Archives annuelles : 2013

FRANCOIS HOLLANDE A-T-IL MENTI en déclarant son patrimoine ? D’aucuns le pensent et veulent le faire condamner à quitter ses fonctions.

La République des Menteurs

La vérité sur le patrimoine de François Hollande

 

L’ENQUÊTE SUR THOMAS FABIUS : UN APPARTEMENT DE 7 MILLIONS D’EUROS.

http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/05/03/thomas-fabius-l-heritier-qui-cherchait-a-exister_3170351_3224.html

LE RÔLE CAPITAL D’ANNE DE BRETAGNE DANS L’HISTOIRE DES BRETONS

 

 

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BRO GOZH MA ZADOU :

 

Le nombre d’ouvrages consacré à Anne de BRETAGNE est considérable. Beaucoup sont partiaux et franchement mauvais, même si certains sont historiquement bien documentés …

(Voir l’article de Bernard LE NAIL, dans ABP, http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=9169).
A l’occasion de la création du collectif ANNA VREIZH, en 2012 (voir dans Google), qui se propose de célébrer avec faste dans toute la Bretagne le cinq centième anniversaire de sa mort, en janvier 2014, il est nécessaire de présenter sereinement, aussi objectivement qu’il est possible de l’être, ce que fut l’oeuvre de cette immense Dame de l’histoire.

Les Bretons se voient proposer plusieurs portraits, contradictoires, de leur héroïne nationale.

Selon certains auteurs (Irail, Le Boterf, Tourault …), la Duchesse est louée comme un personnage de carrure exceptionnelle, comme une grande patriote, une bretonne au grand coeur, comme une héroïne au sens fort du terme. C’est cette image qui prévaut dans la population bretonne. Le nom d’Anne de Bretagne décore aujourd’hui des places, des rues, des allées, des stades sportifs, des clubs, des restaurants, des associations … Il existe même des écoles, des collèges, des lycées Anne de Bretagne : la « République » n’a pas été assez forte pour empêcher cela.

Selon d’autres (Michelet, Quillet, Minois …), elle fut un personnage médiocre, qui plus est ambitieuse, acariâtre, anti-française, futile et dépensière … Ainsi les auteurs de la ridicule exposition du château de Nantes ont ils, sans l’avoir jamais vue ni approchée, décrite sous les traits – supposés grossiers – d’une paysanne au front fuyant, à la bouche lippue, bref, le symbole de la vulgarité bretonne.

D’autres auteurs, encore, laissant parler leurs fantasmes, leurs préférences politiques, l’opportunité du moment, naviguent entre les extrêmes, aucun n’ayant lu avec attention les documents d’époque qui la concernent.

Un ouvrage récent – celui de Georges MINOIS, Fayard, Paris, 1999, réédité récemment -, particulièrement agressif, a troublé certains esprits. Il a valu à son auteur de nombreuses injures, mais d’autres ont cru que ce qu’il a écrit sur Anne de Bretagne, est la vérité. (Ce qui nous a valu un certain nombre de correspondances – de M. Bernard LE NAIL, notamment), nous priant d’écrire notre propre vision, tant il est vrai que nos recherches sur le personnage se sont étalées sur trente ans, et qu’elles ont été enrichies des données de disciplines diverses, en particulier le droit médiéval, la sociologie, l’histoire des Institutions, et bien sûr, la psychologie, la psychiatre, par dessus tout : la CARACTEROLOGIE, qui a atteint, avec LE SENNE et son école, les dimensions d’une science très fiable).

Contrairement à ce que l’on pense, la documentation sur Anne de BRETAGNE est considérable. Il est donc regrettable que l’on continue à tenter de donner d’elle une image péjorative, comme ont tenté de le faire les responsables de la funeste exposition du château de Nantes, en 2008, fondée sur des motivations politiques peu brillantes, surtout sur l’ignorance du sujet traité, pire, sur une foncière malhonnêteté intellectuelle.

 

ANNE DE BRETAGNE : UNE ENFANCE DOULOUREUSE ET DIFFICILE (1477 – 1489) . LA BRETAGNE SEULE FACE A SON ENNEMI MORTEL : LA FRANCE.

 

LA DYNASTIE ROYALE DE BRETAGNE : UNE MAISON PRESTIGIEUSE.

Anne de Bretagne naît dans la nuit du 25 au 26 janvier 1475. Cette naissance, est très attendue en Bretagne. Son père, le duc régnant François II, souverain dans sa Principauté, s’est marié à deux reprises, et n’a, à cette époque, aucun enfant survivant, ce qui laisse craindre une grave crise de succession. Elle intervient dans une période particulièrement inquiétante pour la Bretagne : ce même mois de janvier, le seul allié fidèle de la Bretagne, très redouté de la France, Charles le Téméraire, le très puissant duc de Bourgogne, est tué devant Nancy. Le Duché se trouve face à face avec son ennemi mortel, le roi Louis XI.

La princesse appartient à une lignée royale prestigieuse. Toute sa vie, elle tirera une fierté considérable de ses origines – les vraies, et les mythiques. Elle croira, toute sa vie, qu’elle est issue de la descendance de BRUTUS. Par son père et par sa mère, elle descend des rois de Bretagne, d’Ecosse, d’Angleterre, de France, d’Aragon, de Navarre … Elle appartient donc aux plus grandes familles régnantes d’Europe, et ne se confond en rien avec l’image de  » Duchesse en sabots  » accréditée par la chanson française. La Bretagne du temps est un Etat riche et prospère, une principauté stable et vaste, si l’on tient compte de l’extrême morcellement de l’Europe de l’époque, dont la carte ne ressemble en rien à celle d’aujourd’hui. (Pour ne citer que ces deux pays, l’Italie compte plus de dix principautés indépendantes, le Saint Empire Romain Germanique est fragmenté en plus de trois cents principautés). Ceci explique la place éminente de la Bretagne sur l’échiquier politique, et pourquoi elle se situe aux tous premiers rangs des puissances de l’époque. Anne n’est pas une princesse déshéritée, au contraire, elle est l’une des héritières les plus convoitées, dès sa naissance. Nul ne se doute encore du drame absolu que va vivre cette Principauté Haute et Noble, tant redouté : son engloutissement par la France, son ennemi de toujours, tout juste un quart de siècle plus tard, à la suite des invasions françaises, de la destruction des armées nationales bretonnes en 1488,  par le mariage contraint de l’héritière du trône au roi de France détesté, Charles VIII.

 

 

 

De l’éducation d’Anne, on sait peu de choses. Son père la confie à Françoise de Dinan. Sa gouvernante est l’une des grandes dames du Duché, et des plus riches, mais aussi des plus ambitieuses (elle a été mariée, peu de temps, à Gilles de Bretagne, le jeune frère des ducs François I er et Pierre II ). Selon la tradition, on inculque à la jeune princesse des notions de grec et de latin, de musique, de chant, de danse.

Son éducation religieuse est rigoureuse. Il lui en restera, toute sa vie, une foi ardente, la crainte du péché, une vertu et une piété sans faille, une aptitude très remarquable à la charité., une attention toute particulière aux affaires de l’Eglise, tant de Bretagne que de France, – puisqu’elle a été mariée à deux rois de France en 1491 et en 1499 -, une indéfectible fidélité au Saint Siège, qui le lui rendra, d’ailleurs.

De ses relations avec sa mère, Marguerite de Foix, petite fille du roi d’Aragon et de la reine de Navarre, on ne sait à peu près rien.

Ses relations avec le duc François II, son père, sont très affectueuses. Le Duc a plusieurs enfants. : deux filles légitimes, issues de sa femme Marguerite (Anne et Isabeau, nées en 1477 et en 1478) ; trois enfants illégitimes issus de sa maîtresse Antoinette de Maignelais, ancienne maîtresse du roi Charles VII, cousine d’Agnès sorel, qui, après avoir quitté la cour de France, où elle a longtemps séjourné suit le Duc en Bretagne. Son fils illégitime, demi-frère d’Anne, François (1462 – 1510) devient, par la faveur de son père, titulaire de la « première baronnie de Bretagne », Avaugour, reconstituée à son profit (Morice, preuves, …). (Ce qui ne l’empêchera pas de trahir le Duc, auquel il doit tout, durant les guerres brito-françaises, phénomène choquant pour nos moeurs contemporaines, courant à l’époque (Louis, fils de Charles VII, futur Louis XI,  Charles de Charolais, futur duc de Bourgogne, plus connu sous le nom de Charles le Téméraire trahissent également leur père, comme tant d’autres …).

La jeune princesse est choyée. Elle possède sa propre « maison », qui ne compte pas moins de cent personnes, qui témoigne du train royal de la cour ducale de Nantes. Le Duc François est tout le contraire d’un homme belliqueux. Doux, débonnaire, pacifique, il aime ses sujets et en est aimé. Il aime ses enfants, les légitimes comme les bâtards. Cela n’est pas du tout une singularité à cette époque. Il est fréquent que les princes préfèrent leurs bâtards à leurs enfants légitimes (le célèbre et puissant Gaston III Fébus, par exemple, tue de sa propre main son fils légitime, l’ayant pris en aversion; Louis XIV n’aimera pas ses enfants légitimes …). Les enfants jouent ensemble dans la cour du château. Le Duc les traite en tout avec équité. Anne entretiendra d’excellentes relations avec François, son demi – frère, jusqu’à sa mort, et fera venir à la cour de France sa demi-soeur Françoise, « bâtarde de Bretagne ».

 

…………….

(A suivre ..)

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BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE, CRITIQUE, qui se complètera à mesure de l’élaboration de l’article.

 

CHOFFEL Jacques, Le dernier Duc de Bretagne, François II, Paris, 1977, Lanore. Ouvrage très honnête, excellent, bien écrit, avec des citations nombreuses des auteurs contemporains, bien que dépouillé de toutes ses références, à la demande de son éditeur. (Choffel, seul biographe de François II, était un ami personnel de l’auteur du présent article; seul le prix de sa bibliothèque l’a empêché de l’acquérir après son décès).

CHOMBART de LAUWE, Anne de BEAUJEU, Paris, 1980, éditions Taillandier. Excellent ouvrage, parfaitement documenté, impartial, l’un des meilleurs sur le sujet.

DREZE J.P., Raison d’Etat, raison de Dieu, Politique et mystique chez Jeanne de France, Paris, 1991, éditions Beauchesne. Cet ouvrage sur un personnage oublié, étroitement associé à l’histoire de la Bretagne, Jeanne de France (fille du roi Louis XI, elle a été mariée avec Louis d’Orléans, futur Louis XII, jusqu’à son divorce en 1498), est particulièrement intéressant, car il s’agit d’une thèse de théologie, écrite par un prêtre, avec de longs développements sur la validité du mariage de Louis XII, et les circonstances rocambolesques de son divorce, qui a permis son union avec Anne de Bretagne, en janvier 1499. Indispensable. plusieurs entretiens personnels entreM. DREZE et le docteur MELENNEC.

 

GABORY Emile, Anne de BRETAGNE, Duchesse et reine, Paris, Plon 1940. Ourage très précis, très fouillé. L’auteur est  …

Ce livre est très bien documenté. GABORY est un historien honnête et estimé. Malheureusement, il cède à la manie de l’époque : la « religion » nationale française étant parfaitement enracinée dans les esprits à l’époque ou il écrit, il sacrifie à cette religion fausse, en feignant de croire que la destruction de la Bretagne était écrite dans les faits, et surtout qu’elle a été bénéfique tant pour la Bretagne que pour la France. Fautes inexcusables pour un historien de cette qualité, il feint de croire que les Bretons ont souhaité leur annihilation par la France, et que Anne de Bretagne en a été l’artisan, alors qu’elle a fait rempart toute sa vie pour que cela ne se produise jamais.

 

LABANDE-MAILFERT Yvonne, Charles VIII, Fayard, Paris, 1986. Ouvrage excellent. Yvonne LABANDE-MAILFERT est l’une des meilleures spécialistes de Charles VIII.

LE ROUX de LINCY, Détails sur la vie privée d’Anne de BRETAGNE, femme de Charles VIII et de louis XII, Paris 1850, bibliothèque de l’école des chartes, volume 11, numéro 1.

LE ROUX de LINCY,

 

LE PAGE, Dominique, Pour en finir avec Anne de Bretagne, Actes de la journée d’études organisées aux Archives départementales de Loire-Atlantique, le 25 mai 2002, Nantes 2004. Etude très conventionnelle, mais qui contient plusieurs erreurs, qui tiennent au fait que M. LEPAGE, auteur par ailleurs d’une thèse très fouillée et remarquable sur les finances et politique en BRETAGNE au début des temps modernes (1491-1547), sous la présidence de Jean KERHERVE, ne connait ni le  droit médiéval, ni la science politique, ni le droit constitutionnel. L’une d’elle, grave, commune à tous les historiens, sans exception : la Bretagne médiévale est un Etat totalement et absolument souverain. M. LEPAGE n’a pas lu l’étude magistrale de Marcel PLANIOL tome III, pages 51 à 92, si définitive qu’elle ne pourra être surpassée par personne en pertinence. J’ai effectué les mêmes recherches que PLANIOL, et confirme ses conclusions; j’ai résumé mes travaux sur la souveraineté médiévale de la Bretagne dans le Livre bleu de la Bretagne (pages 38 à 44), pour rendre ce concept de souveraineté enfin accessible aux nons spécialistes, aux historiens surtout.

NASSIET : idem. Historien honnête, réputé tel. Mais non juriste encore. Une erreur parmi d’autres, mais grave : Le « contrat » signé entre Louis XI et Nicole de Brosse, par lequel celle-ci est censée céder ses droits sur la Bretagne est non seulement nul de nullité absolue, mais juridiquement inexistant : ladite Nicole ne possède aucun droit sur la Bretagne; le Duché, Etat souverain, n’est ni cessible ni vendable, ni en aucun cas la « propriété » d’une personne quelconque ….

 

MAULDE LA CLAVIERE, René de, Louise de Savoie et François Ier, Paris 1895, éditions Perrin. Toutes les publications de cet auteur, véritable érudit, sont précieuses, mais malheureusement introuvables, hors de quelques bibliothèques (dont la mienne). Cet ouvrage, par les détails de la vie d’Anne de BRETAGNE, confirment ce que les auteurs du temps ont écrit sur elle, particulièrement sur son austérité, son sens de la gestion et de l’économie, sa morale intransigeante, sa piété. Ils ne négligent en rien ses défauts, dont le principal – le seul, peut-être -, est sa rancune, mais seulement dirigée contre ses ennemis et ceux qui ont agi contre elle et la Bretagne : une qualité, en somme, plus qu’un défaut.

MAULDE LA CLAVIERE, René de …Procédures politiques ..Ouvrage monumental, passionnant, introuvable ces dernières années, actuellement consultable sur la toile, avec des pièces probantes précieuses, mais en latin non traduit en français. Pour nous, il confirme les traits de caractère d’Anne de Bretagne : ténacité incroyable de la Duchesse dans la volonté de faire condamner Rohan, maréchal de Gié – Rohan, son ennemi et celui de la Bretagne; sensibilité extrême sur ce qui est dû à son rang de Duchesse de Bretagne et à son pays; attachement à la Bretagne (Rohan, qui a servi plusieurs rois de France, est à ses yeux un traître à la Bretagne, qui a manqué gravement au Duc son père, et à elle-même ..). Volume de l’ouvrage : 1444 pages. Bon courage, messieurs les historiens. Un très grand nombre de documents sont écrits en latin : non accessibles, donc, pour les non-latinistes.

MICHELET Jules,

 

MELENNEC Louis, Recherches historiques sur Anne de BRETAGNE, notes manuscrites non publiées (plusieurs centaines de pages).

MELENNEC Louis, La personnalité d’Anne de BRETAGNE, au regard des lettres, des archives, des correspondances diplomatiques, de ses actes politiques, des traités, des témoignages du temps, confrontés aux données de la psychologie moderne, et de la science caractérologique. Conférence faite à Nantes, au manoir de la Touche, le ….. (notes manuscrites, non publiées).

MELENNEC Louis, Le livre bleu de la Bretagne, deuxième édition, Association bretonne de culture, 2013. Ce petit ouvrage, de 96 pages, est trompeur par son apparence. Il fut terminé en 2009, rapporté et remis aux congressistes de la FUEN à Bruxelles. Qu’on ne s’y trompe pas : destiné aux congressistes, et aux Bretons qui éprouvent de lire plus de dix lignes à la fois, c’est un résumé de trente années de recherches serrées dans les archives, un authentique petit traité d’érudition, qui, sous un volume médiocre, permet au lecteur curieux ou pressé de connaître en moins de trois heures l’essentiel de l’histoire de la Bretagne, et de comprendre à quel point ce pays a été bafoué, trompé et humilié par la France. Les références, qui représentent plus de trois fois le texte, ont été provisoirement expurgées, à la demande de l’éditeur.

MINOIS Georges, Anne de BRETAGNE, Fayard, Paris, 1986, 1990. Ce n’est pas son manque d’érudition qui est reproché à M. Georges MINOIS. Son épaisse biographie d’Anne de Bretagne est bien écrite, d’un style sobre mais alerte, dans une langue élégante. Sa documentation est abondante, et bien venue. Les citations sont nombreuses, la plupart très intéressantes. Malheureusement, sans aucune justification, l’auteur épanche au long des pages une véritable haine, une hargne étonnante à l’égard de l’héroïne des Bretons. A-t-elle tué, assassiné, provoqué des guerres, volé le patrimoine d’autrui ? Rien de tout cela … Futile, dépensière, agressive, caractérielle, cruelle, rancunière, se servant de son duché pour ses ambitions personnelles, faussement croyante – en réalité superstitieuse -, faussement généreuse (l’argent volé au peuple ne coûte rien à dépenser, sic), voila quelques traits du caractère d’Anne de Bretagne, revu et corrigé par l’auteur. Tout cela est démenti par les documents, les actes, les témoignages du temps. Le portrait d’Anne de BRETAGNE, décrit par M. MINOIS, est strictement faux, d’une partialité ABSOLUE. Il est étrange qu’un historien se laisse glisser à de tels excès, qui ruinent toute une carrière, et jettent le discrédit sur tous ses livres, même s’il en existe de bons (?)

S’agissant de l’histoire de la Bretagne, M. MINOIS n’en est pas à une erreur près : selon lui :

– la nation bretonne n’existe pas (erreur : le peuple breton est décrit dès l’antiquité, les nations ne sont pas une création récente, elles ont toujours existé);

– la Bretagne est un « fief de la France » (erreur : la Bretagne se constitue elle-même, comme la France et tout autre Etat, non par la faveur de la France, mais en opposition contre elle); pour savoir ce qu’est un fief, il faut impérativement connaître le droit médiéval;

– le Duc est un sujet du roi de France (erreur : il est son égal juridiquement, étant souverain dans son pays comme le roi de France l’est dans le sien);

– l’hommage des Ducs est la traduction de la sujétion du duché à la France (erreur monumentale : c’est un contrat, comportant pour le Duc comme pour le Roi des obligations réciproques et égales, même si le roi de France occupe une place plus élevée dans la hiérarchie des honneurs); les pouvoirs du gouvernement ducal résultent d’une usurpation sur les droits du roi de France (erreur : le Duché est souverain, c’est la France qui tente, en permanence, d’empiéter sur les prérogatives bretonnes, tentatives qui échouent, toutes) … Etc.

Je ne vois qu’une hypothèse explicative : la sensibilité de l’auteur. Vivant en Bretagne, a-t-il été victime de la férocité des Bretons ?  » L’homme est un loup pour l’homme; en Bretagne, c’est bien pire « , m’a confié Gérard GAUTIER, ancien conseiller régional, au cours d’une émission radiophonique : ce qui est vrai. L’amertume de M. MINOIS se lit dans toutes ses pages. C’est une mauvaise chose pour un historien. On a le droit d’être amer, et même passionné. Mais il ne faut pas interpréter les faits à travers ses propres sentiments. L’historien doit se placer dans le rôle et dans l’attitude du psychanalyste : à distance du sujet, que l’on regarde à travers la vitre ou la vitrine. Exercice difficile, il est vrai, pour la Bretagne, pays de déraison, sinon de folie.

QUILLET Bernard, Louis XII,

TOURAULT Philippe, Anne de BRETAGNE, Paris,     éditions Perrin. Cet ouvrage est honnête, bien documenté. C’est le seul, à notre connaissance, que l’on puisse recommander à l’heure actuelle.

 

 

 

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REFERENCES ET PREUVES.

LA FISCALITE de la BRETAGNE SOUVERAINE : l’abolition totale de la stupide fiscalité française .

 

 

LES HALLUCINANTS EFFETS PERVERS DE LA FISCALITE FRANCAISE.

La France est-elle malade de sa fiscalité ? Souffre-t-elle d’une PATHOLOGIE FISCALE GRAVE, comme osent enfin l’écrire des journaleux qui découvrent cette vérité hélas évidente depuis plus de trente ans (Le Monde, 2 mai 2013), qui ont été la cause certaine et directe du désastre fiscal que les experts – même les moins avisés – ont diagnostiqué depuis longtemps, et qui ont non seulement applaudi aux taxations les plus absurdes (des centaines d’impôts inutiles, dont le pervers et très nocif ISF), aux gâchis les plus évidents (l’assistanat sous toutes ses formes, les dépenses absurdes de certaines municipalités …), mais qui, en poussant au pouvoir de quasi-débiles, ont applaudi, causant eux mêmes la fuite fiscale des contribuables excédés, un mécontentement de toute la population, y compris celle qui n’est touchée que par les impôts indirects, de plus en plus lourds, de plus en plus apparents, de plus en plus douloureux ?

C’est PIRE QUE CELA : la France est malade de son système politique corrompu, à base de faveurs distribuées à ses clients, DE L’INCOMPETENCE EFFARANTE DE CEUX AUXQUELS LES ELECTIONS donnent une courte majorité, et qui, cela étant fait, se disputent les postes, les prébendes, les faveurs de toutes sortes, gaspillent sans que leur responsabilité puisse être mise en cause, et polluent de leur nullité tout l’espace public.

La France est malade de ses citoyens, parmi les plus bêtes du monde (les  » veaux « , selon le général de GAULLE, qui s’y connaissait en matière de bestiaux de tous acabits), qui laissent sans broncher les médias nationaux financés par leurs deniers entre les mains d’une caste journaleuse, ignare et sans culture aucune, débiter des sottises chaque jour que Dieu fait, désinformant le pays, et qui contredit ouvertement, sans fard, le  pays réel, qui se partage d’une manière régulière, à peu près à égalité, entre la droite et la gauche, au fil des scrutins ?

Depuis un an, l’arrivée au pouvoir d’une équipe d’une rare indigence, a permis aux Français – et aux pays européens – de subir à hautes doses des cours de perfectionnement sur ce qu’est une fiscalité stupide, désordonnée, instable, surtout excessive, fondée sur quelques principes débilissimes .. Au lieu de cibler l’incompétence des politiques, des idéographes, de l’administration, des responsables des dépenses inutiles, principaux responsables de l’évasion fiscale, ce sont les citoyens qui sont jetés sur le banc des accusés : on les tond, on les accuse, on les pousse à s’expatrier, on les pourchasse. Un malaise profond s’est emparé de toute la société française, pour cause de sottise chronique et d’incivilité de ceux qui, sans aucune compétence pour cela, sont placés aux commandes. On se souvient du jardinier de La Fontaine. Le maître des lieux, harassé, avait décidé de se reposer à l’ombre d’un arbre. Vint un frelon, ou quelqu’autre insecte venimeux. Il se mit à tournoyer autour de la tête du maître. Ce que voyant, le brave jardinier, se saisit d’une grosse pierre, et, pour protéger l’homme menacé, projetant sur l’insecte qui s’était posé sur le front de sa victime, lui écrasa la tête et l’animal en même temps.

Voila bien la pièce que jouent depuis un an les deux génies au pouvoir. Voila ce qu’est devenu la France sous l’empire des imbéciles.

Les communistes ont tué deux cents millions d’innocents. Les socialistes, chaque fois qu’ils arrivent au pouvoir, détruisent de fond en comble le tissu économique, la confiance, tout l’édifice social : ce sont les huns, les mongols des temps modernes.

Une onde de vertu secoue soudain la France ! Quel bonheur ! (???).

La Bretagne va-t-elle être touchée par la grâce divine ? Des rumeurs circulaient la semaine dernière sur M. Laurent FABIUS, sur le compte bancaire prétendu qu’il détiendrait en Suisse. M. CAHUZAC, au cours de sa prestation fort remarquée, dans la position christique du pénitent, légèrement penché en avant, les mains osseuses obstinément croisées comme celles de Jésus – mais d’un pénitent glacial, d’une insincérité absolue, fort préparé par ses conseillers en communication – vient de faire indirectement allusion à la Bretagne, saisie à son tour, dans un élan patriotique, de doutes cruels. Si l’on en croit le journal le Monde – édition du 18 avril, page 18, colonne troisième -, commentant à haute voix les déclarations fiscales de ses partenaires au gouvernement, il aurait apostrophé dans les termes suivants la bretonne la plus sympathique, mais la moins célèbre de la planète politique :  » Dis-donc, Marie-Lou, la déclaration de ton mari : n’a t-il pas oublié un zéro dans le chiffre final ? «  Les services fiscaux bretons se seraient saisis du dossier : ce qui ne peut-être, car ce sont des rumeurs, des moeurs de sauvage, plus encore : la Bretagne est terre de Vertu, de Foi, et de Pardon(s), qui ignore le mensonge et la tricherie : les Bretons sont des SAINTS. La Bretagne toute entière s’indigne. La municipalité de Nantes réagit : on lui avait agressivement fait procès de n’avoir pas même apposé une plaque sur ses murs, commémorant les 5000 noyés dans la Loire, la débauche de cruautés criminelles perpétrées par les armées françaises en Bretagne et en Vendée, les 150 000 victimes de 1793-1794, les destructions des habitations de Loire atlantiques (un quart à un tiers selon Reynald SECHER). Elle a réagi, et, pour réparer ses oublis sélectifs, a dépensé une somme phénoménale – 9 millions d’euros -, pour construire, aux frais du contribuable breton, un monumental Mémorial, pour que soit flétrie à jamais l’oeuvre esclavagiste des Bretons, et de leur capitale : Nantes. Cela ne vaut-il pas une plaque commémorative aux victimes du génocide, qui n’aurait coûté que quelques dizaines d’euros ?

Merci, monsieur AYRAULT. Toute la Bretagne vous est reconnaissante. En plus de la gratitude que vous doit maintenant la France, après ce parcours brillantissime d’une année, c’est une croix bien lourde à porter.

On dit que cela constitue une FAUTE GRAVE, et qu’un jour, il y aura procès en justice pour mettre en cause – civilement et pénalement – les responsables de cette infamie : la Bretagne se souviendra de tout.

Comme le dit l’adage bien connu, « En Bretagne, il ne pleut que sur les CONS ».

Le rapport avec Marie-Lou LE BRANCHU ? Ne cherchez pas : il n’y en a aucun.

http://www.site.louis-melennec.fr/fete_ministere.htm

 

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RELEXIONS SUR L’AFFAIRE CAHUZAC.

Quelles réflexions, après tant de commentaires, peut-on encore faire sur l’ affaire CAHUZAC ?

LA PREMIERE REFLEXION est que l’affaire Cahuzac est symptomatique de la corruption généralisée du système politique français. Ce que j’ai dit et répété dans ce blog depuis des années, pour connaître cette corruption depuis … 1960. Non sur la foi de ragots, mais de témoignages de témoins sûrs, contraints de verser à certains ministres en exercice de grosses enveloppes bourrées de billets, ou mêlés directement à des affaires touchant de près le monde politique …
C’est à Nantes, ou je venais commencer mes études en faculté, que j’appris d’une parente que son mari, industriel en Alsace-Lorraine, s’était rendue personnellement à Paris, pour remettre entre les mains d’un des principaux ministres d’alors, plusieurs fois président du conseil, des espèces d’un montant élevé. Inutile et impossible de citer des noms : les journalistes sont en train de la faire, avec des éléments probants non contestables …
Lors de l’arrivée des socialistes, en 1981, d’après les confidences qui me furent faites, le phénomène marqua un rebond important : « Ils n’ont pas été au pouvoir depuis de longues années, ils ne pensent qu’à ça, ils sont particulièrement voraces … » Des noms étaient cités, des renseignements sur les fortunes mises à l’abri en Suisse et ailleurs. Les fortunes en cause, appartenant à des personnages situés au sommet de l’Etat – ce qui mérite d’être vérifié, et le sera sans doute, malgré l’ancienneté des faits -, étant bien plus considérables que celles, minuscules, de M. CAHUZAC. Les deniers des citoyens étaient outrageusement gaspillés. On rappelait que M. Michel DEBRE, premier ministre du général de GAULLE, voyageait souvent en première classe sur les lignes régulières, mais que tel premier ministre socialiste, tenait à sa disposition personnelle DEUX AVIONS, en permanence. Le reste était à l’avenant. S’agissait-il d’ allégations ? Je n’ai jamais eu les preuves en mains; il eut été dangereux, d’ailleurs, pour quiconque, de s’en servir, le cas échéant. Mais cela était notoire, connu de tous. Il est à espérer que la presse va enquêter sur les « barons » de ce régime, comme sur celui de la droite, et qu’on ne se limitera pas à la période actuelle ni à la période récente. Des rumeurs ont circulé sur les CHIRAC, sur les HOLLANDE, sur beaucoup d’autres, dont M. Laurent FABIUS, ancien premier ministre  … Attendons les enquêtes et les investigations judiciaires.

LA DEUXIEME REFLEXION est que Jérôme CAHUZAC paye pour les autres. Il est vrai que son cas est particulièrement scandaleux. Mais il est nécessaire que les investigations conduisent à la cohorte des malfaisants, et qu’ils soient punis …

LA TROISIEME REFLEXION concerne la gouvernance désastreuse de l’Etat français. Si la fraude fiscale n’en est pas la conséquence dans sa totalité, le caractère délirant de la fiscalité française est très largement l’une des causes principales de la fuite des capitaux et des patrimoines à l’étranger. Selon certaines estimations, les avoirs français dissimulés atteindraient 600 milliards d’euros, ce qui représente 60 milliards de recettes fiscales perdues. L’évasion fiscale est devenue un modèle économique. Nul doute que les personnes et les entreprises poussées à ces extrémités, préfèreraient rester en France si ce pays leur inspirait confiance.

LA QUATRIEME REFLEXION est qu’il est grand temps de rendre les ministres responsables de leur gestion, pas seulement au plan politique, mais au plan pénal et au plan civil, comme nous le réclamons depuis quarante ans au moins.

 

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LA BRETAGNE SOUVERAINE, ET SA FUTURE POLITIQUE FISCALE. QUELLES LECONS LA BRETAGNE SOUVERAINE DOIT TIRER DE CETTE FRANCE SCANDALEUSE ET CORROMPUE ?

 

1 – LE JEU DEMOCRATIQUE DOIT ÊTRE REDEFINI. Les élections périodiques, préfabriquées, ne sont en rien un témoignage de démocratie. La démocratie française n’existe pas, elle n’a jamais existé. Il ne peut être question de confier le pouvoir en Bretagne, à des nullités comme ceux qui ont occupé le sommet de l’Etat français au cours de ces dernières mandatures ..

2 – DES MESURES STRICTES DOIVENT ÊTRE ENONCEES PAR LA CONSTITUTION BRETONNE POUR LIMITER LES EFFETS DU CLIENTELISME.

Un greffeur de cheveux mondain, comme le docteur Cahuzac, n’a pas vocation, sauf exceptions, à occuper des fonctions aussi importantes que le ministère des finances ou de la fiscalité. Un individu qui a reçu comme seule formation un diplôme de professeur de langues, comme le sieur Ayrault, ne peut diriger un gouvernement étatique, à moins qu’il ait prouvé ses capacités à le faire …..

La distribution des postes et des fonctions dans l’Etat, dans l’administration et ailleurs, doit être le reflet des préférences politiques que les citoyens ont exprimé par leurs suffrages lors des élections auxquelles ils ont participé. Si la population se répartit, pour moitié entre les forces de droite et les forces de gauche – ce qui est les cas en France comme en Bretagne -, il est foncièrement anti démocratique que telle administration, tel corps de l’Etat, soient majoritairement peuplés de personnes qui se réclament ouvertement de tel parti – de droite ou de gauche -, alors que le corps électoral s’est majoritairement exprimé, d’une manière répétitive, pour un équilibre dans la répartition des fonctions et des responsabilités. Un Haut Comité – à l’image de ce qui existe dans la magistrature -, doit veiller à l’équilibre démocratique.

3 – LES POSTES MINISTERIELS DOIVENT IMPERATIVEMENT ÊTRE CONFIES A DES PERSONNES COMPETENTES.

Un exercice professionnel prouvé, sérieux, avéré, apprécié et évalué par des professionnels et des citoyens, doit être exigé des postulants. Non pas d’avoir occupé des fonctions ministérielles, qui ne confèrent qu’un expérience médiocre ou nulle.

Un « examen » de passage devant une grande commission doit être imposé aux personnes pressenties pour occuper non pas seulement les fonctions politiques, mais de toutes les autres fonctions ..

Le parachutage des ex-ministres ou hauts fonctionnaires de l’Etat dans des fonctions pour lesquelles ils n’ont aucune compétence, doit être sévèrement sanctionné, par la destitution des intéressés, la mise en cause de leur responsabilité, et de celle qui les ont nommés dans leurs fonctions.

Au niveau des régions, des départements, des communes, création de commissions ayant pour but de mettre en évidence la distribution clientéliste des fonctions, et de sanctionner – durement – ces pratiques.

4 – S’AGISSANT DE LA FISCALITE, les impôts bretons doivent strictement être redéfinis, avec un ANTI-MODÈLE ABSOLU : L’EFFARANT DESORDRE ET LA GABEGIE FRANCAIS.

– Le système kafkiaen français doit être un repoussoir permanent pour les Bretons, qui en sont victimes depuis cinq siècles.

– les 300 et quelques impôts français doivent être remplacés par MOINS DE DIX IMPÔTS SIMPLES, TRANSPARENTS .. Une administration spéciale doit être créée, des enseignements spécialisés dans les universités et les grandes écoles pour étudier les effets nocifs de la multiplication étouffante des lois, décrets, et autres textes, afin d’élaborer en permanence les principes et les méthodes qui permettront de supprimer les textes inutiles, et de rétablir en permanence l’unité du droit, à partir des principes généraux, et des grands principes admis et proclamés par les déclarations universelles des droits, le droit européen, les grandes décisions des tribunaux internationaux …

– La concurrence fiscale entre les Etats doit rester un principe fondateur de la fiscalité bretonne. Comme pour toutes les autres branches de l’activité humaine, la concurrence est une garantie de gestion meilleure, l’uniformisation une voie vers l’exploitation des citoyens, et de tous les abus. Elle empêche le totalitarisme des Etats chroniquement endettés par le fait de leur mauvaise gestion fiscale, et induit la recherche de meilleures méthodes dans d’autres Etats mieux gouvernés.

– La Bretagne doit absolument jouer, au PLAN MONDIAL, sa carte fiscale. Elle doit se placer délibérément, d’une manière voulue et pensée, dans l’excellence, en s’inspirant, des grands exemples mondiaux, et des qualités et des défauts avérés des systèmes actuels :

. Refus absolu d’accueillir en Bretagne les produits de la fraude fiscale, du blanchiment de capitaux, des activités illicites et notoirement nocives, en particulier  le trafic de drogues, le pillage des ressources des Etats par les clans au pouvoir, les pouvoirs maffieux, etc.

. Interdiction absolue pour les financiers de jouer à leur profit et de mettre en péril les capitaux gérés au nom des déposants.

. Mettre toute la fiscalité en accord avec le principe général du droit, selon lequel les citoyens doivent être égaux devant la loi et les charges publiques : dispenses d’impôts accordées très rarement – sauf pour les bas revenus -, instauration, comme dans de nombreux pays, d’un impôt à taux unique, avec suppression de l’impôt progressif (voir notre précédent article).

. Suppression radicale de l’ISF – comme dans tous les pays d’Europe -, impôt stupide, discriminatoire, frappant une catégorie spécifique de citoyens – les plus productifs de richesses -,  contre-productif, fondé sur la jalousie sociale et sur la méconnaissance ABSOLUE des règles d’une fiscalité productive, consentie, équilibrée. La France est la seul pays en Europe qui maintient cet impôt imbécile.

. Le but affiché doit être de faire des établissements financiers bretons parmi les meilleurs du monde, sinon les meilleurs, par les garanties de saine gestion offerts aux citoyens, aux industriels, aux investisseurs ..

. La Bretagne doit se situer dans les tous premiers rangs par la solidité et la fiabilité de ses institutions financières. Elle doit se hisser dans les premiers rangs des gérants des fortunes mondiales, et concurrencer ouvertement sur ce terrain la Suisse (encours de 2100 milliards de dollars en 2011, soit 1606 milliards d’euros), Le Royaume-Uni, Hongkong, Singapour, Les Caraïbes et le Panama, Les Etats-Unis, le Luxembourg ..

. La Bretagne doit se situer au premier rang mondial pour la moralité de son système financier et fiscal … Elle n’a aucune raison, parce que des Etats comme la France ne savent RIEN gérer sainement, gaspillent d’une façon effarante les ressources fiscales de ceux qu’elle dénomme par dérision ses citoyens, de s’aligner sur ce pays mal géré pour l’empêcher de bénéficier de l’afflux des étrangers qui trouveraient en Bretagne une gestion saine, équilibrée, modérée, morale.

Un état tentaculaire et totalitaire n’a aucune vocation à imposer ses méthodes de gabegie fiscale, parce qu’il détient la force, et d’empêcher les plus petits Etats de faire mieux que lui, et de le contraindre, au contraire, de s’aligner sur les méthodes de gestion plus saines et plus économiques qu’ils appliquent eux-mêmes.

L’une des meilleures arme contre l’évasion fiscale est une fiscalité raisonnable, modérée, rationnelle, stable. La Bretagne doit afficher ouvertement sa volonté, en réalisant cet objectif, d’attirer à elle les détenteurs de capitaux, qui s’injecteront avec le plus grand profit dans notre économie.

 

 

A LIRE ABSOLUMENT : LES DOSSIERS DU CONTRIBUABLE :

REQUISITOIRE contre les dépenses inutiles DES MAIRES . Cet opuscule, admirablement documenté, devrait induire des procès citoyens contre les maires qui gaspillent outrageusement les deniers de leurs électeurs. prix : 4 euros 50. Adresse : Contribuables associés, 42 rue des jeuneurs, Paris (75002). Contribuables associés ne se cache plus de vouloir induire, par une information rigoureuse, un programme de procès contre les municipalités qui dépensent inconsidérément les contributions des électeurs.

Au nom du fisc. Ouvrage remarquable, très accessible, impitoyable. Prix : 15,90 euros. Son contenu devrait faire l’objet d’un enseignement obligatoire dans toutes les écoles de France, toutes obédiences confondues. Même adresse.

 

 

LE PROGRAMME FISCAL DE CLAUDE REICHMAN LORS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2002.

Claude Reichman fut candidat aux élections présidentielles de 2002. Ses chances d’être élu étaient minces. Mais son programme était lumineux, j’y fus étroitement associé …

……

(A suivre …)

……………….

LA FRANCE VIOLE, EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE, D’UNE MANIERE PERMANENTE, LE DROIT DES NATIONS QU’ELLE TIENT CAPTIVES DANS SES FRONTIERES, SANS LEUR CONSENTEMENT, SANS LES AVOIR JAMAIS CONSULTEES SUR RIEN.

LE SCANDALE DE LA NON REUNIFICATION DE LA BRETAGNE ET DE LA NON RATIFICATION DE LA CHARTE DES LANGUES PERSECUTEES.

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Louis MELENNEC docteur en droit, diplômé d’études supérieures de droit public .

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MICHELET, 1833, Tableau de la France :

«  La Bretagne est une colonie comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe ».

«  Cette race de Béliers a toujours été heurtant sans rien trouver de plus dur qu’elle-même. Elle a fait front tour à tour à la France et aux ennemis de la France ».

«  La nature est atroce, l’homme est atroce …  N’espérez pas arrêter ces loups, ils pilleraient tranquillement sous le feu de la gendarmerie… L’homme est dur sur cette côte. Fils maudit de la création, vrai Caïn, pourquoi pardonnerait-il à Abel ? 

A lire absolument :

Le décervelage des Bretons par la France au XIXème siècle, par Louis Mélennec (google). http://blog-louis-melennec.fr/2010/04/

A écouter absolument :

I – LA PRETENDUE DEFENSE DE «  L’UNICITE  » DU PEUPLE FRANCAIS PAR LE CONSEIL D’ETAT, dans son  » avis du 5 mars 2013.

J’ai annoncé ici, il y a peu, que les journalistes français – accessoirement les parlementaires français, encore engoncés dans les fausses certitudes qu’on leur a enseignées jadis à l’école de  » La  » République, sur les origines mythiques de la France -, allaient bientôt découvrir la vérité : que les nations périphériques ont été annexées par la violence, et des malversations de toutes sortes. Et que, comme jadis ils découvrirent que l’Algérie, le Cambobge, le Tonkin, la Cochinchine … furent intégrées dans l’Empire français de la même manière, ils vont réaliser que la France n’est pas chez elle dans ces pays. 

On aurait volontiers dissimulé ce qui vient de se passer au Sénat : le rejet par la République du principe qu’elle invoque à chaque instant : le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, en l’espèce : le droit des Bretons à réunifier leur territoire national, amputé de son joyau – la Loire Atlantique – par le régime de Vichy, en 1941.

Mais le débat prospère : cette fois, les naïfs Bretons se rebellent : ils ont compris qu’on les trompe, et que, cette fois, le vase déborde.

Voici l’article du journal le Monde, publié le 27 mars 2013 :

 » SOLLICITÉ par le gouvernement sur la ratification de la charte des langues régionales, le Conseil d’Etat a rendu son avis le 5 mars. Celui-ci reprend les arguments invoqués dans un précédent avis, le 24 septembre 1996, lorsque la France voulait cosigner la charte.

Le Conseil d’Etat expliquait alors que les principes historiques du droit français étaient difficilement conciliables avec la charte. Il s’opposait aux obligations prévues dans les articles 9 et 10 prévoyant un droit à l’utilisation des langues minoritaires dans les rapports avec la justice et les autorités administratives. Ces articles, estimait-il, étaient incompatibles avec l’article 2 de la Constitution, qui stipule que  » la langue de la République est le français « . Ils iraient, selon lui, contre le principe d' » unicité du peuple français « .

Ce nouvel avis, moins circonstancié que celui de 1996, tient en à peine une vingtaine de lignes. Il considère que, même si la France n’a signé que la partie II de la charte et qu’elle a émis des réserves sur la partie III – dans laquelle sont intégrés les articles 9 et 10 -, le principe qui sous-tend l’écriture de la charte est difficilement conciliable avec les principes de la République. Il estime que la charte va engager des droits différents en fonction de locuteurs qui exciperont, ou non, du droit à l’utilisation d’une langue minoritaire dans leurs rapports avec les autorités administratives ou judiciaires. Le Conseil d’Etat défend une vision  » indifférenciée  » des rapports entre les citoyens et les autorités de la République. C’est son rôle.« 

En clair : ces peuples ploucs n’ont aucun droit à réclamer, s’agissant de leurs langues – dont deux au moins, la bretonne et la basque, sont bien plus anciennes que le français -; ils doivent s’honorer de parler la langue universelle, celle qui leur a été imposée par la violence : que ces manants passent leur chemin, et qu’ils aillent se faire voir ailleurs …

Ainsi donc, M. HOLLANDE – décoré depuis peu par de nombreux internautes du joli nom de HOLLANDOUILLE Ier -, comme autrefois ses prédécesseurs, M.M. MITTERRAND, CHIRAC, SARKOSY, se parjure en déclarant, prenant appui sur cet avis absurde du Conseil d’Etat, que la France, maintes fois condamnée pourtant de ce chef, ne ratifiera pas la Charte dite   » des langues minoritaires « .

Mais les temps ont changé. Et les médias retrouvent leur appellation de MERDIAS, tandis que les journaleux deviennent des  » journalopes « .

 

 II – COMMENTAIRE JURIDIQUE DU DOCTEUR MELENNEC : LA FRANCE VIOLE DELIBEREMENT LE DROIT INTERNATIONAL . ELLE BAFOUE OUVERTEMENT LES DROITS DES MINORITES NATIONALES.

Les Institutions et organisations internationales (L’ONU, L’UNESCO, LE CONSEIL DE L’EUROPE, L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL  ….), ont élaboré depuis 1945 un corpus très important de textes définissant les DROITS INCONTOURNABLES des MINORITES NATIONALES, et DES PEUPLES AUTOCHTONES. Ces textes n’énumèrent pas des principes philosophiques, mais des normes juridiques, qui font également parties des valeurs universelles, et des principes généraux du droit : en tant que telles ces normes ont force obligatoire.

Le texte fondamental, en la matière, est la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales, ou ethniques, religieuses et linguistiques, adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU, dans sa résolution 47/135 du 18 décembre 1992.

 

http://www2.ohchr.org/french/law/minorites.htm

Un autre texte, tout aussi important, est la Déclaration sur les droits des peuples autochtones1  adoptée le 13 septembre 2007 à New York par l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU).

 

http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/documents/DRIPS_fr.pdf

Aux termes de l’article premier de la déclaration de l’Assemblée générale du 18 décembre 1992 de l’ONU :

 » 1. Les Etats protègent l’existence et l’identité nationale ou ethnique, culturelle, religieuse ou linguistique des minorités, sur leurs territoires respectifs, et favorisent l’instauration des conditions propres à promouvoir cette identité.

 » 2. Les Etats adoptent les mesures législatives ou autres qui sont nécessaires pour parvenir à ces fins. « 

Les dispositions de ces textes sont appliquées – au moins en partie -, aux Etats-Unis (au bénéfice des nations indiennes), au Canada (au bénéfice des inuits et des nations indiennes), en Australie (au bénéfice des nations aborigènes), et dans de nombreux autres Etats civilisés. Le pays auto-proclamé des des droits de l’homme ne fait pas partie des Etats civilisés qui protègent les minorités qu’elle tient sous sa coupe : une des premières puissances coloniales jusqu’en 1960, elle les écrase, selon ses traditions, de son totalitarisme.

Les nations minoritaires et les peuples autochtones possèdent, AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL, des prérogatives inviolables :

. Le droit au territoire,

. Le droit à la culture,

. le droit à la langue,

. le droit à la transmission de la culture, de la langue, des valeurs,

. le droit à l’auto-gouvernance …

. le droit à l’auto-détermination.

LA FRANCE, bien entendu, n’a souscrit à aucun texte international la contraignant à mettre ces dispositions fondamentales en application. Les  » journaleux « , à l’exception de quelques uns, ignorent tout de cette question des minorités. Bien peu savent que les Basques, les Bretons, les Alsaciens, les Corses …. sont des nations authentiques, dépouillées de leurs droits, et bafouées.

Mais cela n’a aucune importance.

La France a-t-elle le droit de se mettre en dehors des principes consacrés par le droit international ? A-t-elle le droit de faire voter par son Parlement des lois qui ont pour effet de dépouiller les nations qu’elle enserre dans ses frontières, par l’effet de cette fumisterie intellectuelle sécrétée en 1789, celle de la prétendue unicité de  » la  » nation française ?

EN AUCUN CAS : les constitutions des Etats – la constitution française en particulier – ne sont plus, en France comme ailleurs, au sommet de la hiérarchie des normes de droit. Le principe de supériorité du droit international sur le droit des pays membres de la communauté internationale – tous les pays de la terre, donc -, implique, ce principe étant absolu, que le droit international a une autorité supérieure à tous les textes juridiques de ces pays, qu’il s’agisse de leurs constitutions, de leurs lois, des règlements, des décisions des tribunaux. Ce principe et sa portée ont été affirmés et précisés maintes fois par les juges internationaux.

En violant quotidiennement les droits sacrés des nations et peuples qu’elle tient prisonniers dans ses frontières, sans leur consentement, LA FRANCE EST HORS LA LOI INTERNATIONALE.

Ce point est une CERTITUDE ABSOLUE, au regard des textes très nombreux publiés en la matière, et AUX CONDAMNATIONS NOMBREUSES VISANT EXPLICITEMENT LA FRANCE, notamment par l’ONU, le Conseil de l’Europe, la FUEN, en raison des violations permanentes dont elle se rend coupable

Le Conseil d’Etat sait cela, le gouvernement français sait cela, et se mettent DELIBEREMENT hors la loi internationale en refusant, non pas seulement de ratifier la Charte dite des Langues régionales – qui est d’ailleurs une fort petite chose au regard de l’énorme problème posé par la violation des droits de la nation bretonne, de la nation basque, de la nation corse, de la nation savoyarde, de la nation flamande, de la nation alsacienne …. -, mais en refusant de garantir aux nations minoritaires incluses dans l’hexagone, sans que jamais leur avis ait été sollicité en rien, la jouissance de leurs droits. Le rôle de la France, le rôle du Conseil d’Etat est de faire respecter la droit international, non de le violer.

C’est au regard des TEXTES INTERNATIONAUX, qui s’imposent à la France comme aux autres Etats de la planète, que les droits des nations ci-dessus doivent être reconnus et garantis, non d’arguties aussi absurdes qu’incompétentes.

Le scandale est patent : on ne peut plus le dissimuler. En matière de protection des minorités – rappel étant fait que la Bretagne est majoritaire chez elle, et que la France ne s’y trouve que par la coercition et la violation du droit de ses habitants -, le pays autoproclamé des droits de l’homme est inégalitaire, discriminant, franchement réactionnaire.

AU REGARD DES DROITS DES NATIONS MINORITAIRES, LA FRANCE EST UN ETAT VOYOU.

Je suis EFFARE qu’aucun parlementaire breton n’ait seulement utilisé le seul argument digne, et conforme au droit international :  » Français, votre Nation a des droits; la nôtre possède des droits identiques ; NOUS N’AVONS RIEN A SOLLICITER DE VOUS :  NOUS EXIGEONS : VOUS AVEZ UN DEVOIR ABSOLU : NOUS RESTITUER SEANCE TENANTE CE QUE VOUS NOUS AVEZ VOLE « .

Le présent commentaire est adressé aux parlementaires, aux journalistes, à la presse, en particulier au journal le Monde.

CE A QUOI NOUS VOULIONS AMENER PROGRESSIVEMENT LE DEBAT, DEPUIS DIX ANS.

En commençant ces chroniques, il y a près de dix ans, nous avons clairement annoncé le chemin qui restait à parcourir pour amener les Bretons à la pleine conscience de ce qu’ils sont, et ce que sont leurs droits. L’histoire de la Bretagne était une étape importante, avec l’analyse claire et motivée de ses falsifications par l’Etat prédateur. L’analyse du prétendu traité d’Union a été une phase importante de notre démonstration. Les conflits permanents entre la France et la Bretagne en était une autre. Ces conflits n’ont jamais cessé, et ont repris, avec la renaissance du sentiment national, un tour aigu. Les atrocités commises par la France en Bretagne (les invasions, la destruction de la dynastie, l’anéantissement des Institutions nationales, l’assujettissement de l’économie, les massacres, le génocide brito-vendéen, la colonisation du pays, l’abominable lavage des cerveaux depuis 1789 jusqu’à aujourd’hui …) sont aujourd’hui connues, y compris d’un nombre non négligeable de Français.

Nous voici donc rendus à une phase extrêmement importante de notre démarche : celle du droit international. C’est sur ce terrain qu’il faut se battre. Ce qui importe aux Bretons, ce n’est pas que la France signe ou ne signe pas la Charte dite des langues minoritaires : ON S’EN MOQUE, royalement ! Il relève de leurs prérogatives nationales de restituer – ou non -, à leur langue bretonne son rôle et son importance. En aucun cas le pouvoir étranger de Paris ne doit être mêlé à ce problème.

Les BRETONS ONT MAINTENANT CONSCIENCE QU’AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL, ils ont été et sont spoliés au quotidien par un Etat prédateur redoutable. Les BRETONS SONT SUJETS A PART ENTIERE DU DROIT INTERNATIONAL, comme toutes les autres nations : ILS DOIVENT REPRENDRE CE QUI LEUR A ETE VOLE, ils ne doivent rien demander ni rien solliciter : ILS DOIVENT EXIGER.

Le temps des colonies est FINI.

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LOUIS MELENNEC, EX-CONSULTANT PRÈS LE MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, DOCTEUR EN DROIT.

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Bibliographie brève sur la hiérarchie des normes de droit, et sur l’obligation pour la France de respecter les grands principes du droit international.

. La primauté du droit international sur le droit interne (Google).

. La primauté du droit européen (Google).

. Déclaration universelle de 1948.

. Déclaration sur les droits des minorités nationales, ethniques, religieuses.

. Déclaration sur les droits des peuples autochtones.

. DUTHEILLET de LAMOTHE Olivier, L’influence de la Cour européenne des droits de l’homme sur le Conseil constitutionnel. http://www.echr.coe.int/NR/rdonlyres/8785265C-1579-4321-8A2F-FA2FD37A8708/0/OlivierDutheilletdeLamotheInfluencedelaCEDHsurleConse

. La constitution est-elle toujours au sommet de la hiérarchie des normes de droit ? http://chevaliersdesgrandsarrets.com/2012/04/18/constitution-sommet-hierarchie-normes/

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CORRESPONDANCES ET COMMENTAIRES .

DE M. H.R. (Bouguenais).

Cher Compatriote,
Soyez une fois encore remercié pour votre prompte réaction au sujet des peuples minoritaires de France, dans votre article du 27 courant.
La prochaine étape consistera donc à faire la « bonne » révolution dans ce pays borné.
Respectueusement à vous,

DE MARCEL TEXIER.

 » Il y a mieux: la France est l’un des garants du Traité du 15 mai 1955, rétablissant un Etat indépendant et démocratique en Autriche, Traité dont l’article 7 (introduit à la demande de la France !) fait obligation à l’Etat autrichien de respecter les droits linguistiques des Slovènes et des Croates (voir le fichier joint).

Il faut signaler que cette clause n’avait pas pour but d’affaiblir l’Autriche, considérée comme victime du nazisme et non comme coupable, mais de faire en sorte que le nouvel Etat démarre de manière démocratique. Il faut dire aussi que l’Etat fédéral respecte ce Traité qu’il a intégré dans son droit interne, même s’il l’interprète quelquefois d’une façon restrictive. Les organisations d’extrême-droite, en revanche, s’opposent farouchement à ce Traité et donnent comme modèle…la France ! Feu Jörg Haider était de ceux-là. Naturellement, la France fait la sourde oreille lorsque les associations slovènes ou croates lui demandent d’intervenir, en tant que garant du Traité ….. Nous devons, absolument, larguer les amares .. »

REPONSE. C’est exact. Les minorités slovènes et croates de Carinthie,  Burgenland et Styrie se voient reconnaître par le traité de Vienne du 15 mai 1955, article 7, le droit d’avoir leurs propres organisations, de tenir leurs réunions, de posséder leur presse dans leur propre langue; ils ont droit à l’enseignement primaire en langue slovène ou croate … les programmes scolaires sont revus …. Qui plus est, le slovène ou le croate sont admis comme langue officielle en plus de l’allemand, la terminologie et les inscriptions topographiques  doivent être en langue slovène ou croate, aussi bien qu’en allemand.

Cher Marcel Texier, en soulignant que la France est prise à son propre piège, et qu’on peut lui jeter cela à la figure, tout en reconnaissant que votre lettre est d’un grand intérêt, je ne partage pas votre optimisme quant aux effets qu’on peut en attendre.

La France SE FICHE DE SES CONTRADICTIONS COMME D’UNE GUIGNE. ELLE SE FOUT EN PERMANENCE de la violation de ses engagements les plus solennels, et des jugements dont elle est l’objet de la part de la communauté internationale. Si vous voulez bien vous reporter au long article que j’ai publié sur la colonisation de la Bretagne par la France, vous verrez de quelle manière elle respecte le droit des gens.

Dans ses rapports avec la Bretagne – avec les autres pays aussi -, la France a été un pays CONSTAMMENT MENTEUR ET VIOLATEUR DE SES ENGAGEMENTS. Ce fut le cas durant tous les conflits qu’elle a entretenus avec presque tous.

M.M. MITTERRAND, CHIRAC, JOSPIN, SARKOSY, HOLLANDE, ont-ils été le moins du monde été gênés de se parjurer ? Jamais.

Je trouve lamentable que les parlementaires bretons n’aient utilisé AUCUN des arguments qu’il aurait fallu jeter à la figure à ces pauvres hères minables qu’ils ont en face d’eux …

CHARTE POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE. BRUXELLES, septembre 2009, CONGRES de la FUEN .

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EXTRAITS DES CONCLUSIONS PRESENTEES A BRUXELLES, EN SEPTEMBRE 2009, AU CONGRES DES LANGUES EUROPEENNES PERSECUTEES (FUEN), EN FAVEUR DU RETABLISSEMENT SANS CONDITION DE LA SOUVERAINETE DE LA BRETAGNE.

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CHARTE POUR LA BRETAGNE SOUVERAINE

 

 

CE QUE LES BRETONS ATTENDENT DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES.

 

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Les Bretons sont venus à Bruxelles, au cours de ce Congrès, exprimer leur colère et leur indignation. C’est sûrement la première fois que vous entendez ces sentiments exprimés sous cette forme, et d’une manière aussi solidement motivée. Leurs propos ne concernent plus, vous l’avez compris, leur langue, qui est virtuellement morte d’assassinat, mais la totalité de leur souffrance, CREEE PAR LA France.

 

De ce pays là, les Bretons n’attendent plus RIEN, sauf de s’en séparer, d’une manière radicale..

 

Le monde entier a adopté des Chartes, des Déclarations Universelles, des Conventions Internationales, qui sont devenus les Codes du respect dû aux êtres humains, les codes des pays civilisés. Plusieurs pays – notamment la Grande Bretagne, les EtatsUnis, les Pays Bas, l’Allemagne –  appliquent ces règles, même si c’est d’une manière imparfaite.

En Bretagne, la France s’étant rendue maîtresse de TOUT – notamment des carrières administratives, judiciaires, politiques , de la presse, … TOUT LE MONDE A PEUR DE PARLER CLAIREMENT. L’aplatissement des cerveaux, dans ce pays, a failli réussir : la plupart des habitants sont esclaves de l’idéologie introduite dans leur crâne par un lavage des cerveaux implacable, poursuivi sans relâche après 1789.

 

Mais un mouvement se lève, qui vise à faire cesser cette oppression qui dure depuis 1491, date à laquelle le pays, envahi par les armées françaises, a perdu sa Liberté, 

 

 

1- CONDAMNATIONS DEJA PRONONCEES A L’ENCONTRE DE LA FRANCE.

 

La France a le déshonneur de paraître en très mauvaise place parmi les pays répétitivement condamnés pour violation des droits de la personne humaine. La presse fait état de nombreuses condamnations de ce pays, en raison des dysfonctionnements graves qui affectent la justice, la police, l’administration. Des faits de torture ont même été relevés. Une grande partie des élus locaux et nationaux sont poursuivis en justice – sans espoir de les voir un jour condamnés. La corruption est extrêmement fréquente.

 

Les violations graves et répétés des droits des minorités ont été relevées, stigmatisées, et condamnées dans des termes sévères par les organisations internationales, l’ONU, LE CONSEIL DE L’EUROPE, L’UNESCO, LA FUEN. La FUEN, en particulier, dans des termes très fermes, a exigé, à plusieurs reprises, que soit mis un terme aux mesures prises par l’Etat français, dont le but n’est que trop clair : éradiquer TOTALEMENT la langue bretonne. 

 

 Chaque année, les tribunaux internationaux prononcent des condamnations sévères.

Le  ” Pays des Droits de l’Homme “, celui qui ose se présenter sous ce nom, continue imperturbablement son chemin de violateur des Libertés publiques.

 

 

 

2 – CE QUE LES BRETONS EXIGENT : L’APPLICATION DES VALEURS ET DU DROIT UNIVERSEL EN BRETAGNE, COMME AILLEURS.

 

 

a – La FRANCE DOIT ETRE CONDAMNEE A APPLIQUER LES VALEURS UNIVERSELLES, celles QU’ELLE PRETEND AVOIR INVENTEES, et qu’elle n’a cessé de bafouer. Les Bretons demandent que soit prononcée une condamnation solennelle de la France, afin qu’elle cesse de se prétendre l’inventrice des droits de l’homme, dans l’application desquels elle se maintient à une place si médiocre. Ils demandent qu’elle soit SOMMEE de respecter les valeurs universelles, non sans avoir reconnu qu’elle n’est pour rien dans leur invention, mais au contraire, qu’elle a trompé les populations dont elle s’est emparée dans les conditions décrites ci-dessus.

 

 

b – CRIMES CONTRE L’HUMANITE. Des crimes ont été commis en Bretagne, non pas seulement par les révolutionnaires, mais par leurs successeurs et, nous l’avons vu, par les deux dernières républiques françaises. Ces crimes entrent dans la catégorie des crimes contre l’humanité. Les Juifs étaient qualifiés pour faire condamner la Shoah; ils l’ont obtenu; les Arméniens étaient qualifiés pour faire condamner leur génocide;  ils l’ont obtenu ; les Chinois seraient qualifiés pour exiger des Japonais des excuses solennelles pour les crimes commis, notamment lors des tueries de Nankin; ils ne seront dignes de les recevoir que lorsqu’ils cesseront les atrocités qu’ils commettent quotidiennement au Tibet, et lorsqu’ils auront présenté au peuple tibétain leurs propres excuses , et évacué TOTALEMENT le territoire national de ce peuple ; les Tibétains sont qualifiés pour exiger que les monstruosités commises par la Chine cessent IMMEDIATEMENT, comme étant une des HORREURS du monde actuel. Madame Taubira était sûrement qualifiée pour lancer un large débat sur l’esclavage – mais certainement pas pour limiter ce débat à ceux de sa race, comme s’il lui était permis d’ignorer que toute l’humanité, depuis toujours, a été victime de ce crime, y compris la race blanche, encore moins d’en exempter les traites inter-africaines, qui existent depuis des milliers d’années.

 

 

c – LANGUE NATIONALE DES BRETONS.

 

LES BRETONS NE TOLERENT PLUS QUE L’ENSEIGNEMENT DE LEUR LANGUE NATIONALE soit défini à Paris, par un pays étranger, n’ayant plus le moindre doute sur le fait que la politique des Français ne vise rien d’autre sa destruction totale.

 

– LES BRETONS EXIGENT que leur langue soit enseignée d’une manière obligatoire dans les écoles, que leur langue et leur littérature nationales deviennent obligatoires dans tous les lycées, collèges, établissements d’enseignement supérieur, ainsi que dans l’administration, au moins dans l’ex-Bretagne bretonnante. La Bretagne entend décider SEULE, sans tolérer aucune ingérence extérieure, des modalités selon lesquelles la langue sera rétablie et utilisée.

 

d – HISTOIRE. Les Bretons exigent que leur histoire nationale leur soit confiée, A EUX EXCLUSIVEMENT, à l’exception de tout autre pays. Ils sauront l’enseigner eux-mêmes, ils n’ont besoin de personne d’autre pour cela, certainement pas de ceux qui l’ont dissimulée, déformée, falsifiée.

 

f – INTEGRITE DU TERRITOIRE NATIONAL. Avant toute autre évolution, les Bretons exigent que l’intégrité de leur territoire soit rétablie, et que les autorités administratives françaises se retirent chez elles. Les Bretons décideront, seuls, si les fonctionnaires en poste à Nantes et dans sa région doivent ou non être maintenus dans leurs fonctions. 

 

g – STATUT D’ETAT FEDERE AU SEIN DE L’EUROPE. Les Bretons, soulignant qu’ils sont profondément européens – l’ayant toujours été au cours de l’Histoire, sachant que leur salut est l’Europe, et non la France, qu’ils ne sont pas français et ne l’ont jamais été, pas plus que les Ecossais ou les Gallois ne sont Anglais,  qu’ils ont été envahis, annexés, soumis contre leur volonté,  EXIGENT, au sein de l’Europe, un statut de nation  fédérée libre. Les Bretons veulent décider eux-mêmes de leur politique économique, au même titre que les grandes régions européennes, telles l’Ecosse, la Bavière, la Catalogne .. La France est totalement incapable de se gouverner elle-même; à plus forte raison estelle incapable de rien comprendre aux affaires bretonnes, encore moins de les gérer.

 

 

h – GENOCIDE CULTUREL ET LINGUISTIQUE. Les faits étant établis par les archives d’une manière indiscutable, quels qu’aient été les efforts pour les dissimuler, les Bretons exigent que la France soit péremptoirement condamnée, comme cela a été fait pour le peuple Juif, pour le peuple Arménien, pour les victimes de l’esclavage, – et comme cela ne manquera pas d’être fait pour les crimes du communisme. Ils exigent que la France soit condamnée pour génocide politique et pour génocide culturel, et que cette condamnation soit ferme, claire, non ambiguë, exemplaire pour l’Europe et pour le Monde.

 

 

LE COMITE DE REDACTION, à Bruxelles, septembre 2009.

 

 

 

 

UNE PETITION CIRCULE SUR L’INDEPENDANCE DE LA BRETAGNE : BRETONS, AYEZ LE COURAGE DE LA SIGNER.

Les Bretons sont-ils parvenus à comprendre qu’ils doivent s’associer à TOUTE INITIATIVE POSITIVE, D’OÙ QU’ELLE VIENNE ?

On va le savoir. Leur sort, négatif ou positif, est entre leurs mains. La mort de l’antique langue nationale, annoncée par les oiseaux de malheur, souhaitée et voulue par la France, qui croit avec naïveté que son assassinat tuera le peuple breton, peut encore être évitée. A condition d’agir vite, fort, et que tous s’y mettent. Ce n’est pas une affaire politique, c’est de notre identité commune qu’il s’agit : c’est l’affaire de tous.

http://yesbreizh.net/

L’Ecosse et la Catalogne sont très proches des référendums qu’elles vont organiser sur le problème de l’Indépendance. Nous devons faire avancer ce débat en Bretagne. L’Ecosse s’interroge sur les avantages de quitter le Royaume Uni. D’aucuns ont peur du saut dans l’inconnu. D’autres sont achetés par les avantages du système – comme nombre de Bretons par le pouvoir français. Le premier ministre écossais, Alex Salmond, vient d’annoncer, le 21 mars, que le pays votera le 18 septembre 2014 par référendum sur la question de leur indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni.

Au stade ou nous en sommes, en Bretagne, dans notre prise de conscience politique et historique, le bilan est fait, d’ores et déja : la France nous a ruinés, et continue à le faire. Ce pays possède l’une des gouvernances les plus catastrophiques d’Europe, à base d’incompétence, de clientélisme, de gabegie tous azimuts. Avec la corruption en prime, comme le démontrent les enquêtes internationales, et la mise en cause de très nombreux élus. Nous ne sommes sûrement pas mieux que les Français, mais nous ne méritons pas d’être dirigés par les pauvres hères que les Français portent régulièrement au pouvoir. Ceux d’aujourd’hui, une fois de plus, ne dissimulant plus leur volonté d’éradiquer notre langue – et les autres langues nationales de ce que l’on dénomme ” l’hexagone “, viennent de SE PARJURER. Ce sont des multirécidivistes. Ceux qui ont lu les travaux historiques de ces vingt dernières années, savent que c’est une maladie honteuse de la France de se parjurer (cf. Louis Mélennec, La colonisation de la Bretagne par la France, blog de Louis Mélennec). Toute l’histoire des relations de nos deux pays est marquée du sceau de la tromperie et du mensonge …

Enfin les naïfs Bretons réalisent  ce dont ils sont la cible, et identifient ceux par qui leur malheur est arrivé.

Nous avons annoncé ici, il y a peu de temps encore, que la presse nationale (la française, pas la bretonne, bien sûr, cette dernière étant très solidement tenue, notamment par les subventions qui servent à acheter sa complaisance en faveur de la désinformation), va maintenant s’intéresser à la Bretagne, et qu’avant peu, elle ne cherchera même plus à nier les horreurs de ” l’action civilisatrice ” de la France dans notre Pays. A partir du moment où quelques uns auront entrouvert la boite de pandore, les autres ne voudront pas être en reste, et ce sera la ruée.

A la page 10 du journal ” Le Monde ” du 23 mars 2013, on lit l’entrefilet suivant :

Deux partis représentés au conseil régional de Bretagne, l’Union démocratique bretonne (UDB, autonomiste), et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ont proposé le jeudi 22 mars la création d’une collectivité territoriale unique, à l’image de ce qui se profile en Alsace “.

La machine est lancée, donc. On ne l’arrêtera plus.

 

 

 

 

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CORRESPONDANCES ET COMMENTAIRES.

Un lecteur de Nice, nous rappelle la phrase célèbre de Jules FERRY, l’un des modèles de François HOLLANDE, dans un discours resté célèbre, prononcé le 28 juillet 1885 devant la chambre des députés, exaltant la politique coloniale de la France:

 » Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures… » (Marques d’approbation sur les mêmes bancs à gauche – Nouvelles interruptions à l’extrême gauche et à droite.)

 

 

 

 

 

 

L’INDEPEDANCE DE LA BRETAGNE S’ANNONCE : LES FRANCAIS PRENNENT PEUR d’une véritable scission de leur REPUBLIQUE, FABRIQUEE SUR UNE RELIGION MENSONGERE.

LOUIS MELENNEC, Ex-consultant près le Médiateur de la République, docteur en droit, historien.

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Lectures obligatoires : La colonisation de la Bretagne par la France (Google : Blog Mélennec).

Les crimes de génocide et contre l’humanité commis par la France en Bretagne (idem).

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A ECOUTER ABSOLUMENT :

http://www.dailymotion.com/video/xujpj3_le-petit-journal-accuse-de-malhonnetete_tv#.UUbijBnxbws

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I – LE CRIME DE LA FRANCE : L’ASSASSINAT DE LA BRETAGNE, DE SA LANGUE, DE SA CULTURE. LE CRIME DES  » ELUS  » BRETONS : L’ACCEPTATION  DE CETTE ABOMINATION, PAR LA LÂCHETE, LE SILENCE, LA COMPLICITE.

DERNIERES NOUVELLES (10 mars 2013) : LA PRESSE FRANCAISE MASSACRE CEUX QU’ELLE A PORTE AU POUVOIR, COMME NULS ET NON AVENUS. La presse bretonne, d’une timidité pathologique, n’ose toujours RIEN FAIRE.

Commençons par le début : ce qui nous intéresse : L’IMCOMPETENCE EFFRAYANTE DES POLITIQUES FRANCAIS QUI EXERCENT LE POUVOIR.
Dans la première de couverture de l’hedmomadaire LE POINT, du 7 mars, le jeu de massacre commence : Parmi ceux qui  » CASSENT LA FRANCE  » (citation textuelle) : l’ héroïne nationale de la Bretagne : MARYLISE LEBRANCHU, est qualifiée de  » ministre de la NON-REFORME de l’Etat « , l’invraisemblable Arnault MONTEBOURG, est qualifié de  » ministre du non-redressement productif « .

A gauche, madame DUFLOT est grande gagnante de cette course à la nullité, tant de la part des socialistes que des autres partis :  » incompétente, nullissime, arrogante, prétentieuse, hypocrite, arriviste, égoïste, immature, cynique, opportuniste, droguée (sic transibus), toujours plus proche des animaux, dotée d’un coefficient intellectuel de poule, d’un  regard bovin, d’une voix de chèvre, etc … » Sa mère lui aurait même dit, lorsqu’elle a été nommée ministre :  » Tu ne pourras pas rester longtemps, quand même : ils vont se rendre compte que tu n’es pas capable «  (!!! Page 41). (Le magazine du Monde, 9 mars 2013, pages 34 et suivantes). Un record absolu, même s’il y a dans tout cela, peut-être, un brin d’exagération.

A droite, c’est madame DATI qui, cette fois, fait l’unanimité. Entendu, en substance, à la télévision dans la bouche de l’admirable M. BILGER, ex-avocat général, l’un des magistrats courageux de France : « Aucun système de cotation pour elle : sa note est au dessous de zéro… Elle dépasse la nullité absolue …. Si elle était là, elle n’aurait même pas le vocabulaire pour se défendre … » Les chroniques de M. BILGER sont très éloquentes, depuis 2007 :  » elle n’a pas été nommée pour ses compétences; elle est superficielle, mondaine, totalement dépourvue d’aura, elle n’a aucune fiabilité technique, sa capacité d’argumention : très faible … Egoïsme personnel et professionnel, incapacité de réfléchir, absence totale de talent, ambition frénétique, capacités oratoires détestables ….. telles sont les éminentes qualités dont était pourvue ce garde des Sceaux hors concours, d’après M. BILGER;  etc … »

Je partage entièrement cette opinion, et je confirme.

Du même, ce jugement pour MAM (Michèle ALLIOT MARIE :  » un ministre médiocre, partout ou elle est passée « .

M. l’Avocat Général, pourquoi cette bonté soudaine : CE FUT BIEN PIRE ! Pourquoi la défendez vous ?

Un élément positif dans ces propos, qui confirment ce que j’ai vu – de mes yeux vu – à Paris durant QUARANTE ANS : la sottise, l’incompétence, voire l’imbécilité au pouvoir.

LE SILENCE CRIMINEL DES ELUS BRETONS.

ON PEUT AUJOURD’HUI presque tout dire en France.

Pourquoi les députés bretons se taisent –  quant AUX HORREURS COMMISES PAR LA FRANCE EN BRETAGNE, notamment en 1488, en 1675, en 1789, puis lors du génocide brito-vendéen de 1793 – 1794 ???? Mesdames et messieurs, si vous avez des difficultés à vous exprimer sur ces vérités que tout le monde connait maintenant – je parle de l’oeuvre civilisatrice de la France en Bretagne -, inscrivez vous dans la classe de M. l’Avocat général BILGER, ou à la session de rattrapage du bon docteur MELENNEC : progrès garantis.

Un deuxième élément positif : nous devrons être vigilants, en Bretagne, lorsque nous rédigerons notre constitution pour éviter qu’on ne confonde la démocratie avec des élections arrangées au profit des requins, et qu’on dresse des garde-fous pour limiter le nombre des incompétents dans les fonctions importantes (cf. Mélennec, Lettre au Médiateur PELLETIER, par Google).

……………..

En Bretagne, quelques voix timides (oh combien !) se lèvent :  » Ces imbéciles sont en train de casser la France, ILS VONT CASSER LA BRETAGNE « !

On annonce la création d’un NOUVEAU COMITE THEODULE : LES FRANCAIS VEULENT PROMOUVOIR LES LANGUES REGIONALES !!!!! Les naïfs Bretons tombent dans le panneau, UNE FOIS DE PLUS !!!!!!! Les Français viennent d’inventer une tromperie de plus. Si l’on en croit Bretagne Réunie, qui diffuse la nouvelle, si étonnante qu’on a peine à croire qu’elle soit vraie : Le député Paul MOLAC aurait été nommé membre d’une commission, présidée par le conseiller d’Etat Rémi CARON, pour étudier de quelle manière ……. les langues régionales pourraient être promues, et la Charte desdites langues pourrait être ratifiée !!! On ajoute – prière de ne pas rire – :  » comme s’y est engagé le Chef de l’Etat François Hollande « .

Monsieur Paul MOLAC – si on en croit WIKIPEDIA, l’encyclopédie des erreurs -, à la question :  » Êtes vous autonomiste « , aurait répondu au magazine BRETONS, en août 2012 :

« Ça dépend de la définition qu’on en a. Autonomiste, oui, mais dans un cadre national. Il faut donner des pouvoirs aux régions. Mais avant tout, et contrairement à l’étiquette que l’on peut parfois me coller, je suis républicain ».

M. MOLAC n’ignore pas que la France n’a aucune intention de restituer le moindre de ses droits à la Bretagne, ni certainement pas, qu’elle entend ABSOLUMENT poursuivre sa politique d’éradication de notre langue. Inutile, donc, de perdre du temps à siéger dans cette commission bidon qui est créée, comme les autres, pour n’aboutir à rien. M. MOLAC sera-t-il réélu ????

M.M. LE FUR et URVOAS, tous deux Bretons de Bretagne, s’étaient déjà laissés prendre. Nous avions souligné le ridicule de la chose. La France a massacré d’une manière systématique la langue bretonne, depuis la révolution des droits de l’homme, et quelques autres langues nationales. Son but clairement affiché EST DE LES ERADIQUER. Qu’on enseigne l’histoire de Bretagne dans nos écoles, qu’on rende le breton obligatoire : avant peu, ce sont TOUS LES BRETONS, informés enfin de ce qui leur est arrivé, qui fuiront bride abattue,  » la  » République à toutes jambes.

M. LE FUR, avec une naïveté désarmante, incroyable, avait annoncé, après la ridicule réformette de la constitution française, en 2008, qui supprimait l’allusion à la langue française, seule langue officielle de « La » République,  » un débat historique  » (sic !) :  » Tout va maintenant changer ! » (Lire dans le site Errances : les réformettes, Errances Le Fur, 21 avril 2008). J’ai répondu, lestement, non sans avoir souligné la bonne foi du déclarant :

 » M. Le FUR se met le doigt dans l’oeil : depuis l’invasion de 1488, la France a violé le droit national et le droit international en Bretagne. Il n’y a aucune raison que cela s’arrête. Cela n’a jamais été aussi vrai … ».

Le résultat, cinq ans plus tard : au moins 20000 locuteurs en moins depuis cette glorieuse proclamation, probablement davantage (les chiffres exacts ne sont pas connus avec exactitude).

M. URVOAS, lui, se rengorgeait, l’an dernier, de la politique des  » petits pas  » de M. HOLLANDE, qui allait faire merveille, les petits pas qui s’ajoutent les uns aux autres finissent – disait-il -, par faire une longue distance !!!!!!!!!! Je lui ai répondu, dans ma chronique du 12 avril 2012, avec une grande fermeté  :

 » M. URVOAS, il y a cinq siècles que les Bretons comme vous – même si je ne mets pas en cause votre naïve honnêteté – à force de petits pas, nous ont fait tellement reculer, que nous en sommes là ou nous sommes. Redressez vous : je suis finistérien moi-aussi (bigouden, pour tout dire, ce qui est PIRE), je me sens outragé par vos propos. « 

La politique  » des petits pas   » de M. HOLLANDE en Bretagne a rendu M. URVOAS célèbre dans toute la péninsule, en quelques jours.

Les Bretons ont désormais une autre vision des choses : des coups de pieds au derrière de  » leurs  » élus, les feront avancer à chaque fois d’UN PAS, au moins. Au bout de l’année, à raison d’un coup de pied par jour, cela fera un chemin important. C’est maintenant des centaines de fois que cette vérité élémentaire est énoncée dans les « blogs », toutes confessions politiques confondues, de Futur rouge à Adsav : une colère manifeste s’exprime, enfin, contre ceux qu’on rend, à juste titre RESPONSABLE DE LA SITUATION LAMENTABLE DE NOTRE PAYS. Les noms des deux responsables les plus impliqués sont maintenant prononcés très clairement, dès fois qu’on ne comprendrait pas ce qui se passe, et par qui cela se passe.

FRANCOIS HOLLANDE RENIE SA PAROLE : CE N’EST EN AUCUN CAS UNE SURPRISE. CE RENIEMENT ETAIT ATTENDU.

Le maire de Chateaulin communique : LA LANGUE BRETONNE EST MORTE.

Dans le même temps, on apprend que François HOLLANDE, comme cela était programmé, renie sa parole : la France ne signera pas la Charte des langues nationales persécutées. L’affrontement est inéluctable : la Bretagne est en train de renaître, des renégats bretons veulent l’en empêcher ….. Patriotes contre renégats, tel est aujourd’hui le débat ..

Ce genre de combat, l’histoire de l’Europe le démontre, se termine toujours de la même manière : la VICTOIRE DES NATIONS EN VOIE DE RENAISSANCE …

NON ! Madame le maire de Chateaulin, la langue bretonne ne mourra pas ! Lorsque la Bretagne aura repris les droits qui lui ont été volés par la France, ELLE INSTAURERA L’ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE DE LA LANGUE NATIONALE, son utilisation dans l’administration, dans les actes officiels, dans les écoles, partout ailleurs … Se souvenant de son histoire, elle rendra obligatoire l’enseignement de l’ANGLAIS DANS LES ECOLES MATERNELLES, afin que cette langue devienne l’une de nos langues principales  …

Israël a réussi l’exploit de restaurer la langue antique, devenue une langue liturgique, et de faire de cette langue morte un langue vivante.  Les « régions  » espagnoles ont adopté leurs vieilles langues ancestrales comme langues nationales … Malgré l’action destructrice de la France alliée aux collabos, nous redonnerons vie à notre vieille langue, dont la matrice vient de l’Ile de Grande Bretagne, un nouvel essort.  ..


 

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II – NOUVELLE INTRODUCTION AU DEBAT BRETON, A L’INTENTION DES IGNARES, ET DES AVEUGLES VOLONTAIRES.

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L’entrée de la France en Bretagne s’est faite par la violence. Sa sortie se fera par le triomphe du droit sur la force.

Attendu les gravissimes défaillances des médias français, bien que la république des droits de l’homme s’affirme – par auto – proclamation, bien entendu – l’inventrice (l’inventeure ?) de la liberté de pensée, de la liberté de parole, de la liberté de l’information, etc., et autres fils à couper le beurre et la margarine, la présente chronique est adressée par voie de courriel :

1) A mesdames et messieurs les Sénateurs bretons;

2) A mesdames et messieurs les Député(e)s bretons;

3) A tous les services de rédaction des journaux de ladite république des droits de l’homme (Le Figaro, La Monde, Libération, Le Nouvel Observateurs et autres);

4) A une quarantaine – voire plus – de journalistes français et bretons.

La présente chronique – comme les autres consacrées à la Bretagne -, est dans le domaine public. Elle peut donc être reproduite, en partie ou en totalité, par toute revue qui jugerait qu’elle peut rendre service, sauf à préciser qu’elle est écrite pour tous les Bretons, et toutes les personnes que l’on souhaite, sans distinction de religion, de race, de culture, de nationalité, etc. On apprécierait qu’elle figure dans les journaux que nos Parlementaires éditent à l’intention de leurs électeurs.

Prochaine étape, annoncée : les médias (français) vont enfin découvrir l’histoire de la colonie bretonne (cf. l’article ci dessus sur la colonisation de le Bretagne); on va voir fleurir, après tant de générations de bouches cousues, des journalistes loquaces revendiquer cette découverte : toujours en retard, mais se vantant d’être en avance sur tout. Un symptôme : Après M. Leparmentier, qui a fait une allusion brève mais remarquée sur la colonisation des esprits bretons par les  » hussards noirs  » (les instituteurs) de la glorieuse République française, M. Benoit FLOC’H, publie dans le Monde du 7 mars 2013, un article intitulé :  » Sciences PO, refuge inattendu de la langue bretonne « . On y lit – quelques dizaines d’années après les persécutions des nobles défenseurs de notre langue, au premier rang desquels Roparz HEMON, le  » pape de la langue bretonne » -, des propos enfin raisonnables, tels que ceux-ci : «  Plus d’un siècle après le début de L’ERADICATION du breton en Bretagne par LA REPUBLIQUE, l’idiome PARIA fait son entrée dans le temple républicain .. ». Pourquoi, M. FLOC’H, avoir attendu si longtemps ? Vous recevrez ce jour la présente chronique, et une autre sur le thème : L’assassinat de la langue des Bretons « , publiée dans le Blog de Louis Mélennec le ….. Les journaux bretons, mieux tenus en bride, ne viendront qu’après : les honteux procédés, qui violent grossièrement le droit, étant démasqués, il faudra un peu plus de temps pour les  » décoincer « , et pour qu’ils annoncent leur victoire, car ils n’hésiteront pas, toute honte bue, à se déclarer les chantres du renouveau breton, après avoir maintenu nos compatriotes la tête sous l’eau d’une manière si indécente pendant des lustres. Leur mise en cause devant les tribunaux par les Bretons eux-mêmes viendra, dans une autre phase de notre émancipation.

La Bretagne n’est coupable de rien : elle veut rentrer pacifiquement en possession des Droits sacrés que la France lui a enlevés, au cours des siècles, avec une cruauté qui n’a jamais faibli. C’est à la France, maintenant, d’être officiellement au banc des accusées. Elle doit s’expliquer sur les exactions commises dans Notre Pays. Elle doit dire pourquoi elle a envahi la Bretagne en 1487, sans aucune raison que de s’emparer d’un pays alors prospère; elle doit nous expliquer pourquoi elle a anéanti notre dynastie, nos institutions, notre culture, notre langue; pourquoi, après nous avoir pressurés pour financer ses guerres, elle nous a envoyé une armée de 15000 hommes en 1675, pour tuer des milliers de Bretons coupables de protester contre les prélèvements fiscaux écrasants destinés à payer les armées françaises, alors en Hollande, ou elles n’avaient rien à faire; pourquoi elle a noyé dans la Loire, à Nantes, en 1793 et en 1794,  5000 victimes innocentes; pourquoi la République des droits de l’homme célèbre ses martyrs, et n’a pas été capable de dresser un monument commémoratif  à la mémoire de ces victimes; pourquoi elle a assassiné dans le pays de Retz et en Bretagne des dizaines de milliers de personnes, dans des conditions effroyables; pourquoi elle nous a contraint à  combattre ses ennemis, alors que, pacifiques, nous n’avions aucun contentieux avec les Allemands, les Anglais, les Italiens, les Espagnols, tous nos alliés traditionnels … Deux cents mille bretons ont laissé leur vie dans l’abominable guerre franco-allemande de 1914-1918, qui n’était pas la nôtre : une saignée qui nous a privés d’une grande partie de notre jeunesse, saignée dont nous nous sommes jamais remis …

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Pourquoi l’homme qui dirige actuellement le gouvernement français, breton par sa mère, s’est acharné à maintenir Nantes en dehors de notre patrie, et d’y perpétuer envers et contre tout l’abominable oeuvre de la France collaboratrice, qui nous a séparés, en 1941, du département le plus cher à notre coeur, comme ayant abrité notre gouvernement et notre dynastie pendant plusieurs siècles ? Par ambition ? Par ignorance ? Par sadisme? Par masochisme ? Par honte de son identité ? On le saura.

OUI, POURQUOI ?

Lu dans le journal le Monde, dans son édition du 28 février, page 9,  qui prête à un élu socialiste les propos suivants:  » il faut cramer Jean-Marc AYRAULT, il n’est pas à la hauteur « .

Les Français sont punis, ils le savent maintenant; les Bretons n’ont pas à accepter ce qui se passe à Nantes : cela suffit, et n’a que trop duré.

QUI PEUT CROIRE, malgré l’acharnement de la France à interdire l’enseignement de notre histoire dans nos écoles, et à imposer la sienne, aux lieu et place de la nôtre, que les Bretons ont oublié ce qu’on leur a fait ????

Il n’est plus temps de finasser avec les Français. Ils ne sont d’ailleurs pas nos ennemis, ils sont très capables de comprendre, si on leur explique avec patience ce qui s’est passé, comme je lai fait à de nombreuses reprises, et depuis de longues années, notamment au Sénat, en 1997, devant plusieurs centaines de personnes, ainsi que dans des mairies françaises assez nombreuses, en Béarn, à l’étranger et dans de nombreux lieux …

La vérité sur notre histoire bretonne est maintenant faite, et connue en Bretagne, depuis ces dernières années : on y a pourvu largement, sans lassitude aucune. Défendre un idéal décuple les forces. Une partie de la France commence à être au courant, comme le montrent les blogs corses, occitans, basques, savoyards, béarnais, niçois, alsaciens, flamands, qui se font l’écho de ce qui nous a été infligé … : des invasions françaises, des destructions humaines et matérielles souvent considérables (dans le sud de la France actuelle surtout, en Bretagne ensuite), un lavage des cerveaux méthodique depuis 1789, avec écrabouillage des cultures locales, certaines authentiquement nationales, plus anciennes que celle de la nation française, tard venue dans l’histoire de l’Europe; apprentissage méthodique, obligatoire, non contradictoire de la  » religion  » néo sécrétée à Paris, par le lessivage opéré dans les écoles, en abusant de la faiblesse et de la sensibilité de nos enfants, qui ne disposaient d’aucun moyen pour se défendre de ces procédés pervers …. La liste est si longue !

 » Nos  » députés et  » nos  » sénateurs ne sont pour rien dans la diffusion de cette vérité. Au contraire : leur attitude passive et honteuse l’a considérablement freinée.

Pourtant, parce qu’on les a poussés à ne plus rester immobiles comme des statues, parce que les Bretons n’acceptent plus qu’ils lézardent au soleil, devant un problème si grave, les choses avancent, d’une manière plus que perceptible.

Personne n’a été dupe l’autre jour au Sénat : les Bretons voulaient faire accroire qu’ils demandaient simplement – démocratiquement, ont-ils soutenu, comme si ce discours pouvait être entendu à Paris –  la réintégration de la Loire-Atlantique (le comté de Nantes, en réalité), dans la Bretagne.

Tous les sénateurs français ne sont pas débiles, loin s’en faut : le terme de BRETAGNE HISTORIQUE les a fait frémir : ils ont perçu très clairement le message transparent qui se cache derrière cette expression : leurs cheveux se sont dressés, on les a soutenu là ou vous savez, par qui vous savez : échec et mat à la manoeuvre, amendement sur le référendum de la réunification repoussé.
Pour cette fois seulement, car les Bretons sont d’une obstination connue du monde entier, et, dès ce matin, ils sont de retour à la charge.

Dame, cinq siècles qu’on attendait cela ! ! !

LES MEDIAS AUX ORDRES NE VOUS DIRONT RIEN DE CE QUI S’ECRIT ICI. (Ecoutez les télévisions et les radios ce soir, vous verrez une fois de plus comment se fait l’information en France et en Bretagne).

LA BRETAGNE EST CONDAMNEE A SE DEGAGER AU PLUS VITE DU BOURBIER DANS LEQUEL ELLE SE TROUVE, SI ELLE NE VEUT PAS SOMBRER.

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III – LE DEBAT DU 28 FEVRIER AU SENAT : LA FRANCE DECOUVRE, AVEC STUPEUR, QUE LA BRETAGNE BOUT D’IMPATIENCE DE POURSUIVRE SEULE SON CHEMIN.

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J’ai assez critiqué l’inertie des Parlementaires bretons pour ne pas souligner qu’il vient de se produire un débat historique au Sénat de « la » République, ou soit-disant telle.

C’est une étape dans ce que nous avons écrit et répété, plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de fois, sans jamais nous lasser, sur le processus inéluctable qui s’est mis en route depuis des années. Y compris que les députés et les sénateurs  » bretons  » embarqueraient dans le navire qui est le nôtre, longtemps après nous, lorsqu’il n’y aurait plus aucun danger pour eux : cette étape est en train, à l’Assemblée nationale (française) et au Sénat (français) de se produire, sous l’oeil des caméras. Comme les médias français ne vous en diront rien, allez immédiatement sur la vidéo dont je vais vous donner les références, et au compte rendu du journal officiel  …..

J’ai pris le parti de parler net, puisque d’autres n’osent pas le faire.

Si les associations de Bretons, les partis (le PARTI BRETON, l’UDB, l’ADSAV : tous les Bretons sont Bretons, toutes les voix bretonnes sont et seront bretonnes pour que l’évolution en cours parvienne au plein succès, y compris celles de ceux qui, aujourd’hui, appelés « collabos » ou « kapos » portent des cornes visibles de tous les coins de l’horizon ..), tous ceux qui écrivent et qui publient (je pense faire partie de ceux là !),  qui sont quotidiennement indignés par les mensonges de la France et ses abominables procédés contraires au droit international et à la démocratie – non pas des Français, je souligne qu’ils sont dans la même galère que nous -, n’avaient, depuis des dizaines d’années, réclamé HAUT ET FORT que la Bretagne, authentique pays souverain, inclus par la force dans les limites de « la » république dite des droits de l’homme, accède à la plénitude de ses droits nationaux historiques, en donnant autant de coups de pieds au derrière de « nos » élus, ils en seraient encore à pleurnicher, et à brouter le foin qu’on leur donne en abondance … Cette stratégie était une nécessité absolue, il ne se serait rien passé – sinon dans quelques siècles -, si nous avions agi autrement. Nous persistons et nous signons, avec énergie.

APRES TANT D’HYPOCRISIE, LA FRANCE PROFONDE ET LA FRANCE POLITIQUE DECOUVRENT ENFIN LE DEBAT BRETON.

J’ai assez contribué à ce débat pour savoir qu’une évolution est très perceptible – grâce à Internet -, tant en Bretagne que dans le pays voisin, au delà de ses frontières de l’Est, pour être pleinement informé de ce qui est en train de se passer : un fort coup d’accélérateur dans notre prise de conscience nationale, et dans ce qui devient aujourd’hui d’une évidence criante : la réapparition de notre Pays sur la scène internationale, cinq siècles et demi après les invasions françaises et la destruction de nos armées nationales, le 28 juillet 1488, à Saint-Aubin-du-Cormier, cinq siècles après le prétendu  » traité d’union de la Bretagne à la France « , supercherie montée de toutes pièces par notre cher voisin de l’Est, pour faire accroire que nous, Bretons, acceptions de nous phagocyter, de nous engloutir et de nous détruire en nous fondant dans le sein de notre ennemi millénaire, en conflit permanent avec nous depuis MILLE ANS, précisément depuis l’arrivée des Francs aux confins de l’Armorique, à la fin du 5ème siècle de notre ère ……

( …………..)

DE QUOI S’AGIT-IL DANS LE DEBAT APPARENT QUI SE DEROULE DEVANT LE PARLEMENT (FRANCAIS), CONTRE LE GOUVERNEMENT FRANCAIS ? Les Bretons sont des PYGMEES, et le restent.

Une note technique explicative est nécessaire, car ce qui a été dit et publié sur ce débat, ses enjeux restent profondément obscurs pour le lecteur moyen, peu familier du droit constitutionnel, et des faux semblants constamment dressés par les protagonistes dans ce type de débat ..  Comme toujours, notre exposé sera simple, puisque le droit doit être immédiatement compris de ceux qui sont concernés.

La procédure en cours devant le Parlement (français) se situe dans le cadre de la révision de la constitution française du 4 octobre 1958, encore en vigueur, malgré d’innombrables révisions, qui en font désormais un cafouillis pareil à une usine à gaz (une vingtaine de révisions : l’instabilité, le verbiage, la confusion, la sécrétion de textes inutiles,  sont des spécialités hautement françaises, comme la médisance et l’incapacité de se mettre d’accord sur rien sont des spécialités éminemment bretonnes).

Dans son article 11, cette constitution avait conféré au président de la république un pouvoir exorbitant : celui de soumettre au référendum populaire tout projet de loi relatif  à l’organisation des pouvoirs publics. Le général de Gaulle s’est servi de ce texte – en violant allègrement la constitution qu’il avait sécrétée en 1958 -, pour se passer du consentement du parlement, et pour faire admettre, par référendum populaire, en 1962, l’élection du président de la république au suffrage universel (plusieurs milliers de tonnes de littérature ont et sont encore consacrées à cette  » affaire  » : voir internet, et les traités de droit constitutionnel : Maurice DUVERGER, André HAURIOU, Marcel PRELOT, etc.).

Le temps ayant passé, les esprits se sont – enfin ! – préparés à envisager d’élargir le droit de voter certaines dispositions de lois en l’accordant au peuple. La France est comme la fourmi, elle n’est pas prêteuse. Le pouvoir, nous l’avons dit et redit, est un marché captif, détenu par deux ou trois  » clans « , organisés selon un mode quasi-maffieux,  qui se partagent les avantages que sa détention procure ( » montrez votre patte blanche, soyez soumis : vous êtes des nôtres  » dit le proverbe).

En 2008, M. Nicolas SARKOSY initie une révision constitutionnelle de plus. Le nouvel article 11 (voir : …) prévoit que, désormais, le peuple pourra être consulté pour l’organisation des pouvoirs publics, par la voie d’un  » référendum législatif  » – en d’autres termes : de voter une loi -, sous plusieurs conditions, dont les deux principales sont la signature de … membres du parlement, et de 1/10 ème des électeurs inscrits. Autant dire, ces conditions étant irréalisables, que le pouvoir ne passera jamais par le peuple, mais restera la propriété des  » élus  » seuls. (Ce pourquoi, répétons le, lorsque notre Constitution bretonne sera en cours de rédaction, les Bretons ferons du référendum populaire un de leurs principaux piliers de gouvernance, comme en Suisse, la souveraineté appartenant au peuple, non à des apparatchiks gloutons).

Abrégeons. En décembre 2011, deux députés bretons (M.M. LE FUR et de RUGY), à la faveur d’un hémicycle presque vide, font voter par les députés présents à l’Assemblée nationale un  » addendum  » à ce texte révisé : désormais, un département pourra quitter la région dans laquelle le pouvoir arbitraire de Paris l’a poussé malgré lui, pour  » adhérer  » à une autre région de son choix, par voie de référendum, celui-ci étant possible si un cinquième des conseillers généraux et un dixième des électeurs inscrits l’ont demandé. En clair : la Loire Atlantique pourra, enfin, organiser son propre référendum, sans demander l’accord de personne, surtout pas de la région-croupion dénommée  » Pays de la Loire  » (ou quelque chose comme ça), et réintégrer la Bretagne, dont elle n’a cessé – au regard du droit, de la morale, de la démocratie, de faire partie.

Mais les choses ne deviendront effectives que si le sénat, deuxième chambre parlementaire, agrée aussi ce texte.

D’où le débat qui vient de se dérouler il y a quelques jours à peine.

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C’est ici que les choses se gâtent : comme les dents de la mer, les dents du crocodile colonial sont toujours là.

Les sénateurs bretons soutiennent, devant le sénat assemblé, la main sur le coeur et la bouche en fleur, qu’ils sont français (aucun d’eux ne l’est, pas plus que moi), qu’ils sont patriotes, que  » la  » république est sacrée  … etc.

En face, on fait assaut d’amabilité apparente : les Bretons sont gens estimables, on les aime (!), ils sont courageux, et bla-bla-bli et bla-bla-bla … Madame TAUBIRA – présente à Nantes pour l’inauguration du pharaonique mémorial consacré à l’esclavage : voir notre chronique : ….- va même jusqu’à dire à la tribune :  » Je reconnais profondément la pertinence de la revendication … des opportunités vont se présenter assez rapidement « .

Sacrée Christiane, va ! Seriez vous en train de monter un numéro d’imitation de notre héroïne nationale, Marie Lou LEBRANCHU ? (Sur l’oeuvre admirable de cette dame en Bretagne, en particulier pour faire abattre le mur de la honte, et rendre obligatoire l’enseignement de notre langue nationale dans nos écoles : Google, Mélennec Lebranchu). Prendriez-vous les Bretons pour des pélicans ? ça ne marche plus !

Croit-elle à ses propos ? Sûrement non : elle a milité pour l’indépendance de la GUYANNE, en d’autres temps, elle connaît son monde ! Mais cela ne coûte rien, et cela permet de gagner du temps.

Mettez vous dans votre fauteuil, et assistez en direct au spectacle, qui en vaut la peine :

Allez dans Google,  installez vous dans votre fauteuil, et cliquez sur la vidéo filmée le 28 février 2013, intitulée:

 » Chaine Public Sénat, Quand les sénateurs bretons se mobilisent pour la Bretagne historique « .

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/quand-s-nateurs-bretons-se-mobilisent-bretagne-historique-345353

Délicieux : regardez la tronche des sénateurs français, qui dissimulent difficilement un rictus : ils ont froid dans le dos, et le disent, sans fard ! Ils parlent du  » mitage de la République « , de son  » démembrement  » par les Bretons ! Pire : ils les accusent de vouloir restaurer la monarchie, alors que la Glorieuse Révolution ….. vous savez, celle qui a inventé les Droits de l’Homme, et déversé ses armées sur l’Europe, lesquelles  » ont apporté la Liberté aux peuples  » ! Etc. etc …. Diantre ! On sort le grand jeu

Bref, l’amendement est refoulé, par 258 voix contre …. : il n’y aura pas de consultation du peuple de Loire Atlantique sur son destin : Ecrasez-vous, Bretons, passez votre chemin, il n’y a rien à voir. Lorsqu’il s’agit de faire le mal, la République est toujours prête.

On frémit, on a honte : on se croit en 1789, lorsque la délégation bretonne, LA CONSTITUTION DE LA BRETAGNE AYANT ETE ABOLIE PAR LA FRANCE D’UNE MANIERE UNILATERALE, en violation des volontés du peuple breton, exprimées dans leurs cahiers de doléances, sans aucune consultation – est sommée de comparaître devant l’Assemblée dite nationale. Les Bretons, humiliés, sont traités par  MIRABEAU de pygmées, et sommés d’obéir, dans des termes qui ont traversé les siècles, et sont gravés dans nos esprits, comme dans le marbre :

 » Eh ! Que sont tous ces efforts de pygmées … ?  … Nous emploierons la force publique, sûrs de la faire bientôt chérir, même aux vaincus … Ils sont les défenseurs des droits de la Bretagne ??? Eh ! qui leur parle d’enregistrer ? Qu’ils obéissent à la nation, quand elle leur intime ses ordres. Vous êtes Bretons ? LES FRANCAIS COMMANDENT !   » (Lire dans le site Errances : Mélennec, mémoire de DEA, page …).

Malheureux Français ! Ces propos fatals résonnent encore à nos oreilles, nous avons peine à les croire, plus de deux siècles après qu’ils ont été éructés ! Ainsi, messieurs les Français, vous aussi avez froid dans les dos ? Eh bien nous, que vous avez depuis de si long siècles frigorifiés, congelés, enfermés dans la chambre froide, nous sommes soudain envahis d’un sentiment nouveau : vos propos nous donnent chaud au coeur : ils annoncent que vous allez enfin ouvrir les yeux sur le travail destructeur que votre pays a accompli en Bretagne : reportez vous, s’il vous plaît aux références qui vous sont fournies en tête de cet article, et LISEZ LES; cela vous prendra deux heures, mais cette fois, vous ne pourrez plus dire que vous n’êtes pas au courant.

IL EST TEMPS DE PARLER NET : LA BRETAGNE VEUT ACCEDER AU PLUS VITE A UNE PLEINE ET ENTIERE INDEPENDANCE. LA REINTEGRATION DE LA LOIRE-ATLANTIQUE DANS LE TERRITOIRE NATIONAL FAIT PARTIE DES DROITS ABSOLUS DE NOTRE PAYS, MAIS CE N’EST QU’UNE PARTIE DU DEBAT ………..

OUI, les sénateurs français qui ont pris part au débat ont vu parfaitement juste : le débat qui se déroule sous les yeux de tous, après avoir, non pas seulement été dissimulé pendant si longtemps, et si honteusement, mais avoir été tant combattu, avec tant de victimes bretonnes persécutées par leurs propres compatriotes, éclate enfin au grand jour : c’est celui d’un Pays envahi, conquis, détruit, exploité pendant cinq siècles, et qui ASPIRE et qui veut, avec une force farouche, RETROUVER TOUS SES DROITS ET TOUTE SA DIGNITE; et qui ne re-non-ce-ra pas.

Comme personne ne va vouloir intervenir auprès des sénateurs et les députés, pour leur faire connaître la triste histoire qui est la nôtre, et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même …. devinez la chute de cette phrase : je me charge de ce travail.

Ont pris la parole dans ce débat historique : Christiane TAUBIRA, Jean-Vincent Placé, Christian Cointat, Jean-Pierre Sueur, François Fortassin, Jacques Mézard, François Marc, Jean-Jacques Hyest, Hugues Portelli, François Zochetto, Jean-Patrick Courtois ….

Comme aucun de nous n’adhère à la stratégie d’évitement et d’hypocrisie actuellement utilisée par les sénateurs bretons comme par les autres parlementaires, j’adresse à ces messieurs le présent article, ainsi que deux autres, tout à fait essentiels : ceux cités ci-dessus sur LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE, et sur LES CRIMES DE GENOCIDE ET CONTRE L’HUMANITE commis par la France.

Ainsi faudra-t-il que, ne pouvant plus se voiler les yeux sur son  » oeuvre civilisatrice  » dans notre Pays, la France  devra nous regarder DROIT DANS LES YEUX, et ne plus se dérober.

Le jour ou un scrutin enfin honnête interviendra pour que la Bretagne réapparaisse en pleine lumière, après tant de souffrances, il faudra considérer TOUTES LES VOIX COMME BONNES, Y COMPRIS CELLE DU DIABLE, S’IL EST BRETON.

Je le répète : s’il est exact que devant la mauvaise foi, les mensonges, l’illégalité permanente, on est contraint parfois de faire semblant de courber l’échine, il vient un moment où l’on doit se redresser de toute sa hauteur. Le rapport des forces est en train de s’inverser : LE DROIT INTERNATIONAL EST POUR NOUS, rien ne peut plus arrêter le processus qui se déroule sous nos yeux.

Bretons, si vous voulez sauver votre Pays avant qu’il ne soit détruit : agissez, bientôt, vous sombrerez avec votre colonisateur.

IV – CONCLUSION.

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Mesdames et messieurs les Sénateurs et Députés de Bretagne, vous n’avez pas à ruser pour faire valoir les Droits de Votre Pays : le dossier est maintenant suffisamment avancé : la France est en situation de reddition de comptes. L’addition est d’une particulière lourdeur. Vous avez à conduire une démarche FERME, QUI NOUS FASSE HONNEUR. LE TEMPS EST VENU, NON DE DEMANDER, ENCORE MOINS DE SOLLICTER, MAIS D’EXIGER. Une démarche calme, explicative, qui apprendra à ceux qui ne connaissent rien de notre Histoire, ce qu’elle a été : les guerres, les invasions, les destructions, les massacres, l’anéantissement de notre culture. Ce que j’ai fait lorsque, en 1997, parlant devant plus de 300 personnes au Sénat (qui mit la grande salle Clémenceau gracieusement à ma disposition). Vous étiez TOUS ET TOUTES INVITES, aucun de vous ne s’est présenté; en particulier prié par moi-même par écrit et verbalement, le sénateur de Rohan était absent. Mais les français et les bretons qui étaient là ont écouté avec avidité l’exposé de la vie d’ANNE  de BRETAGNE, ce que furent nos dernières luttes devant l’agression française, et pourquoi nous nous sommes battus. J’ai parlé avec respect aux Français présents. Au cours du débat très animé qui a suivi, pas un propos déplaisant n’a été prononcé : mes interlocuteurs m’ont traité avec le même respect que celui que je leur ai témoigné. Ils ont exprimé une grande tristesse de ce que je leur ai appris, et qu’il devaient se préparer à notre séparation.

Mesdames et messieurs les Sénateurs et Députés français, la présente chronique vous met strictement en demeure, par les deux publications précitées, de vous informer de ce que votre pays a fait en Bretagne : jamais plus vous ne pourrez dire que ce Pays fait partie de la France, autrement que par une occupation, qui doit maintenant CESSER.

Mesdames et messieurs chers compatriotes, à partir d’aujourd’hui, l’Etat français ne peut plus nier de quelle manière il est entré en Bretagne, et qu’il faut absolument qu’il quitte ce Pays, où il a toujours été étranger, et considéré comme un ennemi, même si certains Bretons ont accepté – ou fait semblant – de pactiser avec lui.

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Louis MELENNEC, breton, ex-consultant près le Médiateur de la République française.

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CORRESPONDANCES.

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Jacques Le D. 4 mars 2023.

Fabuleux ! Nous sommes le peuple en marche. Le vent de l’Histoire est en train de se lever en Bretagne. Nous sommes le peuple breton qui avance, lentement mais sûrement vers la liberté retrouvée. Ils nous ont ignorés. Ils rient maintenant de nous (voir Jacques Le Guen). Ils vont nous combattre. Et nous allons gagner. Comme Gandhi, nous allons gagner.

M.P.  Morbihan.

Le communiqué de Kevre Breizh, que je viens de vous adresser, est la parfaite illustration de ce que vous dites, et de ce que vous écrivez. Je respecte Marc LE FUR. Il est honnête. Mais c’est un pur naïf, ce qui est navrant : il a largement dépassé l’âge de cinquante ans. Pour d’autres, bretons ou BRETONNES, c’est beaucoup plus grave : c’est la lâcheté, la bêtise toute simple. … On meurt à trop fréquenter les fossoyeurs. Kenavo, ha kendalc’hit gant kalon.


REPONSE BREVE. Je n’ai jamais mis en cause l’honnêteté de M. Marc LE FUR. Je respecte sa propreté intellectuelle. Mais être naïf à ce point, à son âge, avec son expérience, c’est CONSTERNANT. Etant foncièrement de bonne foi; il pense que les autres le sont aussi : on projette toujours dans la tête d’autrui ce que l’on a dans la sienne. J’espère que cette fois, il va changer son fusil d’épaule, et, avec d’autres, se fâcher pour de bon, quels que soient ses intérêts de carrière. D’autres l’ont fait. L’intérêt de son Pays commande impérativement qu’il ouvre les yeux, et adopte une conduite appropriée.

COMMENTAIRE DEMICHAEL K.

Passionnant. Des articles intéressants sur ce genre d’information sont une excellente trouvaille. C’est comme de trouver un trésor. J’apprécie la façon dont vous exprimez vos points de vue et acceptez de les partager. Merci !

LA REPUBLIQUE  » UNE, INDIVISIBLE and co. » SOMBRE DANS LA MEDIOCRITE, ET PART EN COUILLES : A FORCE DE MENTIR, ET DE CONFIER LE POUVOIR A DES INSUFFISANTS INTELLECTUELS, CE DESTIN EST NORMAL.

(Article en voie de rédaction).

UNE, INDIVISIBLE and CO. Signification, selon le dictionnaire COLLINS :  » Co is used as an abrevation for a company, when it is part of the name of an organization (BUSINESS). Example :  … The Blue Star Amusement Co. »

Ici, Co est utilisé par dérision. Un lecteur m’écrit que lorsqu’un membre est pourri, on doit l’amputer. Ici, la France n’est même plus amputable, elle est transformée en un liquide putride : elle est en faillite intellectuelle, morale, économique et financière; elle ne sait plus qui elle est, par les fautes graves, répétées et grossières de ceux qu’elle s’est donnée pour  » dirigeants « , par la voie d’élections manipulées par les deux ou trois clans qui se partagent le pouvoir – et les avantages très substantiels qu’ils en retirent -, et de médias qui désinforment systématiquement la population française, totalement désemparée par ce qui advient malgré elle. Les Français sont comme les Bretons : ils forment – encore, pour combien de temps ? – une authentique nation, et ils aiment leur pays. Mais la France actuelle est devenue une masse gélatineuse, informe et incohérente, un  » zombie « . Les Français ne méritent pas cela : ils sont prisonniers d’un système politique aberrant, et de médias entièrement acquis à une idéologie fausse, imposée par un discours unique entièrement déconnecté de la réalité, qui ne prospère qu’à la faveur de mensonges, de dissimulations systématiques de la vérité (immigration, racisme, délinquance, chômage …), de rapports de force, de crainte, et d’intérêts de carrière à l’intérieur de l’organisation clanique qui la diffuse. La prétendue égalité que prône à longueur de journée ce monde par essence inégalitaire et truffé de privilèges scandaleux, c’est L’EGALITE DANS LA MEDIOCRITE. Cette conception bête (bêbête plus exactement), est éclairée par cette phrase de madame François GIROUD, qui n’est pas seulement une boutade :  » La femme sera vraiment l’égale de l’homme, le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente « .

En Bretagne, l’égalité, selon la vieille tradition immémoriale de Notre Civilisation, a une autre signification : LES HOMMES SONT EGAUX EN DIGNITE HUMAINE. A chaque individu de MERITER cette égalité : s’il est en dessous de ses devoirs à l’égard de ses congénères, il doit être déchu.

Breton, je sympathise avec les Français, qui sont victimes des mêmes insuffisants intellectuels et des mêmes personnes malhonnêtes que nous. Nous ne devons en aucune sorte confondre  » LA  » FRANCE et les FRANCAIS. Les horreurs commises par la France en Bretagne ne sont pas le fait des Français : eux, ne nous ont rien fait. Pire : ils ont subi les mêmes dirigeants que nous; comme nous, ils ont été trompés, et continuent à l’être : ILS SONT VICTIMES DES MÊMES POLITIQUES PITOYABLES QUE NOUS.

J’aime les Français autant que les Bretons, je tiens à le redire. S’il existe de la haine en Bretagne à l’encontre des Français – elle existe, et grandit à mesure que les Bretons accèdent à la vérité -, je ne partage ni de près ni de loin ce sentiment, qui résulte d’un amalgame entre la France et son peuple, amalgame qui n’a aucune raison d’être.

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LU DANS LE FICANAS ENCHAÎNE : AIMEZ LA FRANCE, OU QUITTEZ LA : CHICHE !

Que les tièdes, les timides, ceux qui refusent encore de croire, intoxiqués par le lavage de cerveau dont leurs parents, leurs grands parents, eux-mêmes, ont été victimes depuis 1789, lisent le FICANAS ENCHAINE, ce site Niçois fort bien rédigé et présenté, qui nous fait l’honneur de relayer certaines de nos chroniques, de porter à la connaissance de ses lecteurs le malheur d’être breton (de l’avoir été, en tout cas, sous la férule d’un pays totalitaire, qui a commis l’affreux forfait de se servir des enfants des écoles pendant plus d’un siècle et demi pour, en les rendant honteux d’eux-mêmes, y injecter une religion falsifiée), et, pour nous Bretons, d’ouvrir les yeux sur ce qu’ont vécu et subi, durant la même période, les nations occitane, corse, alsacienne, basque, flamande, savoyarde …

(Lire le très intéressant mémoire sur  » l’intégration  » du Comté de Nice dans le merveilleux pays des droits de l’homme, sous le titre  » La Contre-révolution dans le Pays Niçois « , par Michel-André IAFELICE; mêmes procédés, mêmes violences : une petite Bretagne, en somme, écrasée par son délicieux voisin). (Et encore : Racines du Pays Niçois, La tare originelle de la République française).

Ce n’est pas une nouveauté : la France, qui pourtant a connu ses heures de gloire et de triomphe, s’est faite la championne de la médiocrité.

Un navire ne tient le vent et la tempête que si le bâtiment est solide, et si, à la barre, on a pris la précaution de placer un capitaine compétent.

AH ! QU’ELLES SONT JOLIES LES FILLES DE MON VILLAGE !

Les riches français apparentés au pouvoir en place, viennent de sabrer une fois de plus le Champagne : l’une des leurs – l’invraisemblable  » candidate nunuche  » de 2007, banquière réputée, financière émérite, compétente en tout, chroniqueur(e) financière adulée par ses analyses perçantes sur les cinq continents, conférencière brillante (oh combien, en dépit du désordre apparent de sa pensée, mais ne vous fiez pas à l’apparence, cette femme est – dit-on -, un aigle intellectuel), vient d’être nommée à la tête de la BANQUE PUBLIQUE D’INVESTISSEMENT (BPI, voir ce nom dans internet)  … Elle avait été écartée de la candidature à l’élection présidentielle, battue aux élections législatives … Elle avait rêvé, à défaut de l’Elysée, d’habiter le somptueux palais de LASSAY, en montant au perchoir de l’Assemblée nationale (française) … On désespérait de lui trouver une fonction répondant à tant de talents (cachés ou inavoués, par pure modestie) … C’est fait ! Madame ROYAL – c’est d’elle qu’il s’agit -, est désormais affublée d’un nouveau sobriquet : de  » nunuche  » qu’elle était, la voila banquière .. : si haut que l’on soit assis, comme le disait avec une élégance raffinée ce brave MONTAIGNE, on n’est jamais assis que sur son propre cul. Un très modeste salaire, au demeurant, perçu directement dans les poches des contribuables .. Bref, cette lumière, ce reflet de la pensée universelle, un des esprits les plus brillants de la planète, qui n’a eu son équivalent dans l’histoire récente de  » LA  » République, que ce bon Jacques CHIRAC, le plus mauvais en mille ans depuis Hugues CAPET, qui n’eut jamais d’autre idée politique – d’après ses proches -, que celles lues la matin au cours d’un petit déjeuner hâtif, opinions valables jusqu’au lendemain, bien entendu, et dont son premier ministre, M. de VILLEPIN, a pu dire – propos rapporté par deux témoins dans un grand quotidien – :  » CE TYPE N’A RIEN DANS LE CRÂNE; MOI, JE SUIS SA CERVELLE; C’EST MOI QUI LE GUIDE » (Jérôme Monod, retrouvez ces propos dans Internet).

Ah ! Qu’elle est belle, la France !

On voit ici à quel point le  » modèle  » démocratique français n’en est pas un : c’est une hérésie, pire : une TROMPERIE QUOTIDIENNE, UNE CHIENLIT ORGANISEE, un pays dans lequel des vautours, entourés de chacals, s’acharnent sur la bête, sous les hourrah d’une télévision et de médias complaisants, ou les courtisans, front courbé jusqu’au sol, décernent des éloges dithyranbiques aux génies du jour.

LA CONNIVENCE VIA INTERNET : LA PRESSE FRANCAISE, PLUS ENCORE LA PRESSE FRANCO-BRETONNE SONT MAINTENANT, A JUSTE TITRE, MEPRISEES.

Les Français ne s’y sont pas trompés. Les Bretons commencent à y voir clair : ce n’est pas faute d’avoir tenté de les éclairer depuis des années.

Les quotidiens, les médias de tous acabits, par bonheur, sont désormais bien loin de détenir le monopole de l’information. Un téléphone gaulois – et breton, dans le pays qui jouxte l’Une et Indivisible, à l’ouest de sa frontière occidentale -, diffuse maintenant des nouvelles de toutes sortes …

Le journal Le MONDE, gardien de l’héritage trotsko-marxiste, sous des dehors, parfois, de pseudo objectivité, qui a fait tant de mal à la France (hélas aussi aux nations étrangères que ce pays tient muselées dans ses frontières …) …

Ce journal s’est signalé par des traits de génie, c’est pourquoi, assez régulièrement, j’adresse à ses principaux journalistes, dont M. COURTOIS, mes principales chroniques. Voici quelques exemples :

. Sur la  » Libération  » du Cambodge par les armées vietnamiennes :

 » 17 avril 1975 : « Le drapeau [khmer rouge] de la Résistance flotte sur Phnom Penh », titrait Libération. « Phnom Penh libérée », lui répondait Le Monde, dans lequel on pouvait lire : « Une société nouvelle sera créée, […] le Cambodge sera démocratique, toutes les libertés seront respectées »

Résultats : 1,7 million de morts – un quart de la population -, massacrés dans des conditions atroces, le pays « démocratique » transformé en un immense camp d’esclavage et de torture ..

. Sur la  » découverte  » du racisme anti-blanc … Le Monde des 26 octobre, 27 octobre, 14 novembre, 15 novembre 2012, ose publier des articles de  » sociologues » qui nient que le racisme anti-blanc puisse même exister : c’est « une invention du … Front National » …

. Sur la colonisation, la torture, l’esclavage … imputés exclusivement à la France et à l’occident …

L’ « Affaire » du journal BRETONS a fait grand bruit. Toujours aussi naïfs – ce qui est un trait marquant de leur psychologie nationale -, les Bretons ne voulaient pas croire ce qu’on leur disait .. Comment ? La presse éditée dans ce noble Pays de Bretagne touche des subventions pour dissimuler la vérité, pire : pour mentir ? …..

UNE TRAHISON DE PLUS DE LA FRANCE : L’UNE, INDIVISIBLE  and Co., NE SIGNERA PAS LA CHARTE DES LANGUES NATIONALES dites minoritaires.


LA SOUMISSION SCANDALEUSE DES MEDIAS BRITO-FRANCAIS, SUBVENTIONNES PAR UN ETAT ETRANGER.

On le savait. En tous cas, les personnes informées le savaient de longue date. La presse quotidienne bretonne est subventionnée par le gouvernement français. Pour informer les masses bretonnes ? NON, POUR MENTIR, POUR LES TROMPER, avec leur argent, volé dans leurs poches ..

LA BRETAGNE, COMME TOUTES LES NATIONS OPPRIMEES DU MONDE, A BESOIN D’UN CHEF CHARISMATIQUE, QUI CONDUISE AVEC LA PLUS GRANDE FERMETE LE COMBAT DE LIBERATION. GENETIQUEMENT, PAR TRADITION, ELLE EST INCAPABLE DE SE REUNIR DERRIERE UN SEUL HOMME.

IL Y AURA EN BRETAGNE, COMME EN FRANCE  EN 1945, COMME DANS TOUS LES PAYS QUI ONT ETE OCCUPES ET SE SONT LIBERES, DES PROCES DE LA COLLABORATION. UN HOMME A SYMBOLISE EN BRETAGNE PENDANT PLUS DE VINGT ANS, LA VOLONTE PATHOLOGIQUE DE S’OPPOSER PAR TOUS LES MOYENS A LA RESTITUTION A LA BRETAGNE SES TERRITOIRES ANCESTRAUX : CET HOMME SERA UN JOUR JUGE PAR LES TRIBUNAUX; IL L’EST MORALEMENT, IL EST MEPRISE, SES DESCENDANTS SERONT FRAPPES DE L’OPPROBE QU’IL LEUR LAISSE EN HERITAGE.

QUELQUES NOTES POUR NOTRE FUTURE CONSTITUTION BRETONNE.

– AVANT TOUTE CHOSE : ne pas confondre la démocratie avec un  » système  » d’élections périodiques tel qu’il fonctionne en France, c’est à dire TRUQUE, et qui dépouille la population, à la faveur du clan parvenu au pouvoir, de toute possibilité d’exprimer ce qu’elle souhaite. C’est un abus grossier de prétendre que ce mode de fonctionnement procure une légitimité au pouvoir politique : c’est un leurre, un miroir aux alouettes, un attrape-nigauds. La population française actuelle abhorre ce système, elle MEPRISE les hommes du pouvoir, elle les sait, pour le plus grand nombre, insincères, carriéristes, intéressés, voire corrompus … La souveraineté, qui appartient au peuple selon la constitution, lui est totalement ôtée dans le système français.

– LA POSSIBILITE POUR TOUTE PERSONNE DE SE PRESENTER AUX SUFFRAGES DES ELECTEURS, conduit, dans les postes importants dans l’Etat, à d’authentiques ignares, incompétents, mus par leurs seules ambitions. La dernière génération a vu se succéder dans les fonctions de chefs de l’Etat, au moins trois des quatre titulaires désignés par le suffrage populaire … Existe-t-il un moyen simple pour empêcher cette situation ? Il faut, en tout cas,  y réfléchir. Jacques CHIRAC, François HOLLANDE, Ségolène ROYAL …., la France est-elle condamnée à la médiocrité ?

LA BRETAGNE AVANCE FERMEMENT VERS L’INDEPENDANCE : LES BRETONS DECIDES A REPRENDRE LEURS DROITS NATIONAUX .

 

La France est malade de ses déficits publics, par une dépense tous azimuts, dans un climat d’incompétence absolue. Va-t-on freiner la dépense inutile ? Pas du tout : comme Diafoirus, on va saigner à mort les contribuables : encore plus, toujours plus. 47 pour cent de la richesse nationale passent dans des impôts, avec une gabegie insensée. Ce n’est pas terminé : la pression fiscale va être alourdie au cours de l’année à venir …

Que faites vous, Bretons, après cinq siècles de soumission ?

Comment la France des droits de l’homme, nulle de nullité absolue en matière de gouvernance, vole et gaspille vos impôts, vos revenus, votre argent.

Je ne possède pas les chiffres exacts des impôts perçus en Bretagne, ni ceux des subventions versées par la France à ce pays. Mais je me suis entretenu avec des économistes bretons, qui m’ont assuré que le solde est positif en faveur de la France, négatif en défaveur de la Bretagne : en clair, toutes choses confondues, LA BRETAGNE VERSE DAVANTAGE DE SES RICHESSES A LA FRANCE QU’ELLE N’EN RECOIT !

Remarque acide d’un ami français :  » Nous voulons bien que vous soyez indépendants. Mais dès que cela sera, nous ne vous verserons plus vos allocations familiales (!!!!!!!!!!). Incroyable : la France nous ayant traités en serfs, puis en esclaves, prétend s’en tirer en nous transformant en sangsues, sous perfusion française !!!!!!!!

…………..

Reportez vous immédiatement au site de l’Observatoire des subventions, édité par l’association Contribuables associés. Le dégoût va vous prendre immédiatement à la gorge .. Sous le régime français, cela s’est toujours passé ainsi. Que la France pille ses propres  » sujets « , est en soi un scandale insupportable. Mais depuis 1491, année de la dernière invasion de Charles VIII, roi de France, le pillage des finances bretonnes a été systématique. Des thèses énormes ont été consacrées au sujet, que j’ai cité cent fois : Planiol – notre plus grand juriste, presqu’inconnu en Bretagne -, A. Le MOY, Yves BONVALET, REBILLON, ….  à quoi bon les citer ? Lire est fatiguant …

 

( ……………)

I – JE PORTE A LA CONNAISSANCE DES FRANCAIS ET DES BRETONS QUI LIRONT LA PRESENTE CHRONIQUE, UNE DEMARCHE DECISIVE : LE TRES IMPORTANT COMMUNIQUE PUBLIE PAR LE PARTI BRETON LE 31 janvier dernier.

 

 

Ce mardi 5 février 2013, les principaux journalistes français, les rédacteurs en chef des grands journaux français sont mis en possession du présent article, par mail, auquel est annexé ledit communiqué. Les quotidiens bretons financés par Paris, qui ont prouvé par leur enthousiasme l’insigne honneur d’informer d’une manière sereine et objective le pays dans lequel ils paraissent (confere : la grande manifestation nantaise de 2008), l’auront scruté avec la plus grande attention, et n’en parleront certes pas, tant l’honnêteté leur est familière, que ce sentiment leur serre la gorge, et les étouffe, littéralement.

IL EST DONC IMPOSSIBLE, ceci s’ajoutant à bien d’autres choses, que la France, son gouvernement, ses médias, ne soient pas au courant de ce qui s’est passé et se passe en Bretagne, et que l’on tente encore, ridiculement, de dissimuler : la grande majorité de ceux qui pensent CONNAISSENT MAINTENANT L’ESSENTIEL  DES HORREURS QUI SE SONT DEROULEES EN BRETAGNE, et qui en est l’auteur. Les retardataires bretons ont donc le champ libre : s’ils avaient peur, s’ils étaient timorés, ils peuvent, sans crainte aucune, se manifester : ILS NE RISQUENT PLUS RIEN. D’autres leur ont frayé le chemin.

CE TEXTE VA FAIRE BOULE DE NEIGE.

Enfin libéré de tout complexe, il marque une étape importante dans notre marche vers LA LIBERTE. La Bretagne veut, sans concession, non d’une « autonomie » concédée et manipulée par PARIS, mais reprendre possession effective des DROITS QUI ONT TOUJOURS ETE LES SIENS, et dont elle a purement et simplement dépouillée, à la suite des invasions françaises de 1487 et de 1491, du faux traité de  » réunion  » de 1532, surtout de la prétendue révolution de 1789, qui a aboli d’une manière unilatérale toutes les Institutions bretonnes et la Constitution de la Bretagne, dans des conditions plus qu’ humiliantes.

 

LA BRETAGNE, QUI VIENT DE RETROUVER SON IDENTITE, NE VEUT PAS MOURIR AVEC LA FRANCE, QUI AGONISE.

 

Louis MELENNEC adhère entièrement à cette démarche. Les idées exprimées dans ce communiqué sont celles qu’il a développées lui même, sans relâche, depuis trente ans – avec d’autres Bretons, bien entendu -, d’une manière de plus en plus explicite, au fur et à mesure que la possibilité de les exprimer se faisait plus grande, et que, reçues au début avec une agressivité extrême, elles sont devenues recevables par une partie de la population française et bretonne, par une partie des médias, et aujourd’hui évidentes pour beaucoup.

Il demande à tous ses compatriotes de s’exprimer librement, et, une fois de plus, de dire ce qu’ils pensent réellement, et de n’avoir plus peur de personne, surtout de ceux qui n’ont que des leçons à recevoir, et aucune qualité pour en donner : le temps est venu d’avancer, non de rester dans l’expectative.

Ces idées vont maintenant être  » récupérées  » et instrumentalisées par les myriades d’associations bretonnes qui constituent le  » mouvement breton « , chacune réclamant pour elle- même la priorité et l’antériorité. L’important est que se dessine une action COMMUNE A TOUS LES BRETONS, qui seuls ont qualité, au delà des jalousies et des mesquineries, de décider de leur destin. Ceux qui ont agi, souvent en se mettant en péril, doivent se considérer comme les instruments de ce destin pour le Pays, en aucun cas comme les propriétaires de cette philosophie, QUI EST LE PATRIMOINE COMMUN DE TOUS LES BRETONS, toutes obédiences politiques confondues. Les Bretons ont été des Résistants dès les invasions françaises, et n’ont échoué jusqu’à aujourd’hui que parce que, écrasés par la violence de l’occupant, le rapport de forces leur a été défavorable.

Aujourd’hui, enfin, la force se définit par le DROIT, principalement le droit international : les plus forts sont ceux qui ont le droit pour eux, non les canons.  Sur ce terrain, nous sommes en train de gagner, nous allons gagner. La reconstruction des Institutions, de la législation, de la Justice, de la fiscalité, de la démocratie – si bafouée au delà de nos frontières historiques, dans le pays qui jouxte le nôtre à l’Est -, de l’économie, seront l’oeuvre de tous.

 

JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS, les Bretons n’ont consenti à être annexés par la France. Du temps de la Monarchie capétienne, ils disposent de la possibilité de s’opposer aux lois de la France. Ils votent leurs impôts. Il leur est permis de s’intituler NATION BRETONNE, car ils sont un peuple beaucoup plus ancien que les Français. Ceci dure jusqu’en 1789. La Bretagne de 1789, par sa résistance FEROCE à la France, depuis son annexion non consentie deux siècles et demi auparavant, a récupéré une très large autonomie, et s’administre elle-même. La révolution dite  » des droits de l’homme « , le pays qui prétend avoir apporté la liberté au monde, réduisent les Bretons à l’état de serfs. Le pays disparaît de la carte en tant que tel, il est divisé en  » départements « , et administré comme toutes les colonies, par des gouverneurs, sous le nom de  » préfets  » (en Allemagne, des  » gauleiters « ).  Leur assemblée parlementaire politique (les Etats de Bretagne) est purement et simplement supprimée, leur langue et leur culture sont détruites d’une manière systématique, avec une cruauté mentale sauvage, ils sont stigmatisés comme des animaux, leur histoire nationale est interdite d’enseignement, remplacée par le cathéchisme français, qui laboure les cerveaux des enfants dans les écoles de la  » République « .

Le Peuple de Bretagne n’a JAMAIS été consulté sur son sort, ni en quoi que ce soit. Croire que les Bretons vont  » oublier  » cela est pire qu’une sottise : UNE STUPIDITE.

 

La démarche des Bretons, maintes fois soutenue par les Institutions internationales et organismes assimilés ou autorisés, en particulier l’ONU, le CONSEIL de l’EUROPE, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, la FUEN, le Comité d’experts de la Chartes des langues dites  » régionales  » ou  » minoritaires  » …., parfaitement connue de tous les pays Européens, notamment quant aux droits solennellement reconnus par les textes internationaux, protégeant les langues, les coutumes, l’identité des Nations dites minoritaires, se situe dans la droite ligne de la prérogative sacrée des PEUPLES A DISPOSER D’EUX-MÊMES …

 

Louis MELENNEC, breton depuis 2000 ans.

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II – LE COMMUNIQUE DU PARTI BRETON (31 janvier 2013).

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Un sentiment national réaffirmé en Bretagne malgré l’emprise française

Publié le jeudi 31 janvier 2013 21:20

 

 Le magazine « Bretons » a publié dans son numéro du mois de février un sondage portant sur différents aspects, notamment politiques et culturels, de l’identité bretonne. Cette initiative était d’autant plus nécessaire qu’il n’y avait pas eu depuis 13 ans d’enquête sur la position des Bretons par rapport à l’indépendance, tant le sujet apparaît sensible.

Les résultats de ce sondage qui donnent 18% de Bretons favorables à l’indépendance, avec même des chiffres dépassant 30% chez les plus jeunes, montrent clairement la persistance d’un sentiment national fort en Bretagne. Cela, malgré 500 ans de présence française et  une propagande incessante de l’appareil d’Etat français, et des différentes forces qui le servent, comme par exemple les partis hexagonaux et la plupart des médias en Bretagne. Pourtant, les ravages de cette propagande, on les retrouve clairement dans les générations les plus anciennes, les « sacrifiées », celles à qui on a inculqué la honte de leur origine et de leurs langues, aussi la faiblesse de leur sentiment national n’est pas étonnante. Elle apparaît aussi dans ces 20% de Bretons, qui ignorent que la Bretagne a été indépendante pendant près de 700 ans et qu’ ELLE CONSTITUE UNE DES PLUS VIEILLES NATIONS D’EUROPE. 

Le Parti Breton a été fondé par des hommes et des femmes pour qui il n’a jamais fait de doute que le sentiment national breton était bien toujours présent en Bretagne, et pour qui il était urgent que la Bretagne retrouve sa souveraineté, pour que son peuple puisse répondre aux défis de notre temps. Depuis, cette analyse a été mainte fois validée, et l’incapacité de la France à se réformer, l’impuissance du personnel politique hexagonal ne font qu’ajouter à l’urgence d’une reprise en mains de son destin par la Bretagne.

Dans ce contexte, les petites manœuvres MINABLES des socialistes dans le pays de Nantes pour faire disparaître l’identité bretonne ou la réaction grotesque du président de Ouest-France pour faire effacer de la Une de « Bretons » le chiffre des 18% d’indépendantistes en Bretagne, qui s’apparente à un véritable exorcisme, ne sont pas anecdotiques. Pourtant, elles montrent la véritable nature de ce qu’est le pouvoir en France qui, sous couvert d’un vernis démocratique, a d’abord le visage de l’intolérance face à tous ceux qui ne font que demander le respect de leurs droits les plus fondamentaux.

Le Parti Breton s’élève et s’élèvera toujours contre ceux qui bafouent les libertés d’opinion, d’expression, contre ceux qui n’ont d’autre but que de faire disparaître des cultures, des peuples sur le territoire hexagonal au nom d’une idéologie sinistre.

Pour le Parti Breton, l’essentiel est bien maintenant de transformer ce sentiment national, notamment chez les plus jeunes, en véritable action politique, pour aboutir à une souveraineté retrouvée de la Bretagne. Depuis 10 ans ses militants se battent pour cela, ils vont continuer avec l’espoir de constituer, avec d’autres, la grande force politique bretonne qui offrira enfin un nouveau destin à la Bretagne et aux Bretons.

Gérard Guillemot

Secrétaire Général du Parti Breton

 

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LE MOT DU PRESIDENT DU PARTI BRETON

 

Il y a un autre choix pour la Bretagne

A l’heure où les partis hexagonaux dits  » de gouvernement  » ont perdu tout crédit , nous voulons promouvoir la voie de la raison, celle d’un pouvoir rééquilibré et transféré là où il sera sous l’œil des citoyens. Nous n’avons d’autre ambition que de permettre à nos enfants de mieux vivre en Bretagne demain.

Yves Pelle

III – LA REPUBLIQUE  » UNE et INDIVISIBLE  » N’EST NI UNE NI INDIVISIBLE. LA BRETAGNE SE FERA ELLE-MÊME.

PIQURE DE RAPPEL, très importante, à véhiculer PARTOUT, des centaines de milliers de fois, sans jamais se lasser, particulièrement à l’attention des médias français, des médias bretons, et des PLOUCS qui prétendent représenter la Bretagne :

MICHEL ROCARD, comme l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, croit que l’histoire de France fournit les clés pour comprendre la politique française. M. Rocard remonte à l’époque de l’émergence de l’État-nation :

 » L’histoire des autres États-nations européens est celle de communautés linguistiques au service de leurs intérêts commerciaux. La France s’est créée par la destruction de cinq cultures — bretonne, occitane, alsacienne, corse et flamande « .

 » Nous sommes la seule nation européenne qui soit la création militaire d’un État non homogène. C’est ce qui rend la France difficile à gouverner et explique notre difficulté à réformer, notre lenteur « .

Veuillez taper dans la case  » Google  » ces simples mots : michel rocard wikileaks. Les Nations qui, comme les Bretons, ont souffert de la politique ABOMINABLE de la France, sont au courant, et citent abondamment ces phrases terribles d’un homme profondément honnête, considéré tel par tous.

La Bretagne n’a besoin que d’elle même, du courage de ses habitants, de sa diaspora, de ses nombreux amis, pour se construire. Elle n’a sûrement pas besoin de la France, qui l’a envahie, anéantie et détruite pour accéder à la pleine et entière souveraineté ..

La France  » abrite en son sein « , pour employer une formule ridicule, au moins cinq autres nations : la nation bretonne, la nation basque, la nation alsacienne, la nation savoyarde, la nation flamande : QU’ON LES LIBERE ! Elles n’en peuvent plus de tant d’incompétence, de combines, de nullité … Toutes ces Nations sont maintenant au courant de la manière dont elles ont été  » rattachées  » à leur marâtre la France.

De M. HAZO Nétanel, né à Nantes, juif, breton de coeur,  président de l’Association Bretagne – Israel, parlant des Bretons, le 31 août 2010 :

” Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté, souvent perçues comme négatives, ne sont pas de vains mots pour désigner les Bretons. Les Juifs ont les mêmes qualités….. Le chemin sera long jusqu’à l’indépendance. Mais elle est inéluctable. La France est en faillite morale. Elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent …”

(Agence Bretagne Presse, commentaire sous l’article de Louis Mélennec, publié le 17 février 2009, Les massacres ….).

Cet avenir, ce sont les jeunes qui le feront. C’est pour eux que nous, les anciens, avons travaillé. Ils vont peu à peu nous remplacer. Ils ont retrouvé leur fierté nationale, ne souffrent plus de cette affreuse névrose d’acculturation que nous avons vécue dans notre enfance et dans notre adolescence, à base de HONTE DE SOI, inculquée par le colonisateur. Ils sont déjà plus de 30 pour cent qui veulent l’accession à une pleine et totale souveraineté pour leur Pays. Par la simple évolution naturelle des choses, comme en Ecosse, en Catalogne, au Pays Basque …, ils seront de plus en plus nombreux à accéder à une prise de conscience qui les conduira vers la liberté.

LOUIS MELENNEC.

 

 

LE SONDAGE QUI FAIT SCANDALE : LES FRANCAIS OSENT DIRE (une petite partie de) CE QU’ILS PENSENT !!!

 LA BRETAGNE MARCHE VERS L’INDEPENDANCE.

UN DE NOS PROCHAINS ARTICLES : LA BRETAGNE, D’UNE MANIERE RESOLUE, LARGEMENT INFORMEE AUJOURD’HUI DE SON PASSE COLONIAL, EVOLUE VERS SA LIBERATION : L’INDEPENDANCE, par le même processus que le Canada français, La CATALOGNE, L’ECOSSE, et tant d’autrepays qui ont secoué le joug de leurs colonisateurs.

EXCELLENTE NOUVELLE : UN BRETON SUR CINQ (selon le dernier sondage officiel autorisé) est FAVORABLE A L’INDEPENDANCE. Chez les jeunes, informés par Internet, le pourcentage serait proche de 50 pour 100. Les Bretons vivant à Paris (un million de personnes), et les Bretons de la diaspora sont très majoritairement favorables à la Liberté de leur Pays et à la suppression de toute censure. Cinq siècles d’attente ! On attend le  » coming out  » des personnalités bretonnes avec une impatience non contenue … L’affaire fait grand bruit en Bretagne : enfin, le bout du tunnel !

LISTE DES ARTICLES DE LOUIS MELENNEC PUBLIES sur l’histoire et sur l’avenir de la Bretagne PAR L’AGENCE BRETAGNE PRESSE (ABP) :

http://www.agencebretagnepresse.com/monmur.php?auteur=Histoire%20et%20Identit%E9

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Du jamais vu, depuis trente ans : les Français EN ONT MARRE de tant de souffrance, d’hypocrisie et de MEDIOCRITE.

1 – LECTURE PRIORITAIRE : LES PROFESSEURS DE MORALE QUI GOUVERNENT LA FRANCE (et la Bretagne, hélas), SONT DES RICHES : HARO SUR LE BAUDET (Journal du net, ou JDN).

Cette incroyable lecture va vous apprendre que les philosophes de la tolérance et les professeurs de morale que nous ne connaissons que trop bien, ont les poches mieux que bien garnies.

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/primes-des-ministres/ 

2 – FRANCOIS HOLLANDE, QUI AVAIT ANNONCE UNE DIMINUTION TRES NOTABLE de ses revenus de Président de la République, aurait conservé les mêmes avantages : les médias escamotent totalement cet état de chose qui, s’il est exact, est REPUGNANT.

Un correspondant m’adresse ce mail, qui mérite d’être vérifié : Hollande avait annoncé qu’il allait diminuer ses revenus. Il l’a fait. Mais le Conseil constitutionnel a déclaré cette diminution non conforme à la loi.

2 – A LIRE ABSOLUMENT, D’URGENCE AUSSI : PHILIPPE BOUVARD, LETTRE A FRANCOIS  HOLLANDE.

Les passifs Bretons vont-ils enfin comprendre qu’il est temps pour eux de dire ce qu’ils pensent ? Quelle trouille les empêche d’ouvrir la bouche, alors que tous autour d’eux se lâchent, enfin ?

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On parle de béatifier Philippe BOUVARD, après Gérard DEPARDIEU, pour la déculottée qu’il vient d’administrer aux MINABLES que les Français ont poussé à la tête de la France – et que les BRETONS, nation étrangère, doivent  subir.

Beaucoup mieux : Gérard LANVIN :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-coup-de-gueule-de-Gerard-Lanvin-16025.html

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3 – LE JOURNAL LE MONDE, AVEC 40 ANS DE RETARD, OUVRE LES YEUX SUR CE QU’IL A TOUJOURS DISSIMULE, AVEUGLE PAR L’IDEOLOGIE. UN CAMOUFLET SANGLANT ADMINISTRE PAR LES GAULOIS, SUR FOND DE NEGATION FEROCE DES REALITES VECUES AU QUOTIDIEN, NIEES AU NOM D’UNE IDEOLOGIE STUPIDE.

Je lis le journal Le Monde, depuis … 1957, l’année de mes 16 ans. Ce journal – qui continue à publier des articles de fond de qualité, je le souligne – sur certains sujets, pas tous, loin s’en faut, la géniale pensée marxiste étant toujours à portée de main ! -, en particulier la justice, les affaires judiciaires et de corruption, certains dysfonctionnements de la justice française, a joué un rôle extrêmement néfaste dans l’élaboration de ce que l’on dénomme le « politiquement correct  » ou  » le discours unique « , ou encore  » la bien pensance « , ou le  » prêt-à-penser  « ..

Les conséquences ont été et sont gravissimes, pour la France comme pour la Bretagne, prisonnière de sa marâtre, la République des Droits de l’Homme, ce pays qui  » a apporté la LIBERTE à l’Univers  » ……..

Le Monde vient enfin, après quelques tentatives en zig-zag, non pas d’essayer de comprendre ce qui se passe en France, non pas de tenter de raisonner en regardant la REALITE EN FACE, mais de constater, en publiant un sondage aux termes duquel le pays dément cruellement tout ce que ce journal a prêché depuis des dizaines d’années, ce qui ne l’empêche pas de continuer à plaquer sur cette réalité un catéchisme farfelu, hérité d’un autre âge ….

Que viennent donc de découvrir les journalistes du Monde, en dépouillant ce sondage ?

Tenez vous bien : ces génies découvrent ce que le peuple français pense :

1 – Les Français ont PEUR.

2 – Les Français aspirent à la sécurité.

3 – Les Français pensent que la situation va s’aggraver. Pour être clair – le journal le Monde se garde bien de l’être sur ce point : pour les Français, la guerre civile se précise, le territoire risque d’être morcelé comme le KOSOVO, la France n’est déja plus la France, de nombreux français – comme le s Serbes, seront chassés de leurs régions et de leurs terres ancestrales.

4 – L’immigration est très mal vécue, mal acceptée :  70 pour  cent de la population pense qu’il y a trop d’étrangers en France, et qu’on n’est plus chez soi (pardon ! qu’on ne se sent plus chez soi). Les étrangers ne sont pas bien intégrés (pas tous, bien sûr !). Personne n’ose dire que l’émigration alimente la délinquance, sauf quelques journalistes, comme Zemmour, condamné en correctionnelle, au pays de la liberté, pour avoir dit qu’il suffit …

5 – Les Français aspirent – tenez vous bien encore -, à être gouvernés. Il y a, souligne l’éminent journaliste,  » une très forte demande d’autorité « . Une majorité importante aspire à bénéficier d’un vrai Chef, ce qui, à contrario, élimine M.M. HOLLANDE et AYRAULT, qui n’ont pas le profil voulu.

6 – La religion musulmane est jugée incompatible avec les valeurs républicaines. (Il serait honnête de dire pourquoi le Français la ressentent profondément comme non tolérante : là, on reste sur sa faim : mauvais point pour les sondeurs : copie à refaire).

7 –  Le pays est étouffé par une règlementation insupportable. (Tous ne le perçoivent pas bien, pour être honnête).

8 – Enfin – bonne  nouvelle -, les français  sont massivement critiques à l’égard des journalistes… Ils ne sont pas dupes de leur simagrées ridicules, de leur incompétence, de leur inculture, de leur mauvaise foi. Là, c’est une très bonne surprise : on pensait que la propagande aux ordres – ou esclave – les grugeait : ils sont lucides, ils y voient comme en plein jour !

En somme, les Français sont des gens normaux.

A tel point que madame LE PEN clame haut et fort : LES FRANCAIS PENSENT COMME NOUS ! Bien sûr, madame LE PEN : ils pensent comme vous, non pas parce qu’ils sont membres de votre parti, ni que tous aspirent à le devenir, mais parce que ce sondage révèle la frayeur très réelle devant la situation catastrophique dans laquelle se trouve leur pays, et que les citoyens français ont l’audace, aujourd’hui, devant le désastre qu’ils pressentent, de dire  presque tout ce qu’ils éprouvent. (Il serait injuste de ne pas reconnaître que votre père Jean Marie a dit tout cela depuis plusieurs dizaines d’années, quelques uns l’ont dit aussi, j’ai dit moi-même, sur les ondes, ce que pensent les Français, car leur discours était le même il y a quinze ans et plus (en privé, car il était interdit de parler en public de ces sujets, sous menace de la peine du fouet et du knout); mais votre père l’a fort mal dit, car son agressivité verbale, épouvantable, a gâché tout son discours, il s’est diabolisé tout seul, alors que certains de ses propos et de ses prévisions étaient justes, et que certaines étaient parfaitement recevables.

N’allez pas croire que l’éminent journal, en la personne de M. Gérard COURTOIS, s’incline devant les aspirations du peuple français.

Lisez, et soyez effarés, car il y a matière à l’être :

 » Les ingrédients d’un populisme massif sont donc réunis : le traditionnel  » tous pourris « , l’appel au chef, et la désignation de boucs émissaires ….. Si l’histoire ne se répète pas, …. ils feraient mieux d’y voir le résultat de leur travail d’incendiaires « .

En d’autres termes : misérables Français, on vous manipule, vous êtes victimes d’incendiaires, de démons qui ont réussi à vous tromper !

En d’autres termes encore  :  » Vous avez peur, Français : salauds de lâches ! »;  » vous voulez la sécurité : salauds de sécuritaires !! « ;   » vous pensez que la situation va s’aggraver : salauds de trouillards !!! « ;  » vous trouvez qu’il y a trop d’étrangers en France : salauds de racistes !!!! « ;  » vous voulez être gouvernés par un chef à poigne : salauds de fascistes !!!!  » Salauds, salauds, salauds !!!!!  »

Vous vous oubliez, monsieur le journaliste ! Quoique les Bretons soient une Nation étrangère aux Français, ils pensent comme eux, dans leur grande majorité, sur tous ces points. Moi aussi, bien sûr ! Que voulez -vous, les peuples Européens appartiennent à la même civilisation celto-judéo-gréco-romaine, et ils sont les héritiers spirituels du christianisme, qui a façonné leur morale et leur conscience : moi aussi, qui suis athée convaincu, je partage ces valeurs, et je le revendique hautement.

En publiant ce sondage scandaleux, savez vous que vous vous exposez à être traduit en correctionnelle, pour incitation à la haine ! Comment, vous OSEZ DIRE PUBLIQUEMENT que les français ont peur de la guerre civile, qu’il demandent une politique de sécurité, qu’ils aspirent à avoir un chef … Savez vous que des dizaines de personnes ont été condamnés à de lourdes peines pour cent fois moins que cela ? Monsieur le journaliste, vous OSEZ STIGMATISER une religion et une fraction nommément désignée de la population française !  Ne mêlez pas les Français à cela : vous les compromettez : ils n’ont pas peur, ils n’aspirent ni de près ni de loin à une quelconque sécurité, surtout, ils aiment toutes les religions, y compris celles qui enseignent dans leurs livres sacrés : TUEZ LES TOUS !!!! (Bien sûr, cette mention ne concerne que les juifs et les chrétiens, et les athées, bien entendu : cela n’a donc aucune importance) …

On me rapporte une émission de France Inter, il y quelques mois, d’un sondage similaire réalisé par Le FIGARO. La journaliste, dans l’émission de Claire Fervageon, osa dire en substance ceci (je traduis approximativement ses propos, car je n’ai pas écouté cette émission) :  » Les Français pensent mal; tout cela est du bluff; il n’y a pas d’insécurité; ils n’ont aucune raison d’avoir peur; on les manipule; C’EST UNE QUESTION DE PEDAGOGIE, ON NE LEUR DIT PAS LA VERITE, ils sont mal éduqués « .

Incroyable, non ?

Ah ! Qu’il faisait bon respirer l’air si pur du temps de papa STALINE, et de l’oncle MAO ! Là, on vous enseignait la vérité sur les ondes, du matin au soir ! Et que cela était doux à entendre ! Et puis, ceux qui, insuffisants intellectuels qu’ils étaient, n’arrivaient pas à comprendre, il y avait le bon vieux goulag, si efficace ! Les intellectuels chinois qui persistaient dans leurs dénégations – ceux qui n’avaient pas été trucidés, s’entend, il n’en restait plus beaucoup -, se fiant à leurs yeux, à leurs oreilles, à ce qu’il leur restait de raison, allaient dans la campagne, élever les cochons, et respirer à pleins poumons l’odeur suave du purin. C’était délicieux ! Chassons ces vieux souvenirs : voila que la mélancolie des temps heureux nous serre la gorge, et que des larmes d’attendrissement se mettent à couler sur nos joues ….

(A suivre …..)

LOUIS MELENNEC, docteur en droit, ex-Consultant près le Médiateur de la République fraçaise.

L’IMPÔT SUR LE REVENU et l’ISF sont INCONSTITUTIONNELS, tels qu’ils sont perçus en France, à plus forte raison en Bretagne .

L’INSTAURATION DE LA « FLAT » TAX, dans l’état actuel des choses, est la seule solution constitutionnelle. UNE NOUVELLE ILLUSTRATION DE L’HALLUCINANT DESORDRE FISCAL FRANCAIS, que d’aucuns qualifient d’authentique bordel : l’inégalité insupportable au regard des principes du droit et de l’égalitarisme affiché par le pouvoir en place, organisée par l’Etat français au nom de principes saugrenus, du niveau de la classe maternelle. (Cet article a été actualisé le 24 mai 2016).

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LA CITATION DU JOUR : GERARD LANVIN REGLE SON COMPTE A  FRANCOIS HOLLANDE, dans des termes pour le moins très vifs :

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-coup-de-gueule-de-Gerard-Lanvin-16025.html

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La colère monte. C’est vrai que nous vivons dans un pays D’IMBECILES. Nous ne parlons pas de la population, qui est tondue est exploitée depuis toujours, mais de ceux qu’un système stupide porte au pouvoir, sans aucune compétence en rien, et qui se vautrent dans les privilèges de toutes natures, notamment fiscaux.

La fiscalité française est incohérente, inintelligible, confiscatoire :  un désordre ABSOLU, une construction fondamentalement injuste, pour tout résumer : UN BORDEL.

Claude REICHMANN, candidat malheureux aux élections de 2002 – il n’avait pas obtenu, à l’époque, les 500 parrainages imposés par une loi stupide, dont Lionel JOSPIN, un homme prisonnier d’une idéologie archi-dépassée, héritée du marxisme, qui a tué plus de 100 millions d’innocents, vient de reconnaître, dix ans plus tard, la sottise  -, avait constitué un shadow cabinet. Dans le même temps que j’acceptais de présider son comité de soutien, le portefeuille de la justice me fut attribué. In partibus, bien entendu : Il n’y avait guère de chance que cela fût suivi d’effet, les médias s’étant détournés de Claude Reichman, au seul motif qu’il avait publié le seul programme pertinent, et qu’il ne fait résolument pas partie du système putride qui gouverne la France. Ce pourquoi j’ai accepté ces fonctions théoriques, en ma qualité d’observateur du fonctionnement des sociétés, non de quelqu’un dévoré par l’ambition stupide de détenir un maroquin effectif : je déteste la politique, le monde qu’on y côtoie, et le ridicule des pantomimes absurdes auxquelles se livrent en public les pantins de ces gouvernements incompétents en tout, ces boursouflés qui se prennent pour quelque chose, alors que tous, à deux ou trois exceptions, ne sont rien, si ce n’est des pieds nickelés, ou encore, plus récemment, des brêles, comme ledit Strauss-Kahn). Ce que la population unanime a parfaitement compris, après l’accession de l’Honorable Capitaine de l’équipe de pédalos, selon l’expression devenue célèbre, qui peuple inutilement le palais de l’Elysée depuis le mois de mai 2012.

Claude Reichman aurait pu – aurait du – devenir président de Contribuables associés, qui compte aujourd’hui plus de 300 000 adhérents. Connaissant l’homme, je sais le poids qu’il aurait donné à cette association, par ailleurs très combattive, si ce n’est remarquable. J’ai vivement regretté qu’on ait désigné un candidat plus « politique ». Les travaux de cette association m’intéressaient au plus haut point; à la demande de Reichman, j’aurais certainement, à l’époque, accepté d’en faire partie.

La fiscalité avait particulièrement retenu notre attention à l’époque, comme au cours des années qui précédèrent. Claude Reichman m’a souvent invité dans ses émissions radiophoniques, de 1997 à 2006.

Notre ministre de l’Economie était Yves Marie LAULAN (voir ce nom par Google), un homme affable, compétent, courageux (comme Claude REICHMAN, un modèle dans son genre, pesant plus de cent fois le poids politique du ” couple ” actuel, ce qui le prédestinait, naturellement à n’ être pas élu, et à ne jamais occuper aucune fonction importante dans l’Etat Français).

Yves-Marie LAULAN a commis plusieurs crimes, dont deux intéressent tous les Français : oser parler de la démographie, de l’immigration et son coût. 75 pour cent de la population française pense qu’il y a trop d’étrangers en France. Pour avoir dit cela, preuves chiffrées à l’appui, Laulan a été taxé de racisme – l’injure passe-partout, celle des insuffisants mentaux, des débiles de l’intelligence -, et a tâté de la correctionnelle. Il a été blanchi par la Cour de cassation, qui estime (encore) que ces questions sont des problèmes de société, et que chacun a (encore) le droit de s’exprimer librement sur l’avenir de son pays, à plus forte raison lorsqu’on a occupé les fonctions éminentes d’un Yves Marie LAULAN, et qu’on a, plus que nul autre, qualité et compétence pour parler.

L’impôt sur le revenu alimente querelles, conflits, combats, et surtout rancoeurs, motivant des exils des industriels, des délocalisations, des accusations essentiellement fondées sur la jalousie sociale. Des pertes considérables, in fine, pour le pays, sans aucun avantage pour personne. Pire : cet impôt absurde conduit les artisans, commerçants, industriels et autres, à amputer volontairement leurs revenus, pour échapper à une fiscalité qui les dépouille, ce qui aboutit à un fort affaiblissement de la force productive de richesses et d’emplois. Il pousse les créateurs d’entreprises, à quitter le territoire français, et à appauvrir leur pays : ce n’est pas eux qu’on doit pendre, mais aux imbéciles qui ont créé ce système, qui l’ont maintenu, et qui s’en vantent : ceux là sont à l’abri de la pauvreté, car ce sont eux qui se votent à mieux mêmes des avantages et des salaires scandaleux, eux qui devraient payer à la nation de lourdes amendes au pays, en rapport avec leur nocivité sociale.

Pire : beaucoup sont des fraudeurs fiscaux, et sont maintenant « en délicatesse » avec l’administration fiscale. Aucun, bien entendu, n’ira en prison, et ne sera exclu d’être rééelu.

(Voyez sur la toile les revenus de Martine Aubry, qui a ruiné le pays, de François Hollande, des députés, des sénateurs hargneux contre les « possédants », alors que, munis de plus que confortables revenus, ils échappent à l’impôt pour certains d’entre eux !) …

L’impôt sur le revenu doit être supprimé dans sa forme actuelle. Il est peu rentable, ingérable, d’une complexité inouïe, extrêmement coûteux pour la collectivité. Il n’est en aucun cas un instrument de justice sociale, mais au contraire, une surenchère permanente qui entretient la jalousie sociale, qui empoisonne toute la société française.

Si l’on conserve un impôt sur le revenu, seule la ” FLAT TAX “ – c’est-à-dire un impôt à taux unique – répond à nos exigences constitutionnelles et morales. Les citoyens sont constitutionnellement égaux devant les charges publiques. Frapper les uns plus que les autres, par ce moyen au service de la jalousie et de l’envie, sous le prétexte fallacieux de justice sociale, est une discrimination manifeste, d’autant plus choquante que ce sont les plus fortunés qui sont créateurs de richesses et d’emplois, ce qui est aujourd’hui admis par tous. Ce n’est pas sa seule tare, loin s’en faut.

L’impôt à taux unique met les citoyens en situation d’EGALITE STRICTE DEVANT L’IMPÔT. Plus de dix pays européens  ont, depuis une époque récente, adopté ce système (la Russie, la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, la république Tchèque, la Slovaquie …), six Etats des Etats Unis l’ont adopté, un Etat du Canada (l’Alberta), d’autres pays encore. Le mouvement va prendre de l’ampleur.

Qu’est-ce à dire ?

1 – Tous les citoyens doivent payer l’impôt (à l’exception des plus pauvres, non pour des raisons idéologiques, mais réalistes : le recouvrement ne rapporterait rien à l’Etat, et coûterait beaucoup plus cher, en toute hypothèse, qu’il ne rapporterait, en frais de calcul, de gestion, de recouvrement, de contentieux …).

 2 – Tous les citoyens doivent contribuer de la même manière, selon le même taux. Il ne peut être question de frapper certains citoyens d’un taux de 10 pour 100, d’autres de 20 pour 100, d’autres de 50 pour cent … L’IMPÔT DIT “PROGRESSIF” –  je suis péremptoire sur ce point, connaissant parfaitement bien le droit constitutionnel depuis au moins 50 ans  -, outre qu’il devient rapidement confiscatoire, EST INCONSTITUTIONNEL, car il place les citoyens en situation d’ INEGALITE CHOQUANTE, et LES DISCRIMINE, ce qui est interdit par les principes généraux du droit, et surtout par le DROIT EUROPEEN, qui s’impose à la France – et, pour le moment, à la Bretagne, tant qu’elle n’aura pas reconquis son indépendance.

Il est STUPIDE, pour des raisons de pur électoralisme et de DEMAGOGIE, de frapper certains citoyens de taux d’imposition monstrueux, fondamentalement injustes, qui les fait fuir de France. Leur seul mérite de ces impôts – Hélas ! – tourner en ridicule ceux qui, sans compétence aucune, gouvernent le pays. (Davantage était possible, il est vrai : l’insensée Ségolène ROYAL, la ” candidate Nunuche “, selon les observateurs, a failli devenir Président de la République en 2007 !).

Toute l’Europe se moque et fait des gorges chaudes de l’amateurisme effarant de l’équipe au pouvoir en France, pour qui la philosophie de la fiscalité – celle de M.M. HOLLANDE et AYRAULT notamment – , se résumait, à peu de choses près, jusqu’à ce qu’ils découvrent la complexité des affaires de gouvernement, en une formule : ” FAIRE PAYER LES RICHES ” (!!!!!!)

Peu de citoyens connaissent, aveuglés par l’idéologie, le principe fondamental, ancien, selon lequel ” trop d’impôt tue l’impôt “, et les travaux des économistes comme LAFFER, appliqués par les pays qui obtiennent les meilleurs rendements fiscaux, avec des taux de prélèvement très modérés. Je reviendrai sur ce point dès que l’occasion se présentera. Frapper les plus riches d’un impôt monstrueux n’est pas un acte de gouvernement, mais un acte primaire, voire primitif, relevant de la classe maternelle : outre l’ignorance crasse des principes élémentaires du fonctionnement de l’économie et de la création des richesses, il s’agit de SE VENGER D’EUX, parce qu’ils sont fortunés. En termes de rentabilité fiscale, un impôt au taux de 75 pour 100 ne rapporte  presque RIEN à l’ETAT; il lui fait perdre de l’argent, parce que ceux susceptibles d’être concernés, minimisent volontairement leurs gains, lorsqu’ils peuvent le faire. On a dit, à juste titre, que l’ISF est l’impôt de la haine et de la jalousie. Cela est aussi vrai pour cette tranche aberrante. Ceux qui sont frappés par cette aberration, sont fondés à se pourvoir devant le Conseil Constitutionnel, qui, plutôt tôt que tard, se rangera aux seuls arguments juridiques qui peuvent être retenus en la matière.

Le problème de gouvernance fiscale, dans un pays bien administré, ne consiste pas à dépouiller les plus riches, mais à mieux équilibrer le partage des richesses produites par l’économie  : faire en sorte que les plus démunis puissent vivre dans la dignité, et pourvoir à leurs besoins comme à ceux de leurs familles dans des conditions honorables, qui ne fassent pas d’eux des parias ou des assistés, et que les mieux pourvus gardent intactes leur capacité de produire des richesses et de créer. Les sophismes bâtis sur la jalousie sont contre-productifs. Taxer outrageusement ceux qui jouent le rôle primordial dans la création des richesses, sous prétexte de les répartir équitablement, dissimule trois choses : l’incompétence dans le domaine des règles élémentaires de la fiscalité; l’envie morbide à l’encontre de ceux qui réussissent et qui créent; le désir de vengeance contre ceux qui, dans le cadre des lois de la République, se sont hissés au dessus de la moyenne des gens, en payant d’ailleurs souvent des impôts très lourds par ailleurs. Ce qui n’enlève rien au fait que les disparités entre les plus démunis et certains industriels, joueurs de football ou autres, sont extrêmement choquantes, et qu’il faut y trouver remède.

3 – La concurrence fiscale entre les Etats est aussi nécessaire que les pratiques concurrentielles  pour le commerce, l’industrie, les autres activités humaines. C’est un principe excellent lorsqu’il ne sert pas de support à la fraude, au blanchiment d’argent, à toutes les autres activités de même nature.

L’uniformisation des politiques fiscales aboutirait à la soviétisation de la fiscalité. On sait ce que la soviétisation des pays de l’Est, de la Chine, de la Corée du Nord a produit : la ruine économique, une catastrophe écologique, outre le désastre humain. Pour peu que ce système, que d’aucuns appellent de leurs voeux, soit géré par une équipe aussi brillante que celle qui gouverne la France, le pire du pire serait assuré, à brève échéance. La disparité des fiscalités des Etats contraint ceux d’entre eux qui se conduisent mal, en mangeant la laine sur le dos de leurs esclaves – la France occupe à cet égard l’une des première places dans le monde -, à se surveiller, et à rester dans des pratiques acceptables pour la collectivité : elle protège les citoyens de l’oppression fiscale.

M. DEPARDIEU a estimé qu’il était victime d’un vol. C’est bien pire que cela. Des millions de citoyens, infiniment moins riches que lui – toutes les classes moyennes, dans les faits – ressentent la même chose. Tous savent que cette énorme ponction nationale est gérée comme le reste, et gaspillée tous azimuts. Il n’est que les courtisans et les clients du pouvoir qui vomissent sur M. DEPARDIEU. On les a vu défiler sur les chaines de télévision. Nous avons des chances de le voir revenir, et bien d’autres avec lui, lorsque le Droit et la raison seront rétablis : pour dire le contraire de ce qu’ils ont dit. Certains de ces nuls ont déjà commencé.

Que ceci nous serve de leçon, lorsque la Bretagne réapparaîtra sur la scène internationale. Au plan international, elle aura sa carte fiscale à jouer, non en créant un système opaque comme la Suisse et les autres paradis fiscaux, mais en gérant sainement, avec économie et compétence. Nous sommes cousins des Ecossais : économes, bon gestionnaires; de plus, nos valeurs traditionnelles n’ont pas disparu : nos traditions nous ont toujours fait mieux gérer les intérêts des autres. Il reste encore beaucoup de cette morale en Bretagne.

LOUIS MELENNEC, docteur en droit, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, ex-Consultant près le Médiateur de la République française.

(Article à venir : L’IMPÔT SUR LA FORTUNE (ISF) EST INCONSTITUTIONNEL).