1675 : LA SHOAH DE LA REVOLTE DES BONNETS ROUGE : LA MISSION « CIVILISATRICE » DE LA FRANCE EN BRETAGNE .

 COUILLONS DE BRETONS, QUE FAITES VOUS ?

Vous votez pour des maquerelles et pour des maquereaux. En 2014, en refusant de faire front contre la marâtre France et ses acolytes pour réintégrer la Loire Atlantique dans notre territoire national, ils ont vendu 30 pour 100 de notre PIB – notre richesse nationale – à la France. Ils pillent la Bretagne et la France :

RMC, écoutez absolument  : Plilleurs d’Etat, par Philippe PASCOT :

/www.youtube.com/watch?v=JngNyfTbR4g

Quand vous déciderez-vous à faire jeter tout ce joli monde en prison ???

Dernières nouvelles. La mère Daniel, succédant à Ayrault, est élue députée de Loire Atlantique avec 13 pour 100 des inscrits ! Interrogée sur la réintégration de Nantes dans notre territoire national, elle n’a pas daigné répondre : BIEN FAIT pour les Bretons, on leur donne des coups de pieds ai cul : ILS DISENT MERCI, et EN REDEMANDENT ! Dans le style de l’esclavage, ils tiennent le pompon. La Loire Atlantique représente 30 pour 100 de notre richesse nationale : VIVENT LES BRETONS, ILS ONT LE CHAPEAU ROND !

LA SHOAH DE 1488 : L’INVASION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE, EN VIOLATION DU DROIT INTERNATIONAL DE L’EPOQUE, ET LA DESTRUCTION DEFINITIVE DES ARMEES NATIONALES BRETONNES.

 

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1488 : l’oeuvre « civilisatrice » de la France en Bretagne : les armées françaises envahissent la Bretagne. Les armées Bretonnes sont détruites à Saint-Aubin-du-Cormier, le 28 juillet. Le  Duc François meurt peu de temps après. Sa fille Anne lui succède sur le trône de Bretagne, et coiffe la couronne de la vieille dynastie bretonne.

Je recommande à nos lecteurs bretons de « sécuriser » l’article de Hélène Bekkezian, publié dans le journal le Monde en 2014; car le devenir de cet article est connu : décrivant dans quelles conditions scandaleuses le gouvernement français, a refusé de réintégrer la Loire Atlantique dans le territoire national breton, avec la complicité de Bretons, dont les noms sont connus, son destin est d’être « lessivé », et de devenir bientôt introuvable. (Comme celui, capital et très motivé, jadis publié par le même média, sur les interventions quasi-quotidiennes de François Mitterrand dans la manipulation de la Justice française, rédigé par le chercheur Alain Bancaud).

Les vidéos de l’espoir, mieux  : de la Victoire annoncée. Regardez avec soin cette immense manifestation pour la réintégration de Nantes, notre capitale historique, et de la Loire Atlantique, le département le plus cher au coeur des Bretons. Le Drian n’était pas là, il n’ a pu interdire le drapeau national breton :

 

Vidéo de la Breizh Touch à Paris : quoi que fassent l’Etat français et ses complices, la Bretagne immortelle est là :

1675 : LES ARMEES FRANCAISES EN BRETAGNE : UN CARNAGE ABOMINABLE. La révolte du papier timbré. La shoah de 1675. Comment on a voulu faire des Bretons des Français. Ce qui advint aux Bretons qui refusèrent de payer les impôts illégaux imposés de force par la France, mère des Arts, des Armes et des Lois, plus tard auto-proclamée inventrice des droits de l’homme et de la Liberté.

 

CE PEUPLE BRETON, QUI VEUT LEGITIMEMENT VIVRE SA CULTURE, SA LANGUE, DANS SON PROPRE PAYS ….

Plusieurs lectures préalables sont indispensables, pour comprendre une faible partie de ce que furent les catastrophes successives subies par la Bretagne, duché souverain, gouverné par une vieille dynastie, antérieure à la dynastie capétienne, peuplé par une nation beaucoup plus ancienne que la nation française, du fait de leur proximité géographique avec la France, sa voisine de l’Est :

  • Les armées françaises de la Liberté en Bretagne : pire que Daesh. : http://louis-melennec.fr/2015/07/14/4731/
  • Le problème franco-breton : http://www.lesprotocolesdesion.com/main.aspx?page=text&id=881&cat=ataraxie
  • Le livre bleu de la Bretagne.

 Par sa valeur universelle, l’histoire de la Bretagne a quelque chose d’unique, pour ceux qui se donnent la peine de la lire, en ce qu’elle permet de comprendre, dans sa version condensée, de quelles abominations l’espèce humaine est capable, ce qu’on peut faire pour dissimuler des faits aussi atroces, pendant une durée aussi longue, et par quelles complicités honteuses les mensonges se perpétuent. Les crimes contre l’humanité perpétrés en Bretagne, en particulier en 1793 et en 1794, se situent au sommet – par leur cruauté insensée -, des horreurs commises par des êtres humains, même si d’autres peuples ont subi des atrocités identiques, en particulier les Arméniens et les Juifs, parmi plusieurs centaines d’autres au cours de l’histoire du Monde. Ils ne sont ni prescrits, ni prescriptibles. Ceux qui les dissimulent, et ceux qui se rendent volontairement complices sont passibles de lourdes sanctions. Ils sont déjà jugés par les Bretons qui ont redécouvert leur histoire. La suite viendra. Nous figurons parmi les peuples les plus obstinés de la terre, qualité qui nous est très généralement reconnue.

C’est à juste titre que Herbert PAGANI, Juif et fier de l’être, a écrit : « Les Bretons sont les Juifs de la France ». Je remercie M. Hazo Nétanel, président de l’association Bretagne-Israel, juif de nationalité, breton de coeur, de l’avoir reconnu dans les termes suivants :

« Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec ….. Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent … C’est une chance pour les peuples premiers de France. Les nouveaux médias changent la donne. Vos recherches étaient mises au ban, elles sont maintenant publiées. »

Ce que ni les Français ni les Bretons ne peuvent dire sans être poursuivis en correctionnelle, des Juifs le disent, avec la plus grande clarté : qu’ils soient remerciés pour celà.

On lira, si on le souhaite, les deux lettres adressées par Louis Mélennec à M. Hazo Nétanel, en se servant du lien qui suit :

http://bretagneisrael.unblog.fr/2009/08/19/presse-ocean-et-lassociation-bretagne-israel/

La répétition des phrases ci-dessus est volontaire : elle fait entrer la vérité dans les consciences. La vérité historique est le fondement du statut futur de la Bretagne, inéluctablement appelée à reprendre sa place sur la scène internationale, et de s’y rendre utile à tous, ce qui n’a pas été le cas de la France, qui a à son passif un nombre de guerres et de destructions considérables, dont celle de la Bretagne. Ce que nous écrivons ici ne contient aucune allusion péjorative à l’égard du peuple français, qui compte la même proportion de braves gens que partout ailleurs, et qui a été victime des mêmes incompétents carriéristes que nous : il serait insultant de confondre ce peuple avec les brêles qu’un système pervers installe dans presque tous les postes de responsabilité, qui ne sont que les duplicatas, les clones, les clients politiques soumis à ceux par lesquels ils sont choisis et propulsés dans des « élections », qui ne sont qu’un moyen pour les deux ou trois gangs qui se partagent les prébendes du pouvoir, de se reproduire entre eux, par scissiparité, sans guère d’autre souci, pour la majorité d’entre eux, que celui de se gratter le nombril.

Il est vulgaire de même penser que nous utilisons le terme de « Shoah » – qui signifie « catastrophe » – pour des raisons d’exploitation d’un  vocabulaire qui appartient à tous. Le mot « shoah » désigne l’horreur de la tragédie juive. Il n’appartient à personne, qu’à ceux qui ont vécu des tragédies de même ampleur, sinon par le nombre, en tout cas par l’atrocité. Il s’applique de plein droit à la Bretagne. A ceux qui n’ont pas lu l’histoire de la Bretagne : QU’ILS LE FASSENT »!

L’histoire de chaque nation est sûrement unique pour ceux qui en font partie. Mais elle n’est que la répétition des centaines d’histoires nationales depuis la création du monde. La nôtre est exemplaire parce qu’elle est est aujourd’hui accessible à tous sous une forme condensée – le Livre Bleu de la Bretagne, rédigé pour celà, téléchargeable sur la toile -, et qu’elle permet à chacun de mettre son énergie à changer cette situation, si humiliante pour l’espèce humaine. Mais aucun peuple n’a le droit de revendiquer la première place dans le musée des horreurs, ni de contempler son nombril, encore moins de le montrer en exemple.

 

Docteur Louis Mélennec, défenseur intransigeant de la Dignité humaine, et de la restitution à la population, par la voie de la démocratie directe, de ce qui lui appartient : le gouvernement de la nation, et le choix de son destin national.

 

 

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Citation de Arthur Le Moyne de la Borderie, historien de la Bretagne :

« L’âge d’or trouva son terme … Louis XIV fut pris du goût des dépenses fastueuses, des palais magnifiques et des grandes batailles, en un mot de ce qu’on appelle vulgairement la passion de la gloire. Passion coûteuse, s’il en fut, et dont les peuples font tous les frais. Aussi à peine Louis XIV en eût-il éprouvé les premières atteintes, que ses sujets en sentirent le contre-coup, par un redoublement d’impôts, de taxes, d’exactions fiscales de toute espèce. Les Etats firent de leur mieux pour protéger notre province contre cette grêle affreuse ….  Sous le souffle de Colbert était née la centralisation administrative, ce despotisme …… le pire de tous, à coup sûr, dont le premier principe est de mépriser tous les droits, toutes les libertés locales, et le second de confisquer à son profit la liberté, l’activité, la richesse de toute la France. »

 

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Tant que notre histoire ne sera pas reconstruite, tant que les Bretons n’y auront pas accès, la Bretagne restera serve et esclave. Le sentiment national, la Nation, se construisent avant tout sur l’Histoire vécue en commun. Surtout sur les épreuves partagées au long des siècles : quiconque n’a pas compris que l’histoire constitue les fondements de la Maison, n’a rien compris, et se bat contre des moulins à vent. 

Les Bretons et les Francs, puis les Français, ont toujours été des ennemis féroces. Des guerres fréquentes les ont opposés pendant près de mille ans, du début du sixième siècle à la fin du quinzième siècle.

Devant les trahisons de ceux qu’on désigne pompeusement sous le nom ridicule d’ « élus » – qui ne sont rien d’autre que les clients des partis au pouvoir, adoubés par eux pour se présenter aux élections, avec quelque chance, alors, d’avoir accès aux trésors de la caverne d’Ali Baba -, il est plus que jamais opportun de rappeler les faits dramatiques qui se sont déroulés en Bretagne en 1675, connus sous le nom de révolte du papier timbré, ou encore des bonnets rouges. Marie de Rabutin-Chantal, plus connue sous le nom de marquise de Sévigné, cette grande épistolière mariée à un breton, et d’autres auteurs contemporains, – ont laissé des témoignages effrayants sur les horreurs commises par les soldats français, déferlant sur la Bretagne sur les ordres de Louis XIV, pour les punir de s’être insurgés contre le même impôt illégal, qu’il avait osé imposer deux fois à la Bretagne, à deux années de distance, alors même que la Bretagne avait « racheté » cet impôt, par le versement au trésor royal, la somme énorme de deux millions de livres, – ont écrit ce qui suit.

DES CRIMES SANS NOMBRE, NON PRESCRITS ET NON PRESCRIPTIBLES, S’IL EXISTAIT DANS LE MONDE UNE JURIDICTION CAPABLE DE LES JUGER.

Ces abominations, crimes non prescrits contre l’humanité – et non prescriptibles -, sont les mêmes que ceux de 1793 et 1794 en Bretagne et en Vendée. Et, bien sûr, les mêmes que ceux commis par les Arabes au 7ème siècle, et bien après, dans tout le pourtour méditerranéen, ainsi que ceux commis par les Turcs. Ce pourquoi, n’en ayant pas pas la plus infime connaissance, des chefs d’Etat français, traversent la méditerranée pour aller présenter des excuses aux coupables, là où nous avons subi beaucoup plus qu’eux se leur part, et pendant de longs siècles.

Lire : Mélennec racisme anti blanc, lettre ouverte à Christiane Taubira.

J’ai choisi, plutôt que de rappeler les faits dans le détail – ils sont exposés dans de nombreux articles sur la toile -, de limiter le présent exposé à des citations irréfutables. J’ai évité de les faire figurer dans le Livre bleu de la Bretagne, pour ne pas décourager les lecteurs …. qui ne savent plus lire, pour le grand nombre, au delà de dix lignes. (Je ne parle pas seulement des experts et surexperts « bretons » de l’officine Wikipédia!)

Voici quelques unes de ces citations :

— « Cette province est traitée comme le pays ennemi…, on ne peut exprimer quels ravages les troupes font dans leurs routes, le bataillon de la Reine, pour aller de Rennes à Saint-Brieuc, a pillé à quatre lieues de sa marche tout ce qui s’est rencontré de maisons entre ces deux villes… ». Duc de Chaulnes, gouverneur imposé à la Bretagne en 1670, in La Borderie, t. 5, p. 531.

imgres Femme éventrée

supplice-roue-n1 SvSupplice de la roue.

— « On ne laisse pas de pendre ces pauvres bas-bretons… Dès qu’ils voient les soldats, ils se jettent à genoux, et disent « mea culpa« , c’est le seul mot de français qu’ils sachent ». Madame de Sévigné, 24 septembre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 518.

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— « Les arbres commencent à se pencher sur les grands chemins du poids qu’on leur donne ». Duc de Chaulnes, 21 août 1675,   août 1675, in La Borderie, t. 5, p. 518.

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— « Ils n’entendent pas seulement la langue française…il sera impossible que l’innocent ne pâtisse pas pour le coupable ». Lettre de l’évêque de Saint-Malo, 1675, in La Borderie, t. 5, p. 520.

— « On en a pendu et roué une quantité en ce pays de Cornouailles, particulièrement à Quimper-Corentin », in La Borderie, t. 5, p. 521.

— « Il y a dix ou douze mille hommes de guerre, qui vivent comme s’ils étaient encore au delà du du Rhin » (= dans le Palatinat, où les horreurs commises par les troupes françaises atteignirent le sommet de l’ignominie). Madame de Sévigné, in La Borderie, t. 5, p. 531.

— « Ils s’amusent à voler, ils mirent l’autre jour un petit enfant à la broche. Toutes ces troupes de Bretagne ne font que tuer et voler ». Madame de Sévigné, décembre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 531.

LES SUPPLICES DE JERUSALEM PERPETRES EN BRETAGNE PAR LES ARMEES FRANCAISES.

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Les armées françaises à Rennes : la vision de l’enfer.

— « Ils ont, logés chez eux, jeté leurs hôtes et leurs hôtesses par les fenêtres, battus et excédés, violé des femmes en présence de leurs maris, liés des enfants tout nus sur des broches pour vouloir les rôtir; (ils ont) exigé de grandes sommes de leurs hôtes, et commis tant de crimes qu’ils égalent à Rennes la destruction de Jérusalem » Journal d’un bourgeois de Rennes au XVIIe siècle, in La Borderie, t. 5, p. 532.

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Cochon de lait à la broche ? (A ce stade, nous n’avons pas osé montrer la recette à laquelle les enfants bretons étaient accommodés par les soldats français sel ? poivre ? thym ? … Cela reste à déterminer : adressez vous à l’Université de Bretagne, au professeur Kerhervé en particulier  …).

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Le supplice de la scie. En 1793 encore, en Bretagne et en Vendée, les Français sont encore coutumiers de cette sorte d’atrocités.

— « On a pris soixante bourgeois, on commence demain à les pendreCette province est un bel exemple pour les autres, et surtout de respecter les gouverneurs et les gouvernantes » (= entendez : les occupants étrangers). Madame de Sévigné, octobre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 523.

Enfin, cette conclusion horrible :

— « À force d’avoir pendu, on n’en pendit plus » (!). Madame de Sévigné, in La Borderie, t. 5, p. 525.

Et ceci, bien pire, la marquise étant française en dépit de son mariage avec un breton. Ajustez vos lunettes, car vous n’allez pas croire ceci, qui pourtant est véridique :

— « La penderie (sic !), me paraît maintenant [être] un rafraîchissement : j’ai une tout autre idée de la justice depuis que je suis en ce pays : les galériens me paraissent une société d’honnêtes gens qui se sont retirés du monde pour mener une vie douce...…. En huit jours seulement, nous avons entretenu [= administré] la justice« . 24 novembre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 525.

Et d’ajouter :

— « On dit qu’il a 500 ou 600 bonnets bleus en Basse-Bretagne, qui auraient bien besoin d’être pendus pour leur apprendre à parler ».

— « Les bons pâtiront pour les méchants. Mais je trouve tout fort bon, pourvu que les quatre mille hommes de guerre qui sont à Rennes ne m’empêchent point de me promener dans mes bois, qui sont d’une hauteur et d’une beauté merveilleuses » . Madame de Sévigné, octobre 1675, in La Borderie, t. 5, p. 526.

La marquise est citoyenne d’honneur en Bretagne : on la croit bretonne; son nom a été donné à une marque de chocolats. On lui doit, cependant, cette phrase prémonitoire, écrite à sa fille le 23 octobre 1675 : « Vous pouvez compter qu’il n’y a plus de Bretagne »in J. Cornette, t. 1, p. 624.

C’est exact : la Bretagne a été brisée en 1675. Les Etats de Bretagne – notre assemblée nationale – et le Parlement vont encore livrer des combats juridiques très énergiques contre l’occupant détesté, mais jamais plus la population ne se soulèvera : elle sait maintenant de quelle manière son ennemi héréditaire la traitera.


La Bretagne survécut, mais de survie artificielle, encore 114 ans, jusqu’à la merveilleuse révolution des droits de l’homme, celle de 1789, que l’on appelle en Bretagne  désormais, la Gande Shoah.

Les Bretons du bas peuple eurent une meilleure appréciation qu’elle de la situation ; beaucoup payèrent leur audace de leur vie. C’est peu de dire que les hommes envoyés là par le roi de France n’étaient pas aimés, ce qui n’était pas nouveau. Le Gauleiter français, le duc de Chaulnes, fut traité de « gros cochon ». Ce qui était la vérité : l’évêque de Saint-Malo l’avait accusé d’avoir perçu un pot de vin considérable, de 700 000 livres, soit près de la moitié des impôts de la Bretagne ! On jeta dans le carrosse de sa femme un chat crevé, ainsi que « des pierres dans sa maison et dans son jardin ».

La marquise, amie du couple de Chaulnes, à ce titre bien informée, confirme :

— « M. de Chaulnes n’oublie pas toutes les injures qu’on lui a dites, dont le plus douce et la plus familière était : « gros cochon« ; sans compter les pierres dans sa maison et dans son jardin …… c’est cela qu’on va punir ».

Une autre atrocité fut commise sans tarder. Les soulèvements contre les impôts levés illégalement par le pouvoir français ayant débuté dans la partie haute de la ville de Rennes, on ordonna que les habitants en fussent chassés – soit quatre mille personnes environ –, qu’ils fussent jetés à la rue, et que, pour prix de leur rébellion, « à peine d’être déclarés rebelles aux ordres du roi et poursuivis comme tels, les maisons de la rue Haute soient entièrement détruites »in La Borderie, ci-après, page 132.

La marquise, assez benoîtement, commente la scène :

— « On a chassé et banni toute une grande rue, et défendu de recueillir les habitants sur peine de la vie. De sorte qu’on voit tous ces misérables, femmes accouchées, vieillards, enfants, errer en pleurs au sortir de cette ville, sans savoir ou aller, sans savoir de nourriture ni de quoi se coucher ». Madame de Sévigné, lettre du 30 octobre 1675 à madame de Grignan.

La Borderie observe :

— « Ce grand déploiement de puissance publique ne servait, avant tout, qu’à recouvrir les entreprises d’une misérable vengeance personnelle… sur ce point, le doute n’est guère possible…. Le premier mobile du duc de Chaulnes fut le désir de se venger de ses propres injures …. Madame la gouvernante, qui avait eu dans l’injure une large part, en voulut une aussi grande dans le plaisir de la vengeance »La Borderie, id. p.129. Elle arriva à Rennes entourée d’une garde impressionnante : « avec une garde pareille, elle était bien à l’abri des chats pourris ». Id. p. 129.


Ah ! Qu’en ce temps-là la France, éprise de justice, savait se faire entendre !


C’est à quelques kilomètres de mon village natal, dans la Chapelle de Tréminou, près de Pont-l’Abbé, que fut votée par nos malheureux compatriotes, la même année, dans ce qui fut dénommé le « Code paysan ». Ces gens n’étaient pas des sauvages, comme les cannibales « révolutionnaires » de 1789. Il ne demandaient pas l’ abolition des classes nobles, ni de les assassiner. C’étaient des doux, des timides. Ils ne proposèrent pas d’installer des « guillotines » à tous les carrefours, punir les récalcitrants, mais  ces pacifiques, bien des révolutionnaires de la Liberté de 1789, voici leurs doléances : « Pour affermir la paix et la concorde entre lesdits gentilshommes et nobles habitants desdites paroisses, il se fera des mariages entre eux, à condition que les filles de noble extraction choisiront leurs maris de condition commune, qu’elles anobliront leur postérité, qui partagera également entre elles les biens de leur succession », (article 5).

N’est-ce pas étrange, de la part de ces sauvages ? Ces gens furent pendus. Voila qui va ébahir M. Mélenchon, admirateur de l’Union soviétique, qui fit mourir de famine plusieurs millions d’Ukrainiens. Les clochers furent abattus. Les cloches furent descendues sur le sol. Plusieurs de ces églises amputées portent encore les traces de ces sauvageries. Voici quelques stigmates de l’action civilisatrice de la France en pays bigouden, le pays qui m’a transmis ses valeurs, en 1675 :

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Lanvern, en Plonéour                                         Notre Dame des Carmes, Pont l’Abbé

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Languivoa, en Plonéour et Saint-Jacques, en Pont-l’Abbé-Lambour.

 

combritPogastel Saint Germain. Saint Honoré.

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Eglises de Combrit et de Plogastel Saint Germain. Les clochers ont été partiellement reconstruits, par l’adjonction de lanternons sur les tours.

 

Ces magnifiques ruines, toutes situées sur l’exigu territoire du pays bigouden, témoignent de la finesse et de la beauté de l’art populaire religieux en Basse-Bretagne : les hommes de Cro-magnon ne sont pas les Bretons, mais les Français. On dit que, pour témoigner de ces horreurs, les femmes bigoudènes laissèrent leurs coiffes grandir vers le ciel. Ce n’est qu’une belle légende, un conte.

C’est un grand malheur pour les Bretons que ces magnifiques églises aient été massacrées par les Français. Mais c’est un grand privilège d’avoir sous le yeux les traces de ces méfaits. Lorsque la Bretagne aura récupéré tous ses droits, les instituteurs et les professeurs montreront ces vestiges à nos petits écoliers, comme on montre Verdun aux Français.

Dans la responsabilité de ces atrocités de 1675, le gouvernement de la France avait commis des fautes gravissimes :

L’Édit de 1532, par lequel le roi de France François Ier annexait la Bretagne sans son consentement, interdisait toute levée nouvelle d’impôts en Bretagne, province « réputée étrangère » ; à titre exceptionnel, un impôt pouvait être accordé par le Pays, à la condition exclusive qu’il fût sollicité aux États de Bretagne (notre Assemblée nationale), « et par eux octroyés », (in Bonvallet, p. 98 ). Or, par voie d’édits, en 1672, le pouvoir royal imposa de nouvelles taxes, en particulier sur les actes judiciaires et notariaux – qui devaient désormais être rédigés sur papier timbré –, sur les tabacs, sur les objets en étain, sans solliciter le consentement des États« , in Barthélémy Pocquet, Histoire de Bretagne, t. 5, p. 466 et 467.

Pour s’affranchir de cette authentique extorsion de fonds, dont le pouvoir royal était familier, les États « rachetèrent » les impôts illégaux par le versement à la France d’une somme si énorme – une « rançon« , écrit B. Pocquet, (id., t. 5, p. 468), de 2,6 millions de livres (p. 467) – qu’il fallut…. contracter un emprunt pour la payer ! Le gouverneur, de Chaulnes, reçut pour sa part un « pot de vin » de 120.000 livres !

En 1673, alors que toute la Bretagne se croit débarrassée de ces taxes illégales, et avoir de surcroît payé pour cela, Colbert rétablit les édits, sans même consulter les États, in B. Pocquet, Id., t. 5, p. 481.

La vérité, est que le gouvernement de Versailles, outre les dépenses effarantes de la Cour, avait, d’une manière injustifiée, déclenché une guerre contre la Hollande, dans laquelle il s’était embourbé. La situation s’est considérablement aggravée sous la « république » : la Bretagne, comme la France, est ruinée par des impôts aberrants, dans un système « géré » par des ministères d’une incompétence crasse, et dépensés n’importe comment. La différence, fondamentale : sous la monarchie, les Etats de Bretagne, au moins, votaient les impôts, et pouvaient très souvent s’y opposer. Voyez la triste situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Les Bretons, gestionnaires économes, payaient deux fois moins d’impôts que les provinces françaises. Notre ami Reynald Secher écrit, en substance : « La France a transformé les victimes les bourreaux, les bourreaux en héros : leurs noms et leurs statues sont sur l’arc de triomphe, et partout ailleurs, ils sont décorés, ils sont honorés; les victimes sont stigmatisées et montrées du doigt ». J’aurais pu écrire cette phrase, mais non pas les « députés » et les « sénateurs », qui se taisent.

Avec une bonne armée à ses ordres, le tyran transforme sans aucun scrupule ses propres crimes en crimes d’autrui. C’est cela qui s’est passé : sous prétexte de désobéissance, les Bretons ont été punis dans des conditions atroces. Ces faits laissent des traces profondes; ils ne seront jamais oubliés, peine perdue de croire qu’il le seront.

Jusqu’à aujourd’hui, plusieurs historiens bretons – dont  Arthur de La Borderie et Barthélémy Pocquet, aveuglés par leurs préjugés nobiliaires, n’ont pas hésité à approuver la répression inhumaine de la populace, dont le soulèvement était entièrement imputables aux criminels de Versailles.

Voici, entre autres, cette perle secrétée par B. Pocquet : 

« La révolte des paysans bretons méritait une répression énergique… cette insurrection à main armée ne pouvait rester impunie… cela n’a plus, du reste, qu’un intérêt rétrospectif de philosophie politique.«  (!). B. Pocquet, Id., t. 5, p. 517.

Heureux Barthélémy Pocquet ! Si vous souhaitez lire quelques autres âneries de la même veine, voyez le mémoire de Louis Melennec sur  » Le Rattachement de la Bretagne à la France « , mémoire de DEA, page 45. Réjouissant !


Bretons, allez vous cesser enfin de geindre, vous que des âmes charitables ont élevés à la lumière de la Civilisation ? Bien sûr, on vous a « cogné » dessus; mais ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien » ?

Le pire reste à venir : la destruction pure et simple de la Bretagne, en 1789, le génocide de 1793-1794, et la réduction en esclavage du peuple breton, dans sa totalité. Cette situation dure encore.

Mais à ce pire, il y a un pire encore : la lâcheté des « élus » « bretons ».

On vomit, plusieurs siècles plus tard, de tant d’abominations et de mensonges. Vive la France, inventrice des droits de l’homme ! Et que vivent « nos » députés et « nos » sénateurs, si courageux !

LOUIS MELENNEC, historien de la Bretagne, militant des droits de l’homme et des Nations.

J’adresse le présent article, notamment, à M. Jean-Luc Mélenchon, qui a vomi tant de sottises sur la Bretagne. Je pense qu’il n’est pas entièrement mauvais, ni entièrement antipathique. Sûrement un peu bête, mais encore plus mal informé. Même chose pour Henri Guaino, victime de son ignorance – et de son arrogance. Les journalistes du Monde, qui ont tant écrit sur les Bonnets rouges sans rien connaître de leur révolte de 1675, reçoivent également la présente. L’ignorance des journalistes français fait dresser les cheveux sur la tête. Leur soumission au pouvoir, leur malhonnêteté intellectuelle sont bien pires.

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François II, père d’Anne de Bretagne, dernier duc régnant.

Les quelques dizaines d’ hommes politiques français qui ont lu le Livre bleu de la Bretagne et quelques autres écrits, me disent, très honnêtement, qu’ils comprennent aujourd’hui le problème breton. Je n’ai recueilli de leur part aucun propos injurieux, même s’ils trouvent mon style d’écriture très vif; après avoir vu et lu le comment, ils comprennent maintenant le pourquoi. Les quelques images ci-dessus – il en existe des centaines d’autres -, sont des preuves éclaboussantes de la vérité, épouvantable. Mais là où ils sont sidérés, c’est par le profil bas, la lâcheté des « élus » « bretons » : aucun ne bouge, aucun ne parle; à ce degré, cela leur paraît criminel. Ainsi, après des débuts difficiles, la vérité sur le pays des droits de l’homme marque des progrès substantiels. Il a fallu y mettre beaucoup plus que de la bonne volonté. Ah ! Cette merveilleuse démocratie française ! Cette merdiacratie, surtout : une splendeur, qui frappe d’admiration le monde entier !

Mais ont-ils totalement perdu ce sentiment qui s’appelle la honte ?

La dispersion du présent article – comme des autres – rend illusoire toute censure. Enfin !

LOUIS MELENNEC, dit le bon docteur, militant des droits de l’homme et des droits des nations.

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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

(Je m’amuse à citer prioritairement les « auteurs » qui font commerce de ne pas citer mes écrits : cela témoigne que nous n’avons pas les mêmes moeurs intellectuelles, quoique nés dans le même pays. Cette minable façon d’écrire l’histoire a valu a l’humanité, au cours d’un siècle, au moins deux cents millions de victimes innocentes : voyez si je suis tenté d’imiter ces tristes sires ! ). Songez que depuis la fin de la guerre 1939 – 1945, aucun « professeur » de l’université de Bretagne n’a voulu mettre en chantier la moindre thèse sur les événements sanglants qui ont suivi les invasions de la Bretagne de 1487 à 1491, et l’ « assimilation » de la Bretagne, par la destruction, la corruption, la soumission de certains Bretons au pouvoir royal français, puis aux criminels de 1789 et des années suivantes. Lire : Mélennec, de la trouille bretonne et de l’auto-censure.

Brekilien Yann, Histoire de la Bretagne, Paris, éditions France-Empire, 1999. Durtelle de Saint Sauveur, Edmond, Histoire de la Bretagne,

 

Cornette Joël, Histoire de la Bretagne,

Durtelle de Saint Sauveur, Histoire de la Bretagne, Paris et Rennes, 1935, éditions Plon et Pilhon.

Croix Alain,

La Borderie, Arthur Lemoyne de, Histoire de la Bretagne,

La Borderie, Arthur Lemoyne de … la révolte du papier timbré advenue en Bretagne en 1675, Saint-Brieuc, 1884.

Mélennec Louis, blog actualités et politique,

Mélennec Louis, Blog consacré à l’histoire de la Bretagne

 

 LES LECTEURS ECRIVENT.

M. N., quelque part en Europe :

« Non seulement l’Allemagne, mais toutes les démocraties ont le même problème : les élus mènent leur pays à la ruine. Rien de nouveau sous le soleil puisque Nietzsche écrivait déjà :

« Die moderne Demokratie ist die historische Form vom Verfall des Staates » : La démocratie moderne est la forme historique de la décomposition de l’Etat. Nietzsche, Allzumenschliches I/472, 1878 [Trop humain]

Les évènements en France à la fin du 18e siècle sont le début de la décadence de ce pays. Une nouvelle révolution, d’un autre type, serait justifiée, encore plus en Allemagne. La France a  encore pu se « traîner » un peu plus que deux siècles après sa révolution de 1789, mais l’Allemagne ne tiendra pas dix ans après ce que sa classe dirigeante lui prépare. »

Réponse de Louis Mélenenc. LA BELLE DEMOCRATIE QUE VOILA ! De très nombreux Français sont excédés par ce régime honni, méprisé et détesté, celui de la corruption et de l’incompétence. La destruction du pays est très avancée. C’est d’une révolution dont nous avons besoin, mais pacifique. Mais avec qui la faire ? Le peuple est anesthésié et esclave. 

Les « élus » ne sont pas élus : après de longues années de lèche-bottisme, ils sont inscrits sur une liste d’ « éligibles » par l’un des deux ou trois gangs qui se partagent ce que l’on dénomme « le pouvoir », et parviennent, par ce jeu hypocrite, à faire partie, par exemple, du sénat ou de l’assemblée dite « nationale », ou de toute autre association fort bénéfique pour leur situation financière et leur narcissisme.

Le choix des « électeurs » dans ce jeu absurde, est nul. Ils ne sont jamais consultés sur rien. Le pouvoir français a en horreur la démocratie directe, il fonctionne, strictement, en marché captif. Les candidats pour lesquels les citoyens sont censés voter sont pré-sélectionnés par les gens au pouvoir, qui s’auto-reproduisent, comme les amibes par scissiparité, en émettant des pseudopodes (1). Les opinions des électeurs, que l’on connait par les sondages, sont systématiquement violées : voyez ce qui se passe en Bretagne, à Nantes et en Loire Atlantique en particulier.

Une fois parvenus là où ils ont tant souhaité aller, les « élus » sont comme dans la tanière d’Ali Baba : ils se servent dans la poche des contribuables. Car ces sont eux qui se votent à eux mêmes les salaires, émoluments, rémunérations, avantages de toutes sortes, en nature ou nom, surtout au sénat de la « république ». Si, d’aventure, ils accèdent à des fonctions « ministérielles », ils font dans ces fonctions, incompétents en tout – sauf quelques uns – un grabuge insensé. D’où ce mic-mac législatif, fiscal, administratif, ce labyrinthe stupide, dans lequel mêmes les spécialistes sont perdus, depuis plusieurs dizaines d’années, et ne reconnaissent plus rien. J’ai vu de mes yeux, avec effarement, dysfonctionner le système pendant quarante ans : c’est une abomination. La situation était déja très grave sous François Mitterrand, roi du clientélisme, et des interventions dans le fonctionnement de la justice, pour en détourner le cours. Elle est devenue gravissime depuis l’accession au sommet de ce qu’il reste de l’Etat français, d’un personnage qui a osé se présenter comme un président « normal ». S’il l’était, ce n’est pas de cette sorte d’homme dont la nation a besoin, mais d’un génie, pour remettre de l’ordre dans l’Etat, qui est devenu pire que les écuries d’Augias : un authentique bordel, un lupanar, sans aucune sorte d’exagération.

On a convaincu ces pauvres Français que l’élection périodique est le critère de la démocratie. On a omis de leur dire que ce système conduit très souvent à confier les fonctions importantes de l’Etat, à d’authentiques débiles mentaux, ou peu s’en faut : je parle de ce que j’ai vu, non par ouï-dire. Pour les Bretons, ce fut plus facile : ils sont crédules et naïfs congénitalement, leurs gènes les trahissent. Leurs voisins Normands les définissent d’excellente manière : « Les Bretons ? Ce sont des gens qui croient tout ce qu’on leur dit ». On l’a vu récemment : ils ont voté, massivement encore, pour ceux qui les ont trahi à Nantes, les privant au bénéfice de la France de 30 pour 100 de leur PIB, ce que représente pour les Bretons le département prospère de Loire Atlantique. Qui les plaindra ?

Il n’y a pas de pire malheur pour un pays, que celui d’être gouverné par des brêles. Mieux vaut un tyran, s’il est intelligent, et s’il travaille pour l’intérêt général. Beaucoup osent parler ouvertement de l’avènement d’une dictature. »

LOUIS MELENNEC

(1) Scissiparité : mode de reproduction asexué de certaines espèces rudimentaires, particulièrement les amibes et les bactéries. Formée d’une seule cellule (beau programme, l’intelligence n’est pas leur spécialité !), les amibes se  » scindent » en deux parties, donnant ainsi naissance à deux individus au lieu d’un seul. Dans le monde politique – et la merdiacratie, il convient de le préciser -, c’est le mode normal de reproduction de ceux qu’on désigne sous le nom pompeux d’ « élites ». D’où le spectacle effrayant que nous avons sous les yeux au quotidien, et le désespoir des citoyens. On ne sera pas surpris de lire dans les dictionnaires, que les espèces qui se reproduisent par ce moyen, fréquentes préférentiellement les matières putrides et nauséabondes.

 

LETTRE DE LOUIS MELENNEC A MADAME K. ISRAEL. LA SHOAH DE 1675 EN BRETAGNE.

 » Il ne faut ni être « agacé », ni être impatienté par ces articles. La France va très mal, la Bretagne, c’est pire, à cause de la lâcheté ambiante, qui est effroyable. J’en apporte le témoignage.

Votre pays, le mien, sont menacés de disparition.
La Bretagne est dans le même bateau fou que la France, non gouvernée, sans pilote, sans gouvernail. Se taire, ce n’est pas seulement être LÂCHE, c’est précipiter notre chute A TOUS.
S’il nous reste UNE SEULE CHANCE de réchapper à la catastrophe que je dénonce, moi aussi depuis tant d’années, c’est que les rares courageux qui restent debout sur le pont parlent.
90 pour cent des « journalistes » se disent de gauche. Si le régime était de droite, comme en 1940, ils seraient à 90 pour cent de droite. La vérité : 90 pour cent des journalistes MEPRISENT les pieds nickelés au pouvoir.
Si vous n’êtes pas courageux : parlez quand même ! »
Réponse de madame K. au docteur Mélennec. « je suppose que vous parlez de ces atrocités pour montrer qu’il y en a  toujours eu et qu’il y en aura toujours ?
et aussi du génocide vendéen et breton ?
 
Réponse du docteur Mélennec à madame K.

La France est fermement condamnée par les instances européennes, pour violation graves et répétées du droit des nations, dont la mienne. Les régions sont bafouées; les Alsaciens, les Lorrains, les Savoisiens sont furieux. Comment les débiles mentaux qui détiennent le pouvoir à Paris peuvent-ils tomber à un tel degré de sottise ? Ce degré d’imbécilité est-il imaginable ?

Non, ce n’est pas pour démontrer qu’il y a eu toujours des atrocités, et qu’il y en aura encore, que j’écris. J’aurais été prêt à accepter que la Bretagne ait sa part des malheurs du monde; ce serait conforme à ma conception de la justice. C’est pour porter à la connaissance du monde entier ces crimes contre l’humanité, cachés avec tant de soins par notre marâtre hypocrite et menteuse.
Ce qui me révulse – ce qui ne vous étonnera pas, me connaissant -, ce sont les mensonges et les persécutions culturelles, linguistiques et autres dont nous sommes victimes de la part du pays qui ose s’intituler « l’inventeur des droits de l’homme », et d’être le pays « qui a apporté la Liberté au monde » (!!!!!!). Rien moins ! Jugez de la stupidité ! Notre langue a été éradiquée par l’action malfaisante de la France. Vous n’imaginez pas ce qu’a été le pilonnage des consciences en Bretagne, l’humiliation qui nous a été infligée par ces êtres humains qui ne sont que de la fiente humaine. Je ne parle pas des Français, qui comptent autant de braves gens que n’importe que autre pays – vous appartenez vous même à deux nations, je ne vous apprends rien sur ce point -, mais de ceux qu’ils portent aux fonctions importantes de l’Etat.
Pire : que des COLLABOS BRETONS acceptent de figurer dans ce « gouvernement » de brêles, comme le désigne Stauss-Kahn. Ils sont méprisés par cette fraction de la population qui a maintenant accès à la connaissance de leur histoire. Après deux mille ans de souffrance, Israel a réussi a construire un Etat. Pour combien de temps ?
Bien à vous.    LM.

Nota bene. On aura compris que l’auteur de ces lignes est inscrit sur une liste noire : il fait profession de ne mentir jamais, en tout cas, le moins possible.

 

LES LORRAINS, APRES LA BRETAGNE, LA CORSE, L’ALSACE, DEMANDENT DES COMPTES A LA FRANCE POUR LES CRIMES COMMIS EN LORRAINE. 

Que reste-t-il du roman pour débiles mentaux de la France des prétendus droits de l’homme ? RIEN. Au fil des années, pour le bien commun, et pour le bien des Bretons, encore esclaves, nous avons entrepris une œuvre de démolition : détruire les mensonges sur lesquels la France a bâti son roman national. Il y va de la survie de la Bretagne, gravement menacée de submersion, au point que l’on est aujourd’hui en crainte qu’elle ne disparaisse étouffée, principalement par la lâcheté de ses « élus ». Il y a seulement vingt-cinq ans, presque toutes les malversations de l’Etat français et des fripons au pouvoir étaient systématiquement occultées et étouffées. Les Lorrains, à leur tour, apportent leur témoignage. Ils exigent qu’on reconnaisse les exactions commises dans leur pays.

Le « gouvernement » français des brêles a fait fort : sans nécessité aucune, alors qu’il y a tant à faire dans ce malheureux pays, après avoir « redécoupé » les régions, dans un climat d’incompétence, de sottise, de précipitation, et surtout, bien pire, de clientélisme éhonté, comme le dit Bekmezian dans un article remarquable publié dans le journal Le Monde, dans le but de « placer » ses clients dans les postes clés, dans lesquels leur incompétence et leur arrivisme éhonté ont déja commis des dégâts considérables. Les Alsaciens, vieille nation s’il en fût, a été insultée par Emmanuel Valls, qui lui dénie son identité nationale. Les drapeaux bretons ont été interdits et pourchassés en Bretagne, avec la honteuse complicité de Jean-Yves LE DRIAN (lire, absolument : Le Drian, drapeau breton). Voila maintenant qu’on veut supprimer les noms de la Picardie, de l’Alsace, de la Lorraine ! Dans le registre de la sottise, les brêles du gouvernement, décidément, font très fort ! Les « élus » auraient du se mettre à genoux : il ont cogné sur leurs propres pays ! Incroyable, mais vrai. 

Voici la lettre que nous adresse le mouvement Bloggers LE LORRAINE, pour la reconnaissance du génocide lorrain par la France

« Alors que la France de François Hollande s’est dernièrement « incliné » à Erevan devant les 1,5 millions de victimes du génocide arménien perpétré par les Turcs ottomans, et qu’une stèle khatchkar était inaugurée Place Valladier à Metz, il est grand temps que les exactions commises par la France et ses alliés en Lorraine lors de la Guerre de Trente Ans (1618-1648) soient enfin reconnues.

Misères de la guerre Jacques Callot

(Notre illustration : Les Grandes Misères de la guerre : La pendaison (gravure n°11), Jacques Callot, 1633, Musée Lorrain, Nancy).

Aucun monument, aucun mémorial ne rappelle les 250 000 Lorrains massacrés et exécutés – soit près de 60 % de notre peuple – au cours de ce conflit. Ces chiffres, nous ne les avons pas inventés. Ils sont avancés par les historiens de l’Académie de Stanislas, qui n’hésitent pas à parler de « génocide lorrain ».

Beaucoup l’ignorent : il y eut en effet des guerres entre la France et la Lorraine, alors Etat souverain. C’est au cours de l’une d’entre elles, au XVIIème siècle, que l’on nomme communément la Guerre de Trente ans, sorte de gigantesque brasier européen, que la France, pays qui ose se proclamer le pays des droits de l’homme, et donner des leçons  tous les pays du monde, sans jamais avoir balayé devant sa porte, causa des dommages inimaginables en Lorraine. Alors que presque tous les châteaux, les forteresses et les maisons fortes de Lorraine avaient déjà quelque temps auparavant été rasés sur ordre de Richelieu, les habitants de nombreux villages furent tous pendus à de grands arbres par des mercenaires suédois, comme à Kischeidt, dans le Bitcherland. Une ville entière fut même complètement détruite, La Mothe. Cette ancienne cité fortifiée demeure encore aujourd’hui le symbole de la résistance lorraine face à l’envahisseur français. Il n’en reste pourtant presque plus rien, car après avoir été entièrement rasée, la ville fut ensuite recouverte d’une forêt sous Napoléon Ier. Le site fut même intégré au département de la Haute-Marne, afin de le faire totalement disparaître de la conscience lorraine, et de la mémoire collective. Pièce maîtresse de l’organisation militaire du Duché de Lorraine, la puissante cité fortifiée de La Mothe constituait en effet une réelle menace pour les troupes françaises. En la réduisant en cendres, les Français voulaient anéantir bien plus que le danger militaire : ils voulaient anéantir toute forme de patriotisme lorrain, et toute forme d’identité lorraine.

La Mothe

Des fondations et des pavés perdus dans la forêt. Il ne subsiste presque plus rien de la puissance forteresse de La Mothe, symbole de la résistance lorraine face à l’envahisseur  et à l’oppresseur français (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine) 

Bien évidemment, cette histoire n’est pas enseignée par le pays des droits de l’homme, sur les bancs de l’école à la française. La Lorraine a toujours servi de sorte de « glacis de protection » à la France face au monde germanique. Vu de Paris, notre pays n’apparaît plus désormais que comme une terre habitée par une population docile, dont le seul destin serait de devenir la poubelle nucléaire de la France et de l’Europe.

L’histoire est toujours écrite par le vainqueur. C’est aux curieux et aux volontaires de chercher la vérité, de se forger sa propre opinion, et de remettre en question la version officielle, par des faits irréfutables. Nous ne pouvons qu’exhorter nos compatriotes lorrains à (ré)apprendre leur propre histoire et à ouvrir les yeux pour comprendre ce qui se passe chez eux depuis près de 250 ans.

La Bretagne nous montre le chemin.

Toute idée contraire à la pensée dominante, c’est-à-dire celle dictée par le pouvoir central jacobin, est stigmatisée et marginalisée. Tout a été fait pour que l’individu se retrouve seul face à l’Etat. Ce long processus destructeur, humainement et culturellement, n’a d’autre but que de renforcer la concentration des pouvoirs et des richesses à Paris, par la satellisation et l’exploitation des provinces, notamment périphériques. Les Lorrains doivent prendre conscience de la richesse de leur culture, de leurs traditions et de leur patrimoine, autant d’éléments qui ont fait la prospérité et forgé l’identité même du peuple lorrain.

Pour toutes ces raisons, le Groupe BLE Lorraine ne cessera jamais pas d’exiger l’édification et l’aménagement de monuments et de lieux de souvenir rappelant le génocide lorrain perpétré par la France et ses alliés durant la Guerre de Trente dans tous les sites et villes martyrs de Lorraine. »

QUE RESTE-T-IL DE LA LEGENDE DE LA FRANCE « INVENTRICE » DES DROITS DE L’HOMME ? Le roman national de la Liberté prétendûment construite par la France, part en charpie – en couilles, il est mieux de le dire avec les mots adéquats. C’est justice : tôt ou tard, des historiens non inféodés au pouvoir, non appointés par eux – et qui se donnent la peine de lire et de réfléchir -, finissent par découvrir le pot aux roses. Quel bonheur, pour moi, d’avoir contribué à dénoncer les mensonges, et de jeter, au nom des Bretons qui ne savent pas comment le faire, à la face de ceux qui nous ont trahi.

 

Dr LOUIS MELENNEC, historien de la Bretagne, militant des droits de l’homme, et de la restitution au peuple du droit de décider de son sort par la démocratie directe.

 

 

 

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