LE PLUS GRAND CRIME QU’UN BRETON PUISSE COMMETTRE : SACRIFIER SON PAYS A SES VULGAIRES AMBITIONS PERSONNELLES. LE JEU REPUGNANT DES BRETONS QUI NAVIGUENT A VUE .

« L’indépendance, cela s’apprend » (Jean Marie TJIBAOU).

« La Bretagne devrait être indépendante depuis longtemps. Ce n’est pas l’attitude criminelle de la France qui bloque cette évolution : ce sont les divisions des Bretons, leur incapacité à se mettre d’accord sur RIEN, et les monstrueuses ambitions personnelles qui empêchent que les choses se réalisent : les criminels sont Bretons bien davantage que Français. Le droit international évolue à grande vitesse. Si des Bretons s’aventurent à saboter leur pays en substituant leurs ambitions à la volonté aujourd’hui très claire de la population, ils seront un jour, sans nul doute, rattrapés par le droit, et seront plus que lourdement condamnés. Nous sommes maintenant très nombreux à être déterminés à faire en sorte que cela se produise « .

 » En dépit des obstacles, j’ai travaillé à élever peu à peu le débat au niveau du droit international. Il est maintenant situé également au niveau de la responsabilité politique des acteurs. Ceux-ci savent désormais ce que sont les fautes gravissimes qu’ils sont en train d’accomplir, et que si l’état d’évolution du droit ne permet pas encore de les poursuivre efficacement, cela adviendra, d’une manière certaine, avant quelques années. Comme Jacques Chirac, Nicolas Sarkosy et tant d’autres jadis protégés par leurs fonctions et un appareil judiciaire largement complice, la main qui s’abattra sur eux sera particulièrement lourde, à la hauteur de ce qu’ils ont osé faire ». (Louis MELENNEC).

 

http://louis-melennec.fr/2013/06/17/un-peuple-esclave-et-nevrose/

 

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SELON LE PRINCIPE DE DROIT INTERNATIONAL AUJOURD’HUI BIEN ETABLI, SEULES LES NATIONS PEUVENT DECIDER DE LEUR SORT. LES POLITIQUES AMBITIEUX ET NOMBRILISTES NE PEUVENT EN AUCUN CAS SE SUBSTITUER A ELLES DANS CE DOMAINE. LEUR RESPONSABILITE EST TRES LOURDEMENT ENGAGEE S’ILS OSENT S’AVENTURER A DECIDER A LEUR PLACE.

 

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Malgré les processus similaires qui se déroulent à peine à plus de quelques centaines de kilomètres de chez eux – en particulier en Ecosse et en Catalogne -, les Bretons sont encore loin d’avoir compris ce qui est en jeu dans leur propre pays.

Ceux qui sont censés les représenter, au terme d’un processus pseudo-électoral parfaitement maÎtrisé par l’Etat colonial, trichent, naviguent au gré de leurs intérêts présents et futurs, qui sont répugnants : ils veulent, eux qui ne servent à rien, qui sont d’une absolue inefficacité, les institutions françaises les privant d’ailleurs de toute possibilité d’agir, les confinant à des fonctions de figuration, faites de discours creux, inutiles – et d’ailleurs inesthétiques -,  conserver leur abondant gâteau actuel, qui leur est servi mensuellement sous la forme d’une rente très substantielle, et d’avantages en nature divers, tout en manoeuvrant d’une manière éhontée, pour sauver les prébendes qu’ils espèrent conserver ou amplifier lorsque l’Etat breton aura reconquis sa place dans le monde. Ils pensent se dédouaner en militant, au moins en apparence, pour le « rattachement » de Nantes à la Bretagne : ils pensent que cela peut donner l’illusion d’une stratégie, et qu’on leur en saura gré.

L’un de ces tristes sires, sur le coin d’une table, sans consulter personne que ses propres ambitions, a convaincu le président de la république française, qui jouit dans son propre pays d’un discrédit jamais atteint dans l’histoire, bafouant le désir fermement exprimé par les Bretons, et le combat qu’ils mènent depuis plus de soixante ans, de continuer à réduire notre territoire d’un cinquième de sa superficie, de 30 pour cent de sa richesse en termes de PIB.

Un autre, qui s’est illustré pendant plus de vingt ans par ses actes en faveur de la débretonisation du Comté de Nantes, imagine qu’en militant pour la fusion d’un pays prestigieux  et de la région fantôche voisine, il va obtenir la création d’une sorte de république absurde, dont il se voit, comme la grenouille de la fable, sacré président à vie.

Le sort de la Bretagne n’appartient pas à ces sortes de personnages : il est la propriété des Bretons, qui ont seuls qualité pour décider de leur sort.

Ces manoeuvres sont si graves et si transparentes, si inavouables quant à leur finalité répugnante, si contraires au voeu des bretons, qu’un seul et même mot suffit à les définir, comme à définir le sort futur le leurs auteurs : LA TRAHISON. 

Beaucoup de Bretons sont désormais au courant de ces manoeuvres d’une extrême vulgarité, ce qu’elles dissimulent, et que d’ailleurs, un certain nombre de ces messieurs se sont décidés bien tard à faire semblant de donner leur adhésion à la reconstitution de notre territoire national, qu’ils continuent à dénommer « la Bretagne administrative » (!!!!), ou quelque chose comme cela, là où il n’est question que de vol, de tromperie, et de spoliation. Mais ils ne disent mot sur le fond de l’affaire : ceux-là sont-ils complices ? Indiscutablement.

Quel courage ! Répétons le en fanfare : la Bretagne est un pays de héros.

Mais l’histoire est écrite, et personne n’est ni ne sera dupe : l’avenir jugera ces faits aussi sévèrement que ce qui s’est passé pour Vichy, quoique ce régime fut légitime, par l’accord explicite du Parlement (569 parlementaires accordèrent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, en 1940, 80 seulement les refusèrent-, et l’adhésion du pays dans sa presque totalité, heureux de se placer sous l’aile de cet homme qui fut considéré comme providentiel, au moins pendant plusieurs années. (La mode actuelle est à la vomissure et au discours politiquement correct, genre que je ne pratique pas, comme on le sait).

D’autres Bretons, qui osent afficher ouvertement leurs convictions en faveur de la totale libération de leur pays, et son évacuation par le pouvoir colonial, le font en privé, mais se gardent de se compromettre en public : c’est pire, car là, la LÂCHETE s’exprime au grand jour ..

Lorsque l’Empereur François-Joseph d’Autriche se rendit avec sa femme Elizabeth à Milan, la ville et sa région étant alors asservies sous la férule de l’Autriche, les Milanais refusèrent de déférer à la soirée à laquelle ils étaient invités par les Souverains à la Scala, l’ opéra mondialement célèbre. L’empereur et l’impératrice se trouvèrent devant un public étrange : la société de Milan avait délégué en ses lieu et place ses domestiques, ses concierges, ses cochers, ses serviteurs … C’est devant ce parterre que se déroula la soirée, qui est restée célèbre dans l’histoire des pays soumis à l’esclavage d’un pays étranger. L’humiliation de l’Etat colonial fut affreuse.

La Bretagne ne s’inspire pas de ce sublime exemple. Lorsque le président et le premier ministre de l’Etat colonial viennent en Bretagne, il se trouve quantité de Bretons pour aller leur lécher les pieds et leur baiser les mains. Les autres se taisent. La presse « démocratique » rampe au niveau du sol, voire en dessous. Le processus est inversé : c’est la Bretagne et ses habitants qu’on humilie. Pas un n’ose parler net à ces messieurs qui viennent d’ailleurs. Mais ceux-ci connaissent maintenant la vérité, de même que toute la presse française, que l’on a ensemencée avec méthode et persévérance depuis dix ans : on a dit ailleurs dans quelles conditions, le livre bleu de la Bretagne étant paru depuis quelques jours à peine, la République française, sur le papier à en-tête officiel du premier ministère en a commandé deux exemplaires. Nous avons su, de source sûre, non qu’il a été lu, mais qu’il a été dévoré.

Ainsi, les cocus de la Bretagne continuent à l’être, ce qui est leur destin naturel.

J’ai écrit au moins cent fois que nous perdons un temps précieux, car la France se désagrège, et entraîne la Bretagne dans son naufrage. Il est imbécile de croire que ces simagrées ne sont pas parfaitement comprises du « gouvernement » de la France (l’équipe de pieds nickelés qui en tient lieu, pour le désespoir des Français), et que les hypocrites qui jouent ce jeu bénéficient d’une quelconque estime. L’hypocrisie dégage toujours une odeur pestilentielle, ils sont méprisés en France comme en Bretagne.

On sait parfaitement que la Bretagne va vers l’ indépendance. Cette évolution est redoutée à Paris, pour des raisons multiples, d’autant qu’on réalise qu’il ne s’agit pas d’une probabilité, mais d’une certitude : LES BRETONS doivent AFFICHER LES CHOSES FERMEMENT, DANS LA DIGNITE, et cesser de biaiser : nous avons cent raisons de retrouver notre place sur la scène internationale, la France a MILLE raisons de quitter le territoire breton. Le plus tôt sera le mieux.

La punition la plus effroyable pour ceux qui trichent : leur trahison rejaillira sur tous leurs descendants, pendant longtemps : comme les ROHAN, dont quelques uns au moins furent des gens remarquables, mais qui restent tous aujourd’hui encore coupables, aux yeux des Bretons qui connaissent leur histoire, en raison de la trahison de leur ancêtre Jean II, vicomte de Rohan, qui se rangea du côté du roi de France Charles VIII, lors des invasions de la Bretagne, et joua un rôle important dans la défaite de nos armées à Saint-Aubin-du-cormier, en 1488, ouvrant le chemin à l’asservissement de notre Pays jusqu’à aujourd’hui.

A une époque où l’histoire du pays était inconnue de tous – sauf d’une petite élite, à laquelle appartenait les parents de Mona Ozouf, à qui fut attribué le collier de l’Hermine pour un fort médiocre ouvrage -, falsifiée, remplacée par celle de la France, enseignée avec fureur dans les lycées et collèges de Bretagne, avec la « philosophie » subséquente, cela pouvait se comprendre : M. René Pleven, maintes fois ministre sous la quatrième république, bien d’autres politiques, ne seront pas coupables aux yeux de nos enfants ni de ceux qui viendront après eux : leur cerveau était à ce point lessivé par une propagande éhontée, qu’ils ne commettaient aucun crime en participant à un gouvernement étranger : en droit, il n’y a ni crime ni délit lorsqu’on n’a aucune conscience de les commettre.

Mais aujourd’hui, il y a le Livre Bleu : il n’est plus possible d’ignorer les crimes commis. Ceux qui feignent ou affectent de les ignorer mentent : ils sont méprisables.

L’histoire des pays qui se libèrent de leurs chaines s’écrit toujours de la même façon, et les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Bretons qui aujourd’hui connaissez votre Histoire, allez vous enfin dire ouvertement ce que vous pensez ? Il vous suffit d’entrouvrir la bouche, d’autres l’ont ouverte toute grande pour vous.

SURTOUT, sachez, et criez le à HAUTE VOIX : le sort des nations dépend des individus qui les composent : ces malfaisants politiques, qui ne poursuivent QUE LEURS INTERÊTS NOMBRILISTES DEGOÛTANTS, n’ont aucune qualité pour décider quoique ce soit dans ce domaine à votre place. Le droit international ne donne aucune prérogative à des individus non investis des compétences nécessaires pour décider à la place des intéressés, lorsque ceux-ci ont exprimé leur volonté claire et précise, ce qui est le cas en Bretagne, par les sondages répétés depuis une dizaine d’années. A ce stade, accaparer des pouvoirs qui ne leur appartiennent pas, engagerait leur responsabilité politique lorsqu’une Cour nationale bretonne sera en mesure de les juger. Ce qui ne manquera pas de se produire.

Dr LOUIS MELENNEC

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