FRANCE INTER : LES MENSONGES ET LA CENSURE FRANCAIS. LETTRE A M. LE BRAS, A PROPOS DE SON LIVRE SUR  » L’INVENTION DE LA BRETAGNE « .

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LIRE, ABSOLUMENT : La colonisation de la Bretagne par la France, de 1532 à 2012.

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AVERTISSEMENT. La présente lettre a été adressée à M. LE BRAS, il y a plus de deux semaines, dont l’article sur  » L’INVENTION DE LA FRANCE  » a attiré un nombre élevé de lecteurs. Le mot  » invention  » ne peut être plus adéquamment choisi : l’assassinat des nations périphériques annexées par les rois de France (les Bretons, les Basques, les Béarnais, les Corses, les Savoyards, les Alsaciens, les Flamands), ont été rayées de la carte, par des « révolutionnaires » dont le mental était gravement atteint, dans des conditions honteuses. Plusieurs de ces sujets, aujourd’hui considérés par la France comme des héros, méritaient l’asile psychiatrique et la camisole de force. De la part de FRANCE INTER, il y avait – du moins je l’ai cru -, l’intention de ne pas faire apparaître dans les commentaires publiés, la lettre qui suit, dont le ton est ferme, sans aucune autre intention que de servir la vérité. Depuis lors, cette omission, volontaire ou non, a été réparée : le texte ci-dessous est publié, avec les autres. Remercions M. LE BRAS de l’avoir fait : quelles que soient ses opinions sur l’avenir de la Bretagne, qu’il soit jacobin, européen ou mondialiste, il a fait preuve d’honnêteté intellectuelle. Il sert le débat qui s’amplifie sur ce sujet douloureux. Nous apprécions cette attitude : bientôt, le monde entier connaîtra dans quelles conditions la Bretagne a été envahie et annexée par son voisin impérialiste et nationaliste, et ce qu’a été l’abominable GENOCIDE perpétré par la France en 1793 et en 1794 en Bretagne et en Vendée. Ce faisant, notre démarche est saine et vraie; elle obéit à des impératifs moraux stricts. Le gouvernement français actuel ayant l’intention de relancer – idiotement – le débat parlementaire sur le génocide arménien, nous allons reprendre nos contacts avec la Turquie. Bien entendu (voir dans Google : Mélennec Turquie).  LM. (Le 13 juillet 2012).

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M. LE BRAS,

L’incroyable obstination de l’Etat français à vouloir continuer à enseigner l’histoire de France dans les écoles bretonnes – celle d’un PAYS ETRANGER -, et à interdire l’enseignement de leur histoire nationale aux jeunes Bretons, malgré les voeux fermement affirmés et réitérées par les associations, et les dénonciations périodiques auprès des Instances internationales, notamment de l’ONU, alors qu’elles interdisent de telles pratiques, relève de l’hallucination ; pire : de la sottise élevée au rang de valeur fondamentale d’un pays qui ose encore s’autoproclamer – sans crainte du ridicule – la patrie  » universelle  » des Droits de l’homme.

Vous voila, enfin, à la croisée des chemins : comme tant d’autres bretons de Paris et de l’étranger, vous êtes en train de découvrir par quelles atrocités vos ancêtres, envahis, battus, détruits, ploukisés pendant des siècles, ont CRU qu’ils étaient français.

N’ayez pas honte de reconnaître votre erreur : nous sommes des centaines de milliers dans cette situation : vous comme moi, nous sommes les descendants des êtres humains que la France a transformés mentalement en quasi-animaux, en ploucs. Et qui sont aujourd’hui guéris.

Le catéchisme français a été introduit par la violence dans notre cerveau (l’école de Jules Ferry, notamment), dès l’enfance. Et nous avons réellement cru que nous étions des Ploucs, car c’était la seule issue qui nous était infligée.

Quels moyens avions nous de nous défendre contre ce conditionnement honteux, ces mensonges ?
C’est à trente ans que j’ai commencé à réfléchir. Soit quarante ans de recherches, de trouvailles, qui m’ont peu à peu permis de découvrir l’ATROCITE de l’action de la France en Bretagne : les invasions, la destruction de notre appareil d’Etat, la nomination de Français dans tous les postes de responsabilité, la destruction de l’autonomie que nous avions su conserver, par la mirifique révolution des droits de l’homme, la destruction de la langue, l’abominable lavage des cerveaux, la censure permanente, enfin, le sacrifice de plusieurs centaines de milliers de jeunes Bretons dans des conflits militaires dans lesquels seule la France nationaliste féroce, agressive, et prédatrice, était partie prenante.

Quel sinistre bilan !

J’ai été soutenu dans ma démarche par mon intransigeante honnêteté intellectuelle, apprise chez mes parents, dans mon enfance, en pays bigouden, entièrement bretonnant à l’époque, et par le souci quasi-furieux de faire connaître la vérité à nos concitoyens.

Cette démarche, à contre-courant des mensonges imposés par notre voisin de l’Est, pour avoir surpris en son temps, porte aujourd’hui des fruits prometteurs.

Ces deux mobiles m’ont permis de ne jamais fléchir, ET, DANS L’ACCOMPLISSEMENT DE CE QUE J’AI CONSIDERE COMME UNE MISSION, DE N’AVOIR EU PEUR DE PERSONNE. Même lorsque je me savais menacé.

Il vous reste assez de temps pour réfléchir – vu votre âge – et, cela étant fait, pour agir. Morvan-Lebesque, et tant d’autres, l’ont fait : pourquoi pas vous ? Vous vous honoreriez en les imitant. Et VOUS RENDRIEZ SERVICE : au pays de vos ancêtres, la Bretagne; aux Bretons; même aux Français, qui ont droit à la vérité que leur cache la propagande officielle de leurs gouvernants, globalement si méprisables. A l’être humain, tout simplement.

(Morvan-Lebesque, Comment peut-on être breton, Paris, le Seuil, 1970. Ouvrage fondamental).

La présente lettre ne sera pas publiée sur votre blog : tant mieux. C’est ainsi que la France MENT : par le censure.

Mais soyez sûr qu’elle paraîtra sur le mien.
Lequel de nous pourra garder alors la tête haute ???

Dr MELENNEC

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LES COMMENTAIRES QUE FRANCE-INTER N’A PAS VOULU PUBLIER.

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Ces brefs extraits sont publiés à la fin de notre étude – non encore terminée -, sur LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE, de 1532 à 2012. Voici ces deux textes :

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1 – L’OEUVRE CIVILISATRICE DE LA FRANCE, VUE PAR LES OCCITANS : UN TOTALITARISME IMPITOYABLE ET EFFARANT.

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De nombreux articles ont été publiés sur les persécutions subies par les occitans sur la toile.

Il est intéressant de citer ici quelques extraits de ces études.

(1) ” (…) Le premier travail de l’instituteur fut d’apprendre aux jeunes Occitans, Bretons, Basques et Corses que la langue qu’ils parlaient était un vulgaire patois (…) que pour réussir il fallait parler le français et oublier sa langue maternelle (…) Les vieux s’en souviennent (du senhal). Le fond de leur aliénation fut atteint à l’école, où on leur inculqua la honte de leur langue, de leur accent, les obligeant à rejeter consciemment leurs attaches, leur façon d’être, à renier leur univers culturel et leur personalité de peuple.

” (…) Nous sommes treize millions d’Occitans spoliés de leur culture par l’école de Jules Ferry, école qui a tenu les jeunes dans l’ignorance totale de la culture de leurs parents, brisant le lien des générations. L’idéologie de l’école bourgeoise était de tuer les minorités, de les écraser dès l’école pour mieux les broyer dans la machine sociale. L’enseignement primaire était un désert culturel : niaiserie des leçons de morale (!), morceaux choisis – trop bien choisis – de littérature, histoire de France mensongère et tronquée comme il n’est pas permis (…) “.

(2) EXTRAIT DE L’ARTICLE, remarquable, » L’OCCITAN, UNE LANGUE, LA SCOLARISATION  » (voir Google) : Une giffle retentissante pour la vanité STUPIDE du pays des droits de l’homme, une fessée magistrale pour certains (et certaines) universitaires bretons qui ont joué et continuent à jouer le jeu du colonisateur; une honte pour les politiques bretons cloportes.

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 » Même si les révolutionnaires avaient compris que seule une scolarisation massive pourrait permettre de convertir l’ensemble de la population à l’usage du français, il faudra finalement attendre presque un siècle pour que les lois Jules Ferry (1881-1882) permettent de concrétiser cette idée à l’échelle de la population française tout entière ….

 

Jules FerryInformations

 » Pour l’occitan, comme pour les autres langues de France, l’école devient le lieu de la stigmatisation du « patois » et de ses locuteurs. Le terme de « patois » devient d’ailleurs au sein de l’école française et des discours officiels pratiquement le seul terme en vigueur pour désigner l’occitan et les autres langues de France. Cette stigmatisation des locuteurs des langues de France a parcouru le XIXe siècle et a fini par persuader les occitanophones que leur langue, leur « patois », se situait à un degré inférieur sur une échelle de valeurs linguistiques perçue dorénavant comme inébranlable. Entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on dénombre une quantité importante de publications dont le but est de promouvoir l’usage du français sans retour possible vers l’occitan…

 » Aujourd’hui encore, bon nombre de Français restent persuadés du caractère monolithique de la langue française depuis des siècles, tant l’enseignement scolaire a fait et fait encore l’impasse sur la place des autres langues dans l’évolution culturelle, littéraire et politique de la France. Le fait que l’école n’ait jamais contribué à diffuser de connaissances sur les langues de France n’a pu que renforcer le sentiment des occitanophones de parler un « patois ». Sans la connaissance de l’histoire culturelle d’une langue, de sa place antérieure, des systèmes de codification qu’elle a connus, il ne peut pas y avoir de conscience linguistique collective.

 » Dans cet extrait du « Tour de France par deux enfants », manuel scolaire, publié en 1877, réédité près de 400 fois, vendu à 8 600 000 exemplaires et lu par plusieurs générations d’écoliers, on voit comment l’Éducation nationale fait clairement la promotion du monolinguisme français dont l’apprentissage va pouvoir contribuer à la  » cohésion nationale  » (sic !)……

 


 » Dès la mise en place de l’école pour tous, la conversion au français sera rapide puisque l’institution prend en charge la totalité des nouvelles générations. Pour ce faire tous les moyens sont bons : certains instituteurs utilisent leurs compétences en occitan pour faciliter le passage au français, d’autres utilisent des moyens plus répressifs comme le « signal ».

 » EXTRAIT du règlement disciplinaire pour les écoles publiques de la Commune d’Ambialet (Tarn) du 1-1-1852, cité par G. Maurand, Phonétique et phonologie du parler occitan d’Ambialet (Tarn), thèse d’État, 1974, Université de Toulouse Le Mirail.

 » Les élèves doivent toujours parler français, sous quel prétexte que ce soit, il devra y avoir un signal. Et celui entre les mains de qui le signal se trouvera à l’entrée de la classe sera puni de la retenue après la classe de un quart d’heure à une heure, ou du verbe parler patois, suivant la force des élèves, OU A GENOUX.  » (!!!!!!!!!!!) (C’est nous qui soulignons cette horreur. L.M.).

 » Dans tous les cas, la conversion à l’usage du français joue SUR LE SENTIMENT DE HONTE que doit susciter l’usage du « patois », et qui s’est lentement établi chez les locuteurs mêmes de l’occitan. Faire honte au locuteur du « patois » semble être une constante des situations diglossiques dans lesquelles on vise LA DISPARITION DE LA LANGUE « basse ».

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2 – L’OEUVRE CIVILISATRICE DE LA FRANCE VUE PAR LES NICOIS, EUX AUSSI COLONISES PAR LA FRANCE, PERSECUTES ET ACCULTURES COMME LES BRETONS.

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Extrait de l’excellent article : ” LA TARE ORIGINELLE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE “, par Bob Lenissart.

” Nous avons subi des persécutions dans notre comté de Nice, à l’occasion des guerres que la France n’a cessé de nous livrer tout au long de notre histoire, et que l’on n’enseigne pas dans l’histoire de France, celle qui est racontée aux petits écoliers Nissarts,  suivant une scolarité obligatoire dans les écoles de la prétendue « république française ». L’épopée des « Barbets », nos résistants Nissarts, n’a pu être mise sous l’éteignoir par l’impérialisme culturel français, leurs faits d’armes sont parvenus jusqu’à notre époque: ils ont souvent payé de leur vie,ainsi que leur proches, la défense de leur terre .

Mais, le comportement actuel de la « république française » à l’égard des peuples qui sont placés sous son administration (les Basques,  les Bretons, les Catalans, les Corses, les Savoisiens et autres Nissarts), cette volonté de décider pour eux et de gérer leur vie au travers du tamis de la culture francilienne, ce jacobinisme exacerbé, cette négation systématique de l’identité des « Patries Charnelles » ne datent pas d’aujourd’hui; ils étaient présents dès l’avènement de cette « république », dont l’idéologie originelle est fondamentalement TOTALITAIRE.

Nous avons reçu, de la part de nos amis et frères Bretons, un texte effrayant, qui traite du génocide perpétré par la France dite ” des droits de l’homme ” en Bretagne et en Vendée, tiré du blog de Louis Mélennec, fort intéressant, qui relate les crimes commis par la jeune « république française » et qui sont, en fait, les actes fondateurs de celle-ci. Cette tare originelle, ce refus de la différence, ce mépris pour les autres cultures, a été transmise de génération en génération aux dirigeants DU PAYS OCCUPANT.”

(Voir dans Google : Mélennec, les crimes contre l’humanité et de génocide commis par la France …).

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