NANTES, CAPITALE BRETONNE ET MONDIALE DE LA LIBERTE. LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE SERA EPUISE DANS QUELQUES JOURS.

 

« L’oubli, et je dirai même l’erreur historique, sont un facteur essentiel de la création d’une nation …. le progrès des études historiques est souvent pour la nationalité un danger. L’investigation historique, en effet, remet en lumière les faits de violence qui se sont passés à l’origine de toutes les formations politiques …. L’unité se fait toujours brutalement ; la réunion de la France du Nord et de la France du Midi a été le résultat d’une extermination et d’une terreur continuée pendant près d’un siècle.  le roi de France, vu de trop près, a perdu son prestige ; la nation qu’il avait formée l’a maudit ….. »

Ernest RENAN, breton. « Qu’est-ce qu’une nation ? »

Ces phrases magnifiques, aujourd’hui connues de tous les intellectuels de la planète, scotomisent leur corollaire, tout aussi important, que je vais formuler ici, et qui a plus d’importance, pour nous Bretons, que le principe qu’ils énoncent :

 » Les progrès des études historiques détruisent d’une façon irrémédiable les mensonges élaborés par les puissances d’invasion et colonisatrices, et les mythes fabriqués honteusement par elles pour extraire des cerveaux des populations asservies jusqu’au souvenir de leurs origines, en même temps que leur action honteuse de détruire leur langue, leur culture, leur âme  ……………. La France est l’un des pays les plus concernés par ces vérités aujourd’hui aveuglantes, y compris dans l’esprit de beaucoup de Français; ce mouvement est irréversible; plus la France attendra pour en tirer les conséquences, plus l’humiliation des ses habitants, d’avoir falsifié l’histoire, et de les avoir traités comme des animaux sera grande…. 

Voici maintenant le corollaire, que RENAN n’a pas énoncé, mais qui découle d’une manière irrémissible des phrases ci dessus :

 » La France n’est présente en Bretagne que par la violence, l’humiliation des populations et des élites, la manipulation, l’écrasement des cerveaux, la corruption, l’achat de consciences, la peur.  L a remise à jour de l’histoire, telle qu’elle s’est déroulée, produit aujourd’hui ses effets : les relations entre la Bretagne et la France sont violemment remises en cause, l’inclusion de la Bretagne dans le pays qui l’a conquis est en train de prendre fin ». 

La vraie histoire de l’assimilation de la Bretagne, particulièrement sanglante et humiliante, a été dissimulée d’une manière machiavélique pendant des siècles, surtout et essentiellement par la prétendue « révolution des Lumières et des Droits de l’Homme« , sous peine pour les Bretons récalcitrants ou courageux d’en payer le prix. L’université marxiste a apporté une très large contribution à cette oeuvre destructrice, falsificatrice, négationniste.

Mais les Bretons savent aujourd’hui d’où ils viennent, qui ils sont, où ils veulent aller : cela s’exprime par trois mots : LA DIGNITE, LA LIBERTE, LE DROIT.

Nous voila aujourd’hui à la croisée des chemins. Une étape décisive a – probablement – été franchie à Nantes, le 19 avril 2014. Les couleurs bretonnes, le noir et le blanc,  les drapeaux gwen a du ont flotté partout. Les drapeaux français étaient absents. L’Etat totalitaire de M.M. HOLLANDE et AYRAULT n’est plus en situation de réagir. Il n’appartient qu’aux Bretons de reprendre la main et d’assumer pleinement leur destin.

En ont-ils le courage ?

A ce jour : NON.

Mais les choses évoluent très vite. Tous s’attendent à un recadrage impitoyable des relations brito-françaises, et à la remise de la France dans la position qui est la sienne en Bretagne, et que les Bretons voient enfin sous un soleil éclatant : celle d’un Etat colonial, qui a détruit presque tout, sauf ce qui reste de la conscience de l’identité de ce peuple plus de deux fois millénaire.

Un Etat obscène, des complices obscènes, des procédés obscènes pour priver les Bretons, seuls propriétaires de leurs droits, de leur droit à l’information.

Souvenez-vous de ce crime abominable contre la démocratie : en septembre 2008, dix mille jeunes bretons pacifiques, réclamant les droits de tous les peuples, ont envahi les rues de Nantes … Le pouvoir totalitaire de Paris, avec ses complices locaux, a réussi à étouffer drastiquement cette manifestation, dont aucun média n’a parlé. Une sorte de chef d’oeuvre de la HONTE. Qui sont ces complices ? On les connaît, par leurs noms et par leurs prénoms. Aucune enquête, aucune sanction – pour le moment. Un quotidien « breton », subventionné par Paris, dénommé « Ou.. – torche », a conduit la sarabande. On craint d’avoir fait un mauvais rêve, tant cela est monstrueux. SAUF ERREUR DE MA PART, AUCUN DE NOS DEPUTES NI DE NOS SENATEURS n’a protesté : se peut-il que nous soyons tombés à ce degré de limaces rampant sur le sol, dans leur BAVE ? Cette sinistre affaire, connue au grand jour en raison de son caractère scandaleux , avec maintes autres, dont l’interdiction pour la magazine « Bretons », en … 2013, de publier  que 18 pour 100 de la population bretonne est favorable à l’indépendance, et plus de 30 pour cent  des jeunes adhèrent à l’idée d’une Bretagne totalement souveraine (53 pour cent selon An Amzer, chiffre surement surestimé, en tout cas à l’heure actuelle), montrent à quel point un Etat totalitaire peut étouffer la vérité, trouver des complices pour ce type d’opérations, l’interdire de s’exprimer, au mépris des lois élémentaires de la démocratie, et combien il sera nécessaire que la future législation de la Bretagne punisse de peines exemplaires des comportements d’une vulgarité et d’une bassesse aussi invraisemblables.

Plus l’appareil d’Etat dispose de moyens de pression sur les nouvelles qu’il diffuse à travers les médias, plus il contrôle les carrières aux postes clés, plus graves sont les menaces sur l’identité des peuples qui leur sont soumis. La Bretagne a failli, en tant que nation, disparaître. Le mouvement des Bonnets Rouges vient de démontrer que cette nation est en pleine renaissance, et qu’il est impossible de ne plus compter avec elle.

On a compris pourquoi il était impérieux et impératif de réécrire notre histoire, ce que nous avons fait dans le livre bleu de la Bretagne.

Ce 19 avril 2014, il reste 200 exemplaires du livre bleu. La deuxième édition s’est épuisée en quelques semaines. On peut encore commander les derniers exemplaires, en se mettant en rapport avec klesseven@hotmail.com. C’est un record absolu, si l’on sait que leurs auteurs furent injuriés maintes fois dans le passé, pour cause de prétendus mensonges sur la manière dont la France, pays envahisseur et colonisateur, nous a traités : avec ignominie. Ces injures, il faut le répéter, sont venues de Bretagne : c’est un grand chagrin pour nous.

Mais il fallait que la vérité soit dite : c’est fait, on ne reviendra plus jamais en arrière.

La troisième édition est en projet.

Les courageux Bretons « officiels » n’ont, rappelons-le, collaboré EN RIEN ni à la première, ni à la seconde édition. Ils se sont procuré ledit ouvrage, mais jamais sous leur nom : Ces courageux ont envoyé leurs secrétaires au combat, de peur de se compromettre. Les médias, à l’exception de quatre ou cinq, à faible tirage (exception faite de LA BAULE PLUS, qui tire à 35 000 exemplaires), n’ont pas « moufté » : quelle gloire ! Nous sommes un pays de mythes et de héros, n’est-ce pas ? Cependant, plusieurs de « nos » politiques ont défilé à Nantes, notre capitale historique et politique ce samedi 19 avril 2014 : nous l’avons annoncé maintes et maintes fois dans nos chroniques, depuis de longues années : lorsque tout danger sera écarté, ILS SORTIRONT DU BOIS, comme des chacals.

Ils oseront aller plus loin : ils revendiqueront la victoire, affirmant qu’ils l’ont remportée par leur courage, là ou, transis, ils ont eu peur de leur ombre.

Cependant, on n’a vu à Nantes aujourd’hui ni Jean-Yves LE DRIAN (https://www.google.fr/#q=m%C3%A9lennec+le+drian&safe=off), ni Marie-Lou LEBRANCHU, nos héros vivants, ces brillantissimes ministres du gouvernement AYRAULT, celui-là même par qui les territoires volés ne nous ont pas encore été restitués : cela ne saurait tarder désormais. On leur avait préparé des arcs de triomphe, comme dans la Rome antique, ce que Nantes est pour nous. La foule en délire les attendait pour les acclamer : ils ne sont pas venus ! Dame ! La météorologie annonçait une légère baisse de la température, les frileux doivent protéger leur peau fragile et délicate. Et assurer leurs revenus futurs, sur des bases qu’ils ont cru solides jusqu’aux événements de ces dernières semaines. Des fois que ….

Les Bretons « de la base » ont, par l’effet du bouche à oreille, assuré un plein succès au livre bleu, et exprimé leur remerciements aux auteurs, et leur indignation devant la lâcheté ambiante. Est-il besoin de le dire ? Cela nous a fait chaud au coeur : nous en avions le plus grand besoin, et ces témoignages venus de la vraie Bretagne, non du pays falsifié et frelaté, celui de la politique et de la corruption, nous ont très profondément touchés. Plus tard, une sélection de lettres sera publiée : certaines font monter les larmes aux yeux : tant de souffrance et d’humiliation ont enfin trouvé à s’exprimer.

Ceux qui ont pris le parti de dire la vérité, connaissaient par avance les épines du chemin à parcourir : nulle surprise de ce côté, même si ce ne fut pas un chemin agréable, loin s’en faut. La lâcheté est dans la nature de l’homme, c’est après la victoire, se parant des plumes du paon, que ce lamentable passereau ose montrer l’exceptionnel courage dont il prétend avoir fait preuve. Le plus affligeant : les badauds s’y laissent prendre. Nous sommes un peuple de naïfs; ce qui apparaît dès les textes latins qui nous décrivent au moyen âge; ne mentant pas, ou mentant peu, nous croyons que ce qu’on nous dit est vrai. C’est la raison pour laquelle M.M. LE FUR et MOLAC se sont laissés tromper par les promesses mensongères de la France, et continuent dans cette voie, l’expérience ne leur ayant RIEN APPRIS. Samedi, ils se sont congratulés : « Cette fois, nous tenons la victoire, se sont-ils encore dit ».

 

Interview de LOUIS MELENNEC au mensuel « LA BAULE PLUS », mars 2014, sur le décervelage des Bretons par la France, inventrice auto-proclamée des droits de l’Homme :

 

 

 L’HOMME BRETON REVU ET CORRIGE  par le pays des Droits de l’Homme : hommage à la glorieuse Bretagne, et aux Bretons « officiels » qui n’ont RIEN FAIT POUR FAIRE CONNAÎTRE AU PAYS CETTE HONTE, ET POUR EN DEMANDER REPARATION (pages 76 et 77 du livre bleu) :

 

« En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat inespéré pour un colonisateur : il reste un peu plus de 100 000 locuteurs bretons, tous âgés : la langue est virtuellement morte. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues qu’elle dénomme avec mépris « régionales », ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton. Deux ou trois députés bretons, plus naïfs que les autres, ont cru à cette imposture : qu’ils soient pardonnés, ils étaient de bonne foi.

L’HOMME BRETON EST RÉDUIT AU RANG D’UN ANIMAL
Ce qui se produit ici est insupportable. Les pires adjectifs, les pires formules sont utilisés pour décrire l’homme breton, y compris par ceux que l’on dénomme aujourd’hui les « grands écrivains » : Victor Hugo ; Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Prosper Mérimée, Émile Zola et d’autres, traînent ce peuple de ploucs et de bouseux dans la boue.

Les Bretons sont une race inférieure. Ils sont, par nature, paresseux, sales et puants ; dans les villages, les enfants jouent dans la fange avec les cochons ; une mère n’y reconnaît pas ses petits : il n’y a pas de différence entre eux ; certains Français se demandent s’ils sont des êtres humains ; d’autres consentent à les situer quelque part entre les animaux et les hommes ; le paysan breton, dit Hugo, « vénère d’abord sa charrue, sa grand-mère ensuite ; il aime ses poux » (citation littérale).

L’intellect du Breton celui des animaux ; il devient le prototype de l’arriéré mental, de l’idiot congénital. Il a un âge mental infantile, cela est dû à la dégénérescence de cette race. « On se demande, précise encore Hugo, si cet aveugle peut accepter la clarté ».

Les hommes qui profèrent ces horreurs – inscrites d’une manière indélébile dans la conscience des Bretons -, incultes, ignorent que ce pays, qui a ensemencé toute l’Europe au moyen âge par sa mythologie et sa spiritualité, tant religieuse que profane a toujours produit des hommes de lettres, des poètes, des juristes, de grands écrivains. Parmi ceux que la France s’est appropriée, comme faisant partie de leurs écrivains, alors qu’ils ne sont pas Français, et qui ont conquis une audience internationale :  Abélard, l’un des plus grands théologiens de son temps ; Chateaubriand, Victor Hugo (breton par sa mère), Renan, Lamennais, et tant d’autres. »

 

LOUIS MELENNEC, breton vivant en France, et heureux de reconnaître que les Français l’ont gratifié et écouté, sans parti-pris.

 

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