LE LAVAGE DES CERVEAUX, L’ETHNOCIDE, LA DESTRUCTION DE LA LANGUE, L’ERADICATION DE L’HISTOIRE NATIONALE : 1789 : LA SHOAH BRETONNE .

Les Nazis sont ceux qui ont assassiné la Bretagne, détruit sa langue, éradiqué son histoire.  A LIRE ABSOLUMENT, ET A DIFFUSER PARTOUT : l’interview exclusive de Louis MELENNEC au mensuel LA BAULE PLUS, diffusé à 35000 exemplaires :
http://labauleplus.com/pdf/mars2014.pdf

A LIRE ABSOLUMENT : LA BRETAGNE AVANCE VERS SA LIBERATION. Nous avons invité tous les médias bretons à reproduire ce texte, en partie ou en totalité, dans les termes suivants : « le présent article appartient à tous les Bretons, sans aucune exception de croyances politiques ou religieuses, de partis, d’obédience … Etant la propriété de tous, il peut être reproduit, en totalité ou en partie, par quiconque l’estimera utile, en quelque lieu que ce soit ». A notre grande surprise, Ouest-France, le Télégramme, l’Humanité et autres médias, symboles de la démocratie en Bretagne, bien que non subventionnés par la France, n’ont pas encore déféré :

 

http://louis-melennec.fr/2013/03/01/la-bretagne-avance-vers-sa-liberation-les-francais-prennent-peur-dune-veritable

A RELIRE : L’HISTOIRE BRETONNE PAR LA MYTHOLOGIE

http://louis-melennec.fr/2011/12/31/

 Article en cours de rédaction.

 « On sait maintenant – les spécialistes des mentalités et de la psychologie des peuples, les anthropologues, les sociologues,  ont désormais poussé très loin leurs observations, et leur théorisation du phénomène, qui excède de loin les relations de la Bretagne et de la France colonisatrice -, que certains peuples réussissent à néantiser totalement ceux qu’ils ont conquis.

Lorsque je suis né, pendant la seconde guerre mondiale, la France était en passe de croire qu’elle avait obtenu, en Bretagne, un succès total, et que le laminage des cerveaux était pleinement accompli : notre langue, notre culture, notre fierté naturelle avaient été EXTIRPES de nos circonvolutions cérébrales. Le peu qu’il en restait était pour nous objet de dégoût. Nos parents, nos grands parents, nos arrière-grands parents, avaient tellement souffert des persécutions mentales infligées par l’Etat colonisateur, qu’ils étaient devenus honteux d’être bretons.

J’ai connu ce sentiment d’infériorité qu’ils partageaient tous. J’en ai beaucoup souffert. Nous sommes des millions à avoir connu cela, par la grâce du colonisateur, qui selon son interprétation honteuse, est venu nous cueillir dans la fange du ruisseau pour nous  » élever  » jusqu’à lui. En nous détruisant.

Je peux le dire aujourd’hui : ma pudeur native, liée à mon héritage civilisationnel, a cédé partiellement, parce que, ayant accès à des informations immenses sur notre histoire, j’ai conçu rapidement que j’avais le devoir de communiquer mes réflexions à mes compatriotes, qui n’osaient plus s’exprimer, ni même réfléchir à leur identité. »

(Extrait de notre chronique « Des bretons sont encore allés à la soupe », du 18 mai 2012, http://louis-melennec.fr/2012/05/18/des-bretons-sont-encore-alles-a-la-soupe-ils-seront-les-derniers-dune-espece-en-vo……)

A force de nullité, de sottise et d’incompétence, le pouvoir n’est même plus déliquescent en France : il n’existe plus. En Bretagne, il est à ramasser. Personne ne bouge : pays glorieux de nos ancêtres, nous sommes fiers de ta classe politique.

Nous devons remercier Michel ROCARD d’avoir dit ouvertement que la France est une création militaire, et qu’elle s’est construite sur la destruction de cinq cultures, la culture bretonne en premier lieu.

La révolution de 1789 marque le début du décervelage de la Bretagne. J’ai plaisir à rapporter ici, puisée parmi quelques centaines d’autres, en raison de son caractère stupéfiant, une citation « révolutionnaire » qui montre ce que l’on pense des Bretons à Paris. Elle est extraite de ma chronique du 6 avril 2011, sous le titre « Nantes, capitale des Droits de l’homme … ». Lisez bien, en articulant à haute voix chaque mot :

 

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UNE CITATION ” REVOLUTIONNAIRE ” et ” REPUBLICAINE ” HORRIBLE : LES BRETONS NE SONT PAS DES ÊTRES HUMAINS, MAIS DES ANIMAUX A FACE HUMAINE. ILS NE MERITENT PAS D’ETRE TUES COMME DES HOMMES, MAIS MIS A MORT PAR LA CHASSE, COMME DES CHIENS.

Quoique l’on sache maintenant, grâce à Internet, que le processus de lavage de cerveaux est en train de se déliter – les lecteurs  sont beaucoup mieux informés de leur histoire d’année en année -, j’ouvre cette chronique par une citation particulièrement horrible, sur le sort que l’on réservait aux Bretons à Paris, pendant ce qu’on a appelé la révolution des ” Droits de l’homme “. Les phrases qui suivent sont de Camille DESMOULINS, secrétaire à la Justice, le tendre, le doux, le poète de l’amour révolutionnaire, celui qui a laissé à la postérité une image si romantique. Nous devons cette révélation épouvantable aux recherches de Reynald SECHER (Gracchus Babeuf, La guerre de Vendée, Paris, 2008, Editions du Cerf, page 138). Accrochez vous bien, celà en vaut la peine :

” S’il y avait eu dans les campagnes, sur le fauteuil du curé, un INSTITUTEUR NATIONAL, ….. déjà DES TÊTES DES BAS-BRETONS SERAIENT TOMBEES LA PREMIERE CROÛTE DE LA SUPERSTITION, cette gâle de l’esprit humain ……. Nous n’aurions pas, au milieu des lumières du siècle et de la nation, ce phénomène de ténèbres de la Vendée, de QUIMPER-CORENTIN et de Lanjuinais ….. DE TELS HOMMES DESHONORENT LA GUILLOTINE, comme autrefois la potence était déshonorée par CES CHIENS QUI ETAIENT PENDUS AVEC LEURS MAÎTRES. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement CES ANIMAUX A FACE HUMAINE …… On ne peut que leur courir dessus, NON PAS COMME DANS UNE GUERRE, MAIS COMME DANS UNE CHASSE ” (! ! ! ! ! ! ! ! )

Des animaux à face humaine, des hommes qui ne méritent pas l’honneur de la guillotine, mais qui doivent être exécutés comme les animaux dans la chasse ! ! ! Empotés de Bretons, commencez vous enfin à comprendre ??? Ne frémissez vous pas d’horreur que des êtres humains  – vous, vos parents, vos grands parents -, aient été humiliés de la sorte ??? Commencez-vous à comprendre, enfin, qu’on vous dit ici, dans l’honneur, la VERITE sur votre histoire ??? Vous n’avez pas lu cela dans vos manuels scolaires, n’est-ce pas ? Eh bien, vous le lisez maintenant dans le blog de Louis Mélennec : C’EST TOUT DE MÊME PLUS SÛR que ces mensonges dont vous ont farci la tête ceux qui ont détruit et réduit votre pays !

Tous les Bretons, par bonheur, ne furent pas guillotinés. Mais Camille DESMOULINS eut la tête coupée le 5 avril 1794 : les droits de l’homme, dans un doux nuage, venaient de passer par là. Ce fut, pour la France comme pour la Bretagne, une oeuvre pieuse.

 

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Les textes et les preuves existaient, peu ont osé en parler publiquement. Je suis bien placé pour savoir que la peur n’est pas levée en Bretagne. La presse est presque silencieuse sur la publication du livre bleu, évènement indiscutablement mobilisateur; nous savons que les principaux médias bretons sont  méprisables, ils sont financés par Paris : nous n’attendions rien d’eux. Les grands médias français se taisent. Peut-on imaginer pareille bassesse ? OUI, on peut l’imaginer, car nous savons aussi, de longue date, que tel est leur mode de fonctionnement : la France n’est pas une démocratie, encore moins un pays de vérité : le pouvoir est kidnappé par trois ou quatre bandes politiques, qui alternent en toute incompétence et en toute impunité, au prix de simulacres d’élections, dont le ridicule était largement soupçonné, mais est maintenant avéré, depuis les élections présidentielles de 2012, qui ont fait de la France un sujet de plaisanterie pour le monde entier ; l’ « information » des médias est tellement soumise au pouvoir, que tout la pays en est aujourd’hui effaré.

De 1789 à mon adolescence, la Bretagne, dans son entier, a été transformée par la marâtre France en un vaste camp de rééducation, dans lequel des instituteurs français ou formatés par la France, ont enseigné  à des millions de jeunes élèves naïfs et incapables de se défendre, par la violence exercée sur les cerveaux, culpabilisés et terrorisés, à renoncer à leur identité bretonne et à essayer de devenir des petits français : c’était leur faire la charité, car ils n’étaient jamais que des ploucs de seconde zone, ou encore, selon certains auteurs, des êtres plus proches des animaux que des hommes.

A lire absolument : les injures anti-bretonnes :

 

L’échec de cette politique n’est pas seulement patent : il est absolu. Même les sénateurs et les députés bretons, qui passent à la caisse chaque mois, ne sont pas plus français que vous et moi : ils plient l’échine – ce qui nous fait honte -, mais aucun ne se sent Français.

Dès que les Français parlent de la Bretagne, ils raisonnent avec leur nombril, c’est à dire déraisonnent. Ils croyaient lui avoir apporté « LA » civilisation. Ils croyaient avoir ramassé les Bretons dans le ruisseau, les avoir élevés à la lumière de leur intelligence supérieure et arrogante  : ils les ont abaissés, ils leur ont apporté l’humiliation, la honte, et le malheur. Ils ont pourtant éprouvé l’humiliation de la défaite et de l’occupation par un pays étranger durant la seconde guerre mondiale, lorsque les bottes allemandes ont foulé leur sol. Ils ont su ce qu’est l’invasion du territoire charnel par des armées étrangères; ils ont souffert. Mais ils ont oublié : les Américains et les Anglais les ont délivrés.

Depuis que les armées françaises ont franchi nos frontières, en 1487, nous avons été exploités et spoliés de toutes les manières possibles. La souffrance que nous avons éprouvée pendant cinq siècles est incommensurable. Quiconque veut savoir comment et pourquoi la Bretagne a été colonisée – je dis : colonisée, ce terme étant préalablement défini dans mon article, afin qu’il n’y ait aucun doute sur la réalité des faits  -, est prié de se reporter à la longue étude  que j’ai publiée sur la toile, intitulée « La colonisation de la Bretagne par la France … »:

http://blog-louis-melennec.fr/2012/07/02/la-colonisation-de-la-bretagne-de-1532-a-2012-2/

 

1789 : LA SHOAH BRETONNE.

Ce n’était encore rien. La monarchie française a été très dure avec les Bretons, mais leur a toujours laissé le droit d’approuver ou de rejeter les lois françaises, ainsi que de voter leurs impôts. Au plan fiscal, la Bretagne a toujours été dénommée par le gouvernement de Versailles « province réputée étrangère »(vérifier ce fait sur la toile, pour ceux qui doutent). Les protestations (les « remontrances ») adressées chaque année au roi de Versailles par les Bretons sont des exemples admirables de fermeté, de dignité, de grande conscience de ce que sont les devoirs des gouvernants à l’égard des gouvernés.  On est rempli aujourd’hui de fierté de lire ces textes, édifiants, lorsqu’on contemple le triste monde politique d’aujourd’hui.

A la fin de l’ancien régime, les Bretons, à force de volonté et de ferme résistance à l’oppression, ont reconquis une très large autonomie administrative. L’Intendant français (le « gouverneur civil », le « super préfet » de l’époque) (jamais Versailles n’a désigné comme gouverneur un Breton depuis l’annexion non consentie de 1532, ce qui soulève, à seulement y penser, une nausée irrépressible)  est non seulement honni et méprisé, mais craint pour sa vie. Ceci est dissimulé : ceux qui nous lisent sont certainement stupéfaits, et ont peine à nous croire, et ne nous croiraient pas si nos recherches n’étaient maintenant reconnues d’une manière unanime.

En aucun cas les Bretons n’ont souhaité rejoindre ou fusionner avec la France. Peut-on imaginer que les Français ont souhaité être absorbés par l’Allemagne après la défaite de 1939 ? Dans de telles situations, las nations n’aspirent qu’à une chose : être débarrassés de leurs ennemis.

1789, année sur laquelle la France a inventé son roman national, enseigné comme une religion dans les écoles, a été pour nous une véritable SHOAH. Nos institutions ont été détruites, notre législation a été abolie, nos représentants ont été traînés dans la boue, notre langue a été persécutée jusqu’à sa mort, qui est presque acquise, notre économie a été pillée par le colonisateur, toute velléité de nous gouverner par nous-mêmes a été abolie, nous avons été pourvus de « gauleiters » étrangers, dénommés « préfets », décidant tout à notre place et jouant le rôle de pères fouettards, nous avons été infériorisés avec une cruauté inimaginable, notre culture a été remplacée par celle de notre tortionnaire, des escouades d’instituteurs et de fonctionnaires français nous ont été envoyés en ordre commandé pour détruire notre langue et notre identité, des sanctions drastiques ont été prises contre notre clergé, qui, malgré les ordres venus de Paris, assortis de sanctions graves, ont persisté à prêcher dans la seule langue parlée par leurs ouailles, notre vieille langue bretonne, venue d’Outre-Manche, nos enfants ont été « expédiés » sur les fronts des guerres déclenchées partout et contre tous sur les cinq continents ..   Cet enfer a duré jusqu’à notre époque.

 

http://blog-louis-melennec.fr/2011/09/22/mais-que-font-donc-des-francais-dans-les-fonctions-de-prefets-en-bretagne/

 

Mais nous avons renoué avec notre Histoire. Personne ne conteste aujourd’hui ce que nous écrivons. De très nombreux politiques, journalistes, écrivains, ont été rendus destinataires, par nos soins, du résultat de nos travaux. Il est devenu impossible de nier l’abominable réalité. A Henri GUAINO, qui a ridiculement bramé à la tribune de l’ Assemblée nationale des Français, que la ratification de la Charte des langues dites minoritaires, est un retour au moyen-âge, nous avons adressé des extraits de notre livre bleu – le chapitre relatif aux atrocités accomplies par les armées françaises en Bretagne et en Vendée -, qu’il a lu, certainement avec stupeur, tant son ignorance du problème breton est abyssale. Nous lui disons ici que nous nous moquons bien de ladite Charte : ce sont les crimes contre l’humanité perpétrés par la France dont il est question, car ces crimes sont imprescriptibles, et de les juger par les juridictions internationales compétentes.

Ce qui nous frappe de STUPEUR : Les Français ne comprennent pas : on leur démontre tout ce que leur pays a fait de nocif dans notre pays, les crimes qu’ils y ont commis des siècles durant : ils ne contestent plus aucune de nos démonstrations, mais ils nous accusent de rancoeur, d’acrimonie, de désir de vengeance. Ils nous font encore la leçon. Le fascisme ? C’est nous. Le nazisme ? C’est nous. La collaboration ? C’est nous …

L’égo de certains Français est blessé de ce que j’écris ? Je peux le comprendre, jusqu’à un certain point. Ce que j’écris ne leur est pas agréable. Mais je le fais sans haine et sans acrimonie : je n’ai de ma vie jamais éprouvé de tels sentiments, à l’égard de personne, même si les occasions n’ont pas manqué. On chercherait en vain une seule phrase péjorative dans toutes mes publications sur le peuple français : il n’y en a aucune. Ce sont les gouvernements de la France qui les ont accablés eux aussi de guerres stupides et de politiques imbéciles; ils n’ont eu aucune part dans les malheurs qui nous frappent, leur avis ne leur a jamais été demandé, en rien. Est-il si difficile de réaliser ce que la Bretagne a vécu sous la férule française pendant de si longs siècles ? En quoi leur est-il impossible d’admettre que nous aimons notre Pays, comme ils aiment le leur ?

L’attitude des Français, intoxiqués par leur propagande médiatique, va plus loin. J’ai lu des pages du livre bleu à des amis : écarquillez les yeux : écraser des femmes enceintes sous des pressoirs, leur ouvrir le ventre pour en extraire l’enfant, et y mettre de l’avoine pour les chevaux, lier ensemble la mère et le fils, le père et la fille la bouche étant mise en contact avec les organes génitaux, et les précipiter ensemble dans la Loire pour les noyer, éclater les organes génitaux avec des fusils, pour les empêcher d’engendrer ce qu’ils dénomment des bandits, découper des hommes vivants en morceaux, faire griller les victimes dans des fours pour recueillir la graisse afin de lubrifier les essieux des charrettes, dépecer des victimes, vivantes ou mortes, pour faire du cuir avec leur peau tannée comme celle des animaux ………….. rien de cela ne les a émus, aucune parole de compassion, aucune excuse, aucun regret.

Je suis effaré. Appartenons nous à la même humanité ?

L’attachement à notre Pays n’est pas une affaire de raison : c’est une affaire de sentiment, de passion. Les Français sont-ils effleurés par l’idée des souffrances que leur pays nous a infligées ???  Aucun Breton ne vous dira ce que je vous dis : ce peuple est pudique, parler de sa douleur le plonge dans la honte. Incompréhensible ? Oui, pour ceux d’à côté, qui n’appartiennent pas à notre civilisation, et dont la psychologie n’est pas la nôtre, si respectable qu’elle puisse être.

 

En ce mois de mars 2014, une grande partie de la Bretagne et de la France sont au courant de ce qui s’est passé dans Notre Pays. Je suis heureux d’y avoir contribué.

 

 

LE LIVRE DE YVES MERVIN SUSCITE LA CONTROVERSE : A TORT, CE QU’IL DIT EST VRAI, sur les « résistants » et sur les communistes.

L’écriture de l’histoire, nous l’avons dit, obéit à des lois générales. Nous avons évoqué cette réalité à de très nombreuses reprises dans nos articles, chroniques et conférences. Cette vieille loi est incontournable.

Voici : l’histoire est écrite par celui qui détient la force, celui qui est en mesure de trafiquer la réalité à son profit. Le public, moutonnier par nature, suit, bêtement, sans réfléchir.  C’est ce qu’on appelle le syndrome de Panurge : on jette le mouton dominant dans la mer, les moutons du troupeau, en bêlant, se jettent à l’eau et se noient. C’est par un phénomène de ce genre que la France a porté au pouvoir, en 2012, un homme dont la nullité était connue depuis plusieurs dizaines d’années. Lorsque la « nouvelle histoire » est revue et corrigée par le plus fort, et entrée dans les cerveaux, il devient difficile de la désincruster.

Jusqu’en 1789, les Bretons ont pu s’opposer, souvent avec succès, à la monarchie française; une certaine possibilité de discussion leur était laissée, même si le monarque imposait ses décisions, parfois avec cruauté. La « révolution » dite des droits de l’homme, les a écrasés, pire : écrabouillés, le mot n’est pas exagéré. Nous  avons donc subi l’histoire de France depuis 1789 jusqu’à aujourd’hui, comme étant la nôtre. Détenant la maîtrise des programmes, des nominations, des carrières – et des sanctions, oh combien impitoyables -, cette bonne marâtre dénommée « la » France a procédé, jusqu’à ces tous derniers temps, à un monstrueux lavage des cerveaux, inculquant à coups de marteaux les « vérités » que nous étions autorisés à apprendre par coeur. Je l’ai dit : je fais partie des victimes qui ont subi ces souffrances, je parle en connaissance de cause. Mes hémisphères cérébraux, durant mon enfance, mon adolescence, ma jeune maturité, ont été traitées par l’aplatissement au moyen d’un   fer à repasser.  Ce que la France a fait en Bretagne est davantage qu’une hérésie : UN CRIME contre les BRETONS.

Rien ne peut plus arrêter la propagation de la vérité historique. 

Tous étaient pétainistes en 1940. Ils étaient encore plus que nombreux en 1944.

Arrivent les armées américaines et anglaises, avec dans leurs bagage Charles de Gaulle : tous sont gaullistes, tous sont résistants.

Quelques centaines de Bretons se sont tournés vers les Allemands après l’armistice. Combien de « nazis » parmi eux ? Probablement très peu. Quelques dizaines ? La plupart, considérant à juste titre la France comme un colonisateur, depuis les invasions de la fin du quinzième siècle, se sont tournés vers ceux qui, croyaient-ils, allaient les délivrer de la présence étrangère. Il y avait parmi eux, comme partout ailleurs, quelques voyous. Voila tout.

La France, notre marâtre, a bien profité de la situation. Aujourd’hui encore, des campagnes de presse nous désignent, pour cause de « collaboration », comme des fascistes, des nazis, etc. Voyez le ridicule : quelques centaines, quelques milliers de collabos en Bretagne, des millions en France. On a créé un abcès de fixation en Bretagne, ça a marché, ça NE MARCHE PLUS.

Parlons du livre de Yves MERVIN.

UN NOUVEAU PAN DE L’ « HISTOIRE » de la BRETAGNE mis à plat : le rôle surgonflé de la Résistance et des communistes pendant le seconde guerre mondiale.

Yves MERVIN, Joli mois de mai 1944 – La face cachée de la Résistance en Bretagne, autoédition, 2013, 520 pages, 155×220 mm, 24 €

Diffusé par Coop Breizh (http://www.coop-breizh.fr/livres-3/livres-3/nouveautes-livres-379/joli-mois-mai-1944-5179/zoom-fr.htm)

C’est un heureux hasard que ce livre de Yves MERVIN soit publié en même temps que le LIVRE BLEU de la BRETAGNE.

Que restera-t-il de l’histoire de Bretagne lorsqu’on saura enfin qu’elle a été totalement trafiquée par l’Etat colonisateur ?

Les étudiants en histoire des facultés bretonnes sont-ils en train de comprendre qu’ils doivent demander des comptes à ceux de leurs enseignants qui les ont fourvoyés ?
Une légende scandaleuse circule depuis ce qu’on appelle « La Libération ».
De quoi s’agit-il ? La France a été libérée par les Français. Heureusement, de Gaulle était là ! Et la Résistance ? Et les communistes ? Ah, les braves communistes !
La vérité est beaucoup plus sordide.
Notre compatriote Yves MERVIN a mené l’enquête, de 2005 à 2013, en Bretagne. Il a consulté les témoins, les écrits, les archives bretonnes, françaises, allemandes…. Il a bénéficié d’autorisations d’accès à des archives jusque là interdites, en particulier des procès d’anciens résistants et de militaires allemands.
De ce livre, se dégagent plusieurs idées fortes :

1) L’importance des combats menés par la résistance en Bretagne a été considérablement exagérée. Par exemple, la « grande » bataille gaulliste de Saint-Marcel (dans le Morbihan), a sans doute faite 15 morts allemands. Mais on a écrit est sur le monument commémoratif, qu’il y a eu « 460 tués à l’ennemi ». Soit quarante fois plus ! Qui a osé ? La grande bataille communiste du village de La Pie dans la commune de Paule le 29 juillet 1944, aurait fait 200 à 300 morts allemands selon la résistance. D’après l’enquête sur le terrain, au moins deux blessés allemands mais probablement aucun mort. Lors de cette bataille, le général parachutiste allemand Hermann Ramcke aurait été empêché de rejoindre le front de Normandie, mais ce général et ses divisions ne sont jamais venues jusqu’à la Pie…
2) Le nombre de morts très élevé causés par la résistance a délibérément été occulté, et continue à l’être, ce qui est indigne de la part de Bretons, dans un pays qui accorde tant de foi à la vérité, et déteste à ce point le mensonge. On dénombre 600 morts, probablement plus, dont deux enfants de onze ans, un garçon, Maurice Le Méné, et une fille, Odette Baubion,  assassinés dans ces circonstances particulièrement atroces.

Voici la conclusion de l’auteur, terrible : en termes de victimes, la Résistance bretonne a été beaucoup plus maléfique pour les Bretons que l’occupation allemande.
Et les hiérarchies gaullistes et communistes sont surtout motivées par la prise du pouvoir à l’occasion lors de l’arrivée des Américains…

Evidemment, cela renverse la vérité officielle. Mais c’est ainsi.

Fallait-il résister aux Allemands en Bretagne ? La question est aujourd’hui ouvertement posée. 

Yves MERVIN est de ceux – comme l’auteur du LIVRE BLEU – qui ne mentent pas : ils ne savent pas, ils ne veulent pas, cela leur répugne.

Il faut le dire et le répéter : même si les thèses nazies étaient atroces, même si leur élimination radicale était une nécessité absolue, si l’Allemagne avait remporté la victoire, en 1945, c’est le maréchal PETAIN qui serait le héros national, c’est de GAULLE qui aurait été condamné à mort . L’histoire serait racontée, alors, d’une toute autre manière.

Aujourd’ui, un grand nombre de Bretons reprochent – très ouvertement – à la Fance de les avoir contraint à combattre, dans des guerres très meurtrières, des peuples qui n’étaient pas leurs ennemis, dans des guerres qui n’étaient pas les leurs. On peut maintenant le dire, et l ‘écrire, non pas dans les médias « officiels », qui dégoûtent tous les Français, mais dans tous les médias épris de vérité. Je l’ai dit souvent. Je persiste et signe.

 

 

…………. (à suivre).

 

http://devoirdememoireenbretagne.wordpress.com/

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