LES BONNETS ROUGES VONT-ILS DECLINER LA COMPETENCE JUDICIAIRE D’UN ETAT QUI A ENVAHI LA BRETAGNE, DETRUIT SES INSTITUTIONS, ANEANTI SA LEGISLATION, SES LOIS FISCALES, SA LANGUE, SA CULTURE, AMPUTE son territoire, et n’a jamais consulté le peuple breton sur RIEN ?
Même en se grattant le cuir chevelu et la boite crânienne jusqu’au sang, on ne peut plus aujourd’hui comprendre la frayeur qui s’empare des Bretons lorsqu’on leur demande s’ils sont autonomistes, pire : indépendantistes. La France, ce pays qui a enseigné dans les écoles jusqu’à mon enfance un nationalisme furieux, à son seul bénéfice, a réussi l’exploit incroyable de culpabiliser les Bretons au point de leur faire croire qu’aimer leur pays, et souhaiter qu’il décide seul de son destin – à quoi se résume le nationalisme breton, doux et inoffensif -, est un crime, une démarche « réactionnaire », retardataire, « identitaire » (ah! l’abominable identité bretonne !), « ethniciste », pire : un crime perpétré par des racistes (sic transibus, ni plus ni moins : voyez la « littérature » de l’héroïne citée ci-après) ! Et qu’il n’y a dans l’espace hexagonal qu’une seule nation, que les autres n’existent pas ! La pauvreté et la débilité de ces raisonnements transparaissent encore dans certaines publications anti-bretonnes et dans certaines campagnes de presse dont le ridicule devient de plus en plus pesant .. Le journal Le Monde, Médiapart véhiculent cette philosophie de caractère totalitaire pour débiles mentaux, quelques autres publications aussi; voir, par exemple, sous la plume d’une héroïne bretonne des temps modernes, que d’aucun comparent à une Anne de Bretagne à l’envers : contre la charte des langues régionales :
« Vivre, travailler, décider en Bretagne », clament en choeur les Bonnets Rouges, et ceux qui les inspirent. Pourquoi diantre éviter les mots justes ? Les statistiques font ressortir que plus de 25 pour 100 des jeunes Bretons, conscients des enjeux, ne veulent plus être qualifiés de Français, ni voir leur pays continuer à être massacré sous l’incompétente et irresponsable férule française. Tous les observateurs avisés – ceux qui, sans aucun héroïsme, se contentent d’ouvrir les yeux – admettent aujourd’hui que la carte de l’Europe va, sans aucun doute, avant que vingt ans soient écoulés, se modifier sous la pression sans cesse accrue de ces nations qui ont réussi à ne pas être écrasées par leurs envahisseurs et leurs tortionnaires : nous le répétons : la réapparition de la Bretagne – probablement sous le titre de République-Duché – sur la scène internationale est une certitude, comme sont des certitudes les réapparitions de la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, la Slovaquie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, la Slovénie, la Moldavie ….
Les héritiers des grands criminels de l’humanité, qui voulurent au nom de principes issus de leurs délires mentaux, créer un homme nouveau (un homme nouveau : imaginez l’incroyable sottise !), supprimer le droit sacré des hommes et des femmes de choisir et d’adhérer librement à leur peuple, celui que leurs ancêtres ont construit et élaboré au fil des siècles, sont de dangereux délirants, au sens psychiatrique du terme : ils n’ont aucune place chez nous; une seule prison dont ils soient dignes : la Corée du Nord, symbole même de la démocratie idéale dont ils nous menacent : expédions les dans ce paradis, nous les verrons se décomposer en cendres en moins d’une semaine.
La destruction de biens publics, dans tous les pays du monde, est sévèrement réprimée par la loi. Elle est toujours contre productive : les populations réprouvent, dans tous les cas, les atteintes aux biens et aux personnes. Les rares attentats corporels qui ont fait des victimes ou causé des blessures en Bretagne ont été aussi sévèrement condamnés par les Bretons que par les Français. Là où il était impératif d’éduquer, d’enseigner, de convaincre dans un souci rigoureux de vérité historique, les mouvements autonomistes ou indépendantistes, non seulement ne se sont attiré aucune sympathie, mais se sont constitués des adversaires résolus. La situation n’a pas changé. C’était une erreur de stratégie. Leur a-t-on laissé d’autre choix que de se tromper ? Nous avons maintes et maintes fois répété – ce que nous faisons une fois de plus -, que la violence ne résoudra RIEN en Bretagne, mais que, la France n’ayant cessé de violer très gravement le droit des gens – en particulier le droit international -, c’est sur ce terrain – et celui-là seul – qu’il faut combattre. Si l’on agit dans ce sens, avec une détermination qui fait totalement défaut actuellement, la victoire est certaine.
Il ne faut plus jamais laisser les imbéciles de service nous traiter de racistes et de violents : le peuple breton est accueillant pour tous ceux qui se comportent avec amitié à son égard, et résolument non agressif, depuis des siècles. Le nationalisme breton a fait quelques victimes, c’est exact : mais pour la seule guerre 1914-1918, 200 000 Bretons ont été sacrifiés sur l’autel de l’ambition démesurée et inconsciente du pays qui jouxte le nôtre à l’est de nos frontières, dans une guerre qui ne nous concernait ni de près ni de loin : voilà pour clouer le bec des débiles mentaux, qui replace les choses dans leurs justes proportions, et qu’on ne leur permette plus d’y revenir. La Nation est une famille élargie, dont on est membre par le droit et par le coeur; cette démarche est légitime, honorable et nécessaire; il est normal d’aimer sa ville, sa région, ses amis, son pays; plus encore d’aimer le peuple auquel on appartient, ce qui n’est ni de près ni de loin une exclusion des autres peuples, bien au contraire. Les imbéciles, qui ne savent raisonner qu’à partir de schémas simplistes, ne peuvent comprendre cela, qui dépasse leurs capacités d’entendement : nous ne pouvons rien pour infuser dans leur cerveau une parcelle de la subtilité dont la nature les a privés; le gouvernement mondial est une utopie dangereuse, au moins pendant plusieurs générations encore. La France est une nation comme une autre, sans doute aussi estimable que la nôtre, mais rien de plus. Il y a tout à redouter des totalitaires qui veulent abolir les peuples et les nations que l’histoire millénaire a créées : ceux dont ils n’osent plus se réclamer ouvertement – les Staline, Trotsky, Pol Pot et autres monstres – ont à leur actif plusieurs centaines de millions de victimes, ce n’est ni de près ni de loin notre philosophie bretonne. Les peuples et les individus ont le devoir de se comprendre et d’aller les uns vers les autres, de partager ce que leurs valeurs communes ont de bon, et de nature à améliorer la communauté des humains. Mais ce sera par la volonté commune des peuples de progresser, voire un jour de s’unir, en aucun cas par la répression, les massacres, les anathèmes, les coups de matraque totalitaires et ce qui reste des discours absurdes des réchapés des doctrines staliniennes et maoïstes.
Les choses étant ce qu’elles sont, il faut les regarder avec réalisme.
Lorsqu’on a lu l’histoire des atrocités commises pendant des siècles par la France en Bretagne – ce qui est précisément l’objet du LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE -, on peut comprendre, sans les nier, des excès qui ont été engendré par d’autres excès, infiniment plus nombreux, et, pour certains, d’une cruauté abominable. La Turquie vient de présenter ses condoléances aux massacres arméniens. La France, inventrice auto-proclamée des droits de l’homme, continue à nier les abominations commises en Bretagne, et à violer quotidiennement les droits solennellement reconnus au peuple breton par le doit international.
On ne compte encore aucun député, aucun sénateur, qui ait osé proclamer ce qu’a été « l’oeuvre civilisatrice » de la marâtre France en Bretagne, moins encore d’exiger que son président de la République vienne demander pardon à genoux. Pour cela, il faudrait être courageux, et ne jamais faire passer ses intérêts de carrière avant ses idéaux. Mais cela viendra, comme nous l’avons écrit plusieurs dizaines de fois : lorsque d’autres auront agi à leur place, nos homme politiques, alors, seront tous présents, ils ferons mine de pleurer d’énormes larmes de crocodile, et crieront à la victoire, leur victoire. Et les braves Bretons, au fond de leur chaumière, la gorge serrée devant leur poste de télévision, diront : « ah !, les braves gens » ! Ils roulaient pour nous : nous ne le savions pas, nous sommes coupables.
Heureux Bretons ! Heureux peuple qui engendre de tels héros !
La France va donc jouer sur du velours dans cette affaire des Bonnets Rouges : ils seront sanctionnés avec fureur, sans qu’aucun média français expose les abominations pluri-séculaires qui sont à l’origine de la situation actuelle, sans rien connaître de la première révolte populaire qui porta ce nom; les médias vont se donner à coeur joie, la ronde infernale est déjà commencée : messieurs les Bonnets rouges inculpés, vous êtes voués aux gémonies, et même en Bretagne, peu de vos compatriotes tenteront d’expliquer le désespoir qui vous a fait agir : vous avez cru agir pour eux, ils agiront contre vous : croyez en un spécialiste.
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Je n’ai lu encore dans aucun journal français le quart de la moitié de l’ombre d’une analyse du problème breton : ce peuple est, à l’évidence, composé de brutes obscènes qui détruisent et qui démolissent tout, tout ce que la France y a construit de remarquable, en particulier des portiques illégaux, ce pays n’ayant aucun droit d’y lever le moindre impôt, la moindre taxe ou écotaxe et autres …
CECI POSE UN PROBLEME ESSENTIEL : LA FRANCE A-T-ELLE COMPETENCE, à une époque ou l’ONU RAPPELLE A CE PAYS qu’il n’est en polynésie que par l’effet de la COLONISATION – en Guyanne aussi, soit dit en passant, ce qu’il faut admettre, même si Christiane TAUBIRA donne à tous l’impression de détester la France, ce qui est singulier de la part de ceux qui lui ont confié un portefeuille pour lequel elle n’a pas la moindre compétence – et à l’époque où l’opinion bretonne sait maintenant que la BRETAGNE N’A JAMAIS – JAMAIS – demandé à faire partie DU PAYS situé à l’est de ses frontières, et qui n’a cessé de l’épuiser en aspirant à lui, avec une énorme pompe, ses hommes, ses soldats, les produits de son industrie et de son économie son argent (mais OUI, Français, cessez de croire que la Bretagne vit sous perfusion, c’est l’inverse : la Bretagne travaille, la France dépense l’argent qu’elle n’a pas, la désastreuse « gestion » des clans qui se partagent le pouvoir à Paris, a précipité votre pays dans la ruine et la désolation, auxquelles nous voulons maintenant nous soustraire) ….
La SAVOIE DONNE L’EXEMPLE AUX BRETONS, LA OU LES BRETONS CONTINUENT A ÊTRE EFFRAYES PAR LA VERITE.
Une affaire se plaide actuellement en Savoie, qui ferait la Une de l’actualité si les médias ne l’étouffaient, comme ils l’ont fait, plus que honteusement, pour la manifestation nantaise de septembre 2008, sur laquelle nous ne cesseront de revenir encore et encore, car elle est le témoignage accablant de la manière dont les Bretons sont traités : comme des porcs. Là, on fait une grossière erreur : les porcs ne sont pas les victimes de ce crime contre la démocratie : ce sont ceux qui l’ont commis qui appartiennent à l’espèce porcine.
Pas davantage qu’en Bretagne, la France n’est chez elle ni à Nice, ni en Savoie. Ce Duché et ce comté ont été annexé dans des conditions scandaleuses :
Mais alors que les Bretons – à quelques associations près – s’ « écrasent » littéralement, plusieurs auteurs Savoisiens et Niçois, traquant leurs archives, avec une rigueur scientifique impitoyable, démontent pièce par pièce le monstrueux « plébiscite », dont on enseignait encore dans mon enfance, dans les écoles du pays des droits de l’homme, que les citoyens votèrent le « rattachement » à plus de 90 pour 100, là où la très grande majorité détestait la France, pour des raisons qu’elle connaissait bien ! … les Bretons, eux, effrayés par la seule idée qu’on puise les qualifier « d’autonomistes » ou pire, « d’indépendantistes », s’effarouchent, comme des vierges prudes qu’on menace de violer ou de conduire au bûcher …
Bretons, cessez de geindre : vous avez été déjà violés des centaines de fois. Il est temps maintenant de passer aux actes.
L’AFFAIRE ROMANET : UN JOUR DE FÊTE POUR LA BRETAGNE. LA FRANCE EST EN SAVOIE EN TERRE ETRANGERE, ELLE N’A AUCUNE COMPETENCE DANS CE PAYS POUR JUGER QUI QUE CE SOIT NI QUOI QUE CE SOIT.
Juridiction de proximité d’Albertville (Savoie); affaire ROMANET contre Ministère public, audience du 19 avrils 2011; affaire 10/0017533 (publié sur la toile et par le Ficanas Enchaîné ..)
M. ROMANET est poursuivi pour avoir dépassé la vitesse autorisée – par la France -, soit moins de 20 klm/ heure. Ses conclusions, déposées auprès de la juridiction de proximité d’Albertville, en 2011, dans un langage impeccable et élégant, sont particulièrement réjouissantes pour les lecteurs bretons. La France, dit-il, est un pays qui occupe illégalement la Savoie. Le traité d’annexion de 1860 est sans effet juridique en Savoie, pays étranger. La verbalisation a été faite par des fonctionnaires français – des étrangers, donc -, avec du matériel français (!), non habilité en Savoie (!). De plus, les avocats du barreau d’Albertville, attendu qu’il tirent leur droit de plaider de l’Etat français, n’ont aucune existence juridique. Mieux : les magistrats en poste à Albertville, n’ont pas la citoyenneté savoisienne, et DONC, n’existent pas au regard du droit ! Le tribunal est un tribunal …. PUTATIF !
En droit, tout cela est exact. Et exprimé avec tant d’extrême fermeté courtoise, que l’on doit rendre un hommage appuyé au rédacteur du mémoire, un avocat savoisien patriote …
Vous qui êtes effrayés par l’ombre de votre ombre, lisez le mémoire rédigé par l’avocat de M. ROMANET. Et respirez un bon coup : cela vous donnera au moins le courage de dire ce que vous pensez.
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M.M. les avocats des Bonnets Rouges, prenez aussi le courage de passer aux actes : ils vous en faudra peu désormais, là où d’autres ont agi, avec moins de raisons sérieuses que nous avons de le faire : votre confrère savoyard a bien travaillé pour vous, il ne vous coûtera rien (hélas, je le regrette !), de lui emboiter le pas.
LOUIS MELENNEC, docteur en droit.
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L’ERREUR GRAVISSIME : CROIRE QUE LA BRETAGNE A JAMAIS ACCEPTE SA PHAGOCYTOSE PAR LA FRANCE, SA NEANTISATION PAR CE PAYS.
(A suivre …)