COMMENT LES BRETONS, ces chiens, ces animaux à face humaine, ces hommes qui déshonorent la guillotine, SONT DEVENUS ESCLAVES. COMMENT le pays des droits de l’homme a réussi à dissimuler ses CRIMES .

 

UNE IDIOTIE DE PLUS DE NICOLAS SARKOSY :

« La France n’a pas fait la solution finale ».

Réponse du bon docteur Louis Mélennec :

« Elle a fait bien pire : la Shoah de 1789 ».

D’aucuns ajoutent, sans rire : elle a fait pire encore : elle a inventé Marilyse Le Branchu, Jean-Yves Le Drian, Bernard Poignant. Tous se sont illustrés dans la défense féroce du pays de leurs ancêtres, et par leur culture abyssale (i.e. : en forme de gouffre ). Marie-Lou a même été pompeusement décorée cette année. Du prix de l’infamie. (Voir dans Google, qui a projeté la nouvelle dans le monde entier). On envisageait de la couronner sous l’Arc de triomphe : pour raisons budgétaires, le ministère des finances n’a pas voulu. Il n’empêche : une héroïne bretonne vient d’entrer dans l’histoire mondiale.

S’agissant de la solution finale, monsieur Sarkosy, est-ce parce que vos ancêtres ne sont pas français, ou à cause de votre inculture que vous êtes ignare ? Pour deux peuples au moins, elle a programmé par vote de l’Assemblée nationale (française), l’Assemblée nationale bretonne ( = les Etats de Bretagne) préalablement interdite et suppriméela destruction totale de la Vendée et de la Bretagne.

Les actes d’une barbarie inouïe perpétrés par les armées françaises à Nantes, en Loire  Atlantique, en Vendée, dépassent en barbare cruauté ceux que commettent actuellement les djihadistes extrémistes. On a aujourd’hui des images effroyables de ce qu’ils font, en particulier l’égorgement des chrétiens, le découpage à la scie les têtes des enfants, dans un bain de sang horrible. Les Français firent bien pire en 1793 et en 1794. Nous pouvons enfin, par les films diffusés sur internet, le montrer, et le voir avec nos yeux, ET DE QUELLE MANIERE LA FRANCE A REDUIT LES BRETONS A LA TRISTE CONDITION DE FRANCAIS. Ces images, monsieur Sarkosy, vont vous être adressées : accrochez vous à la rampe, vous allez savoir, enfin, ce que la France a fait. Votre qualité vous oblige à les visionner. Soyez mieux informé de notre histoire, s’il vous plait.

La France a, de surcroit, perpétré plusieurs génocides. Voyez, par Google : mélennec génocide, et les lettres adressées sur ce thème brûlant à M. Erdogan, Président de la république de Turquie.

Retournez donc à l’école, M. Sarkosy !

Vous êtes mûr pour le livre bleu : un exemplaire va vous être adressé. Avec une dédicace bien sentie du bon docteur breton.

Mais ce ne sera qu’un début : une sainte initiation.

Bien à vous : Le bon docteur Mélennec.

 

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LA FRANCE ET LA BRETAGNE SONT EN DANGER DE MORT. La France et la Bretagne ont peur. L’anxiété est perceptible partout. Elle confine à l’angoisse. De même qu’il existe un délit de non assistance à personne en danger, de même il existe un crime politique de non assistance à peuple en danger. Le fait pour les gouvernants – ou soi-disant tels -, de dissimuler des faits essentiels à l’information de la population dont ils ont la charge, les rend coupables de ce crime. Ce crime, encore peu connu des juristes et des populations, les expose – si on a le bonheur de les attraper -, à être jugés et condamnés en vertu de leur responsabilité politique, pour crimes de lèse-nation. De notre point de vue de juriste praticien et de théoricien du droit, le fait de dissimuler les crimes et les horreurs sanglantes – tels les décapitations, les éventrations, les viols, les ensevelissements de sujets vivants, les amputations, les émasculations, les lapidations … – rend les gouvernants européens, particulièrement les gouvernants français, coupables de dissimulation de faits capitaux de nature à empêcher les peuples de prendre préventivement les mesures pour se défendre, avant qu’il ne soit trop tard.

Les médias qui obéissent à de tels ordres de dissimulation engagent lourdement leur responsabilité.

Deux citations terribles relevées dans l’interview du journaliste breton Olivier Renault (http://novorossia.vision/olivier-renault-un-des-derniers-journalistes-encore-debout/) :

« Les médias français sont si pourris jusqu’à l’os, qu’un asticot ne pourrait rien y trouver à manger. »

« En France, un bon journaliste est un journaliste au chômage ».

Des correspondants m’adressent des dizaines de photos HORRIBLES : des têtes décapitées par dizaines, des scènes d’égorgement d’hommes, de femmes, d’enfants, souvent des chrétiens, le sang coulant à flot  … C’est abominable. Le pire : des têtes d’enfants séparées de leur corps.
Enfant, nous avons assisté à des scènes pareilles, chez notre voisin le boucher. Mais ce sont des porcs qu’on égorgeait. Des films youtube sont diffusés. Il est important que TOUS voient de quoi nous sommes menacés. Ces scènes se déroulent à deux heures d’avion de Paris. Elles sont insupportables, mais moins horribles que celles qui se sont déroulées en Bretagne et en Vendée en 1793 et en 1794. Il n’est pas possible de réaliser ce qu’ont été les atrocités par lesquelles les Bretons, réduits, traqués, assassinés à Nantes et en Loire Atlantique, sont devenus français, sans avoir vu ces vidéos. Les textes que j’ai rédigés sur les atrocités commises à Nantes et en Loire atlantique ne rendent absolument pas compte de ce qui s’est déroulé en Bretagne, sur ordre de Paris.

Silence absolu des merdias français sur ces faits, et sur ces images. C’est GRAVISSIME.

AVIS IMPORTANT. LE LIVRE BLEU A ETE ADRESSE A TOUS LES MAIRES DE BRETAGNE. Avec mission de le diffuser à tous leurs conseillers municipaux, sans aucune exception, sans aucune discrimination, ni politique, ni religieuse, ni raciale ou autre. Nous allons voir s’ils accomplissent leur mission, ou s’il font de la rétention. Et pourquoi.

Le texte de cette lettre est publié in extenso, dans notre deuxième blog, consacré à l’Histoire de la Bretagne :

http://blog-louis-melennec.fr/2015/03/25/

Un grand nombre d’ « historiens » bretons ont également reçu le Livre Bleu, qui est pour certains, ignares de l’histoire de leur pays, par le bonheur ineffable d’être sous la gouvernance des Droits de l’homme, bercés par le doux souvenir des massacres de 1789, et des noyades de Nantes, que M. Ayrault a honorées avec tant de ponctualité et de fidélité, est un véritable « ébleuissement ».

Voici qui montre entre quelles mains on se trouve : N’a-t-on pas appris cette chose effarante : M. Poignant, ex-maire de Quimper, ami de toujours de ce bon M. Hollande, a déclaré publiquement que …. la Bretagne a été rattachée à la France, par la vertu du traité signé par Anne de Bretagne avec l’autre pays. Le prétendu traité (un édit publié unilatéralement par la France) a été publié en août 1532, alors que notre bonne Duchesse est décédée …. en janvier 1514. 17 ans plus tôt !!!! Hallucinant !  M. Poignant – est-il besoin de la souligner – est agrégé d’histoire !

Une chronique entière – brève, mais « signifiante », comme on dit maintenant – sera consacrée au savoir ébouriffant de ce bon M. Poignant, l’homme le plus intelligent et le plus cultivé de Bretagne.

 

LE DESTIN DES NATIONS N’APPARTIENT QU’A ELLES-MÊMES. Extrait de notre chronique du ..

LA SHOAH BRETONNE : 1789, l’année de « l’invention » des droits de l’homme par la France. Réponse à un journaliste, sur la prétendue « réunification » (Louis Mélennec, 7 janvier 2015), et sur la responsabilité de ceux qui l’ont manipulée :

 » …..  Il est capital de signaler l’excellent article du monde du jeudi 5 juin 2014, page 6, sur le scandale de la prétendue « réunification, intitulé « Petites histoires autour d’un grand marchandage », sous la signature de Hélène Bekmezian – qui reçoit le présent commentaire, en même temps que le Livre bleu de la Bretagne (bekmezian@lemonde.fr) : incompétence, impréparation, charcutage, méconnaissance totale des problèmes posés. Plus encore : violation du droit international – qui garantit les nations historiques comme la Bretagne et l’Alsace; carte de France clientéliste, découpée pour satisfaire  les « copains » du système. Toutes fautes politiques et juridiques graves, que le système actuel ne peut sanctionner, mais qui seront un jour jugées, lorsque la responsabilité politique des « gouvernants » aura évolué, mouvement qui s’amorce très clairement dans l’opinion. L’idée est très nettement perçue en Bretagne. Ce sera justice. Je soutiendrai cette action, et aiderai à sa mise en forme, lorsque le temps sera venu.

Le destin des nations n’appartient qu’à elles mêmes, en aucun cas à de bas politiciens. Une prétendue décision imposée dans les conditions ci-dessus, violant gravement les principes généraux du droit, est par définition nulle, et ceux qui ont agi sont coupables. …. la France des pieds nickelés est gouvernée par n’importe qui, n’importe comment … »
Les pieds nickelés et leurs complices ont provoqué la non réintégration de Nantes et de la Loire Atlantique, par des manoeuvres dont le détail est connu. Ils ont commis ce que les Bretons de 1789 dénomment un crime de lèse-nation, en connaissance de cause. Ils sont, en termes de droit criminel, les auteurs principaux de ce crime.

Les députés bretons qui se sont associé à ces manoeuvres, l’ont fait par intérêt personnel, pour préserver leur réélection, sur ordre d’un parti français, en violation flagrante de leurs engagements électoraux, et de la ferme volonté des Bretons, exprimée d’une manière répétitive par les sondages répétés. Ce sont, dans la terminologie du droit criminel, les complices. En droit, les complices sont passibles des mêmes peines que les auteurs principaux.

Le fait que le découpage du territoire « français » a été entériné par l’assemblée nationale française ne change rien à cette analyse. »

Louis Mélennec.

 

 

ARCHIVES DE 2007. Ce texte a été publié en 2007 dans le site de Louis MELENNEC. Il figure ici à titre de piqûre de rappel, pour ceux qui méritent la punition que leur infligent enfin les Bretons, suite à l’affaire de Nantes, qui a révélé au public incrédule ce qu’ils sont : les sites et les blogs les désignent, très ouvertement, sous le nom de traîtres, ce qui est encore très insuffisant. On dit qu’ils ont maintenant quelques déboires lorsqu’ils se présentent en public. D’aucuns refusent de leur serrer la main : c’est justice. Ils ont trahi leurs promesses électorales, leurs électeurs, leurs amis, leur pays. Les crimes contre son propre pays sont les pires de ceux qu’un homme puisse commettre. On annonce le temps où ils seront des parias. (Confere : Traîtres Bretons). Ils savaient, ils ont marché, ils ont courbé la tête, ils se sont couchés. Homme de vérité, je dis : QUELLE MERVEILLE !  Enfin, après 226 années d’écrasement mental, de 1789 à 2015, des hommes et des femmes de Bretagne osent enfin penser par eux mêmes, et jeter à la figure de ceux qu’ils méprisent ce qu’on doit penser d’eux.

On les avait prévenus, de toutes parts, de tous les côtés, avec une plus que lourde insistance.

Relire, entre autre chroniques : Mélennec Lebranchu, Mélennec Le Drian, Bretagne réunie, Breizh Info, 7 seizh, ABP, et maints autres sites, unanimes dans la féroce condamnation. Marilyse Le Branchu, talonnée de près par Le Drian, et surtout par Ayrault, s’est vue décerner le prix de l’infâmie (voir : Lebranchu, infâmie) : il n’y a pas de justice en France, il en existe une en Bretagne. Celle-ci vient de la population, non d’un Etat croupion, qui achète les individus, et qui confie les fonctions les plus hautes aux plus incompétents et aux plus magouilleurs d’entre eux.

 

CITATION – PIQÛRE DE RAPPEL : UN DOUX SOUVENIR DE LA SHOAH BRETONNE : La grande Amour des révolutionnaires de 1789 pour les chiens bretons, ces animaux à face humaine :

 

 » S’il y avait eu dans les campagnes, sur le fauteuil du curé, un instituteur national, ….. déjà déjà des têtes de bas-bretons serait tombée la première croûte de la superstition, cette gâle de l’esprit humain ……. Nous n’aurions pas, au milieu des lumières du siècle et de la nation, ce phénomène de ténèbres de la Vendée, de Quimper-Corentin, et de Lanjuinais ….. De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qui étaient pendus avec leurs maîtres. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement ces animaux à face humaine …  …… On ne peut que leur courir dessus, non pas comme dans une guerre, mais comme dans une chasse  »  ( ! ! ! ! ! ! ! ! )

Ces lignes sont de Camille DESMOULINS, le doux révolutionnaire français. (Histoire des Brissotins, page 72, cité par Reynald SECHER, La guerre de la Vendée, et le système de la dépopulation, Editions du Cerf, Paris 2008). Par bonheur, Desmoulins fut guillotiné le 5 avril 1794 : avait-il, sans le savoir, des gènes bretons, légués par quelqu’ancêtre putride, animal à face humaine, lui aussi ?

Allez vous comprendre, enfin, chiens de Bretons, ce dont vous continuez à être victimes ? Vos députés et vos sénateurs, payés avec l’argent arraché dans vos poches, vous chient dessus, et vous dites Merci ?

 

LA TROMPERIE REPUGNANTE DU PAYS DES DROITS DE L’HOMME (EXTRAITS DU SITE DE LOUIS MELENNEC. TEXTE PUBLIE EN 2007).
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Les Bretons s’infligent une autocensure stupide, ils ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes, au lieu d’en rejeter le responsabilité d’une manière systématique sur le pays qui les a annexés au XVème siècle, puis colonisés par un régime abominable.
Mes recherches sur l’histoire de la Bretagne auraient pu ne jamais paraître, même si elles représentent une dizaine de cahiers très épais (10 cahiers au moins, de 300 pages manuscrites, écrites, en très petits caractères avec des feuilles intercalaires très nombreuses). Sans l’invention d’Internet, pas une ligne de mes patientes investigations n’aurait été publiée : la France tutélaire veille, avec la complicité de garde-chourmes efficaces : les Bretons endoctrinés et trompés par la marâtre, attentive en ce temps là à sanctionner le moindre écart.
Je suis né en Bretagne bretonnante en 1941. La « francisation » forcée du pays était telle, en ce temps là, qu’ il ne nous était permis, à l’école, que de parler français, et d’admirer les seules « valeurs » françaises. La France nous était enseignée comme le modèle de tous les peuples, comme le pays le plus « admirable de l’Univers ». Pire : comme le pays qui avait inventé les droits de l’homme, mieux encore : qui avait apporté au monde la Liberté ! ! !
Chacun de nous a eu son itinéraire de retrouvailles avec ses origines. Le mien n’a rien de très original : je me suis découvert breton en terre étrangère, à Paris.
LA REMONTEE DES ENFERS.
Voici les circonstances singulières qui m’ont conduit à me lancer dans la bataille.
Il y a une dizaine d’années, en 1997, j’ai eu enfin l’opportunité de soutenir devant ma faculté d’origine – notre bonne ville de Nantes, capitale politique de notre Duché souverain pendant plusieurs siècles -, ma thèse de doctorat en droit, presque trente années, jour pour jour, après la soutenance de ma thèse de doctorat en médecine.
Mon Président de thèse est un homme remarquable. Ce n’est pas seulement sa courtoisie qui me séduit, mais l’éventail de qualités rarement réunies dans une même personne : il est professeur de droit, certes, mais aussi un fin spécialiste de l’histoire des Institutions, un grand connaisseur de l’histoire de l’humanité, un sociologue d’envergure. C’est un homme simple, modeste. Le contact verbal est aisé, et nous parlons, donc. Surprise : ce strasbourgeois , nommé à Nantes de longues années auparavant, connaît l’histoire de la Bretagne, mieux que beaucoup de Bretons ! Surtout, son absence totale de parti pris, fait qu’il aborde cette histoire sans complexe, en utilisant des concepts que tous les historiens devraient connaître – je les ai moi-même découverts au cours de mes longues recherches -, et qui nous permettent donc d’aborder tous les problèmes qui ont été occultés pendant plusieurs siècles en Bretagne, afin de dissimuler que notre Pays a été conquis par une puissance étrangère, et, non pas « Réuni » de son plein gré, comme l’enseigne l’histoire officielle de la république française : notre pays a été ANNEXE, contre son gré, le plus fort utilisant sa puissance pour masquer la vérité, et pour empêcher qu’elle ne remonte à la surface.
Je suis « soufflé » par ces propos; ce sont, précisément, les conclusions auxquelles je suis parvenu. Non sans mal, car tout est fait – par les universitaires bretons, en particulier, tenus ou se croyant tenus par des impératifs de carrière – afin que les Indigènes ne voient pas clair dans ce qui est arrivé à leurs aïeux, et à la situation d’esclaves dans laquelle ils se trouvent maintenus, par la double convergence d’intérêts concordants : ceux de l’Etat dit « central », et de l’appareil politique dont il permet l’élection, en « adoubant » les « candidats » complaisants, choisis par ledit Etat central avant de les soumettre au « suffrage » dit Universel et Libre.
Ce qui me frappe le plus est la phrase suivante: « les phénomèmes de collaboration ne sont pas propres à la dernière guerre, ils sont universels; il est hors de doute qu’ils étaient présents lorsque la Bretagne fut annexée par la France ». C’est le première fois que j’entends un tel discours, formulé avec une concision étourdissante, et une simplicité biblique : J’AI ENFIN TROUVE MON INTERLOCUTEUR, nous parlons le même langage.
Une année ayant passé, je demande à ce professeur, très directement, attendu qu’il est habilité à proposer des sujets de thèse aux doctorants, à les suivre et à présider les jurys, de confier à l’un de ses élèves, si possible choisi parmi les plus intelligents, le sujet suivant:
« Comment s’est faite, en 1532, la « Réunion de la Bretagne à la France » ?
Je souligne qu’il est probable qu’il ne s’agit probablement pas d’une « réunion », que le sujet n’a jamais été traité d’uns manière satisfaisante par personne, qu’il est même soigneusement occulté dans les universités, et qu’il est vraisemblable que la consultation des archives – à peine effleurées, et toujours interprétées d’une manière cursive et partiale – va réserver des surprises. J’ajoute que les bretons sont en recherche de leur identité, que beaucoup savent que leur culture a été assassinée, et que le champ de recherche est très prometteur.
Quelle n’est pas ma surprise d’entendre cet honnête homme me répondre ceci :
 » Il m’est impossible de prendre cette responsabilité. Non que j’aie à craindre quoi que ce soit pour moi-même, qui arrive en fin de carrière.
Mais considérez bien ceci : ou bien je confie cette thèse à un étudiant médiocre ou moyen; dans ce cas, la thèse sera « ratée »; elle n’apportera rien à personne; de plus, la soutenance aura pour effet d’empêcher de traiter à nouveau le même sujet pendant vingt ans, car tels sont les usages des facultés. Ou bien, deuxième hypothèse, je confie le travail à un étudiant brillant. dans ce cas, ce sera pire: la carrière universitaire de ce jeune homme S’ARRÊTERA NET ; il sera exclu de partout, car il aura touché l’intouchable, il aura révélé ce que l’histoire officielle a effacé, d’une manière voulue et consciente. Le dogme français est que la Bretagne A TOUJOURS FAIT PARTIE DE LA FRANCE; elle n’a jamais été indépendante; le « traité » de 1532 n’a été, selon les Français, qu’une mise en conformité du droit avec la réalité. IL EST EMINEMMENT DANGEREUX, pour la carrière d’un étudiant brillant, de le faire travailler sur ce sujet : LA FIN DE L’INDEPENDANCE DE LA BRETAGNE EST UN SUJET TABOU ; selon les français, la Bretagne n’a commencé à exister que du jour ou elle est devenue française; avant, elle était une région obscure et arriérée. ELLE ETAIT DANS LA FANGE, EN LA RAMASSANT DANS LE RUISSEAU, C’EST LA FRANCE QUI L’A FAIT ACCEDER A LA CIVILISATION. »
Là, je suis sidéré. Ainsi, nos brillants universitaires se sont tenus à distance de ce sujet par peur, par souci de leur carrière. Et les politiques en ont fait autant : ils sont devenus des vassaux, des esclaves, certains par ignorance, certains d’une manière consciente. Et la situation perdure, sans que personne, dans les milieux officiels, fasse rien pour que cette hypocrisie cesse.
Je vacille.
Pas pour longtemps.
Puisque personne ne veut faire ce travail, c’est moi qui le ferai.
Avant que quelques mois s’écoulent, je suis penché sur les archives manuscrites et publiées. Je consulte tous les traités de droit médiéval qui me tombent sous la main. S’agissant du droit des Traités, je remonte jusqu’au droit romain, en passant par le droit byzantin, le droit canonique …
Au mois de septembre 2001, je soutiens devant un jury composé de professeurs de la Sorbonne un mémoire sur  » Le Rattachement de la Bretagne à la France « . Le jury, composé d’éminents historiens français, est loin d’être enthousiaste. C’est normal : ces hommes ne savent pas, davantage que moi avant que je commence mes recherches, que la Bretagne, à la fin du Moyen âge, est l’une des premières puissances européennes, et que ce que l’on a pudiquement appelé la « Réunion » à la France, a été une catastrophe Nationale d’une extrême gravité.
On m’interroge avec une pointe d’anxiété : vais-je publier mes travaux ? Si oui, cela ne va-t-il pas créer, à terme, des conséquences graves, « jeter de l’huile sur le feu », comme le souligne l’un des membres du jury, l’éminent professeur Bercé, membre de l’Institut ? Je réponds que toutes mes initiatives, jusqu’alors, ont provoqué en Bretagne des jalousies et des mesquineries telles que je suis dégoûté d’aller plus avant, et qu’il y a apparence que cela est définitif. L’attitude des compatriotes sur lesquels je croyais pouvoir compter (je pense, notamment, à l’Opéra Anne de Bretagne, saboté par des médiocres, et coulé à force de sottise, alors que je travaillais à confier à un compositeur international de haut niveau cet ouvrage que je voulais introduire dans le répertoire lyrique, à l’égal des chefs d’oeuvre de Verdi et de Wagner), me fait penser sincèrement que mon action en faveur de la renaissance bretonne est définitivement terminée. C’est bien ma ferme intention d’en rester là.
Je ne changerai d’avis qu’en 2006, grâce à Pierre LEMOINE, un Breton ardent, véritable statue du Commandeur, qui vient me voir à Paris, à plusieurs reprises. Je résiste. Mais il me connait. Il invoque avec force un argument déterminant pour me convaincre : ce que j’ai découvert ne m’appartient pas, C’EST LA PROPRIETE DE TOUS LES BRETONS; ma qualité de Breton m’interdit de renoncer.
C’est ainsi que Philippe Argouarch publie mes premières chroniques dans le site de l’Agence Bretagne Presse, tandis que les radios, la télévision bretonne, la revue Bretons, et les médias aujourd’hui dénommés « de la collaboration », me refusent fermement et absolument leur concours.
Cela me révulse d’y penser : mes pires ennemis ont été les esclaves bretons – ou prétendu bretons – beaucoup étant aux postes de commande.
LA CONFERENCE SUR ANNE DE BRETAGNE, AU SENAT DE LA REPUBLIQUE DES DROITS DE L’HOMME.
En 1997, dans des circonstances mémorables, je donne une Conférence au Sénat de la République française, illustrée par de très beaux poèmes bretons dits par une comédiennes de renom, Jacqueline DANNO, une bretonne flamboyante, sur notre héroïne nationale, Anne de Bretagne. 300 personnes, très attentives, sont dans la salle. Je me suis bien gardé de dire qu’à travers ce personnage admirable, c’est, en fait, de l’agonie de Duché que j’entends parler, des deux dernières invasions françaises, et comment notre Souveraine, déjà mariée à Maximilien d’Autriche, portant devant l’ Europe le titre prestigieux de Reine des Romains, est contrainte, par l’effet de pressions morales intolérables, à accepter la demande en mariage de son ennemi haï le roi de France Charles VIII, seul moyen de sauver ce qui reste de son pays.
Je vis à Paris depuis trente ans, et ai toujours été bien accueilli par les Français. Je ne suis donc pas surpris de l’attitude du public français, certes désappointé par mes propos, mais courtois, ouvert, extrêmement actif au cours du débat très animé qui suit la conférence, les questions posées étant toutes pertinentes.
Pas une seule invective, pas un seul propos discourtois. Une certaine stupeur flotte sur l’assemblée : comment a-t-on pu « scotomiser » tout cela ? Pourquoi ce tabou ? Dans quel but ? Il est clair qu’on est chagriné d’apprendre que les Bretons sont une Nation pleine et entière, totalement distincte de la nation française, et que le temps est en train d’arriver ou leurs destins vont se séparer; c’est le sens, irrépressible, de l’Histoire. Mais tous comprennent le sens de mes propos, solidement argumentés, de même que sont argumentées toutes les réponses faites aux questions posées, aucune n’ayant créé chez moi la moindre gêne ou le moindre embarras. Marcel Texier, Président des bretons de l’extérieur, est là. Il ne cache pas sa satisfaction.
Quant à moi, je suis satisfait : en plein Sénat de la République française, je suis venu apprendre aux français, comment leur pays, en violation de toutes les normes juridiques internationales du temps, a envahi un pays pacifique et respecté de toute l’Europe, puis a subjugué ses vieilles Institutions, l’a annexé , enfin, l’a réduit à néant. Comme à Troie, je suis le cheval que l’on n’attendait pas, qui a pénétré dans l’ Edifice. Sans trop de difficulté, et sans y créer aucune atteinte à l’ordre public, d’ailleurs.
A cette époque, je suis candidat à la succession de Jacques Pelletier, Médiateur de la république, dont je suis le conseiller depuis plusieurs années. La Médiature, au demeurant , est représentée par une vingtaine de personnes; bien sûr, ils sont français, et ne sont pas enthousiasmés par mes conclusions. Mais ce sont des gens intelligents, très capables de comprendre, car je n’ai dit que la vérité. Aussi mes propos ne créent chez eux aucune sorte de scandale. C’est le contraire qui se produit : un regain d’estime, car je viens devant eux de porter à la connaissance de tous, une phase capitale de notre histoire nationale, dissimulée jalousement aux élèves de nos écoles par la France, notre marâtre. Si je succède à Jacques Pelletier en qualité de Médiateur, ils ont l’assurance que dans tous les dossiers qui me seront confiés, je me montrerai digne de mes fonctions, et que je ne mentirai jamais.
La Bretagne est loin : il n’y a que dans cette contrée qu’on a la trouille, et qu’on vous ferme la porte au moindre souffle de vent.
J’ai honte pour certains de mes compatriotes, et je sais pourquoi.
Tous les députés et les sénateurs « bretons » sont invités. En particulier le sénateur de ROHAN. Son ancêtre Jean II se rangea du côté des armées françaises d’invasion. En aucun cas parce que la légitimité était de leur côté, mais, crime ipardonnable, pour chasser du trône  notre Duc souverain, François II, puis sa fille Anne de Bretagne, couronnée  à Rennes en 1489, et se coiffer de la glorieuse couronne ducale. C’est le roi de France qui épousa par la contrainte Anne de Bretagne, et Rohan, destin naturel d’un traître, fut humilié et puni. La Bretagne, par sa faute, impardonnable, devint serve. Les politiques élus en Bretagne, aujourd’hui, continuent cette oeuvre impie. Ils sont notre honte.
Cinq siècles plus tard, la Bretagne n’a rien oublié. Aucun sénateur, aucun député n’est venu, aucun ne s’est excusé. La secrétaire de Rohan, fort courtoise d’ailleurs, me demande au téléphone « Ne pensez-vous pas, docteur, que depuis si longtemps, il y a prescription ? ». Je lui réponds :  » En pareille matière, madame, il n’y aura jamais de prescription ».
Le mal que les Bretons ont fait à la Bretagne est incommensurable.
LOUIS MELENNEC, docteur en droit, historien.

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