

Connaissez vous les ouvrages capitaux de l’historien africain Tidiane N’DIAYE, qui confirment les chiffres de M. Olivier PETRE-GRENOUILLEAU, lesquels démontrent que la traite arabe tendait ni plus ni moins qu’à un GENOCIDE, qu’il existait alors des établissements spécialisés à fabriquer des eunuques, que les esclaves noirs importés par les arabes étaient MASSIVEMENT CASTRES – pour les empêcher de faire souche (!!!) -, ce qui explique que les millions d’Africains capturés et vendus laissent si peu de descendants en Afrique du Nord ? Pourquoi votre silence sur ce sujet ? Savez vous qu’on estime à plus de vingt-cinq pour cent la mortalité des esclaves noirs transportés en Afrique du Nord durant leur sinistre périple, sous la férule impitoyable des négriers africains et des  marchands arabes ? Certains auteurs estiment à CINQUANTE POUR CENT la mortalité provoquée par les techniques barbares de castration provoquées par les arabo-musulmans, ce que je crois plausible, en ma qualité de médecin. Savez vous encore que la traite des chrétiens en méditerranée durant le 17ème et le 18 ème siècles a porté sur plus de QUATRE MILLIONS DE PERSONNES (Robert C. DAVIS; Esclaves chrétiens, maîtres musulmans) ? Savez vous que sur les ” marchés ” d’Alger, de Tunis et de Tripoli, il s’est vendu, comme des bestiaux, UN MILLION de chrétiens capturés sur le pourtour de la Méditerranée, en particulier en Provence, en Languedoc, en Corse, en Sardaigne, en Espagne, en Italie surtout ? (Même auteur). Savez vous que les Portugais et les Espagnols entretenaient à Alger, bien avant l’arrivée de la France dans ce pays, des établissements religieux à demeure pour racheter à prix d’or cette misérable marchandise humaine, pour la rapatrier dans leurs familles ? (LAUGIER de TASSY, ouvrage accessible sur la toile).

Pourquoi avoir accepté de participer  à Nantes  à l’inauguration du mémorial condamnant la traite transatlantique, celle des Nantais surtout, et n’avoir pas crié que toutes les victimes des génocides méritent justice sur un pied de stricte égalité ? Vous ne pouvez ignorer, madame, que la France a, en Bretagne et en Vendée des crimes monstrueux à dissimuler (cf. Reynald SECHER, et notre article sur ” Les crimes contre l’humanité et de génocide perpétrés par la France en Bretagne et en Vendée …”).

Novopress Breizh, s’agissant de la présence de Lilian Thuram à Nantes, forme un accusation, et soulève une question grave, sur lesquelles nous n’avons aucune lumière :

” Ancien membre du Haut conseil à l’intégration, Lilian Thuram est connu de son côté pour être très engagé dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Un combat pas toujours désintéressé, bien au contraire. On se souvient en effet qu’en 2009 l’ancien tricolore milliardaire, qui avait été invité par le Conseil régional d’Alsace à venir témoigner devant des lycéens à l’occasion de la clôture du « Mois de l’Autre », avait demandé 20 000 euros pour donner une conférence d’une heure trente sur le thème du « racisme ». Une somme trop élevée pour Adrien Zeller, le président du Conseil Régional, qui n’avait pu aligner « que » 1 500 euros. « On ne vit hélas pas dans le même monde » avait conclu M. Zeller, dépité. On ignore si Lilian Thuram a monnayé sa présence à Nantes “….

Est-il exact, comme on peut le lire sur la toile, que vous ayez prononcé cette phrase ABOMINABLE, que l’on dit avoir été publiée dans l’Express du 4 mai 2006, qui tend purement et simplement à nier les horreurs de la traite arabo-musulmane, qui commence au 7ème siècle, soit MILLE ANS avant la traite européenne :

” Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes».

! ! ! !

Ah ! Bon ! Une personne simplement dotée de bon sens peut elle proclamer que la vérité doit être dissimulée, à seule fin de faire passer sur le dos des européens et des chrétiens la totalité de la responsabilité des massacres, de la colonisation, de l’esclavage des populations africaines, lorsque l’on sait que les arabes ont précédé de près de mille ans les européens dans ces domaines douloureux, et ont fait beaucoup plus de victimes qu’eux ?

Cette manière de procéder a pour effet de transformer en criminels – pour des crimes qu’ils n’ont pas commis – , des innocents : c’est monstrueux. Au plan politique, au moment ou il est IMPERATIF, pour que les communautés cessent de s’affronter, que CHACUN PRENNE SES RESPONSABILITES, et soit au courant des crimes qu’il a commis, pour ne pas les imputer aux autres, générant et entretenant UNE HAINE extrêmement maléfique pour notre société.

S’il est vrai que les propos qu’on vous prête sont véridiques, se peut-il que vous fassiez partie du gouvernement français, dans le poste aussi important que celui qui vous a été attribué ? Ces propos ne vous discréditent – ils pas pour parler de Justice ? Les souffrances qui sont les vôtres et celles de vos ancêtres ne peuvent constituer une excuse légitime : nous aussi, Bretons, nous avons souffert, mais c’est par la VERITE que nous obtiendrons réparation, en aucun cas par le mensonge. Nous avons non seulement acquis le droit de parler haut et fort, nous avons LE DEVOIR de parler pour ceux qui n’osent pas le faire.

Chacun de nous, dans tous les pays européens, vit dans la crainte permanente d’affrontements inter-ethniques. Des incidents graves se sont produits dans tous les pays, minimisés par les médias, sur ordre des gouvernements, pour ne pas effrayer les populations. Cette politique de l’autruche est COUPABLE, et nous expose, tôt ou tard à de graves malheurs, peut-être aussi dramatiques que celles qui se sont produites lors des génocides du Rwanda et de Turquie. La conviction se répand que, pou n’avoir pas su maîtriser les flux migratoires, c’est cette situation dramatique que nous allons devoir affronter. C’est ma conviction, elle est ferme.

Les différentes communautés se reprochent réciproquement leurs malheurs. Or, toutes sont, au regard du racisme, du colonialisme, de l’esclavage, dans la même situation : il existe un racisme anti-blanc comme un racisme anti-noir ou anti-arabe; les colonisations ont été perpétrées par tous les Etats et les civilisations disposant de la force pour soumettre les plus faibles. Il est INTOLERABLE que sur les écrans de télévision, soir après soir, on ne parle que des colonisations de la France, de l’Angleterre, de l’Espagne .., du racisme des Européens, de la traite transatlantique, des génocides nazis et turcs.

Avez vous, madame, jamais entendu parler des invasions et des colonisations arabes, parties de la péninsule arabique au 7 ème siècle, qui ont envahi et causé des dégâts effroyables sur tout le pourtour de la Méditerranée, jusqu’à remonter au centre des royaumes Francs ? Avez vous jamais entendu parler des invasions turques, qui se sont emparées des mêmes territoires, de nombreux siècles plus tard, remontant jusqu’à Vienne, au 16 ème siècle avec des exemples de cruauté qui font frémir, et que les historiens honnêtes (tous ne le sont pas, loin s’en faut), connaissent parfaitement ?

Ces faits appartenant à un passé qu’il est hors de question de justifier, VOULEZ VOUS NOUS DIRE EN QUOI LES EUROPEENS ET LES OCCIDENTAUX SONT PLUS COUPABLES que les autres criminels qui ont accompli les mêmes faits, sinon plus atroces ?

Le silence, le mutisme, l’absence quasi totale d’information, la peur de parler par crainte de représailles entretient non pas une incompréhension, comme on aime à la dire, mais une haine larvée ou explicite, qui tôt ou tard risque d’exploser, chacun étant persuadé, ne connaissant pas les méfaits de sa propre civilisation, impute tous ses malheurs à ceux d’en face.

Il importe, madame, que par une politique volontariste, les médias de ce pays soient mis en situation, non pas de mentir en permanence, pour satisfaire au goût du jour, au discours officiel, à la bonne pensance, à la répugnante lâcheté ambiante, MAIS DE DIRE TOUTE LA VERITE, AFIN QUE CELLE-CI SOIT PUBLIQUEMENT ETALEE, AUSSI LONGTEMPS QUE POSSIBLE.

Vous devez, puisque la France vous a investie de l’honneur d’assumer les hautes fonctions de ministre de la Justice – le SEUL POSTE que j’aurais accepté dans le gouvernement français, s’il m’avait été proposé, car IL TRANSCENDE TOUS LES AUTRES, et ne concerne en rien la seule république française – , considérer désormais que votre mission SACREE consiste à faire connaître au monde que TOUS LES PAYS EN SITUATION DE COMMETTRE DES CRIMES A L’EGARD DES AUTRES L’ONT FAIT, et qu’il est désormais I-NAC-CEP-TABLE de s’attaquer d’une manière exclusive aux pays européens, sans s’être livré à son propre examen de conscience. Seule une volonté fermement arrêtée permettra aux plus intelligents des hommes et des femmes qui peuplent ce monde d’être à égalité face aux horreurs du passé, et, ceci étant compris, de les reconnaître et de chercher à se comprendre.

Avez- vous la carrure pour remplir ce rôle ? Nous allons le savoir bientôt.

Votre honneur commande que vous répondiez aux questions qui vous sont posées dans des termes clairs. Ayant la connaissance et l’expérience des faits, nous ne croirons pas à des réponses dilatoires.

Le moins qu’on puisse dire, est que beaucoup ne vous aiment pas. Pour autant, il serait regrettable de ne pas vous reconnaître une part d’idéalisme, au nom duquel vous avez agi, même si c’est parfois en mentant, volontairement, par omission, ou par ignorance.

En votre qualité de ministre de la justice,vous devez maintenant, vous aussi, faire publiquement repentance, et vous mettre au service des souffrances de tous le peuples qui ont eu à souffrir, le nôtre en particulier. IL NE VOUS SERA PAS PARDONNE DE NE PAS LE FAIRE.

A défaut de vous connaître mieux, madame TAUBIRA, nous avons ceci en commun : la GUYANE, votre pays, a été envahi, et enlevé à ses habitants, qui en sont les légitimes propriétaires; la Bretagne,  a été envahie par des voleurs, et exploitée par des voleurs. La grande différence : les richesses de la GUYANE – le pétrole en particulier – sont perdues pour vous, car votre population est trop peu nombreuse pour se réapproprier son Histoire, ses biens et ses droits. La Bretagne, elle, va renaître à la vie internationale, sans que les moulinets des Français y fassent RIEN : la prise de conscience des Bretons de ce qu’ils ont été, de leur histoire, de ce qu’ils sont, rend le phénomène irréversible.

L’ABOLITIONNISME : UN CONCEPT EUROPEEN. Il vous reste encore, Christiane TAUBIRA, beaucoup à faire pour compléter votre Oeuvre : je pense que depuis la vote de la loi qui porte votre nom par le Parlement français, on vous aura ouvert les yeux sur de nombreuses réalités. Par exemple, même si l’esclavage n’a commencé à être aboli que tardivement, ce sont les penseurs occidentaux qui ont, peu à peu, pris conscience de l’indignité de cette pratique, et de l’absolue nécessité de la faire cesser. L’Eglise a joué un rôle très important dans cette évolution, de même que dans l’émancipation de la femme. Ce sont les pays Européens qui, les uns après les autres ont voté les lois d’abolition. Ce sont eux qui ont contraint les pays d’Afrique et arabo-musulmans à inclure des lois abolitionnistes dans leur appareil législatif … sans guère d’effets dans quelques pays encore.

Ouvrir les yeux du monde à la vérité, avouer ses propres fautes, font partie du rôle bien compris d’un ministre honnête de la Justice. La France vous observe. Les autres pays aussi. La Bretagne guette avec attention ce que sera votre action pour le rétablissement des droits des peuples, en particulier de bénéficier d’un enseignement PRIORITAIRE de la langue de leurs ancêtres, et le rétablissement de leurs droits, abolis en 1789.

Si vous accomplissez vos devoirs dans cette direction, nous serons cette fois heureux de vous accueillir à Nantes, et dans toute la Bretagne. Et sachez bien, Madame, que lorsque vous reprendrez votre combat pour que la Guyane soit rendue à ses légitimes propriétaires, beaucoup de Bretons seront à vos côtés.

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CONCLUONS :

1 – LE PRINCIPE DE NON DISCRIMINATION – qui n’est qu’une autre manière de nommer le principe de l’égalité, en dignité, des êtres humains -, applicable aux nations comme aux individus, essentiel en droit international, doit recevoir application STRICTE en matière de racisme, d’esclavage, de colonialisme. Ces problèmes concernent toute l’humanité. Il est hors de question de dissimuler tout ou partie de la vérité : tout doit être mis sur la table, l’histoire doit être écrite avec la plus grande rigueur. Pas davantage ne peut-on admettre que ces crimes, qui sont communs à toutes les civilisations, bénéficient de traitements privilégiés, soient exploités au bénéfice des uns, au détriment des autres … Dans cette matière, n’y a pas de hiérarchie dans l’horreur …

2 – Il y a une priorité absolue en Bretagne, s’agissant du travail de mémoire : LA RECONNAISSANCE OFFICIELLE DU GENOCIDE BRITO-VENDEEN par la France …

La construction de mémoriaux est louable. Notre pays (je parle de la Bretagne), est couvert de monuments aux morts. C’est bien.  Il y a une erreur manifeste cependant, qui va le devenir de plus en plus : ces monuments doivent être érigés, commémorant exclusivement les guerres françaises, non pas aux MORTS pour LA FRANCE, MAIS AUX MORTS par LA FRANCE. Depuis l’annexion de 1491, la Bretagne n’a plus fait la guerre à personne, ni à aucun pays d’Europe ou d’ailleurs. Elle a été entraînée à des oeuvres meurtrières qui ne la concernaient NI DE PRES, NI DE LOIN. Les dernières guerres d’indépendance, de 1487 à 1491, furent des guerres DEFENSIVES, exclusivement, face aux invasions françaises. Et durant les guerres de cent ans, la politique sage des ses gouvernements, aussi longtemps que cela a été possible, a été de tenir notre pays à l’écart des conflits meurtriers opposant les français et les anglais.

CE DONT LA BRETAGNE a un besoin impératif, pour sa reconstruction mentale, ce n’est pas d’un mémorial de l’esclavage, MAIS D’UN MEMORIAL COMMEMORANT LE GENOCIDE BRITO-VENDEEN de 1793 et de 1794.

3 – Le MEMORIAL DE NANTES DOIT ÊTRE RECONSTRUIT, DANS SA TOTALITE, non sans avoir largement dénoncé l’exploitation qui a été faite, à la fois par idéologie politique et par ignorance de l’histoire du Monde …

LES PRINCIPALES CIVILISATIONS QUI ONT PRATIQUE L’ESCLAVAGE,  y auront une place non pas discriminatoire, mais une place égale, avec quelques nuances cependant. Seront donc représentés dans ce nouveau mausolée :  …

Les ” traites orientales “, de loin les plus meurtrières;

Les traites inter-africaines;

La traite transatlantique.

Les autres occuperont une quatrième place, en attendant que les recherches historiques leur accorde le sort qu’elles méritent.

Nantes continuera à paraître dans ce mémorial, MAIS SEULEMENT POUR LA PART QUE CETTE VILLE A REELLEMENT REPRESENTE dans ce commerce inter-humain.

Il est hors de question que les Bretons nient leur participation  à la traite transatlantique, ou aux autres crimes auxquels ils pourraient avoir participé, comme les autres, ni plus, ni moins.  Mais ils le feront à hauteur de leur part de responsabilité dans l’histoire du Monde. Même s’il ont fortement conscience de l’abomination de l’esclavage sous toutes ses formes, ILS REVENDIQUENT cette part qui leur est imputable, comme le veut la morale, et pour l’apaisement des esprits. IL EST IMPENSABLE QU’IL ACCEPTENT D’ÊTRE DESIGNES DU DOIGT pour les crimes commis par d’autres, ni qu’ils renoncent, de près ou de loin, à la désignation claire de ceux qui ont trempé dans cette tare du genre humain. Et ils entendent obtenir réparation, non par la manipulation de l’histoire, MAIS PAR LA VERITE.

Des actions seront entreprises auprès des pays qui se sont rendus coupables d’esclavage, afin qu’ils bâtissent, eux aussi, des mémoriaux et envoient à Nantes documents et témoignages les concernant : l’Algérie, la Lybie, Zanzibar, la Tunisie, le Mali …

Dès maintenant, les programmes scolaires doivent OBLIGATOIREMENT inclure un enseignement sur l’esclavage, en accordant la première place aux crimes des nations arabo-musulmanes, dans les termes ci-dessous. Il serait bon que vous rendiez OBLIGATOIRE, dans TOUTES les écoles, la projection des films et vidéos réalisés par M. Tidiane N’DIAYE, cet universitaire franco-sénégalais, dont l’honnêteté est si remarquable.

Les frais de la reconstruction du mausolée de Nantes seront à la charge de la France, qui a permis et assumé l’infamie actuelle.

BIEN ENTENDU, LA PLACE LA PLUS IMPORTANTE DANS CE MEMORIAL RECONSTRUIT SERA RESERVEE AU GENOCIDE BRITO-VENDEEN DE 1793-1794.

Lorsque cela sera fait il sera possible de remplacer les phrases présentant le mémorial reconstruit par les suivantes :  » Ce mémorial marque de manière solennelle le rapport de la France à son passé de pays négrier, et d’auteur du génocide perpétré par ses armées sur les populations de Nantes, de Bretagne, de Vendée et des départements de l’Ouest, en 1793 et en 1794 « .

L’ ” affaire Nantaise “, dont vous n’auriez pas dû vous mêler, nombre de Bretons étant informés de l’histoire de l’esclavage dans le monde, a été très mal vécue en Bretagne : ils s’en souviendront.

On appréciera, lors de la nouvelle inauguration du Mausolée, que ceux qui ont trafiqué ou distordu l’HISTOIRE comparaissent sur la tribune, en chemise blanche, comme les bourgeois de Calais.

On est saisi de vertige lorsqu’on songe au travail utile qui aurait pu être réalisé en BRETAGNE, avec les huit millions d’euros investis : et si tout cet argent avait été utilisé pour restaurer et enseigner la langue bi-millénaire et l’Histoire des Bretons ? Et si, beaucoup mieux encore, au lieu de gaspiller tout cet argent puisé dans la poche des contribuables, LE CONSEIL MUNICIPAL DE NANTES L’AVAIT UTILISE POUR LE DISTRIBUER AUX ASSOCIATIONS ET AUX ORGANISMES QUI LUTTENT SUR LE TERRAIN CONTRE L’ESCLAVAGE ?

POST-SCRIPTUM IMPORTANT, sur l’esclavage et le servage en Bretagne.

Permettez enfin, chère madame TAUBIRA, de vous dire ceci : nonobstant la participation de Nantes au commerce esclavagiste – bien moins important que LIVERPOOL, LONDRES, ALGER, ZANZIBAR, TOMBOUCTOU, TUNIS  et autres lieux, IL N’Y A EN BRETAGNE, NON SEULEMENT AUCUNE TRACE D’ESCLAVAGE A PARTIR DU XI ème SIECLE, mais même de SERVAGE. Le Pays auto-proclamé  » des droits de l’homme « , non sans de sérieux hoquets, tergiversations, hésitations, a aboli l’esclavage en 1848. La Bretagne ne connaît même plus le servage sur son territoire depuis près de MILLE ANS (ci-après les références historiques, en particulier l’article très argumenté de LA BORDERIE, lisible sur la toile). Voyez la différence. Le peuple Breton est identifié en Grande Bretagne bien avant Jules CESAR; on ne parle guère de  » nation française « , peuple tardif, avant les 12 ème et 13 èmes siècles. Nous sommes le pays de Tristan et Iseult, du roi Athur, de la Table ronde, du Chevalier Lancelot, de la fée Mélusine, de Merlin l’Enchanteur, de toute cette littérature qui a ensemencé et enchanté l’Europe dès le 12 ème siècle, et porté dans toutes les cours du temps nos idéaux chevaleresques (voir : matière de Bretagne et romans bretons). Le reste est à l’avenant. Quatre bretons ont accepté de faire partie du gouvernement français : dites leur cela; ils le méritent, après tout : il est notoire, en Bretagne, que tous les quatre ont mené un dur combat pour laver notre déshonneur, pour sauver notre langue, notre culture : le chemin qui mène à l’héroïsme est laborieux, ils le gravissent à (très) petits pas (lisez dans Google : Mélennec Lebranchu, vous saurez tout, et cela vous distraira).

(Ne leur dîtes pas que, vu la décrépitude de l’enseignement en France, certains écoliers croient que l’hymne national français est LA PAIMPOLAISE !).

Pour information, enfin : nos historiens situent au 10ème siècle, la fin du servage en Bretagne; la France n’abolit le servage qu’en 1789 (le roi Louis XVI précède la  » révolution  » : 1779 sur ses terres). D’après Wikipédia, la Bretagne met fin au servage au 12 ème siècle : bravo les Bleus, en toutes choses, vous êtes les gagnants !).

Docteur Louis MELENNEC, breton, ex-consultant près le Médiateur de la République (française).

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Sur la loi Taubira, lire ou écouter :

– L’excellent article : Agora Vox, La loi Taubira, inconstitutionnelle, liberticide, négationniste.

– Le racisme universel, publié par AGORA VOX. Article essentiel.

– Le colonialisme oriental,

– Le crime des nations arabo-musulmanes ..

– La traite orientale …

– L’esclavage des populations blanches ..

– Robert C. DAVIS. Toute étude sur l’esclavage passe par cet ouvrage, autant que ceux de Olivier PETRE-GRENOUILLEAU.

– BRUCKNER Pascal, Le sanglot de l’homme blanc, La tyrannie de la pénitence …

– HEERS Jacques, Les barbaresques,

– HEERS Jacques, Les négriers en terre d’Islam, La première traite des noirs, du 7ème au 16ème siècles, Paris, 2003, éditions Perrin.

– LA BORDERIE (Arthur LEMOINE de), Mémoire sur le servage en Bretagne, avant et après le 10 ème siècle. Cette belle étude démontre que le servage disparaît en Bretagne au 10ème siècle.

– LUGAN Bernard, vidéos nombreuses sur la toile.

– LUGAN Bernard, Histoire de l’Afrique, des origines à nos jours, Paris,

– MILTON Giles,

– N’DIAYE Tidiane : La traite orientale, Le génocide voilé, La traite négrière, Le crime des nations arabo-musulmanes .. Ces ouvrages sont fondamentaux.

– N’DIAYE Tidiane, vidéos nombreuses sur la toile. A écouter absolument.

– PETRE-GRENOUILLEAU Olivier. Traites négrières, Paris, éditions Gallimard, 2004   …. Plusieurs vidéos sur ce livre, et les polémiques qu’il a engendrées. Voir en particulier celle de M.M. Pollac et Zeimour.

– Sur la lettre écrite par le docteur Mélennec à M.M. CHIRAC et de VILLEPIN, sur l’auto – flagellation de la France par elle – même, et sur la honteuse inertie de ses hommes politiques : voir le site de Louis MELENNEC.

– LOUIS MELENNEC, lettre écrite au Médiateur de la République, en 1998, à la faveur de sa candidature aux fonctions de Médiateur (http://www.site.louis-melennec.fr/lettre_melennec_pelletier.htm) : le Médiateur, qui devrait être le Solon des temps modernes, est un élément du ” système “, nommé par le seul président de la République, pour la raison, qu’il fait partie de ce système, et contribue à en assurer la pérennité. C’est qui est une grave anomalie, que j’ai dénoncée maintes fois. Autre position, inébranlable, exprimée dans cette lettre : TOUS les responsables occupant de hautes fonctions dans l’Etat, la Justice, l’Administration …. ne doivent être nommés qu’après leur audition par des commissions composées de personnes réputées pour leur intégrité et leur compétence : Nicolas SARKOSY l’a promis; je l’aurais, sans aucun doute – par mon obstination et mes excellentes relations avec des députés et de sénateurs -, obtenu si j’avais été nommé Médiateur de la République. Une des raisons pour lesquelles – parmi d’autres -, la candidature MELENNEC – ne pouvait prospérer. La Bretagne en aurait bénéficié également : elle en a bien besoin (cf : mes chroniques, notamment sur Rohan, Lebranchu, Le Drian, et tant d’autres …..).

SECHER Reynald, La désinformation autour des guerres de Vendée, L’Etoile du berger, Anet, 2009.

SECHER, Reynald,Vendée, du génocide au mémoricide, Paris, éditions du Cerf, 2011.

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LECTURES ANNEXES. Tous ces articles et extraits d’articles – avec quelques dizaines d’autres -, se retrouvent sur la toile, par quelques ” clics “.

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ESCLAVAGE : LE LOURD TRIBUT DES TRAITES ” ORIENTALES .” (Occidentalis. La traite oubliée des négriers musulmans).

” Ces traites, malgré leur ampleur, demeurent mal connues. Leurs évaluations chiffrées font l’objet de nombreuses erreurs. Seuls les travaux de l’historien américain Ralph Austen, nous fournissent les données les plus solides sur le sujet Selon lui, dix-sept millions de personnes auraient été déportées par les négriers musulmans entre 650 et 1920. Plus généralement les historiens évaluent de DOUZE A DIX HUIT MILLIONS d’individus le nombre d’Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire. Les comptes précis tenus par l’administration du SULTAN DE ZANZIBAR ont permis d’évaluer à plus de 700.000 le nombre d’esclaves qui ont transité par l’île à destination du Golfe arabo-persique entre 1830 et 1872 (en quarante deux ans : bravo, sultan !). Un chiffre très élevé qui peut justifier largement le chiffre avancé par Ralph Austen. Au total, à elles seules, « les traites orientales » seraient donc à l’origine d’un peu plus de 40 % des 42 millions de personnes déportées par l’ensemble « des traites négrières ». Elles constitueraient ainsi LE PLUS GRAND COMMERCE NEGRIER DE L’HISTOIRE .”

LE CRIME DES NATIONS ARABO-MUSULMANES À l’ENCONTRE DES PEUPLES NOIRS  (Extrait du livre de Tidiane N’DIAYE)
 
L’origine de l’auteur de ces lignes – il est franco – sénégalais -, la sérénité avec laquelle il s’exprime dans toutes ses conférences, ses qualités scientifiques, donnent à ce texte un poids considérable.

” Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terres d’Islam, est comparable à un GENOCIDE. Cette déportation ne s’est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi – et dans une large mesure – une véritable entreprise programmée de ce que l’on pourrait qualifier « d’extinction ethnique par castration. » Sur le sujet, bien des écrits témoignent des traitements abominables que les Arabo-musulmans réservaient aux captifs africains, et aussi de leur solide mépris envers les peuples du bilad as-Sudan (le Pays des Noirs.)
Ainsi et à ce propos, l’historien Ibn-Khaldum énonce :« les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, EN RAISON D’UN DEGRE  INFERIEUR D’HUMANITE, leur place étant PLUS PROCHE DU STADE ANIMAL »,  jugement qui se passe de commentaires. Bien des peuples africains s’étaient pourtant converti à l’Islam, notamment depuis l’arrivée des Almoravides. Cette conversion ne les préservait nullement de l’état de « proie », en dépit de leur statut d’ « étrangers » et de « récents convertis. » Car si la loi islamique ne revêt aucune forme de discrimination liée à ce qu’il fallait bien nommer « la race » à l’époque, les Arabes prendront leurs aises avec l’esprit du texte. C’est ainsi que le marocain Ahmed al-Wancharisi décrétait que « seul un incroyant peut être réduit en esclavage… Mais s’il y a un doute sur la date à laquelle un homme est devenu esclave et s’est converti à l’Islam, on ne peut remettre en question sa vente ou sa possession. »

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L’OPINION DU POËTE ARABE AL MUTABANI SUR LES ESCLAVES ( voir l’article Le crime des nations arabo-musulmanes …).

De nombreux fils ou petit-fils de concubines noires, se sont illustrés à la tête d’armées arabes voire même du premier califat, comme Omar et Amr Ibn al As, conquérant de l’Egypte. Le célèbre eunuque nubien Abû ‘l-Musk Kafur, devint régent d’Egypte au Xème siècle. Pour illustrer le mépris qu’il inspirait à ses compatriotes, poète arabe AL MUTANABBI lui dédia cette satire injurieuse. Peu de textes, dans l’histoire du monde, osent parler des êtres humains d’une manière aussi REPUGNANTE. Relisez à haute voix ce texte devant ceux qui vous accusent : vous allez les voir blémir. Oseront-il recommencer ? Le sentiment que je veux réveiller chez vous, lecteurs : LE DEGOÛT :
……………………………………………………………
” L’esclave n’est pas un frère pour l’homme libre et pieux
Même s’il est né dans des habits d’homme libre.
N’achète pas un esclave sans acheter une trique
Car les esclaves sont infects et bons à rien.
Jamais je n’aurais pensé vivre pour voir le jour
Où un chien me ferait du mal et en serait loué
Pas plus que je n’imaginais voir disparaître
Les hommes dignes de ce nom
Et subsister l’image du père de la générosité
Et voir ce nègre avec sa lèvre percée de chameau
Obéi par ces lâches mercenaire
s.@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

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HISTOIRE DE L’ESCLAVAGE. LES TROIS TRAITES NEGRIERES. ” On dispose sur elle de moins d’études et de données que sur la traite Atlantique. La capture des futurs esclaves était une affaire purement africaine, sauf au début de la traite Atlantique ou quelques captifs furent kidnappés par des négriers blancs portugais. Les esclaves étaient vendus entre africains contre de l’or dont profitaient les rois africains du Bénin, du Congo ou d’Angola. Ces esclaves étaient soit des asservis de naissance, soit des prisonniers de guerre pris et vendus par des peuples voisins, soit des condamnés et punis pour crimes et délits; enfin certains enfants étaient vendus par leur famille ou abandonnés. Avant 1850, seul un tiers des survivants captifs restaient sur place, principalement des femmes et des enfants, alors que les autres étaient exportés par la traite occidentale, mais après 1880 et l’abolition de l’esclavage dans la plupart des pays, la quasi-totalité restera sur place. On estime qu’au total 14 millions de noirs furent ainsi réduit en esclavage sur place. En Mauritanie l’esclavage n’est aboli que depuis 1980.”

FRANCE INTER : LES MENSONGES ET LA CENSURE FRANCAIS. LETTRE A M. LE BRAS, A PROPOS DE SON LIVRE SUR  » L’INVENTION DE LA BRETAGNE « .

GOOGLE : cliquez : France inter, l’invention de la France, mélennec, …

LIRE, ABSOLUMENT : La colonisation de la Bretagne par la France, de 1532 à 2012.

NOUVELLE VIDEO SUR YOUTUBE : faire dans la case Google : mélennec haendel

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AVERTISSEMENT. La présente lettre a été adressée à M. LE BRAS, il y a plus de deux semaines, dont l’article sur  » L’INVENTION DE LA FRANCE  » a attiré un nombre élevé de lecteurs. Le mot  » invention  » ne peut être plus adéquamment choisi : l’assassinat des nations périphériques annexées par les rois de France (les Bretons, les Basques, les Béarnais, les Corses, les Savoyards, les Alsaciens, les Flamands), ont été rayées de la carte, par des « révolutionnaires » dont le mental était gravement atteint, dans des conditions honteuses. Plusieurs de ces sujets, aujourd’hui considérés par la France comme des héros, méritaient l’asile psychiatrique et la camisole de force. De la part de FRANCE INTER, il y avait – du moins je l’ai cru -, l’intention de ne pas faire apparaître dans les commentaires publiés, la lettre qui suit, dont le ton est ferme, sans aucune autre intention que de servir la vérité. Depuis lors, cette omission, volontaire ou non, a été réparée : le texte ci-dessous est publié, avec les autres. Remercions M. LE BRAS de l’avoir fait : quelles que soient ses opinions sur l’avenir de la Bretagne, qu’il soit jacobin, européen ou mondialiste, il a fait preuve d’honnêteté intellectuelle. Il sert le débat qui s’amplifie sur ce sujet douloureux. Nous apprécions cette attitude : bientôt, le monde entier connaîtra dans quelles conditions la Bretagne a été envahie et annexée par son voisin impérialiste et nationaliste, et ce qu’a été l’abominable GENOCIDE perpétré par la France en 1793 et en 1794 en Bretagne et en Vendée. Ce faisant, notre démarche est saine et vraie; elle obéit à des impératifs moraux stricts. Le gouvernement français actuel ayant l’intention de relancer – idiotement – le débat parlementaire sur le génocide arménien, nous allons reprendre nos contacts avec la Turquie. Bien entendu (voir dans Google : Mélennec Turquie).  LM. (Le 13 juillet 2012).

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M. LE BRAS,

L’incroyable obstination de l’Etat français à vouloir continuer à enseigner l’histoire de France dans les écoles bretonnes – celle d’un PAYS ETRANGER -, et à interdire l’enseignement de leur histoire nationale aux jeunes Bretons, malgré les voeux fermement affirmés et réitérées par les associations, et les dénonciations périodiques auprès des Instances internationales, notamment de l’ONU, alors qu’elles interdisent de telles pratiques, relève de l’hallucination ; pire : de la sottise élevée au rang de valeur fondamentale d’un pays qui ose encore s’autoproclamer – sans crainte du ridicule – la patrie  » universelle  » des Droits de l’homme.

Vous voila, enfin, à la croisée des chemins : comme tant d’autres bretons de Paris et de l’étranger, vous êtes en train de découvrir par quelles atrocités vos ancêtres, envahis, battus, détruits, ploukisés pendant des siècles, ont CRU qu’ils étaient français.

N’ayez pas honte de reconnaître votre erreur : nous sommes des centaines de milliers dans cette situation : vous comme moi, nous sommes les descendants des êtres humains que la France a transformés mentalement en quasi-animaux, en ploucs. Et qui sont aujourd’hui guéris.

Le catéchisme français a été introduit par la violence dans notre cerveau (l’école de Jules Ferry, notamment), dès l’enfance. Et nous avons réellement cru que nous étions des Ploucs, car c’était la seule issue qui nous était infligée.

Quels moyens avions nous de nous défendre contre ce conditionnement honteux, ces mensonges ?
C’est à trente ans que j’ai commencé à réfléchir. Soit quarante ans de recherches, de trouvailles, qui m’ont peu à peu permis de découvrir l’ATROCITE de l’action de la France en Bretagne : les invasions, la destruction de notre appareil d’Etat, la nomination de Français dans tous les postes de responsabilité, la destruction de l’autonomie que nous avions su conserver, par la mirifique révolution des droits de l’homme, la destruction de la langue, l’abominable lavage des cerveaux, la censure permanente, enfin, le sacrifice de plusieurs centaines de milliers de jeunes Bretons dans des conflits militaires dans lesquels seule la France nationaliste féroce, agressive, et prédatrice, était partie prenante.

Quel sinistre bilan !

J’ai été soutenu dans ma démarche par mon intransigeante honnêteté intellectuelle, apprise chez mes parents, dans mon enfance, en pays bigouden, entièrement bretonnant à l’époque, et par le souci quasi-furieux de faire connaître la vérité à nos concitoyens.

Cette démarche, à contre-courant des mensonges imposés par notre voisin de l’Est, pour avoir surpris en son temps, porte aujourd’hui des fruits prometteurs.

Ces deux mobiles m’ont permis de ne jamais fléchir, ET, DANS L’ACCOMPLISSEMENT DE CE QUE J’AI CONSIDERE COMME UNE MISSION, DE N’AVOIR EU PEUR DE PERSONNE. Même lorsque je me savais menacé.

Il vous reste assez de temps pour réfléchir – vu votre âge – et, cela étant fait, pour agir. Morvan-Lebesque, et tant d’autres, l’ont fait : pourquoi pas vous ? Vous vous honoreriez en les imitant. Et VOUS RENDRIEZ SERVICE : au pays de vos ancêtres, la Bretagne; aux Bretons; même aux Français, qui ont droit à la vérité que leur cache la propagande officielle de leurs gouvernants, globalement si méprisables. A l’être humain, tout simplement.

(Morvan-Lebesque, Comment peut-on être breton, Paris, le Seuil, 1970. Ouvrage fondamental).

La présente lettre ne sera pas publiée sur votre blog : tant mieux. C’est ainsi que la France MENT : par le censure.

Mais soyez sûr qu’elle paraîtra sur le mien.
Lequel de nous pourra garder alors la tête haute ???

Dr MELENNEC

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LES COMMENTAIRES QUE FRANCE-INTER N’A PAS VOULU PUBLIER.

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Ces brefs extraits sont publiés à la fin de notre étude – non encore terminée -, sur LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE, de 1532 à 2012. Voici ces deux textes :

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1 – L’OEUVRE CIVILISATRICE DE LA FRANCE, VUE PAR LES OCCITANS : UN TOTALITARISME IMPITOYABLE ET EFFARANT.

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De nombreux articles ont été publiés sur les persécutions subies par les occitans sur la toile.

Il est intéressant de citer ici quelques extraits de ces études.

(1) ” (…) Le premier travail de l’instituteur fut d’apprendre aux jeunes Occitans, Bretons, Basques et Corses que la langue qu’ils parlaient était un vulgaire patois (…) que pour réussir il fallait parler le français et oublier sa langue maternelle (…) Les vieux s’en souviennent (du senhal). Le fond de leur aliénation fut atteint à l’école, où on leur inculqua la honte de leur langue, de leur accent, les obligeant à rejeter consciemment leurs attaches, leur façon d’être, à renier leur univers culturel et leur personalité de peuple.

” (…) Nous sommes treize millions d’Occitans spoliés de leur culture par l’école de Jules Ferry, école qui a tenu les jeunes dans l’ignorance totale de la culture de leurs parents, brisant le lien des générations. L’idéologie de l’école bourgeoise était de tuer les minorités, de les écraser dès l’école pour mieux les broyer dans la machine sociale. L’enseignement primaire était un désert culturel : niaiserie des leçons de morale (!), morceaux choisis – trop bien choisis – de littérature, histoire de France mensongère et tronquée comme il n’est pas permis (…) “.

(2) EXTRAIT DE L’ARTICLE, remarquable, » L’OCCITAN, UNE LANGUE, LA SCOLARISATION  » (voir Google) : Une giffle retentissante pour la vanité STUPIDE du pays des droits de l’homme, une fessée magistrale pour certains (et certaines) universitaires bretons qui ont joué et continuent à jouer le jeu du colonisateur; une honte pour les politiques bretons cloportes.

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 » Même si les révolutionnaires avaient compris que seule une scolarisation massive pourrait permettre de convertir l’ensemble de la population à l’usage du français, il faudra finalement attendre presque un siècle pour que les lois Jules Ferry (1881-1882) permettent de concrétiser cette idée à l’échelle de la population française tout entière ….

 

Jules FerryInformations

 » Pour l’occitan, comme pour les autres langues de France, l’école devient le lieu de la stigmatisation du « patois » et de ses locuteurs. Le terme de « patois » devient d’ailleurs au sein de l’école française et des discours officiels pratiquement le seul terme en vigueur pour désigner l’occitan et les autres langues de France. Cette stigmatisation des locuteurs des langues de France a parcouru le XIXe siècle et a fini par persuader les occitanophones que leur langue, leur « patois », se situait à un degré inférieur sur une échelle de valeurs linguistiques perçue dorénavant comme inébranlable. Entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on dénombre une quantité importante de publications dont le but est de promouvoir l’usage du français sans retour possible vers l’occitan…

 » Aujourd’hui encore, bon nombre de Français restent persuadés du caractère monolithique de la langue française depuis des siècles, tant l’enseignement scolaire a fait et fait encore l’impasse sur la place des autres langues dans l’évolution culturelle, littéraire et politique de la France. Le fait que l’école n’ait jamais contribué à diffuser de connaissances sur les langues de France n’a pu que renforcer le sentiment des occitanophones de parler un « patois ». Sans la connaissance de l’histoire culturelle d’une langue, de sa place antérieure, des systèmes de codification qu’elle a connus, il ne peut pas y avoir de conscience linguistique collective.

 » Dans cet extrait du « Tour de France par deux enfants », manuel scolaire, publié en 1877, réédité près de 400 fois, vendu à 8 600 000 exemplaires et lu par plusieurs générations d’écoliers, on voit comment l’Éducation nationale fait clairement la promotion du monolinguisme français dont l’apprentissage va pouvoir contribuer à la  » cohésion nationale  » (sic !)……

 


 » Dès la mise en place de l’école pour tous, la conversion au français sera rapide puisque l’institution prend en charge la totalité des nouvelles générations. Pour ce faire tous les moyens sont bons : certains instituteurs utilisent leurs compétences en occitan pour faciliter le passage au français, d’autres utilisent des moyens plus répressifs comme le « signal ».

 » EXTRAIT du règlement disciplinaire pour les écoles publiques de la Commune d’Ambialet (Tarn) du 1-1-1852, cité par G. Maurand, Phonétique et phonologie du parler occitan d’Ambialet (Tarn), thèse d’État, 1974, Université de Toulouse Le Mirail.

 » Les élèves doivent toujours parler français, sous quel prétexte que ce soit, il devra y avoir un signal. Et celui entre les mains de qui le signal se trouvera à l’entrée de la classe sera puni de la retenue après la classe de un quart d’heure à une heure, ou du verbe parler patois, suivant la force des élèves, OU A GENOUX.  » (!!!!!!!!!!!) (C’est nous qui soulignons cette horreur. L.M.).

 » Dans tous les cas, la conversion à l’usage du français joue SUR LE SENTIMENT DE HONTE que doit susciter l’usage du « patois », et qui s’est lentement établi chez les locuteurs mêmes de l’occitan. Faire honte au locuteur du « patois » semble être une constante des situations diglossiques dans lesquelles on vise LA DISPARITION DE LA LANGUE « basse ».

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2 – L’OEUVRE CIVILISATRICE DE LA FRANCE VUE PAR LES NICOIS, EUX AUSSI COLONISES PAR LA FRANCE, PERSECUTES ET ACCULTURES COMME LES BRETONS.

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Extrait de l’excellent article : ” LA TARE ORIGINELLE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE “, par Bob Lenissart.

” Nous avons subi des persécutions dans notre comté de Nice, à l’occasion des guerres que la France n’a cessé de nous livrer tout au long de notre histoire, et que l’on n’enseigne pas dans l’histoire de France, celle qui est racontée aux petits écoliers Nissarts,  suivant une scolarité obligatoire dans les écoles de la prétendue « république française ». L’épopée des « Barbets », nos résistants Nissarts, n’a pu être mise sous l’éteignoir par l’impérialisme culturel français, leurs faits d’armes sont parvenus jusqu’à notre époque: ils ont souvent payé de leur vie,ainsi que leur proches, la défense de leur terre .

Mais, le comportement actuel de la « république française » à l’égard des peuples qui sont placés sous son administration (les Basques,  les Bretons, les Catalans, les Corses, les Savoisiens et autres Nissarts), cette volonté de décider pour eux et de gérer leur vie au travers du tamis de la culture francilienne, ce jacobinisme exacerbé, cette négation systématique de l’identité des « Patries Charnelles » ne datent pas d’aujourd’hui; ils étaient présents dès l’avènement de cette « république », dont l’idéologie originelle est fondamentalement TOTALITAIRE.

Nous avons reçu, de la part de nos amis et frères Bretons, un texte effrayant, qui traite du génocide perpétré par la France dite ” des droits de l’homme ” en Bretagne et en Vendée, tiré du blog de Louis Mélennec, fort intéressant, qui relate les crimes commis par la jeune « république française » et qui sont, en fait, les actes fondateurs de celle-ci. Cette tare originelle, ce refus de la différence, ce mépris pour les autres cultures, a été transmise de génération en génération aux dirigeants DU PAYS OCCUPANT.”

(Voir dans Google : Mélennec, les crimes contre l’humanité et de génocide commis par la France …).

LA TOTALE SOUVERAINETE DE LA BRETAGNE AU MOYEN ÂGE. RAPPEL

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DE LOUIS MELENNEC, docteur en droit, historien des Institutions politiques.

Nouvelle vidéo dans YOUTUBE : faire dans la case Google : mélennec haendel

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Ceci est une simple note, en forme de  » piqûre de rappel « , destinée à attirer l’attention sur une vidéo – non dépourvue de qualités esthétiques -, publiée par  » BREIZH ATAO  » (google : breizh atao, histoire de l’Etat breton …), mais qui, réalisée en 1995, contient de graves inexactitudes.

Ce petit film est assez remarquable au plan technique. Les illustrations sont superbes, et très bien choisies.

Il montre la puissance des Ducs de Bretagne au moyen âge, qui sont parmi les plus puissants souverains d’Europe – plus importants, notamment, que les rois d’Ecosse, de Portugal, de Navarre, de Naples, de Castille, etc.

Mais il contient de très graves erreurs :

1 – La Bretagne, au moyen âge, est un pays TOTALEMENT SOUVERAIN, sans aucune réserve. Le Duché possède TOUS LES ATTRIBUTS DE LA SOUVERAINETE, au même titre que les royaumes d’Ecosse, d’Angleterre, de Portugal, de Navarre, de Castille, de France, etc. Les ducs de Bretagne ne doivent RIEN aux rois de France, sauf les engagements que ces deux très hauts personnages contractent entre eux, d’une manière libre et consentante.

2 – L’hommage que prête le Duc de Bretagne est la concrétisation formelle, NON D’UNE QUELCONQUE SUBORDINATION au roi de France, mais d’un simple traité d’alliance entre deux souverains libres et égaux.

Les obligations qui naissent de ce contrat sont symétriques et égales : les deux co-contractants s’engagent réciproquement de trois manières différentes :

. ils s’obligent à se porter aide et assistance (c’est ce que l’on dénomme l’ AUXILIUM);
. ils s’obligent à se conseiller mutuellement (ce que l’on dénomme le CONSILIUM);
. enfin, bien entendu, ils s’engagent, en qualité d’alliés, A NE PAS SE NUIRE, et à ne pas se porter préjudice.

Les deux Etats sont séparés par des frontières (des « marges », dans la terminologie de l’époque). Ces frontières des deux Etats sont imperméables : les Bretons sont chez eux en Bretagne, les Français sont chez eux en France; le roi de France ne possède AUCUNE autorité en Bretagne, ne peut y effectuer aucun acte d’autorité; et réciproquement.

C’est une gravissime erreur de dire que les Ducs  » tentent de s’affranchir de l’autorité des rois de France, et de se rendre indépendants  » ou encore  » les Ducs ont caressé l’idée de devenir indépendants « . Il faut le dire et le redire, le répéter encore et encore  : la BRETAGNE EST, AU MOYEN AGE, UN ETAT STRICTEMENT INDEPENDANT, au même titre que la France. Les rapports des deux Etats sont des rapports de force et de coexistence souvent peu pacifiques, en aucun cas des rapports de subordination. La France, comme on le sait, finit par l’emporter, à partir de 1487. Mais PAR LA FORCE, et par aucun autre moyen.

Ce qui n’exclut pas que, bien entendu, le roi de France étant le souverain le plus puissant de la Chrétienté, il possède une supériorité HONORIFIQUE sur les autres souverains, même si, en DROIT, ces très hauts seigneurs sont égaux.

Les concepts de  SOUVERAINETE et d’INDEPENDANCE relèvent de la seule compétence des juristes spécialisés – actuellement des spécialistes du droit public, et des spécialistes de l’histoire des Institutions (cette discipline est, non pas une matière historique, mais une matière JURIDIQUE, enseignée dans les facultés de droit, non dans les facultés de lettres ou de sciences dites  » humaines « ). Les historiens stricto-sensu ne sont pas compétents pour en parler, ce qui explique les graves erreurs commises par eux sur ces sujets délicats – quels que soient leurs mérites par ailleurs; les trois auteurs apparaissant dans ce film en sont pourvus, comme les autres, mais dans le cadre de leurs compétences respectives seulement. (M. Yves COATIVY, notamment, avec Daniel CARIOU, est l’un des spécialistes les plus réputés en matière de monnaies bretonnes; voir son ouvrage : La monnaie des ducs de Bretagne, de l’an mil à 1499, Presses universitaires de Rennes, 2006, dédicacé à l’auteur de la présente note).

Je renvoie, une fois de plus, pour ne pas citer une littérature immense dont les auteurs sont des juristes stricts, au petite traité maintes fois cité dans mes chroniques :
F. L. GANSHOF, Qu’est-ce que la féodalité, Paris, 1982, éditions Taillandier, 297 pages.

On trouvera ci-après un bref extrait introductif à l’article publié par Louis MELENNEC dans son  » blog « , intitulé :

 » LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE « . Pour lire cet article, passer simplement par la case Google.

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LA BRETAGNE AUX 14 ème et 15 ème SIECLES : UN ETAT CENTRALISE ET SOUVERAIN.

(Extrait de l’article publié dans la blog de Louis MELENNEC, sous le titre :  » LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE « ).

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L’histoire officielle, dans une vision simpliste et incompétente, dont il reste encore des traces, a enseigné que, le roi de France étant le ” Suzerain ” du duc de Bretagne, celui-ci était son sujet, son subordonné. La Bretagne, dès lors, selon cette affirmation tout à fait fausse, est – peu ou prou -, une partie du royaume de France. La guerre de 1488, en conséquence, est une ” remise en ordre ” par le roi de France des troubles qui agitent le Duché, dans lequel se sont réfugiés de très hauts seigneurs français, en conflit violent avec la soeur du jeune roi Charles VIII, Anne de Beaujeu, qui dirige le royaume au nom de son frère d’une main de fer, ces hauts seigneurs étant censés menacer la France. Parmi les réfugiés auxquels le Duc accorde sa protection : Louis d’Orléans, proche parent de la famille ducale, cousin du roi et héritier du trône de France (il deviendra roi, sous le nom de Louis XII, dix ans plus tard, et épousera Anne de Bretagne en janvier 1499) (Excellent exposé dans la Borderie …..; pour une étude détaillée, voir : Paul Pélicier, Essai sur le gouvernement de la dame de Beaujeu, 1483 – 1491, 315 pages. Première édition : Chartres 1882; réimpression Slatkine reprints, Genève, 1970; introuvable,  l’ouvrage est remarquable, très fouillé, et comporte la reproduction de correspondances, d’extraits d’archives que l’on ne trouve nulle part ailleurs; c’est, à mon avis, le meilleur travail qui ait été effectué sur les invasions de la Bretagne par les armées françaises de Charles VIII; les intentions des protagonistes, notamment, résultent des lettres trouvées par l’auteur, qui lèvent tous les doutes et toutes les interrogations : d’une probité intellectuelle absolue, l’auteur démontre comment ces guerres sont menées par la France, dans le but de conquérir la Bretagne, et les moyens extrêmement déloyaux qu’utilisent les Français …).

Le Duché, on le sait, n’est absolument pas issu du ” démembrement ” de la France. Depuis le 6 ème siècle, après la disparition de l’Empire romain, la Bretagne continentale (l’ancienne Armorique) est un pays distinct de celui envahi par les Francs, même si, divisé en plusieurs principautés, il ne constitue un pays uni que sous les rois Nominoé, Erispoé, Salomon. Un Duc unique, après une longue phase intermédiaire, ne sera reconnu à nouveau que beaucoup plus tard, jusqu’à la mort de Claude, fille d’Anne de Bretagne, en 1524. A aucun moment de l’histoire de la Bretagne, les Ducs n’ont été redevables aux rois de France de quoi que ce soit, excepté les ” services ” que les deux souverains se sont rendus en qualité d’alliés, ces services étant réciproques, durant les périodes d’alliance effectives, qui ont été entrecoupées de phases de guerre et de contentieux violents. Aucune puissance étrangère – certainement pas la France – n’a conféré au Duc de Bretagne le droit de régner, d’exercer ses fonctions, d’être le Souverain des Bretons. Ceux-ci ont élaboré EUX-MÊMES leurs Institutions au fil des siècles. Toutes les ingérences françaises jusqu’aux invasions destructrices de 1488 et 1491, se sont soldées par des pertes et des fracas pour la France.

(Les historiens “classiques”, non juristes, n’ont rien lu des écrits très savants élaborés dès le 11 ème siècle au moins, et ignorent que l’hommage du Duc de Bretagne au roi de France, n’est rien d’autre qu’un CONTRAT, un traité d’alliance entre deux seigneurs, qui s’engagent réciproquement et symétriquement à se conseiller (consilium), à s’aider mutuellement (auxilium), à ne pas se nuire, même si le roi de France est, au plan honorifique, plus prestigieux que le Duc de Bretagne (Rappel indispensable, une fois de plus : lire en entier, le crayon à la main, le petit traité de F.L. GANSHOF, Qu’est-ce que la féodalité, Paris 1982, Tallandier, collection pluriel, 297 pages; interdiction formelle, désormais d’écrire, comme le fait Minois, dans son ouvrage – qui fourmille d’inepties – sur DUGUESCLIN : ” Depuis au moins quatre siècles … le duc de Bretagne prête hommage au roi, la Bretagne fait (donc) partie du royaume (!!!!) ).

Au moment des dernières guerres d’invasion, à la fin du 15 ème siècle, la Bretagne est un Etat centralisé, totalement souverain, au même titre que  la France, l’Angleterre, la Castille, le Portugal, le royaume de Naples, et maints autres Etats. Cet Etat est gouverné – sagement, on peut le dire, sans guère d’ excès de la part d’aucun de ses Ducs (exception : le français Pierre Mauclerc, Duc-consort, mari de la duchesse Alix),  par une très vieille dynastie, antérieure à celle des Capet, globalement aimée de son peuple, prestigieuse et respectée de toute l’Europe, surtout, exerçant DANS TOUS LES DOMAINES, sans en excepter AUCUN, avec le concours du Parlement général de Bretagne, les prérogatives de la puissance souveraine : le gouvernement, l’écriture du droit, la justice, la guerre et la paix, la diplomatie, les monnaies et la politique financière …..

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

PLANIOL Marcel, tome 3, pages 51 à 162, chapitres IV à IX. L’étude de Planiol, remarquable et complète – à ce point qu’elle rend inutile toute nouvelle thèse future sur ce sujet -, est absolument irréfutable. Le seul problème réel qui reste posé : les historiens universitaires doivent désormais se convertir aux disciplines juridiques, et aux sciences politiques, et ne plus parler des problèmes de droit qu’en se donnant les moyens de le faire. C’est très facile : accomplir tout le cursus universitaire jusqu’au doctorat (soit dix ans environ); puis pratiquer le droit pendant dix ans encore, surtout le droit public. Rappelons que Marcel PLANIOL est notre plus grand juriste, d’une envergure intellectuelle immense (voir sa biographie dans Internet). Il n’est lu par à peu près personne en Bretagne.

NANTES LA BRETONNE, VILLE MARTYRE, VA BIENTÔT ACCUEILLIR UN MEMORIAL , A LA MESURE DES SOUFFRANCES INFLIGEES A NOTRE PAYS.

Article déja publié le 7 janvier 2010.

LECTURES PREALABLES OBLIGATOIRES. Une exposition porcine pour un peuple de porcins (Google). Agence Bretagne Presse, La cathédrale de Nantes, seul réceptacle .. (Google). Les fiancés d’Anne de Bretagne (ABP). Le livre bleu de la Bretagne, chapître IV, 1 (In Yann Fouéré actualités : se  reporter à ce site). Marylise Lebranchu, une héroïne bretonne d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

UN LECTEUR FINISTERIEN BIENVEILLANT me dit – je suis flatté de l’apprendre, si cela est vrai -, que de nouveaux lecteurs s’ajoutent aux anciens, et qu’ils sont avides de comprendre leur histoire nationale.

Je pense qu’au lieu de me répéter – ce que j’ai fait souvent, par ma détermination à faire passer le message -, il est intéressant de republier un certain nombre de chroniques qui ne sont plus accessibles sur la toile. Je suis sans doute bien près d’avoir accompli la tâche que je m’étais fixée. J’ai à ce jour traité et réinterprété tous les sujets de notre histoire qui avaient été mal compris, mal documentés, ou franchement falsifiés : l’existence du peuple breton en (Grande) Bretagne, bien avant les émigrations en Armorique; la considérable antériorité du peuple breton sur le peuple français; l’existence d’une langue bretonne de très nombreux siècles avant que naisse le patois devenu la langue française; l’existence d’une mythologie bretonne, très ancienne, distincte de la mythologie française; les relations très conflictuelles entre les Bretons et les Francs, peuple rigoureusement distinct; les victoires répétées des Bretons contre les Francs sous les Mérovingiens et les Carolingiens …… les invasions françaises; le faux traité de 1532; les massacres de 1675; l’exploitation éhontée de la Bretagne, le pillage de ses ressources fiscales et humaines  ….. la destruction impitoyable des Institutions bretonnes par la monarchie française; la résistance féroce des Bretons jusqu’aux évènements criminels de la révolution française; le GENOCIDE BRITO-VENDEEN …

Que faire de plus ? Celles des chroniques déjà publiées seront revues avec la plus grande rigueur, et, s’il y a lieu, amplifiées, et plus explicatives, là ou cela sera nécessaire. J’ajouterai surtout les références qui permettront à ceux qui sont passionnés par notre histoire, de TOUT VERIFIER, et que rien n’a été écrit que sur la foi de documents authentiques, et de leur lecture à la lumière des sciences modernes : le droit – antique, médiéval, canonique, mais aussi le droit moderne -, la science politique, l’histoire des Institutions, l’histoire des idées, la sociologie, la psychologie collective et des peuples – voire la psychiatrie, parfois ….

Même passionné depuis l’âge de six ans par l’histoire, je n’ai JAMAIS CONSIDERE L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE que dans un but : permettre de CONSTRUIRE L’AVENIR SUR DES FONDATIONS INDISCUTABLES. Ni de près, ni de loin, je ne suis un nostalgique du passé : l’étude du passé est passionnante, elle permet de vérifier que les hommes sont animés par les mêmes sentiments : l’amour, la haine, l’envie, LA JALOUSIE, si incroyablement développée en Bretagne …..

Ce que j’ai annoncé dès la début de mes publications et de mes émissions radiophoniques : je me contenterai, au début, de dessiner un  » chemin  » dans notre histoire; puis, je le  » baliserai « , à la manière des torréadors qui plantent les banderilles dans le dos du taureau, enfin, SI DIEU ME PRÊTE VIE, je référencerai cela d »une manière aussi détaillée que possible …….

C’EST AUX BRETONS DE PASSER AUX ACTES, ET DE BÂTIR UN NOUVEAU PAYS, LIBRE DE TOUTE CONTRAINTE IMPOSEE PAR UN PAYS ETRANGER, qui a fait tant de mal.

La réintégration de Nantes n’est qu’une étape : il ne saurait y avoir de doute à cet égard.

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I – RENNES, VILLE DU SACRE DES DUCS SOUVERAINS, MARTYRE DES REPRESSIONS ARMEES EXERCEES PAR LA FRANCE. COMMENT ON MET A GENOUX LA CAPITALE D’UN PAYS : PAR LA FEROCITE LÂCHE ET IGNOBLE.

Nous avons montré, dans une chronique précédente, comment la Bretagne, investie par les troupes françaises en 1675, ramenées du Palatinat, toutes dégoûlinantes du sang versé et des horreurs commises dans ce pays souverain par la France, ont réalisé des massacres épouvantables à Rennes et dans sa région, puis en Basse-Bretagne, la France ayant osé prélever sur le Pays, d’une manière illégale, non conforme aux Droits du Duché, en 1673, en 1674, puis en 1675, des impôts destinés à éponger les dépenses de la Cour de Versailles, et surtout celles de la guerre déclenchée par le roi français d’alors, Louis XIV, contre la Hollande, un conflit armé de plus qui ne concernait ni de près ni de loin les Bretons, mais dans lequel ils laissèrent, une fois de plus par la bienveillance de leurs voisins, beaucoup de sang et de larmes (Bibliographie très abondante. Ernest Lavisse, Louis XIV, pages 630 à 686, Paris, Laffont, 1989. Marcel Planiol, tome 5, pages 29 et suivantes. Barthélémy Pocquet, Histoire de Bretagne, tome 5, pages 463 et suivantes, Spézet, 1998; l’exploitation fiscale éhontée de la Bretagne par la France, à son profit, est excellemment étudiée; sur ce point, d’ailleurs, il existe de nombreuses publications de haut vol, mais totalement scotomisées par l’Université).

Nous avions choisi de limiter cette chronique à quelques citations, tirées principalement des lettres de Marie de Bussy-Rabutin-Chantal, plus connue, par l’effet de son mariage avec un breton, sous le nom de marquise de Sévigné, horrifiées au début, résignées ensuite, quasi-enthousiaste enfin, car il fallait bien que la racaille bretonne soit mise à genoux – ce qu’elle fut, en effet -, et que la bonne marquise pût enfin se promener sous les vastes frondaisons de ses forêts et sur ses terres, sans être importunée par des peigne-culs et des bouseux (Google : mélennec, Les massacres perpétrés en Bretagne en 1675, article publié le 17 février 2009).

Le bruit court, non vérifié toutefois, que la municipalité de Rennes, afin de rappeler à la population ces faits glorieux, ce qu’est l’Identité bretonne, et par quels procédés on a voulu faire d’eux des Français, va faire graver sur la façade de l’hôtel de ville une plaque de marbre, faisant pendant à celle, infâmante, que la municipalité de Nantes a fait apposer lors de l’ ” exposition ” susdite, décrivant la Duchesse Anne sous des traits outranciers, sur laquelle on pourra lire, ad vitam aeternam ces phrases admirables de la marquise, relatant les évènements de 1675, véritable reportage journalistique, infiniment plus vrai que les boniments ripolinés et aseptisés de la télévision et de la presse françaises, car ELLE SE TROUVAIT EN BRETAGNE AU MOMENT DES FAITS :

” On ne laisse pas ( = on n’arrête pas) de pendre ces pauvres Bas Bretons …Les arbres commencent à se pencher sur les grands chemins du poids qu’on leur donne …. Dès qu’ils voient des soldats, ils se jettent à genoux, et disent ” mea culpa ” ( = je suis coupable) … On les tuait, et ils retournaient à Dieu …. La mort fut le principe ( = la cause) de la conversion des autres … A force d’avoir pendu, on n’en pendit plus …”

On ajoutera, sûrement ces phrases horribles :

” LA PENDERIE (sic !) ME PARAÎT MAINTENANT UN RAFRAÎCHISSEMENT …. Je trouve tout fort bon, pourvu que les quatre mille hommes de guerre qui sont à Rennes ne m’empêchent point de me promener dans mes bois, qui sont d’une hauteur et d’une beauté merveilleuses … Cette province (sic) EST UN BEL EXEMPLE POUR LES AUTRES, (afin qu’elle) respecte les gouverneurs et les gouvernantes ( = français), et ne leur disent point d’injures ….

La ” collaboration ” est de tous les temps. Je suggère qu’on ajoute cette phrase du père Maunoir, breton, animateur musclé de ces célèbres prêcheries terrifiantes en Basse Bretagne, pour amener à la religion les âmes récalcitrantes :

” Dieu bénit ces missions militaires, et la crainte de Dieu servit autant que la terreur des armes à réduire les révoltés. J’admirais, durant cette expédition, la clémence et la fermeté, la justice et la sagesse …. Ce que j’admirais plus que tout fut la bonté infinie de Dieu…”

LA BRETAGNE, DE 1514 A 1789, EST UNE COLONIE, EN AUCUN CAS UNE PROVINCE FRANCAISE.

En 2008 encore, alors que le droit d’exprimer ses opinions est un droit absolu (dans le cadre de la loi, bien entendu), l’obligation de dire la vérité un devoir incontournable, l’un et l’autre protégés et imposés par le droit international, certains Bretons sont saisis de frémissements frénétiques lorsqu’on ose utiliser le seul vocable approprié à la situation réelle : personne ne leur commande plus une telle attitude : ILS ONT PEUR, et se mettent à trembler !

LA PRISE DE POSSESSION DES NOMINATIONS DES EVEQUES, DES ABBES, DES NOMINATIONS AUX BENEFICES. Si le ” bas-clergé ” de Bretagne a toujours été – globalement -, résolument breton – ceci jusqu’au 20 ème siècle -, le ” haut-clergé ” a toujours été non pas pro-français, mais FRANCAIS, très rapidement après la mort d’Anne de Bretagne. Les gouvernements ducaux avaient veillé, jalousement, à ne nommer ou à ne laisser nommer en Bretagne – sauf à de rares exceptions -, que des Bretons. L’Edit de 1532, dénommé fallacieusement ” Traité de réunion “, par lequel la France s’oblige à ne nommer en Bretagne en qualité d’évêques et d’abbés que des ” originaires “, est honteusement violé, jusqu’en 1789 : ne sont nommés évêques et abbés en Bretagne QUE DES FRANCAIS, à quelques exceptions près (thèse de Yves Bonvallet, page 212). (Toutes les dispositions de cet édit d’ailleurs, sont violées, sans exception). Choisis par faveur dans l’entourage du roi français, de ses ministres, et des personnages influents de la Cour, ces évêques sont des agents puissants de la colonisation : ils sont maîtres des promotions et des fortunes du clergé local dans leurs diocèses, agents de renseignement; ils veillent à la ” conformité ” des prêches du dimanche aux ” masses populaires “, en faveur de leur Maître le roi des Français; ils font peser lourdement, par le magistère dont ils sont chargés, une pression intellectuelle ininterrompue sur leur entourage, à laquelle il est impossible de se soustraire; leurs manières déliées, raffinées, apprises dans les familles dont ils sont issus et des milieux gouvernementaux qu’ils fréquentent, renvoient sans cesse aux Bretons leur image négative de ploucs provinciaux, car c’est désormais le seul rôle qu’ils sont autorisés à jouer. Le ” maillage ” en faveur du pouvoir étranger, s’étend au bas clergé, par le canal de l’évêque : les recteurs de paroisses, dont le rôle augmente au 18 ème siècle, lit les principaux textes émanant du gouvernement de Versailles à la messe du dimanche, est chargé de faire des enquêtes (individuelles ou sur des sujets plus vastes), les transmets à sa hiérarchie, etc. il diffuse ” la bonne parole ” du roi de Versailles, fait prier pour lui chaque fois que nécessaire, et, écrit le Professeur Quéniart, est un ” informateur “, une manière d’espion, en quelque sorte.( La Bretagne au 18 ème siècle, Rennes, Editions Ouest-France, 2004, page 213). Ce point est connu, mais à notre connaissance encore peu développé dans les publications historiques : magnifique sujet de thèse pour notre Université, lorsqu’elle sera redevenue bretonne !

L’OPPOSITION DES ETATS DE BRETAGNE AUX AUTORITES FRANCAISES. Les Etats et le Parlement de Bretagne sont des instruments de résistance remarquables au service des Bretons. ” Les Ducs disparus, les  Etats de Bretagne, écrit Marcel Planiol ( page 55, tome 5 ) se trouvèrent les seuls défenseurs des libertés et des intérêts du Duché … toute la RESISTANCE A L’AUTOCRATIE ROYALE se concentra dans les Etats “.

A ceci près que le rôle du Parlement de Bretagne dans la résistance à la France a également été très important (voir, par exemple, la compilation précieuse de A. LE MOY, Remontrances du Parlement de Bretagne au 18 ème siècle, Paris, H. Champion, 1909, 160 pages), je confirme, ABSOLUMENT, que la guerre entre la Bretagne et la France s’est poursuivie, quotidiennement, sans trêve, sur le plan juridique, de 1514 à 1789. Sans armée depuis la mort d’Anne de Bretagne, les Bretons font preuve d’une opiniâtreté quasi-féroce pour interdire qu’on leur marche sur les pieds. Les témoignages écrits de cette résistance farouche, émanant notamment des Français en poste en Bretagne, existent PAR CENTAINES. Elles sont PARTOUT dans les correspondances des gouverneurs militaires et des Intendants. Rien à voir, donc, avec les serpillières et les essuie-pieds actuels. Chose inconnue de nos compatriotes : les BRETONS EURENT SOUVENT LE DESSUS, et firent reculer les Français un nombre incalculable de fois, de 1514 à 1789, avant leur ” écrabouillement ” , cette dernière année – au nom des Droits de l’homme, bien entendu, par la lumière de l’Univers : LA FRANCE.

Malgré celà, il y a un double jeu manifeste de la part d’une partie des élites – TOUT COMME AUJOURD’HUI. Parallèlement à une volonté très affirmée de résister, il y a habileté extrême, pour certains (la haute noblesse et les notables) de tirer parti des situations, là où il  y a de la grosse et de la petite avoine à dévorer, en “négociant “, au prix fort, leur complicité et leur duplicité  en faveur de l’étranger. La pratique des pots de vin est constante, la France achète les complaisances sans bargouiner – d’autant que ce sont les impôts bretons qui payent ces faveurs -; ce point est très connu, de longue date; il a beaucoup joué lors de l’annexion de 1532; mais comme l’histoire de la colonisation de la Bretagne n’est enseignée nulle part, la population bretonne l’ignore. Et comme les hommes de l’Etat français, installés dans les Chaires chargées de l’enseignement de l’histoire ont un objectif prioritaire – leur SACRO-SAINTE CARRIERE -, ne disent rien qui puisse les compromettre, c’est bien pire.

Citons quelques chiffres effarants extraits de l’épais ouvrage de l’historien américain James B. Collins (La Bretagne dans l’Etat royal, Presses universitaires de Rennes, 2006, pages 191, 192, 195, 215, 216) : les Rohan, la Trémoille, Avaugour reçoivent des dons considérables, en provenance de la poche des contribuables bretons, par le biais des impôts prélevés sur eux. Les ” pensions ” versées aux grands de Bretagne absorbent 37 pour 100 du budget des Etats en 1610, 43 pour 100 en 1612 (Collins, page 191).

L’OPPOSITION DES BRETONS AUX GOUVERNEURS FRANCAIS IMPOSES EN BRETAGNE.

Contrairement à ce qu’on a voulu faire accroire, LES BRETONS ACCEPTENT TRES MAL LA PRESENCE DES FRANCAIS, unanimement ressentis comme ce qu’ils sont : DES OCCUPANTS étrangers, vivant sur le pays, occupant toutes les fonctions importantes, les ” natifs “, légitimes propriétaires, en étant exclus (Pour gagner du temps : Planiol, tome     ). Connaît-on, dans le monde, beaucoup de pays qui, envahis, occupés, trompés, exploités, sont GOUVERNES EXCLUSIVEMENT PAR DES NATIONAUX DE LA PUISSANCE OCCUPANTE, acceptent cette situation avec joie ? Si celà était, ce serait anti-naturel. Ce ne sont pas seulement les évêques qui sont français : depuis l’annexion jusqu’en 1789, TOUS LES GOUVERNEURS MILITAIRES, TOUS LES GOUVERNEURS CIVILS (les ” Intendants “, voir ci-après) sont français ! Pas un breton n’a accès à ces fonctions !!! On est pris de vertige, si on y réfléchit. Le mécanisme colonial joue à plein en Bretagne, comme plus tard DANS TOUTES LES COLONIES FRANCAISES en Afrique, en Amérique, en Asie, en Océanie : les colonisés, à de rarissimes collabos et kapos près, SONT EXCLUS DU GOUVERNEMENT DE LEUR PAYS !!!!!!

Le duc de Chaulnes, nommé gouverneur militaire par la Cour de Versailles en 1670, est détesté de la population, comme étant le représentant – corrompu – du pouvoir français; sa femme, que Saint Simon compare à un grenadier, l’est aussi. On jette des pierres dans leur jardin, on traite Monsieur de ” gros cochon “, on jette dans le carrosse de Madame un chat crevé. Le Duc est accusé  – par l’évêque de Saint-Malo, ce qui n’est pas rien ! – d’avoir perçu un pot de vin de 700 000 livres, soit l’équivalent d’un tiers des impôts annuels consentis – sous la pression – par les Etats au roi de France. C’est une somme énorme. Si l’on en croit Pocquet (tome 5, page 460), les droits d’amirauté lui rapportent jusqu’à 900 000 livres par an. La Bretagne est une véritable ” pompe à phynances “, pour utiliser la terminologie, combien adéquate en l’espèce, par Alfred JARRY, écrivain breton célèbre et anti-conformiste (voir ce nom dans Google). La situation dure de 1514 à 1789. Une partie importante de ces ressources bretonnes quittent le Duché, en direction de la Cour de Versailles, ou de la poche de ceux qui en bénéficient. Ils ne sont pas investis en Bretagne, qui en a tant besoin pour son développement.

L’opposition des Bretons aux ingérences étrangères est telle, qu’ils parviennent, pendant près des deux siècles suivant la mort d’Anne de Bretagne (de 1514 à 1689, précisément), à empêcher le gouvernement français de nommer chez eux, comme cela s’est fait partout ailleurs dans le royaume voisin, cette sorte de “super préfet “, de proconsul qui a nom d’ “Intendant “……………

La marquise de Sévigné, qui ignore en 1675, bien entendu, les abominations qui vont se produire en Bretagne et en Vendée, 114 ans plus , lors de la ” révolution ” dénommée par les Français ” des droits de l’homme “. Nul ne peut imaginer que la Monarchie française va être abolie très peu d’années après 1789, et que la tête du roi sera séparée en public de son corps, par l’aimable ” guillotine “, le 21 janvier 1793), encore moins que 200 000 bretons seront sacrifiés sur l’Autel de la “  Patrie ” Française de 1914 à 1918, conclut, d’une manière admirable :

” (Il faut que) vous voyiiez l’HORREUR, LA DETESTATION, LA HAINE qu’on a pour le Gouverneur (français) … Cette province (sic) …. est rudement punie, AU POINT DE NE S’EN REMETTRE JAMAIS “.

Qui sont les menteurs, les insanes, les ignares qui ont dit que l’ “Union” de la Bretagne et de la France est un roman d’amour ????? Ayez le courage, messieurs, de vous nommer. Je ressens un immense sentiment de honte pour eux.

Messieurs du Conseil municipal et du Conseil régional, de savoir que les jeunes bretons vont bientôt bénéficier à l’école d’un enseignement de LEUR histoire, pourrait vous transformer sous peu en héros ! Il est temps que notre identité s’alimente et se fortifie de l’exemple de nos frères en souffrance, les Tibétains et les Juifs, et que la lamentable vérité cesse de leur être dissimulée, sous un fatras de mensonges indignes.

Mais je crains que leur joie ne se change en colère, lorsqu’ils apprendront que la loi vous donne, depuis plusieurs dizaines d’années, la possibilité d’ordonner ou d’autoriser que l’histoire soit enseignée dans nos écoles. POURQUOI, s’il vous plaît, N’AVEZ VOUS RIEN FAIT ??? Et pourquoi avez vous laissé notre langue en arriver jusqu’à l’agonie, alors QUE DANS LE MONDE ENTIER, les langues sont universellement considérées comme des trésors, qui appartiennent au patrimoine de l’humanité ? On prédit maintenant, que dans toutes les campagnes électorales futures, vous serez violemment apostrophés en public par vos jeunes électeurs, qui n’ont plus envie de plaisanter sur ces points.

On ne peut que trembler de colère en évoquant l’ignorance dans laquelle sont volontairement laissés nos jeunes compatriotes. Que madame OZOUF ait attendu 78 ans pour publier ses pleurnicheries ne change rien à la situation, mais l’aggrave au contraire.
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II – NANTES, CAPITALE POLITIQUE DU DUCHE, MARTYRE DES FOUS -FURIEUX DE PARIS.

Il y avait une manière superbe de montrer aux Bretons comment les massacres perpétrés à Nantes sous la Révolution, ont fait de cette ville le symbole même du martyre breton, bien plus que Rennes, capitale du sacre.

L’ ” EXPOSITION ” MANIPULEE DE 2007, AU CHATEAU DES DUCS SOUVERAINS DE BRETAGNE. C’est à une autre démarche, d’une perversité extrême, qu’on s’est livré, en 2007, à Nantes, dans le Château de nos Ducs souverains : la manière dont l’exposition de Nantes a été mise sur pied cette année là, est une entreprise très franchement politique, méprisable d’ailleurs, par laquelle des naïfs – oh combien -, ont voulu tenter d’effacer l’histoire du Duché, mais aussi, par ricochet, l’ ” oeuvre civilisatrice ” des troupes françaises non seulement en Vendée, SUR LES DEUX RIVES DE LA LOIRE, à Nantes, et dans la région de Savenay. (Quiconque n’a pas lu les oeuvres du remarquable Reynald SECHER, auteur d’une thèse magistrale sur les guerres de Vendée, pourra faire l’acquisition de son petit livre, tout à fait exceptionnel, tant par la clarté de l’exposé que par le dévoilement très cruel par lequel l’Université française, lorsqu’elle est entre les mains d’ idéologues malhonnêtes, réécrit l’histoire d’une manière telle qu’on lui fait dire, non pas des sottises, MAIS LE CONTRAIRE DE CE QUI S’EST REELLEMENT PASSE : Bretons, à vos bourses : trois ou quatre d’entre vous vont devoir dépenser …. 19 euros; le titre : “La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen “; Editeur FOLFER, Anet, 28; une émission entière est prévue pour ce livre exceptionnel, dans le cadre de Lumière 101).

C’est à Bernard Le Nail, qui vient de disparaître, que je dois, moi qui ne vais presque jamais en Bretagne, d’avoir visité, in extrémis, l’exposition sur Anne de Bretagne, au château des Ducs, à la fin du mois de septembre 2007. Lorsqu’on lit dans les blogs de cette époque que ” Louis Mélennec sillonne les campagnes, comme le père Maunoir, pour haranguer les foules en faveur de l’indépendance “, on peut mesurer l’épaisseur de la sottise et de la veulerie dans lesquelles certains sont tombés.

Il m’avait écrit, horrifié par ce que les organisateurs avaient osé faire, sous la houlette, semble-t-il, sous l’accréditation du conseil municipal, voire même du maire de la ville, en confiant la responsabilité de la présentation à un professeur honoraire des facultés des lettres – spécialiste des cimetières bretons au XVII ème siècle ! -, et de quelques acolytes : tenter d’annihiler l’histoire de la Bretagne, non seulement en essayant de tourner en ridicule la Duchesse Anne, qui a été notre dernier rempart – oh combien autoritaire dans ses fonctions de défenseur intraitable de la Bretagne -, mais en étalant aux yeux du public une panoplie d’objet précieux, sans un mot sur les émigrations bretonnes en Armorique, sur Nominoé, sur les conflits violents avec les Francs puis avec le royaume de France … Surtout, en TAISANT TOUT DU PRESTIGIEUX PASSE de la Bretagne souveraine : PAS UN MOT SUR LES INVASIONS issues du pays voisin, le déferlement des hordes françaises sur la Bretagne, les malhonnêtetés scandaleuses des français (le prétendu “achat” des droits de Nicole de Penthièvre, ” vendant ” à Louis XI, de prétendus droits au trône de Bretagne, alors qu’elle n’en avait aucun, et que le trône, strictement ” hors commerce “, dévolu par les lois constitutionnelles à l’héritier breton légitime  du Duc défunt, ne pouvait JAMAIS – horreur des horreurs – tomber entre les mains de l’ennemi millénaire centuplement hai ; l’invasion de 1488; les viols répétés de leurs engagements, notamment ceux pris par eux de ne pas franchir les frontières bretonnes, etc.; la honte, l’effroi, le chagrin de tout un peuple au lendemain de la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier ……. tous faits connus de ceux qui ont, par exemple, lu La Borderie, sans même s’être fatigués de rien lire d’autre littérature que celle-là).

C’est parce que j’ai perçu le message de Le Nail comme un appel au secours, que je me suis décidé à prendre le train : quelque chose de grave se passait au Château de Nantes, personne n’avait réagi, l’exposition allait se terminer sans que personne relève son ignominie ……….

Le moins qu’on puisse dire, est que Nantes – la – Bretonne – c’est ainsi que je la nommerai désormais, sans jamais manquer  à cet engagement que je prends, a suscité la convoitise des Français, de toutes les manières possibles et imaginables, depuis des siècles. Aujourd’hui, elle est captive : son maire, et le Président de la ” région croupion ” dénommée – je crois -,  ” Pays de Loire “, ne semblent même pas se rendre compte du ridicule de la situation : se croit-on, sans doute, dans la Chine de Mao, dans la Russie de Lénine, dans le Tibet et le Xinjxiang occupés, la Corée du Nord …. ?

LES MASSACRES REVOLUTIONNAIRES DE NANTES.

On n’en finit plus avec les séquelles de la glorieuse révolution des droits de l’homme. Son cadavre intellectuel, taraudé par la vermine, est comme le cadavre de Lénine, l’un des grands criminels de l’histoire de l’humanité, qui inspire encore une telle frayeur, qu’on n’ose pas la jeter dans la fosse commune; il est toujours exposé sur la place rouge de Moscou, et maintenu en état de décomposition ” contrôlée “, aux frais du contribuable russe. Du moins a-t-on appris qu’on ne lui change plus tous les trois ans son beau costume neuf, taillé jusqu’alors en Suisse dans des étoffes coûteuses (L’Express, 1 er mai 2009).

Les principes dits ” révolutionnaires “, ainsi que les droits de l’homme – nous l’avons, avec quelques dizaines d’autres auteurs – affirmé et démontré à de nombreuses reprises -, ne sont ni de près ni de loin une invention, ni encore moins un acquis des évènements sanglants qui se sont déroulés en France à partir de 1789. On ne réécrit pas l’histoire. Mais le recul est aujourd’hui suffisant pour dire, le bilan de cette période ayant été si catastrophique dans tous les domaines, qu’il eût mieux valu qu’elle ne se fût pas produite (parmi les livres déjà anciens, on peut lire ce sinistre bilan dans le livre de René Sédillot, Le coût de la révolution française, publié chez Perrin en 1987).

Les droits de l’homme sont une très lente conquête de l’histoire de l’humanité, qui s’étale sur plusieurs milliers d’années, depuis au moins le règne d’Hammourabi, avec un point d’ ” ancrage ” fort, les doctrines issues du christianisme, quels que soient, par ailleurs, les ” dérapages ” violents que ces doctrines ont engendrées, les massacres en série et les cruautés en tous genres qui en sont sortis, au premier rang desquels les persécutions des autres religions et des autres croyances.

L’année 1789 n’a pas été, loin s’en faut, une année de progrès. La déclaration dite des droits de l’homme, proclamée à grands fracas, n’a jamais été appliquée ni par les régimes dictatoriaux issus de la révolution, ni par les régimes suivants, au moins jusqu’à l’effondrement du second Empire, en 1870. Nous prendrons le temps de démontrer tout celà. La religion d’Etat que la France a élaborée au 19 ème siècle, en magnifiant et en idéalisant ce socle vermoulu, est le résultat d’une falsification, d’une reconstruction, d’une manipulation des esprits, en aucun cas le fruit de la vérité historique (parmi les nombreux ouvrages qui ouvrent la boite de Pandore, maintenant sans plus aucune retenue, sur ce que fut la ” révolution ” de 1789, et sur ce que furent ses effets immédiats et tardifs, lire la synthèse, intéressante mais encore imparfaite : Le livre noir de la révolution française, Editions du Cerf, Paris 2008, 878 pages, 44 euros).  Si nombreux sont aujourd’hui ceux qui en ont conscience, que le principe même des festivités du ” bicentenaire ” de 1989, fut très discuté au sommet de l’Etat dans les années qui les précédèrent, et que, si le public n’a que peu d’écho de ces débats, ces ” festivités ” ont bien failli ne pas avoir lieu, comme étant porteuses, non d’un message libérateur, mais d’un sacrilège. Autant dire que si la France et l’espèce humaine existent encore en 2089, personne ne sombrera dans le ridicule de fêter cet anniversaire, autrement que comme une tragédie de l’humanité.

Sous le siècle dit ” des lumières “, les principes nouveaux, dans toute l’Europe, avaient pris un tel essor, qu’il était impossible que le régime monarchique français, vermoulu, injuste, dépassé de toutes les manières, ne fût, de gré ou de force, contraint de se réformer pour s’adapter à l’évolution de la société. La Grande Bretagne et la Hollande s’étaient pourvues progressivement d’Institutions et de lois qui évoluaient très nettement dans ce sens. Sous le gouvernement de Louis XVI – 99 pour 100 de la population française l’ignore, pour des raisons clairement idéologiques : on LEUR A APPRIS LE CONTRAIRE A L’ECOLE, et présenté Louis XVI comme un tyran, précisément l’inverse de ce qu’il était  -, des réformes hardies étaient en train de prendre forme, et étaient clairement énoncées, jugées inéluctables, même si leur mise en application devait se heurter pendant une période assez longue à ceux qui bénéficiaient des privilèges, puisque telle est la loi du genre. Pour ne parler que de Turgot, appelé au pouvoir par le roi en qualité de Premier ministre (en fait, comme ” Contrôleur général “), de 1774 à 1776, cet homme remarquable avait envisagé de créer des assemblées représentatives de citoyens, appelées à éclairer et à conseiller l’administration, d’établir la liberté de conscience et de culte, d’accorder la citoyenneté aux minorités confessionnelles (les protestants et les juifs), de rendre aux protestants leurs droits religieux (liberté du culte) et civique  (mariage, accès aux charges publiques, état-civil), de réformer d’une manière très hardie la fiscalité (imposition des grands propriétaires oisifs, suppression des impôts en nature, de la corvée, des impôts indirects ..), de ” nationaliser ” les fonctions régaliennes jusqu’alors remplies par des personnes privées, qui achetaient leurs charges, en se remboursant sur la population, etc. LA REFORME DE L’ETAT – comme on dit aujourd’hui – était donc inéluctable; sa réalisation était une question de temps. Tous les historiens honnêtes (il en existe !) savent que le roi Louis XVI, infiniment plus intelligent qu’on ne l’a enseigné dans les écoles de la “  République “, modeste, humble, charitable, avait une conscience aigüe de la nécessité de ces réformes, et les souhaitait. Quelle humiliation, pour nous, Bretons, de savoir que nombre d’universitaires bretons considèrent encore que l’histoire débute en 1789 !!!!!

Nous avons dit que les Institutions bretonnes du moyen âge constituaient une MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE, en avance de plusieurs siècles sur la France, que le droit breton médiéval contenait en germe tous les fondements des droits de l’homme, et que, sans les abominables malheurs que furent les invasions françaises, puis la digestion du Duché souverain par la France, il y a de fortes présomptions – non des certitudes, je le souligne -, que le génie propre aux bretons, peuple intrinsèquement fier, hostile à l’humiliation des individus, de quelque manière que ce soit, aurait conduit, de proche en proche, leur régime politique ducal, déjà assez remarquable au temps de l’indépendance, à évoluer dans un sens sans cesse plus favorable à la Dignité des individus (Marcel Planiol, dans le tome 3 de sa monumentale Histoire des Institutions de la Bretagne, écrit, notamment, page 94 : ” A la fin du 15 ème siècle, le gouvernement d ela Bretagne était ce que nous appelons une MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE. Bien que le Duché n’eût ni charte ni constitution écrite, il y avait un droit public toujours respecté… Le fonctionnement régulier du Parlement général, le vote des impôts par le clergé, les barons et les villes, le procédé employé pour la confection des ordonnances ( = les lois), donnaient aux institutions de la Bretagne un CARACTERE TEMPERE, ANALOGUE A CELUI DES INSTITUTIONS ANGLAISES. Ce système contenait en germe TOUTES LES LIBERTES POLITIQUES, qui s’y développaient peu à peu d’une manière naturelle. LA MAIN BRUTALE DE LA ROYAUTE A TOUT DETRUIT ….”.

Quelle terrifiante condamnation ! Antoine DUPUY ( Histoire de la réunion de la Bretagne à la France, tome II, page 289), partage cette opinion. Quant à moi, je suis beaucoup plus sévère encore, puisque j’ai eu le loisir de lire et de relire l’histoire de la révolution dite ” des droits de l’homme “, que ces deux auteurs n’ont pas eu le temps d’aborder. Ce fut un grand malheur pour la Bretagne d’être envahie à la fin du 15 ème siècle; mais le désastre fut total à partir de 1789 (voir Mélennec, DEA de 2001, pages …).

Quarante années de réflexion sur l’histoire bretonne – et sur la psychologie bretonne, que nous vivons de l’intérieur depuis 68 ans ! -, ont renforcé nos convictions. Nous avons, au plus vite, le devoir de tout mettre en oeuvre, avant qu’il ne soit trop tard, pour ROMPRE NOS RELATIONS DE DEPEDANCE A L’EGARD DE LA FRANCE, et de nous reconstruire – car les destructions sont considérables -, selon ce que nous sommes, non selon ce que sont les Français, si estimables soient-ils, globalement.

Notre propos est de publier ici de brefs extraits du Livre Bleu de la Bretagne, qui est une réécriture des relations brito-françaises, revues et corrigées, non à la lumière de l’idéographie – notamment marxiste, qui fut la plus inhumaine, la plus monstrueuse, la plus meurtrière.

Contrairement à ce qui a été écrit, même si les guerres de Vendée et la Chouannerie eurent chacune leurs spécificités – au point qu’on peut en écrire les histoires séparément, l’une et l’autre font partie de ce même ensemble, qui concerne non pas seulement tout l’Ouest de l’hexagone dénommé ” LA ” France, mais toutes les régions qui se sont soulevées contre les exactions en tous genres qui se sont produites à partir de 1789.

Comme l’écrit Roger DUPUY, dans son ouvrage de référence (Les Chouans, Paris, Hachette, 1997) : ” La chouannerie ne PEUT SE PENSER A COTE ET EN DEHORS DE LA VENDEE. LA GUERRE CIVILE CONCERNE LE GRAND OUEST TOUT ENTIER ……. La tragédie vendéenne de 1793 et de 1794 alimente les autres foyers insurrectionnels en hommes, en exemples exaltants, et reste le modèle militaire à imiter, qui entretient l’espoir des Chouans”.

De même que la lutte contre l’occupant allemand, pendant la seconde guerre mondiale, a donné lieu en des endroits très divers du territoire à des actions multiples, avec des chefs nombreux, des stratégies variées, le plus souvent sans lien entre elles, et sans commandement unique, il y a eu, cependant, une démarche identique, que l’on désigne sous le nom de ” résistance ” (comme chacun le sait, Jean MOULIN a joué un rôle important dans l’unification des différents mouvements de résistance, dès 1942), de même y-a-t-il eu en France, dès après 1789, des soulèvements qui ont procédé du même but : s’opposer aux exactions des révolutionnaires. Ne pas voir que cette lutte est la même sous des aspects divers est STUPIDE.

(Se reporter plus haut à l’ article intitulé :  ” LE DESASTRE DE 1789. LA REPRESSION ATROCE EXERCEE SUR LA BRETAGNE ET LA VENDEE, pages 31, 32, 33 du livre bleu présenté à Bruxelles en octobre 2009).

MARYLISE LE BRANCHU : PORTRAIT d’une héroïne bretonne d’hier, d’aujoud’hui, et de demain .

Marylise le Branchu

SEIZE JUIN 2012 : DERNIERES NOUVELLES : MARIE LOU ANNONCE QU’ELLE SERAIT FAVORABLE A LA  » REUNIFICATION DE LA BRETAGNE « .

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D’après le communiqué de Bretagne Réunie 44 , Marie-Lou vient de déclarer qu’elle serait favorable à la réunification de notre Pays !!!!!!!!

Douze années de perdues.

Nous l’avons dit et redit des DIZAINES DE FOIS : le mouvement sera impulsé par la base, c’est à dire par la population bretonne, en AUCUN CAS par les clients et les vassaux du pouvoir de Paris. Nous avons dit et redit que nos  » parlementaires  » sont des SUIVISTES : lorsque le vent sera en train de tourner, ils retourneront, sans gêne et sans honte, leur veste. Sans danger aucun : ils seront tous au rendez vous.

Cela est en train de se faire.

Combien étaient-ils, le 20 septembre 2008, lors de la magnifique démonstration populaire dans les rue de Nantes, en faveur de l’identité et des droits immémoriaux de notre Pays ? On nous dit, Marie-lou, que vous et tous les élus bretons étaient là, dispersés dans la foule; mais que, par timidité, il n’ont pas osé se montrer ! Combien ont-ils protesté contre le silence totalitaire des médias dépendants du pouvoir jacobin de Paris ??? Comment peut-on être breton, et se comporter d’une manière aussi minable ?

Personne n’ose encore utiliser les mots justes : LA REINTEGRATION DE LA LOIRE ATLANTIQUE (le Comté de Nantes, en réalité), détachée par le gouvernement de Vichy, DANS NOTRE TERRITOIRE NATIONAL ANCESTRAL.

Ceci ne rend que plus prémonitoires les faits qui se sont déroulés en l’an 2000 au ministère dirigé par Marie – Lou LEBRANCHU.

Sauf erreur, presque tous les députés et les sénateurs sont maintenant présents à l’appel : bravo ! Nous sommes sidérés par tant d’héroïsme, annoncé depuis de longues années !

Quelle merveille que ces patriotes bretons : LE MONDE ENTIER LES ADMIRE, ET NOUS ENVIE !

Et ou en sont les bons LE DRIAN et AYRAULT ???? Réalisent-ils, enfin, que RIEN NE PEUT FAIRE OBSTACLE A NOTRE RENAISSANCE DANS LE CONCERT DES NATIONS ???????????????

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JANVIER 2000 : LA FÊTE BAT SON PLEIN AU MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES :

  Le bon Docteur MELENNEC  s’invite chez MARIE-LOU LEBRANCHU.

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Internet permet ce miracle, annoncer l´actualité en différé…12 ans après .

Douze ans plus tard, qu´a fait Marie-Lou pour la langue bretonne, et pour que soit abattu le mur de la honte, qui sépare les quatre départements bretons du nord (le Finistère, les Côtes d’Armor, le Morbihan, l’Ile et Vilaine), de la Loire Atlantique, joyau de la Bretagne, siège de notre capitale historique et politique ?
Avec sa souplesse d´échine habituelle, la presse bretonne n´a pas, en son temps annoncé cette manifestation qui, on va le voir, créa quelque stupeur dans la grande salle de réception du ministère des petites et moyennes entreprises.

 

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Marylise Lebranchu, à trop fréquenter Jean-Pierre Chevènement en oublie ses origines bretonnes.

Paris (de notre correspondant, année 2000)

(Nota : le locataire de l’hôtel Matignon, à cette époque, est le démocrate Lionel JOSPIN).

Marylise Lebranchu, dont beaucoup ignorent qu´elle est Ministre des petites et moyennes entreprises, tant elle a peu brillé dans ce poste – avait convoqué la colonie bretonne de Paris pour les voeux de la nouvelle année, dans le grand salon de son Ministère, 80 rue de Lille, tout près de l´Assemblée Nationale des français.

Un Breton motivé est venu perturber la cérémonie.

Fatiguée, la Marylise : voix terne, monocorde, sans relief ni couleur ; propos d´une banalité à pleurer : la solidarité nationale, la beauté de la Bretagne, la marée noire, le P.A.C.S. comme critère du progrès du genre humain, etc.
Manifestement, elle découvre son discours en le lisant. L´auditoire, résigné, se dit, à part lui : encore un discours pour rien. Au moins, on n´est pas déçu, car il est vrai qu´on n´attendait rien.

Un petit miracle se produit alors.

Le docteur MELENNEC, ancien consultant auprès du Médiateur de la République, ex-candidat à sa succession, monte à la tribune. On ne l´attendait certainement  pas. Il pointe un doigt impérial vers la cabine technique :

 » REDONNEZ MOI LE SON, s’il vous plaît ! « .

Fiat lux : et la lumière fut : le son lui est rendu, illico presto. 

Il se saisit du micro, toise l’assistance, cherche des yeux la ministre :

«Madame le Ministre et chère compatriote, nous vous remercions chaleureusement de bien vouloir nous convier, chaque mois de janvier, à recevoir vos voeux, et à grignoter les petits fours de la République. Pourtant, il semble à beaucoup d´entre nous que vos propos sont vagues, qu´ils n´abordent pas les questions qui préoccupent les Bretons de l´an 2000. Vous me permettrez – avec courtoisie, bien sûr -, de vous interroger, VOUS et VOTRE  gouvernement, sur les problèmes auxquels nous désirons maintenant que vous vous attaquiez avec détermination.

 » LE PREMIER CONCERNE L’UNITE TERRITORIALE DE NOTRE PAYS :

 » La Loire-Atlantique est le joyau historique de la Bretagne ; elle est l´Alsace Lorraine des Bretons, le département le plus cher à leur cœur. La situation actuelle est aberrante, elle constitue un défi aux Droits des gens. La division de notre territoire national est aussi honteuse, aussi intolérable que fut le mur de Berlin, abattu en 1989. La partition de notre pavs alimente des rancoeurs féroces dont les conséquences risquent d´être incalculables s´il n´y est mis un terme.

 » Voici ma première question :

Qu´entend faire VOTRE gouvernement pour rétablir ce Droit, que nous considérons comme sacré : le rétablissement de l´unité territoriale de notre cher pays ?».

La foule – plusieurs centaines de personnes – médusée, s´approche de l´orateur, l´entoure, des applaudissements éclatent :

« Bravo! Bravo! Continuez, merci, merci ! ».

Un gros monsieur, à l´allure vulgaire, au premier rang (un membre du cabinet de la ministre bretonne ?), apostrophe avec violence le docteur Mélennec :

« Qui êtes-vous, que représentez-vous ? ».

L´orateur, imperturbable :

« Je représente la Bretagne, monsieur ; la VRAIE ».

II poursuit, calmement :

« LE DEUXIEME PROBLEME EST CELUI DE NOTRE LANGUE. La langue bretonne est la langue nationale de nos ancêtres. Elle avait déjà ses règles de versification avant même que le français ne soit sorti des limbes. Cette langue est celle de nos parents ; nous l´aimons, même si, aujourd´hui, par la faute de la politique de la France, nous ne savons plus la parler. Elle doit être préservée COMME UN TRESOR, ce qu´elle est. Tous, nous souhaitons qu´elle soit enseignée dans nos écoles, si possible, dès la maternelle. Madame le Ministre, notre langue, composante si essentielle de notre identité, est en train de mourir.

Voici ma deuxième question :

” Qu´entendez-vous faire, VOUS et VOTRE gouvernement POUR METTRE UN TERME A CE CRIME ? ».

L’orateur a fermement appuyé sur le  » VOUS  » et sur le  » VOTRE  « .

A ce stade, une partie de la foule trépigne de joie. L´autre, venue pour les petits fours et le champagne, s´indigne. Le micro est coupé. Plusieurs voix vocifèrent, dans le fond de la salle :

« C’est un scandale, on censure la Bretagne ! Nous en avons assez, assez, assez ! La Bretagne a le droit de s´exprimer ! Parlez, parlez, dites ce que vous avez à dire, nous sommes avec vous ! ».

L´orateur regarde la salle, satisfait de l´accueil qui lui est fait, dont, visiblement, il n´avait pas douté :

« Mes amis, vous savez comme moi ce qu´il en est : vous n´avez rien à attendre de ceux qui font carrière dans les allées du pouvoir. Marylise passera. La Bretagne restera, elle est éternelle. Nous allons nous revoir, et bientôt ».

Dans un coin, une vieille dame bretonne de Paris pleure. II y a si longtemps qu´elle attendait cela ! Sans doute, pense-t- elle à son enfance dans les écoles de Bretagne lorsque, surprise à parler la langue de ses pères, on accrochait à son cou l´ardoise d´infamie : « BRETON  =  COCHON « .

Et si tout cela n´avait été qu´un cauchemar ?

Madame le Ministre est partie sur la pointe des pieds, comme une souris. II court, il court, le furet du bois joli…

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(AUCUN média breton important, aucun journal français n’a répercuté cette scène qui a été publiée dans UN SEUL PERIODIQUE BRETON. Elle a été commentée, remarquablement, par le docteur LE MEE, que tous connaissent. Mais elle a fait le tour de la Bretagne, grâce à Internet.

La France des droits de l’homme exerce une censure féroce en Bretagne : en 2008, 10000 Bretons ont envahi les rues de Nantes pour réclamer – pacifiquement -, la restitution du territoire volé (le Comté de Nantes), aux Bretons. Personne ne peut croire ce que j’écris ici : au pays des droits de l’homme, AUCUN MEDIA n’a parlé de cette manifestation extraordinaire.

Le maire de Nantes à cette époque, Jean-Marc AYRAULT – tout le monde va le savoir, enfin -, EST BRETON PAR SA MERE. Le président du Conseil régional de Bretagne est Jean-Yves le DRIAN, dit ” l’homme aux quarante bourses ” (cherchez dans Google). Il court les campagnes en criant sa profession de foi : LA BRETAGNE EST TOUTE MA VIE (parfaitement !). Comme le Maréchal de Soubise (prince de Rohan, s’il vous plaît), battu à Rossbach avec son immense armée, devant des effectifs adverses beaucoup plus maigres, qui erre la nuit, la lanterne à la main :  » Mais ou donc est passée mon armée ? « (Voir dans Google la plaisante chanson composée à cette occasion :  » Frédéric II à Rossbach, ou l’art de se rétablir …).

Des ordres ont été donnés, SANS AUCUNE SORTE DE DOUTE, pour étouffer cette manifestation populaire d’une exceptionnelle ampleur. Qui sont les donneurs d’ordre ? Qui sont les complices ? L’avenir le dira : les bretons sont réputés, DANS LE MONDE ENTIER, pour leur obstination, et leur absolue incapacité à supporter l’hypocrisie.

Un scandale important vient d’éclater à Nantes : Jean-Marc AYRAULT, l’homme qui ne pouvait devenir premier ministre, pour la double raison qu’il a été condamné à six mois de prison en 1997 – avec sursis – dans une affaire – très grave en raison de sa nature – de marché publics (voir dans Google : Jean-Marc AYRAULT condamné …), et que François Hollande s’est engagé solennellement à ne pas faire figurer dans son gouvernement des anciens condamnés par la justice, A ORDONNE, DANS UN PASSE RECENT, QUE SES ADVERSAIRES POLITIQUES SOIENT “FICHES “ (Voir dans Google : AYRAULT, Nantes, fichage).

C’est effrayant. Le stalinisme est-il de retour ?

DES BRETONS SONT ENCORE ALLES A LA SOUPE . ILS SERONT LES DERNIERS D’UNE ESPECE EN VOIE DE DISPARITION .

 

TEXTE EN VOIE DE REDACTION.

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 A défaut d’avoir le loisir de composer un article complet, selon les règles de l’art, quelques piqûres de rappel seront efficientes.

 A LIRE ABSOLUMENT, pour tout comprendre, à quel stade de sa Libération se trouve la Bretagne actuelle, sans perdre un temps inutile :

– 1675 : les massacres perpétrés en Bretagne par les armées du roi de France : un souvenir qui véhicule l’épouvante … (Louis Mélennec).

– Les crimes de génocide et contre l’humanité perpétrés en Bretagne et en Vendée par la France des droits de l’homme (louis MELENNEC).

– Le docteur MELENNEC demande au parlement turc de voter une loi …

– AVANT TOUTE CHOSE, D’URGENCE, le scandale effarant révélé par la presse ces derniers jours  : Ayrault : le fichage à Nantes de ses adversaires politiques.

 

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 On sait maintenant – les spécialistes des mentalités et de la psychologie des peuples, les anthropologues, les sociologues,  ont désormais poussé très loin leurs observations, et leur théorisation du phénomène, qui excède de loin les relations de la Bretagne et de la France colonisatrice -, que certains peuples réussissent à néantiser totalement ceux qu’ils ont conquis.

Lorsque je suis né, pendant la seconde guerre mondiale, la France était en passe de croire qu’elle avait obtenu, en Bretagne, un succès total, et que le laminage des cerveaux était pleinement accompli : notre langue, notre culture, notre fierté naturelle avaient été EXTIRPES de nos circonvolutions cérébrales. Le peu qu’il en restait était pour nous objet de dégoût. Nos parents, nos grands parents, nos arrière-grands parents, avaient tellement souffert des persécutions mentales infligées par l’Etat colonisateur, qu’ils étaient devenus honteux d’être bretons.

J’ai connu ce sentiment d’infériorité qu’ils partageaient tous. J’en ai beaucoup souffert. Nous sommes des millions à avoir connu cela, par la grâce du colonisateur, qui selon son interprétation honteuse, est venu nous cueillir dans la fange du ruisseau pour nous  » élever  » jusqu’à lui. En nous détruisant.

Je peux le dire aujourd’hui : ma pudeur native, liée à mon héritage civilisationnel, a cédé partiellement, parce que, ayant accès à des informations immenses sur notre histoire, j’ai conçu rapidement que j’avais le devoir de communiquer mes réflexions à mes compatriotes, qui n’osaient plus s’exprimer, ni même réfléchir à leur identité.

Rétrospectivement, c’est EFFRAYANT. J’ai commencé à me reconstruire vers la trentaine – pas avant -, en découvrant, à Paris, que je ne suis pas français, mais breton.

Nos parents et nos grands parents étaient bretonophones. Tous parlaient notre langue nationale : les passants dans les rues, les commerçants, les marins, les paysans … La langue française, dans la moitié occidentale de la Bretagne – la Bretagne dite  » bretonnante  » -, était refoulée dans les écoles, l’administration, certaines villes …

Mais voilà : stigmatisés, montrés du doigt, sévèrement punis lorsqu’ils étaient surpris à parler la vieille langue de leurs ancêtres, ils avaient intériorisé le modèle mauvais que la France avait tant travaillé à leur donner.

L’ACCULTURATION (voir ce mot, très important, dans Google), en Bretagne, a été FEROCE, à partir de la révolution ridiculement appelée  » des droits de l’homme  » ….

Sauf erreur de ma part, si tous les éléments en ont été exposés dans mes publications ces quatre dernières années – que l’on sache bien que je l’ai fait consciemment, sachant dès le départ ou je voulais conduire ma démonstration -,  AUCUNE THESE N’A ETE SUSCITEE sur ce thème capital pour notre identité par l’Université de Bretagne. Il n’y en aura AUCUNE au sein de cette université avant longtemps, car toutes les portes pour avoir accès à la vérité sont bouclées. A quadruple tour …….

 

……………………….

Ce qui vient de se passer, en France, au plan politique, n’est pas même pour nous, un épiphénomène : ce n’est RIEN, les acteurs qui se sont mis en scène n’encourent que le ridicule, à raison, pour la grande majorité, de l’incompétence, l’inexpérience, l’intolérance  ….. Le malheur est qu’ils vont détruire la France, incapables qu’ils sont de diriger la politique, l’économie, la sécurité, l’avenir de ce pays; et que, inclus d’une manière péremptoirement contraire au droit, nous allons en subir les conséquences …

 

 

LE SYNDROME BRETON.

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LA NEVROSE D’ACCULTURATION CREEE PAR LE LAVAGE DES CERVEAUX ININTERROMPU, PAR L’ENSEIGNEMENT DISPENSE EN BRETAGNE  et les persécutions de toutes natures de 1789 à 1950-1960. (Extrait du site de Louis MELENNEC).


Interview de Louis MELENNEC, docteur en médecine et en droit, historien.
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@Au cours de ces dernières années, je me suis attaché à mettre un peu d’ordre dans les notes prises au cours de mes lectures, depuis trente ans, sur les désordres psychiques et psychologiques atteignant certaines populations conquises par la violence, et privées de leur culture par la force du plus fort, dans des conditions pouvant constituer un défi aux lois élémentaires de l’humanité, et au respect du aux êtres humains.Au début de mes recherches, j’ai eu ce que l’on nomme des  » intuitions « . Puis, les intuitions se sont muées en constats objectifs. Enfin, j’ai pu identifier une entité clinique, à laquelle j’ai donné le nom de « syndrome breton ». J’espère pouvoir publier un article sur le sujet dans le courant de l’année à venir.On sait aujourd’hui que, de même que les névroses individuelles naissent souvent des traumatismes, des stress, des conditions dans lesquelles l’enfant a été élevé – notamment des interdits trop sévères qui lui ont été inculqués -, de même les traumatismes collectifs (les guerres, les défaites, la soumission à d’autres peuples, la destruction de la culture, l’obligation d’accepter celle du plus fort…), peuvent engendrer des troubles psychologiques, des troubles du comportement, chez les vaincus, plus ou moins graves, plus ou moins durables.La notion de névrose collective est aujourd’hui bien connue (sur Internet, au moment de la présente interview: 149 000 références !). Certes, ce sont les traumatismes récents, non encore « digérés » et neutralisés qui sont les plus meurtriers ( la Shoah, le génocide arménien, le génocide rwuandais, le génocide cambodgien ….). Mais les traumatismes anciens, même oubliés, peuvent laisser des traces profondes. Ils s’inscrivent dans l’inconscient collectif, pouvant formant des strates qui se superposent. De même que le comportement de l’être humain peut être conditionné, sa vie durant, par les traumatismes oubliés de la petite enfance, de même la vie des Nations peut être conditionnée par des faits très anciens, dont le souvenir s’est dilué dans le temps.La Bretagne est un champ d’observation privilégié.Pays libre, indépendant et fier jusqu’à la fin du 15ème siècle, elle a été victime de deux invasions militaires françaises, en 1487, puis en 1491. Elle a été soumise dans des conditions drastiques par la France, qui s’est emparée de tous les leviers de commande, dès la mort de la Duchesse Anne et de son mari Louis XII, en 1514 et en 1515. Elle n’a jamais retrouvé sa Liberté, et reste assujettie à son puissant voisin, malgré les progrès du Droit international, et du Droit des peuples à disposer d’eux mêmes, principe fondamental dont la France, par ironie, se déclare le Champion.Les faits sont assez peu connus, même en Bretagne. Ils commencent à l’être, par la volonté INEBRANLABLE de Bretons qui ont décidé de se dévouer entièrement à leur pays, c’est à dire de s’opposer sans jamais faillir, aux mensonges, aux tartufferies, aux hypocrisies du pays d’à côté, qui a l’audace ridicule de croire qu’il a réussi à nous  » assimiler « , c’est à dire à faire de nous des Français.

Le pays a été privé de sa culture. L’enseignement de l’histoire continue à être interdit dans les écoles. La langue a fait l’objet d’un assassinat pensé et voulu au 19 ème siècle, de sorte qu’elle a été quasi éradiquée, et qu’elle est en train de mourir, au moment ou nous parlons. Le syndrome breton est constitué des manifestations psychologiques qui atteignent ou ont atteint une partie de la population, à la suite des traumatismes liés aux invasions de 1488 et de 1491, aux conditions humiliantes de l’annexion de 1532, à la répression féroce de 1675 (révolte des bonnets rouges), et surtout de la destruction de la Bretagne autonome en 1789, suivie de l’écrasement mental des cerveaux de 1789 à 1950, période durant laquelle la langue et la culture ont été détruites par le pouvoir central, qui a réalisé une « lobotomie », avant même l’invention de la neuro-chirurgie.

L’un des symptomes: LA RUMINATION MENTALE, qui fait que des centaines de milliers de bretons ne peuvent chasser de leur cerveau les injustices et la persécution dont la pays a été victime, et continue à l’être. Ce symptôme ne touche qu’une partie de la population: ceux qu’on appelle les militants; ceux dont la passion est l’histoire de la Bretagne, ceux qui luttent pour sortir la Bretagne de son statut actuel, extrêmement humiliant.

Le second symptôme est LA HAINE ET LA HONTE DE SOI. Ce symptôme a été observé chez toutes les Nations humiliées et persécutées. Chez les juifs, il a été décrit par de nombreux auteurs, en particulier, d’une manière admirable, par Albert Memmi. Il a été quasi général en Bretagne, et très douloureusement ressenti au 19 ème siècle, et pendant la première moitié du 20 ème siècle. Il a aujourd’hui disparu. Les jeunes ont aujourd’hui, par réaction sans doute, ont un très fort sentiment d’appartenance, en même temps que de fierté d’être Bretons. Mais ceux qui, nés avant 1950, ont vécu la persécution linguistique et culturelle perpétrée par la France, en conservent un souvenir cuisant (je fais partie des survivants, ce qui me permet d’en parler).

Ma formation psychiatrique et psychanalytique (j’ai été le dernier élève du docteur Hesnard, breton de Pontivy, l’inventeur de la psychanalyse en France, auteur du premier ouvrage publié en langue française sur « La psycho-analyse des névroses et des psychoses  » (Alcan, 1914), puis de Juliette Favez Boutonier, professeur à la Sorbonne, tous deux ex-présidents de la Société française de psychanalyse, enfin du professeur Bourguignon, auteur d’une monumentale traduction de l’oeuvre de Freud), et ma passion pour l’étude des sociétés et des mentalités m’ont conduit à explorer, à travers la littérature, les dégâts psychiques nés de l’acculturation ou de la persécution culturelle des Incas, des Aztèques, des Inuits, des Aborigènes d’Australie, des Juifs, des Arméniens, et d’autres peuples qui, comme le nôtre, ont été défaits militairement, humiliés, privés de leurs droits, bafoués, interdits de pratiquer leur culture, de parler et de transmettre leur langue à leurs enfants.

Sur le terrain, j’ai vécu ma propre expérience personnelle, celle de ma famille, ma scolarité en pays Bigouden – entièrement bretonnant à l’époque -, les témoignages recueillis en Basse Bretagne, le tout conforté par des lectures nombreuses, dont celles des travaux des psychiatres bretons ( les docteurs Caro et Carrer, notamment), sur les conduites « addictives » et les suicides en Bretagne … J’ ai eu des entretiens nombreux avec des psychiatres juifs, très bien informés de ces problèmes, pour les avoir vécus pendant deux mille ans à travers leur peuple, notamment avec mon collègue le docteur Ludwig Fineltain, expert psychiatre près la Cour d’appel de Paris (de cet auteur, voir, en particulier, sur Internet, « Les syndromes des survivants de la Shoah »).

La moisson des faits recueillis et des constatations faites est impressionnante. Mes travaux recoupent, d’une autre manière, ceux des autres auteurs, en les complétant et en les amplifiant.

Nous sommes menacés d’une aggravation de la situation. Deux personnages, situés au sommet de l’Etat français, se sont vantés, de leur intention de ne pas faire réviser une Constitution obsolète, de conserver à la langue française son statut de langue officielle de la « République », c’est à dire d’interdire, en pratique, la transmission de notre langue dans les écoles bretonnes, que nous construisons avec nos deniers, et de nous priver de l’aide des maîtres, instituteurs, professeurs formés et payés avec nos impôts, c’est à dire le fruit de notre travail. Si nous n’agissons pas auprès des Instances internationales, la langue bretonne sera morte avant trente ans, quels que soient les efforts de ceux qui consacrent tout leur temps à tenter de la sauver. Nous n’avons rien à attendre de ce qu’il est convenu d’appeler « l’hexagone ». Seul un statut « écossais » ou « catalan » peut nous sauver.

Docteur Louis MELENNEC, Ex-Consultant près le Médiateur de la République française.

A Paris, le 27 juillet 2007.

(Cet article a été repris par plusieurs publications bretonnes, en particulier l’Agence Bretagne Presse, le 9 janvier 2009. Les Français, imbus de leur supériorité affichée – bien qu’elle soit désormais ridiculisée -, sont totalement ignorants des dégâts monstrueux que leur pays a causés en Bretagne) : ce n’est pas à eux qu’on en veut, mais à ceux de leurs gouvernements qui ont perpétré les horreurs que nous dénonçons; eux aussi ont été victimes de l’incompétence de leurs gouvernants.

Depuis la publication de cet article, en 2007, l’article deux de la constitution française a été révisé, avec les applaudissements de quelques naïfs députés bretons (dont M. Le FUR, homme d’ailleurs très respectable, à ce qu’il semble). Résultat : LA BRETAGNE, DEPUIS LORS, A PERDU PLUS DE 40 000 LOCUTEURS ! Bravo, messieurs les  » parlementaires : vous nous remplissez de fierté et d’orgueil (voir dans Errances : mélennec, les réformettes …).

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DU BON USAGE DES MOTS  » COLLABOS  » et  » KAPOS « .

LES BRETONS N’ACCEPTERONT PLUS JAMAIS (je dis : JA-MAIS), L’instrumentalisation LAMENTABLE des Français, qui ont tenté – et jusqu’ici partiellement réussi – de rejeter la faute de la collaboration sur les Bretons (0, 20 pour cent de la population), en tentant de se débarrasser de leur propre infamie sur un peuple pacifique, distinct du leur en tous points, non inclus dans la France selon le droit international, ET QUI AVAIT LA LEGITIMITE DE MENER SA PROPRE POLITIQUE EN 1940, COMME AUJOURD’HUI.

Beaucoup de gens pensent que la collaboration est un genre spécifique, apparu sous la seconde guerre mondiale, ne concernant que les Français qui ont apporté, à des degrés divers, leur concours aux autorités allemandes d’occupation.

Il n’en est rien. De même que j’ai démontré ici que les Nations existent non seulement depuis la plus haute antiquité – et même depuis que les hommes vivent en groupe antagonistes, opposés inéluctablement par des conflits et des contentieux -, de même que j’ai rappelé, en accord avec tous les spécialistes de la discipline, que l’histoire des Droits de l’homme commence avec la vie en société (les premières traces écrites se retrouvent dans le Code d’Hammourabi; voir ce terme dans Internet) – ce qui a pour effet d’exclure la France des pays autorisés à se prévaloir du moindre rôle fondateur dans cette matière -, de même les phénomènes de ” collaboration ” – non encore, certes désignés par ce terme -, se confondent avec l’histoire de l’humanité. Ce phénomène est simple : lorsque le pays envahisseur et occupant, ne détruit pas en totalité les populations locales – ce qui est la règle -, il a évidemment besoin de ” complices ” issus de cette population pour la gouverner, la maîtriser, l’exploiter…

Ceux qui ont suivi nos publications ont assisté à un transfert – pensé et voulu – du contenu du terme ” collaborateur “, d’une catégorie de personnes à une autre catégorie, bien spécifique. Pendant plus de cinquante ans, au prix d’une manipulation éhontée, les Bretons ont été désignés, DANS LEUR ENSEMBLE, comme les successeurs des quelques centaines de malheureux qui se sont tournés vers l’Allemagne, durant la dernière guerre.

D’ou ces propos imbéciles, tenus récemment par deux débiles parisiens, que tous identifieront facilement : ” Derrière tout breton, je vois l’ombre d’un nazi “, et, au moment de la révision de l’article 2 de la constitution (française), cet infortuné de l’esprit, admirateur de l’action civilisatrice de la Chine au Tibet, pays martyre : ” je ne voterai pas la réforme proposée : LE BRETON EST LA LANGUE DE LA COLLABORATION ” (!!!!).

Aujourd’hui, le terme “collaborateurs” est en voie de terminer sa mutation : maintenant que l’histoire du pays est connue, les collaborateurs sont ceux qui rampent devant ceux à qui ils doivent leurs carrières hors de Bretagne, les autres sont devenus ce qu’ils sont : des Bretons patriotes. Le mot nationalisme a retrouvé sa vraie signification : le nationaliste breton est celui qui a conscience d’appartenir à un peuple spécifique, qui connait l’antiquité de ce peuple, qui est fier de son identité et l’assume pleinement, sans cesser d’être ouvert aux autres nations, cultures et identités, celles-ci méritant autant de respect que celui qui est dû à la Bretagne, et étant source d’enrichissement de l’humanité, non de rejet ou de dégoût. (Font exception : les cultures, sectes, religions ou autres qui prônent la destruction des autres, et, ouvertement, de les TUER).

Les autres pays, qui se sont emparés d’Etats souverains par la force des armes, leur ont imposé leurs Institutions, leur occupation militaire, leur justice, ceux qui ont exploité sans vergogne leur richesses agricoles, leur fiscalité, leurs resources humaines  … SONT DES ETAT FASCISTES.

Français et Bretons, inscrivez dans vos cervelles les vérités que voici : en 1940, la collaboration commence à Ingrandes, dans les faubourgs d’Angers. La Bretagne ne comptera que très peu de partisans de l’Allemagne, la collaboration est quasi exclusivement française. Et si quelques Bretons se sont tournés vers l’Allemagne pour obtenir leur LIBERATION, C’ETAIT LEUR DROIT STRICT. Les affaires de la France et de la Bretagne ne sont EN AUCUN CAS LES MÊMES : la Bretagne est LIBRE de mener sa politique.

A écouter, réécouter, faire entendre autour de vous : LA BRETAGNE ASSASSINEE, sur  » Lumière 101 « .

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LA BRETAGNE S’HUMILIERA-T-ELLE EN ACCEPTANT DE PARTICIPER AU GOUVERNEMENT DES FRANCAIS ? L’AMBITION DOIT, IMPERATIVEMENT, CEDER DEVANT LA FIERTE ET L’HONNEUR .

LA BRETAGNE N’A RIEN A ATTENDRE DES JURIDICTIONS INTERNATIONALES, ENCORE MOINS DE SES  » PARLEMENTAIRES « .

LA FRANCE A COMMIS UN GENOCIDE EN BRETAGNE ET EN VENDEE : CELA REGLE LE PROBLEME : LA BRETAGNE EXIGE DES EXCUSES PUBLIQUES, ET LA CONSTRUCTION D’UN IMMENSE MEMORIAL DANS LA CAPITALE DES BRETONS : NANTES.

DANS GOOGLE, VOIR : AYRAULT DELINQUANT. La presse rappelle, avec force, que Jean-Marc AYRAULT, maire de Nantes, notre capitale politique, détachée par le régime fasciste de Vichy de la Bretagne, a été condamné, en 1997, à   …… SIX MOIS DE PRISON, et à 30 000 francs d’amende, pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public. Cet homme, qui a tant fait pour tenter de maintenir la Loire atlantique hors de notre territoire national, était ces derniers jours présenté comme premier-ministrable !!!! Belles moeurs que celles du pays des droits de l’homme ! Le personnage vertueux qui vient d’être élu aux fonctions de Président de la République, s’est engagé – sur l’honneur, bien sûr -, à ne pas s’entourer de délinquants au gouvernement. Lisez la suite, s’il vous plaît …

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I – LA BRETAGNE EN CHANSON, VERSION FRANCAISE  (Jacky Berroyer. 2006).

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 » Ah ! Connaissez vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes, leurs enfants hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales ..

 » De Quimper jusqu’à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus, pendant que leurs marins de maris se soulagent dans les flots, et refusent de signer le protocole de KYOTO …

 » Ah ! Les Bretons sont vraiment immondes ! Ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir dans le tiers monde. Si on le leur reproche, ça les fait marrer (sic) : c’est leur humour, noir comme leur marée « .

Le texte complet de cette  » chanson  » se trouve dans l’excellent site  » contreculture.org. » J’ai fait la charité à M. Berroyer, ce Français de France, de corriger ses fautes de style, de syntaxe, de ponctuation.

Le français est la deuxième langue nationale de Bretagne : nous la manions mieux que les indigènes français : Chateaubriand, considéré par nombre d’hommes de lettres comme le plus grand styliste de langue française est BRETON; Victor HUGO né d’une bretonne de Chateaubriand, est un breton authentique, les valeurs se transmettant par la mère. La  » palette  » de nos écrivains bretons de langue française est impressionnante : Abélard – le plus grand théologien de son temps -, Lacordaire, le grand Ernest Renan, Félicien-David de Lamennais, Hervé Bazin (par sa mère), André-René Lesage – écrivain brillant, aujourd’hui quasi oublié, auteur de Turcaret, Gil Blas de Santillane -, Anatole Le Braz, Alfred Jarry (par sa mère), Jules Verne, André Breton – le pape du surréalisme, d’origine bretonne par sa mère, élevé à Saint Brieuc -, Hersart de la Villemarqué, Villiers de l’Isle-Adam, Auguste Brizeux, Michel Mohrt, Irène Frain, Tanguy Malmanche, Jean de La Varende (par sa mère), Roger Vercel, Victor Ségalen, Louis Hémon (Maria Chapdelaine), Roparz Hémon – le pape de la langue bretonne -, Jean Marie Gustave Le Clézio (prix Nobel 2008), Pierre Jakez Hélias, Louis-Ferdinand Céline, les grands poètes Tristan Corbière, Charles Le Goffic, Max Jacob, René-Guy Cadou, Xavier Grall, Charles Le Quintrec, Jean-Pierre Calloc’h, Saint Pol-Roux, Eugène Guillevic …..

Trente écrivains bretons, tous profondément attachés, à leur pays, la Bretagne, ont été élus à l’Académie française. Presque tous ont été des militants dans l’âme, sinon dans les faits. La réapparition de la Bretagne sur la scène internationale réattribuera à ces écrivains leur véritable appartenance : on ne les citera plus comme des écrivains français, mais comme des hommes de lettres bretons. Beaucoup ont été traduits en de nombreuses langues – sauf en breton, par la faute de qui vous savez (confere : l’assassinat de la langue bretonne) -, ont inspiré des pièces de théâtre, des émissions de télévision, des films. Lorsque l’Académie de Bretagne aura ses statuts nationaux, il faudra les y élire, même à titre posthume : il est temps de nous réapproprier cet immense héritage littéraire, qui nous situe en très bonne place dans le monde. Et leurs noms honoreront de nombreuses rues, avenues, places, collèges, lycées bretons, enfin débaptisées d’appellations  incongrues.


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LA REPONSE DE LA JUSTICE FRANCAISE. Ce puceron minable (je parle de Berroyer), sans talent aucun, sans voix, aurait dû être écrasé par la Justice française, celle des droits de l’homme, qui illumine l’univers entier : voici la réponse que les Bretons indignés, furieux, humiliés – une fois de plus -, ont obtenu du pays magnifique, qui s’est illustré par tant de hauts faits judiciaires :

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Practice

Les Bretons sont insultés, dans des termes monstrueux, inacceptables : la justice française s’humilie à classer l’affaire. Cela n’étonne personne : on a vu d’innombrables situations analogues. On a vu pire : je réserve pour la suite la publication d’une lettre hallucinante : un plaideur ayant obtenu la désignation d’un juge d’instruction, pour enquêter sur l’invraisemblable affaire des milliers de personnes employées au noir par l’Etat français, LE JUGE A RECU L’ORDRE DU PROCUREUR DE NE PAS INSTRUIRE L’AFFAIRE, c ‘est à dire de ne pas même lire le dossier.

Voilà CINQ SIECLES que cela dure. Cette décision de classement EST UN SCANDALE. Mais c’est une fort médiocre affaire, nous allons le voir.

…………………….

Pour accéder au site de Louis Mélennec, par la barre des adresses :

www.site.louis-melennec.fr

Reportez-vois à la case  » Justice « , et, en particulier à : articles sur la justice : la REFORME DE LA RESPONSABILITE (colloque tenu au Sénat en 2003).

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I I – LES BRETONS DOIVENT-ILS ALLER DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES POUR OBTENIR QUE LEUR STATUT D’ETAT SOUVERAIN SOIT RECONNU ?

Plusieurs lecteurs me demandent, compte tenu de mes prises de position claires, fermes réitérées, fondées sur l’histoire, sur le droit, sur l’excellente connaissance des Nations et Pays qui, conquis et soumis, ont retrouvé leur véritable personnalité, et, précisons-le, sur la connaissance des rouages internes du fonctionnement des Etats, du mécanisme de l’accession des vieilles nations à l’indépendance, du fonctionnement des juridictions internationales, des motivations des juges, manipulés dans ces sortes d’affaires comme des pantins, s’il n’est pas temps  d’envisager une action déterminée devant ces juridictions internatioanales – dont les naïfs bretons croient qu’elles rendent la justice d’une manière impartiale -, pour leur demander de prononcer d’autorité que la Bretagne est un pays envahi et conquis, qu’il est divisé par la force, d’une manière illégale, et que notre voisin, la France EST UN PAYS OCCUPANT, RIEN D’AUTRE, et que son seul destin est de sortir TOTALEMENT de notre Pays, ou il n’aurait jamais dû pénétrer.

A la fin de cet article, afin que vous soyez CONVAINCUS, d’une manière PEREMPTOIRE et définitive, de ce que vous avez à attendre du gouvernement français, de la justice française, de la justice internationale, s’agissant de cette affaire éminemment politique et sale qu’est la récupération par la Bretagne de ses droits nationaux et internationaux, je vous renverrai à une émission télévisée de la chaine parlementaire (LCP), remarquable, dans laquelle des juges indiscutables et courageux ont décrit les pressions, menaces et malversations dont ils ont été victimes de la part des politiques français, des gouvernements, des institutions. Il n’est plus temps de croire à des fables, sûrement pas aux discours creux et mensongers de ceux qui, élus par vous, se moquent de vous, car ils sont complices.

Je ne peux que me répéter, sauf à revenir encore et encore sur ce que j’ai maintes fois dit et redit :

1 – LA CONNAISSANCE DU DROIT, pour l’accession de la Bretagne à la restitution INTEGRALE DE SES DROITS, tant au plan national qu’au plan international, est évidemment IMPERATIVEMENT nécessaire :

– Il est démontré que la Bretagne médiévale est un authentique ETAT SOUVERAIN et INDEPENDANT, ne dépendant en RIEN (je dis : EN RIEN) de la France. Ce n’est pas une découverte récente, loin s’en faut : le Chroniqueur de Saint Brieuc, Pierre le Baud, Alain Bouchard, d’Argentré, Morice, Lobineau, La Borderie et d’autres historiens l’ont dit, redit, les faits, les contentieux et les guerres entre les deux pays l’ont démontré … Le Baud, Bouchard, d’Argentré, n’étaient pas seulement des historiens, mais des juristes de haut niveau, sachant ce que parler veut dire. J’ai renvoyé plus de cent fois au traité de Marcel PLANIOL (tome 3, pages ….), dont la démonstration est d’une telle perfection, qu’il n’y a RIEN à ajouter à ce sujet. Les archives démontrant que la Bretagne se gouverne ELLE-MÊME, sans que les rois de France aient rien à y voir sont irréfutables.

– Il est démontré, depuis longtemps, que les guerres brito-françaises de 1487 à 1491 sont des guerres D’INVASION, tout à fait illégitimes. Ce n’est en rien, comme on peut encore le lire sous la plume des ignorants, une opération de  » maintien de l’ordre  » ou de  » police « , aux termes desquelles le roi de France serait venu, avec 18000 hommes, ramener le calme dans un partie de son royaume. Cette invasion a été suivie d’une PREMIERE ANNEXION, par Charles VIII, deuxième mari d’Anne de Bretagne, de 1491 (mariage de la Duchesse : décembre 1491) à 1498 (date du décès de Charles VIII : 7 avril 1498).

– Il est maintenant démontré, que le prétendu  » Traité de 1532  » est non seulement nul, mais, au plan juridique, INEXISTANT. C’est un édit ( = une loi) française, sans aucun effet possible dans l’Etat souverain qu’est la Bretagne, qui n’a JAMAIS CONSENTI juridiquement à cet acte, IMPOSE par la force, la corruption, et par tous les procédés que l’on connaît maintenant, en particulier l’élimination par la France des héritiers légitimes du trône breton (Renée, fille d’Anne de Bretagne; Henri, deuxième fils de Claude de France, et quelques autres susceptibles de faire valoir des droits à devenirs ducs en Bretagne …).

– Il est démontré, depuis longtemps, que l’autonomie administrative que les Bretons, au prix d’une RESISTANCE ACHARNEE, ont conservé sous  » l’ancien régime  » (de 1532 à 1789), et même accrue après la mort de Louis XIV, survenue en septembre 1715, a été supprimée par le pays dénommé  » LA  » France, par la violence, d’une manière scandaleuse et humiliante, dans des circonstances qui sont strictement connues, dans le détail.

C’EST SUR CE SOCLE JURIDIQUE que l’état de droit doit être reconstruit en Bretagne pour permettre à ce pays de réapparaître sur le scène internationale, en sa qualité d’Etat SOUVERAIN : LES REVENDICATIONS DE LA BRETAGNE SONT LEGITIMES, parce qu’elles sont le strict reflet du droit des gens et du droit des peuples, tel qu’il est reconnu par le Droit international. Le gouvernement de la Bretagne par un Etat étranger est strictement non conforme au Droit. Sauf si les Bretons y consentaient. Ce n’est pas le cas : leur avis ne leur a jamais été demandé, et s’il leur était demandé, on sait ce qu’ils répondraient. LA SITUATION DE FAIT QUI EST IMPOSEE A LA BRETAGNE, EST EN ABSOLUE CONTRADICTION AVEC LE DROIT INTERNATIONAL.

Les Bretons savent-ils qu’on se préoccupe d’eux à Paris ? Je suis habilité à répondre. Le pouvoir parisien est maintenant PARFAITEMENT au courant de cette situation, cachée jusqu’à une époque très récente, sur la foi d’un TABOU, et d’un  » roman  » national construit par les théoriciens et politiques français sur le fondement d’une  » révolution  » sanguinaire, censée avoir apporté au pays dénommé  » LA  » France – et même, avec une prétention inouïe, au monde ! -, ce que l’on dénomme aujourd’hui LES DROITS DE L’HOMME. Le pouvoir politique EST AU COURANT DE L’EVOLUTION GALOPANTE DE LA BRETAGNE, de ses jeunes surtout, vers une volonté d’émancipation TOTALE d’une marâtre qu’on VEUT voir, à toutes forces, sortir de l’horizon.

C’est pourquoi ni François Hollande, ni Nicolas Sarkosy, ni aucun autre candidat – François Bayrou excepté – n’acceptent l’idée de la reconstitution de la Bretagne dans ses limites légales, pas davantage dans ses droits immémoriaux : A PARIS, ON SAIT PARFAITEMENT que les Bretons ont maintenant accès à leur véritable histoire – par internet, en aucun cas par l’Education nationale française, encore moins par l’université de Bretagne -, qu’il n’est plus possible de leur faire croire qu’il se sont réunis à la France de leur plein gré, qu’ils connaissent leurs droits, qu’ils entendent les faire valoir, et QU’ILS METTRONT LE TEMPS QU’IL FAUT POUR QUE CELA SE REALISE. Bref, on sait que si l’on a fait accroire aux Bretons, au prix d’un lavage de cerveau ininterrompu de 1789 à 1950-1960, qu’ils sont Français, cette fadaise absurde recule A VUE. Les Bretons, dans une large proportion, qui augmente d’année en année, savent qu’ils sont Bretons, cela leur suffit : leur hymne national est le Bro gozh ma zadou, leur drapeau national est le gwen-a-du, leur pays est la Bretagne, non la France … La Bretagne, comme un iceberg, s’éloigne de plus en plus de la rive qui l’emprisonnait : adieu la France, bientôt tu auras disparu de notre vue, sauf lorsque nous aurons intérêt à ce qu’il en soit autrement  ….

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Il est STUPIDE, de penser que le gouvernement du pays d’à côté ne sait pas CE QUI SE CACHE DERRIERE ce que les timides appellent la  » réunification administrative  de la Bretagne « . Ce que veulent les Bretons, aujourd’hui informés de leur histoire, c’est de retrouver, plein et entier, le rôle international qui doit être le sien. Qu’ils appellent donc un chat un chat, et cessent de croire qu’en arrondissant le dos, en jouant les imbéciles, ceux d’en face vont leur savoir gré : une telle attitude n’engendre que le MEPRIS. Ne faites pas comme ce député du Finistère, qui écrit une lettre agressivement ouverte à Philippe ARGOUARC’H, pour lui dire qu’avec François Hollande, tous les espoirs sont permis, et, tenez vous les côtes, que la « politique des petits pas » (sic !) nous conduira loin !!!!! Dites, M. URVOAS, il y a cinq siècles que les Bretons comme vous – même si je ne mets pas en cause votre naïve honnêteté – à force de petits pas, nous ont fait tellement reculer, que nous en sommes là ou nous sommes. Redressez vous : je suis finistérien moi-aussi (bigouden, pour tout dire, ce qui est un vaste programme), je me sens outragé par vos propos.

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2 – LE DROIT N’EST PAS LE FAIT : EN DROIT, LA BRETAGNE N’EST PAS FRANCAISE. SUR LE TERRAIN, ELLE EST GOUVERNEE DEPUIS LA CAPITALE ETRANGERE D’UN ETAT ETRANGER.

1 – VOUS POUVEZ RAISONNABLEMENT ATTENDRE DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES DES AVANCEES CERTAINES quant au respect des libertés fondamentales en Bretagne, si vous agissez auprès d’elles avec obstination et fermeté, en leur présentant des dossiers de preuves irréfutables. La langue bretonne a été détruite par la France. Son enseignement, réduit à une apparence fantomatique – en dépit des efforts remarquables de certaines personnes, regroupées en associations -, aboutit, dans l’état présent des choses, à son dépérissement rapide. La perte des locuteurs est de l’ordre de 20000 par an. Avec la complicité passive de ceux qui prétendent, élus sous la protection et la recommandation des Français, moyennant de très substantiels avantages matériels.  CELA SE SAIT dans le cadre des Institutions comme l’ONU, à plus forte raison au Conseil de l’Europe, la FUEN, et dans les institutions européennes. Le traitement par la France de ce que l’on désigne sous le nom de  » minorités « , est considéré, à l’ONU, à Bruxelles et ailleurs, comme un authentique scandale. La France a été admonestée, montrée du doigt, condamnée à de nombreuses reprises. Elle n’a toujours pas ratifié la Charte  des langues minoritaires. Sait-elle l’image désastreuse que cela lui confère ? Prétend-elle ralentir le cours de l’histoire en agissant ainsi ? Plusieurs candidats – dont François Hollande – ont déclaré, toute honte bue, qu’ils ne favoriseront pas la réintégration de la Loire Atlantique – territoire, non pas détaché, mais VOLE -, dans notre pays, dont elle fait partie depuis douze siècles. …..

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2 – S’AGISSANT DE L’AVENIR POLITIQUE ET INSTITUTIONNEL DE LA BRETAGNE, vous n’avez, dans l’état présent de la fausse démocratie qui règne en France, RIEN, RIEN, RIEN, à attendre des JURIDICTIONS, NI NATIONALES NI INTERNATIONALES. Il y a une trentaine d’années, le principe de la séparation des pouvoirs (les compétences de l’Etat sont censées être exercées par trois  » instances  » : le pouvoir législatif, qui confectionne les lois, la Justice, qui sanctionne les manquements au droit et aux lois) était enseignée à des élèves dociles, qui y croyaient, parce que les moyens de s’informer étaient nuls, et que les manquements parfois graves des responsables politiques étaient couverts par une chape de plomb, qui n’était rien d’autre qu’une complicité collective, celle dont bénéficiaient les privilégiés du système.

Il y un net recul de cet état de choses. Des ministres ont été poursuivis, certains condamnés en première instance, beaucoup relaxés en appel. Quelques uns – trop peu nombreux ) ont  » tâté  » de la prison. mais on est bien loin d’avoir atteint la perfection.

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I I I – LE RÔLE DES JURIDICTIONS INTERNATIONALES DANS LES AFFAIRES DITES « SENSIBLES « , OU POLITIQUES.

(En cours de rédaction).

Je vais maintenant vous fournir des éléments sur ce que beaucoup de Bretons, naïfs chroniques, crédules invétérés, par manque d’expérience, beaucoup par honnêteté intellectuelle, refusent de croire, ou croient avec peine.

1 – La Justice du pays auto-proclamé inventeur des Droits de l’homme, lorsque des intérêts majeurs sont en jeu, particulièrement lorsqu’ils intéressent l’Etat, les ministres, les puissants …. est fort loin d’être exemplaire……..

LES  » DYSFONCTIONNEMENTS  » de la justice, non rendue, détournée, falsifiée, sont INNOMBRABLES.

L’exemple vient du plus haut de l’Etat. Il y a eu les affaires, récentes et anciennes, concernant Jacques CHIRAC, très largement étalées dans la presse, les télévisions, les médias français et étrangers. Il n’a été  » épinglé  » que dans la dernière, et a renoncé à faire appel de sa condamnation (voir : mélennec, le pouvoir mafieux français : Jacques CHIRAC doit être jugé …).

Jacques CHIRAC a traîné un nombre impressionnant de casseroles derrière lui, judiciairement parlant. Ce brave homme, tout comme ce bon M. Mitterand, était, constitutionnellement, le garant de la Justice. Quelle sinistre plaisanterie ! On a cité son nom dans maintes affaires, sans jamais pouvoir le “pincer”, ce que tous les honnêtes citoyens ont ardemment souhaité : les lycées de l’Ile de France; les chargés de mission de la mairie de Paris; les “frais de bouche” de la mairie de Paris; les billets d’avion payés dans une agence de Neuilly, sous de faux noms, destinés audit Chirac, à sa femme, à sa fille (2 400 000 F ); les HLM de Paris; l’affaire de l’hôtel particulier de la rue du bac, loué par le couple Chirac; l’achat du château de Bily par lesdits consorts, avec l’achat concomitant d’un terrain mitoyen de 5 hectares par cette autre héroïne de la République, Claude POMPIDOU; l’affaire CLEARSREAM…. Si je me souviens bien, les consorts CHIRAC ont acheté, en espèces sonnantes, en Iran, des tapis pour (400 000 francs), avec…leurs économies.

J’ai souvent fait allusion aux interventions très fréquentes de François MITTERRAND dans le fonctionnement de la justice; ce grand homme, si vertueux,  que ses amis célèbrent, garant de la justice au niveau national, la trafiquait. On en a la preuve – outre ceux qui en ont été les témoins, le sociologue François BANCAUD a été admis à compulser certaines des archives. Reportez vous à Google : « France, politique, justice, Mitterrand »; et encore : « Les interventions de François Mitterrand, etc.Voici ce que vous y lirez, entre autres choses :

 » Selon des sources « autorisées » le président Mitterrand suivait de très près les « affaires judicaires », et selon l’ancien juge d’instruction M. Thierry Jean-Pierre c’est sur la demande en 1993 du président de la République auprès du premier ministre, M. Edouard Balladur, qu’il fut nommé au ministère de la Justice afin de l’écarter de l’instruction qu’il menait sur les comptes suisses de M. Roger-Patrice Pelat, ami depuis 1941 du président de la République, et mort d’une crise cardiaque en 1989 alors qu’il était inculpé dans l’affaire Péchiney. »

 » Le président François Mitterrand avait une conception toute particulière de l’indépendance de l’autorité judiciaire, selon un rapport du sociologue Alain Bancaud, au colloque François Mitterrand tenu du 14 au 16 janvier 1999 et organisé par l’Institut François Mitterrand et la Fondation nationale des sciences politiques.
Entre 1981 et 1984, période étudiée par M. Alain Bancaud, ses interventions individuelles pour orienter les décisions de la justice furent innombrables. Selon M. Bancaud : « Elles concernent des affaires aussi bien pénales que civiles, commerciales, disciplinaires, de droit du travail. Des affaires traitées aussi bien par la Cour de cassation et un parquet général qu’un petit tribunal de province et un juge des enfants. Des affaires politiques aussi bien qu’ordinaires et privées« . Toutes ses interventions sont destinées à favoriser des « amis » ou clients d' »amis », hommes politiques, avocats, associations, militants et électeurs.
Certaines interventions particulières, selon M. Bancaud, dans une formulation délicate, « même si la présidence manifeste le souci de ménager l’autorité de la chancellerie et manie l’euphémisme, sont parfois formelles et quasi impératives« . Autrement dit, il s’agit d’ingérence manifeste.
Evidemment, le président de la République use de son autorité pour faire nommer, ou de pas faire nommer, à certains postes certains magistrats. Par exemple : il intervient pour qu’un avocat général ne soit pas nommé procureur général … reprochant à ce magistrat un non lieu dans une ancienne célèbre affaire … Ou par exemple : il fait recommander la nomination d’un magistrat à un poste de premier président de cour d’appel, la candidature de ce magistrat étant soutenu par un magistrat à la retraite « socialiste et proche du président
Ingérences manifestes et constantes de celui qui, si l’on en croit la constitution française de 1958 est « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire » (article 64) …  »

J’ai appris de mon maître en sciences criminelles, spécialiste du droit pénal du moyen-âge, le Professeur Yvonne BONGERT, à la faculté Panthéon-Assas (voir ce nom), que, même morts et enterrés, les auteurs de certains crimes abominables pouvaient, leur exactions étant découvertes, faire l’objet de sanctions terrifiantes Parmi ces crimes, le détournement conscient de la justice, la condamnation voulue de l’innocent aux lieu et place du coupable. L’auteur de cette abomination était excavé de sa sépulture, son cadavre était traîné sur une claie jusqu’au gibet, et là, quoiqu’il fut mort, on le pendait. Certains raffinements lui étaient parfois appliqués : on lui ouvrait le ventre (ou ce qu’il en restait), on extrayait ses viscères, on coupait ses organes génitaux, et l’on brûlait le tout en public. Dans certains cas, le cadavre était  » écartelé  » : ses membres étaient tirés par des chevaux, séparés de son corps, ainsi que sa tête. Les restes de ces misérables étaient exposés aux portes des villes, sur les places publiques, aux portes des tribunaux, etc.

NE RÊVEZ PAS, BRETONS, ceci appartient maintenant au passé.

Cela n’est rien : Internet permet maintenant de faire le tour, en quelques heures de recherches appropriées …

2 – LES PROCEDES UTILISES POUR DETOURNER LA JUSTICE DE SON COURS.

Soyons TRES CLAIR : la majorité des magistrats ont un objectif MAJEUR  : leur carrière. La grande majorité d’entre eux, toutefois, sont honnêtes, et accomplissent leur tâche avec une grande conscience…. lorsque du moins il s’agit d’affaires ordinaires. Certains sont – ou ont été – remarquables. Madame Eva JOLY, quoique fort peu douée et irréaliste en politique, est de ces personnes qui méritent l’admiration. De mon point de vue, le Procureur Eric de MONTGOLFIER, qui a fait trembler tant de corrompus, enfin nommé procureur général de la cour d’appel de Bourges, fait aussi partie de ces êtres d’exception …

Je vous invite à faire VOUS-MÊME votre enquête sur la justice française. A l’époque ou j’ai commencé à faire la mienne (vers 1975), rien ne transpirait encore. Aujourd’hui, TOUT EST SUR LA TOILE. Il suffit donc de chercher, et de lire : vous entrez rapidement, de plein pied, dans le royaume de la pourriture, c’est à dire dans le pays des droits de l’homme.

La liste des exactions non poursuivies, classées, déclassées … est si longue, que nous allons nous limiter à quelques dizaines d’entre elles …. si vous souhaitez qu’un jour votre pays retrouve sa Dignité, vous devez – impérativement – connaître QUI et QUOI se trouvent en face de vous, qui sont VOS ADVERSAIRES – non vos interlocuteurs, notez -le, et leurs complices -, car continuer à jouer le jeu des Bretons bêtes, ignares, est aujourd’hui inacceptable. Mais vous DEVEZ FAIRE CET EFFORT. Sinon, passez votre chemin, et ne vous ridiculisez pas en parlant de la Bretagne, et de ce qu’elle a à attendre du pays d’à côté.

– Affaires de corruption .. L’Express, lutte contre la corruption, la France épinglée. Les affaires des frégates de Taîwan, de Chine, du Pakistan …Affaire Elf; dans cette affaire, Eva Joly se révèle particulièrement remarquable. Les bourdes de sa campagne actuelle sont le fait de l’inexpérience politique .. Affaire du crédit Lyonnais. Affaire Tapie. Mélennec, lettre au juge Duchaine (important, il y est question de Marilyse Lebranchu, l’une de nos héroïnes nationales; lisez aussi, par Google : juge Duchaine : un régal sur la République Irréprochable).

– Financements occultes .. L’affaire URBA .. (Lire par Google : Le juge Jean Pierre et l’affaire URBA : délicieux; c’est un chapitre de la mafia sicilienne).

– Marchés publics truqués .. Les affaires des vedettes de Taîwan .. Les rétrocommissions perçues par les politiques français … L’affaire des marchés publics des lycées de l’Ile de France .. L’affaire AYRAULT (dactylografiez : AYRAULT DELINQUANT, une vraie réjouissance pour nous Bretons).

– Emplois  » au noir  » au profit de l’Etat. Violation des lois sociales par l’Etat et les hauts fonctionnaires. La France a employé et emploie depuis longtemps des dizaines de milliers de personnes au noir. J’ai instruit cette affaire trente années durant (1976-2006). J’ai remis un rapport sur la question au médiateur de la République, Jacques PELLETIER, en 1995 (il aurait préféré ne pas l’avoir entre les mains, et me l’a dit), et à la Cour des comptes, la même année, aux députés, aux sénateurs, à la presse. Ce rapport a été publié chez Massson, en 1998 – sous mon nom, bien entendu, car j’ai toujours agi en pleine lumière -, après que les députés et les sénateurs fussent intervenus – à ma demande, je le souligne -, par une vingtaine de questions écrites, toutes publiées au journal officiel. J’ai déposé une plainte devant la Cour de Justice de la république, puis devant la Cour dite des droits de l’homme, contre Martine Aubry et Jean Claude Gayssot ..Voir sur le site de Louis Mélennec (www.site.louis-melennec.fr), les articles suivants :  les médecins au noir, l’affaire mélennec, aubry, gayssot, guigou … Cela joint à tout le reste, donne une expérience sans égale du fonctionnement de l’appareil judiciaire français dans les affaires dites « sensibles » (sensibles, pour quelles sortes d’escrocs ?). Et de l’Etat, bien entendu, dont j’ai été à même de faire un véritable  » audit « , qui s’est épanoui par l’expérience acquise à la Médiature de la République (1992-1998), toutes les portes de la République étant alors ouvertes aux Consultants du Médiateur, dont j’ai fait partie six années durant.

– Les fonds dits  » secrets  » : Versement en espèces de gros paquets de billets de banque, chaque mois, en espèces, sans déclaration fiscale, jusqu’en 2002. Je publierai in extenso le rapport que le juge Jean Pierre avait rédigé en son temps, à l’intention de certains membres de l’UDF, avant qu’il ne soit communiqué à la presse.

– Affaires de moeurs : tapez dans google : Lang, Ferry, Holleindre, Le Pen, Bertrand, ballets bleus, ballets roses, Mitterand … arrêtez vous sur les deux vidéos de Holleindre, sans aucun préjugé politique. Ne vous privez pas d’être horrifiés.

Mais cela ne résume pas, loin s’en faut, la situation. Il existe, depuis toujours, des affaires dites  » sensibles « , ou  » signalées « . Ces affaires sont spéciales : elles visent des personnes particulières, l’Etat, l’administration, tout ce qui ferait scandale si elles étaient connues du public. Elles sont gérées – ou, plus diplomatiquement, « suivies avec la plus grande attention  » par le ministère de la justice. Ce sont les juges qui  » signalent  » ce type d’affaires à leur hiérarchie, laquelle hiérarchie fait  » remonter  » les informations au ministère de la Justice, presqu’en temps réel. Leur existence est en soi un SCANDALE. ……

Les Etats, de tout temps, ont placé aux postes judiciaires stratégiques, des personnes à leur dévotion. Il n’est pas même besoin de leur donner des ordres. Ils comprennent pourquoi ils sont là.

Lorsque vous aurez parcouru ces quelques dizaines d’articles, d’émissions, de vidéos, vous allez enfin comprendre ce que, dans l’affaire de Bretagne, vous pouvez attendre de la justice française et internationale, ET COMBIEN VOUS AVEZ PEU PESE, PEU COMPTE AU COURS DE L’HISTOIRE, devant un Etat spécialisé dans le broiement des peuples conquis par lui, et dans la corruption, l’étouffement des affaires concernant les détenteurs du pouvoir. Vous comprendrez aussi que lorsque le roi de France François 1er s’est transporté en Bretagne en mai 1532, avec son Chancelier, le cardinal – bandit DUPRAT, 15000 hommes et 12000 chevaux,  il était hors de question de solliciter l’accord des Bretons pour les  » unir à la France « , IL N’ETAIT QUESTION QUE DE LES DIGERER, et de dissimuler les violences qui leur étaient faites depuis la mort d’Anne de Bretagne (en janvier 1514), et qu’ils obtempèrent, sous la forme d’un faux traité, dans lequel ils furent, eux qui avaient défendu leur honneur pendant tant de siècles, trompés et humiliés. Et combien est inexcusable la naïveté bêlante de certains bretons, en particulier les politiques et les universitaires, qui ont feint de croire à cette légende, alors que nous possédons toutes les archives qui démontrent la vérité.

Jusqu’en 1990, les « dysfonctionnements  » judiciaires n’étaient connus que de quelques personnes. Même les juges, manipulés, ligotés, plongés dans une culture de SOUMISSION – c’est ainsi qu’on dénomme ouvertement cette époque aujourd’hui -, ne connaissaient qu’une très faible partie de la situation. Eva JOLY l’a répété récemment :  » nous avons découvert cela sur le terrain « . Puis des livres ont été publiés, timides au début, de plus en plus explicites, voire agressifs ensuite. Se sont illustrés dans ce combat : Eva JOLY, maître Daniel SOULEZ-LARIVIERE, Daniel SCHNEIDERMANN, Laurent GREILSAMER (Les juges parlent), …. de nombreux autres encore … Le cas de Georges FENECH est remarquable. En 1997, il ose publier chez Lattès un ouvrage intitulé  » Main basse sur la justice, les années noires, de Mitterrand à aujourd’hui « . Ma sympathie pour l’homme date de ce temps, car peu de magistrats ont osé dénoncer le « système » avec cette franchise. Il le paiera très cher, sera condamné en justice, mais sera réintégré dans ses fonctions de magistrat en … (voir ce nom dans Google).

I V – L’ « AFFAIRE BRETONNE  » DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES ? LA SOLUTION – L’ACCESSION A LA SOUVERAINETE PLEINE ET ENTIERE – SERA POLITIQUE, MAIS NECESSAIREMENT FONDEE SUR LE DROIT INTERNATIONAL.

Vous commencez à comprendre : de votre campagne bretonne, non seulement vous ne savez à peu près rien de cela, mais vous avez la plus grande peine à l’imaginer.

J’étais dans la même situation que vous lorsque je suis arrivé à Paris, venant de Nantes, en octobre 1966, et que j’ai franchi pour la première fois les portes du ministère des affaires sociales, place Fontenoy. Sûrement même plus naïf encore : en ce temps là, il n’y avait pas de télévision; les scandales étaient systématiquement étouffés; on ne pouvait pratiquement pas critiquer les décisions de justice …

Mais je suis dans une situation radicalement différente de la vôtre, aujourd’hui. J’ai certes gardé intacte ma foi inébranlable dans mes principes. Mais mon expérience, à Paris et dans les capitales dans lesquelles j’ai été consulté, m’a tout appris, millimètre par millimètre, avant que les premiers scandales n’éclatent dans la presse …..

LA LUTTE POUR LA DIGNITE POUR VOTRE PAYS EST-ELLE POSSIBLE, dans ces conditions ?

Je vous réponds sans hésitations : OUI.

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CONCLUSIONS.

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Je vais enfin vous répondre, quant au problème que vous m’avez posé :

DANS L’ETAT PRESENT DES CHOSES, LA BRETAGNE N’A RIEN A ATTENDRE DES JURIDICTIONS INTERNATIONALES. Ces juridictions sont composées de juges désignés par les Etats. Les Etats ne désignent pas n’importe qui pour siéger dans ces juridictions. Certes, il arrive que ces juges internationaux – tout comme les juges membres des juridictions nationales -, rendent des décisions équitables .. Il existe même des juges honnêtes et intègres. Mais lorsque les intérêts majeurs d’un des Etats en cause sont en jeu, la Justice – ce que nous considérons comme telle en Bretagne -, CESSE. Les dossiers  » politiques  » sont orientés d’emblée vers des magistrats dont le sens de la Justice n’est pas et n’a jamais été la préoccupation majeure – en tout cas dans ce type d’affaires. Et, si d’aventure, ils manifestent une volonté d’indépendance dans l’instruction des dossiers qui leur sont confiés, ces dossiers LEUR SONT ENLEVES, et confiés aux  » obéissants  » dont il est question plus haut. Il est probable, si l’enjeu est important, que leur carrière soit CASSEE, DEFINITIVEMENT.

Il est extrêmement fréquent – le fait est maintenant largement étalé dans la presse du pays des droits de l’homme -, qu’un barrage scandaleux soit opposé aux dossiers dangereux pour le pouvoir, avant même que des juges puissent en avoir connaissance : ces affaires sont CLASSEES sans suite par les procureurs de la République, qui sont sous la dépendance  hiérarchique du ministre de la justice, donc du président de la république et du premier ministre.

Vous voila, Bretons, prévenus. Et ne dites pas que cela manque de clarté. Et qu’on ne vous a pas informés.

Ce premier mai 2012, a été rediffusée une émission du 11 septembre 2011, par la chaine LCP. On y entend des juges qui se sont investis dans leurs fonctions avec une conscience remarquable dénoncer la malhonnêteté foncière du système, par le fait des interventions innombrables des politiques au pouvoir, de gauche ou de droite : mesdames Eva JOLY et BERTELLA GEFFROY, M.M. Thiel, Eric Halphen, Renaud Van Ruymbeke  …. Tous ont dit, redit et démontré la même chose : pour les affaires politiques, il n’y a pas de justice indépendante; l’appareil judiciaire est NOYAUTE (sic) par le pouvoir politique par des juges soumis et  » très obéissants « . Ce sont eux qui traitent les dossiers aussi sensibles que ceux qui nous préoccupent. Si d’aventure on a confié l’instruction à un juge honnête, et qu’il entend mener sa mission dans l’honneur, ON LA LUI ENLEVE, et on la confie à un autre pus complaisant … Ce qu’ils disent, je l’ai vu, pendant des années, ET JE VOUS L’AI DIT.

Ecouter et réécouter cette émission de la chaîne LCP n’est pas un devoir impératif pour les Bretons : c’est UN DEVOIR IMPERIEUX. Certains de nos lecteurs – au moins pendant plusieurs années -, ont douté de la véracité de certains de nos propos : TOUS ONT MAINTENANT, au prix de quelques » clics « , la faculté de vérifier que ce qui a été dit, redit, répété est VRAI, ce qu’est en réalité le pays des droits de l’homme, et comment, avec des complicités nombreuses, nos compatriotes ont été trompés, outrageusement. Il en est de même pour TOUS NOS ARTICLES HISTORIQUES, rédigés avec une honnêteté intransigeante, après des recherches souvent épuisantes …

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Dès lors, dans l’état actuel des choses, IL EST HORS DE QUESTION QUE LES BRETONS se portent parties plaignantes devant de telles juridictions. On a dit que la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires. Dans des affaires comme le statut de la Bretagne au regard du droit international, il serait aberrant de se tourner vers des organismes dont les décisions sont CONNUES D’AVANCE … Le droit n’est que la mise en forme de la force du plus fort. Dans des affaires comme la nôtre, nous sommes indiscutablement les plus forts au PLAN JURIDIQUE. Mais cela est loin de suffire. Nous sommes dans un rapport de force, face à un pays malhonnête; la solution ne peut QUE consister dans le renversement de ce rapport de forces à notre profit.

Le dossier breton avance, à grands pas. MAIS IL N’EST PAS MÛR. Ne donnons pas l’occasion aux juges internationaux de se déshonorer, s’agissant de la Bretagne, en rendant une décision violant le droit, une fois de plus, ni surtout aux bretons  de se lancer, actuellement, dans des procédures nuisibles, qui auraient pour seul effet de retarder la solution. Des actions de cette nature ont déja été engagées, par Yann BREKILIEN, M. le GOARNIG, mademoiselle KERHUEL … Avec les résultats que l’on sait (Voir dans Errances en Bretagne, le mémoire de DEA de Louis MELENNEC, ou ces tentatives sont relatées).

Les temps évoluent pour nous : nous imposerons notre point de vue lorsque les Bretons, enfin unis, monteront comme un seul homme au combat. Nous le ferons dans la dignité, sans violence, sans insultes, dans le strict respect du droit des gens.

JE VEUX TERMINER PAR UN AVERTISSEMENT SOLENNEL : à ce stade du réveil de notre pays, et de la connaissance claire que nous avons maintenant de notre histoire, quiconque intriguerait pour être membre du gouvernement français (on parle de trois ministrables actuels, ce premier mai 2012), TRAHIRAIT SON PAYS, et serait couvert d’opprobre d’une manière définitive, AVEC SA FAMILLE, SES ENFANTS, SES DESCENDANTS : l’heure des comptes a maintenant sonné : ce n’est pas pieds nus et en chemise qu’ils doivent aller solliciter des honneurs absurdes, mais, la tête haute, faire savoir QUI NOUS SOMMES. Que leur restera-t-il lorsque, dans un an ou deux, ils auront été chassés, comme les autres de leurs fonctions ? La queue entre les jambes, ET LA HONTE.

Dans une chronique parue en 2010 dans mon blog, j’ai exprimé en termes fort nets ce que doit – beaucoup de Bretons pensent cela -, être notre comportement, si nous voulons ne pas humilier nos compatriotes :

 » Qui peut croire que les rapports de la France et de la Bretagne sont autre chose que des RAPPORTS DE FORCE, et que de ne pas se servir des règles du Droit international, qui nous est favorable SUR TOUS LES POINTS de notre contentieux pluri-séculaire, pourrait, maniée par des débiles incompétents, nous être fatale? Quiconque fléchit la tête,  au lieu de regarder son interlocuteur droit dans les yeux, alors que les Principes généraux du droit sont explicites et clairs, va à l’abattoir; celui qui est en situation de profiter de la lâcheté de son adversaire, en profitera à coup sûr : parler clair et net, dans la stricte observance de l’honnêteté, NE JAMAIS CEDER SUR LES PRINCIPES, est la seule voie à suivre. « 

Honte donc aux couleuvres qui rampent : ILS NE SONT PAS BRETONS. Un comportement de LARVES est incompatible avec la Dignité de la Bretagne. LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME NE VOUS A JAMAIS DEMANDE VOTRE AVIS. Ce mois de mai 2012, il a moins que jamais l’intention de le faire.

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QUELQUES CORRESPONDANCES.

Il ne sera répondu qu’aux lettres personnelles, motivées, signées, identifiées, EN AUCUN CAS aux lettres anonymes, ou qui n’apportent rien au débat.

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1 – DE M. N., BRETON, QUI SIGNE SA LETTRE (bretons anonymes, prenez exemple, non pas courage, car vous n’en avez pas).

 » Et si (enfin!), nous, Bretons désirant que cesse l’annexion de la Bretagne, passions à l’acte? Par exemple en créant un collectif portant cette affaire devant la Cour Européenne de Justice. Le docteur Mélennec  nous à montré la voie. Il pourrait donner à ce collectif de précieux conseils.

Vous semblez douter que la Cour Européenne de Justice condamne la France. Elle l’a pourtant fait à maintes reprises. C’est dans le domaine du droit international que nous devons nous battre et porter l’affaire devant des tribunaux internationaux.

Au mieux, nous retrouverons notre indépendance ! Au  pire, peux-être forcerons nous la France à  réunir la Bretagne ! Vous, êtes vous prêt à agir ?  »

REPONSE. A dire vrai, c’est votre lettre qui m’a déterminé à rédiger l’article ci-dessus, en projet depuis longtemps. Il m’est arrivé de suivre vos interventions sur la toile. Je pense vous avoir répondu complètement ci-dessus.

DONC : continuez votre action militante, elle est précieuse pour la Liberté. Mais dans les termes ci-dessus : vous êtes un idéaliste; ce n’est pas un défaut; mais dans l’action, il faut savoir qui sont ses adversaires, et agir en conséquence. Ici, ce n’est pas brillant. NOUS TRIOMPHERONS, parce que le droit est pour nous, et que nous sommes beaucoup plus obstinés que les Français.

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2 – De Marcel TEXIER, ex-président de l’Organisation des Bretons de l’Extérieur (OBE, rebaptisée d’une manière heureuse Bretons du Monde) :

 » La Bretagne a été incorporée à la France à la suite d’une succession de crimes et d’opérations frauduleuses, voire crapuleuses. Les invasions françaises de la fin du 15ème siècle ont scandalisé les contemporains. L’Edit d’Union de 1532 fut un tour de passe-passe juridique manigancé par ce débauché sans scrupules qu’était François Ier. Quant à la nuit du 4 août 1789, on y a mélangé, dans un beau désordre, les privilèges de certains et des droits inaliénables sanctionnés par des traités internationaux.

Il n’est pas indifférent, en effet, de savoir que si, « théoriquement », la Bretagne est, AU REGARD DU DROIT INTERNTIONAL, indépendante, le seul texte valable régissant les rapports entre nos deux pays étant le contrat de mariage entre Anne de Bretagne et de Louis XII, signé en janvier 1499 dans notre capitale de Nantes, contrat qui comportait des clauses de droit privé et des clauses de droit public, dont une clause qui stipulait que la Bretagne, après sa mort, devait redevenir pour toujours indépendante. Bien sûr, devant les instances internationales, dont les membres sont nommés par les Etats, cette thèse n’est pas d’un grand poids. En revanche, elle nous confère UNE FORCE MORALE CONSIDERABLE « .

REPONSE. Tout cela est exact. Le terme « crime », que vous employez, est trop indulgent.  En droit international, la Bretagne, envahie, annexée, baillonnée, est INDEPENDANTE et SOUVERAINE, les actes de 1532 étant davantage que NULS de nullité absolue : ils sont, comme le disent les juristes, INEXISTANTS, comme affectés d’irrégularités si graves qu’elles ne peuvent être couvertes.

Après la mort d’Anne de Bretagne, la France a détruit notre gouvernement et nos institutions. En 1675, les armées françaises, rapatriées du Palatinat, ou elles s’étaient illustrées par des cruautés abominables, ont massacré plusieurs milliers de Bretons, notamment en pays bigouden; en 1789, notre autonomie a été abolie; notre langue et notre culture ont été anéanties; un génocide aujourd’hui connu du monde entier a été perpétré par nos voisins en 1793-1794 (PAS UN PARLEMENTAIRE NE BOUGE DANS CETTE SINISTRE AFFAIRE); nous sommes gouvernés de l’extérieur, par des étrangers …

Le fait pour un pays d’en occuper un autre, même pendant plusieurs siècles, ne confère à l’occupant aucun droit. En revanche, le problème d’une action en indemnisation est ouvert, à raison des dégâts commis. En Bretagne, ces dégâts sont ENORMES, et quasi-inchiffrables.

LE TEXTE VOTE PAR LA FUEN, EN HONGRIE, EN MAI 2008.

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Avec le pays des Droits de l’homme, c’est merveilleux : vous croyez avoir visé juste. Vous regardez devant vous : le pays des droits de l’homme a encore dévié votre trajectoire : A VOTRE INSU, ON VOUS A ENCORE FAIT PISSER DANS UN VIOLON !

Je rappelle avec émotion le texte voté par la FUEN en 2008, à l’initiative de Marcel TEXIER, en Hongrie, ou je me trouvais aussi :

L’Assemblée des délégués de l’Union Fédéraliste des Nationalités Européennes, a voté a l’unanimité, le 24 mai 2008  le texte ci-après:

”  En VIOLATION DE LA RECOMMANDATION DU PARLEMENT EUROPEEN en date du 16 octobre 1981, qui invite A PROMOUVOIR aussi rapidement que possible, une corrélation entre les régions culturelles (= cultural regions) et les frontières géographiques telles que fixées par les autorités locales” (= geographical boundaries of the local authorities),

 » L’Etat français est resté si longtemps sourd aux protestations des citoyens, et aux interventions de leurs Représentants concernant la situation du département dit “de Loire Atlantique”, qui est resté et reste séparé de la Bretagne,

 » L’Assemblée de la FUEN insiste avec force sur le fait que cette résolution de l’Europe n’a, ni de près ni de loin un caractère accessoire, et n’est pas davantage une considération d’importance mineure: elle constitue le reflet exact du code éthique qui fonde la construction de l’Union Européenne.

 » En conséquence, la FUEN presse avec insistance la France, pays qui a beaucoup apporté à l’Europe en termes de culture, A PRENDRE DES MESURES DECISIVES POUR QUE CE CODE MORAL SOIT RESPECTE, avant même qu’elle assume la présidence de l’Europe.

 » L’Assemblée est convaincue que les mesures qui seront prises, en définitive, rehaussera son image, et renforcera son action durant ladite présidence ”.

L.M. docteur en droit, DES de droit public.

3 – LORSQUE VOUS AVEZ FAIT A VANNES UNE CONFERENCE SUR LE PRETENDU TRAITE DE 1532, en 2006 (cette conférence est filmée et peut s’entendre sur ABP), nous avons cru que vous avez vous-même intenté une action devant les juridictions internationales … (L. LORIENT).

REPONSE. Cette conférence a été faite pour informer ceux qui l’ont entendue, et qui l’écoutent sur Internet (ABP, mélennec, conférence de Vannes, 2006), de l’invraisemblable IMPOSTURE que l’on a fait avaler aux Bretons pendant CINQ SIECLES. Et pour faire naître dans les esprits, non pas un désir de vengeance, mais la volonté ferme et arrêtée de faire changer la situation actuelle. Certains ont rêvé d’une action devant les juridictions internationales; j’approuve cette démarche – en tant que rêve; le fait que l’on sache qu’une telle action serait inopérante sur le terrain, n’empêche absolument pas de penser, DANS SA TÊTE, qu’elle est légitime, qu’elle devrait être mise en oeuvre, et prospérer; à condition qu’on sache que ce désir légitime de réparation et de justice a ses limites, et que la vérité, désormais diffusée et connue sur une large échelle, est UN PUISSANT MOTEUR DANS L’ACTION. Marcel TEXIER l’a dit plus haut : de connaître la vérité, donne une légitimité formidable à nos revendications, une FORCE MORALE CONSIDERABLE. C’était mon but très clairement pensé et voulu lors de cette conférence (reprise à Paris devant des chefs d’industrie, des avocats, des médecins bretons …) à peu près à la même époque .. Je n’ai pas revu cette docte assemblée, qui se réunit périodiquement, parce que, je l’ai dit souvent, ALORS QU’ELLE A LES MOYENS D’AGIR, elle se borne à quelques réunions gastronomiques – notamment chez LE DIVELLEC -, à quelques déclarations molles, et que ce n’est pas ce que nous souhaitons, les uns et les autres, pour la Bretagne (je suis d’ailleurs parfois prié de me joindre à eux). Je le ferai peut-être; je ne dis pas que je me tiens à l’écart d’une action déterminée et efficace. Mais faire de la figuration ne me convient pas, la mollesse me répugne, car elle est synonyme d’hypocrisie.

………..

ANNE DE BRETAGNE : QUELQUES TRAITS DE CARACTERE : La duchesse – reine était une femme simple, directe, et dont le caractère tendait à l’austérité, sinon à l’ascétisme .

(Article en forme de notes, en cours d’élaboration).

 

anne

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Il a été écrit tant de sottises sur le caractère et la personnalité d’Anne de Bretagne, qu’il est nécessaire de mettre les choses au point.

Si les témoins du temps ont souligné sa forte personnalité – qui intimidait ceux qui la voyaient, même de loin -, son obstination, sa volonté à poursuivre ses objectifs et à les atteindre, ils ont aussi souligné ses grandes qualités d’humanité, sa bonté foncière, son esprit charitable et juste, son esprit scrupuleux, sa capacité à reconnaître ses torts, qui allait jusqu’à demander à son confesseur de ne point user d’indulgence à son égard, lorsqu’elle croyait avoir mal agi.

La documentation sur Anne de Bretagne est si abondante, qu’on pourrait écrire un livre assez épais, non pas sur sa vie, mais sur sa personnalité. N’ayant pour le moment pas l’opportunité  de rédiger dans mon blog ou ailleurs une étude caractérologique d’Anne de Bretagne, je donne ici quelques éléments qui inciteront les lecteurs à en savoir davantage, et ceux qui ont été contaminés par des pamphlétaires récents, qui devraient prendre garde à écrire sans haine et sans parti pris.

En avril 2001, j’ai eu l’honneur, devant un public très nombreux, désarçonné par des publications contradictoires sur Anne de Bretagne – certaines franchement haineuses –  de donner  une conférence, au manoir du duc Jean V (manoir de la Touche, inclus dans l’enceinte du musée Dobrée), à l’invitation de la société archéologique et historique de Nantes, présidée par Jean François CARAES, sur le thème :  »  Anne de BRETAGNE; son caractère et sa personnalité d’après les archives, les chroniqueurs contemporains, ses lettres, sa vie, sa politique à la tête de la Bretagne et du royaume de France « . 

Ce public était avide de savoir qui a été réellement leur Duchesse. J’ai parfaitement perçu cette attente anxieuse. J’ai levé les doutes qu’une publication récente avait jeté dans l’esprit des auditeurs, très nombreux.

Ce très gros travail a été réalisé à partir des éléments énumérées plus haut. Il a exigé de longs mois de mise au point, après des années de lecture pointilleuse des archives. Les recherches sont STRICTEMENT conformes aux données – très concordantes – de l’époque durant laquelle Anne a vécu sa brève existence – en particulier les archives diplomatiques.

Les traités conclus par Anne de Bretagne, les actes politiques signés par elle, ou sous son influence, les lettres échangées entre les souverains de l’époque, sont très nombreux : ils sont, évidemment, le reflet précis de ce qu’a été sa politique, en particulier en faveur de son pays : sur ce point, la tricherie devrait donc être impossible : on sait, malheureusement, ce qu’il en est. Je me suis – strictement encore -, abstenu de  » broder  » sur le personnage, ou de donner  » des coups de pouce  » dans un sens ou dans un autre, pour en  » façonner  » une vision partiale. Je me serais discrédité si j’avais agi autrement qu’en  » expert « , c’est à dire en photographe, n’ayant à priori AUCUN sentiment pour son modèle, et s’obligeant à ne pas en avoir. S’il en résulte une opinion globalement très laudative, c’est parce que, l’expertise terminée, les faits n’autorisent à conclure que dans ce sens, et que le personnage est immense. Si Anne de Bretagne avait été méprisable,  je l’aurais dit, sans l’ombre d’une hésitation. Et si tel avait été le cas, il est plus probable que je n’aurais pas poursuivi bien longtemps mes recherches. Ceux qui me connaissent, savent que je ne juge jamais par complaisance, encore moins par lâcheté ou par intérêt personnel. Qui peut en douter ?

Les peuples ont BESOIN de s’incarner dans des héros. Cela est de tous les temps, sûrement du notre aussi. En choisissant Anne de Bretagne, le peuple breton, quoique castré de son histoire par le fait que le pays d’à côté – je parle du pays des droits de l’homme -, en situation de force, a réussi à imposer la sienne, notamment par l’école  » gratuite et obligatoire » de Jules FERRY, grand théoricien des races supérieures, habilitées, selon lui, à  » civiliser  » les autres races, et à la substituer à la nôtre, ce qui est un crime impardonnable contre la liberté de conscience et le respect dû aux êtres humains.

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PAULINE MONTARASSO : Le baptême de Renée de France en 1510 (Paris, 2011, éditions du CNRS).

Dans un ouvrage ardu et savant, détaillant les cérémonies du baptême de Renée de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, en 1510, Pauline MONTARASSO termine son ouvrage en confirmant ces traits de caractère, que tous les auteurs sérieux ont souligné, parce qu’ils sont confirmés par des témoignages nombreux, et par les instruments qui nous sont maintenant fournis par la science caractérologique, dont le plus illustre représentant a été René LE SENNE.

Dans la bibliographie qui fait suite à l’article publié dans le blog de Louis Mélennec sous le titre  » Comment Renée de Bretagne, fille de la duchesse Anne, a été éliminée du trône breton par la France  » , j’ai publié le bref commentaire qui suit :

 » L’ouvrage, savant, détaille les préparatifs et les frais engagés pour le baptême de Renée. La cérémonie est simple, en aucun cas fastueuse. Le dernier chapitre, surtout, est intéressant, par la description de ce trait de caractère d’Anne de Bretagne, que connaissent bien ceux qui ont beaucoup étudié le personnage, et qui ridiculise une fois de plus les pamphlétaires.

En sa qualité de reine et de duchesse, la plus puissante et la plus influente d’Europe,  elle  » tient son rang « , et reçoit, dans sa vie officielle, avec faste. Mais dans sa vie privée, elle et son mari vivent dans une simplicité austère : elle porte des vêtements simples, sans dorures et sans bijoux; elle parle avec franchise, sans affectation et sans fard; elle est très attentive à écouter ses visiteurs. Elle s’adresse simplement aux gens simples, mais témoigne d’une grande distance à l’égard des puissants et des prétentieux.

De plus, elle est bien loin d’être « dépensière « : elle gère son patrimoine avec sérieux, ce qui ne l’empêche pas d’être très généreuse – alors que son mari est avare; c’est parce qu’elle a le sens de l’épargne, qu’elle laisse un héritage immense. Elle est très attentive à la santé et à l’éducation de ses filles, qu’elle ne nomme pas par les titres d’usage (madame), mais par leurs prénoms (ma fille Claude, ma fille Renée), ce qui surprend dans ce milieu habituellement très guindé. S’agissant de leur vie matérielle, la reine veille à ce qu’elles jouissent du nécessaire, mais pas davantage :  » La duchesse – reine n’aurait pas toléré qu’elles se montent la tête « , écrit madame MONTARASSO, simplement parce qu’elles étaient princesses. L’auteur(e) souligne que la reine avait un penchant pour l’austérité, voire même pour l’ascétisme. Mais, dit-elle, étant reine, elle ne peut assumer ce penchant naturel, car sa fonction le lui interdit : les princes de ce temps ont l’obligation de montrer qu’ils sont puissants : en public, l’ostentation et l’étalage de leur richesse sont une nécessité, faute de quoi ils sont discrédités aux yeux de tous. Pour un Empereur, un roi, un prince de ce temps, le luxe des palais, des vêtements, du mobilier, est une nécessité. Mais passée la porte des ses appartements privés, le Prince peut mener une vie sobre, voire davantage. Les exemples abondent : ils seront cités en leur temps. Mais pour savoir cela, il faut avoir été avide de lire un très grand nombre de biographies, et ne pas se fier seulement aux apparences, c’est à dire au luxe dont le prince est contraint de faire étalage; et surtout d’être en possession de ces outils aujourd’hui indispensables : la psychologie, la psychiatrie, surtout la carctérologie. L’économie, le souci d’une gestion saine du budget de son pays, ne furent certes pas l’apanage de François 1er, dont les dépenses et le luxe ostentatoires étaient sans limites. Mais ce fut la cas pour Pierre le Grand, Napoléon 1er,  le Grand Frédéric II de Prusse, et bien d’autres souverains. Anne de Bretagne appartient au même groupe caractérologique que ces personnages, que l’on ne peut comprendre que si l’on maîtrise la caractérologie de Le SENNE « .

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R. de MAULDE la CLAVIERE.
Parmi les auteurs qui ont décrit le caractère d’Anne de Bretagne, R. de MAULDE la CLAVIERE est l’un des rares à avoir bien compris cette simplicité foncière de la Duchesse – même s’il n’éprouve pas pour elle une sympathie débordante, lui prêtant, comme tant d’autres, un  » mauvais caractère « , qu’il confond avec une forte personnalité. Je cite ici ce passage extrait de son livre remarquable sur Louise de Savoie et François 1er, extrêmement juste, fondé sur des références nombreuses et solides (pages 225 et suivantes) :

 » Dans l’intimité, le ménage royal (Louis XII et sa femme) représentait la BONHOMIE LA PLUS PATRIARCALE, de deux bons bourgeois. La petite claude (dont nous avons vu qu’elle fut éduquée selon les principes sans concession que pratiquait sa mère),  fera cadeau à son père d’une paire de PIGEONS PATTES (!!!) … Ces traits, que nous citons au hasard, appartiennent à l’extrême antipode du monde d’Amboise …. (La princesse) Claude prenait quelque ressemblance avec la malheureuse Jeanne de France, première femme du roi Louis XII : pas belle, bien bonne, bien sage, bien simple, douce, droite, très pieuse …. »

(Pour le lecteur, qui ignore ce qu’était  » le monde d’Amboise « , voici : Charles VIII,  marié à Anne de Bretagne contre le gré de celle-ci, en décembre 1491, fit bâtir à Amboise un château immense, l’un des plus vastes et des plus luxueux de l’époque. Sa cour était particulièrement dispendieuse, et débridée. Le roi trompait abondamment sa femme, l’infidélité étant à cette époque très répandue. Les moeurs, à l’image de celles du roi, étaient particulièrement relâchées, ce qui déplaisait formellement à Anne de Bretagne, élevée dans une morale austère, très pieuse et sage. Mariée en janvier 1499 avec son cousin Louis XII, neuf mois après la mort de Charles VIII,  elle tînt dans sa nouvelle cour, au château de Blois, école de vertu, conforme à sa nature, qui ne s’est jamais démentie, et qui lui valurent, d’ailleurs, les taquineries moqueuses de son mari, qui devînt lui même, en dépit d’une jeunesse agitée et délurée, un exemple de fidélité à son épouse; ce qui est attesté, non sans surprise, par tous les chroniqueurs du temps, sans aucune exception.

Anne inculqua à ses deux filles les principes austères qui étaient les siens. L’une et l’autre furent remarquables de charité et de respect d’autrui).

De de MAULDE encore, ce passage tiré de la page 340 du même ouvrage :

 » La reine possédait une grande fortune … Et elle la gérait FORT BIEN, en joignant à une grande magnificence une certaine économie. Sa vaisselle et l’argent comptant qu’on trouva dans ses tiroirs, représentaient PLUS D’UN MILLION D’ECUS « .

Un million d’écus d’économies, à une époque ou presque tous les princes sont couverts de dettes, et dépensent tant qu’il ne peuvent rembourser leurs créanciers ! Sait-on que l’énorme somme laissée par la reine-duchesse équivaut A LA MOITIE DU BUDGET DU ROYAUME DE FRANCE ? La reine n’était pas seulement bonne gestionnaire, elle était extrêmement économe, pour posséder tant d’argent liquide. Les pauvres arguments des auteurs qui la présentent comme extrêmement dépensière, sont ridicules.

Je ne commenterai pas davantage ici : les accusations portées par des  » hystoriens  » qui accusent Anne de Bretagne de  » jeter l’argent par les fenêtres « , ce  » qui ne lui coûte guère, car c’est l’argent du peuple « , ne correspondent A RIEN. Du bluff, inspiré par la sottise, la petitesse, la mesquinerie.

CONTARINI Zaccaria.

Ce diplomate vénitien appartient à une famille illustre, qui a donné plusieurs Doges à la République de Venise (Dux, duc, duce, doge …: ces mots signifient : chef), et plusieurs ambassadeurs auprès de la cour de France. C’est par lui que l’on connaît, dès 1492, quelques mois après le mariage d’Anne de Bretagne et de Charles VIII, que la Duchesse présente une grande finesse d’esprit et une grande maturité pour son âge, et une volonté marquée d’obtenir ce qu’elle veut obtenir, par tous les moyens,  » que ce soit par les rires ou par les larmes « . (Plusieurs articles sur Zaccaria CONTARINI sont accessibles sur la toile). La citation exacte, rarement bien traduite, est la suivante :  » … per l’eta sua astutissima, di sorte quello che si metto in anima, o con risi, o con pianti, omnino lo vuole ottenere « .

Contarini nous apprend aussi – ce que confirment les autres témoins que, quoique mariée contre son gré, avec un homme qu’elle détestait en raison du mal qu’il avait causé à la Bretagne, elle en tomba rapidement amoureuse, quoiqu’il fût particulièrement laid, avec ses traits anguleux, sa petite taille, son corps grêle, ses genoux cagneux. La vie du couple fut très orageuse, car notre bretonne, au fort caractère, n’était nullement impressionnée par son mari, et lui faisait des scènes fréquentes.

LEROUX de LINCY, Détails sur la vie privée d’Anne de BRETAGNE, femme de Charles VIII et de Louis XII … (Persée, consultable sur la toile).

 » Ce n’est pas seulement l’illustration de sa naissance et la triple couronne dont sa tête a été ceinte qui placent Anne de Bretagne au rang des personnages illustres du quinzième siècle; les grandes qualités du cœur et de l’esprit dont celte reine était douée lui valent aussi cet honneur ….

«  Au milieu des splendeurs toutes royales qui l’environnaient,  jamais Anne de Bretagne n’oublia la province où elle était née, et don telle fut la dernière souveraine. Louis XII, dans ses moments de gaieté, l’appelait sa Bretonne, faisant allusion à l’obstination de caractère dont elle donna souvent des preuves ; mais ce nom lui convenait aussi, à le prendre dans son acception la plus simple …

Dans ses portraits, quelle que soit la magnificence de ses vêtements,  la reine Anne a toujours la même coiffure, une cape bretonne d’étoffe noire, ornée de pierres précieuses, sous laquelle on aperçoit la garniture à petits plis d’une coiffe blanche. Elle avait, pour les jours d’apparat, des robes et des manteaux de la plus grande richesse; MAIS CEUX QU’ELLE PORTAIT ORDINAIREMENT ETAIENT DE COULEUR SOMBRE ET UNIFORME; seulement, les insignes qu’elle avait pris pour devises, ou qui composaient ses armoiries, en faisaient toujours partie. Les fourrures qui garnissaient sa robe et son manteau étaient semées d’hermines. Sa taille était serrée par une ceinture dite cordelière, qui retombait jusqu’à ses pieds …. »

DE LA NECESSITE, POUR LES ROIS ET LES SOUVERAINS, DE PARAÎTRE, A PEINE DE PERDRE LEUR PRESTIGE…..

Le luxe des Empereurs, des Rois, des Princes, de Chefs religieux n’est en aucune manière une invention du moyen âge, certainement pas de la cour des rois de France. Il existe depuis la plus haute antiquité. Quiconque a visité les ruines d’Egypte, de Mésopotamie, d’Amérique centrale, de Rome, de Florence, de Venise, de Naples, peut avoir une vision au moins approximative de ce qu’a été ce phénomène à toutes les époques, y compris les fastes de la cour d’Angleterrre jusqu’à nos jours, plébiscités par le peuple anglais, et d’ailleurs par le monde entier, comme on a pu le voir lors des cérémonies de la reine Elisabeth II. Le sommet, sans doute, est représenté par la cour de Chine et par la cour des Moghols, en Inde.

Si les moeurs sont devenues plus simples, aujourd’hui, pour toutes les réceptions officielles, à toutes les époques, les souverains ont le devoir d’étaler leur richesse, condition indispensable à leur pouvoir. C’est par une vue réductrice et inexacte de considérer  que l’étalage de luxe, constant à travers l’histoire, est l’effet du profit qu’ils « tirent de l’exploitation des masses », selon la ridicule formule des marxistes. Même s’il est exact que de nombreux Princes ont dépensé plus qu’il n’eut été raisonnable pour satisfaire les besoins de leurs gouvernements et de leurs pays; Le contraire ternissait leur image aux yeux de tous, altérait leur autorité et leur majesté.

……………….. (A suivre, éventuellement …..)

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

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L’attitude des universitaires qui omettent systématiquement de citer les auteurs dont il ne partagent pas les idées, croyant les néantiser, produisent l’effet inverse. Les livres de Reynald SECHER sur le génocide brito-vendéen sont maintenant célèbres – en dépit, ou à cause du traitement infâme que lui a valu son amour de la vérité. On trouvera ci-après référence aussi bien à des auteurs estimables, qu’ à d’autres, qui ont menti. Le scientifique doit connaître TOUTES les opinions, y compris les fausses : car les sophismes et la mauvaise foi permettent d’aiguiser l’esprit, et de mieux faire progresser sa propre démarche intellectuelle.

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ANNE de BRETAGNE, Une histoire, un mythe, Paris 2007, éditions d’art Somogy. Le catalogue édité à l’occasion de l’exposition de Nantes, au château des Ducs, mérite un mémoire de doctorat, afin de savoir qui l’a commandité, pourquoi, et comment, et surtout l’idéologie qu’il véhicule, et comment la majorité des contributeurs ont pu écrire un tel ramassis d’inexactitudes et de jugements partiaux.

ARGENTRE (Bernard d’), Histoire de Bretagne,

BRANTÔME (Seigneur de),

CONTARINI Zaccaria.

De MAULDE LA CLAVIERE R., Louise de Savoie et François 1er, trente ans de jeunesse, Paris 1895, Perrin et compagnie. Comme tous les livres de DE MAULDE, une mine inépuisable d’érudition, avec un appareil de références impressionnant.

GABORY Emile, Anne de Bretagne, duchesse et reine, Paris, 1941, éditions Plon. Ouvrage excellent, écrit par un auteur savant et honnête. L’ouvrage pèche sur un point majeur : il donne une version idéalisée – et fausse -, de la réunion de la Bretagne à la France, qui n’a ni été souhaitée, ni été voulue par les Bretons, ni inéluctable, mais imposée par la France, dans des conditions qui sont aujourd’hui parfaitement connues.

LACROIX Paul (dit le Bibliophile Jacob), Louis XII et Anne de Bretagne, 640 pages. Paris, 1887, éditions Georges Hurtrel. Ouvrage précieux, très détaillé, très précis, très fidèle aux textes du temps, malheureusement amputé (par l’auteur) de toutes ses références. Les citations, innombrables, sont imprimées en italiques, mais malheureusement sans indication des sources. (Ces citations sont exactes, il convient cependant de le préciser).

LE PAGE Dominique (sous la direction de), Pour en finir avec Anne de Bretagne, Actes du colloque organisé aux archives départementales, le 25 mai 2002.  Nantes, 2004. Malgré le titre, on n’a pas fini de parler d’Anne de Bretagne ! Plusieurs articles excellents, dont l’un sur Jean de Rieux, Maréchal de Bretagne (G. Guillaume, docteur en histoire). Des erreurs regrettables : il y a bien un sentiment d’appartenance (autrement dit : un sentiment national) chez les Bretons, et très puissant; la Bretagne est SOUVERAINE avant les invasions, et non pas un « fragment  » du royaume de France.

LEMONNIER Henry, Charles VIII, Louis XII, et François 1er. Paris 1911, réédition de 1982. L’auteur n’aime manifestement pas Anne de Bretagne. Parce qu’il ne la connaît pas. Et parce qu’il appartient à l’équipe de LAVISSE (voir ce nom par Google), dont le rôle dans la  » construction  » de la religion nationale française, et dans la perversion des petits écoliers hexagonaux a été si importante, par le lavage collectif des cerveaux (on lui doit cette perle, qui est la première leçon d’histoire que j’ai apprise par coeur, à l’âge de six ans :  » En ce temps là, la France s’appelait LA GAULE, les Français s’appelaient LES GAULOIS «  : mauvais débuts dans la découverte de ma bretonnitude, et de mon identité. Pour ces auteurs, Anne est vécue comme une ennemie, plusieurs siècles après sa mort, car …. elle était bretonne, et aurait voulu sauver son pays de l’emprise du corrupteur. Ceci étant, LAVISSE et LEMONNIER sont de très grands historiens, que j’admire, car ils sont très bien informés, rigoureux, et, on ne peut leur en vouloir d’aimer la France, leur pays, avec sincérité. On doit à Lemonnier quelques phrases intéressantes sur Anne de Bretagne : « Louis XII aima sa  » chère Bretonne « , en excellent mari  » ( = vrai) …..  » Elle sut fort bien établir sur lui son empire et l’accroître  » ( = vrai; dans les ménages bretons, à plus forte raison dans les ménages franco-bretons, c’est la femme qui porte la culotte; avant d’épouser une Bretonne, il vaut mieux être au courant).  » Elle s’en servit POUR ASSURER DE MIEUX EN MIEUX L’INDEPENDANCE DE LA BRETAGNE, à laquelle jusqu’au bout elle s’attacha avec un acharnement jaloux  » ( = vrai, à ceci-près qu’il n’y a rien eu que de louable dans l’amour de la Duchesse pour son pays, et aucune vulgarité dans sa démarche, oh combien honorable pour les Bretons !). Et encore, cette phrase célèbre :  » Cette excellente bretonne (fut une) mauvaise française  » : vrai sur le premier point (elle fut une remarquable bretonne); faux sur le second : mariée avec Louis XII, son proche parent, qui a permis à la Bretagne de retrouver sa duchesse, son gouvernement, ses Institutions séculaires, elle fut d’une loyauté remarquable à l’égard de la France, ayant obtenu de du roi son époux que son pays recouvre tous ses droits, Y COMPRIS D’AVOIR SON PRINCE SOUVERAIN APRES SA MORT.

LEROUX de LINCY, Vie d’Anne de Bretagne, Paris, 1861.

LEROUX de LINCY, Détails sur la vie privée d’Anne de Bretagne, femme de Charles VIII et de Louis XII, Persée, consultable sur la toile.

MELENNEC Louis, Notes manuscrites, extrêmement détaillées.

MELENNEC Louis, articles publiés à l’occasion de l’exposition de Nantes, en 2007 : Mélennec, une exposition porcine (ABP et Errances); Anne de Bretagne : une histoire de coeur (Aventures de l’histoire);

MICHELET Jules,…. Michelet a été considéré comme un grand historien, notamment pour ses volumineux ouvrages sur la révolution française. Il a accrédité de celle-ci la vision, fausse, qui nous a été apprise à l’école, comme l’élément fondateur de la religion nationale française. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un romancier de l’histoire, au style flamboyant, agréable à lire, certes, mais sans aucune crédibilité sur aucun sujet, tant il est partial. C’est un autre Alexandre DUMAS. La haine de ce français pour Anne de Bretagne est tout-à-fait surprenante. Un chose à retenir, cependant : selon cet auteur, elle souffrait d’une  » monomanie « . Quelle monomanie ? LA BRETAGNE.

MINOIS Georges, Anne de Bretagne, Paris, 1997 et… , éditions Fayard. J’ai dit ailleurs que l’ouvrage est écrit dans un style agréable, et que l’auteur a eu accès à une documentation abondante. Mais le portrait qui est fait d’Anne de Bretagne est une série de remarques haineuses, inexactes, ne correspondant ni de près ni de loin à sa personnalité. Pourquoi donc se compromettre à de tels exercices ? Ne se rend-on pas compte, en écrivant l’histoire de cette manière, qu’on discrédite TOUT LE TRAVAIL que l’on a réalisé dans sa vie ?

POCQUET Barthélémy, in LE MOYNE de la BORDERIE, Histoire de Bretagne, Spezet, 1998, tome IV page 35 et suivantes.

TOURAULT Philippe, Anne de Bretagne, Paris … , éditions … C’est le seul ouvrage actuellement en circulation que l’on puisse recommander en confiance. Quoique Philippe TOURAULT ait – un peu – versé dans la laudation excessive, tout au moins sur la beauté d’Anne de Bretagne, qui certes séduisait par sa personne, mais dont on n’a nulle part le témoignage qu’elle fut d’une beauté exceptionnelle (on sait par l’ambassadeur vénitien Contarini qu’elle avait un joli visage, mais rien de plus, à ma connaissance; si ! les ambassadeurs de Maximilien d’Autriche disent à leur seigneur et maître, pour le mettre en appétit, que  » sous son corselet, il y a de petits seins bien durets  » (sic). On sait encore qu’elle présentait une légère claudication, qu’elle dissimulait habilement par une talonnette (un « patin », dit-on à l’époque).

TURIAS Odette, L’héritière d’Anne de Bretagne : Claude ou Renée de France ? In le Catalogue de l’exposition sur Anne de Bretagne au château des Ducs, en …, pages 113 et suivantes. ….Madame TURIAS fait partie des auteurs recrutés pour tenter de ” démolir ” l’image d’Anne de Bretagne, lors de l’affligeante exposition sur Anne de Bretagne, au château ducal de Nantes en 2007 … L’article qui lui a été commandé à cette occasion, qui figure dans le ” catalogue ” de l’exposition donne de Renée une image cocasse : descendante de presque toutes les dynasties européennes, fille de rois et de reines, elle est d ‘emblée marquée au fer rouge, à cause de ses origines ; ce n’est pas une femme, mais une sorte de monstre : c’est une mauvaise, une calculatrice, une femme près de ses sous, une dépensière … c’est une capitaliste avant l’heure … Elle a été spoliée : tant mieux : ” François 1er l’éloigna JUDICIEUSEMENT (sic !), en la mariant avec le jeune Hercule d’Este “. Elle reste fidèle à son pays d’origine, la France : quelle horreur ! Elle respecte son beau frère : RE ! (Il eût été honnête de dire qu’elle l’a respecté, et défendu les intérêts de celui-ci jusqu’au moment ou elle a découvert qu’il était un monstre). Elle est charitable, elle se ruine pour abriter trois cents protestants dans son château : ne vous y fiez pas : ce ” sens de la charité est spectaculaire ” : une pure mise en scène, en somme, car ” elle se veut royale … comme le roi son père et la reine sa mère ” (!). C’est une hypocrite, bien sûr : ” Protée au féminin, habile à se métamorphoser, elle sut prendre diverses apparences pour se protéger ..” Et intéressée avec ça : elle ose intenter un procès au roi Charles IX, car elle est près de ses sous, et a besoin d’argent pour réparer son château de Montargis. Etc., etc. C’est monstrueux, pire : consternant. Ce portrait haineux rejoint celui que MINOIS donne d’Anne de Bretagne dans son pamphlet précité. Il est PEREMPTOIREMENT DEMENTI PAR LES CONTEMPORAINS, les lettres les actes diplomatiques, surabondants. Renée a été une femme exemplaire, comme sa mère, que Brantôme n’hésite pas à comparer à Blanche de Castille, le modèle des reines de France, la mère de Saint Louis. On n’arrive pas à comprendre les motivations de cette manière d’écrire l’histoire. Les erreurs abondent : ne perdons pas de temps à les citer.

QUILLET Bernard, Louis XII, Paris 1986, éditions Fayard. L’ouvrage est remarquablement documenté. Il est regrettable que l’auteur exprime pour la duchesse une haine dont un historien doit s’abstenir. Il ne met absolument pas en doute son attachement extrême pour la Bretagne, décrivant en détail tout ce qu’elle a mis en oeuvre pour que survive après elle l’idépendance du Duché. Excellente analyse, en particulier, du  » mariage autrichien « , de la plus que ferme volonté de ne jamais marier sa fille Claude avec le futur François 1er, ce que confirment TOUS les historiens sérieux, car les archives ne laissent, sur ce point, AUCUNE SORTE DE DOUTE.

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LES GENOCIDES JUIF, ARMENIEN, BRITO-VENDEEN : il n’y a aucune hiérarchie entre eux, tous se rejoignent dans l’horreur .

LA LOI GAYSSOT, LA LOI TAUBIRA, TOUTES LOIS INCONSTITUTIONNELLES A JETER A LA POUBELLE.

 

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LE GENOCIDE BRITO-VENDEEN, L’IGNORANCE ET LA LÂCHETE DES POUVOIRS DITS « PUBLICS « , et du MONDE POLITIQUE .

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(ARTICLE EN COURS D’ ELABORATION).

Par Louis MELENNEC, licencié en droit, diplômé d’études supérieures de sciences criminelles, de droit public, de droit privé, docteur en droit, ex-consultant près le Médiateur de la République française de 1992 à 1998, candidat à sa succession en 1998.

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On sait le prix que les Bretons accordent à leur Histoire nationale, aux persécutions dont ils ont été l’objet de la part de la France (spécialement de la France auto-proclamée  » des droits de l’homme « ), et, depuis quelques dizaines d’années, à une vérité plus que nauséabonde étant enfin remontée à la surface, au prix de la destruction totale d’un tabou, et d’oppositions insultantes de la part de certains  » hystoriens  » universitaires. Aussi sont-ils partie (très) prenante au débat actuel, et ne s’abstiendront-ils pas de dire ce qu’ils ont à dire.

La Turquie est maintenant largement informée du génocide abominable perpétré par les armées françaises en Bretagne et en Vendée, en 1793 et en 1794, tel qu’il a été décrit dans le long article publié dans le Blog de Louis Mélennec, intitulé :  » Les crimes contre l’humanité, et les crimes de génocide perpétrés en Bretagne et en Vendée par le pays des droits de l’homme, en 1793 et en 1793 « , article accessible par Google. Cet article fait références aux travaux incontournables, principalement, de Reynald SECHER, qui a consacré trente années de sa vie à exhumer la sinistre vérité, l’un des tabous les mieux protégés de la religion nationale française.

Cette information de la Turquie est-elle l’oeuvre de « nos » députés, de « nos » sénateurs, de « notre » conseil régional ? Certes non !!! Ils ont été totalement absents de ce combat, COMME DE TOUS LES AUTRES. (Excepté, pour être honnête, de poser des première pierres, avec les discours toujours inutiles et oiseux qui accompagnent ce type de cérémonies, ce qui nous donne la consolation qu’on pourra au moins les reclasser comme maçons).

Nous devons cela à l’impensable erreur politique commise par la France, qui a eu l’audace, alors qu’elle était prévenue de toutes parts de ce qui allait se passer, d’avoir voulu, poussée de toutes ses forces par son président de la République, mal informé (quel est le « conseiller » qui l’a acculé dans cette impasse, dans laquelle IL NE POUVAIT QU’ÊTRE ETRANGLE ?), faire adopter par son parlement une loi dont LE CARACTERE INCONSTITUTIONNEL était largement démontré, depuis longtemps.

Une lettre en est résultée,  adressée par un breton au gouvernement turc, ainsi que des démarches auprès des autorités turques, dont il ne sera rien dit ici que de renvoyer les lecteurs (spécialement s’ils sont Turcs ou Hongrois) à ce texte. (Pour cela, taper dans la case Google : Agence Bretagne Presse : le docteur mélennec demande au parlement turc de voter une loi …).

Cette lettre a été reçue, lue, analysée, et comprise dans toutes ses implications, présentes et futures.

Les Turcs ont témoigné très courtoisement leur reconnaissance, et peut-être n’est-ce qu’un début : voir, en attendant, par Google : Turquie news melennec …. Habermonitor melennec  …. Turkisny melennec …. Turkia melennec ….. profileengine melennec ….

Ce n’est pas tout : pendant que les collabos et kapos bretons font UN SILENCE TOTAL sur le génocide brito-vendéen, d’autres médias turcs informent leurs lecteurs : akor merkesy melennec, haberler. gen melennec, haber 7melennec, internethaber melennec, malatyahaber melennec, zaman melennec, ilgintv melennec, aktifhaber melennec, haberbugun melennec, haberalemi melennec, argilkasasi melennec, sansursuhaber melennec, karizmamedya melennec, etmeliyiz melennec, ozgurdurum melennec, fatihakol melennec, urfamedya melennec, ..

Et ce n’est pas encore tout :

Un site turc va même jusqu’à diffuser notre hymne national breton ! (taper dans Google : Akor merkezy bro gozh version melennec) (!). N’est-ce pas une belle promesse pour l’avenir ?

On m’a assuré – je n’en ai pas la preuve formelle -, que le premier ministre ERDOGAN aurait cité en public d’une manière textuelle plusieurs phrases de cette lettre adressée à lui, comme au président et au Parlement de la République turque par un Breton qui ne recule jamais lorsqu’il s’agit de la vérité.

Voici le commentaire publié par Turquie news (n° 232), Les nouveautés :

 » LES BRETONS SONT FERMEMENT DECIDES A EXIGER DES AUTORITES FRANCAISES qu’elles reconnaissent solennellement le génocide brito-vendéen de 1793-1794, non par par voie législative, mais par les moyens de droit appropriés et adéquats, et qu’un immense mémorial soit construit à Nantes, capitale politique du Duché Souverain de Bretagne jusqu’aux invasions françaises de 1487 et 1491, et au prétendu  » Traité de Réunion  » de 1532, imposé à la Bretagne sans aucun vote, sans son consentement, les armées françaises encerclant la ville de Vannes, ou le Parlement avait été convoqué par ordre du roi de France, présent à proximité, et prêt à intervenir en cas de nécessité. Les atrocités commises par les armées françaises en 1793 et en 1794, à Nantes, en Loire Atlantique, en Vendée, dans les départements limitrophes sont si invraisemblables, qu’en lisant les témoignages de ceux qui en ont été les témoins, on se demande si l’être humain est réellement capable de commettre de telles abominations. Le nombre des victimes est habituellement estimé à 150 0000, à 200 000 selon certains auteurs. Nous vous demandons de faire connaître au peuple turc, l’article très documenté publié dans le Blog de Louis MELENNEC, sous le titre :  » Les crimes contre l’humanité et de génocide perpétrés en Bretagne et en Vendée par la France des Droits de l’Homme en 1793 et en 1794 « . Pour accéder à cette publication, utiliser simplement la case  » Google « .

Les historiens étudient ce génocide dissimulé comme un tabou, depuis TRENTE ANS. En matière de génocide et de crimes contre l’humanité, LA FRANCE N’A LE DROIT DE DONNER DE LECONS A PERSONNE, SAUF A ELLE-MÊME.  ___________________________

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LE MOMENT EST VENU D’ANALYSER, AU REGARD DES REGLES DE DROIT, S’IL EST DE LA COMPETENCE DES PARLEMENTS DE VOTER DES LOIS « MEMORIELLES », et surtout de démontrer si les génocides, dont l’histoire du monde abonde, doivent ou non être traités juridiquement de la même manière, ou d’une manière différente, comme cela est SCANDALEUSEMENT le cas actuellement, au pays auto-proclamé  » des droits de l’homme « .

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I – LES LOIS DITES MEMORIELLES.

Les lois dites  » mémorielles  » ont la prétention, presque toujours à la suite d’arrières-pensées politiques, sous l’effet non de la raison ou d’un souci de justice, mais de pressions diverses – de partis, de lobbies, de groupes de pression -,  de décréter que tel fait, tel évènement sur lesquels les historiens sont – ou ne sont pas d’accord, doivent désormais, en raison du caractère coercitif et obligatoire de la loi, au besoin en punissant lourdement ceux qui violeraient les énonciations contenues dans le texte légal, devenir une vérité officielle qu’il est interdit de contester, fût-ce par des travaux extrêmement sérieux, démontrant la stupidité de cette  » vérité  » votée par le Parlement en cause – ou plus exactement par la majorité parlementaire qui s’est crue autorisée à faire passer dans la loi des faits qui peuvent se révéler inexacts, sans aucun souci de ce que pense la population, seule détentrice de la souveraineté.

Les lois mémorielles sont plus nombreuses qu’on ne le croît. En Bretagne comme en France, on en cite habituellement plusieurs.

1 – La loi numéro 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, dite  » LOI GAYSSOT « . Cette loi est intervenue dans un contexte très particulier .

Aux termes de l’article premier de ladite loi :

 » Toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite « .

L’article 9 est ainsi libellé :

 » Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24, ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité, tels que définis  par l’article6 du statut du tribunal militaire international de Nuremberg, annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945, et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut,soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale « .

Les crimes contre l’humanité sont définis par l’article 6 du statut sus-mentionné, dans les termes qui suivent :

Article 6

Le Tribunal établi par l’Accord mentionné à l’article 1er ci-dessus pour le jugement et le châtiment des grands criminels de guerre des pays européens de l’Axe sera compétent pour juger et punir toutes personnes qui, agissant pour le compte des pays européens de l’Axe, auront commis, individuellement ou à titre de membres d’organisations, l’un quelconque des crimes suivants.

Les actes suivants, ou l’un quelconque d’entre eux, sont des crimes soumis à la juridiction du Tribunal et entraînent une responsabilité individuelle :

(a) ‘ Les Crimes contre la Paix ‘: c’est-à-dire la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d’une guerre d’agression, ou d’une guerre en violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un complot pour l’accomplissement de l’un quelconque des actes qui précèdent;

(b) ‘ Les Crimes de Guerre ‘: c’est-à-dire les violations des lois et coutumes de la guerre. Ces violations comprennent, sans y être limitées, l’assassinat, les mauvais traitements et la déportation pour des travaux forcés ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l’assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l’exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction sans motif des villes et des villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires;

(c) ‘ Les Crimes contre l’Humanité ‘: c’est-à-dire l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime.

Les dirigeants, organisateurs, provocateurs ou complices qui ont pris part à l’élaboration ou à l’exécution d’un plan concerté ou d’un complot pour commettre l’un quelconque des crimes ci-dessus définis sont responsables de tous les actes accomplis par toutes personnes en exécution de ce plan.

………………………..

La loi dite  » GAYSSOT  » a pu paraître légitime à certains, afin de combattre le racisme, au moment ou elle a été votée, et pendant de longues années encore. Elle a cependant, avant même d’être votée, été combattue, pour les raisons ci-après. On a vite réalisé que d’autres génocides ont été commis dans le monde, certains encore proches, laissant des survivants particulièrement blessés, et de plus en plus mécontents d’être laissés sur le bas-côté de la route par le législateur.

2 – La loi numéro 2001-70 du 29 janvier 2001, relative à la reconnaissance du GENOCIDE ARMENIEN, se résume à une phrase :

 » La France reconnait publiquement le génocide arménien de 1915 « .

Cette loi, très brève, adoptée à l’unanimité, se borne – en apparence -, à reconnaître que les Arméniens ont bien été victimes d’un génocide en 1915. Contrairement à la loi Gayssot, elle n’interdit pas de contester ou de nier que les crimes commis à l’encontre des Arméniens relèvent de  la qualification de génocide, et ne prévoit aucune sanction contre ceux qui nient ou nieraient cette qualification. En réalité, même si cette  loi est dite symbolique et déclarative, le coupable est implicitement très clairement désigné et condamné : IL S’AGIT DE LA TURQUIE.

Lecture utile : Médiapart, Le génocide Arménien (par Google).

3 – La loi dite  » TAUBIRA  » du 21 mai 2001.

Le texte initial de cette loi est, par son exclusivisme, qui prétend accuser les seules Européens de génocide, est tout-à-fait étonnant :

 » La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l’esclavage, perpétrés à partir du quinzième siècle  PAR LES PUISSANCES EUROPEENNES  contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l’océan indien, constituent un crime contre l’humanité « .

Le Parlement n’a évidemment pas accepté ce texte : il est apparu à la grande majorité des parlementaires qu’il est scandaleux de ne condamner pour esclavage que les pays européens, là ou tant d’autres sont impliqués, depuis le début de l’humanité.

L’article premier, revu et corrigé, de la loi du 21 mai 2001 est ainsi rédigé :

 » La République française reconnait que la traite négrière transatlantique, ainsi que la traite dans l’océan indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du quinzième siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes, constituent un crime contre l’humanité « .

Quoiqu’en dise Christiane TAUBIRA, malgré la modification du texte initial, cette loi vise – implicitement – les Européens, non pas les autres négriers, certainement pas les négriers africains, qui ont commis les mêmes crimes – sans doute plus graves encore (voir ci-dessous) -, que les autres commerçants et trafiquants de chaire humaine. Il a bien fallu, sous la pression de l’opinion publique – peut-être cette dame a complété ses lectures depuis -, qu’elle prétende que son texte visait tout l’esclavagisme du monde : CE N’EST PAS VRAI, ce sont bien les pays européens qui sont visés par cette loi, à l’exclusion des autres. Le monde politique a, dans cette affaire dans laquelle TOUS LES ESCLAVAGES DEVAIENT ÊTRE CONDAMNES – non par une loi, mais par des actions appropriées -, baissé culotte, comme d’habitude.

4 – La loi du 23 février 2005, tendant à faire reconnaître le rôle positif de la COLONISATION française.

LECTURE PREALABLE, qui résume toute la dialectique de cette affaire : Mélennec, Lettre ouverte à M.M. CHIRAC et de VILLEPIN, 2006 (Acessible par Google).

Cette loi a été suscitée par le gouvernement de l’époque, pour tenter de mettre un terme aux campagnes de dénigrement et d’accusation de la France, par une cohorte de journaleux incultes, qui n’ont jamais lu un livre d’histoire, et de médias, déversant jour après jour, sur leurs propre pays, des propos haineux, non seulement injustes par leur caractère général et sans nuances, mais engendrant et entretenant une culpabilité collective extrêmement néfaste, aboutissant à une honte de soi pour la généralité des Français. Les colonisations ont certes engendré de grands malheurs; mais toutes n’ont pas été maléfiques, et les colons étaient loin d’être tous des monstres à face humaine. J’ai suivi ce débat depuis la guerre d’Algérie (1954 – 1962), j’en ai été scandalisé par sa partialité. D’ou la lettre ouverte ci-dessus. En ma qualité de Breton, je suis intransigeant sur ce que je pense être vrai, et je ne me réjouis pas des attaques contre la France, lorsqu’elles sont dictées par l’ignorance ou la sottise partisane.

Les articles 1 et 4 de cette loi contiennent les dispositions suivantes :

 » Article 1 :  » La Nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l’oeuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d’Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française.Elle reconnaît les souffrances éprouvées et les sacrifices endurés par les rapatriés, les anciens membres des formations supplétives et assimilés, les disparus et les victimes civiles et militaires des événements liés au processus d’indépendance de ces anciens départements et territoires et leur rend, ainsi qu’à leurs familles, solennellement hommage. »

 » Article 4 :  » Les programmes de recherche universitaire accordent à l’histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu’elle mérite……
Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit. »

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5 – La proposition de loi de 2007 sur le GENOCIDE VENDEEN (en réalité : le génocide brito-vendéen).

Le 7 novembre 2007, plusieurs députés et sénateurs – dont M.M. LUCA et de CHARETTE -, ont déposé une proposition de loi tendant à la reconnaissance du génocide perpétré par les armées françaises en Bretagne et en Vendée. Cette proposition de loi tient en un article unique :

 » La République française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794 « .

Ce texte est resté à l’état de proposition de loi. La lâcheté des parlementaires bretons – à quoi s’ajoute le tabou que la  » république  » a instauré pour cette phase particulièrement noire de son histoire – en est la cause. Les Bretons de l’époque ne se sont pas sentis concernés par cette affaire, la  » république  » ayant tout fait pour qu’ils ne connaissent RIEN de leur histoire nationale. (La situation a considérablement évolué depuis lors, grâce aux possibilités créées par Internet : une partie de l’opinion est maintenant informée; même des Français sont au courant, et des journaleux assez nombreux).

6 – La loi de 2012 sur  » les génocides reconnus comme tels par la loi française « .

La proposition de loi sanctionnant très sévèrement (45000 euros d’amende, emprisonnement de un an) les personnes qui  » contestent ou minimisent de façon outrancière un génocide reconnu comme tel par la loi française « , a été votée le 22 décembre 2011 par l’Assemblée nationale …

Hypocritement, le gouvernement français a osé soutenir que cette loi, ayant une portée générale, ne vise en rien la Turquie. Personne ne s’y est trompé : C’EST BIEN LA TURQUIE QUI EST VISEE  par cette loi.

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II – LES LOIS DITES MEMORIELLES, NE COMPORTENT QUE DES INCONVENIENTS. CES INCONVENIENTS SONT GRAVES.

Les juristes – du moins ceux qui se sont penchés sur ce problème -, savent que de très nombreuses lois – pour ne pas dire TOUTES – comportent ce que l’on dénomme aujourd’hui des  » effets pervers « . Au moment ou une loi est votée – de quelque matière qu’elle relève -, elle paraît – ou peut paraître légitime. Les arguments pour et contre sont énumérés, discutés. Ce sont, souvent des sophismes, ou des paralogismes. Ce n’est, bien souvent, qu’à l’expérience du temps que ces effets pervers apparaissent, au point qu’on est souvent surpris de ne pas les avoir prévus.

Les lois mémorielles n’échappent pas à cette règle universelle. Elles sont plus perverses, par leurs effets à distance, que beaucoup d’autres textes légaux.

a – L’ATTEINTE A LA LIBERTE D’EXPRESSION : LA  » SOVIETISATION  » DE L’HISTOIRE.

En 2006, un comité d’historiens connus, parmi lesquels Marc Ferro, Pierre Nora, Mona Ozouf, Pierre Vidal-Naquet, Jacques le Goff, Emmanuel Leroy-Ladurie, ont très fermement pris position contre les lois mémorielles.

Ils ont rappelé :

. Que l’histoire n’est ni une religion, ni une morale, ni une idéologie, ni un corps dogmatique,  ni un objet juridique;

. Que le rôle de l’historien est d’établir des faits, de recueillir les souvenirs des hommes, de les comparer entre eux, de les confronter aux documents, aux objets, aux traces, d’expliquer, non d’approuver, de condamner ou d’approuver, ou d’exalter;

. Que l’écriture de l’histoire, toujours provisoire et susceptible d’être revue, corrigée, exige une liberté totale pour l’historien, qui ne peut accepter aucun interdit, aucun tabou, aucun à-priori, aucun dogme susceptible de brimer ou de pervertir sa démarche, laquelle tend, autant que possible, à être scientifique.

En conséquence de quoi, ils ont pris fermement les positions suivantes :

. Dans un Etat libre, il ne saurait être question que le pouvoir législatif, ou les tribunaux, ou toute autre autorité politique ou administrative, prétendent limiter la liberté de l’historien, lui imposer des méthodes, lui fixer des limites dans la conduite de son travail, lui dire ce qu’il doit chercher, encore moins ce qu’il doit trouver;

. Que les lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 janvier 2005, sont INDIGNES D’UN ETAT DEMOCRATIQUE, et DOIVENT ÊTRE ABROGEES.

b – LA RUPTURE DE L’EGALITE DES CITOYENS DEVANT LA LOI.

Le principe de l’égalité des citoyens devant la loi, rappelons-le pour la millième fois -, N’A PAS ETE INVENTE PAR LA FRANCE, certainement pas par la Révolution française, qui a accompli tant de violations du droit, au nom de la prétendue égalité. La Déclaration universelle des droits du citoyen, rédigée en France par des Français est un texte philosophique, une série d’affirmations dogmatiques, rien de plus.

Voter une loi mémorielle pour  » protéger  » et   » défendre  » la mémoire D’UN peuple en particulier – si estimable soit-il -, et laisser les autres au bord du chemin, n’est pas seulement une sottise, c’est une erreur monumentale au plan du respect qui est dû à chaque individu et à chaque nation. Chaque pays, chaque nation, chaque peuple se sont rendus responsables , au cours de leurs histoires respectives, d’atrocités, de crimes …

c – L’un des plus graves est l’insupportable SENTIMENT D’INJUSTICE qu’éprouvent les victimes ou les descendants des victimes d’un génocide.

A partir du moment ou un génocide a été  » distingué  » parmi les autres, a obtenu sa reconnaissance officielle, qui plus est a été gratifié d’indemnisations parfois extrêmement lourdes – voire bénéfiques -, comment vont réagir les peuples victimes eux aussi d’un ou de plusieurs génocides, qui eux, ne bénéficient d’aucune loi de reconnaissance ou d’indmnisation? Croyez vous que la justice rendue à d’autres qu’à eux mêmes va les satisfaire ? Des lecteurs me parlent d’une manière répétitive des génocides dont auraient été victimes les SERBES, …

– LA FUREUR DES PEUPLES, DES NATIONS qui s’estiment injustement accusés de génocide.

Je crois, personnellement, comme la plus grande partie de la communauté scientifique mondiale, qu’il y a eu un génocide abominable en Turquie en 1915, qu’il est archi-prouvé, et que des actes presqu’aussi cruels que ceux perpétrés en Bretagne et en Vendée en 1793-1794 par la France ont été commis, en très grand nombre. Mais la grande majorité des Turcs se refusent encore à regarder cette vérité en face. Pour eux, l’élimination et la déportation de près de deux millions d’Arméniens a été un acte de défense légitime.

Laissons leurs historiens accomplir la tâche qu’ils ont commencée, et respectons leurs sentiments.

M. BADINTER, sur les antennes de Europe 1, a déclaré :  » Tous les révisionnismes, toutes les contestations de génocides sont odieuses;  …. , il ne serait pas pour nous supportable qu’un parlement étranger vienne dire qu’il y a eu un génocide en Vendée ….. commis par les républicains sur les royalistes « . (Ce brave homme excepte la loi Gayssot, comme on va le voir ci-dessous).

Nous Français et Bretons – moi en particulier -, pensons que la réalité du génocide arménien est démontrée, archi-prouvée. Un mouvement est en route, en Turquie, pour admettre que les massacres de masse perpétrés en Turquie en 1915 sont bien un génocide, et qu’il faudra bien, au bout d’un temps de gestation collective de plusieurs années, en arriver là. Mais nous devons leur laisser le temps  d’effectuer leur travail de mémoire, leur examen de conscience, car il est avancé, et surtout parce que de nombreux pays – la France en premier lieu -, ont accompli des horreurs similaires – ou pires -, pour lesquelles elle n’a toujours pas reconnu sa responsabilité (Parmi les autres les plus coupables : les Etats Unis, l’Espagne, l’Allemagne …).

Que dire du génocide brito-vendéen, perpétré dans des conditions atroces  par les armés françaises – les armées du pays auto-proclamé  » des droits de l’homme  » ( ! ) – ? Le pays des droits de l’homme a créé la un tabou qui, grâce à quelque auteurs décidés – et que RIEN ne fera fléchir – ….

……………..

II –  TOUTES LOIS MEMORIELLES SONT NECESSAIREMENT ANTI-CONSTITUTIONNELLES. LA LOI DITE  » GAYSSOT  » NE SAURAIT ECHAPPER A LA REGLE.

A – LE PARLEMENT N’A AUCUNE COMPETENCE POUR ECRIRE, ENCORE MOINS pour bloquer la vérité historique à un stade déterminé.

Les attributions du Parlement français sont clairement énumérées par la Constitution de 1958, maintes fois remaniée, en particulier sous le dernier quinquennat de M. SARKOSY.

Les opinions des juristes – dont je fais partie, est-il besoin de le rappeler – sur ce point, sont fermes et concordantes, intransigeantes.

Le fait d’avoir demandé aux autorités turques au Parlement de Turquie de voter une loi mémorielle, interdisant la négation du génocide brito-vendéen, on l’a bien compris, ne change rien à ce que notre très claire position a toujours été sur ce problème : la sottise française a fourni aux Bretons une arme stratégique pour parler et faire parler de ce génocide – en quoi ils ont réussi, au moins en Turquie, non dans le pays autoproclamé des droits de l’homme, qui se comporte dans cette affaire comme un sépulcre -, et pour placer le pays auto-proclamé des droits de l’homme devant l’aberration de sa législation …. L’introduction de la lettre que nous avons adressée en janvier 2012 aux autorités turques, largement diffusée en Turquie, est d’une clarté et d’une fermeté absolues :

 » Nous pensons que ce n’est pas aux politiques de voter des lois mémorielles : C’EST AUX HISTORIENS D’ECRIRE L’HISTOIRE, et aux peuples d’apprécier, à la lumière des principes généraux du droit et de la morale, de porter un jugement sur les évènements du passé, s’il y a lieu « .

Quelques auteurs (assez) connus, ont exposé la même opinion, avec une égale fermeté :

M. Georges VEDEL, ex-doyen de la faculté de droit de Paris, l’une des  » sommités  » du droit constitutionnel de son vivant :

 » La loi du 29 janvier 2001, relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915 …. méconnaît des dispositions claires et précises. … Le principe de LA SEPARATION DES POUVOIRS législatif et judiciaires (article 34 de la constitution) … met un obstacle infranchissable à ce que le législateur se prononce sur la vérité de tel ou tel faits, sur leur qualification dans une espèce concrète, et sur une condamnation même limitée à une flétrissure

 » Tout aussi grave est l’usurpation par le législateur ( = le Parlement), de compétences concernant les relations internationales et la conduite de la diplomatie … « 

Robert BADINTER, ancien ministre de la justice, ancien président du Conseil constitutionnel déclare, le 14 octobre 2010, sur les antennes de France Info :

 » Le Parlement n’a pas à dire l’histoire … La loi est une norme ( = elle fixe des normes, plus exactement); elle a pour fonction de réglementer .. Elle n’a pas à prendre parti dans une querelle historique, ou tout simplement à affirmer un fait historique même indiscutable … la Constitution ne le permet pas « .

Le même auteur réitère, un peu plus tard :

 » Les lois mémorielles n’ont pas leur place dans l’arsenal législatif …. Le Parlement a une compétence d’attribution, et RIEN NE PERMET AU REGARD DE LA CONSTITUTION AU LEGISLATEUR DE S’ERIGER EN TRIBUNAL DE L’HISTOIRE. Rien  …. Ce n’est pas la finalité du Parlement; CONSTITUTIONNELLEMENT, c’est hors de sa compétence « .

L’historien Pierre Nora, Président de Liberté pour l’histoire, ironise :

« La France est de toutes les démocraties la seule qui pratique ce sport législatif. Et le plus comique — ou plutôt tragique — est de voir l’invocation à la défense des droits de l’homme et au message universel de la France servir, chez les auteurs, de cache-misère à la soviétisation de l’histoire. »

B – LES LOIS MEMORIELLES SONT, NECESSAIREMENT, DISCRIMINATOIRES. ELLES SONT CONTRAIRES AU PRINCIPE CONSTITUTIONNEL D’EGALITE DEVANT LA LOI.

IL NE PEUT, AU PLAN JURIDIQUE, EXISTER DE  » HIERARCHIE  » entre les génocides, ni de  » sélection  » en faveur de certains d’entre eux. Il n’y a pas de génocides nobles, méritant une protection particulière, et des génocides ignobles, ne méritant ni d’être reconnus, ni d’être frappés par une condamnation morale unanime. Tous les génocides se rejoignent dans l’ignominie.

Le droit postule que chacun doit bénéficier de la même justice que les autres êtres humains : en d’autres termes, c’est  L’EGALITE DE TOUS DEVANT LE DROIT ET LA LOI, LES VALEURS UNIVERSELLES, LES PRINCIPES GENERAUX DU DROIT qui régissent la matière. Les situations identiques ne peuvent se voir appliquer des traitements inégalitaires, à peine de discrimination.

En Bretagne, nous ne réclamons aucun traitement privilégié : ce serait contraire, d’ailleurs, à nos valeurs ancestrales, selon lesquelles les êtres humains SONT EGAUX EN DIGNITE HUMAINE.

(Observation étant faite que la littérature de M. VEDEL est toujours obscure – je n’ai jamais admiré ses écrits, toujours ampoulés et peu clairs, ce que je lui ai dit, car il fut question que nous organisions ensemble un colloque à la Médiature de la République, à l’occasion de la venue des Médiateurs européens à Paris en 1995, sur  » L’INUTILITE, et LE CARACTERE INCONSTITUTIONNEL DES TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS « . La Médiature, convaincue par mon argumentation, avait commencé par donner son accord. Puis, réalisant qu’il s’agissait d’un énorme pavé dans la mare, s’est rétractée. Il semble que personne n’ose encore soulever le caractère inconstitutionnel des tribunaux administratifs, alors que la question est désormais franchement posée pour les tribunaux de commerce : voir le Monde, jeudi 5 avril 2012).

C – LA LOI GAYSSOT OBEIT AU PRINCIPE GENERAL : AUCUNE JUSTIFICATION NE PEUT ÊTRE INVOQUEE POUR LA MAINTENIR.

LES TENTATIVES DE LA COUR DE CASSATION POUR LEGITIMER LA LOI GAYSSOT.

Très vite il est apparu que le régime établi par la loi Gayssot porte atteinte aux libertés publiques, non pas seulement qu’il instaure une vérité officielle décrétée unilatéralement, qu’il interdit aux citoyens d’explorer plus avant des faits qui restent obscurs, qu’il porte atteint à la liberté d’expression, mais surtout au principe fondamental de l’égalité des citoyens devant la loi. Il instaure deux catégories : les uns bénéficient d’une reconnaissance particulière, proclamée partout, ainsi qu’aux indemnisations qui en découlent. Les autres, quoique victimes également d’un génocide, ne sont ni reconnus, ni indemnisés.

La Cour de cassation a donc été saisie à plusieurs reprises du problème.

– Les moyens invoqués : le caractère manifestement inconstitutionnel de la loi GAYSSOT. Le rôle traditionnel du juge français, consiste à appliquer la loi, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Le pouvoir législatif a, de tous temps, voté des lois absurdes, voire iniques. Le peuple, propriétaire de la  » souveraineté « , n’a jusqu’à présent jamais eu le pouvoir de contrôler les et de sanctionner les errements, les erreurs, les abus, l’incompétence de ceux qui se partagent le pouvoir. C’est une anomalie grave : le droit français, jadis vanté comme rationnel et exemplaire, est loin de posséder ces deux qualités : c’est un désordre institutionnel, les textes étant innombrables, contradictoires, souvent injustes. (En langage non académique : c’est un BORDEL).

Jusqu’à une période très récente, les justiciables devaient supporter les conséquences des décisions judiciaires, y compris celles contraires à la morale élémentaire, aux principes généraux du droit, au droit international, aux droits garantis par la Constitution.

Depuis le 1er mars 2010, en application de la loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009, tout citoyen a désormais, la possibilité de contester, à l’occasion d’un procès intenté en justice, le caractère constitutionnel d’une loi qui lui est appliquée d’une manière qu’il estime injuste, parce que cette loi porte atteinte aux droits et aux libertés publiques que la Constitution garantit. Il peut soulever ce que l’on dénomme – d’une manière maladroite, peu claire, et charabiastique -,  la question prioritaire de constitutionnalité.

Les conditions de la mise en oeuvre de cette procédure sont précisées parle décret n° 2010-148 du 18 février 2010 :

 » Tout justiciable, à l’occasion d’une instance en cours devant une juridiction administrative ou judiciaire, peut faire valoir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit (article 61-1 de la Constitution) ».

Plusieurs étapes doivent être franchies pour que que la disposition législative que le justiciable considère comme inconstitutionnelle soit effectivement soumise au Conseil constitutionnel :

– Cette disposition législative doit, dans un premier temps, être soumise et examinée par le juge ou la juridiction saisie de l’affaire.

– Le juge (ou la juridiction) examine sans délai la demande qui lui est adressée par le justiciable.

– La question est soumise à l’examen soit de la Cour de cassation, soit au Conseil d’Etat. Ces juridictions examinent l’affaire en question et le texte incriminé comme étant considéré par le justiciable comme inconstitutionnel.

– La demande n’est transmise au Conseil constitutionnel QUE si trois conditions sont réunies :

. La disposition contestée par le justiciable comme étant inconstitutionnelle, est applicable au litige en cours;

. Cette disposition n’a pas déjà été déclarée comme non conforme à la Constitution;

. Elle a, au moins en apparence, un caractère sérieux (selon le texte, elle doit n’être pas dépourvue de caractère sérieux).

Si, dans le délai de trois mois, la Cour de cassation (ou le Conseil d’Etat) juge que ces trois conditions sont réunies, le Conseil constitutionnel  est saisi. Il doit se prononcer dans le délai de trois mois. Deux hypothèses, alors :

. Le Conseil constitutionnel juge que la loi en cause est conforme à la Constitution :  dans ce cas, le procès reprend devant la juridiction de base.

. Le Conseil constitutionnel juge que la loi en cause n’est pas conforme à la Constitution : dans ce cas, la loi est abrogée; tous les procès commencés sur cette base prennent fin.

Cette loi est en soi un progrès notable. Mais elle vient extrêmement tard, ce qui est habituel au pays des non-droits de l’ homme, ou les libertés publiques sont si souvent allègrement violées, en toute impunité (confere : les dizaines de milliers de personnes employées  » au noir  » par l’Etat; le traitement très discriminant appliqué à quantité de situations : les droits des populations dites  » minoritaires  » (la nation bretonne étant la plus gravement touchée), le traitement monstrueusement inégalitaire des personnes blessées dans leur intégrité physique ou mentale, les dysfonctionnement de la justice, dont la non motivation de décisions judiciaires graves de conséquences, la non motivation fréquente des décisions de l’administration, la non exécution des décisions de justice, l’existence de juridictions d’exception pour juger de certaines catégories de personnes  ….. Toutes questions que je connais particulièrement bien, pour les avoir soulevées devant la presse, les tribunaux …., ce qui m’a donné un expérience colossale des dessous de l’Etat de non-droit qu’est la France …. )…………….

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LA POSITION DES AUTEURS.

Noam CHOMSKY, intellectuel mondialement connu, d’une grande carrure intellectuelle, écrit :

 » Je considère la loi GAYSSOT comme COMPLETEMENT ILLEGITIME, et en contradiction avec les principes avec les principes d’une société libre, tels qu’ils ont été compris depuis les lumières « .

Cet auteur va beaucoup plus loin, par des propos que j’approuve entièrement :

 » Cette loi a pour effet d’accorder à l’ETAT  le droit de déterminer la vérité historique, et de punir ceux qui s’écartent de ses décrets. Ce qui est un principe QUI NOUS RAPPELLE LES JOURS LES PLUS SOMBRES DU STALINISME ET DU NAZISME « .

La franchise de Noam CHOMSKY suscite l’admiration. Cet homme, s’agissant de Faurisson, le négateur des chambres à gaz, a simplement dit que de permettre à quelqu’un de défendre ses opinions ne signifie pas qu’on les partage. Voltaire avait dit la même chose, dans une phrase magnifique – avec la bonne foi en moins, reproche qu’on ne peut certes pas adresser à CHOMSKY – :  » Je ne partage pas vos idées, mais je me battrai pour que vous puissiez les défendre « .

De nombreux politiques, hommes de lettres, juristes, intellectuels, ont soutenu la même opinion, au nom de la liberté d’opinion et de parole. Parmi eux : Jean-Louis Debré, Pierre Mazeaud, Simone Weil, François Furet, Jean Daniel, Alain Robbe-Grillet, Philippe Bilger, Ivan Rioufol, Max Gallo, Eric Zemmour …

Récemment, le député socialiste François PUPPONI a déclaré  :

 » Il m’apparaît insupportable qu’il puisse exister UNE INEGALITE DE TRAITEMENT entre les deux génocides reconnus par la France, celui des Arméniens et la Shoah. Il ne saurait y avoir de hiérarchisation dans l’horreur …. (La décision du Conseil constitutionnel), au regard de la loi réprimant le contestation de la Shoah, expose à une éventuelle Question prioritaire de constitutionnalité .. »

Aussi invraisemblable que cela paraisse, CHOMSKY a été accusé de négationnisme par un certain nombre de ses co-religionnaires, à cause de ces propos de tolérance et de bon sens, et traîné dans la boue pour ce qu’il n’est pas.

(Voir l’article du Monde diplomatique :  » La mauvaise réputation de Noam CHOMSKY « ).

On pensait que ces accusations appartenaient au passé; il n’en est rien. A la suite de la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inconstitutionnelle la loi punissant la négation du génocide arménien, on peut lire dans le journal le Monde du 6 mars 2012, sous la plume Louise L. LAMBRICHS, écrivain et chargée d’enseignement à l’Institut d’études politiques, les phrases que voici :

 » Le Conseil constitutionnel a décidé de RENDRE LE NEGATIONNISME LICITE (sic ! ) …… Il entérine légalement toutes les formes de négationnisme au nom de la liberté (resic !) … La décision du Conseil constitutionnel consacre la victoire de Robert Faurisson et de Noam Chomsky ….. qui avait pris la défense de cet historien négationniste au nom de la liberté d’expression … L’effet probable de (cette) décision, autorisera désormais les jeunes générations qui seraient tenter de nier l’existence des chambres à gaz à proclamer haut et fort …. que les juifs ont tout inventé, et qu’il s’agirait là d’un  » mythe « .

Non, madame, ce n’est ni le but, ni l’effet probable de la décision prise par le Conseil constitutionnel.

Si vous voulez savoir ce qu’est le négationnisme en France, veuillez avoir la bonté de lire, IN EXTENSO, s’il vous plaît, les études citées ci-après :

– Les crimes contre l’humanité et les crimes de génocides commis par la France en Bretagne et en Vendée, en 1793 et en 1794 (blog de Louis Mélennec).

– De Reynald SECHER : Du génocide au mémoricide, Paris, 2011, éditions du Cerf.

Vous verrez aussi que ni le Monde, ni le Figaro, ni Libération, …. parler du génocide brito-vendéen, si ce n’est pour le nier, quoique ni les gens de la Rédaction, ni les journalistes ne puissent, à proprement parler, être qualifiés d’imbéciles.

Vous compléterez, s’il vous plaît, vos connaissances si lacunaires, en lisant et en recommandant à vos élèves la l’étude attentive des ouvrages de M. Reynald SECHER, breton et vendéen, qui a passé TRENTE ANNEES de SA VIE à étudier l’abominable crime. On sent, à vous lire, votre extrême anxiété que le monde ne réalise pas ce qui est advenu au peuple juif ; vous vous trompez : toutes les populations européennes sont très largement informées, et compatissent à cette abomination. Il ne se passe pas un jour que les télévisions françaises et européennes ne consacrent une émission, souvent plusieurs émissions à ce sujet douloureux. Les autres peuples victimes de génocides supportent fort mal qu’on ne parle jamais des souffrances qui ont été les leurs.

LA BRETAGNE ET LA VENDEE se trouvent là, au pays auto-proclamé des droits de l’homme, devant une triple horreur : un génocide abominable, un négationnisme patent, un crime de mémoricide. Nous attendons notre tour de voir notre shoah à nous traitée sur les écrans de télévision, les journaux, les salles de cinéma, les cinémathèques, les salles de conférence, et tous autres lieux adéquats dans le monde. Il nous semble équitable que la télévision française s’y mette, TOUS LES SOIRS, plusieurs années consécutives au moins, pour rétablir l’équilibre. Merci de vouloir bien y contribuer.

(Voir l’article du Monde diplomatique :  » La mauvaise réputation de Noam CHOMSKY « ).

L’OPINION DE M. Robert BADINTER, s’agissant de la loi dite  » GAYSSOT  » a donné lieu à un curieux argumentaire de la part de cet auteur, dans le journal  » Le Monde  » , le 15 janvier , page 17 . Il affirme, après avoir pris fermement position sur le caractère inconstitutionnel des lois mémorielles, que la loi GAYSSOT obéit à un régime spécial :

 » Le génocide des Juifs pendant la seconde guerre mondiale a fait l’objet de dispositions législatives en France, notamment de la loi GAYSSOT de 1990. Mais le génocide juif par les nazis a été établi, et ses auteurs condamnés par le tribunal militaire international de Nuremberg. A cette juridiction, créée par l’accord de Londres du 8 août 1945, signé par la France, participaient des magistrats français. Les jugements rendus par ce tribunal ont autorité de la chose jugée en France. Rien de tel s’agissant du génocide arménien, qui n’a fait l’objet d’aucune décision émanant d’une juridiction internationale ou nationale, dont l’autorité s’imposerait à la France … « 

Le même auteur affirme donc qu’il serait tout à fait insupportable pour la France qu’un parlement étranger reconnaisse le génocide brito-vendéen, mais il admet que cela est possible pour le tribunal de Nüremberg, pour le génocide juif.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Et ce sont des coups de bâton que l’honorable auteur a reçus dans de nombreux blogs, dont ceux du Monde, de l’Express … en dépit de son âge vénérable (il est né en 1928) et des fonctions qu’il a occupées. Une justice pour les uns, une autre justice pour les autres, voila la brillante doctrine que M. BADINTER voudrait nous faire « avaler ». Aujourd’hui, l’argument dit  » d’autorité  » n’a plus cours : nul ne peut être cru sur parole, il faut DEMONTRER que l’on fonde son raisonnement sur des arguments sérieux pour être cru. M. BADINTER, au moyen de raisonnements abstrus et abscons imagine qu’on va le suivre. Moi-même, juriste depuis 1960, sans aucun doute aussi qualifié que lui (je pense que je le suis davantage),  je sais ou il veut en venir, mais je ne peux démêler dans son discours un quelconque enchainement logique des causes et des effets : c’est du bla-bla, du galimatia, qui n’a aucun sens (Il y a peu, on disait : c’est du baragouin, il baragouine. Comme chacun sait, le baragouin, jusqu’à une époque récente, servait à désigner cette langue anté-préhistorique que l’on prêtait aux Bretons, faite non de sons ni de mots, encore moins de phrases, mais de borborygmes et de cris inarticulés). Le génocide juif a été une chose abominable, une honte pour l’humanité : il suffit de le dire, on sait que c’est vrai. Les génocides arméniens, brito-vendéens, cambodgiens sont AUSSI abominables. Les autres le sont également. On a CRU, jusqu’à une époque récente, que les lois mémorielles pouvaient avoir des effets salutaires, au moins dans certains cas. On soit aujourd’hui que ces lois sont contraires au droit, ne pouvant relever de la compétence du pouvoir législatif. Les génocides doivent être connus, reconnus, mais par les moyens de droit. Cela vaut pour TOUS les génocides, sans exception.

M. BADINTER a été le ministre de la Justice de François MITTERRAND de 1981 à 1986. Des travaux sérieux, mis à la disposition des chercheurs, ont prouvé l’abomination suivante : François MITTERRAND intervenait TRES FREQUEMMENT pour détourner le cours de la justice (lire avec la plus grande attention l’article documenté publié par le sociologue Alain BANCAUD, dans Le Monde du 23 juin 1999, page 9, intitulé :  » Des archives dévoilent comment François MITTERRAND abusait des interventions individuelles « ).  De même, François MITTERRAND intervenait pour nommer des magistrats de son écurie (nombreux articles sur la toile). Qui a osé dire que cet homme a été  » un grand président « ? Qu’allait donc M. BADINTER faire dans cette galère ? Est-il imaginable que le ministre de la justice en fonctions à cette époque n’a pas été au courant de ces pratiques répugnantes ? La loi GAYSSOT mérite la même analyse que les autres lois mémorielles. Il est indigne d’en faire une analyse politique tronquée.

D – LE DROIT FOURNIT AUX VICTIMES DES CRIMES CONTRE L’HUMANITE DES MOYENS MULTIPLES POUR SE DEFENDRE.

1 – Les moyens intellectuels.

2 – Les moyens juridiques.

En dépit du caractère inconstitutionnel des lois mémorielles, de la loi GAYSSOT en particulier, les victimes de racisme, d’incitation à la haine, de négation des crimes contre l’humanité …. disposent, selon l’arsenal de lois applicable en France  … de nombreux moyens pour se défendre, poursuivre, attaquer et faire condamner les excès mensongers et haineux de leurs adversaires :

– Les lois sur la répression du racisme, de l’incitation à la haine…

– Le droit civil : la condamnation à des dommages et intérêts très élevés et dissuasifs ..

– La publication des jugements ..

– Les campagnes de presse et les médias …

– La reconnaissance des crimes contre l’humanité, non par le Parlement, mais par des Commissions hautement qualifiées, principalement composées d’historiens, de juristes de haut niveau ..

– Les pressions internationales exercées par la communauté internationale sur les Etats coupables de crimes contre l’humanité ..

Les pressions exercées par certains Etats sur d’autres Etats font partie de la vie internationale quotidienne. Ce phénomène est universel, et existe depuis que les hommes vivent en groupe ou en communautés. Le plus souvent, ces pressions sont faites d’une manière illégitime, voire indigne ou scandaleuse … Mais il existe aussi des causes nobles …. C’est précisément le cas pour la condamnation des crimes contre l’humanité, plus simplement : des atrocités commises contre des hommes, des femmes, des enfants ..

E – LE CAS DE LA LOI TAUBIRA : UN TEXTE PARTIEL ET PARTIAL, AMPUTE DE SA PARTIE PRINCIPALE.

1 – EXTRAIT de NOVOPRESS Breizh 14 mars 2012.

 » Christiane TAUBIRA, députée de la Guyanne apparentée au groupe socialiste, auteur de la loi mémorielle sur l’esclavage, et l’ancien footballeur Lilian Thuram viendront inaugurer à Nantes le Mémorial de l’abolition de l’esclavage le 25 mars prochain … Deux personnalités emblématiques de l’idéologie de la culpabilisation des Européens.

 » Décidée en 1998, la construction de ce mémorial, qui aura connu bien des vicissitudes – l’inauguration avait dû être différée à plusieurs reprises en raison d’importantes malfaçons – aura finalement coûté officiellement la bagatelle de 7,9 millions d’euros. Selon la municipalité socialiste, le monument, situé quai de la Fosse le long de la Loire, se veut se veut « un lieu méditatif, de recueillement et de réflexion » non pas sur « l’esclavage d’hier et d’aujourd’hui », comme elle tente de le faire croire, mais bien sur la seule Traite transatlantique. Le choix de ces deux personnalités invitées en témoigne.

 » Dans l’esprit de ceux qui ont voté la loi Taubira, seuls les Européens sont coupables. Dans son texte initial, le projet de loi était parfaitement clair : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l’esclavage, perpétrés à partir du xve siècle par les puissances européennes contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l’océan Indien, constituent un crime contre l’humanité. » Si l’expression « par les puissances européennes » a finalement été retirée, le législateur a délibérément écarté la traite musulmane (17 millions de Noirs réduits à l’esclavage – selon l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau – dont on cherche en vain la descendance dans les pays du Golfe arabique) et celle dont furent victimes les Européens par les Barbaresques d’Afrique du Nord (un million selon les conclusions du Britannique Giles Milton). »

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2 – LES COUPS DE BÂTONS ADMINISTRES A MADAME TAUBIRA.

Christiane Taubira est celle qui a – à juste titre – reçu le plus de coups de bâton pour la célèbre loi mémorielle qui porte son nom. Cela n’est pas près de finir.

Cette dame, actuellement ministre de la justice, voulait, sur la foi de sa totale méconnaissance de l’histoire – et de son propre vécu, dont on comprend qu’il ait été très douloureux -, condamner les seules puissances européennes pour faits d’esclavage et de racisme.

– Les racisme, l’esclavagisme, le colonialisme, se confondent avec l’histoire de l’humanité; le cas des puissances européennes n’est qu’un cas particulier; si abominable que soit la traite des êtres humains, c’est une sottise de ne vouloir désigner du doigt et ne condamner qu’un seul coupable : depuis l’aube des temps, les êtres humains se sont livrés à cette activité coupable. C’est donc TOUTE L’HUMANITE qui doit être condamnée, EN AUCUN CAS les seuls Etats européens.

– Madame Taubira a ignoré purement et simplement les traites arabes, plus anciennes, plus cruelles, numériquement beaucoup plus importantes que les traites européennes. On a parfaitement identifié certains centres de vente d’esclaves, depuis fort longtemps : Tombouctou, Alger, Tunis, Tripoli … Les chercheurs admettent que les arabes ont fait 17 millions de victimes, les européens 12 millions. Ces chiffres sont certes sujets à caution, mais il est criminel pour une députrice française de les passer sous silence, avec les arrières pensées qui sont les siennes.

– Christiane Taubira a omis de citer les Etats qui, actuellement, pratiquent, sous une forme ou sous une autre, l’esclavage : l’Arabie saoudite, la Mauritanie, le Soudan …

– Beaucoup plus grave : cette dame a omis de dire que les négriers européens, dans la quasi-totalité des cas, ne s’aventuraient pas dans le centre de l’Afrique : les sujets vendus comme esclaves à ceux qui les achetaient, avaient préalablement été  » capturés « , comme des animaux, par leurs frères de race, et livrés dans des endroits convenus comme des bestiaux aux marchands d’esclaves, arabes et européens, qui se contentaient de les acheter, puis de les transporter. La traite inter-négrière existe DEPUIS DES MILLIERS D’ANNEES.  Tout le monde le savait. Par crainte de poursuites devant les juridictions correctionnelles françaises, personne n’osait le dire. Comme l’a écrit dans une formule cinglante, Bernard LUGAN, africaniste très connu,  » la moitié de l’Afrique a vendu l’autre moitié aux négriers arabes et européens « . C’est là qu’est l’abomination de la chose. Olivier PETRE – GRENOUILLEAU, pour avoir osé l’écrire dans des textes qui sont aujourd’hui reconnus par la communauté scientifique, a FAIT L’OBJET DE POURSUITES devant les tribunaux : ainsi vont les choses au pays des droits de l’homme (voir dans google : PETRE – GRENOUILLEAU).

C’est ici que réside l’hallucinante imposture de cette loi : les négriers africains pratiquent leur abominable commerce d’êtres humains depuis des milliers d’années, à leur avantage, sur des hommes de leur culture, sur des frères de race : selon le discours politique  » convenable « ILS SONT CENSES ÊTRE INNOCENTS, selon le mutisme et la complicité dominantes : personne ne les dénonce; les négriers européens et arabes, beaucoup plus tard, et pendant une période plus limitée, pratiquent leur abominable commerce sur les rives de l’Afrique, et de l’Amérique : les uns capturent et vendent, les autres achètent et transportent : ces derniers sont SEULS COUPABLES, alors qu’ils pratiquent strictement la même abomination !!!!!! Les européens, spécialistes de la repentance, se jettent de la cendre sur la tête, et se laissent accuser ! On a peine à croire à tant de sottise et de veulerie. La gent journaleuse, après avoir jour après jour, pendant plusieurs dizaines d’années, ont déversé des vomissures sur la France, pour cause de racisme, de colonialisme, d’esclavagisme, continue à se taire. Seuls les plus avisés viennent de découvrir que ces phénomènes ne sont pas d’origine française, mais sont universels : tous les coupables doivent être condamnés, sans exception.

Je m’adresse à vous, Christiane TAUBIRA : connaissez vous les ouvrages capitaux de l’historien africain Tidiane N’DIAYE, qui confirment les chiffres de Olivier PETRE-GRENOUILLEAU, qui démontrent que la traite arabe tendait ni plus ni moins qu’à un génocide, que les esclaves noirs importés par les arabes étaient MASSIVEMENT CASTRES, ce qui explique que les millions d’Africains capturés et vendus laissent si peu de descendants en Afrique du Nord ? Pourquoi votre silence sur ce sujet ? Savez vous qu’on estime à plus de cinquante pour 100 la mortalité des esclaves noirs transportés en Afrique du Nord durant leur sinistre périple, sous la férule impitoyable des marchands ? Savez vous encore que la traite des chrétiens en méditerranée durant le 17ème et le 18 ème siècle a porté sur plus de QUATRE MILLIONS DE PERSONNES ? (Robert C. DAVIS; Esclaves chrétiens, maîtres musulmans) ? Savez vous que sur les  » marchés  » d’Alger, de Tunis et de Tripoli, il s’est vendu, comme des bestiaux, UN MILLION de chrétiens capturés sur le pourtour de la Méditerranée, en particulier en Provence, en Languedoc, en Corse, en Sardaigne ? (Même auteur). Savez vous que les Portugais et les Espagnols entretenaient à Alger des établissements religieux à demeure pour racheter à prix d’or cette misérable marchandise humaine, pour la rapatrier dans sa famille ? (Laugier de Tassy, ouvrage accessible sur la toile).  Pourquoi avoir accepté de patronner à Nantes  l’inauguration du mémorial condamnant la traite transatlantique, celle des Nantais surtout, et n’avoir pas CRIE que toutes les victimes des génocides méritent justice ?

Nous comprenons votre souffrance personnelle : n’ayez AUCUN DOUTE A CET EGARD.

Mais en votre qualité de ministre de la justice,vous devez maintenant vous mettre au service de la nôtre. Il ne vous sera pas pardonné de ne pas le faire.

Quand à moi, j’ai pris de longue date mes responsabilités (Lettre ouverte à M.M. CHIRAC et de VILLEPIN; google). Et je me suis fort étonné, ayant à de multiples reprises tenté de vous rencontrer à l’Assemblée nationale, là ou je me suis entretenu, sur des sujets multiples, avec tant de députés et de chefs de groupe, lorsque c’était utile, de ne jamais vous voir ? Et que ma lettre à M. LECHTIMY (voir cette lettre sur mon blog), soit restée sans réponse, quoique j’ai eu au téléphone, à deux reprises, son attaché parlementaire. (Blog: Un deuxième génocide, peut-être un troisième …. lettre au Président LECHTIMY).

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Sur la loi Taubira, lire :

-l’excellent article : Agora Vox, La loi Taubira, inconstitutionnelle, liberticide, négationniste.

– Tous les livres de Tidiane N’DIAYE.

– Les ouvrages de Robert C. DAVIS.

– LUGAN Bernard,

– Sur la lettre écrite par le docteur Mélennec à M.M. CHIRAC et de VILLEPIN : voir le site de Louis MELENNEC.

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CONCLUSIONS.

1 – TOUTES LES LOIS MEMORIELLES SONT ANTI-CONSTITUTIONNELLES. Bien plus : elles sont contraires aux Principes généraux du droit, tels qu’ils sont proclamés par les déclarations universelles, et admis par la morale. IL N’EXISTE AUCUNE EXCEPTION A CETTE REGLE.

Ces lois doivent être abrogées – toutes – pour trois raisons au moins :

– Elles sont votées par des institutions qui n’ont AUCUNE QUALITE pour les édicter. Aucun parlement n’a le droit, de décréter que tel ou tel fait est LA vérité historique. Une loi qui a cette prétention, est totalement dépourvue d’effet juridique. En droit, la cause la plus grave de nullité est celle qui résulte d’un acte réalisé par une autorité incompétente pour l’accomplir.

– Elles sont contraires à la liberté de pensée et d’expression. Chacun a le droit de penser ce qu’il veut, et – dans le cadre des limites raisonnables fixées par la loi -, de s’exprimer. L’abus  de la liberté d’expression peut être punissable, non pas parce qu’un parlement a cru pouvoir décréter abusivement ce qu’il considère comme la vérité, mais en fonction d’autres normes.

– Les lois mémorielles sont toutes discriminantes. Même si les organes législatifs étaient compétents pour voter des lois mémorielles – ce qu’ils ne sont pas -, il faudrait, IMPERATIVEMENT, QUE TOUS LES GENOCIDES soient juridiquement traités de la même manière.

Un auteur a excellemment résumé la question en disant que les lois mémorielles violent le droit, l’histoire, et la liberté.

2 – LA POSSIBILITE OUVERTE DEPUIS PEU A TOUT CITOYEN FRANCAIS DE CONTESTER, AU NOM DE LEUR CARACTERE INCONSTITUTIONNEL, LES LOIS QU’ON PRETEND LUI APPLIQUER, ouvre désormais largement un débat …..

(A suivre …..).
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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

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BADINTER Robert, Le Parlement n’est pas un tribunal, Le Monde, 15-16 janvier 2012, page 17.

BRICMONT Jean, La mauvaise réputation de Noam CHOMSKY, Le monde diplomatique, avril 2001.

DAVIS Robert C.,

Du ROY Ivan, Relents de négationnisme à l’Assemblée nationale, Témoignage chrétien, 21 avril 2005.

FUMET Jeanne-Claire, Lois mémorielles.

GOLNADEL Gilles – William, Préface de l’ouvrage de reynald SECHER ..

HISTOIRE POUR TOUS, La loi Taubira.

KERVICHE Erwann, La constitution, le chercheur et la mémoire,

Rapport ACCOYER. Rapport d’information n° 1262 du 18 11 2008. Disponible sur le site www.assemblee-nationale.fr

LUGAN Bernard,

MEDIAPART, Le génocide Arménien.

MELENNEC Louis, Les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide ..

N’DIAYE Tidiane. Ses ouvrages sont essentiels.

PETITION contre la loi du 23 février 2005.

RAPPORT DE CHRISTIANE TAUBIRA – DELANNON  …….

RAPPORT du CONSEIL d’ETAT sur le rôle du Parlement, La loi, le parlement, l’histoire, in Vie publique.

SECHER Reynald, Du génocide au mémoricide, Paris, 2011, éditions du Cerf.

VEDEL Georges, Les questions de constitutionnalité posées par la loi de 2001, in François LUCHAIRE, Un républicain au service de la République, publications de la Sorbonne, 2005.

(A SUIVRE …… Article en cours d’élaboration).

L’AFFAIRE LE PEN . UN CRIME GRAVISSIME CONTRE LA DEMOCRATIE .

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Un pays capable d’exclure 20 pour cent de ses citoyens des élections présidentielles, quel que soit le parti auquel ils appartiennent, commet un crime impardonnable contre les lois de la démocratie. Un tel pays, et ceux qui induisent et permettent de tels actes sont méprisables. Les Bretons et les Vendéens, en disant celà, savent de quoi ils parlent.

Pour reprendre l’expression de Claude REICHMAN, la France est une DEMOCRATIE TOTALITAIRE : il est permis (parfois) de voter, en aucun cas de prendre part à la moindre décision, le pouvoir étant entre les mains d’un quarteron d’incompétents que les scrupules n’étouffent pas.

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Les lois actuellement en vigueur en France, pays, patrie et inventrice des droits de l’homme – par auto-proclamation -, exigent, pour que les candidats à l’élection présidentielle puissent se présenter au suffrage des électeurs, qu’ils soient  » parrainés  » par 500 élus, députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux et généraux …. Le nom de ces élus est rendu public. Madame Marine Le Pen, qui ne dispose que de 440 parrainage, a saisi le Conseil d’Etat, aux fins de faire décider que la publicité donnée aux noms des « parrains » est de nature à empêcher ceux-ci de donner librement leur suffrages aux candidats de leur choix, et que, dès lors, seul l’anonymat est de nature à rendre ce processus des parrainages démocratique. Sans être grand juriste, il est d’une absolue évidence, compte tenu des pressions de toutes natures qui s’exercent sur les élus (des preuves surabondantes ont été rapportées de ces manoeuvres répugnantes), que les dispositions légales actuelles sont contraires à la constitution, et surtout aux principes généraux du droit.

Le Conseil constitutionnel, dans son arrêt du 21 février 2012, a décidé que non seulement la publicité donnée aux nom des  » parrains  » des candidats ne nuit en rien au processus démocratique garanti par la Constitution (dans son article 4), mais que la démocratie s’en trouve renforcée, les lois actuelles  » favorisant le principe de la transparence de l’élection présidentielle  » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les clés de l’élection présidentielles sont donc remises entre les mains partiales et malpropres des partis puissants, les électeurs sont dépossédés de leurs droits. Le  » système  » est verrouillé par les incompétents et par les magouilleurs.

Un nouvel exploit pour la Patrie des Droits de l’Homme !

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LECTURES PREALABLES.

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FRANCE INTER, L’INVENTION DE LA FRANCE, MELENNEC

QUELLE CONSTITUTION POUR LA BRETAGNE ? Louis MELENNEC (in ABP).

OU L’ON REPARLE LIBREMENT DE LA CONSTITUTION BRETONNE (Blog de Louis MELENNEC).

Les crimes contre l’humanité et le génocide perpétrés en Bretagne et en Vendée en 1793 et en 1794 par le pays autoproclamé des Droits de l’homme (Blog de Louis MELENNEC).

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LE PRESENT ARTICLE A ETE REDIGE EN 2002, à l’occasion des élections présidentielles. J’ai été consulté, à l’époque, sur le point de savoir si l’obstacle créé par les dispositions juridiques en vigueur, qui éliminent un certain nombre de candidats, d’entrée de jeu, au seul motif qu’ils ne disposent pas du nombre légal de parrainages, est ou non conforme à la Constitution (française).

J’ai exposé mon analyse en son temps.

Le problème posé étant strictement le même qu’aujourd’hui, cette analyse reste tout à fait valable au regard du droit constitutionnel. La possible élimination de certains candidats de l’élection présidentielle prochaine, alors qu’il représentent virtuellement PLUSIEURS MILLIONS d’électeurs, est un scandale au regard des lois de la démocratie.

C’est en vertu des lois de cette nature que les Bretons sont éliminés des médias, n’ont aucun droit de déterminer dans quelles conditions et par qui leur langue doit être enseignée, sont éliminés de l’enseignement de leur histoire nationale, N’ONT JAMAIS ETE CONSULTES SUR LEUR SORT, ne participent EN RIEN à la gestion de leurs affaires nationales.

Ce temps passera. La famille LE PEN n’est certainement pas un espoir pour la démocratie. Madame LE PEN ne cache pas sa haine contre la langue vénérable de ses ancêtres, ni sa volonté de vouloir la suppression de la Charte européenne des minorités nationales. C’est une raison de plus pour la traiter avec justice, comme les autres : LA LOI EST LA MÊME POUR TOUS. L’ éliminer des élections présidentielles est UN CRIME AUTHENTIQUE CONTRE LA DEMOCRATIE, dans LA PURE TRADITION DE LA FRANCE, pays anti-démocratique par nature et par essence.

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CONSULTATION ECRITE REDIGEE EN 2002 PAR LOUIS MELENNEC, exposée dans les radios  » accessibles  » démocratiquement.

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L’ EXIGENCE DES 500 PARRAINAGES EST CONTRAIRE A LA CONSTITUTION.

Le Président qui sortira des urnes, au soir du deuxième tour, n´aura aucune légitimité constitutionnelle.

 

Les 500 parrainages sont contraires à la Constitution française. Le Président de la République qui sortira des urnes au soir du deuxième tour n’aura aucune légitimité constitutionnelle.

I. SUR L’INTENTION DES AUTEURS ET DES REFORMATEURS DE LA CONSTITUTION DE 1958.
Lorsqu´un texte juridique est obscur, hypothèse qui se multiplie avec la croissance exponentielle de l´incompétence des rédacteurs dans les ministères et au Parlement, les juristes se reportent souvent aux travaux « préparatoires » qui ont précédé, en leur temps, l´élaboration dudit texte : les discours et les écrits des inspirateurs de la loi ou de la réforme, les débats et rapports parlementaires, les articles spécialisés au moment des discussions, etc.

La réforme de l´élection du Président de la République, approuvée par référendum le 28 Octobre 1962,est l´œuvre du général de Gaulle. Au lendemain de l´attentat du Petit Clamart, dans lequel il faillit perdre la vie, il décida de précipiter la révision à laquelle il pensait de longue date.

En 1958, pour ne pas rompre brutalement avec les traditions de la troisième et de la quatrième Républiques, qui conféraient au Parlement le privilège exclusif de désigner le Président, il avait dû accepter d´être élu par un collège électoral élargi, composé des parlementaires, des membres des conseils généraux et des assemblées des territoires d´outre mer, ainsi que des représentants des conseils municipaux. Le caractère élitiste de ce collège, composé de 80000 électeurs environ, le condamnait à disparaître tôt ou tard.

Les travaux et les réflexions qui ont précédé et entouré la réforme de 1962 sont bien connus, par les écrits et déclarations du général de Gaulle, les articles et ouvrages de Michel Debré, d´Alain Peyrefitte et d´autres auteurs. Les livres récents d´Alain Peyrefitte ont apporté de nouveaux éléments intéressants sur la matière, qui fut amplement discutée lors des conseils ministériels des 19 septembre, 26septembre, 2octobre 1962.

Les intentions du Général étaient claires, non ambiguës : il s´agissait de soustraire d´une manière catégorique et définitive l´élection du Président de la République aux jeux malsains des partis, aux tractations et combinaisons auxquelles ils se livraient depuis près d´un siècle au début de chaque septennat, desquels étaient sortis, à de rares exceptions près, de fort médiocres personnages, et que seul leur manque d´épaisseur et leur maladive aptitude aux compromis avaient propulsé à la magistrature suprême.

Les candidats à la présidence devaient pouvoir se présenter sans entraves devant les électeurs. Le Général de Gaulle souhaitait qu´il n´y ait aucune condition préalable au scrutin :  » la démocratie, c´est précisément, que tout le monde puisse se présenter, le peuple fera le tri ! Il le fait bien pour une élection législative ; il le fera à plus forte raison à l´échelle de la Nation! « . Les postulants se feraient connaître par leurs qualités intrinsèques, leur  » équation personnelle « , la solidité de leur Projet, leur aptitude à servir le pays; d´instinct, les Français choisiraient le meilleur:  » le pays, dans sa masse, sera guidé, le moment venu, par une sorte d´instinct; il élira quelqu´un qui ne 1oit pas un extrémiste. .. quand un choix politique peut engager son destin, il est élémentairement nécessaire que le pays fasse lui même son choix; son instinct l´y pousse, le bon sens aussi « .

La liberté du scrutin susciterait des candidatures multiples, y compris en dehors du champ médiocrement clos des milieux politiques. S´il advenait que par ses qualités éminentes, un citoyen de grande valeur mérite les suffrages populaires, il pourrait être élu sans que les partis puissent y redire. Le pouvoir de choisir son Chef serait rendu au peuple souverain, seul maître de sa destinée. Les partis seraient réduits dans leur capacité de nuisance, et cantonnés, dans une matière aussi importante, au rôle qu´ils n´auraient jamais dû quitter celui de spectateur, tout au plus celui d´acteur secondaire :  » le peuple est souverain ; la souveraineté vient de lui ; il la détient tout entière ; il peut la déléguer, mais il la possède. Il faut un accord profond entre le Président et le pays… que mon successeur soit élu du peuple, et non des partis… les Français ont été dépossédés par le Parlement de leur souveraineté ; ils vont pouvoir faire saute-mouton par dessus les intermédiaires abusifs.

Le rappel de ces quelques citations, parmi de très nombreuses autres, ne laisse aucun doute : la réforme constitutionnelle de 1962 a sans aucune ambiguïté, voulu restituer au peuple souverain le droit de choisir lui même son Président.

Nous allons voir que la réforme instaurant les 500 signatures, par la loi organique du 18 juin 1976, pour effet de le priver à nouveau de ses prérogatives, au seul bénéfice de la classe politique dominante, et ce sous des prétextes sibyllins.

II. SUR LA LETTRE DE LA CONSTITUTION.

L´argument le plus puissant, incontournable, est tiré de la Constitution elle-même. Aux termes de son article 6,  » le Président de la République est élu au suffrage universel direct « . Le système des 500 parrainages a pour effet, non seulement de vider ces dispositions de leur contenu, mais de créer une situation exactement contraire à celle voulue par les constituants.

1 – Aux termes de la loi organique numéro 76-528 du 18 juin 1976, les candidats autorisés à se présenter au premier tour de scrutin, sont présélectionnés par un corps de  » grands électeurs « , de 36 000 notables environ, comprenant pour l´essentiel les parlementaires, les conseillers régionaux et généraux, les membres des assemblées des territoires d´Outremer, les maires, maires associés et des arrondissements des grandes villes.

Cette présélection ne constitue pas seulement un  » filtre « , un barrage légitime aux candidatures surnuméraires ou fantaisistes, mais une pré – élection, un premier tour de scrutin qui ne dit pas son nom. Ce sont les  » grands électeurs « , et eux seuls, qui tiennent entre leurs mains le sort des  » pré-candidats « , et qui décident souverainement du nom de ceux qui seront inscrits sur la liste établie par le Conseil constitutionnel, celui-ci étant confiné au rôle de gardien de la régularité des opérations, de la validité des signatures, du consentement des personnes  » présentées « .

Ne franchissent le barrage de ce premier tour, par définition que ceux qui, issus du  » système « , ont reçu son agrément – parce qu´ils en font partie -, ou n´en ont pas été exclus par des manœuvres actives d´intimidation ou de pression exercées sur les grands électeurs .

2 – Malgré les apparences formelles d´une élection au suffrage universel, les citoyens, dont la souveraineté est péremptoirement affirmée et proclamée, sont dépossédés du choix véritable, celui-ci s´opérant en dehors d´eux, par des manœuvres auxquelles ils n´ont aucune part. Il leur est seulement laissé la faculté de confirmer la présélection faite par d´autres, de donner leur onction, tout au plus, à l´un des candidats désignés par les formations politiques dominantes.

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CONCLUSION.

Le système instauré par la loi organique du 18 juin 1976 dépossède les citoyens des prérogatives qui leur avaient été attribuées par les réformateurs de 1962, et qu´imposent dans des termes clairs et non ambigus les dispositions de l´article 6 de la Constitution. On ne se trouve plus en présence d´un  » suffrage universel direct « , mais d´un scrutin à deux degrés, c´est à dire indirect. Libérée par la réforme de 1962, l´élection présidentielle est redevenue captive des partis, c´est à dire des notables: ceux- ci, par des manœuvres sibyllines, se sont réemparés de ce qui ne leur appartient pas.

Ainsi se trouve à nouveau réalisée cette hypothèse que redoutait le plus le général de Gaulle:  » Ou bien les élus accordent une véritable investiture, en procédant une véritable élection par un collège restreint; ou bien on renonce à ce système, on adopte le suffrage universel dans toute son ampleur : alors, il ne doit pas y avoir de condition préalable « .

Fait à Paris, janvier 2002.

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LETTRE A M. JEAN MARIE LE PEN, ET A MADAME MARINE LE PEN.

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La lettre qui suit parviendra à M. LE PEN et à sa fille. Cela est une certitude.

LES LE PEN NE SONT PAS PLUS FRANCAIS QUE MOI : ILS SONT BRETONS.

JUSQU’AU JOUR OU LES CONTENTIEUX – d’une lourdeur écrasante -, entre la Bretagne et la France, seront réglés par UN TRAITE INTERNATIONAL, cette fois conclu selon les règles du droit international, ils porteront simplement un passeport français, qui ne PEUT DEFINIR LEUR NATIONALITE, si ce n’est d’une manière purement formelle.

Je ne leur en veux pas de se croire Français. M. LE PEN a été élevé dans les écoles de la République française.  Il y a subi le même lavage de cerveau que tous les élèves, simplement en apprenant ce qui y était enseigné, en premier lieu l’histoire d’un pays étranger, substituée à la nôtre. Son père a perdu la vie dans une guerre qui ne concernait que la France, EN AUCUN CAS la Bretagne : le père de M. le PEN EST MORT NON POUR LA FRANCE, IL EST MORT PAR LA FRANCE. Deux cents mille  Bretons se sont trouvés fauchés dans les mêmes conditions. Chaque famille bretonne est concernée par cette énorme hémorragie, dont la mienne. Nous savons aussi que cette guerre, dans laquelle nous n’avions pas notre place, aurait pu être interrompue beaucoup plus tôt, si Clémenceau, considéré comme un héros national en France, n’avait voulu, avec une férocité incroyable, la poursuivre à tout prix, malgré les propositions de paix qui furent faites à la France. L’humiliation infligée par la France à ses adversaires, en 1918 et en 1919 est largement responsable de la seconde guerre mondiale.

Notre pays, la Bretagne, n’a jamais eu le moindre contentieux avec l’Allemagne, et n’en aura pas.

L’une de nos Duchesses – Anne de Bretagne – a même épousé un Roi de Rome, a porté le titre prestigieux de reine des Romains, et fût devenue Impératrice du Saint Empire Romain Germanique lorsque Maximilien d’Autriche, son mari, est devenu Empereur en 1508 – si la France n’avait jeté ses hordes soldatesques sur la Bretagne, et détruit nos armées le 28 juillet 1488 à Saint Aubin-du-Cormier.

Qui plus est, Anne de Bretagne, A DEPENSE UNE ENERGIE CONSIDERABLE pour réaliser le mariage de sa fille CLAUDE, duchesse de Bretagne , avec Charles de Gand, le futur CHARLES QUINT, le plus puissant souverain de la Chrétienté.  Deux traités en bonne et due forme, furent signés à cet égard en 1501 et en 1504. C’est la France, une fois de plus, qui a fait échouer ce mariage.

(Voir Mélennec, Claude de France, ABP. Sismondi, page 149 …)

Ce n’est pas tout : à défaut d’avoir pu marier CLAUDE de BRETAGNE au futur Empereur du Saint Empire germanique ( = allemand), c’est sa deuxième fille, RENEE DE FRANCE ET DE BRETAGNE qui aurait dû devenir impératrice : encore une fois, la France, notre si aimable et aimante marâtre, fit échouer le projet (Je vous en reparlerai; en attendant, lire : MORICE, II, 250; Preuves, III, 977 et suivantes, 1373 et suivantes. MIGNET, Rivalités de François 1er et de Charles QUINT, pages 63, 125, 168 et suivantes, Genève 1978; Anne PUAUX, La huguenote Renée de France, Paris, 1997, Hermann, pages 3, 4, 5, 12, 18, 19, 22, 33, 34, 41, 67, 68 ….).

Tout nous rapproche des Allemands, ce peuple travailleur, économe, efficace, fidèle à ses valeurs et au respect de sa parole : par le sérieux, le caractère, la personnalité, les Allemands sont nos cousins germains, là ou le rapprochement franco-allemand, si louable soit-il, n’est qu’une démarche de raison. Tout NOUS OPPOSE AUX FRANCAIS … Dans la crise actuelle, les Allemands sont FURIEUX qu’on leur impose, une fois de plus, de mettre la main à la poche pour financer la corruption et la fraude fiscale grecques : en Bretagne, nous sommes au moins aussi furieux : nos finances ne doivent EN AUCUN CAS servir à financer l’incompétence de la France.

On a souvent répété à Jean Marie LE PEN que son père est mort pour la France. Selon le catéchisme enseigné dans les écoles de la République, cela faisait alors de lui un héros. Comment sa famille n’en aurait-elle pas tiré, dans son chagrin, un grand sentiment de fierté de cette disparition héroïque ? Je respecte la vénération de Marine LE PEN pour son grand père. Mais je le dis clairement : il n’aurait pas dû mourir dans une guerre dans laquelle la Bretagne n’avait rien à faire. Si vous n’avez pas connu votre grand père, madame LE PEN, posez vous d’abord la question : pourquoi ?

Nous savons maintenant, en Bretagne,  que les centaines de milliers de Bretons qui ont combattu sous l’uniforme français, ne sont pas morts POUR la France, mais PAR LA FRANCE. Mais pour arriver à cette analyse, aujourd’hui très claire dans l’esprit de centaines de milliers de Bretons, que de réflexions, que de recherches, que de démarches : il a fallu – en ce qui me concerne – une QUARANTAINE D’ANNEES pour éliminer totalement de mon esprit les scories de l’enseignement malhonnête qui m’a été infligé par l’école de  » LA  » république. Aujourd’hui, les Bretons connaissent leur histoire, ils savent qu’on leur a menti, qu’ils ont été manipulés mentalement, d’une manière aussi médiocre que coupable, pendant UN SIECLE ET DEMI, de 1789 à 1950, approximativement, au moyen d’un instrument à laver les esprits, terriblement efficace : l’école.

Mon grand-père, maire radical d’une petite commune du Finistère pendant 25 ans, au temps du père Combes, au début du 20 ème siècle, était anti-clérical, et se croyait français, puisqu’il avait du  » ingurgiter  » le catéchisme de la religion française, lui aussi, par coeur. Ce fut aussi le chemin de mon père (décédé en 1975). Ce fut encore mon destin, jusqu’à ce qu’on mette entre mes mains une Histoire de la Bretagne, composée par Yann BREKILIEN (voir ce nom), qui est devenu un ami, jusqu’à sa mort, très récente. Là, j’ai compris à quel point, comme eux, mon cerveau avait été lavé et lessivé par la puissance coloniale. Il y a quarante ans de cela.

Voici l’extrait de l’article que j’ai publié en 2009 dans l’Agence Bretagne Presse :

 PARIS— Quelle Constitution pour la Bretagne ? Le temps est venu pour les Bretons de redevenir adultes et de reprendre en mains leur destin Tout le monde le sent bien : il est en train de se passer des choses importantes en Bretagne … La réapparition de la Bretagne sur la scène internationale comme Etat à part entière, ne dépend que de la détermination des Bretons. Ils ne doivent attendre d’aide que d’eux mêmes. le droit international est résolument en faveur des pays et des peuples qui jadis furent envahis par les armées étrangères, réduits par la force armée, annexés et acculturés. La pérennisation de la situation actuelle est le seul résultat de la lâcheté, de l’apathie, de l’aboulie, de rien d’autre. Les “vieux”, lessivés par le lavage des cerveaux post-révolutionnaire, accentué à partir de 1830 – et surtout par la Troisième République, à partir de 1870 – avaient conçu un sentiment très puissant de honte à l’égard de leur véritable identité, et épousé par force celle de la France, laquelle, enseignée à l’école, constituait un catéchisme si drastique qu’on ne pouvait lui échapper. Mon grand père, maire radical et anti-clérical, pendant vingt-cinq ans, d’une petite commune du pays bigouden, devait se sentir français, sans aucun doute, faute d’avoir eu le droit d’être breton. Mon père, je crois, se trouvait dans la même situation, quoique parfaitement bilingue. Quant à moi, les grossiers sabots de bois français, bien que je n’en eusse qu’une conscience imparfaite, me firent toujours mal aux pieds. Pour nous, le problème n’était même plus posé. Nos parents étaient, sans savoir d’une manière claire ce qui leur était arrivé, totalement ignorants de leurs origines lointaines, avaient répudié leur langue maternelle comme instrument de communication avec leurs enfants, encore meurtris par les punitions incessantes dont ils avaient été victimes à l’école, convaincus de l’infériorité consubstantielle à la langue bretonne, alors dénommée – selon ces jolies appellations nées de la colonisation culturelle française – de termes charmants, tels que “jargon”, “patois”, “dialecte”… Pire : l’idiome qui leur servait à s’exprimer, n’était évidemment pas une langue, tout au plus un amas de résidus anté-préhistoriques, de quelques onomatopées dissonnantes, de borborygmes échappés de l’époque des dinosaures, des cavernes de Cro-Magnon, voire pire encore. On leur avait enseigné cela, en les frappant pour mieux éveiller leur intelligence. Quel moyen avaient-ils de penser que ce n’était pas la vérité ? Convaincus de nous rendre service, ils avaient décidé de nous éviter les souffrances morales qu’on leur avait infligées à l’école, maîtrisée d’une manière absolue par le colonisateur : ils nous élevèrent donc en français, dans cette langue qui nous était étrangère, n’étant pas celle de nos aïeux. À l’image de ces parents juifs – on ne peut penser à cela sans être indigné contre l’espèce humaine, non pas contre les parents, ces malheureux que la sottise des hommes a conduits à de telles attitudes pour tenter de protéger leurs enfants –, qui ont dissimulé à leur descendance leur appartenance au peuple juif, les ont baptisés dans la religion chrétienne, ont renoncé pour eux au rite ancestral de la circoncision, afin qu’ils ne portent pas sur eux un stigmate qui eût permis de les identifier (Albert Memmi, Portrait d’un juif, p. 56 et suivantes : chapitre Le malheur d’être juif, Gallimard, 1982, Coll. Idées. Un très grand livre, à lire absolument), ils ont contribué, dans le prolongement de la politique française d’acculturation du peuple breton, à nous décerveler. Pauvres parents ! Non seulement nous ne vous en voulons pas, mais nous compatissons qu’on vous ait acculés à de tels actes, qui ne peuvent avoir été induits que par des sauvages. Presque tous les enfants de ma génération ont eu le malheur de n’avoir jamais eu de conversation avec leurs grands parents : ils s’exprimaient en breton, nous ne comprenions pas cette langue, qu’on nous avait même dit être ridicule. C’est une blessure, une amputation dans notre développement affectif, intellectuel, mental, que nous n’avons comprises que plus tard. [ Voir le site ] article «Le syndrome breton» et/ou [Voir ABP 13553] sur ABP. La réflexion linguistique n’était pas très élaborée en France, et était inutile, de ce point de vue, puisque la langue française, Universelle selon ses locuteurs, le plus pur joyau sécrété par le cerveau de l’homme depuis que celui-ci a commencé à parler, ne pouvait, selon cette religion, d’un nationalisme nombriliste et primitif, être mise en cause. Pas un homme sensé qui, dans mon enfance, aurait osé dire ce que clament aujourd’hui les linguistes, sans l’ombre d’un scrupule : la langue française n’est, par nature, qu’un patois comme les autres, mais qui a réussi en écrasant les plus vulnérables. Voir, notamment, les ouvrages de Henriette Walter et de Claude Hagège. Citation à retenir par coeur: “Il n’y a aucune hiérarchie de valeur entre une langue, un dialecte, et un patois. Le français, en tant que forme particulière prise par le latin parlé en Île-de-France, est à l’origine un patois du latin ; [ce que l’on dénomme] les patois, ne sont pas du français déformé : Le français n’est qu’un patois qui a réussi” ; in Le français dans tous les sens, Henriette Walter, Le livre de poche, Paris 1988, p. 18. Je n’ai pas qualité pour savoir encore si le sens de la phrase dont je vous ai révélé l’existence, tirée de ma correspondance avec un grand linguiste breton, est exact : « La langue française est l’un des idiomes les plus minables d’Europe ». Le savoir de l’auteur est d’un tel niveau que cette hypothèse mérite d’être élucidée et travaillée. (Je publierai un jour des extraits de cette correspondance, qui s’étale sur plusieurs années).

Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=13860&key=evit&key1=

 » QUELLE CONSTITUTION POUR LA BRETAGNE ? Le temps est venu pour les Bretons de redevenir adultes et de reprendre en mains leur destin Tout le monde le sent bien : il est en train de se passer des choses importantes en Bretagne … La réapparition de la Bretagne sur la scène internationale comme Etat à part entière, ne dépend que de la détermination des Bretons. Ils ne doivent attendre d’aide que d’eux mêmes. le droit international est résolument en faveur des pays et des peuples qui jadis furent envahis par les armées étrangères, réduits par la force armée, annexés et acculturés.

La pérennisation de la situation actuelle est le seul résultat de la lâcheté, de l’apathie, de l’aboulie, de rien d’autre. Les “vieux”, lessivés par le lavage des cerveaux post-révolutionnaire, accentué à partir de 1830 – et surtout par la Troisième République, à partir de 1870 – avaient conçu un sentiment très puissant de honte à l’égard de leur véritable identité, et épousé par force celle de la France, laquelle, enseignée à l’école, constituait un catéchisme si drastique qu’on ne pouvait lui échapper.

Mon grand père, maire radical et anti-clérical, pendant vingt-cinq ans, d’une petite commune du pays bigouden, se sentait français, sans aucun doute, faute d’avoir eu le droit d’être breton. Mon père, se trouvait dans la même situation, quoique parfaitement bilingue. Quant à moi, les grossiers sabots de bois français, bien que je n’en eusse qu’une conscience imparfaite, me firent toujours mal aux pieds. Pour nous, le problème n’était même plus posé.

Nos parents étaient, sans savoir d’une manière claire ce qui leur était arrivé, totalement ignorants de leurs origines lointaines, avaient répudié leur langue maternelle comme instrument de communication avec leurs enfants, encore meurtris par les punitions incessantes dont ils avaient été victimes à l’école, convaincus de l’infériorité consubstantielle à la langue bretonne, alors dénommée – selon ces jolies appellations nées de la colonisation culturelle française – de termes charmants, tels que “jargon”, “patois”, “dialecte”… Pire : l’idiome qui leur servait à s’exprimer, n’était évidemment pas une langue, tout au plus un amas de résidus anté-préhistoriques, de quelques onomatopées dissonnantes, de borborygmes échappés de l’époque des dinosaures, des cavernes de Cro-Magnon, voire pire encore. On leur avait enseigné cela, en les frappant pour mieux éveiller leur intelligence. Quel moyen avaient-ils de penser que ce n’était pas la vérité ? Convaincus de nous rendre service, ils avaient décidé de nous éviter les souffrances morales qu’on leur avait infligées à l’école, maîtrisée d’une manière absolue par le colonisateur : ils nous élevèrent donc en français, dans cette langue qui nous était étrangère, n’étant pas celle de nos aïeux. À l’image de ces parents juifs – on ne peut penser à cela sans être indigné contre l’espèce humaine, non pas contre les parents, ces malheureux que la sottise des hommes a conduits à de telles attitudes pour tenter de protéger leurs enfants –, qui ont dissimulé à leur descendance leur appartenance au peuple juif, les ont baptisés dans la religion chrétienne, ont renoncé pour eux au rite ancestral de la circoncision, afin qu’ils ne portent pas sur eux un stigmate qui eût permis de les identifier (Albert Memmi, Portrait d’un juif, p. 56 et suivantes : chapitre Le malheur d’être juif, Gallimard, 1982, Coll. Idées. Un très grand livre, à lire absolument), ils ont contribué, dans le prolongement de la politique française d’acculturation du peuple breton, à nous décerveler. Pauvres parents ! Non seulement nous ne vous en voulons pas, mais nous compatissons qu’on vous ait acculés à de tels actes, qui ne peuvent avoir été induits que par des sauvages. Presque tous les enfants de ma génération ont eu le malheur de n’avoir jamais eu de conversation avec leurs grands parents : ils s’exprimaient en breton, nous ne comprenions pas cette langue, qu’on nous avait même dit être ridicule. C’est une blessure, une amputation dans notre développement affectif, intellectuel, mental, que nous n’avons comprises que plus tard. [

LIRE ET ECOUTER, SUR L’IMPOSTURE FRANCAISE ET SES GRAVES CONSEQUENCES EN BRETAGNE :

– Le bêtisier des langues, par Louis MELENNEC, émission diffusée sur Lumière 101.

– Le syndrome breton, par Louis MELENNEC (ABP).

La réflexion linguistique n’était pas très élaborée en France, et était inutile, de ce point de vue, puisque la langue française, Universelle selon ses locuteurs, le plus pur joyau sécrété par le cerveau de l’homme depuis que celui-ci a commencé à parler, ne pouvait, selon cette religion, d’un nationalisme nombriliste et primitif, être mise en cause. Pas un homme sensé qui, dans mon enfance, aurait osé dire ce que clament aujourd’hui les linguistes, sans l’ombre d’un scrupule : la langue française n’est, par nature, qu’un patois comme les autres, mais qui a réussi en écrasant les plus vulnérables. Voir, notamment, les ouvrages de Henriette Walter et de Claude Hagège. Citation à retenir par coeur: “Il n’y a aucune hiérarchie de valeur entre une langue, un dialecte, et un patois. Le français, en tant que forme particulière prise par le latin parlé en Île-de-France, est à l’origine un patois du latin ; [ce que l’on dénomme] les patois, ne sont pas du français déformé : Le français n’est qu’un patois qui a réussi” ; in Le français dans tous les sens, Henriette Walter, Le livre de poche, Paris 1988, p. 18.

J’ai beaucoup plus étrange à vous raconter. J’ai entretenu une correspondance suivie avec un grand linguiste breton, dont je dois encore taire le nom pendant quelque temps, pendant plusieurs années. Je n’ai pas qualité pour savoir encore si le sens de la phrase dont je vous ai révélé l’existence, tirée de ma correspondance avec ce linguiste – infiniment plus brillant que les linguistes français, je ne dis absolument pas cela parce que je suis breton –  est exact : « LA LANGUE FRANCAISE EST L’UN  DES IDIOMES LES PLUS MINABLES D’EUROPE ». Le savoir de l’auteur est d’un tel niveau que cette hypothèse mérite d’être élucidée et travaillée. (Je publierai un jour des extraits de cette correspondance, qui s’étale sur plusieurs années).

Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=13860&key=evit&key1=

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ARTICLE EN COURS DE REDACTION : LA FRANCE, MODELE DE L’ANTI – DEMOCRATIE. QU’EST-CE QU’UNE DEMOCRATIE TOTALITAIRE ?

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A suivre …