LA BRETAGNE S’HUMILIERA-T-ELLE EN ACCEPTANT DE PARTICIPER AU GOUVERNEMENT DES FRANCAIS ? L’AMBITION DOIT, IMPERATIVEMENT, CEDER DEVANT LA FIERTE ET L’HONNEUR .

LA BRETAGNE N’A RIEN A ATTENDRE DES JURIDICTIONS INTERNATIONALES, ENCORE MOINS DE SES  » PARLEMENTAIRES « .

LA FRANCE A COMMIS UN GENOCIDE EN BRETAGNE ET EN VENDEE : CELA REGLE LE PROBLEME : LA BRETAGNE EXIGE DES EXCUSES PUBLIQUES, ET LA CONSTRUCTION D’UN IMMENSE MEMORIAL DANS LA CAPITALE DES BRETONS : NANTES.

DANS GOOGLE, VOIR : AYRAULT DELINQUANT. La presse rappelle, avec force, que Jean-Marc AYRAULT, maire de Nantes, notre capitale politique, détachée par le régime fasciste de Vichy de la Bretagne, a été condamné, en 1997, à   …… SIX MOIS DE PRISON, et à 30 000 francs d’amende, pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public. Cet homme, qui a tant fait pour tenter de maintenir la Loire atlantique hors de notre territoire national, était ces derniers jours présenté comme premier-ministrable !!!! Belles moeurs que celles du pays des droits de l’homme ! Le personnage vertueux qui vient d’être élu aux fonctions de Président de la République, s’est engagé – sur l’honneur, bien sûr -, à ne pas s’entourer de délinquants au gouvernement. Lisez la suite, s’il vous plaît …

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I – LA BRETAGNE EN CHANSON, VERSION FRANCAISE  (Jacky Berroyer. 2006).

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 » Ah ! Connaissez vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes, leurs enfants hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales ..

 » De Quimper jusqu’à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus, pendant que leurs marins de maris se soulagent dans les flots, et refusent de signer le protocole de KYOTO …

 » Ah ! Les Bretons sont vraiment immondes ! Ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir dans le tiers monde. Si on le leur reproche, ça les fait marrer (sic) : c’est leur humour, noir comme leur marée « .

Le texte complet de cette  » chanson  » se trouve dans l’excellent site  » contreculture.org. » J’ai fait la charité à M. Berroyer, ce Français de France, de corriger ses fautes de style, de syntaxe, de ponctuation.

Le français est la deuxième langue nationale de Bretagne : nous la manions mieux que les indigènes français : Chateaubriand, considéré par nombre d’hommes de lettres comme le plus grand styliste de langue française est BRETON; Victor HUGO né d’une bretonne de Chateaubriand, est un breton authentique, les valeurs se transmettant par la mère. La  » palette  » de nos écrivains bretons de langue française est impressionnante : Abélard – le plus grand théologien de son temps -, Lacordaire, le grand Ernest Renan, Félicien-David de Lamennais, Hervé Bazin (par sa mère), André-René Lesage – écrivain brillant, aujourd’hui quasi oublié, auteur de Turcaret, Gil Blas de Santillane -, Anatole Le Braz, Alfred Jarry (par sa mère), Jules Verne, André Breton – le pape du surréalisme, d’origine bretonne par sa mère, élevé à Saint Brieuc -, Hersart de la Villemarqué, Villiers de l’Isle-Adam, Auguste Brizeux, Michel Mohrt, Irène Frain, Tanguy Malmanche, Jean de La Varende (par sa mère), Roger Vercel, Victor Ségalen, Louis Hémon (Maria Chapdelaine), Roparz Hémon – le pape de la langue bretonne -, Jean Marie Gustave Le Clézio (prix Nobel 2008), Pierre Jakez Hélias, Louis-Ferdinand Céline, les grands poètes Tristan Corbière, Charles Le Goffic, Max Jacob, René-Guy Cadou, Xavier Grall, Charles Le Quintrec, Jean-Pierre Calloc’h, Saint Pol-Roux, Eugène Guillevic …..

Trente écrivains bretons, tous profondément attachés, à leur pays, la Bretagne, ont été élus à l’Académie française. Presque tous ont été des militants dans l’âme, sinon dans les faits. La réapparition de la Bretagne sur la scène internationale réattribuera à ces écrivains leur véritable appartenance : on ne les citera plus comme des écrivains français, mais comme des hommes de lettres bretons. Beaucoup ont été traduits en de nombreuses langues – sauf en breton, par la faute de qui vous savez (confere : l’assassinat de la langue bretonne) -, ont inspiré des pièces de théâtre, des émissions de télévision, des films. Lorsque l’Académie de Bretagne aura ses statuts nationaux, il faudra les y élire, même à titre posthume : il est temps de nous réapproprier cet immense héritage littéraire, qui nous situe en très bonne place dans le monde. Et leurs noms honoreront de nombreuses rues, avenues, places, collèges, lycées bretons, enfin débaptisées d’appellations  incongrues.


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LA REPONSE DE LA JUSTICE FRANCAISE. Ce puceron minable (je parle de Berroyer), sans talent aucun, sans voix, aurait dû être écrasé par la Justice française, celle des droits de l’homme, qui illumine l’univers entier : voici la réponse que les Bretons indignés, furieux, humiliés – une fois de plus -, ont obtenu du pays magnifique, qui s’est illustré par tant de hauts faits judiciaires :

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Practice

Les Bretons sont insultés, dans des termes monstrueux, inacceptables : la justice française s’humilie à classer l’affaire. Cela n’étonne personne : on a vu d’innombrables situations analogues. On a vu pire : je réserve pour la suite la publication d’une lettre hallucinante : un plaideur ayant obtenu la désignation d’un juge d’instruction, pour enquêter sur l’invraisemblable affaire des milliers de personnes employées au noir par l’Etat français, LE JUGE A RECU L’ORDRE DU PROCUREUR DE NE PAS INSTRUIRE L’AFFAIRE, c ‘est à dire de ne pas même lire le dossier.

Voilà CINQ SIECLES que cela dure. Cette décision de classement EST UN SCANDALE. Mais c’est une fort médiocre affaire, nous allons le voir.

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Pour accéder au site de Louis Mélennec, par la barre des adresses :

www.site.louis-melennec.fr

Reportez-vois à la case  » Justice « , et, en particulier à : articles sur la justice : la REFORME DE LA RESPONSABILITE (colloque tenu au Sénat en 2003).

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I I – LES BRETONS DOIVENT-ILS ALLER DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES POUR OBTENIR QUE LEUR STATUT D’ETAT SOUVERAIN SOIT RECONNU ?

Plusieurs lecteurs me demandent, compte tenu de mes prises de position claires, fermes réitérées, fondées sur l’histoire, sur le droit, sur l’excellente connaissance des Nations et Pays qui, conquis et soumis, ont retrouvé leur véritable personnalité, et, précisons-le, sur la connaissance des rouages internes du fonctionnement des Etats, du mécanisme de l’accession des vieilles nations à l’indépendance, du fonctionnement des juridictions internationales, des motivations des juges, manipulés dans ces sortes d’affaires comme des pantins, s’il n’est pas temps  d’envisager une action déterminée devant ces juridictions internatioanales – dont les naïfs bretons croient qu’elles rendent la justice d’une manière impartiale -, pour leur demander de prononcer d’autorité que la Bretagne est un pays envahi et conquis, qu’il est divisé par la force, d’une manière illégale, et que notre voisin, la France EST UN PAYS OCCUPANT, RIEN D’AUTRE, et que son seul destin est de sortir TOTALEMENT de notre Pays, ou il n’aurait jamais dû pénétrer.

A la fin de cet article, afin que vous soyez CONVAINCUS, d’une manière PEREMPTOIRE et définitive, de ce que vous avez à attendre du gouvernement français, de la justice française, de la justice internationale, s’agissant de cette affaire éminemment politique et sale qu’est la récupération par la Bretagne de ses droits nationaux et internationaux, je vous renverrai à une émission télévisée de la chaine parlementaire (LCP), remarquable, dans laquelle des juges indiscutables et courageux ont décrit les pressions, menaces et malversations dont ils ont été victimes de la part des politiques français, des gouvernements, des institutions. Il n’est plus temps de croire à des fables, sûrement pas aux discours creux et mensongers de ceux qui, élus par vous, se moquent de vous, car ils sont complices.

Je ne peux que me répéter, sauf à revenir encore et encore sur ce que j’ai maintes fois dit et redit :

1 – LA CONNAISSANCE DU DROIT, pour l’accession de la Bretagne à la restitution INTEGRALE DE SES DROITS, tant au plan national qu’au plan international, est évidemment IMPERATIVEMENT nécessaire :

– Il est démontré que la Bretagne médiévale est un authentique ETAT SOUVERAIN et INDEPENDANT, ne dépendant en RIEN (je dis : EN RIEN) de la France. Ce n’est pas une découverte récente, loin s’en faut : le Chroniqueur de Saint Brieuc, Pierre le Baud, Alain Bouchard, d’Argentré, Morice, Lobineau, La Borderie et d’autres historiens l’ont dit, redit, les faits, les contentieux et les guerres entre les deux pays l’ont démontré … Le Baud, Bouchard, d’Argentré, n’étaient pas seulement des historiens, mais des juristes de haut niveau, sachant ce que parler veut dire. J’ai renvoyé plus de cent fois au traité de Marcel PLANIOL (tome 3, pages ….), dont la démonstration est d’une telle perfection, qu’il n’y a RIEN à ajouter à ce sujet. Les archives démontrant que la Bretagne se gouverne ELLE-MÊME, sans que les rois de France aient rien à y voir sont irréfutables.

– Il est démontré, depuis longtemps, que les guerres brito-françaises de 1487 à 1491 sont des guerres D’INVASION, tout à fait illégitimes. Ce n’est en rien, comme on peut encore le lire sous la plume des ignorants, une opération de  » maintien de l’ordre  » ou de  » police « , aux termes desquelles le roi de France serait venu, avec 18000 hommes, ramener le calme dans un partie de son royaume. Cette invasion a été suivie d’une PREMIERE ANNEXION, par Charles VIII, deuxième mari d’Anne de Bretagne, de 1491 (mariage de la Duchesse : décembre 1491) à 1498 (date du décès de Charles VIII : 7 avril 1498).

– Il est maintenant démontré, que le prétendu  » Traité de 1532  » est non seulement nul, mais, au plan juridique, INEXISTANT. C’est un édit ( = une loi) française, sans aucun effet possible dans l’Etat souverain qu’est la Bretagne, qui n’a JAMAIS CONSENTI juridiquement à cet acte, IMPOSE par la force, la corruption, et par tous les procédés que l’on connaît maintenant, en particulier l’élimination par la France des héritiers légitimes du trône breton (Renée, fille d’Anne de Bretagne; Henri, deuxième fils de Claude de France, et quelques autres susceptibles de faire valoir des droits à devenirs ducs en Bretagne …).

– Il est démontré, depuis longtemps, que l’autonomie administrative que les Bretons, au prix d’une RESISTANCE ACHARNEE, ont conservé sous  » l’ancien régime  » (de 1532 à 1789), et même accrue après la mort de Louis XIV, survenue en septembre 1715, a été supprimée par le pays dénommé  » LA  » France, par la violence, d’une manière scandaleuse et humiliante, dans des circonstances qui sont strictement connues, dans le détail.

C’EST SUR CE SOCLE JURIDIQUE que l’état de droit doit être reconstruit en Bretagne pour permettre à ce pays de réapparaître sur le scène internationale, en sa qualité d’Etat SOUVERAIN : LES REVENDICATIONS DE LA BRETAGNE SONT LEGITIMES, parce qu’elles sont le strict reflet du droit des gens et du droit des peuples, tel qu’il est reconnu par le Droit international. Le gouvernement de la Bretagne par un Etat étranger est strictement non conforme au Droit. Sauf si les Bretons y consentaient. Ce n’est pas le cas : leur avis ne leur a jamais été demandé, et s’il leur était demandé, on sait ce qu’ils répondraient. LA SITUATION DE FAIT QUI EST IMPOSEE A LA BRETAGNE, EST EN ABSOLUE CONTRADICTION AVEC LE DROIT INTERNATIONAL.

Les Bretons savent-ils qu’on se préoccupe d’eux à Paris ? Je suis habilité à répondre. Le pouvoir parisien est maintenant PARFAITEMENT au courant de cette situation, cachée jusqu’à une époque très récente, sur la foi d’un TABOU, et d’un  » roman  » national construit par les théoriciens et politiques français sur le fondement d’une  » révolution  » sanguinaire, censée avoir apporté au pays dénommé  » LA  » France – et même, avec une prétention inouïe, au monde ! -, ce que l’on dénomme aujourd’hui LES DROITS DE L’HOMME. Le pouvoir politique EST AU COURANT DE L’EVOLUTION GALOPANTE DE LA BRETAGNE, de ses jeunes surtout, vers une volonté d’émancipation TOTALE d’une marâtre qu’on VEUT voir, à toutes forces, sortir de l’horizon.

C’est pourquoi ni François Hollande, ni Nicolas Sarkosy, ni aucun autre candidat – François Bayrou excepté – n’acceptent l’idée de la reconstitution de la Bretagne dans ses limites légales, pas davantage dans ses droits immémoriaux : A PARIS, ON SAIT PARFAITEMENT que les Bretons ont maintenant accès à leur véritable histoire – par internet, en aucun cas par l’Education nationale française, encore moins par l’université de Bretagne -, qu’il n’est plus possible de leur faire croire qu’il se sont réunis à la France de leur plein gré, qu’ils connaissent leurs droits, qu’ils entendent les faire valoir, et QU’ILS METTRONT LE TEMPS QU’IL FAUT POUR QUE CELA SE REALISE. Bref, on sait que si l’on a fait accroire aux Bretons, au prix d’un lavage de cerveau ininterrompu de 1789 à 1950-1960, qu’ils sont Français, cette fadaise absurde recule A VUE. Les Bretons, dans une large proportion, qui augmente d’année en année, savent qu’ils sont Bretons, cela leur suffit : leur hymne national est le Bro gozh ma zadou, leur drapeau national est le gwen-a-du, leur pays est la Bretagne, non la France … La Bretagne, comme un iceberg, s’éloigne de plus en plus de la rive qui l’emprisonnait : adieu la France, bientôt tu auras disparu de notre vue, sauf lorsque nous aurons intérêt à ce qu’il en soit autrement  ….

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Il est STUPIDE, de penser que le gouvernement du pays d’à côté ne sait pas CE QUI SE CACHE DERRIERE ce que les timides appellent la  » réunification administrative  de la Bretagne « . Ce que veulent les Bretons, aujourd’hui informés de leur histoire, c’est de retrouver, plein et entier, le rôle international qui doit être le sien. Qu’ils appellent donc un chat un chat, et cessent de croire qu’en arrondissant le dos, en jouant les imbéciles, ceux d’en face vont leur savoir gré : une telle attitude n’engendre que le MEPRIS. Ne faites pas comme ce député du Finistère, qui écrit une lettre agressivement ouverte à Philippe ARGOUARC’H, pour lui dire qu’avec François Hollande, tous les espoirs sont permis, et, tenez vous les côtes, que la « politique des petits pas » (sic !) nous conduira loin !!!!! Dites, M. URVOAS, il y a cinq siècles que les Bretons comme vous – même si je ne mets pas en cause votre naïve honnêteté – à force de petits pas, nous ont fait tellement reculer, que nous en sommes là ou nous sommes. Redressez vous : je suis finistérien moi-aussi (bigouden, pour tout dire, ce qui est un vaste programme), je me sens outragé par vos propos.

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2 – LE DROIT N’EST PAS LE FAIT : EN DROIT, LA BRETAGNE N’EST PAS FRANCAISE. SUR LE TERRAIN, ELLE EST GOUVERNEE DEPUIS LA CAPITALE ETRANGERE D’UN ETAT ETRANGER.

1 – VOUS POUVEZ RAISONNABLEMENT ATTENDRE DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES DES AVANCEES CERTAINES quant au respect des libertés fondamentales en Bretagne, si vous agissez auprès d’elles avec obstination et fermeté, en leur présentant des dossiers de preuves irréfutables. La langue bretonne a été détruite par la France. Son enseignement, réduit à une apparence fantomatique – en dépit des efforts remarquables de certaines personnes, regroupées en associations -, aboutit, dans l’état présent des choses, à son dépérissement rapide. La perte des locuteurs est de l’ordre de 20000 par an. Avec la complicité passive de ceux qui prétendent, élus sous la protection et la recommandation des Français, moyennant de très substantiels avantages matériels.  CELA SE SAIT dans le cadre des Institutions comme l’ONU, à plus forte raison au Conseil de l’Europe, la FUEN, et dans les institutions européennes. Le traitement par la France de ce que l’on désigne sous le nom de  » minorités « , est considéré, à l’ONU, à Bruxelles et ailleurs, comme un authentique scandale. La France a été admonestée, montrée du doigt, condamnée à de nombreuses reprises. Elle n’a toujours pas ratifié la Charte  des langues minoritaires. Sait-elle l’image désastreuse que cela lui confère ? Prétend-elle ralentir le cours de l’histoire en agissant ainsi ? Plusieurs candidats – dont François Hollande – ont déclaré, toute honte bue, qu’ils ne favoriseront pas la réintégration de la Loire Atlantique – territoire, non pas détaché, mais VOLE -, dans notre pays, dont elle fait partie depuis douze siècles. …..

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2 – S’AGISSANT DE L’AVENIR POLITIQUE ET INSTITUTIONNEL DE LA BRETAGNE, vous n’avez, dans l’état présent de la fausse démocratie qui règne en France, RIEN, RIEN, RIEN, à attendre des JURIDICTIONS, NI NATIONALES NI INTERNATIONALES. Il y a une trentaine d’années, le principe de la séparation des pouvoirs (les compétences de l’Etat sont censées être exercées par trois  » instances  » : le pouvoir législatif, qui confectionne les lois, la Justice, qui sanctionne les manquements au droit et aux lois) était enseignée à des élèves dociles, qui y croyaient, parce que les moyens de s’informer étaient nuls, et que les manquements parfois graves des responsables politiques étaient couverts par une chape de plomb, qui n’était rien d’autre qu’une complicité collective, celle dont bénéficiaient les privilégiés du système.

Il y un net recul de cet état de choses. Des ministres ont été poursuivis, certains condamnés en première instance, beaucoup relaxés en appel. Quelques uns – trop peu nombreux ) ont  » tâté  » de la prison. mais on est bien loin d’avoir atteint la perfection.

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I I I – LE RÔLE DES JURIDICTIONS INTERNATIONALES DANS LES AFFAIRES DITES « SENSIBLES « , OU POLITIQUES.

(En cours de rédaction).

Je vais maintenant vous fournir des éléments sur ce que beaucoup de Bretons, naïfs chroniques, crédules invétérés, par manque d’expérience, beaucoup par honnêteté intellectuelle, refusent de croire, ou croient avec peine.

1 – La Justice du pays auto-proclamé inventeur des Droits de l’homme, lorsque des intérêts majeurs sont en jeu, particulièrement lorsqu’ils intéressent l’Etat, les ministres, les puissants …. est fort loin d’être exemplaire……..

LES  » DYSFONCTIONNEMENTS  » de la justice, non rendue, détournée, falsifiée, sont INNOMBRABLES.

L’exemple vient du plus haut de l’Etat. Il y a eu les affaires, récentes et anciennes, concernant Jacques CHIRAC, très largement étalées dans la presse, les télévisions, les médias français et étrangers. Il n’a été  » épinglé  » que dans la dernière, et a renoncé à faire appel de sa condamnation (voir : mélennec, le pouvoir mafieux français : Jacques CHIRAC doit être jugé …).

Jacques CHIRAC a traîné un nombre impressionnant de casseroles derrière lui, judiciairement parlant. Ce brave homme, tout comme ce bon M. Mitterand, était, constitutionnellement, le garant de la Justice. Quelle sinistre plaisanterie ! On a cité son nom dans maintes affaires, sans jamais pouvoir le “pincer”, ce que tous les honnêtes citoyens ont ardemment souhaité : les lycées de l’Ile de France; les chargés de mission de la mairie de Paris; les “frais de bouche” de la mairie de Paris; les billets d’avion payés dans une agence de Neuilly, sous de faux noms, destinés audit Chirac, à sa femme, à sa fille (2 400 000 F ); les HLM de Paris; l’affaire de l’hôtel particulier de la rue du bac, loué par le couple Chirac; l’achat du château de Bily par lesdits consorts, avec l’achat concomitant d’un terrain mitoyen de 5 hectares par cette autre héroïne de la République, Claude POMPIDOU; l’affaire CLEARSREAM…. Si je me souviens bien, les consorts CHIRAC ont acheté, en espèces sonnantes, en Iran, des tapis pour (400 000 francs), avec…leurs économies.

J’ai souvent fait allusion aux interventions très fréquentes de François MITTERRAND dans le fonctionnement de la justice; ce grand homme, si vertueux,  que ses amis célèbrent, garant de la justice au niveau national, la trafiquait. On en a la preuve – outre ceux qui en ont été les témoins, le sociologue François BANCAUD a été admis à compulser certaines des archives. Reportez vous à Google : « France, politique, justice, Mitterrand »; et encore : « Les interventions de François Mitterrand, etc.Voici ce que vous y lirez, entre autres choses :

 » Selon des sources « autorisées » le président Mitterrand suivait de très près les « affaires judicaires », et selon l’ancien juge d’instruction M. Thierry Jean-Pierre c’est sur la demande en 1993 du président de la République auprès du premier ministre, M. Edouard Balladur, qu’il fut nommé au ministère de la Justice afin de l’écarter de l’instruction qu’il menait sur les comptes suisses de M. Roger-Patrice Pelat, ami depuis 1941 du président de la République, et mort d’une crise cardiaque en 1989 alors qu’il était inculpé dans l’affaire Péchiney. »

 » Le président François Mitterrand avait une conception toute particulière de l’indépendance de l’autorité judiciaire, selon un rapport du sociologue Alain Bancaud, au colloque François Mitterrand tenu du 14 au 16 janvier 1999 et organisé par l’Institut François Mitterrand et la Fondation nationale des sciences politiques.
Entre 1981 et 1984, période étudiée par M. Alain Bancaud, ses interventions individuelles pour orienter les décisions de la justice furent innombrables. Selon M. Bancaud : « Elles concernent des affaires aussi bien pénales que civiles, commerciales, disciplinaires, de droit du travail. Des affaires traitées aussi bien par la Cour de cassation et un parquet général qu’un petit tribunal de province et un juge des enfants. Des affaires politiques aussi bien qu’ordinaires et privées« . Toutes ses interventions sont destinées à favoriser des « amis » ou clients d' »amis », hommes politiques, avocats, associations, militants et électeurs.
Certaines interventions particulières, selon M. Bancaud, dans une formulation délicate, « même si la présidence manifeste le souci de ménager l’autorité de la chancellerie et manie l’euphémisme, sont parfois formelles et quasi impératives« . Autrement dit, il s’agit d’ingérence manifeste.
Evidemment, le président de la République use de son autorité pour faire nommer, ou de pas faire nommer, à certains postes certains magistrats. Par exemple : il intervient pour qu’un avocat général ne soit pas nommé procureur général … reprochant à ce magistrat un non lieu dans une ancienne célèbre affaire … Ou par exemple : il fait recommander la nomination d’un magistrat à un poste de premier président de cour d’appel, la candidature de ce magistrat étant soutenu par un magistrat à la retraite « socialiste et proche du président
Ingérences manifestes et constantes de celui qui, si l’on en croit la constitution française de 1958 est « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire » (article 64) …  »

J’ai appris de mon maître en sciences criminelles, spécialiste du droit pénal du moyen-âge, le Professeur Yvonne BONGERT, à la faculté Panthéon-Assas (voir ce nom), que, même morts et enterrés, les auteurs de certains crimes abominables pouvaient, leur exactions étant découvertes, faire l’objet de sanctions terrifiantes Parmi ces crimes, le détournement conscient de la justice, la condamnation voulue de l’innocent aux lieu et place du coupable. L’auteur de cette abomination était excavé de sa sépulture, son cadavre était traîné sur une claie jusqu’au gibet, et là, quoiqu’il fut mort, on le pendait. Certains raffinements lui étaient parfois appliqués : on lui ouvrait le ventre (ou ce qu’il en restait), on extrayait ses viscères, on coupait ses organes génitaux, et l’on brûlait le tout en public. Dans certains cas, le cadavre était  » écartelé  » : ses membres étaient tirés par des chevaux, séparés de son corps, ainsi que sa tête. Les restes de ces misérables étaient exposés aux portes des villes, sur les places publiques, aux portes des tribunaux, etc.

NE RÊVEZ PAS, BRETONS, ceci appartient maintenant au passé.

Cela n’est rien : Internet permet maintenant de faire le tour, en quelques heures de recherches appropriées …

2 – LES PROCEDES UTILISES POUR DETOURNER LA JUSTICE DE SON COURS.

Soyons TRES CLAIR : la majorité des magistrats ont un objectif MAJEUR  : leur carrière. La grande majorité d’entre eux, toutefois, sont honnêtes, et accomplissent leur tâche avec une grande conscience…. lorsque du moins il s’agit d’affaires ordinaires. Certains sont – ou ont été – remarquables. Madame Eva JOLY, quoique fort peu douée et irréaliste en politique, est de ces personnes qui méritent l’admiration. De mon point de vue, le Procureur Eric de MONTGOLFIER, qui a fait trembler tant de corrompus, enfin nommé procureur général de la cour d’appel de Bourges, fait aussi partie de ces êtres d’exception …

Je vous invite à faire VOUS-MÊME votre enquête sur la justice française. A l’époque ou j’ai commencé à faire la mienne (vers 1975), rien ne transpirait encore. Aujourd’hui, TOUT EST SUR LA TOILE. Il suffit donc de chercher, et de lire : vous entrez rapidement, de plein pied, dans le royaume de la pourriture, c’est à dire dans le pays des droits de l’homme.

La liste des exactions non poursuivies, classées, déclassées … est si longue, que nous allons nous limiter à quelques dizaines d’entre elles …. si vous souhaitez qu’un jour votre pays retrouve sa Dignité, vous devez – impérativement – connaître QUI et QUOI se trouvent en face de vous, qui sont VOS ADVERSAIRES – non vos interlocuteurs, notez -le, et leurs complices -, car continuer à jouer le jeu des Bretons bêtes, ignares, est aujourd’hui inacceptable. Mais vous DEVEZ FAIRE CET EFFORT. Sinon, passez votre chemin, et ne vous ridiculisez pas en parlant de la Bretagne, et de ce qu’elle a à attendre du pays d’à côté.

– Affaires de corruption .. L’Express, lutte contre la corruption, la France épinglée. Les affaires des frégates de Taîwan, de Chine, du Pakistan …Affaire Elf; dans cette affaire, Eva Joly se révèle particulièrement remarquable. Les bourdes de sa campagne actuelle sont le fait de l’inexpérience politique .. Affaire du crédit Lyonnais. Affaire Tapie. Mélennec, lettre au juge Duchaine (important, il y est question de Marilyse Lebranchu, l’une de nos héroïnes nationales; lisez aussi, par Google : juge Duchaine : un régal sur la République Irréprochable).

– Financements occultes .. L’affaire URBA .. (Lire par Google : Le juge Jean Pierre et l’affaire URBA : délicieux; c’est un chapitre de la mafia sicilienne).

– Marchés publics truqués .. Les affaires des vedettes de Taîwan .. Les rétrocommissions perçues par les politiques français … L’affaire des marchés publics des lycées de l’Ile de France .. L’affaire AYRAULT (dactylografiez : AYRAULT DELINQUANT, une vraie réjouissance pour nous Bretons).

– Emplois  » au noir  » au profit de l’Etat. Violation des lois sociales par l’Etat et les hauts fonctionnaires. La France a employé et emploie depuis longtemps des dizaines de milliers de personnes au noir. J’ai instruit cette affaire trente années durant (1976-2006). J’ai remis un rapport sur la question au médiateur de la République, Jacques PELLETIER, en 1995 (il aurait préféré ne pas l’avoir entre les mains, et me l’a dit), et à la Cour des comptes, la même année, aux députés, aux sénateurs, à la presse. Ce rapport a été publié chez Massson, en 1998 – sous mon nom, bien entendu, car j’ai toujours agi en pleine lumière -, après que les députés et les sénateurs fussent intervenus – à ma demande, je le souligne -, par une vingtaine de questions écrites, toutes publiées au journal officiel. J’ai déposé une plainte devant la Cour de Justice de la république, puis devant la Cour dite des droits de l’homme, contre Martine Aubry et Jean Claude Gayssot ..Voir sur le site de Louis Mélennec (www.site.louis-melennec.fr), les articles suivants :  les médecins au noir, l’affaire mélennec, aubry, gayssot, guigou … Cela joint à tout le reste, donne une expérience sans égale du fonctionnement de l’appareil judiciaire français dans les affaires dites « sensibles » (sensibles, pour quelles sortes d’escrocs ?). Et de l’Etat, bien entendu, dont j’ai été à même de faire un véritable  » audit « , qui s’est épanoui par l’expérience acquise à la Médiature de la République (1992-1998), toutes les portes de la République étant alors ouvertes aux Consultants du Médiateur, dont j’ai fait partie six années durant.

– Les fonds dits  » secrets  » : Versement en espèces de gros paquets de billets de banque, chaque mois, en espèces, sans déclaration fiscale, jusqu’en 2002. Je publierai in extenso le rapport que le juge Jean Pierre avait rédigé en son temps, à l’intention de certains membres de l’UDF, avant qu’il ne soit communiqué à la presse.

– Affaires de moeurs : tapez dans google : Lang, Ferry, Holleindre, Le Pen, Bertrand, ballets bleus, ballets roses, Mitterand … arrêtez vous sur les deux vidéos de Holleindre, sans aucun préjugé politique. Ne vous privez pas d’être horrifiés.

Mais cela ne résume pas, loin s’en faut, la situation. Il existe, depuis toujours, des affaires dites  » sensibles « , ou  » signalées « . Ces affaires sont spéciales : elles visent des personnes particulières, l’Etat, l’administration, tout ce qui ferait scandale si elles étaient connues du public. Elles sont gérées – ou, plus diplomatiquement, « suivies avec la plus grande attention  » par le ministère de la justice. Ce sont les juges qui  » signalent  » ce type d’affaires à leur hiérarchie, laquelle hiérarchie fait  » remonter  » les informations au ministère de la Justice, presqu’en temps réel. Leur existence est en soi un SCANDALE. ……

Les Etats, de tout temps, ont placé aux postes judiciaires stratégiques, des personnes à leur dévotion. Il n’est pas même besoin de leur donner des ordres. Ils comprennent pourquoi ils sont là.

Lorsque vous aurez parcouru ces quelques dizaines d’articles, d’émissions, de vidéos, vous allez enfin comprendre ce que, dans l’affaire de Bretagne, vous pouvez attendre de la justice française et internationale, ET COMBIEN VOUS AVEZ PEU PESE, PEU COMPTE AU COURS DE L’HISTOIRE, devant un Etat spécialisé dans le broiement des peuples conquis par lui, et dans la corruption, l’étouffement des affaires concernant les détenteurs du pouvoir. Vous comprendrez aussi que lorsque le roi de France François 1er s’est transporté en Bretagne en mai 1532, avec son Chancelier, le cardinal – bandit DUPRAT, 15000 hommes et 12000 chevaux,  il était hors de question de solliciter l’accord des Bretons pour les  » unir à la France « , IL N’ETAIT QUESTION QUE DE LES DIGERER, et de dissimuler les violences qui leur étaient faites depuis la mort d’Anne de Bretagne (en janvier 1514), et qu’ils obtempèrent, sous la forme d’un faux traité, dans lequel ils furent, eux qui avaient défendu leur honneur pendant tant de siècles, trompés et humiliés. Et combien est inexcusable la naïveté bêlante de certains bretons, en particulier les politiques et les universitaires, qui ont feint de croire à cette légende, alors que nous possédons toutes les archives qui démontrent la vérité.

Jusqu’en 1990, les « dysfonctionnements  » judiciaires n’étaient connus que de quelques personnes. Même les juges, manipulés, ligotés, plongés dans une culture de SOUMISSION – c’est ainsi qu’on dénomme ouvertement cette époque aujourd’hui -, ne connaissaient qu’une très faible partie de la situation. Eva JOLY l’a répété récemment :  » nous avons découvert cela sur le terrain « . Puis des livres ont été publiés, timides au début, de plus en plus explicites, voire agressifs ensuite. Se sont illustrés dans ce combat : Eva JOLY, maître Daniel SOULEZ-LARIVIERE, Daniel SCHNEIDERMANN, Laurent GREILSAMER (Les juges parlent), …. de nombreux autres encore … Le cas de Georges FENECH est remarquable. En 1997, il ose publier chez Lattès un ouvrage intitulé  » Main basse sur la justice, les années noires, de Mitterrand à aujourd’hui « . Ma sympathie pour l’homme date de ce temps, car peu de magistrats ont osé dénoncer le « système » avec cette franchise. Il le paiera très cher, sera condamné en justice, mais sera réintégré dans ses fonctions de magistrat en … (voir ce nom dans Google).

I V – L’ « AFFAIRE BRETONNE  » DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES ? LA SOLUTION – L’ACCESSION A LA SOUVERAINETE PLEINE ET ENTIERE – SERA POLITIQUE, MAIS NECESSAIREMENT FONDEE SUR LE DROIT INTERNATIONAL.

Vous commencez à comprendre : de votre campagne bretonne, non seulement vous ne savez à peu près rien de cela, mais vous avez la plus grande peine à l’imaginer.

J’étais dans la même situation que vous lorsque je suis arrivé à Paris, venant de Nantes, en octobre 1966, et que j’ai franchi pour la première fois les portes du ministère des affaires sociales, place Fontenoy. Sûrement même plus naïf encore : en ce temps là, il n’y avait pas de télévision; les scandales étaient systématiquement étouffés; on ne pouvait pratiquement pas critiquer les décisions de justice …

Mais je suis dans une situation radicalement différente de la vôtre, aujourd’hui. J’ai certes gardé intacte ma foi inébranlable dans mes principes. Mais mon expérience, à Paris et dans les capitales dans lesquelles j’ai été consulté, m’a tout appris, millimètre par millimètre, avant que les premiers scandales n’éclatent dans la presse …..

LA LUTTE POUR LA DIGNITE POUR VOTRE PAYS EST-ELLE POSSIBLE, dans ces conditions ?

Je vous réponds sans hésitations : OUI.

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CONCLUSIONS.

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Je vais enfin vous répondre, quant au problème que vous m’avez posé :

DANS L’ETAT PRESENT DES CHOSES, LA BRETAGNE N’A RIEN A ATTENDRE DES JURIDICTIONS INTERNATIONALES. Ces juridictions sont composées de juges désignés par les Etats. Les Etats ne désignent pas n’importe qui pour siéger dans ces juridictions. Certes, il arrive que ces juges internationaux – tout comme les juges membres des juridictions nationales -, rendent des décisions équitables .. Il existe même des juges honnêtes et intègres. Mais lorsque les intérêts majeurs d’un des Etats en cause sont en jeu, la Justice – ce que nous considérons comme telle en Bretagne -, CESSE. Les dossiers  » politiques  » sont orientés d’emblée vers des magistrats dont le sens de la Justice n’est pas et n’a jamais été la préoccupation majeure – en tout cas dans ce type d’affaires. Et, si d’aventure, ils manifestent une volonté d’indépendance dans l’instruction des dossiers qui leur sont confiés, ces dossiers LEUR SONT ENLEVES, et confiés aux  » obéissants  » dont il est question plus haut. Il est probable, si l’enjeu est important, que leur carrière soit CASSEE, DEFINITIVEMENT.

Il est extrêmement fréquent – le fait est maintenant largement étalé dans la presse du pays des droits de l’homme -, qu’un barrage scandaleux soit opposé aux dossiers dangereux pour le pouvoir, avant même que des juges puissent en avoir connaissance : ces affaires sont CLASSEES sans suite par les procureurs de la République, qui sont sous la dépendance  hiérarchique du ministre de la justice, donc du président de la république et du premier ministre.

Vous voila, Bretons, prévenus. Et ne dites pas que cela manque de clarté. Et qu’on ne vous a pas informés.

Ce premier mai 2012, a été rediffusée une émission du 11 septembre 2011, par la chaine LCP. On y entend des juges qui se sont investis dans leurs fonctions avec une conscience remarquable dénoncer la malhonnêteté foncière du système, par le fait des interventions innombrables des politiques au pouvoir, de gauche ou de droite : mesdames Eva JOLY et BERTELLA GEFFROY, M.M. Thiel, Eric Halphen, Renaud Van Ruymbeke  …. Tous ont dit, redit et démontré la même chose : pour les affaires politiques, il n’y a pas de justice indépendante; l’appareil judiciaire est NOYAUTE (sic) par le pouvoir politique par des juges soumis et  » très obéissants « . Ce sont eux qui traitent les dossiers aussi sensibles que ceux qui nous préoccupent. Si d’aventure on a confié l’instruction à un juge honnête, et qu’il entend mener sa mission dans l’honneur, ON LA LUI ENLEVE, et on la confie à un autre pus complaisant … Ce qu’ils disent, je l’ai vu, pendant des années, ET JE VOUS L’AI DIT.

Ecouter et réécouter cette émission de la chaîne LCP n’est pas un devoir impératif pour les Bretons : c’est UN DEVOIR IMPERIEUX. Certains de nos lecteurs – au moins pendant plusieurs années -, ont douté de la véracité de certains de nos propos : TOUS ONT MAINTENANT, au prix de quelques » clics « , la faculté de vérifier que ce qui a été dit, redit, répété est VRAI, ce qu’est en réalité le pays des droits de l’homme, et comment, avec des complicités nombreuses, nos compatriotes ont été trompés, outrageusement. Il en est de même pour TOUS NOS ARTICLES HISTORIQUES, rédigés avec une honnêteté intransigeante, après des recherches souvent épuisantes …

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Dès lors, dans l’état actuel des choses, IL EST HORS DE QUESTION QUE LES BRETONS se portent parties plaignantes devant de telles juridictions. On a dit que la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires. Dans des affaires comme le statut de la Bretagne au regard du droit international, il serait aberrant de se tourner vers des organismes dont les décisions sont CONNUES D’AVANCE … Le droit n’est que la mise en forme de la force du plus fort. Dans des affaires comme la nôtre, nous sommes indiscutablement les plus forts au PLAN JURIDIQUE. Mais cela est loin de suffire. Nous sommes dans un rapport de force, face à un pays malhonnête; la solution ne peut QUE consister dans le renversement de ce rapport de forces à notre profit.

Le dossier breton avance, à grands pas. MAIS IL N’EST PAS MÛR. Ne donnons pas l’occasion aux juges internationaux de se déshonorer, s’agissant de la Bretagne, en rendant une décision violant le droit, une fois de plus, ni surtout aux bretons  de se lancer, actuellement, dans des procédures nuisibles, qui auraient pour seul effet de retarder la solution. Des actions de cette nature ont déja été engagées, par Yann BREKILIEN, M. le GOARNIG, mademoiselle KERHUEL … Avec les résultats que l’on sait (Voir dans Errances en Bretagne, le mémoire de DEA de Louis MELENNEC, ou ces tentatives sont relatées).

Les temps évoluent pour nous : nous imposerons notre point de vue lorsque les Bretons, enfin unis, monteront comme un seul homme au combat. Nous le ferons dans la dignité, sans violence, sans insultes, dans le strict respect du droit des gens.

JE VEUX TERMINER PAR UN AVERTISSEMENT SOLENNEL : à ce stade du réveil de notre pays, et de la connaissance claire que nous avons maintenant de notre histoire, quiconque intriguerait pour être membre du gouvernement français (on parle de trois ministrables actuels, ce premier mai 2012), TRAHIRAIT SON PAYS, et serait couvert d’opprobre d’une manière définitive, AVEC SA FAMILLE, SES ENFANTS, SES DESCENDANTS : l’heure des comptes a maintenant sonné : ce n’est pas pieds nus et en chemise qu’ils doivent aller solliciter des honneurs absurdes, mais, la tête haute, faire savoir QUI NOUS SOMMES. Que leur restera-t-il lorsque, dans un an ou deux, ils auront été chassés, comme les autres de leurs fonctions ? La queue entre les jambes, ET LA HONTE.

Dans une chronique parue en 2010 dans mon blog, j’ai exprimé en termes fort nets ce que doit – beaucoup de Bretons pensent cela -, être notre comportement, si nous voulons ne pas humilier nos compatriotes :

 » Qui peut croire que les rapports de la France et de la Bretagne sont autre chose que des RAPPORTS DE FORCE, et que de ne pas se servir des règles du Droit international, qui nous est favorable SUR TOUS LES POINTS de notre contentieux pluri-séculaire, pourrait, maniée par des débiles incompétents, nous être fatale? Quiconque fléchit la tête,  au lieu de regarder son interlocuteur droit dans les yeux, alors que les Principes généraux du droit sont explicites et clairs, va à l’abattoir; celui qui est en situation de profiter de la lâcheté de son adversaire, en profitera à coup sûr : parler clair et net, dans la stricte observance de l’honnêteté, NE JAMAIS CEDER SUR LES PRINCIPES, est la seule voie à suivre. « 

Honte donc aux couleuvres qui rampent : ILS NE SONT PAS BRETONS. Un comportement de LARVES est incompatible avec la Dignité de la Bretagne. LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME NE VOUS A JAMAIS DEMANDE VOTRE AVIS. Ce mois de mai 2012, il a moins que jamais l’intention de le faire.

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QUELQUES CORRESPONDANCES.

Il ne sera répondu qu’aux lettres personnelles, motivées, signées, identifiées, EN AUCUN CAS aux lettres anonymes, ou qui n’apportent rien au débat.

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1 – DE M. N., BRETON, QUI SIGNE SA LETTRE (bretons anonymes, prenez exemple, non pas courage, car vous n’en avez pas).

 » Et si (enfin!), nous, Bretons désirant que cesse l’annexion de la Bretagne, passions à l’acte? Par exemple en créant un collectif portant cette affaire devant la Cour Européenne de Justice. Le docteur Mélennec  nous à montré la voie. Il pourrait donner à ce collectif de précieux conseils.

Vous semblez douter que la Cour Européenne de Justice condamne la France. Elle l’a pourtant fait à maintes reprises. C’est dans le domaine du droit international que nous devons nous battre et porter l’affaire devant des tribunaux internationaux.

Au mieux, nous retrouverons notre indépendance ! Au  pire, peux-être forcerons nous la France à  réunir la Bretagne ! Vous, êtes vous prêt à agir ?  »

REPONSE. A dire vrai, c’est votre lettre qui m’a déterminé à rédiger l’article ci-dessus, en projet depuis longtemps. Il m’est arrivé de suivre vos interventions sur la toile. Je pense vous avoir répondu complètement ci-dessus.

DONC : continuez votre action militante, elle est précieuse pour la Liberté. Mais dans les termes ci-dessus : vous êtes un idéaliste; ce n’est pas un défaut; mais dans l’action, il faut savoir qui sont ses adversaires, et agir en conséquence. Ici, ce n’est pas brillant. NOUS TRIOMPHERONS, parce que le droit est pour nous, et que nous sommes beaucoup plus obstinés que les Français.

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2 – De Marcel TEXIER, ex-président de l’Organisation des Bretons de l’Extérieur (OBE, rebaptisée d’une manière heureuse Bretons du Monde) :

 » La Bretagne a été incorporée à la France à la suite d’une succession de crimes et d’opérations frauduleuses, voire crapuleuses. Les invasions françaises de la fin du 15ème siècle ont scandalisé les contemporains. L’Edit d’Union de 1532 fut un tour de passe-passe juridique manigancé par ce débauché sans scrupules qu’était François Ier. Quant à la nuit du 4 août 1789, on y a mélangé, dans un beau désordre, les privilèges de certains et des droits inaliénables sanctionnés par des traités internationaux.

Il n’est pas indifférent, en effet, de savoir que si, « théoriquement », la Bretagne est, AU REGARD DU DROIT INTERNTIONAL, indépendante, le seul texte valable régissant les rapports entre nos deux pays étant le contrat de mariage entre Anne de Bretagne et de Louis XII, signé en janvier 1499 dans notre capitale de Nantes, contrat qui comportait des clauses de droit privé et des clauses de droit public, dont une clause qui stipulait que la Bretagne, après sa mort, devait redevenir pour toujours indépendante. Bien sûr, devant les instances internationales, dont les membres sont nommés par les Etats, cette thèse n’est pas d’un grand poids. En revanche, elle nous confère UNE FORCE MORALE CONSIDERABLE « .

REPONSE. Tout cela est exact. Le terme « crime », que vous employez, est trop indulgent.  En droit international, la Bretagne, envahie, annexée, baillonnée, est INDEPENDANTE et SOUVERAINE, les actes de 1532 étant davantage que NULS de nullité absolue : ils sont, comme le disent les juristes, INEXISTANTS, comme affectés d’irrégularités si graves qu’elles ne peuvent être couvertes.

Après la mort d’Anne de Bretagne, la France a détruit notre gouvernement et nos institutions. En 1675, les armées françaises, rapatriées du Palatinat, ou elles s’étaient illustrées par des cruautés abominables, ont massacré plusieurs milliers de Bretons, notamment en pays bigouden; en 1789, notre autonomie a été abolie; notre langue et notre culture ont été anéanties; un génocide aujourd’hui connu du monde entier a été perpétré par nos voisins en 1793-1794 (PAS UN PARLEMENTAIRE NE BOUGE DANS CETTE SINISTRE AFFAIRE); nous sommes gouvernés de l’extérieur, par des étrangers …

Le fait pour un pays d’en occuper un autre, même pendant plusieurs siècles, ne confère à l’occupant aucun droit. En revanche, le problème d’une action en indemnisation est ouvert, à raison des dégâts commis. En Bretagne, ces dégâts sont ENORMES, et quasi-inchiffrables.

LE TEXTE VOTE PAR LA FUEN, EN HONGRIE, EN MAI 2008.

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Avec le pays des Droits de l’homme, c’est merveilleux : vous croyez avoir visé juste. Vous regardez devant vous : le pays des droits de l’homme a encore dévié votre trajectoire : A VOTRE INSU, ON VOUS A ENCORE FAIT PISSER DANS UN VIOLON !

Je rappelle avec émotion le texte voté par la FUEN en 2008, à l’initiative de Marcel TEXIER, en Hongrie, ou je me trouvais aussi :

L’Assemblée des délégués de l’Union Fédéraliste des Nationalités Européennes, a voté a l’unanimité, le 24 mai 2008  le texte ci-après:

”  En VIOLATION DE LA RECOMMANDATION DU PARLEMENT EUROPEEN en date du 16 octobre 1981, qui invite A PROMOUVOIR aussi rapidement que possible, une corrélation entre les régions culturelles (= cultural regions) et les frontières géographiques telles que fixées par les autorités locales” (= geographical boundaries of the local authorities),

 » L’Etat français est resté si longtemps sourd aux protestations des citoyens, et aux interventions de leurs Représentants concernant la situation du département dit “de Loire Atlantique”, qui est resté et reste séparé de la Bretagne,

 » L’Assemblée de la FUEN insiste avec force sur le fait que cette résolution de l’Europe n’a, ni de près ni de loin un caractère accessoire, et n’est pas davantage une considération d’importance mineure: elle constitue le reflet exact du code éthique qui fonde la construction de l’Union Européenne.

 » En conséquence, la FUEN presse avec insistance la France, pays qui a beaucoup apporté à l’Europe en termes de culture, A PRENDRE DES MESURES DECISIVES POUR QUE CE CODE MORAL SOIT RESPECTE, avant même qu’elle assume la présidence de l’Europe.

 » L’Assemblée est convaincue que les mesures qui seront prises, en définitive, rehaussera son image, et renforcera son action durant ladite présidence ”.

L.M. docteur en droit, DES de droit public.

3 – LORSQUE VOUS AVEZ FAIT A VANNES UNE CONFERENCE SUR LE PRETENDU TRAITE DE 1532, en 2006 (cette conférence est filmée et peut s’entendre sur ABP), nous avons cru que vous avez vous-même intenté une action devant les juridictions internationales … (L. LORIENT).

REPONSE. Cette conférence a été faite pour informer ceux qui l’ont entendue, et qui l’écoutent sur Internet (ABP, mélennec, conférence de Vannes, 2006), de l’invraisemblable IMPOSTURE que l’on a fait avaler aux Bretons pendant CINQ SIECLES. Et pour faire naître dans les esprits, non pas un désir de vengeance, mais la volonté ferme et arrêtée de faire changer la situation actuelle. Certains ont rêvé d’une action devant les juridictions internationales; j’approuve cette démarche – en tant que rêve; le fait que l’on sache qu’une telle action serait inopérante sur le terrain, n’empêche absolument pas de penser, DANS SA TÊTE, qu’elle est légitime, qu’elle devrait être mise en oeuvre, et prospérer; à condition qu’on sache que ce désir légitime de réparation et de justice a ses limites, et que la vérité, désormais diffusée et connue sur une large échelle, est UN PUISSANT MOTEUR DANS L’ACTION. Marcel TEXIER l’a dit plus haut : de connaître la vérité, donne une légitimité formidable à nos revendications, une FORCE MORALE CONSIDERABLE. C’était mon but très clairement pensé et voulu lors de cette conférence (reprise à Paris devant des chefs d’industrie, des avocats, des médecins bretons …) à peu près à la même époque .. Je n’ai pas revu cette docte assemblée, qui se réunit périodiquement, parce que, je l’ai dit souvent, ALORS QU’ELLE A LES MOYENS D’AGIR, elle se borne à quelques réunions gastronomiques – notamment chez LE DIVELLEC -, à quelques déclarations molles, et que ce n’est pas ce que nous souhaitons, les uns et les autres, pour la Bretagne (je suis d’ailleurs parfois prié de me joindre à eux). Je le ferai peut-être; je ne dis pas que je me tiens à l’écart d’une action déterminée et efficace. Mais faire de la figuration ne me convient pas, la mollesse me répugne, car elle est synonyme d’hypocrisie.

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